PROGRAMMATION 2020 JACQUES MONORY / LES GIACOMETTI
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PROGRAMMATION 2020 JACQUES MONORY / LES GIACOMETTI Jacques Monory Les Giacometti 28 mars – 14 juin 2020 27 juin – 22 novembre 2020 Jacques Monory, Dreamtiger n°4, 1972. Alberto Giacometti, Buste de Diego, 1954. Huile sur toile, 195 x 200 cm. Bronze, 26,5 x 20 x 11 cm. Collection Fondation Maeght. Collection Fondation Maeght. En 2020, la Fondation Maeght présentera deux expositions exceptionnelles, confiées à des commissaires invités, autour d’artistes de sa collection. Au printemps, c’est l’artiste Jacques Monory qui sera mis à l’honneur, du 28 mars au 14 juin, avec sa première grande exposition monographique depuis sa disparition en octobre 2018. Une exposition qui revisite soixante ans de carrière du peintre le plus narratif du mouvement de la Figuration Narrative. À partir de l’été, du 27 juin au 22 novembre 2020, la Fondation Maeght proposera un événement unique en France avec l’exposition « Les Giacometti » qui mettra en lumière la célèbre famille d’artistes originaire du village suisse de Stampa. Autour d’Alberto Giacometti, le plus connu pour ses sculptures emblématiques filiformes, le public pourra découvrir le travail de son père Giovanni et de son cousin Augusto, tous deux peintres, mais aussi de ses deux frères, Diego son cadet, sculpteur et designer, et Bruno le plus jeune, architecte. Cette exposition offrira un panorama original de cette dynastie artistique. Fondation Maeght. Programmation 2020. Page 1 sur 4.
Jacques Monory 28 mars – 14 juin 2020 Commissaire invitée : Laurence d’Ist, historienne de l’art, auteure et commissaire d’expositions. Death Valley n°1, 1974. Huile sur toile et toile sensibilisée (gravure Le Chevalier et la Mort, Albrecht Dürer), 170 x 490 cm. Du 28 mars au 14 juin 2020, la Fondation Maeght propose la première exposition monographique de Jacques Monory, depuis sa disparition en 2018 et lui rend ainsi hommage. Intitulée simplement « Jacques Monory », l’exposition présente soixante ans de carrière et revisite l’œuvre de cette figure majeure de la Figuration Narrative, constamment tendu par la modernité et par la singularité de ce bleu qui l’a rendu célèbre. Organisée par Laurence d’Ist, commissaire de l’exposition, cette traversée se fait le long d’un parcours non chronologique, mais qui tente de faire jouer à plein, d’une salle à une autre, les échos et les écarts de cette œuvre singulière qu’il est temps de revisiter. De tous les peintres dits de la Figuration Narrative, Monory aura sans doute été le seul à être pleinement narratif. Parfois hyperréalistes, les scènes énigmatiques qu’il peint et qu’il juxtapose forment comme le journal de bord hanté d’un peintre qui chaque jour s’interroge sur la réalité du monde. Le bleu qui l’a rendu célèbre, qu’il soit monochrome, ou qu’il accueille d’autres couleurs du spectre, est la couleur de ce doute. Il agit comme un voile onirique et comme une mise à distance. La Voleuse n°1, 1985. Couleur n° 1, 2002. Huile sur toile, 170 x 340 cm. Huile sur toile, affiche de cinéma « Gun Crazy » de J.H. Lewis et plexiglas, 160 x 300 cm. Empruntant au cinéma – et notamment aux thrillers des années cinquante – comme à la photographie et à l’imagerie, les peintures de Monory, fréquemment de grand format et qui incluent aussi souvent des objets, forment comme une sorte de manège accéléré, avec parfois des stases presque extatiques : y alternent ou s’y combinent des paysages urbains et de grandes étendues de nature, des visions romantiques et des images dramatiques venant de l’actualité ou de l’Histoire contemporaine. Un pessimisme fondamental, teinté d’humour grinçant, y coexiste avec une fascination pour le vide. Monory ne donne pas de leçon, il s’interroge et nous interroge : comment vivre dans un monde violent, déraisonnable, illogique, surprenant et souvent faux ? Sa peinture, qui se fait l’écho d’une modernité dont il conjure la violence en lui donnant libre cours nous revient aujourd’hui en pleine face, comme un très long métrage dont on aimerait pouvoir isoler chaque plan tout en se laissant emporter par la puissance d’un montage impitoyable. Crédits photos : Augustin de Valence / Claude Germain – Archives Fondation Maeght. © Jacques Monory / Adagp Paris 2019-2020. Fondation Maeght. Programmation 2020. Page 2 sur 4.
Les Giacometti 27 juin – 22 novembre 2020 Commissaire invité : Peter Knapp, artiste pluridisciplinaire (photographe, graphiste, peintre, cinéaste et vidéaste), directeur artistique de la collection d’ouvrages intitulée « Contemporain » éditée par le Centre Georges Pompidou, et co-auteur de trois livres sur Alberto Giacometti dont « les cinq Giacometti ». Giovanni Giacometti, Il Balcone, ca 1915-1916. Augusto Giacometti, Fantaisie chromatique, 1914. Alberto Giacometti, Portrait de Marguerite Maeght, Huile sur toile, 40 x 40 cm. Huile sur toile, 99,5 x 99,5 cm. 1961. Huile sur toile, 130 x 96,5 cm. Du 27 juin au 22 novembre 2020, l’exposition « Les Giacometti » met à l’honneur une famille d’artistes. Son commissaire Peter Knapp propose de découvrir le talent et l’originalité des Giacometti : Alberto, mondialement connu, son père Giovanni, son cousin Augusto, et ses deux frères Diego et Bruno. Qu’ils soient peintres, sculpteurs ou architecte, ils ont marqué l’art du XXe siècle. Réunis pour la première fois en France, les Giacometti incarnent cinq artistes aux parcours différents mais entremêlés. Cette exposition originale permet de découvrir de quelle famille culturelle vient Alberto Giacometti, le plus célèbre auprès du grand public. Elle témoigne de la place de cette famille dans l’art comme des liens que ces cinq membres tissèrent entre eux. L’exposition évoque aussi leur relation intime à leur village natal, Stampa, dans le canton des Grisons en Suisse, devenu aujourd’hui un lieu incontournable de l’histoire de l’art moderne. Autour d’une trentaine de sculptures majeures et de dessins appartenant à sa collection, complétés par un ensemble de peintures, de films, de photographies d’archives et d’objets, la Fondation Maeght met en lumière l'histoire extraordinaire et unique de ces cinq artistes issus de la même famille : Giovanni Giacometti, peintre (1868- 1933), ses trois fils, Alberto Giacometti, peintre, dessinateur et sculpteur (1901-1966); Diego Giacometti, sculpteur et designer (1902-1985), Bruno Giacometti, architecte (1907-2012) et enfin leur cousin Augusto Giacometti, peintre (1877-1947). Diego Giacometti, table et chaises du café de la Fondation Maeght, 1964. Bruno Giacometti, Pavillon suisse de la Biennale de Venise 1952. Credits photos : Alberto Giacometti, Buste de Diego, 1954. Photo Archives Fondation Maeght. Portrait de Marguerite Maeght, 1961. Photo Galerie Maeght, Paris. © Succession Alberto Giacometti (Fondation Giacometti Paris + Adagp Paris) 2019-2020 pour Alberto Giacometti. Giovanni Giacometti, Il Balcone, ca 1915-1916. Photo Roberto Paltrinieri © DR. Augusto Giacometti, Fantaisie chromatique, 1914. © DR. Diego Giacometti, table et chaises du café de la Fondation Maeght, 1964. Photo Roland Michaud – Archives Fondation Maeght. © Adagp Paris 2019-2020. Bruno Giacometti, Pavillon suisse de la Biennale de Venise 1952. © Werk 1952. Fondation Maeght. Programmation 2020. Page 3 sur 4.
À PROPOS DE LA FONDATION MAEGHT La Fondation Marguerite et Aimé Maeght compte aujourd’hui parmi les grandes institutions culturelles internationales. Inaugurée le 28 juillet 1964 par André Malraux, la fondation est née de l'amitié d’Aimé Maeght et de son épouse Marguerite, principaux éditeurs et marchands d’art de l’Europe d’après-guerre, avec certains des artistes les plus importants du XXe siècle comme Joan Miró, Alexander Calder, Fernand Léger, Georges Braque, Alberto Giacometti, Marc Chagall et bien d’autres. Couple visionnaire, ils ont organisé des expositions légendaires telles que la première exposition surréaliste en 1947 autour d’André Breton et Marcel Duchamp dans leur galerie parisienne. Première fondation privée dédiée à l’art en France, la Fondation Maeght est inspirée de modèles américains, comme la fondation Guggenheim ou les collections Barnes et Phillips, découverts par les Maeght lors de leurs voyages aux États-Unis dans les années 1950. Située à proximité du célèbre village de Saint-Paul de Vence à 25 km de Nice, la Fondation Maeght accueille chaque année plus de 100 000 visiteurs dans un ensemble architectural unique, conçu par Josep Lluís Sert, pour présenter l'art moderne et contemporain sous toutes ses formes. Peintres et sculpteurs ont collaboré avec l'architecte catalan en créant des œuvres intégrées au bâtiment et à la nature : la cour Giacometti, le labyrinthe Miró peuplé de sculptures et de céramiques, les mosaïques murales de Chagall et de Tal Coat, le bassin et le vitrail de Braque, la fontaine de Bury. L'ensemble mêle espaces intérieurs et extérieurs avec le jardin de sculptures, les cours, terrasses et patios, les salles d'exposition, la chapelle, la bibliothèque et la librairie. La Fondation Maeght possède par ailleurs l’une des plus importantes collections de peintures, sculptures, dessins et œuvres graphiques d’art moderne et d’artistes contemporains en Europe avec plus de 13 000 références. À partir de ses collections, de nombreuses expositions sont ainsi organisées, chaque année, à la Fondation Maeght comme dans des musées en France et à l'étranger. Depuis son ouverture en 1964, la Fondation Maeght a organisé plus de 140 expositions d’envergure internationale : de grandes expositions thématiques (l’Art vivant aux États-Unis, André Malraux le musée imaginaire, L’art en mouvement, le Nu au XXe siècle, La Russie et les Avant-Gardes, Les Aventures de la vérité, …), des expositions monographiques (Kandinsky, Chagall, Calder, Matisse, de Staël, Bonnard, Giacometti, Miró, Braque, Dubuffet, …) ou des expositions d’artistes plus contemporains ces dernières années (Yan Pei-Ming, Pier Paolo Calzolari, Takis, Jacques Monory, Gérard Garouste, Christo et Jeanne-Claude, Eduardo Arroyo, Lee Bae). Fondation privée ne recevant aucune subvention publique pour son fonctionnement, la Fondation Maeght s’autofinance par des ressources propres principalement par les droits d’entrée. Reconnue d’utilité publique, elle peut par ailleurs recevoir des dons, legs et mécénats qui lui permettent de conserver, restaurer et enrichir son patrimoine architectural, sa collection, et de développer ses activités culturelles. La contribution des donateurs, le mécénat financier ou de compétences, et le soutien de sa Société des Amis sont ainsi primordiaux au rayonnement de la Fondation et à son développement. Depuis 1982, Adrien Maeght, fils du couple Maeght, préside le Conseil d'Administration de la Fondation qui réunit des personnalités, des représentants de l'État ainsi que des membres de la famille Maeght. Plus d’informations : www.fondation-maeght.com. Retrouvez l’actualité de la Fondation Maeght sur . Soutenez la Fondation Maeght en rejoignant la Société des Amis : www.amis-fondation-maeght.com Photo : Les jardins de la Fondation Maeght. © Photo JJ L’Héritier Archives Fondation Maeght. Fondation Maeght. Programmation 2020. Page 4 sur 4.
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