Solidaris aspire à davantage de régulation des prix - vie@home
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COÛTS EN MR(S) : FIN DE VIE : POUR DES ALDA GREOLI AU MICRO 350 € « TROP COURT » AGENDA SOLIDARIS S’INQUIÈTE SOINS COUSUS MAIN ACCESSIBILITÉ DES MRPA/MRS Solidaris aspire à davantage de régulation des prix Après avoir passé au crible les coûts facturés à ses affiliés hébergés en MRPA/MRS, Solidaris s’alarme. Plus de la moitié des Belges ne disposent pas de revenus suffisants, d’après l’OA, pour éponger le prix d’un séjour en institution, qui a d’ailleurs tendance à monter. Préoccupé par l’accessibilité finan- cière, il en appelle à une « véritable politique de régulation des prix ». Lui est favorable à un all-in, intégrant les suppléments dans le prix de base, et à l’objecti- vation du « premier prix » d’hébergement, fixé à l’ouverture. @ J.M. Solidaris a rafraichi sa première analyse des coûts en pour son séjour, soit 48,4 € par jour, en dehors des frais MRPA/MRS de 2016 (données 2014) avec des données annexes. Le prix d’hébergement moyen est de 1.559 € plus récentes (2016). La mutualité socialiste tire ses en Flandre, 1.475 € à Bruxelles et 1.306 € en Wallonie. conclusions de l’encodage d’un échantillon représentatif C’est une hausse, par rapport à 2014, respectivement de de 3.000 factures de ses affiliés, reçues de 920 institu- 4,8%, 8,8% et 5,7%. Une évolution surtout imputable, tions (60% du « parc » belge) dans le cadre de la factu- selon Solidaris, à l’augmentation de la part des chambres ration des forfaits - toujours à 85% sur papier « malgré particulières, passée de 61 à 73%. la possibilité de format électronique via MyCareNet », glisse-t-elle au passage. 109 € de frais annexes Outre le prix d’hébergement, la personne âgée s’acquitte Les constats ? Ils ne surprendront pas les observateurs de frais annexes, portés sur la facture, et liés à des pres- du secteur. Les prix pratiqués varient en fonction de la tations à la demande. Il s’agit notamment de coûts de région, du type de chambre (single ou non) et de ges- (para)pharmacie (quelque 89% des résidents supportent tionnaire - public, privé associatif et privé commercial. En des frais mensuels de médicaments, de 58 € en moyenne) Belgique, le résident paie en moyenne 1.453 € par mois mais aussi de frais de blanchisserie, de pédicure, pour la n°58 - janvier 2018 7
COÛTS EN MR(S) : FIN DE VIE : POUR DES ALDA GREOLI AU MICRO 350 € « TROP COURT » AGENDA SOLIDARIS S’INQUIÈTE SOINS COUSUS MAIN UNMS-Direction Etudes Maison de repos : à quel prix ? UNMS-Direction Etudes Maison de repos : à quel prix ? COÛT TOTAL MENSUEL MOYEN Figure 14 : Coût total mensuel moyen par province PAR PROVINCE Figure 14 : Coût total mensuel moyen par province télévision, le téléphone, les boissons, des activités spécifiques … 94% des résidents se voient facturer au moins un type de frais annexe. Et puisque ces suppléments tiennent à la ‘consommation’ indivi- duelle, ils peuvent énormément fluctuer entre aînés, souligne Solidaris. Ceux-ci déboursent, en moyenne, 109 €/mois (cela représente 7% de la facture) ; à Bruxelles, 5% des résidents paient plus de 350 €. En ajoutant ces 109 € de frais annexes aux 1.453 € de prix de séjour, on arrive à un total de 1.562€, hors de portée financière de bien des seniors belges, Source : Solidaris (2016) affirme l’OA, pour qui la pension légale moyenne pour un salarié au taux isolé est de 1.050 € pour un b) Type d’institution Source : Solidaris (2016) homme et de 772 € pour une femme. A nouveau, on observe des écarts importants en fonction du type d’établissement. La facture moyenne pour les b) personnes âgées résidant en maison de repos du secteur associatif à Bruxelles est la plus Type d’institution élevée avec un montant de 1.829 € par mois (Figure 15). A contrario, en moyenne, la facture est la De plus, à la note « visible » de 1.562 € s’ajoutent les A nouveau, moins COÛT TOTAL MENSUEL MOYEN PAR on observe élevée pour des écarts les résidents importants des maisons en fonction de repos du en publiques type d’établissement. Wallonie avec 1.297La facture € par mois.moyenne pour les personnes âgées résidant en maison de repos du secteur associatif à Bruxelles est la plus coûts « cachés », non repris sur la facture ou pris en RÉGION élevée avec un montant Figure ET TYPE de 1.829 15 : Coût D’INSTITUTION total€mensuel par moismoyen (Figure 15). par A contrario, région en moyenne, la facturecharge et type d’institution est la par la famille, par exemple la visite d’un mé- moins élevée pour les résidents des maisons de repos publiques en Wallonie avec 1.297 € par decin mois. (qu’il est facultatif de renseigner sur la note) ou d’un coiffeur. Solidaris ne les connait donc pas, 1.829 € 1.669 € 1.601 € 1.601 € 1.702 € 1.702 € 1.706 € 1.649 € 2.000 € 1.566 € Figure 15 : Coût total mensuel moyen par région et type d’institution 1.475 € 1.473 € 1.458 € 1.387 € 1.800 € mais signale que la littérature les situe entre 60 et 1.297 € 1.600 € 138 € par mois. 1.829 € 1.669 € 1.706 € 1.649 € 1.400 € € 2.000 1.566 € 1.475 € 1.473 € 1.458 € 1.387 € 1.200 € € 1.800 1.297 € 1.000 € € 1.600 800 € € Bref, même le revenu total disponible médian (pen- 1.400 600 € € 1.200 sion légale mais aussi prestations sociales, revenus 400 € € 1.000 complémentaires tels que recettes de location, in- 200 € 800 € 0€ térêts, etc.) qui d’après l’Union européenne est de 600 € 400 € Bruxelles Flandre Wallonie Belgique 1.353 € par mois en Belgique, ne suffit pas à régler 200 € Public Associatif Commercial l’addition en MRPA/MRS chez plus de 50% des ci- 0€ Source : Solidaris (2016) toyens âgés. @ Bruxelles Flandre Wallonie Belgique Public Associatif Commercial > Lire en page suivante ce que Solidaris préconise Source 44: Solidaris (2016) 44 Pour approfondir Beaucoup d’autres constats émergent des travaux de Solidaris, par exemple sur l’âge moyen et les profils de dépendance, les écarts entre secteurs public, associatif et commercial, sur les disparités provinciales, ou encore par rapport aux frais annexes les plus fréquemment facturés, avec un ordre de grandeur mensuel… n°58 - janvier 2018 8
COÛTS EN MR(S) : FIN DE VIE : POUR DES ALDA GREOLI AU MICRO 350 € « TROP COURT » AGENDA SOLIDARIS S’INQUIÈTE SOINS COUSUS MAIN Wanted : un cadastre et une objectivation des prix Ces constats amènent Solidaris à formuler une série de recommandations, dont une bonne partie peuvent être résumées par : objectivation, transparence et prévisibilité des coûts. La mutualité les réunit sous l’expression « véritable politique de régulation des prix » en MRPA/MRS, régulation qui pour mémoire, est de la compétence des Régions depuis quelques années. Pour l’OA, cette régulation suppose un cadastre précis et permanent du prix d’héberge- ment et des frais annexes. Arriver à cette vision complète passe d’après lui par la trans- mission informatique obligatoire des factures par les MRPA/MRS aux mutuelles. Il faudrait également que le modèle de facture soit plus détaillé, reprenant impérativement tous les frais, en particulier ceux liés aux consultations du médecin, à la kinésithérapie et aux exa- mens de laboratoire, et les différents coûts annexes, avec mention du prix unitaire et du nombre de prestations. Enfin, Solidaris aspire à une publication claire et standardisée des prix pratiqués, largement accessible au public, avec un minimum et maximum par type de chambre. Une limpidité indispensable « pour que les résidents puissent prendre une déci- sion éclairée et établir une présélection des établissements ». Toujours pour renforcer la sécurité tarifaire du résident-consommateur, l’OA est partisan de l’idée d’un prix all-in (1) faisant rentrer d’office une série de suppléments actuels dans le prix base, qui couvrirait toutes les dépenses indispensables (accès à la télé, au net, blanchisserie…). La mutualité préconise encore qu’il y ait un encadrement plus serré des prix (1), et no- tamment du « premier prix » d’hébergement. Il est fixé à l’ouverture de l’établissement de façon arbitraire par le gestionnaire mais devrait, selon l’OA, être davantage objectivé. « Nous recommandons dès lors de mettre en place un système d’autorisation de prix sur base de critères objectifs (tels que l’offre et la qualité de l’infrastructure et de l’hôtellerie) et de pièces justificatives. » (1) e n Région wallonne, la réflexion est lancée sur le all-in et un réexamen des tarifs à la lueur de grilles qui seraient négociées entre fédérations sectorielles et mutuelles au sein de l’AViQ. Lire e.a. « Résidentiel : la Wallonie enclenche le Plan Papy Boom », dans le vie@home n°47, ainsi que l’interview de la ministre Alda Greoli, dans ce numéro n°58 - janvier 2018 9
COÛTS EN MR(S) : FIN DE VIE : POUR DES ALDA GREOLI AU MICRO 350 € « TROP COURT » AGENDA SOLIDARIS S’INQUIÈTE SOINS COUSUS MAIN SOINS INAPPROPRIÉS EN FIN DE VIE Dialogue précoce versus (culture de l’) action ? Le KCE a planché sur les soins appropriés et inappropriés en fin de vie et sur la façon d’éviter les seconds. Il s’est appuyé sur un flot de récits et avis de patients et de professionnels, sollicités en ligne et en live. Recette de base, pour amoindrir le risque d’être exposé à de l’inapproprié : oser aborder avec proches et médecin le sujet de sa finitude et de la planification des derniers soins – ou, justement, de l’abstention thérapeutique. La société actuelle est toutefois rétive à l’inaction médicale… @ J.M. Avec cette thématique des interventions et traitements l’UCL et l’université d’Anvers. Outre l’étude de la litté- que, dans la dernière ligne droite de son existence, un rature existante, il a fait percoler une enquête en ligne patient souhaite encore voir mis en œuvre ou pas, vie@ parmi les patients et leurs proches, les prestataires et les home fait le pont avec des articles antérieurs, comme ceux bénévoles, centrée sur leurs expériences et leur vision des sur le concept « Pensez plus tôt à plus tard » de la Fonda- soins de fin de vie « appropriés ». La participation a été tion Roi Baudouin, l’étude PICT et la détection précoce massive, preuve s’il en est que la façon d’être traité (ou : des patients susceptibles de bénéficier de soins palliatifs, de voir un proche traité) dans les derniers instants de son ou encore le PSPA, le « Projet de soins personnalisé et existence ne laisse pas les Belges indifférents. En trois anticipé », qui, en institution comme à domicile, permet mois, 2.200 formulaires exploitables s’empilaient sur le de faire entendre sa voix jusqu’au bout. Tous gravitent bureau des chercheurs. Les travaux ont été prolongés via autour de la notion d’autodétermination du patient. des interviews et des groupes de discussion, incluant éga- lement des personnes âgées et des conseillers spirituels. Le sujet de tout le monde Sur le sujet des soins (in)appropriés de fin de vie, le KCE Pour cerner le concept au cœur de son étude, le KCE est (le Centre d’expertise en soins de santé) a travaillé avec parti des soins appropriés - les soins inappropriés ap- n°58 - janvier 2018 10
COÛTS EN MR(S) : FIN DE VIE : POUR DES ALDA GREOLI AU MICRO 350 € « TROP COURT » AGENDA SOLIDARIS S’INQUIÈTE SOINS COUSUS MAIN paraissant donc comme l’inverse. Comment décrire ces soins appropriés ? En règle générale, disons qu’ils ré- pondent aux besoins du patient mais aussi à ses volon- tés et préférences, soulagent sa douleur, lui assurent un certain confort, et sont dispensés par des prestataires compétents, qui savent communiquer de façon claire, prendre le temps nécessaire et collaborer avec d’autres professionnels. Question de point de vue Le caractère (in)approprié n’est pas vécu de la même fa- çon par tout le monde : l’épouse n’admettra pas que le médecin « ne tente pas tout » pour son mari mourant, le médecin trouvera l’ultime option plus dangereuse que prometteuse, un urgentiste opérera ou réanimera quand même un patient qui aurait préféré ne pas l’être, un pa- tient dément sera maintenu en vie par sonde faute de > « Même si la mort reste évidemment notre lot à tous, pouvoir communiquer et parce que sa famille se déchire nous l’avons aujourd’hui bannie le plus possible de sur l’attitude à adopter… La subjectivité même de la no- notre vie quotidienne », écrit le KCE dans sa synthèse. tion fait qu’on ne peut estimer clairement la prévalence « S’ajoute à cela que notre société n’admet pas le fait de ‘baisser les bras’ (…) Accepter simplement de soins inappropriés, indique le KCE. En revanche, le la maladie et la fin qui approche n’est pas considéré passage trop tardif en soins palliatifs est documenté. comme normal, et cela se reflète dans la tendance des médecins et des patients à ‘agir’ quoi qu’il en Les leviers pour corriger le tir coûte. » Une première façon de s’exposer moins au risque de soins inappropriés est donc de surmonter le tabou, de se décider à aborder le sujet de sa finitude et de discu- ter de planification anticipée des soins avec son médecin, idéalement le généraliste - mais le KCE a relevé que l’on attend généralement de lui qu’il prenne l’initiative de la discussion. Tâche toujours délicate et chargée émotion- nellement, avec laquelle, il faut le reconnaître, tous les généralistes ne sentent pas toujours à l’aise. Bien d’autres leviers, à divers niveaux, pourraient être ac- tionnés pour éviter des situations où les professionnels de soins se fourvoient dans les dernières options à prendre, parfois avec les meilleures intentions du monde. Le premier est très général. Notre société n’admet pas le fait de baisser les bras - ses médecins sont d’ailleurs formatés pour l’action. Elle parle du malade comme d’un « battant », encense prématurément dans ses médias des avancées « spectaculaires ». Peut-être faudrait-il restaurer l’acceptation de la maladie et de la fin qui approche… n°58 - janvier 2018 11
COÛTS EN MR(S) : FIN DE VIE : POUR DES ALDA GREOLI AU MICRO 350 € « TROP COURT » AGENDA SOLIDARIS S’INQUIÈTE SOINS COUSUS MAIN Le KCE relève également que, dans le modèle belge de Enfin, il faut que, dans l’organisation des soins, on re- santé, la rétribution dominante à l’acte pousse à la presta- connaisse comme faisant partie intégrante du travail tion plutôt qu’à l’abstention thérapeutique, une attitude quotidien « normal », l’écoute, la présence aux côtés du qui ne reçoit d’ailleurs que peu d’attention scientifique, patient et le dialogue.@ tout comme ses conséquences pour le malade. En outre, les prestataires n’ont pas toujours les aptitudes commu- nicationnelles et/ou le temps nécessaire pour aborder ces questions délicates. Communiquer, une composante du boulot Dans ses recommandations, le KCE suggère que les re- En savoir plus commandations cliniques ne visent pas comme seul ré- sultat la survie du patient et accordent davantage d’at- Les constats du KCE et ses recom- tention aux effets secondaires des interventions et à la mandations aux autorités, prestataires, qualité de la vie et de la mort. Il estime aussi que les organisations émettrices de guidelines, modalités de financement doivent faciliter les échanges mutuelles, associations de patients… fi- (patient-médecin et médecin-autres soignants) et prévoir gurent dans son rapport 296B dont une qu’ils soient consignés. Cette information sur les souhaits synthèse est disponible en français. d’une personne doit pouvoir circuler, la « suivre » en cas de transfert d’établissement ou de dégradation des capa- cités de celle-ci à s’exprimer. Palliaguide.be, un support pour le contrôle des symptômes en soins palliatifs Il existait des recommandations de bonne pratique flamandes à propos des soins palliatifs. Désormais, une version francophone originale est disponible en ligne, issue des efforts de la Fédération bruxelloise des soins palliatifs et continus. Son homologue wal- lonne ainsi que la SSMG, éditeur de vie@home, ont également mis la main à la pâte. Si ces guidelines s’adressent principalement aux médecins, elles peuvent également s’avérer pré- cieuses pour d’autres professionnels de santé confrontés à des situations palliatives. Elle se divisent en chapitres thématiques (douleur, dyspnée, nausées et vomissements, constipation, râles…) et sont couvertes par un moteur de recherche. Elles vous attendent sur Palliaguide.be n°58 - janvier 2018 12
De meilleurs soins, c’est votre mission Vous soutenir, c’est la nôtre. Le bien-être de vos patients est pour vous une priorité absolue. Votre Relationship Manager l’a bien compris et vous propose des solutions financières qui vous aident dans la réalisation de votre mission et vous rendent la vie plus facile. ing.be/socialprofit ING Belgique S.A. • Banque/Prêteur • Avenue Marnix 24, B-1000 Bruxelles • RPM Bruxelles • TVA BE 0403.200.393 • BIC : BBRUBEBB • IBAN: BE45 3109 1560 2789. Courtier en assurances inscrit à la FSMA sous le n° 12381A • www.ing.be • Éditeur responsable : Marie-Noëlle De Greef • Cours Saint-Michel 60, B-1040 Bruxelles. 297x210_ING_INSTITUTIONNEL_SANTE_SOCIALPROFIT_FRNL.indd 1 13/10/2017 14:59
COÛTS EN MR(S) : FIN DE VIE : POUR DES ALDA GREOLI AU MICRO 350 € « TROP COURT » AGENDA SOLIDARIS S’INQUIÈTE SOINS COUSUS MAIN APRÈS LA VIRGULE 350 € « trop court » pour vivre correctement sa retraite Après s’être livré à l’exercice en 2010, Enéo a souhaité scruter à nouveau la réalité financière vécue par les retraités belges. Le mouvement social des aînés gravitant dans le giron de la mutualité chrétienne a donc évalué les ressources et dépenses 2017 de 415 ménages et 150 participants individuels, parmi les pensionnés wallons et bruxellois. L’an passé, la pension médiane et la pension moyenne des répondants s’élevaient res- pectivement à 1.521 et 1.600 € nets par mois. Près de 30% des ménages participants se situaient en-dessous ou juste au-dessus du seuil de pauvreté. Pour pouvoir mener une vie décente, sans subir de privations, il leur manquait environ 300 € nets par mois lors de l’étude de 2010 ; ce montant était passé à 350 € en 2017. Ces moyens limités compliquent (notamment) l’accès à une maison de repos. Enéo rappelle que les pensions faibles et moyennes sont directement réinvesties en dépenses courantes. Dès lors, les réduire, ce serait « amputer le PIB pour bientôt 25% des contributeurs ». Il propose au contraire de renfor- cer la pension légale à hauteur du coût moyen du séjour en MR(S), soit +/- 1.500 € le mois. Enéo chiffre les dépenses moyennes 2017 des pensionnés à 1.999 € hors culture, loisirs et im- pôts - elles mobilisent donc des moyens autres que les pensions légales. Dans ces dépenses, la santé s’avère un poste non négligeable. 86% des répondants ont déclaré supporter des frais de santé s’élevant en moyenne à 164 € mensuels (en sus des remboursements par l’as- surance maladie, « soit 10% des revenus, alors que la loi de 1963 visait un système de santé quasi gra- tuit… », glisse Enéo. En importance, le premier coût est celui des services d’aide et de soins à domicile, incluant les aides familiales ou les repas chauds, par exemple. Suivent les frais des soins ambulatoires (dialyse, rééducation…), les suppléments pour des prothèses (acoustiques, visuelles, orthopédiques, dentaires…) et les dépenses pharmaceutiques. 11% des répondants ont déclaré, faute de ressources, avoir dû se priver de « suppléments prothèses ». Enéo a observé que, si 20% des participants peuvent espérer une aide de leur entourage en cas de pépin financier ou matériel (coup de main pour les courses, les déplacements, etc.), 47% rapportent ne pouvoir compter sur personne. Soit quasi une moitié de pensionnés en risque d’isolement social. @ n°58 - janvier 2018 14
Concours spécial Prolongation exceptionnelle Pour célébrer l’An Neuf, vie@home a mis en jeu, fin dé- cembre, à la faveur d’un concours spécial, un city trip en Europe pour deux personnes (voir encadré). Pas de question à choix multiples dans ce concours hors normes, juste une contribution personnelle. La presse grand public ne manque pas de clouer les institutions d’hébergement pour aînés au pilori, sans craindre les généralisations, quand se produisent des faits de maltraitance envers des résidents (inexcusables s’ils sont avérés, soyons clairs). A côté des malversations spectaculaires, peut régner une forme plus sournoise de « mal- traitance ordinaire ». Elle peut n’être qu’une accumulation de détails - pe- tits irrespects quotidiens, négligences, attitudes su- boptimales… -, tous d’ordre mineur pris isolément. Elle peut être plus ou moins consciente dans le chef des professionnels, et parfois induite, quand les manque- ments tiennent à une organisation du travail qui empêche de faire autrement. Bouclez vos valises Le prix mis en jeu dans le concours vie@home « spécial Fêtes » est un Bongo Cap sur l’Europe, 3 jours , d’une valeur de 179, 90 e uros. Il vous permet d’explorer les bons coins d’Aix-la-Chapelle, Amsterdam, Prague, Rome, Berlin, B arcelone, Londres… , en profitant de deux nuitées + petit-déjeuner pour deux personnes, dans une sélection totale de 250 hôtels jouissant d’une excellente situation dans les villes de destination. n°58 - janvier 2018 15
Concours spécial Avez-vous repéré, dans votre pratique profession- nelle, dans votre institution, de la « maltraitance ordinaire » ? Dans l’affirmative, quelle forme re- vêt-elle, principalement ? Et qu’avez-vous fait pour améliorer la situation - à titre individuel ou via des mesures de groupe, si vous êtes chef d’équipe ou cadre ? Il n’y a pas de « bonne » ou de « mauvaise » ré- ponse à ces questions, bien évidemment, dans ce concours-ci. La participation au tirage au sort qui désigne- ra le ou la gagnante est simplement condi- tionnée au fait d’avoir pris la plume (maximum 5 à 6 lignes par participant/e). La rédaction se réserve le droit de puiser dans les témoignages reçus pour composer un survol de la probléma- tique - et surtout des actions initiées par les acteurs du secteur pour la combattre. Ce survol sera publié en fé- vrier ou mars 2018. La date butoir pour la participation était un peu serrée pour une période de break telle les Fêtes. Nous la re- poussons : les envois doivent arriver à vie@home avant le 10 février 2018, via le formulaire interactif prévu à cet effet. Elle est bien bonne vie@home a prévu un plan B pour celles et ceux que la thématique principale de la maltraitance ordinaire (lire ci-contre) n’inspire pas. Livrez-nous une réflexion cocasse qu’aurait formulée l’un de vos pa- Répondez via tients âgés et/ou résidents. Ajou- tez quelques mots qui décrivent notre formulaire le/les personnages concernés et la situation, pour qu’on puisse bien saisir tout le sel de la répartie (maxi- mum 5 à 6 lignes par participant/e). Les envois doivent arriver à vie@home avant le 10 février 2018, via le formulaire interactif prévu à cet effet. Concours vie@home (abonnement gratuit) • Un seul prix par gagnant. Une même adresse e-mail ne peut être utilisée qu’une seule fois par concours. • Les lots sont précisés dans la présentation du concours du mois, dans la newsletter vie@home et sur son site. En aucun cas, ils ne pourront être échangés contre d’autres prix, ni contre des espèces. • Les frais de port sont à la charge de vie@home. La revue ne peut être tenue pour responsable en cas de dommages aux cadeaux durant leur acheminement ou de non-réception, imputables à des problèmes dans le chef de La Poste ou d’un autre prestataire d’expédition. • Le simple fait de participer à ce jeu implique l’acceptation pleine et entière de son règlement ainsi que l’inscription à notre newsletter.
Le média des professionnels de l’accompagnement de la personne âgée vie@home vous arrive à un rythme bimensuel, toujours en format compacté. Plus léger, certes, mais plus fréquent. Et toujours aussi réactif à l’actu sectorielle. Il possède depuis mi-novembre un site flambant neuf, taillé pour être consulté également depuis vos smartphones et tablettes, facilitant l’accès aux articles grâce à une fonction de recherche et un nuage de mots clefs. Vous pouvez également y retrouver les archives de vie@home ancienne formule, ses fiches thématiques nutrition, échelles d’évaluation et cancers au grand âge, ainsi que ses modules vidéo didactiques, appuyant les MCC dans leur mission de formation des personnels de MRS. Contenus rédactionnels Publication digitale bimensuelle Johanne Mathy, rédactrice en chef Consultable sur www.vie-at-home.be johanne.mathy@ssmg.be Abonnement gratuit sur inscription Secrétariat et agenda Cristina Garcia cristina.garcia@ssmg.be 02/533.09.84 Mise en page, infographies, production et expédition Société Scientifique de Médecine Générale Isabelle André Editeur responsable fotozaza@gmail.com Dr Thomas Orban, SSMG, rue de Suisse 8, 1060 Bruxelles Images - fotolia 02/533.09.84 Régie publicitaire vie-at-home@ssmg.be Toute reproduction des textes et des photos est interdite, sauf autorisation écrite de l’éditeur. 1
COÛTS EN MR(S) : FIN DE VIE : POUR DES ALDA GREOLI AU MICRO 350 € « TROP COURT » AGENDA SOLIDARIS S’INQUIÈTE SOINS COUSUS MAIN ALDA GREOLI AU MICRO (1) « Une approche forcément globale » Alda Greoli reçoit vie@home dans son grand bureau namurois. Quelle vision de la prise en charge des aînés la n°2 de l’Exécutif wallon cultive-t-elle ? Quels projets a-t-elle dans ses tiroirs ? La ministre régionale de la Santé ne bronche pas sous la salve de questions qui la ra- mènent, sans trêve, aux chantiers initiés par son prédécesseur Maxime Prévot. Va-t-elle les pour- suivre, s’en démarquer, et surtout, où les choses en sont-elles ? Par exemple avec ce fameux plan Papy Boom promis juste avant que le gouvernement ne se rhabille en orange et bleu ? @ J.M. L’interview d’Alda Greoli sera publiée en deux temps, dans ce numéro et le suivant Alda Greoli : le plan Papy Boom ? Je le trouve excellent ! Et j’ai la ferme intention de le poursuivre en allant exactement dans le même sens, tant au niveau de la Combiné planification des places à ouvrir en MRPA/MRS - je Maxime Prévot avait annoncé un nouveau n’aime pas dire ‘lits’, les résidents ne sont pas alités, mode de financement « globalisant », la Wal- ils sont dans un lieu de vie - qu’au niveau de la sécuri- lonie ayant hérité, avec la 6ème réforme de té et de la lisibilité des prix, all-in et plus transparents l’Etat, de la compétence et des budgets liés aux qu’actuellement. Ou encore au niveau de la révision des mécanismes de financement des maisons de repos. soins et aux frais de fonctionnement (le « prix Avec le transfert de compétences, on a le prix de jour- Inami ») et ne s’occupant plus exclusivement née et vient s’y greffer une partie correspondant aux des infrastructures. Cette intervention régio- investissements ‘sur la brique’ (voir l’encadré « Combi- nale dans une partie des frais de construction, né »), tout cela sans exclure les possibilités de préfinan- d’équipement et d’aménagement des abords cement - c’est important pour les différents pouvoirs des institutions est supposée se concrétiser en organisateurs. un prix d’hébergement additionnel à la jour- v@h: quand doit-on s’attendre à une concrétisation ? née, par lit occupé - indolore pour le résident AG : je vais redéposer la note cadre. Il faut passer par car pris en charge par les OA en tiers payant là, vu qu’il s’agit d’un nouveau gouvernement. Ce sera (détails dans le vie@home n° 47, mai 2017) fait dans les toutes prochaines semaines. Pour moi, ce qui est le plus important, c’est de partir des besoins n°58 - janvier 2018 2
COÛTS EN MR(S) : FIN DE VIE : POUR DES ALDA GREOLI AU MICRO 350 € « TROP COURT » AGENDA SOLIDARIS S’INQUIÈTE SOINS COUSUS MAIN actuels de la personne âgée - à domicile, en héber- gement ou accueil collectif, dans des alternatives plus ou moins encadrées comme des logements Abbeyfield ou des initiatives spontanées, quasi associatives, de personnes… - en ayant une vision qui soit globale. Je Deux branches compte avancer à la fois dans la réforme des MRPA/ MRS, l’accueil de jour des personnes âgées, les aides L’assurance autonomie telle à la personne. La future assurance autonomie signifie qu’approuvée par le gouverne- +/- 2.000 emplois supplémentaires à mettre en place ment régional MR-cdH à la Tous- dans les aides à domicile au sens large. Une partie bé- saint 2017 campe sur deux volets. néficiera aux plus âgés. D’une part, l’attribution quel que Il y a par ailleurs un autre volet sur lequel je veux ab- soit l’âge du bénéficiaire d’un quo- solument travailler : la facilitation du maintien à do- ta d’heures de prestations d’aide micile par la préparation de l’habitat au risque de dé- à domicile (notion qui englobe la pendance. Je sors justement d’un colloque avec des résidence-services). D’autre part, architectes sur le ‘construire durable’. Ce n’est pas pour les plus de 65 ans en perte qu’une question de matériaux et d’économies d’éner- d’autonomie, le versement d’une gie. C’est aussi anticiper l’habitat pour qu’il puisse allocation forfaitaire - peu importe s’adapter tout au long d’une existence, aux accidents de vie éventuels mais surtout à la dépendance liée à leur milieu de vie, domicile ou l’âge. Je prends toujours l’exemple, très parlant, des institution. Elle ira de 85 à 571 € 15 cm de largeur supplémentaires qu’il faudrait pré- mensuels, en fonction des revenus voir d’origine aux portes quand on construit, en prévi- (détails dans le vie@home n° 55, sion de difficultés futures à se déplacer. novembre 2017). > Alda Greoli souhaite travailler sur la facilitation du maintien à domicile par la préparation de l’habitat au risque de dépen- dance. n°58 - janvier 2018 3
COÛTS EN MR(S) : FIN DE VIE : POUR DES ALDA GREOLI AU MICRO 350 € « TROP COURT » AGENDA SOLIDARIS S’INQUIÈTE SOINS COUSUS MAIN v@h: en deux questions, vous avez balayé une série de thématiques sectorielles… AG : tant mieux ! C’est bien le signe que l’approche doit être globale dans la politique de la personne âgée. Et que celle-ci doit être connectée aux autres : l’urbanisme, les transports… Cela ne sert à rien de faire des im- meubles évolutifs adaptés aux plus âgés si les trottoirs ou les bus ne le sont pas. Sécurité des prix v@h: la porte est toujours bien ouverte, dans le plan qui va être redéposé, aux solutions innovantes, aux partenariats iné- dits…, qui pourraient faire l’objet de projets pilotes subsidiés ? AG : oui, accompagnés ou subsidiés. C’est tout à fait > En matière de qualité de vie des résidents, « j’ai envie intéressant. de m’appuyer sur des bonnes pratiques pour obtenir un effet de contamination » - Alda Greoli v@h: et quid de la classique clef de répartition des lits en 21%, 29% et 50% pour les secteurs as- sociatif, public et privé commercial ? On en avait beaucoup parlé ‘sous’ Maxime Prévot. AG : ce sera une discussion à avoir. On verra si on main- tient cette clef. Je suis bien consciente qu’actuellement ce sont les trois secteurs qui, ensemble, concourent à répondre aux besoins. Maintenant, ce que moi j’ai à cœur comme ministre, c’est d’imprimer une politique qui ne marchandise pas le secteur. De ma part, il ne faut pas s’attendre au moindre pas en avant qui accentue- rait les clivages de la société en fonction de ressources financières. Il y a là un enjeu sociétal, d’intégration des uns et des autres. C’est pourquoi dans la future assu- rance autonomie on a voulu une allocation pour toute personne âgée, aussi en institution, l’aidant à couvrir v@h: quel est le nouveau calendrier, au fait, ses frais, avec l’ancienne APA que l’on transforme en pour l’assurance autonomie ? AFA [allocation forfaitaire autonomie, variant selon les AG : en 2018, textes décrétaux et amplification des revenus, ndlr. Voir aussi l’encadré « Deux branches »]. formations - car on va engager 2.000 personnes pour Cela préserve une vraie mixité sociale dans les maisons les prestations d’aide à domicile. 2019 : mise en route. de repos, ce qui est essentiel. 2020 : assurance effective. n°58 - janvier 2018 4
COÛTS EN MR(S) : FIN DE VIE : POUR DES ALDA GREOLI AU MICRO 350 € « TROP COURT » AGENDA SOLIDARIS S’INQUIÈTE SOINS COUSUS MAIN v@h: le plan Papy Boom ‘redéposé’ prévoira Statut des MCC toujours des éléments concourant à l’accessibili- v@h: depuis des années, les MCC réclament un té des établissements, comme le prix all-in et les meilleur statut, une rétribution adaptée, surtout grilles de tarifs standard ? depuis l’AR normes de 2014 qui a allongé la liste AG : en effet. Une série de suppléments devront obli- de leurs tâches, une protection contre le risque gatoirement entrer dans le prix de séjour, comme le de ruptures de collaboration s’ils se montrent frigo dans la chambre, le wi-fi ou la bouteille d’eau. critiques… Moralité, les amateurs ne se bous- Ce sera plus transparent et prévisible. Quant aux grilles culent plus au portillon pour la fonction. Etes- tarifaires négociées, ma volonté est qu’il ne soit pas vous en contact avec eux et sensibilisée à leurs possible pour un établissement de s’y soustraire : elles préoccupations ? seront normatives. AG : on est bien évidemment en contact avec les MCC. Je trouve que, tout comme les médecins-conseils ou les Qualité de vie médecins inspecteurs du travail par exemple, les mé- v@h : quand la grande presse parle des MRPA/ decins coordinateurs assurent l’une de ces fonctions MRS, c’est souvent pour évoquer des maltrai- médicales essentielles mais sans être toujours reconnus tances, des négligences… hélas en généralisant. à leur juste valeur, y compris par leurs pairs. Je suis Quoi qu’il en soit, que faire pour améliorer la sensible à leur situation. Mais pour l’instant, objective- qualité de vie et le bien-être des résidents ? ment, je n’ai pas de solution toute faite. AG : aujourd’hui, il y a déjà normalement le Conseil des résidents et le projet de vie, même si certaines ins- v@h: les MCC avaient espéré un moment une re- titutions le vivent comme une formalité, si je l’admets. lecture de l’AR normes. Est-ce d’actualité ? On verra, en dialoguant avec le secteur, comment en- AG : je ne suis pas fermée à l’idée, mais le dossier n’est core faire évoluer les choses. N’oublions pas qu’il y a pas sur la table. @ aussi toutes ces maisons dont la presse ne parle pas et qui font un travail remarquable ! Des maisons dans lesquelles il y a de vraies dynamiques d’implication des résidents, d’animations, d’initiatives intéressantes … J’ai envie de m’appuyer sur des bonnes pratiques pour obtenir un effet de contamination. On peut mettre des normes, on peut mettre des incitants, il restera tou- jours une part relevant de la volonté et de la vision des directions et des équipes professionnelles. D’ailleurs, toutes les indications que l’on décrète ne doivent pas se traduire partout de la même manière. v@h : à chaque établissement sa personnalité ? La suite de cette interview paraîtra dans AG : oui. C’est important que les personnes âgées le vie@home n°59, en février. Il y sera puissent choisir en fonction de leurs aspirations dans e.a. question du concept d’hôtel de quel type de maison elles veulent entrer. soins, du risque de ghettoïsation (par concentration de profils analogues) mais v@h: songez-vous à instaurer un label qualité ? aussi de prise en charge à domicile, par AG : je ne suis pas fermée à l’idée mais nous n’y avons la 1ère ligne de soins, et du fonctionne- pas réfléchi en tant que tel. On a réfléchi à cerner tout ment de cette dernière. ce qui pouvait être normé et encouragé dans le sens de la qualité, du bien-être, de la prévention aussi - avec le bien manger, le bien bouger… Je souhaite avoir des politiques positives et incitatives. n°58 - janvier 2018 5
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