Soutenues pour les JO - Deux sportives de haut niveau - LE MAGAZINE DE LA COMMUNAUTÉ URBAINE D'ARRAS - Communauté Urbaine d'Arras
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
n°19 - JANVIER - FÉVRIER 2018 LE MAGAZINE DE LA COMMUNAUTÉ URBAINE D’ARRAS Deux sportives de haut niveau soutenues pour les JO Grand Angle : Neuf bus au gaz Schramm a pris Dynamisme économique commandés pour ses quartiers en ville vous transporter p. 6-9 p. 13 p. 14
Vu sur nos réseaux En piste pour 2018 ! Mercredi 10 janvier à Artois Expo (Saint-Laurent-Blangy), Philippe Rapeneau lançait la cérémonie des vœux de la Communauté Urbaine d’Arras. La soirée était introduite en chanson par l’association DiDouDa, qui porte le festival Faites de la chanson en juin : « Chaque année, nous mettrons à l’honneur une association qui fait rayonner haut et loin notre territoire. » Le président de la Communauté Urbaine d’Arras a ensuite salué trois sportifs du territoire : le cycliste Adrien Petit, l’heptathlonienne Esther Turpin et la céiste Julie Cailleretz. Toutes deux sont soutenues par la Communauté Urbaine d’Arras en vue des prochains Jeux olympiques. Tout en réaffirmant les trois priorités des élus de la Communauté Urbaine d’Arras (l’emploi, le logement et la mobilité), Philippe Rapeneau a mis en relief certaines actions pour un territoire toujours plus fort, toujours attractif pour les investisseurs, qui se projette dans l’avenir jusqu’en 2030 avec son PLUi (plan local d’urbanisme intercommunal) et qui respire avec sa stratégie de transition énergétique : « De manière très concrète, plus de 30 actions sont construites, la moitié étant lancée dès 2018. Le technocentre régional de méthanisation produira plus de 30 GW par an. » Philippe Rapeneau a également insisté sur la transformation de l’entrée nord de l’agglomération avec l’installation d’une passerelle au-dessus de la Scarpe, un projet de parc paysager, la construction d’un pôle tertiaire, la démolition des silos « Vigala », la construction de logement ou encore la réfection d’Aquarena. Le président de la Communauté Urbaine d’Arras s’est aussi réjoui du travail partenarial fort avec les territoires voisins et a esquissé la perspective d’un projet communautaire encore plus solidaire entre les communes. Grand Arras est édité par la Communauté Urbaine d’Arras Direction de la Communication : infos@cu-arras.org Communauté Urbaine d’Arras Directeur de la Publication : Philippe Rapeneau la Citadelle, 146 allée du Bastion de la Reine Rédactrice en Chef : Anne-Charlotte Serieys Rédacteurs : Jean-Charles Honoré - Anne-Charlotte Serieys CS 10345 - 62026 Arras Cedex Maquettiste : Guillaume Lewandowski 03 21 21 87 00 Crédits photos : Valérie Laforge et Anne-Sophie Pujol sauf mention particulière Impression : Imprimerie Léonce Déprez - 62620 Ruitz Du lundi au vendredi de 8h à 12h30 et de 13h30 à 17h30 Le papier sélectionné pour ce magazine est du Satimat Green produit par Arjowiggins (France), usines certifiées ISO 14001. Ce dernier est composé de 60% de fibres recyclées Communauté Urbaine d’Arras et de 40 % de fibres vierges certifiées Forest Stewardship Council (FSC), issues de forêts bien gérées. @GrandArras Tirage : 51800 exemplaires. Dépôt légal : Janvier 2018 - ISSN : 2427-5441 grandarras Toute reproduction des articles et images doit être autorisée par la direction de la Communication www.cu-arras.fr 2 / Le magazine de la Communauté Urbaine d’Arras - Grand Arras 19
Sommaire ÉDITO 4>5 L’interview Julie Cailleretz et Esther Turpin, sportives de haut niveau 6>9 Grand Angle Dynamisme économique En ce début 2018, je souhaite à chacun et chacune d’entre 10 > 12 Vie économique vous une excellente année pleine de bonnes surprises, d’évènements heureux, de moments privilégiés en famille ou entre amis. Souhaitons que la France réussisse, celle du 13 Transition énergétique travail, des valeurs, mais aussi une France solidaire qui aide les plus démunis et sans repères. À la Communauté Urbaine, l’année s’annonce intense. Avec 14 > 15 Aménagements des projets innovants en matière de transition énergétique, de transport et de développement économique. Avec un plan local d’urbanisme intercommunal qui entre dans sa phase finale, un accompagnement de chacun et chacune 16 Eau en matière de logement, d’emploi ou encore de santé. Il nous faut aussi poursuivre les programmes ambitieux de voirie, la transformation du Val de Scarpe ou encore déve- lopper l’offre touristique. 17 Brèves Les évènements majeurs seront multiples, comme l’anniversaire de l’inscription de la Citadelle au pa- 18 Aux côtés des mairies trimoine mondial de l’Unesco, le Main Square Festi- val ou encore le Tour de France. 2018 est aussi les 100 ans du retour à la paix en Europe, avec une célébra- tion particulière, la Grande Veillée, dans la nuit du 10 au 19 Tourisme 11 novembre. Alors, vous aussi, soyez acteurs de nos projets et suivez notre actualité, notamment via les réseaux sociaux ou ce 20 > 22 Agenda magazine. Les élus de la Communauté Urbaine sont à votre écoute, n’hésitez surtout pas à nous faire part de vos re- marques et vos suggestions ! Ensemble, continuons à faire de ce territoire, un espace attractif où il fait bon vivre, 23 Numéros utiles continuons à faire la course en tête ! Et comme disait Jean D’Ormesson, « tout le problème est de s’élever et de se distinguer sans se séparer des autres ». Avec nos territoires voisins, nous sommes convaincus que notre destin est lié et qu’il nous faut avancer ensemble ! Excellente année 2018 à toutes et à tous Les prochains Conseils Communautaires auront lieu les jeudis 22 février et 29 mars à 18h Philippe Rapeneau salle de l’Ordinaire à la Citadelle d’Arras Président de la Communauté Urbaine d’Arras Accès public Pour connaître la prochaine permanence de Philippe Rapeneau, merci d’appeler le 03 21 21 87 36 Le magazine de la Communauté Urbaine d’Arras - Grand Arras 19 / 3
L’interview Julie Cailleretz Licenciée de l’ASL canoë-kayak (association sport loisirs) de Saint-Laurent- Blangy, Julie Cailleretz est en première Julie Cailleretz, céiste, et Esther Turpin, heptathlonienne, deux espoirs du sport année de master de sciences et techniques de notre territoire, soutenues par la Communauté Urbaine d’Arras. des activités physiques et sportives (Staps) à la faculté de Liévin de l’université d’Artois. Elle se prépare au concours de professeur d’éducation physique et sportive. Extraits de son palmarès : 4ème dans une épreuve de coupe du monde Julie Cailleretz et et aux championnats d’Europe seniors en biplace en 2017, vice-championne du monde U23 de C2 sur 500 m en 2017, Esther Turpin, vice-championne du monde de marathon en monoplace 2016. sportives de haut niveau Esther Turpin Licenciée au Racing club d’Arras section athlétisme, Esther Turpin est originaire de La Réunion et poursuit des études de psychomotricienne en institut de formation La Communauté Urbaine d’Arras a décidé à Loos tout en se préparant au Centre de d’accompagner deux sportives du territoire ressources, d’expertise et de performance sportives (le Creps) de Wattignies, après en vue de leur participation aux Jeux son passage par celui de La Réunion de 2012 à 2015. olympiques de Tokyo 2020, en signant un Extraits de son palmarès : contrat d’image avec elles. Il se traduit par une 4ème des championnats d'Europe U23 2017, 3ème des championnats d'Europe par aide de 5 000 € accordée chaque année aux équipes d'épreuves combinées seniors 2017, championne de France espoirs deux athlètes jusqu’aux olympiades. en salle 2017 et championne de France espoirs 2016. 4 / Le magazine de la Communauté Urbaine d’Arras - Grand Arras 19
Comment avez-vous débuté Esther Turpin : Les sept épreuves de l'hep- l’année, je fais beaucoup d’allers et retours dans votre sport ? tathlon féminin sont le 100 mètres haies, le entre l’université et mon club, le reste du Julie Cailleretz : Les fenêtres de notre loge- saut en hauteur, le lancer de poids, le 200 temps c’est pour manger et dormir ! ment donnaient sur le bassin de la Scarpe. mètres, le saut en longueur, le lancer de ja- Petite, j’avais envie d’y aller. J’ai pratiqué velot pour terminer par le 800 mètres. Le Esther Turpin : Mon institut de formation pour la première fois en étant à l’école à tout s’enchaîne sur deux jours. La vitesse et aménage les cours pour accueillir des spor- Saint-Laurent-Blangy et j’ai accroché. Je me les lancers demandent une certaine explo- tifs de haut niveau. Je m’entraîne tous les suis inscrite en section sportive au collège sivité et l’endurance est indispensable à la jours sauf le dimanche, les mardis et jeudis Verlaine de Saint-Nicolas-lez-Arras, puis au fois sur certaines épreuves et pour tenir sur le matin et l’après-midi. Je peux compter lycée Gambetta-Carnot d’Arras. J’ai choisi le la compétition. À l’entraînement, il est indis- sur mes deux entraîneurs et ma préparatrice canoë alors qu’il était moins développé chez pensable de bien répartir son temps sur les mentale au Creps. Je trouve un appréciable les dames que le kayak. Entre chaque coup différentes disciplines. Il faut apprendre plus soutien au racing club d’Arras, un club à di- de pagaie, le temps que glisse le bateau pro- vite que les sportifs spécialisés sur l’une des mension humaine qui m’a très bien accueil- cure une sensation de liberté plus forte qu’en épreuves et aller à l’essentiel. Au cours d’une lie. Je m’y sens bien et j’aimerais trouver le kayak où les coups de pagaie s’enchaînent compétition, on ne peut pas être parfait sur temps d’y venir plus souvent. L’hiver est une de gauche à droite. C’est cette sensation que chaque spécialité mais on y travaille ! continuité à la préparation de la saison esti- j’apprécie le plus. vale, elle sera longue cette année avec des Comment s’organisent compétitions de mai à août. Esther Turpin : Mes grands frères et sœurs vos journées ? pratiquaient l’athlétisme. Je me suis mise à Julie Cailleretz : Habituée sur ma scolarité Que vous permet le soutien l’heptathlon en suivant ma sœur. J’ai défi- à concilier les cours et le sport, je n’ai pas de la Communauté Urbaine d’Arras ? nitivement accroché sur ce sport depuis ma d’aménagement particulier de ma formation. Julie Cailleretz et Esther Turpin : Beaucoup première qualification et mon premier titre L’emploi du temps des cours change souvent d’athlètes n’ont pas vraiment le choix entre en championnats de France. J’avais 15 ans, et je mets au point mon planning avec mon les études et le sport, quand il y a la nécessi- je venais de La Réunion où l’on pratique tou- entraîneur chaque semaine. Avec souplesse té de travailler pour vivre. Trouver des spon- jours à l’extérieur. Pour la première fois, je également, je trouve des arrangements avec sors, c’est difficile. Le soutien sur plusieurs participais à une compétition en salle. Per- les enseignants pour rattraper des cours ou années de la Communauté Urbaine d’Arras sonne ne me connaissait, je n’avais aucune décaler des examens. L’hiver est consacré à est exceptionnel. Il nous apporte de la séré- pression. Je me souviens surtout six mois un travail technique d’entretien. On voit en nité pour nos projets sportifs et scolaires. Les plus tard avoir battu tous mes records lors remontant dans le bateau à partir de février prochains Jeux olympiques se préparent dès d’une compétition à Aubagne. Ma famille si cette préparation porte ses fruits. Toute maintenant ! avait fait le voyage pour me soutenir, c’était un moment très fort. Quelles qualités pour pratiquer votre sport ? Julie Cailleretz : Le canoë est d’abord un sport individuel. On parle de C1 pour le ca- noë une place. Il se pratique aussi en duo, le C2, ou en équipe de quatre dans un ba- teau. Aux Jeux olympiques, ce sera du C1 sur 200 mètres et du C2 sur 500 mètres. Les championnats du monde et les seniors proposeront du C1 500 et 200 m, du C2 500 et 200 m et du C1 5 000 m. C’est la première année qu’il y aura autant de courses en ca- noë dame, preuve de son développement et de l’intégration de cette catégorie aux JO. Il existe également la course de fond de 5 km en mono et biplace, et le marathon de 14 km en catégorie cadet ou de 22 km en senior. Pas de droit à l’erreur en vitesse, chaque coup de pagaie compte à 100 %. Sur longue distance, il faut savoir relâcher et économiser sa force. J’arrive à m’adapter aux spécificités des différentes courses. La Communauté Urbaine d’Arras encourage le sport pour tous. Le magazine de la Communauté Urbaine d’Arras - Grand Arras 19 / 5
Grand Angle Dynamisme économique Les implantations et les extensions d’entreprises de tout secteur d’activités se multiplient sur notre territoire, avec la perspective de création de nombreux emplois. Les investisseurs sont sensibles aux atouts de la Communauté Urbaine d’Arras, qui facilite leurs projets. 6 / Le magazine de la Communauté Urbaine d’Arras - Grand Arras 19 Questions à Daniel Damart, vice-président en charge du développement économique Quels sont les motifs de satisfaction ? Tous nos parcs d’activités se développent. Bien pensés par la Commu- nauté Urbaine d’Arras, ils offrent un environnement de qualité aux en- treprises et des possibilités d’extension quand elles franchissent des étapes dans leur croissance. La Communauté Urbaine d’Arras propose aux investisseurs un accompagnement complet pour faciliter les im- plantations et accueillir leurs cadres et employés qui arrivent sur notre territoire avec leur famille. Elle leur présente des solutions de logement, de garde d’enfants, de scolarisation et met en avant la qualité de vie qui caractérise notre territoire. Nous présentons aussi la desserte en TGV, et notre localisation au carrefour des grandes capitales européennes. Les autoroutes A1 et A26 renforcent la vocation à l’export de notre ter- ritoire. Il a pour autre chance de ne pas subir d’engorgement de la circu- lation. Et cette liste d’atouts n’est pas exhaustive ! Tout va bien pour l’emploi ? Il y a beaucoup plus d’emplois sur notre territoire que d’actifs y résidant. Une part de la richesse créée ici profite donc aux territoires voisins. Ce qui n’empêche pas le chômage pour une partie de nos habitants. Tout l’enjeu du développement économique partagé avec ma collègue Nathalie Gheerbrant, vice-présidente emploi et formation, est de favori- ser la mise en adéquation des compétences avec les besoins actuels et futurs des employeurs notamment et pas uniquement dans les secteurs phares de l’agroalimentaire, de la logistique, du transport et de l’indus- trie mécanique, comme dans les activités artisanales. Nous avons de beaux outils de formation et la Communauté Urbaine d’Arras soutient un certain nombre de partenaires qui œuvrent à des solutions de for- mation, avec la participation de la Région, et d’accompagnement des salariés. Quelles autres perspectives ? Un consensus est établi dans le cadre du futur PLUi, Plan local d’urba- nisme intercommunal, pour réserver les espaces nécessaires permet- tant de continuer à accueillir les investisseurs, tout en consommant un minimum de terres agricoles. L’agriculture c’est aussi du dévelop- pement économique. Elle fournit de la matière première à un grand nombre d’entreprises de transformation. Autre perspective majeure, le tourisme, dont le tourisme d’affaires, qui va continuer à se développer fortement dans les années qui viennent. Le magazine de la Communauté Urbaine d’Arras - Grand Arras 19 / 7
Grand Angle Investissements les plus importants du moment Le cumul des investissements privés sur les parcs d’activités de la Communauté Urbaine d’Arras atteint un record. Plus de 550 millions d’euros de travaux sont en cours, concernant notamment 30 opérations de création d’un nouveau site ou d’extension d’entreprises déjà implantées. De nombreux emplois vont ainsi être créés dans des domaines diversifiés : 1 600 nouveaux sont estimés sur les trois prochaines années. Illustration avec les investissements les plus importants en train d’être réalisés. Häagen-Dazs a fêté en décembre dernier les 25 ans d’activité de son site de production de Tilloy-les-Mofflaines. Son arrivée sur notre territoire a été toute une aventure ! À l’époque, cette marque du groupe très connue aux USA l’était très peu en Europe. Un fax, venu d’un service de l’État à Paris, a informé les territoires du souhait de réaliser cet investissement en France. Il représentait alors 400 millions de francs (environ 61 millions d’euros) et 200 emplois créés sur deux à trois ans (il y en a bien plus depuis !). La première visite de représentants du groupe américain General Mills, détenteur de la marque Häagen-Dazs eut lieu le 2 juillet 1990. Un an après quasiment jour pour jour était annoncée la décision d’implantation à Tilloy-les-Mofflaines, ce qui valut à Arras d’être mentionnée dans un article du Wall Street journal. Exportées dans 89 pays Les atouts qui ont convaincu le géant américain étaient la très bonne qualité du lait et la proximité immédiate du réseau autoroutier. La volonté partagée entre le District (ancêtre de la Communauté Urbaine) et la ville d’Arras, la Chambre de commerce et d’industrie et les services de l’État de faciliter l’arrivée de l’usine ont fini d’emporter la décision. Aujourd’hui les glaces « made in Grand Arras » sont exportées dans 89 pays. Déclinées en pots et en bâtonnets, les fameuses crèmes glacées ont toujours beaucoup de succès. La gamme récente de mini-sticks a rencontré son public et pour mieux la développer, une nouvelle ligne de production est en train d’être construite. L’investissement de 10,8 millions d’euros sera créateur d’environ 80 emplois. 8 / Le magazine de la Communauté Urbaine d’Arras - Grand Arras 19
Dynamisme économique LFB (laboratoire de fractionnement et des biotechnologies) est un acteur pharmaceutique majeur tourné vers l’export dans le monde entier de ses médicaments innovants fabriqués à partir du plasma. Groupe créé en 1994 et détenu à 100% par l’État, le LFB a décidé en 2015 d’implanter à Actiparc sa nouvelle unité de production ultramoderne. Le chantier de cette « usine 2020 » avance… Ce projet est le plus important en termes d’investissements jamais reçu sur notre territoire : plus de 300 millions d’euros, avec la création de 500 à 600 emplois directs. Vandemoortele est un groupe belge spécialisé dans la fabrication de pains, viennoiseries et pâtisseries surgelés. Présente dans plusieurs pays européens, l’entreprise s’est installée sur le territoire de la Communauté Urbaine d’Arras à Artoipole en 1998 et a inauguré une unité de production à Actiparc en 2010. Toujours en forte croissance, après s’être déjà agrandie en 2015, Vandemoortele augmente ses capacités de production et de stockage. Investissement : 30 millions d’euros, avec une trentaine d’emplois nouveaux en perspective. Scapartois est la base logistique de tous les magasins Leclerc du nord de la France. De 25 000 m2 à son lancement en 1992 sur son site de Tilloy-les-Mofflaines, cette centrale d’approvisionnement a été agrandie par étapes successives et une extension supplémentaire est en cours. Il s’agira d’une tour de stockage spectaculaire, haute de 30 mètres ! Cet investissement majeur de 80 millions d’euros pérennise la présence de Scapartois sur notre territoire, et ses 330 emplois directs environ. Le magazine de la Communauté Urbaine d’Arras - Grand Arras 19 / 9
Vie économique Les oeuvriers de demain s’épanouissent chez les Compagnons L’université des Compagnons d’Arras est l’unique université des Compagnons du Tour de France, qui sont reconnus par l’Unesco. Les techniques traditionnelles, les technologies de pointe et une certaine philosophie préparent les jeunes à s’accomplir, humainement et professionnellement, dans les métiers du bâtiment. L’université des Compagnons ouvre à des domaines diversifiés du bâtiment : charpente conception bois, couverture et technique du toit, maçonnerie et construction, peinture, vitre et technique de la finition, menuiserie bois. « L’université des Compagnons est tout à la fois un centre de formation, un centre d’examen, un lieu d’hébergement de jeunes travailleurs, une porte vers l’emploi et un espace philosophique qui prend en compte le développement de l’humain en parallèle de la construction du parcours professionnel », éclaire Bruno Daniel, fondateur et directeur du lieu. Amphithéâtre de 300 places Les Compagnons se sont installés en juillet 1994 à Arras, à la demande de la ville et de la Communauté Urbaine d’Arras. Ils ont aménagé d’anciens ateliers municipaux mis à leur disposition avenue Michonneau, d’abord avec le soutien de la ville, puis avec celui de la Communauté Urbaine d’Arras. « Elle nous a accompagnés dans notre projet d’y construire de nouveaux locaux. Ils seront inaugurés en juin », apprécie Bruno Daniel. 2 500 m2 de surface supplémentaire accueilleront quatre pôles : enseignement avec un amphithéâtre de 300 places entièrement équipé, restauration, administration et hébergement. Imprimante et lunette 3D, drone et maquette numérique « Bim »… Si les jeunes apprennent le maniement des outils traditionnels dans les ateliers, une place importante dans les formations est occupée par les machines numériques, l’informatique et les nouvelles technologies. Les étudiants conçoivent notamment des projets avec une imprimante 3D et le « Bim », building information modeling. Cette méthode de création numérique d’un projet permet d’en piloter la réalisation concrète en réalité virtuelle. Choisir librement son futur métier Environ 350 étudiants chaque année préparent un diplôme chez les Compagnons à Arras, chacun à son rythme suivant un parcours individualisé. D’abord par la découverte des métiers. Des ateliers de sensibilisation sont ouverts aux filles et garçons dès l’âge de 9 ans et jusqu’à l’âge du baccalauréat, afin de choisir librement son futur métier. Ces sensibilisations sont proposées chaque mercredi, au pôle Compagnons & maîtres d’œuvre (ancienne salle de l’Harmonie) rue Ernestale à Arras. Erwann, 15 ans, est venu d’Annœulin s’essayer au travail du bois : « C’est une première pour moi. Ici, on a une approche de plusieurs métiers. Ça me donne une idée pour ma future orientation. » Alexis, 15 ans également, est en classe de 3ème à Bouvignies : « J’ai découvert les Compagnons par une recherche Internet sur les métiers du bois. Ici, on teste, c’est trop bien. Ça me conforte déjà dans mon choix de formation. Mon entourage s’étonne qu’à mon âge j’ai déjà choisi de devenir charpentier. Les métiers des Compagnons ne sont pas ceux qu’on a d’abord en tête. » 10 / Le magazine de la Communauté Urbaine d’Arras - Grand Arras 19
Sédentaire ou itinérant Après la découverte, le jeune s’intègre au monde de l’entreprise par la voie de l’apprentissage, qui alterne les cours et des périodes en entreprise. Phase suivante : le parcours étudiant. Il mène notamment à un diplôme universitaire scientifique et technique (Deust), à une licence arts et métiers, ou même à un diplôme d’ingénieur construction et aménagement en partenariat avec le Conservatoire national des arts et métiers. L’étudiant est sédentaire ou itinérant : « L’itinérance, c’est notre fameux tour de France. Lui seul débouche sur le titre de Compagnon. À nouveau, l’étudiant choisit librement de s’y engager ou pas. Il est salarié et va aiguiser ses savoirs dans différents sites des Compagnons et chez leurs entreprises partenaires. Et chez les Compagnons, le chômage n’existe pas ! », se satisfait Bruno Daniel. Savoir-faire et dialoguer La formation combine la technique et la théorie : « Trop souvent sur les chantiers par raison économique, les équipes de manœuvres et/ou intérim d’un côté et les architectes, bureaux d’études ou ingénieurs de l’autre ne se comprennent pas. Nous formons en réalité des œuvriers, c’est-à-dire des personnes qui ont le savoir-faire tout en sachant dialoguer avec chacun. » Cette année, 273 jeunes se forment par l’apprentissage. Des salariés en activité viennent se perfectionner à l’université des Compagnons. On peut encore acquérir les certifications en matière de sécurité sur les chantiers, se former aux réglementations environnementales dans le secteur du bâtiment et se préparer à devenir cadre ou chef d’entreprise. Portes ouvertes les 23 et 24 mars Du 24 au 27 janvier a lieu la semaine junior, sorte d’atelier découverte géant destiné aux établissements scolaires de la région. Cette initiative avait rassemblé plus de 800 élèves l’an dernier. L’université des Compagnons organise une réunion d’information chaque mercredi à 14h (ouverte à tous, sans inscription) et ses prochaines portes ouvertes auront lieu les 23 et 24 mars. Une exposition sur le compagnonnage et sa riche histoire est à découvrir librement les mardis, jeudis et samedis de 14h à 17h30 au pôle Compagnons & maîtres d’œuvre (entrée libre), ainsi que dans le cadre de visites guidées avec l’Office de tourisme (renseignement tarifs et réservation : 03 21 51 26 95). Université des Compagnons : 03 21 48 23 88, www.universitedescompagnons.org Le magazine de la Communauté Urbaine d’Arras - Grand Arras 19 / 11
Vie économique Bien réagir en cas d’accident industriel Certaines industries peuvent présenter des risques, en raison WILLERVAL de leur activité ou de produits MONT- NEUVILLE- SAINT- FARBUS stockés. Les habitants SAINT-ÉLOI VAAST THÉLUS ACQ du territoire concernés par un risque industriel BAILLEUL- SIRE- BERTHOULT ont reçu un guide à suivre MARŒUIL ÉCURIE ROCLINCOURT GAVRELLE en cas d’accident. Rappel des consignes. ÉTRUN ANZIN- SAINTE- SAINT-AUBIN CATHERINE SAINT- SAINT- NICOLAS- ATHIES LAURENT- FAMPOUX LEZ-ARRAS BLANGY RŒUX ARRAS eN cas d’accideNt FEUCHY iNdustriel ma r, jeu DAINVILLE coNsigNes je respecte les ACHICOURT TILLOY-LES- MOFFLAINES MONCHY-LE-PREUX début d’alerte : BEAURAINS WANCOURT vous eNteNdez la sirèNe AGNY 3 x 1 miNute 41 secoNdes tez abritez-vous écou la radio WAILLY 94.7 fm NEUVILLE-VITASSE GUÉMAPPE BEAUMETZ-LES-LOGES fiN d’alerte : Ne Ne vous vous eNteNdez cez la sirèNe MERCATEL SAINT-MARTIN- téléphoNez dépla 1 x 30 secoNdes pas pas SUR-COJEUL BASSEUX RIVIÈRE HÉNINEL FICHEUX HÉNIN-SUR-COJEUL BOISLEUX- SAINT-MARC BOIRY- ues.fr BECQUERELLE www.faceauxrisq RANSART BOISLEUX- BOIRY- AU-MONT SAINTE- RICTRUDE BOYELLES BOIRY- SAINT- MARTIN À Feuchy, l’usine chimique Arkema compte environ 150 salariés enseignants les protègent, comme à la maison), de se déplacer et fabrique 400 matières différentes. Elle a reçu plusieurs (ne pas gêner les secours sur les voies de circulation) et d’allumer certifications en matière de sécurité et d’environnement. Son une quelconque flamme. Une sirène de 30 secondes signalera la activité et les matières qu’elle stocke la classent au niveau fin de l’alerte. « site Seveso Seuil Haut » en termes de risques industriels. La mise en œuvre des actions d’information et de prévention Même si toutes les précautions sont prises, un accident majeur est réalisée par le S3PI de l’Artois, secrétariat permanent pour la peut toujours survenir. Dans la zone susceptible d’être impactée prévention des pollutions et des risques industriels, qui réunit par ces risques (un rayon de cinq kilomètres autour de l’usine les services de l’État, les collectivités locales, les industriels, Arkema), les habitants ont reçu via leur mairie un guide avec les les associations… concernés par les questions d’environnement bons comportements à suivre. industriel. Autour d’un autre site sensible, celui de Primagaz à Dainville, seules les entreprises de la zone d’activités sont Sirène de 1 minute et 41 secondes, répétée 3 fois concernées par des mesures particulières de prévention, et pas En cas d’accident, l’alerte est déclenchée par une sirène de les habitants. 1 minute et 41 secondes, répétée 3 fois. Il faut immédiatement s’abriter dans le bâtiment en dur le plus proche et se protéger (calfeutrer les ouvertures, couper la ventilation…). Écoutez la radio Consignes complètes à retrouver et sirène à écouter sur France Bleu Nord (94,7 FM) pour être informé de la situation. Il faut www.faceauxrisques.fr en revanche éviter de téléphoner (les lignes de communications Pour en savoir plus : S3PI, 03 21 63 69 37 doivent rester libres), d’aller chercher les enfants à l’école (les 12 / Le magazine de la Communauté Urbaine d’Arras - Grand Arras 19
Transition énergétique Neuf bus au gaz pour renforcer le réseau Artis C’est l’investissement le plus élevé de la Communauté Urbaine d’Arras pour moderniser son réseau de transport en commun. Elle a commandé neuf nouveaux bus. Leur particularité : ils rouleront au gaz. Des bus toujours plus respectueux de l’environnement. 52 bus circulent actuellement sur le réseau Artis de la Communauté Urbaine d’Arras. Afin de pouvoir améliorer les fréquences de certaines lignes, elle a décidé d’augmenter ce parc de véhicules en lui ajoutant neuf bus au gaz : un articulé, cinq standards et, nouveauté, trois « midibus ». Ces midibus sont plus petits que les standards : 10 mètres de long et une capacité de 90 places, contre 12 mètres de long et une centaine de places. Ils circuleront plus facilement dans le centre-ville d’Arras. Le bus articulé sera quant à lui dédié à la ligne 1, la plus fréquentée du réseau. Les neuf nouveaux bus, de fabrication française et aux normes d’accessibilité aux personnes à mobilité réduite, rouleront à partir de septembre. La Communauté Urbaine d’Arras réalise là son investissement le plus important en véhicules : 3,5 millions d’euros. Soucieuse d’améliorer la qualité de l’air et de promouvoir la mobilité durable, elle va aller plus loin que ce que lui impose la loi sur la transition énergétique, en ayant l’objectif de passer l’ensemble des bus Artis au gaz naturel (GNV) d’ici 2025. Elle devrait acquérir à partir de 2019 sept bus au GNV par an. Ils remplaceront les anciens qui roulent au diesel. À la clé : moins de bruits et une forte diminution des émissions polluantes. Modernisation du dépôt de bus Le prix du gaz va devenir de plus en plus compétitif par rapport au diesel. Les économies de fonctionnement attendues couvriront une partie de l’investissement. Pour alimenter les bus, une station de gaz réservée va être implantée au dépôt de bus situé en Zone Industrielle Est. La Communauté Urbaine d’Arras en profite pour réaménager et améliorer les conditions de fonctionnement du site. Les parkings y seront étendus, les bâtiments techniques et administratifs seront reconfigurés. Environ 3,5 millions d’euros seront consacrés en 2018/2019 à la modernisation du dépôt. Le magazine de la Communauté Urbaine d’Arras - Grand Arras 19 / 13
Aménagements Schramm a pris ses quartiers en ville Les habitants de l’ancienne caserne pourront la traverser au début du printemps. Elle est connectée à la ville par la nouvelle rue du Général Schramm. Les appartements pour seniors séduisent quant à eux leurs premiers résidants et les aménagements se poursuivent. L'appartement témoin de la résidence seniors au quartier Schramm a reçu de nombreuses visites. Cédée par l’État à la Communauté Urbaine d’Arras en 2010, milieu. À cet emplacement, deux pilastres de pierres et de briques l’ancienne caserne Schramm poursuit sa mutation. Après la ont été élevés, pour accueillir un portail monumental, comme il en création de logements dans l’ancien pavillon des officiers et existait un à l’origine. Ce portail donnera sur un nouveau square dans une première aile de casernement, la résidence senior « les de 2 500 m2, aménagé au printemps par la ville d’Arras. De part jardins d’Artois » se prépare à ouvrir ses portes en mars, dans une et d’autre, les travaux de maçonnerie du haut du mur d’enceinte deuxième aile de casernement transformée. sont terminés. Gérée par Cogedim club®, cette résidence propose à des personnes La commercialisation des bâtiments de Schramm couvre les âgées autonomes la location d’appartements assortie d’un pack investissements de la Communauté Urbaine d’Arras pour de services adaptés. La Communauté Urbaine d’Arras a créé des aménager le site (voirie, stationnement, éclairage public, réseaux stationnements dédiés, et une voirie qui longe et dessert cette dont celui de chaleur urbain). Les réhabilitations des bâtiments résidence services. Ce qui permet de relier entre elles la place du sont menées quant à elles par le groupe spécialisé Histoire 33e RI et la rue Sainte-Claire. Cette voie traversante à sens unique & Patrimoine. Il devrait enclencher en mai la reconversion de a été baptisée rue du Général Schramm. la troisième et dernière aile de casernement. Plus étroite que les deux autres, elle permettra de proposer 60 appartements : Accueil d’activités libérales et de services quelques T3, une majorité de T2, ainsi que des T1 et T1 bis Une autre ouverture et liaison sur la ville conforte la nouvelle notamment adaptés aux besoins des jeunes qui démarrent dans identité du quartier Schramm. Côté cours de Verdun, le mur la vie active. Le rez-de-chaussée sera dédié à l’accueil d’activités d’enceinte élevé en 1752, modifié depuis, a été percé en son libérales et de services de proximité. 14 / Le magazine de la Communauté Urbaine d’Arras - Grand Arras 19
Projetez-vous vers le futur de votre territoire Le meilleur est à venir, partageons notre avenir ! L’évolution de notre territoire dans les prochaines années doit permettre d’offrir aux habitants toutes les conditions pour bien y vivre. Construction de logements de qualité, implantation de zones économiques et commerciales créatrices d’emplois, réalisation d’équipements nécessaires au quotidien, organisation de votre mobilité, préservation des espaces agricoles et naturels… Venez découvrir comment pourra être votre territoire dans 20 ans. Cette vision du futur est celle du projet d’aménagement et de développement durable (PADD) du schéma de cohérence territoriale de l’Arrageois porté par le Scota. Le PADD est un document d’urbanisme, qui indique la direction que les élus prendront pour faire évoluer le territoire au profit de la population. Sont concernés près de 170 000 habitants des 206 communes couvertes par le Scota, qui associe la Communauté Urbaine d’Arras, les Communautés de Communes des Campagnes de l’Artois et du Sud-Artois. Une réunion publique aura lieu sur chacune des trois communautés : © Agence Tournant Arras - Illustration : Frédéric Moreau > le vendredi 9 février, de 18h30 à 20h, Salle des fêtes, 13 rue Vignes, Noyelle-Vion > le mardi 13 février, de 18h30 à 20h, Espace Isabelle de Hainaut, rue de Saint-Quentin Bapaume > lundi 19 février, de 18h30 à 20h, Espace François Mitterrand, rue du 19 mars 1962 Achicourt Chacun peut participer, donnez votre avis sur l’avenir de notre cadre de vie ! Vous pouvez agir ! Rendez-vous dans votre Communauté ou au siège du Scota, aux heures légales d’ouverture, pour consulter les documents du Scot et laisser vos commentaires sur un registre de concertation. > Communauté Urbaine d’Arras, la Citadelle, 146 allée du Bastion de la Reine - 62000 Arras > Communauté de Communes du Sud Artois, 5 rue Neuve - 62452 Bapaume Le pourquoi et comment du Scot en vidéo > Communauté de Communes des Campagnes et en moins de 3 minutes sur le site www.scota.eu de l’Artois : Antenne d’Habarcq, 12 rue des Fresnaux - 62123 Habarcq Antenne de Bavincourt L’Arbret, 5 route nationale Consultez les documents du Scot sur www.scota.eu 62158 Bavincourt l’Arbret Antenne de Tincques, Zone d’activités Écopolis, Plateforme Laissez votre avis par mail : concertation@scota.eu Multi-Services, Route de Penin - 62127 Tincques > SCOTA, la Citadelle, 153 place d’Armes - 62000 Arras Contactez le secrétariat du Scota : 03 21 21 01 90 (Fax. : 03 21 21 01 97) Le magazine de la Communauté Urbaine d’Arras - Grand Arras 19 / 15
Eau Des « oreilles électroniques » pour repérer les fuites Le pompage de tout litre d’eau a un coût, même si cette eau potable n’arrive pas à votre robinet. Heureusement, le réseau du territoire est très performant. Des capteurs intelligents permettent désormais de mieux détecter et stopper les fuites éventuelles. L’eau potable est un bien rare. La Communauté Urbaine d’Arras se préoccupe de limiter l’impact des prélèvements sur la ressource. Son réseau d’eau enregistre l’un des meilleurs rendements du bassin hydrographique Artois-Picardie. Ce qui veut dire que la différence entre la quantité d’eau prélevée et celle délivrée aux robinets (taux de perte) est faible. La Communauté Urbaine d’Arras a délégué à la Société des Eaux du Grand Arras (Sega) l’exploitation de son service de fourniture de l’eau potable et lui a demandé de participer à son objectif ambitieux de limiter davantage les pertes éventuelles. La Sega a décidé de positionner des capteurs intelligents en des points stratégiques du réseau d’eau. Ces « oreilles électroniques » entendront les fuites dès qu’elles se produiront et permettront de les localiser très précisément, en mesurant le temps de propagation du son produit par la fuite. Les réparations seront déclenchées avec plus de réactivité et d’efficacité. 160 capteurs seront posés sur les tuyaux ainsi qu’une quarantaine de capteurs pour contrôler des secteurs plus larges du réseau. Près de 1 000 km de tuyaux Près de 1 000 km de tuyaux (canalisations et branchements) raccordés entre eux tous les 6 mètres alimentent les 46 communes de notre territoire et 45 000 compteurs desservent les bâtiments (habitations, entreprises, établissements publics…). Soit des milliers de pièces installées sous terre ! Le réseau bouge avec les mouvements du sol, causés notamment par la circulation et la succession de périodes de gel et de dégel, ce qui peut générer des fuites. Les canalisations, les branchements et les stations de pompage font partie du patrimoine de la Communauté Urbaine d’Arras. Elle investit régulièrement pour en maintenir le bon état, à hauteur de 500 000 € par an, sans compter ses investissements pour la défense incendie (réseau de poteaux et bouches incendie, citernes). Afin d’assurer la meilleure qualité de service possible, la Société des Eaux du Grand Arras profite quant à elle par exemple de travaux sur la voirie pour renouveler d’autres conduites et branchements. En tout, 10 millions d’euros sont consacrés au réseau sur les neuf années du contrat de délégation de service public de l’eau potable. Les capteurs électro-acoustiques remplacent la technique traditionnelle de détection des fuites à l’oreille. 16 / Le magazine de la Communauté Urbaine d’Arras - Grand Arras 19
Brèves © Olivier DELVAUX/ENRx Les Quatre jours de Dunkerque 5 072 arbres et arbustes, sur notre territoire ! Les Quatre jours de Dunkerque ainsi que 176 fruitiers, ont été commandés par les habitants (grand prix des Hauts-de-France) voient passer en mai dans le cadre de la dernière édition de « Plantons le décor ». un peloton de 140 à 160 cyclistes sur les routes de Cette initiative des Espaces naturels régionaux, à laquelle la région. La Communauté Urbaine d’Arras a souhaité s’associe la Communauté Urbaine d’Arras, permet aux accueillir une étape de la 64ème édition de cette habitants de participer à l’amélioration du cadre de vie et course, du 8 au 13 mai. Le vendredi 11, les coureurs de l’identité paysagère du territoire, en achetant à prix très partiront de Dainville pour arriver à Mont-Saint-Éloi, un réduits des essences régionales. L’opération « Plantons le formidable focus sur le vélo à deux mois décor » a lieu chaque automne. du Tour de France ! L’éclairage public d’Actiparc Le salon 24H pour l’emploi et la formation se tiendra, pour sa 4ème édition, gagne en économies, grâce à une application web innovante. le jeudi 22 février à Artois Expo (Saint-Laurent-Blangy). De Elle y est installée pour la première fois par le groupe nombreuses entreprises de la région viendront rechercher Décima (Saint-Laurent-Blangy), qui fait du parc d’activités un de futurs collaborateurs, des organismes de formation site pilote. Cette application permet de gérer et d’assurer la proposeront des offres de stages ou encore des contrats maintenance à distance des 130 points lumineux de la zone, en alternance. Vous êtes à la recherche d’opportunités : notamment en adaptant l’éclairage aux besoins. Un test sur préparez votre venue en découvrant les offres proposées et l’une des voies aux jours les plus courts l’an dernier a permis les profils recherchés sur www.24h-emploi-formation.com. d’en diviser par deux la consommation d’électricité. Le salon est organisé par L4M. Le magazine de la Communauté Urbaine d’Arras - Grand Arras 19 / 17
Aux côtés des mairies Jean-Marc Candelier et David Hecq se réjouissent du « coup de neuf » donné à la mairie lors de sa mise en accessibilité. Anzin-Saint-Aubin Économies d’énergie et accessibilité, deux fortes priorités La municipalité a établi un calendrier de travaux pour accélérer la mise en accessibilité de ses bâtiments publics. Côté éclairage, une ambitieuse modernisation sur cinq ans permet de baisser la facture d’électricité. À Anzin-Saint-Aubin, la mise aux normes d’accessibilité aux Éclairage avec détecteurs personnes à mobilité réduite des bâtiments publics se remarque « Notre éclairage public n’était pas du tout adapté aux nécessités », d’abord à la mairie : « Le bâtiment date du XVIIe siècle. Un ascenseur confie Jean-Marc Candelier. Avec la volonté de le moderniser pour desservir son premier étage aurait été trop coûteux. Nous avons complétement, un plan d’actions a été lancé sur cinq ans. Des donc décidé de réorganiser la mairie. C’était l’occasion d’optimiser son vieilles lampes au mercure très gourmandes et des points fonctionnement », expose Jean-Marc Candelier, adjoint aux travaux lumineux inutiles ont été supprimés, les éclairages économes et à la sécurité. La population pourra effectuer ses démarches au par Led sont installés, les armoires électriques de commande de rez-de-chaussée et les bureaux ont été déplacés à l’étage, qui ne l’éclairage sont équipées de nouvelles horloges... « Nous avons recevra pas de public. Une rampe d’accès et un bouton d’appel, un aussi décidé d’innover, en équipant les passages peu fréquentés d’un cheminement piéton tactile et un stationnement dédié à l’entrée éclairage avec détecteurs et variateurs de puissance. Il se met en de la mairie ont notamment été prévus. Sa mise en accessibilité fonction seulement à l’approche d’un piéton de 22h à 6h. » et l’installation de quatre rampes d’accès sur d’autres bâtiments Les résultats sur la facture d’électricité sont impressionnants. De communaux représentent un investissement de 45 000 €. La 118 200 € en 2014, elle est passée à 92 000€ en 2016 pour le tarif Communauté Urbaine d’Arras y contribue à hauteur de 21 500 € bleu ! « Il est de notre responsabilité de limiter les consommations via son fonds de concours. d’énergie dans la lutte contre la pollution », affirme David Hecq. Pour David Hecq, maire d’Anzin-Saint-Aubin, « ce fonds a toute sa « 37 000 € sont investis chaque année pour transformer notre justification en nous facilitant la mise en œuvre de solutions pour éclairage public, avec le soutien de la Fédération départementale de les habitants en difficulté d’accessibilité. C’est une bouffée d’oxygène l’énergie. Nous avons aussi pu compter sur la Communauté Urbaine pour le budget municipal serré, avec la baisse des dotations de d’Arras en sollicitant son fonds de concours, pour 7 000 € en 2017. » l’État. » Par ailleurs, au cimetière, une voirie a été créée et sa mise en accessibilité sera complétée par une place de stationnement réservée aux personnes à mobilité réduite. 18 / Le magazine de la Communauté Urbaine d’Arras - Grand Arras 19
Tourisme Philippe Rapeneau entouré du cinéaste Christian Carion et du maire de Neuville-Saint-Vaast Jean-Pierre Puchois lors de l'inauguration du timescope. Plongez, vous aussi, votre regard sur les Fraternisations Le 1er Timescope du territoire (et l’un des rares installés en France !) a été inauguré le 10 décembre au Monument des Fraternisations, à Neuville-Saint-Vaast. Cette borne vous fait vivre, en réalité virtuelle et à 360°, la réalité du champ de bataille alentour il y a maintenant plus de 100 ans. Vous serez saisis par cette impression d’avoir voyagé dans le temps et de devenir le témoin direct de ces gestes de fraternisations entre soldats ennemis. Les lunettes 3D du Timescope se règlent en hauteur, pour que les adultes comme les enfants (ainsi que les personnes à mobilité réduite) puissent profiter de cette expérience. La projection du court film, de 2 min 30, est accompagnée d’un commentaire et d’effets sonores, pour mieux partager l’histoire. L’accès est gratuit ! Monument des Fraternisations à Neuville-Saint-Vaast, en bordure des nécropoles françaises et britanniques de La Targette sur la route de Maroeuil (RD55) www.monumentdesfraternisations.com Le magazine de la Communauté Urbaine d’Arras - Grand Arras 19 / 19
Vous pouvez aussi lire