SIFUD 2018 RESUMES SOUMIS POUR UN POSTER - Triés par numéro de résumé - sifud-pp
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
SIFUD 2018 RESUMES SOUMIS POUR UN POSTER Triés par numéro de résumé 1/20
00001 PROFIL URODYNAMIQUE DES ENFANTS SUIVIS POUR INFECTIONS URINAIRES A REPETITION Explorations fonctionnelles 1hopital militaire principal d'instruction de tunis - Tunis (Tunisie) Introduction La survenue d’infection urinaire (IU) dans un contexte de troubles mictionnels est fréquente. En effet, les dysfonctionnements vésico-sphinctériens non neurogènes peuvent parfois se compliquer d’infections urinaires et engager le pronostic néphrologique. Le bilan urodynamique fait partie des examens complémentaires à réaliser dans le cadre de l'exploration d'infections urinaires à répétition But : Dresser le profil urodynamique des enfants suivis pour infections urinaires à répétition Méthodes Etude rétrospective descriptive réalisée sur 5ans (2012-2017) ayant inclus les enfants adressés au service de Médecine Physique et Réadaptation Fonctionnelle de l’hôpital Militaire de Tunis pour exploration d’infections urinaires à répétition. Ont été précisées les données sociodémographiques, les données de l’évaluation clinique et les résultats de l’exploration urodynamique. Résultats 130 patients ont été inclus dans l’étude. L’âge moyen de la population était de 8,8 ans avec des extrêmes allant de 4 à 15 ans. Une nette prédominance féminine a été observée (Sex.Ratio 1,8). 73 enfants ont présenté au moins un épisode de pyélonéphrite. 57 patients ont présenté au moins un épisode d’infection urinaire basse dont 29 patients aux antécédents de trois ou plus de cystites. Le profil urodynamique des patients présentant des IU était caractérisé par l’hypersensibilité vésicale (74% des cas), l’hyperactivité détrusorienne (56% des cas), la petite capacité vésicale (42% des cas), le régime de pression per mictionnelle élevé (32% des cas) et l’hypocompliance vésicale (24% des cas). Conclusion : Le bilan urodynamique permet une expertise du mode de dysfonctionnement vésico- sphinctérien en présence d’infections urinaires à répétition. Les anomalies urodynamiques retrouvées permettent d’orienter la prise en charge thérapeutique. 2/20
00002 PRISE EN CHARGE THERAPEUTIQUE DES TROUBLES MICTIONNELS DE L’ENFANT Autre Hopital militaire principal d'instruction de tunis (Tunisie) Les troubles mictionnels constituent le symptôme urinaire le plus fréquent chez l’enfant. Malgré leur caractère fonctionnel, non traités, les troubles mictionnels peuvent altérer la qualité de vie des patients et engager dans certains cas le pronostic néphrologique. Une approche clinique simple et adaptée permet souvent une prise en charge thérapeutique permettant l’amélioration des symptômes et de la protection du haut appareil. But du travail : discuter en fonction du tableau clinique et urodynamique l’approche thérapeutique des troubles mictionnels fonctionnels non neurologiques de l’enfant. Méthodes : Etude rétrospective descriptive incluant 170 enfants adressés au service de Médecine Physique et Réadaptation Fonctionnelle de l’hôpital Militaire de Tunis pour prise en charge de troubles mictionnels fonctionnels non neurogènes durant la période comprise entre juin 2012 et Juin 2017. Ont été précisés les caractéristiques sociodémographiques des patients, les symptômes urinaires de la phase de remplissage et mictionnelle, les données urodynamiques et la prise en charge thérapeutique instaurée. Résultats : L’âge moyen des patients était de 8±0,2 ans avec nette prédominance féminine (sex- ratio 1,8). Les symptômes les plus fréquents étaient l’énurésie primaire (77%), l’urgenturie (66,5%), les fuites par urgenturie (58,2%) et la pollakiurie (47,1%). Les anomalies urodynamiques les plus fréquentes étaient l’hypersensibilité (75,7%), la petite capacité vésicale (67,1%), l’hyperactivité détrusorienne (57,4%) et l’hypocompliance (24,3%). La prise en charge thérapeutique a associé mesures d’éducation thérapeutique, traitement pharmacologique et rééducation périnéale. Le traitement anticholinergique a été prescrit chez 82 patients. L’analogue de l’ADH a été prescrit chez 6 patients. Une association d’anticholinergique et de myorelaxant a été préconisée chez 8 enfants. La stimulation du nerf tibial postérieur (NTP) a été préconisée chez 20 patients isolée ou associée au traitement anti cholinergique, la durée moyenne de la stimulation périnéale était de 2 mois à raison de trois fois par semaine. Le sondage intermittent a été prescrit chez 1 patient. Le traitement des épines irritatives était systématiquement associé. Conclusion : L’indication du traitement pharmacologique est tributaire du tableau clinique et s’intègre dans une prise en charge globale et multidimentionnelle des troubles mictionnels. L’éducation thérapeutique et la rééducation périnéale sont des adjuvants intéressants et non invasifs dans la prise en charge des troubles vésico-sphinctériens non neurogènes de l’enfant. 3/20
00003 PROFIL CLINIQUE ET URODYNAMIQUE DES TROUBLES MICTIONNELS NON NEUROGENES DE L’ENFANT Explorations fonctionnelles hopital militaire principal d'instruction de tunis - Tunis (Tunisie) introduction: Les troubles mictionnels fonctionnels constituent le symptôme urinaire le plus fréquent chez l’enfant. Malgré leur caractère fonctionnel, les troubles mictionnels de l’enfant représentent ainsi une source d’inquiétude et de préoccupation chez l’enfant et ses parents, du fait de leurs répercussions sur la vie familiale, scolaire et sociale. But du travail : étudier le profil clinique et urodynamique des troubles mictionnels fonctionnels non neurologiques de l’enfant. Méthodes :Etude rétrospective descriptive incluant 170 enfants porteurs de troubles mictionnels non neurogènes adressés au service de Médecine Physique et Réadaptation Fonctionnelle de l’hôpital Militaire de Tunis durant la période comprise entre juin 2012 et Juin 2017. Les caractéristiques sociodémographiques des patients ont été précisées de même que les symptômes urinaires de la phase de remplissage et mictionnelle et les données de l’exploration urodynamique. Résultats :L’âge moyen des patients était de 8±0,2 ans avec nette prédominance féminine (sex-ratio 1,8). Les antécédents d’infection urinaires étaient notés dans 75,8% des cas. Les symptômes les plus fréquents étaient l’énurésie primaire (77%), l’urgenturie (66,5%), les fuites par urgenturie (58,2%) et la pollakiurie (47,1%). Les anomalies urodynamiques les plus fréquentes étaient l’hypersensibilité (75,7%), la petite capacité vésicale (67,1%), l’hyperactivité détrusorienne (57,4%) et l’hypocompliance (24,3%). Une dyssynergie vésico-sphinctérienne a été notée dans 10% des cas. l'étude analytique entre paramètres cliniques et urodynamiques a montré que la pollakiurie était significativement associée à la petite capacité cystommanometrique (p
00004 PROFIL URODYNAMIQUE DES ENFANTS SUIVIS POUR REFLUX VESICO- URETERAL Explorations fonctionnelles hopital militaire principal d'instruction de tunis - Tunis (Tunisie) Introduction: Les enfants porteurs de reflux vésico-urétéral présentent souvent des troubles mictionnels associés dont le syndrome d'hyperactivité vésicale qui est considéré comme la perturbation urodynamique la plus commune. But de l’étude : dresser les particularités urodynamiques des enfants suivis pour reflux vésico-urétéral. Méthodes: Etude rétrospective descriptive réalisée durant la période comprise entre juin 2012 et juin 2017 ayant inclus les enfants adressés au service de Médecine Physique et Réadaptation Fonctionnelle de l’hôpital militaire pour bilan urodynamique dans le cadre de l’exploration d’un reflux vésico-urétéral. Résultats: 25 patients étaient inclus dans l’étude. L’âge moyen était de 6,7ans. Le reflux vésico-urétéral était bilatéral chez 15 enfants (soit 60%) et unilatéral chez 10 enfants (soit 40%) Il était classé de bas grade (1 et 2) dans 8 cas (soit 40%) et de haut grade (3,4 et 5) chez 17 cas (soit 65%). Un aspect de vessie diverticulaire était observé Pour 4 patients. L’association du reflux VU et de vessie diverticulaire a été observée pour 2 patients Le profil urodynamique des enfants présentant un RVU était caractérisé par la petite capacité vésicale (80%), l’hypersensibilité vésicale (66%), l’hyperactivité détrusorienne (57%) et l’ hypocompliance vésicale (28%). Conclusion Le bilan urodynamique occupe une place de choix dans la prise en charge des troubles mictionnels de l’enfant surtout en présence de reflux vésico-urétéral. 5/20
00005 PROFIL URODYNAMIQUE DES NEUROVESSIES DIABETIQUES Explorations fonctionnelles hopital militaire principal d'instruction de tunis - Tunis (Tunisie) Introduction: On estime aujourd’hui que la prévalence des troubles urinaires du bas appareil urinaire (TUBA) chez les patients diagnostiqués diabétiques peut atteindre 80% dans certaines séries. Les tableaux cliniques sont variables et les troubles vésicosphinctériens sont polymorphes. But de l'étude: étudier le profil urodynamique des troubles mictionnels chez le patient diabétique, et relever les facteurs de risque associés aux anomalies urodynamiques. Méthodes : Etude rétrospective descriptive transversale, réalisée en Juillet 2017 et a porté sur les patients diabétiques adressés au laboratoire d’urodynamique du service de médecine physique et réadaptation fonctionnelle de l’Hôpital Militaire Principal d’Instruction de Tunis pour exploration de troubles mictionnels évoluant depuis au moins 6 mois. Les données anamnestiques, cliniques et urodynamiques ont été recueillies. Résultats : 23 patients, âgés en moyenne de 62,04 ans ont été inclus, dont 15 femmes et 8 hommes. Les patients étaient suivis pour leur diabète depuis en moyenne 11 ans. Aucun bilan urodynamique n’était exempt d’anomalies. La débimétrie était normale dans 30% des cas. A la cystomanométrie, les anomalies les plus fréquentes étaient : le trouble de la contractilité (52,4%), l’hypersensibilité (47,6%), l’hyperactivité du détrusor (38,1%) et la petite capacité (38%). A la profilométrie, on avait noté une hypertonie sphinctérienne dans 52,6% des cas. Concernant l’étude analytique, A la cystomanométrie, la stabilité vésicale était associée à un diabète plus récent (p=0,02). Tous les patients connus équilibrés au niveau de leur diabète avaient une vessie normocontractile lors de la cystomanométrie (p=0,09). La totalité des patients connus porteurs d’une néphropathie diabétique avaient un trouble de la compliance vésicale au cours du remplissage à la cystomanométrie (p=0,07). Conclusion : Si le dépistage des TUBA chez les patients diabétiques peut se faire en consultation d’endocrinologie ou de médecine générale, la consultation spécialisée eu urodynamique doit en cas de troubles de la vidange ou de résidu post mictionnel significatif, ou de survenue de complications infectieuses urinaires. Elle permet, grâce au bilan urodynamique, de préciser le type de neurovessie et de proposer une prise en charge adaptée. 6/20
00006 PROFIL CLINIQUE DES NEUROVESSIES DIABETIQUES Autre hopital militaire principal d'instruction de tunis - Tunis (Tunisie) Introduction: Le diabète est une préoccupation majeure de santé publique dans les pays en voie de développement, de part sa prévalence en constante augmentation et son atteinte multi-organes. Les troubles urinaires du bas appareil (TUBA) qui lui sont imputés, sont fréquents et polymorphes. But de l'étude: Etudier le profil clinique des troubles mictionnels des patients diabétiques et relever les facteurs de risque associés à ces TUBA. Méthodes : Etude rétrospective descriptive transversale, qui s’est déroulée au mois de Juillet 2017 au laboratoire d’urodynamique du service de médecine physique et réadaptation fonctionnelle de l’Hôpital Militaire Principal d’Instruction de Tunis. Nous avons consulté le dossier de tous les patients diabétiques présentant des TUBA ayant consulté entre 2013 et 2017. Les données anamnestiques, sociodémographiques et cliniques ont été recueillies. Résultats : 23 patients, âgés en moyenne de 62,04 ans. 15 femmes et 8 hommes. Les patients étaient suivis pour leur diabète depuis en moyenne 11 ans. Les signes cliniques évoluaient depuis en moyenne 3,95 ans. Il existait un syndrome clinique d’hyperactivité vésicale (HAV) chez 13 patients. Les patients se plaignaient de dysurie dans 78,3% des cas et 7 ont présenté une rétention aigüe d’urines. Les facteurs de risque associés significativement à ces TUBA étaient l’utilisation d’antidiabétique oraux versus l’insuline et les antécédents d’infection urinaire. Conclusion : Compte tenu de la prévalence des TUBA chez les diabétiques, ces patients doivent bénéficier d’un dépistage et d’une évaluation annuelle de ces troubles, ainsi que d’une prise en charge adaptée en vue de préserver le pronostic rénal et d’améliorer leur qualité de vie 7/20
00007 APPORT DE L'ECHOGRAPHIE URINAIRE DANS LA PRISE EN CHARGE DE LA CYSTOPATHIE DIABETIQUE Autre hopital militaire principal d'instruction de tunis - Tunis (Tunisie) Introduction: L’échographie urinaire présente l’avantage quand il y a un diabète d’évaluer le parenchyme urinaire, la morphologie des voies excrétrices et celle de la vessie, sans injection de produit de contraste qui pourrait être délétère sur ce terrain. L’objectif de ce travail est de montrer son apport en cas de troubles urinaires du bas appareil (TUBA) imputés au diabète et les différents facteurs de risque d’altération de l’appareil urinaire relatifs au diabète. Méthodes : Etude rétrospective descriptive transversale, qui s’est déroulée au mois de Juillet 2017 au laboratoire d’urodynamique du service de médecine physique et réadaptation fonctionnelle de l’Hôpital Militaire Principal d’Instruction de Tunis. Nous avons consulté le dossier de tous les patients diabétiques présentant des TUBA ayant consulté entre 2013 et 2017. Les données anamnestiques, sociodémographiques et cliniques ont été recueillies, ainsi que le résultat de l’échographie vésico-rénale (et prostatique) avec estimation du résidu post mictionnel (RPM), examen effectué systématiquement à notre consultation. Résultats : 23 patients ont été retenus, âgés en moyenne de 62,04 ans. 15 femmes et 8 hommes. L’échographie urinaire a montré une anomalie morphologique des voies excrétrices dans 22,2% des cas, une anomalie morphologique de la vessie dans 33,3% des cas, un calcul urinaire chez un patient et un RPM significatif chez la moitié des patients. A noter que lorsque le patient se plaignait de sensation de vidange vésicale incomplète, à l’échographie il existait un RPM significatif (p=0,01). Les patients sous insuline seule ou en association avaient plus d’anomalies morphologies des voies urinaires que les autres (p=0,06). Nous n’avons pas trouvé d’association significative entre les anomalies du bilan urodynamique et celles de l’échographie urinaire. Conclusion : L’échographie urinaire, du fait de son innocuité, est devenu est un examen de base pour explorer l’appareil urinaire. Elle devrait être proposée systématiquement de façon annuelle dans le suivi des patients diabétiques, à la fois pour dépister un trouble asymptomatique ou pour le suivi de la cystopathie diabétique. 8/20
00008 TROUBLES VESICO-SPHINCTERIENS CHEZ LES SUJETS AGES DIABETIQUES : PARTICULARITES CLINIQUES ET URODYNAMIQUES Autre hopital militaire principal d'instruction de tunis - Tunis (Tunisie) Introduction: Au vieillissement physiologique de l’appareil urinaire, se surajoute avec l’âge plusieurs pathologies symptomatiques de troubles urinaires du bas appareil (TUBA) tels que le diabète, l’hypertrophie bénigne de la prostate et le prolapsus urogénital. Le but de ce travail est de montrer le retentissement clinique et urodynamique de toutes ses pathologies chez le sujet âgé. Méthodes : Etude rétrospective descriptive transversale, qui s’est déroulée au mois de Juillet 2017 au laboratoire d’urodynamique du service de médecine physique et réadaptation fonctionnelle de l’Hôpital Militaire Principal d’Instruction de Tunis. Nous avons consulté le dossier de tous les patients âgés de plus de 65 ans, diabétiques présentant des TUBA ayant consultés entre 2013 et 2017. Les données sociodémographiques,anamnetiques, cliniques et urodynamiques ont été recueillies. Résultats : 12 patients, âgés en moyenne de 71,25 ans, 9 femmes et 3 hommes. Un patient était suivi pour une hypertrophie bénigne de la prostate et 3 patientes pour un prolapsus urogénital. Ils étaient suivis pour leur diabète depuis en moyenne 16,08 ans. Les signes cliniques évoluaient depuis en moyenne 4 ans. Il existait un syndrome clinique d’hyperactivité vésicale (HAV) dans 41,7% des cas. Les patients se plaignaient de dysurie dans 75% des cas et une sensation de vidange vésicale incomplète a été rapportée chez 50% des patients. 80% des patients ont rapporté des troubles anorectaux associés. des troubles génitosexuels existaient chez 20% des patients. A la cystomanométrie, les troubles de la compliance ont concerné 58,3% des cas, les troubles de la contractilité 58,3%, l’instabilité 33,3% et les troubles de la sensibilité 83,3%. Conclusion : Il est difficile de préciser le rôle de chaque pathologie dans les TUBA chez les patients âgés, ainsi que le retentissement de l’âge lui-même sur le tableau clinique. Vraisemblablement, les pathologies elle-même sont intriquées entre elles et s’associent pour former le tableau clinique et urodynamique. 9/20
00026 EVALUATION URODYNAMIQUE DES TROUBLES VESICO-SPHINCTERIENS DANS LA SCLEROSE EN PLAQUES Explorations fonctionnelles Service de Médecine Physique - Sousse (Tunisie) Introduction : Les troubles vésico-sphinctériens (TVS) constituent un problème majeur au cours de la sclérose en plaques (SEP) et sont une source d’handicap. En effet, la gêne induite par de tels symptômes peut affecter les relations sociales du patient et ses activités quotidiennes. L’objectif de notre étude était d’étudier les troubles vésico-sphinctériens chez les patients atteints de SEP par une évaluation clinique et urodynamique. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective portante sur des sujets atteints de SEP suivis en médecine physique, CHU Sahloul entre 2011 et 2016. Résultat : Trente patients étaient inclus dans notre étude, avec une nette prédominance féminine (91,7%). L’âge moyen était de 35,8 ans et la durée moyenne d’évolution de la maladie était de 5 ans. Les TVS sont apparus en moyenne 2 ans après le début de la maladie, dominés par l’incontinence urinaire (75% des cas), suivies par l’urgenturie (66.6%), la rétention urinaire (25%) et la dysurie (16.7%). Tous les patients ont bénéficié d’un bilan urodynamique qui a montré une hypersensibilité vésicale dans 50% des cas, une hyperactivité détrusorienne dans 83.3 % des cas et une hypocompliance vésicale dans 91.7 % des cas. La dyssynergie vésicosphinctérienne a été relevée dans 50% des cas et la profilométrie était normale dans la majorité des cas. 83.3% des patients étaient mis sous auto sondage intermittents et 75% sous un traitement anti cholinergique. Conclusion : La complexité des tableaux cliniques des TVS au cours de la SEP et l’intrication des mécanismes physiopathologiques justifient une évaluation clinique complète associée à la réalisation d’un bilan urodynamique pour mieux comprendre les mécanismes des troubles et déterminer au mieux la stratégie thérapeutique. 10/20
00027 PROFIL URODYNAMIQUE DES GREFFES RENAUX Explorations fonctionnelles Service de Médecine Physique - Sousse (Tunisie) Introduction : Le bilan urodynamique (BUD) est important après la transplantation rénale surtout lorsque le bilan réalisé avant la greffe était pathologique. L’objectif de notre étude est de déterminer les caractéristiques urodynamiques des patients suivis pour insuffisance rénale terminale après la réalisation de la greffe. Matériel et méthode : Il s’agit d’une étude prospective portant sur les patients greffés rénaux adressés au service de Médecine Physique Sahloul pour BUD entre Janvier 2016 et mars 2017. Résultat : Six patients ont été inclus dans notre étude, 2 hommes et 4 femmes. L’âge moyen était de 29.6 ans avec des extrêmes allant de 15 à 50 ans. La cause la plus fréquente de l’insuffisance rénale était la néphropathie diabétique (50% des cas) suivie par le reflux vésico-uréthérale (33.3%) et l’oxalose (16.7%). Le délai moyen entre la greffe rénale et la réalisation de BUD était de 1.7 an. Ce dernier était pathologique chez tous les patients. La débimètrie a montré une courbe dysurique dans 50% des cas. Dans la cystomanométrie, on a trouvé une vessie normosensible dans 50% des cas, hypocompliante dans 66.7%, instable dans 33.3% des cas et de capacité manométrique diminué dans 16.7%. Un cas de dyssynergie vésicosphinctérienne a été noté et dans 50% des cas on a trouvé une profilométrie normale. Conclusion : Les anomalies trouvés au BUD doivent être traitées convenablement afin d’améliorer le pronostic et la qualité de vie après la greffe rénale. 11/20
00035 PROFIL EPIDEMIO-CLINIQUE ET URODYNAMIQUE DES INCONTINENCES URINAIRES FEMININES : A PROPOS DE 138 CAS Uro-gynécologie service de Medecine Physique et Réadaptation , CHU Sahloul - Sousse (Tunisie) INTRODUCTION : Certes, L’incontinence urinaire de la femme relève de différents mécanismes physiopathologiques qui peuvent être explorés par le bilan urodynamique. L’examen physique permet normalement d’en faire le diagnostic mais l’examen urodynamique (EUD) reste le meilleur moyen d’analyser l’équilibre vésicosphinctérien dans son ensemble et de proposer ainsi la prise en charge la plus adaptée. OBJECTIFS : Analyser les caractéristiques cliniques et urodynamiques des femmes incontinentes adressées à l’unité d’urodynamique au service MPR Sousse, Tunisie METHODOLOGIE : Etude prospective, descriptive ,à partir des dossiers médicaux d’une population féminine explorées en urodynamique durant la periode Janvier 2017-Mars 2018.Nous avons analysé les données sociodémographiques, les symtomes urinaires à l’interrogatoire, un examen neurologique et en particulier neuropérinéal a été pratiqué à toutes les patientes de notre étude .Les resultats des EUD effectués ainsi que les differentes propositions thérapeutiques ont été détaillés dans notre travail. RESULTATS : Un total de 138 femmes est inclus dans notre étude avec une moyenne d’âge de 46.3 ans.( 24-84 ans) .La majorité des patientes était adressée du service de gynécologie et d’urologie (37.5% et 30.1% respectivement). Trentes patientes étaient diabétiques. Quatre patientes ont eu déjà une intervention sur prolapsus type TVT. Les patientes sont multipares dans 51.6% des cas. L’interrogatoire a révélé un syndrome clinique d’hyperactivité vésicale dans 31.6% des cas.L’incontinence urinaire à l’effort était signalée par 32 femmes alors que 18 patientes ont une incontinence urinaire mixte. Un examen neurologique a révélé des signes d’irritation pyramidale dans 15 cas. Un testing des muscles releveurs de l’anus a été pratiqué et a objectivé un déficit de la commande volontaire chez 73 patientes. Un prolapsus genital a été objectivé chez 48 patientes, dont 11 ont une manœuvre de Bonney positive. 12/20
La courbe de débitmetrie était dysurique dans 38.1% des cas. Un résidu post mictionnel significatif a été objectivé chez 39 patientes.La profilométrie a revelé une hypertonie sphincterienne chez 42 patientes dont 6 expliquée par l’effet pelote exercé par le prolapsus.Une insuffisance du sphincter urethral a été retrouvée chez 13 patientes.L’instabilité uretrale a été notée chez 4 femmes.Une neurovessie centrale hypersensible hypocompliante hyperactive a été objectivée à la cystomannometrie chez 35.6% des cas.l’EUD était strictement normal chez 15 patientes. Les anticholinergiques étaient prescrits à 40 femmes .Un traitement local à base d’œstrogène a été indiqué chez 15 patientes.Le sondage intermittent était indiqué chez 13 patientes. Quarante femmes ont bénéficié d’une prescription de réeducation périnéale et 21 patientes étaient candidates à une cure chirurgicale de prolapsus.Une thérapie comportementale a été indiquée chez 21patientes . CONCLUSION : L’incontinence urinaire féminine est révélée par l’interrogatoire, objectivée par l’examen physique et explorée par le bilan urodynamique qui détaille au mieux le dysfonctionnement vésico-sphincterien.De part ses repercussions nephrologiques, l’incontinence affecte la qualité de vie et engendre des coûts importants pour les personnes atteintes et en termes de santé publique. 13/20
00036 DIAGNOSTIC ET PRISE EN CHARGE DES TROUBLES MICTIONNELS CHEZ L'ENFANT : A PROPOS DE 81 CAS Uro-gynécologie Service de Medecine Physique et Réadaptation , CHU Sahloul - Sousse (Tunisie) Introduction Les troubles mictionnels chez les enfants sont fréquents. Le but de notre étude est d'analyser les différents symptômes mictionnels chez les enfants ainsi que leur gestion. Matériel et méthodes : Une étude prospective portant sur 81 enfants (55 filles et 26 garçons) traités pour des troubles mictionnels de janvier 2017 à mars 2018 à l'unité d’urodynamique au service de médecine physique et de réadaptation fonctionnelle à l'Hôpital Sahloul, Sousse. L'examen clinique et les résultats urodynamiques ainsi que les résultats neuroradiographiques ont été notés. Résultats: L'âge moyen de notre population étudiée était de 10,3 ans [4 - 16]. Les antécédents cliniques et les examens étaient normaux dans 59% des cas, révélaient un dysraphisme spinal dans 7 cas, une sclérose en plaques dans 3 cas et une insuffisance rénale dans 9 cas (bilan étiologique). L'urgenturie était le symptôme le plus fréquent (34,7%) puis en deuxième lieu l'énurésie (28,6%). L’épreuve urodynamique a révélé une hyperactivité détrusorienne dans 56% des cas associés à une dyssynergie vésico-sphinctérienne dans 15% des cas en rapport avec une immaturité vésicale. Le traitement a été basé sur la thérapie comportomentale, réeducation périnéale, dans 73% des cas associés à un traitement pharmacologique type anticholinergiques dans 61% des cas. La Desmopressine a été prescrite dans l'énurésie nocturne isolée dans 10% des cas. Le sondage intermittent a été prescrit dans deux cas de sclérose en plaques. conclusion: Les troubles mictionnels chez les enfants sont fréquents, révélant dans la majorité des cas une immaturité vésicale. Une évaluation clinique et urodynamique soigneuse est nécessaire pour éliminer un trouble neurologique, évaluer le risque sur les voies urinaires supérieures et définir un programme thérapeutique à chaque enfant. 14/20
00065 CYSTALGIES APYRETIQUES A URINES CLAIRES : PENSER AU DERANGEMENT INTERVERTEBRAL MINEUR Uro-gynécologie Service de rééducation neurolocomotrice hopitaux universitaires Henri Mondor - Créteil (France) Introduction Les tableaux cliniques de cystalgies apyrétiques à urines claires de la femme sont un motif fréquent de consultation en médecine générale. Un bilan urologique clinique et paraclinique négatif doit faire envisager un syndrome de la charnière dorsolombaire avec douleurs projetées pseudoviscérales, dont le traitement est simple et rapide. En effet, un syndrome de la charnière dorsolombaire peut accompagner des douleurs projetées pseudoviscérales, voire s’exprimer exclusivement par une symptomatologie urogénitale, venant perturber l’orientation diagnostique. Cas clinique Une femme de 40 ans consulte à J11 de l’apparition brutale d’une pollakiurie à la fois nocturne (miction toutes les 2 heures) et diurne (miction toutes les heures) avec urgenturies et brûlures mictionnelles associées à des douleurs lombaires gauches. La patiente apporte ses résultats d’examens complémentaires : l’ECBU est négatif et l’échographie abdominopelvienne normale. L’examen urogynécologique est sans particularité. En poussant l’interrogatoire, la patiente signale l’existence d’une douleur modérée, lombofessière postérieure gauche et inguinovulvaire antérieure gauche. Un examen du rachis dorsolombaire est réalisé, retrouvant un rachis souple, sans douleur à la palpation des articulations interapophysaires postérieures, notamment D12-L1 gauche. La manœuvre du pincé-roulé retrouve cependant un léger infiltrat. Devant la normalité des examens complémentaires et l’existence de douleurs abdominopelviennes, un dérangement intervertébral mineur de la charnière dorsolombaire est suspecté. Réalisation d’une manipulation rachidienne le jour-même. Après une exacerbation transitoires des douleurs (6 heures), on constate la régression de la symptomatologie urologique sur 3 jours jusqu’à disparition totale. Discussion L’existence d’une douleur pseudoviscérale projetée d’un syndrome dorsolombaire (dérangement intervertébral mineur) fait partie des hypothèses diagnostiques à évoquer systématiquement devant tout syndrome douloureux urogénital en l’absence de pathologie organique locale manifeste. Ces douleurs sont imputables à une irritation des nerfs issus de la jonction dorsolombaire (branches sensitives des territoires cutanés lombosacrés, iliopubiens et fessiers latéraux). Un traitement simple (manipulation douce de la charnière dorsolombaire) fait le plus souvent disparaitre la symptomatologie de façon rapide, confirmant le diagnostic. 15/20
00074 SEVERITE DES TROUBLES COLORECTAUX ASSOCIES AUX TRAUMATISMES VERTEBRO-MEDULLAIRES Service de rééducation fonctionnelle de Jebel Oust - Zaghouan (Tunisie) Introduction Les troubles colorectaux (TCR) sont fréquents chez les patients présentant des séquelles de traumatisme vertébro-médullaire, mais leur évaluation est rarement systématique en centre de rééducation. Objectif Étudier la prévalence des TCR chez ces patients, et leur sévérité à l’aide de l'auto- questionnaire Neurogenic Bowel Dysfunction Score dans sa version arabe. Patients et méthodes Étude prospective sur la sévérité des TCR au centre de rééducation fonctionnelle de Djebel oust, par l'auto-questionnaire Neurogenic Bowel Dysfunction Score (Score NBD, de 0 à 47). Les patients devaient présenter plus de 6 mois d’évolution de leur traumatisme vertèbro-médullaire. Le statut fonctionnel et la satisfaction des patients concernant leur équilibre ano-rectal étaient évalués respectivement par la mesure d'indépendance fonctionnelle (MIF) et l'échelle visuelle analogique de la satisfaction (EVAsatisfaction). Résultats Cinquante-six patients blessés médullaires ont été inclus. L'âge moyen était de 41.5 ans avec une nette prédominance masculine et un sex-ratio de 3.6. Le tableau clinique correspondait à une paraplégie chez 44 patients et une tétraplégie chez 12 patients. Les prévalences respectives pour la constipation, la dyschésie, les fuites de selle et de gaz étaient respectivement de 42.8%, 20%, 40% et 60%. La MIF moyenne était de 80.9±45 et l'EVAsatisfaction moyenne était de 5.33±2.4. Les TCR modérés à sévères étaient retrouvés chez 64,3 % des patients, avec un score NBD de 12.2±6.1. Un lien significatif était retrouvé entre la sévérité du score NBD et les deux paramètres que sont la tétraplégie (
Les troubles ano-rectaux sont particulièrement fréquents chez les patients blessés médullaires. Leur prise en charge doit permettre de sécuriser le patient et d’améliorer sa qualité de vie en limitant les risques d’incontinence anale, en adaptant les modalités d’exonération, en limitant l’excès de laxatifs et l’automédication. En raison de la relative homogénéité des patients de notre série, l’analyse des données n’a pas permis d’obtenir des réponses statistiquement significatives permettant de valider plusieurs tendances observées en pratique clinique. Il serait souhaitable d’entreprendre des études amples prospectives multicentriques sur les TCR du patient blessé médullaire. 17/20
00078 MICTURITION DISORDERS IN MULTIPLE SCLEROSIS PATIENTS: A TUNISIAN POPULATION Neuro-urologie I. Loubiri 1, H. Migaou 1, M. Aissi 2, S. Boudoukhane 3, M. Frih 2, Z. Ben Salah Frih 4 1Service de Médecine Physique et Réadaptation Fonctionnelle CHU Fattouma Bourguiba Monastir - Monastir (Tunisie), 2Service de Neurologie CHU Fattouma Bourguiba Monastir - Monastir (Tunisie), 3Service de Mèdecine Physique et Réadaptation Fonctionnelle CHU Fattouma Bourguiba Monastir - Monastir (Tunisie), 4Service de Mèdecine Physique et Réadaptation Fonctionnelle CHU Fattouma Bourguiba Monastir - Monastir (Tunisie) Votre résumé Introduction/Background It is well known that micturition disorders are invariably present in advanced cases of multiple sclerosis. Bladder symptoms usually arise as a result of spinal lesions. Our study reports the frequency of micturition disorders , urodynamic investigations of symptomatic patients and the correlation among urodynamic findings, disability and MRI findings in multiple sclerosis patients. Material and Method A prospective study was conducted. We included multiple sclerosis patients followed at the Neurology and Physical Medicine and Rehabilitation departments of the University Hospital of Monastir over six months. Results Fourty patients with 12 men and 18 women were included. 42.5% patients reported urinary symptoms and underwent further neurourological investigation. Urgency was the most common symptom in 35%. In urodynamic investigations, 25 % presented detrusor hyperreflexia. All patients underwent a neurological examination corroborated by MRI investigation. Spinal lesions at MRI were found in 42.5%. Patients who resulted positive in urodynamic evaluation were strictly correlated to EDSS, pyramidal and cerebellar functional statuses. 18/20
Conclusion Since urinary disorders are frequently the main cause for social withdrawal of the multiple sclerosis patient, the investigation and therapy of micturition dysfunction should play a central role in the management of these patients. 19/20
20/20
Vous pouvez aussi lire