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Spécificités des moteurs aéronautiques de nouvelle génération 16e cycle de conférences Cnam/SIA Utilisation rationnelle de l’énergie et environnement 10, 17, 24 et 31 Mars 2015 Gilles Aouizerate gilles.aouizerate@m4x.org - Page LinkedIn Ingénieur chez Snecma, groupe Safran 17 mars 2015 . . . . . .
Points abordés Focus sur l’aviation civile et commerciale Quelques définitions Panorama de solutions techniques Références Discussions . . . . . .
La propulsion dans l’aviation civile et commerciale En 2011 le marché des moteurs pour l’aviation civile et commerciale était estimé à plus de 21 milliards de $ [4] La croissance annuelle de ce marché est estimée à 6% [4] La part des moteurs sur la valeur d’un avion est estimée entre 15 et plus de 30% En 2013 le marché de la maintenance des moteurs pour l’aviation civile et commerciale était estimé à presque 24 milliards de $ [1] La croissance annuelle de ce marché est estimée à plus de 4% [1] . . . . . .
Les acteurs et leurs poids I CFM international (General Electric + Snecma) Sur certains segments les 62% motoristes sont en concurrence... ...sur d’autres ils sont partenaires . Engine Lorsqu’un avionneur vend un 4% Alliance (GE + P&W) avion, il a le plus souvent 5% Rolls Royce plusieurs options de moteurs 6% 14% 9% Pratt &Whitney C’est donc la compagnie aérienne IAE (Rolls Royce + (ou le loueur) acquéreur de General Electric Pratt &Whitney + MTU) l’avion qui est le client du Répartition du marché des moteurs dans l’aviation civile motoriste et commerciale en 2011 [4], cb aGA . . . . . .
Les acteurs et leurs poids II Fabricants 45% . Sur certains marchés les concurrents des motoristes sont leurs clients 4% 35% Autres Compagnies aériennes Répartition du marché de la maintenance des moteurs pour l’aviation civile et commerciale en 2013 [3], cbaGA . . . . . .
Quelques exemples I Airbus A380 : I RR Trent 900 I Engine Alliance (GE et P&W) GP7200 Un Airbus A380, cbRoger Green Boeing 747 : I P&W JT9D I GE CF6 I RR RB211 I P&W PW4000 Un Boeing 747, cbaBrian, Altair78 I GE GEnx . . . . . .
Quelques exemples II Airbus A320NEO : I P&W PW1100 I CFM (GE et Snecma) Leap Le premier A320NEO, cbaDon Vip Boeing 737MAX : I CFM (GE et Snecma) Leap Une maquette de Boeing 747MAX, c baBin im Garten . . . . . .
Quelques exemples III Sukhoi Superjet 100 : I Powerjet (Saturn et Snecma) SaM146 Un Sukhoi Superjet 100, cbaKatsuhiko Tokunaga ATR42 : I P&W PW127F Un ATR42, cb aKlausF . . . . . .
Paramètres majeurs pour l’industrie des moteurs civils I La forte croissance du trafic aérien La maîtrise des émissions (par voie réglementaire ou non) Le renouvellement des flottes vieillissantes L’exigence des compagnies aériennes de maîtriser les coûts d’opération et de maintenir leur profitabilité . . . . . .
Paramètres majeurs pour l’industrie des moteurs civils II Évolution du prix du pétrole depuis 1970 [5], c b aGA . . . . . .
Quelques ordres de grandeur I moteur aéronautique moteur automobile Puissance ∼ 105 ch ∼ 102 ch durée totale de ∼ 105 h ∼ 103 h fonctionnement durée de vie ∼ 101 ans ∼ 101 ans intervalle de ∼ 104 h ∼ 102 h révision frais de ∼ 102 $/h ∼ 100 $/h maintenance coûts de ∼ 109 $ développement prix « catalogue » ∼ 107 $ ∼ 103 $ . . . . . .
Un convertisseur d’énergie I Le rôle principal d’un moteur d’avion est de fournir au véhicule qu’il propulse la puissance nécessaire à son déplacement, soit : P = F. u0 , (1) où P est la puissance reçue par l’avion, F la poussée transmise à ce dernier par le moteur et u0 la vitesse de l’avion. Cette puissance est obtenue à partir d’une forme d’énergie potentielle stockée à bord, le plus souvent chimiquement dans du carburant. Dans le cas du vol atmosphérique cette énergie transite par de l’air. . . . . . .
Un convertisseur d’énergie II Puissance Puissance cinétique propulsive Puissance . (air) carburant Pertes propulsives Pertes thermiques puissance propulsive ηglobal = = ηthermique × ηpropulsif (2) puissance carburant . . . . . .
La turbomachine Du fait d’un rapport poids/puissance favorable les moteurs d’avion sont constitués autour d’une turbomachine. Son fonctionnement repose sur le principe suivant : 1. On comprime de l’air prélevé dans le milieu (idéalement de manière isentropique) 2. On y brûle du carburant (idéalement de manière isobare) 3. On détend cet air (idéalement de manière isentropique) C’est de cette détente que l’on va extraire le travail nécessaire à la propulsion de l’avion. Selon les architectures choisies, ce travail sera néanmoins exploité différemment. . . . . . .
Les principales architectures I Architecture turbojet, c b aEmoscopes, M0tty Dans cette architecture, appelée turbojet en anglais : I Tout l’air sert à brûler le carburant I C’est seulement la détente dans la tuyère qui propulse l’avion . . . . . .
Les principales architectures II Architecture turbofan, cb aK Aainsqatsi, M0tty Dans cette architecture, appelée turbofan en anglais : I Il y a deux flux dont l’un sert à brûler le carburant (le rapport entre les deux s’appelle le taux de dilution) I C’est toujours une détente dans une tuyère qui propulse l’avion et les deux flux y participent . . . . . .
Les principales architectures III Architecture turbopropulseur, c b aEmoscopes, M0tty Dans cette architecture, appelée turbopropulseur : I Il y a deux flux dont l’un sert à brûler le carburant mais le taux de dilution est très important I Ce n’est pas la détente dans une tuyère qui propulse l’avion mais une hélice . . . . . .
Le cycle de Brayton I La thermodynamique d’une turbomachine est décrite par le cycle de Brayton : Le cycle de Brayton, cb aGA . . . . . .
Le cycle de Brayton II Travail massique fourni par le fluide, c b aGA Chaleur massique reçue par le fluide, c b aGA On démontre [24] que le rendement du cycle de Brayton s’écrit : wfourni T0 ηthermique idéal = =1− (3) qreçue T3 . . . . . .
Les pertes I Le cycle réel n’est pas exactement le cycle de Brayton [23] : I La compression n’est pas isentropique I La combustion ne se fait pas de manière isobare I la détente n’est pas isentropique Un cycle plus réaliste, cb aGA . . . . . .
Les pertes II Les pertes par frottements visqueux dans les canaux en sont en partie responsables. Pertes dues aux frottements visqueux lors de la phase de Pertes dues aux frottements visqueux lors de la phase de compression, cbaGA détente, c b aGA wcomp = − cp (T30 − T0 ) wturb =cp (T4 − T80 ) + L + Σ∆f − Σ∆Π cp (T30 − T0 ) =ηat cp (T30 − T0 ) =− ηac . . . . . .
Les pertes III La viscosité de l’air en contact avec les surfaces inactives des rotors induit des pertes par frottements [23]. Par ailleurs, les paliers ainsi que les auxiliaires (pompes, engrenages, etc.) prélèvent de la puissance mécanique sur l’arbre [23]. Dessin d’une boite à engrenages, c bDE Jos Boite à engrenages du Rolls Royce Pegasus c bHigh Contrast On note l’ensemble de ces pertes Pm . . . . . . .
Les pertes IV Des pertes volumétriques sont à prendre en compte. Il s’agit soit de fuites [23] soit de prélèvements assurant des fonctions secondaires (dégivrage, pressurisation cabine, etc.) Pour simplifier on considère ṁe le débit entrant dans le compresseur, ṁfc le débit perdu à travers le compresseur (fuites et prélèvements), ṁc le débit traversant la chambre de combustion et entrant dans la turbine et ṁft le débit perdu à travers la turbine. On définit ainsi les rendements volumétriques suivants : ṁe − ṁfc ṁc − ṁft ηfc = (4) ηft = (5) ṁe ṁc . . . . . .
Les pertes V La combustion n’est pas non plus ni réellement isobare, ni complète : qréelle reçue ηc = (6) qidéale reçue . . . . . .
Les pertes VI La manière dont le travail issu du cycle thermodynamique va être transmis à l’avion ne se fait pas sans perte [24] : puissance propulsive ηpropulsif = ηp = (7) accroissement de puissance cinétique F. u0 ṁu0 (u8 − u0 ) 2 ηp = = = u8 , (8) ṁ 2 ṁ 2 (u − u20 ) (u − u0 ) 2 1 + u0 2 8 2 8 où u0 est la composante axiale en absolu de la vitesse avion, u8 de la vitesse sortie moteur et ṁ le débit d’air à travers le moteur. . . . . . .
Bilan Puissance propulsive Puissance . Pertes propulsives carburant Pertes mécaniques Pertes volumétriques Prélèvements fonctionnels Pertes aérodynamiques d’aubages Pertes de cycle idéal Pertes de combustion ( ) 1 ηft ηat (T4 − T80 ) − (T30 − T0 ) − Pm ηfc ηac ηg ' ηp ηc (9) T4 − T30 . . . . . .
Le concept de Technology Readiness Level (TRL) I La NASA propose une échelle pour évaluer la maturité d’une technologie : c’est devenu un référentiel utilisé dans l’industrie [21] niveau de TRL Description TRL 1 Basic principles observed and reported TRL 2 Technology concept and/or application formulated TRL 3 Analytical and experimental critical function and/or characteristic proof-of-concept TRL 4 Component and/or breadboard validation in laboratory environment . . . . . .
Le concept de Technology Readiness Level (TRL) II niveau de TRL Description TRL 5 Component and/or breadboard validation in relevant environment TRL 6 System/subsystem model or prototype demonstration in a relevant environment (ground or space) TRL 7 System prototype demonstration in a space environment TRL 8 Actual system completed and “flight qualified” through test and demonstration (ground or space) TRL 9 Actual system “flight proven” through successful mission operations . . . . . .
Améliorer le rendement isentropique (ηac et ηat ) On cherche à diminuer les pertes par frottements visqueux pour se rapprocher du cycle idéal Cycle avec pertes aérodynamiques non-minimisées, Cycle avec pertes aérodynamiques minimisées, cb aGA cbaGA . . . . . .
Veine et aubages à géométries optimisées I Principe : Optimiser les pertes d’aubages au moyen Maillage d’un distributeur Contours de Mach d’un (GRAPE), pR. Chima, distributeur (RVCQ3D), de calculs CFD détaillés NASA pR. Chima, NASA I Bénéfices : ηac % et ηat % I Risques : Pas de risques identifiés I TRL : 9 Maillage d’un étage de Contours de pression d’un compresseur (TCGRID), étage de compresseur pR. Chima, NASA (SWIFT), pR. Chima, NASA . . . . . .
Améliorer le rendement thermique (ηthermique ) D’après l’expression (3), ηthermique croît avec T3 , mais le travail net fourni décroît si la température d’entrée turbine T4 reste la même. Deux cycles à T3 différents mais à mêmes T4 , cb aGA Deux cycles à T3 et T4 différents, cb aGA Pour qu’une telle augmentation de ηthermique soit pertinente il faut augmenter TMAX la température limite en entrée turbine. . . . . . .
Aubages de turbine refroidis [13, 12, 25, 18, 29] I Principe : Refroidir les aubages turbine avec de l’air prélevé au compresseur pour protéger les pièces d’une Dessin d’aube de turbine, cbaTomeasy température d’air supérieure aux limites matériaux I Bénéfices : ηthermique idéal % I Risques : ηfc & et émissions NOx % I TRL : 9 Aube refroidie de roue mobile de la turbine haute pression d’un CFM56-3, cbaNubifer . . . . . .
Aubages et matériaux nouveaux [13, 12, 25, 18, 29, 11, 2] I Principe : La science des matériaux permet d’élever encore la température d’entrée turbine par l’usage de revêtements de protection ou de structures avancées (mono-cristal, composite à matrice céramique) I Bénéfices : Aube de redresseur de la turbine haute pression d’un V2500 revêtue d’une barrière de protection thermique, ηthermique idéal % cbaOlivier Cleynen I Risques : ηfc & et émissions NOx % I TRL : 8 à 9 . . . . . .
Synthèse sur la température d’entrée turbine 2400 t t e ux en ria em té 2200 iss a Température o id x m fr au entrée turbine re uve 2000 no t à e en ite Température (K) u 1800 e m é m pos amiq ss u co e cér idi stiq tri c e fro phi ma 1600 r so e e ent e d iqu r rièr herm is sem a b nt d tio 1400 roi ple tec ref sim pr o Température maxi. matériaux 1200 INCO939 • • • non refroidi• INCO738 INCO792 • U500 U700 1000 1945 1965 1985 2005 2025 Année d’introduction Évolution de la température entrée turbine et des technologies de refroidissement [12, 2], c b aGA . . . . . .
Combustion pauvre par injection directe multipoints [26, 28] I Principe : Il s’agit d’injecter le carburant directement dans la zone de flamme, Stoechiométrie sans pré-mélange ou combustion pilote, pour avoir un mélange le plus NOx homogène possible et éviter . ainsi la combustion Richesse du mélange localement riche Évolution des émissions de NOx en fonction de la I Bénéfices : NOx & stoechiométrie, cbaGA I Risques : Instabilité de combustion, CO % I TRL : 4 à 5 . . . . . .
Améliorer le rendement propulsif (ηp ) D’après l’expression (8), ηp croît quand le ratio u8 /u0 → 1. 100% 80% 60% ηp 40% 20% . 0% 1 2 3 4 5 u8 /u0 Rendement propulsif en fonction du rapport u8 /u0 , cb aGA Pour diminuer le ratio u8 /u0 tout en maintenant le niveau de poussée le meilleur levier est le débit ṁ via le taux de dilution. . . . . . .
Turbopropulseurs [24, 14] I Principe : Le taux de dilution élevé d’un Un PW127F sur un ATR72, cb aDon-vip turbopropulseur lui confère 100% Croisière un rendement propulsif ATR42 80% • • avantageux à basse vitesse Croisière eur A320 I Bénéfices : ηp % puls 60% n ηp ofa opro I Risques : u0 & et bruit % rb 40% tu turb 20% I TRL : 9 0% . 0 400 800 1200 Vitesse avion (km/h) Rendements comparés d’un turbopropulseur et d’un turbofan en fonction de la vitesse, cb aGA . . . . . .
Turbofans à fort taux de dilution [17, 24, 8] I Principe : En augmentant le diamètre de la soufflante et de son carénage et/ou en Un JT8D (taux de Un CFM56-7 (taux de optimisant leur structure et dilution ∼1), c bAndre dilution de 5.1 à 5.5), Gustavo Stumpf Filho cbaLukasz Golowanow leur aérodynamique on augmente le taux de dilution I Bénéfices : ηp % et bruit & I Risques : ηthermique & et Un GEnx (taux de Un Leap (taux de dilution traînée % dilution de 8 à 9), de 10 à 11), cbaThomas cbaKG1951 I TRL : 9 Vandermeiren, aéroport de Bruxelles . . . . . .
Soufflante à entraînement indirect [19, 15, 6] I Principe : Interposer un réducteur entre la soufflante et l’arbre basse pression de la turbomachine permet à ces deux organes de tourner Un réducteur (2) est placé entre la soufflante (1) et la à des vitesses plus adaptées turbomachine, cb aTosaka tout en augmentant le taux entrainement de dilution Consommation de carburant direct entrainement indirect I Bénéfices : ηp % et bruit & . Diamètre de soufflante I Risques : traînée % Consommation comparées d’un turbofan à entraînement I TRL : 8 direct et indirect en fonction du diamètre de la soufflante [15], c baGA . . . . . .
Doubles soufflantes non-carénées contra-rotatives [15, 6, 10, 14] I Principe : Il s’agit d’une convergence entre l’architecture d’un turbopropulseur et celle d’un turbofan alliant le Un GE36 monté sur un McDonnell Douglas MD-80 transformé en banc volant, cbaAndrew Thomas rendement du premier et la vitesse du second I Bénéfices : ηp %, u0 → I Risques : bruit %, impacte l’architecture avion Un AN-70 équipé de ses Progress D-27, cb aMarianivka I TRL : 7 . . . . . .
Moteurs enterrés [22, 27] I F. u0 F. u0 ηp = = ( ) F ∆u (u8 + u0) F u0 + −u. 0 2 2 us fuselage u8 F. u0 F. u0 ηp = = ( ) F ∆u (u8 + us) F us + 2 2 u8 us fuselage . . . . . .
Moteurs enterrés [22, 27] II I Principe : Faire ingérer par le moteur la couche limite du fuselage lui permettrait de réduire l’accroissement d’énergie cinétique à fournir Un maquette du concept D8 du Massachusetts Institute of Technology en soufflerie, pDavid Bowman, NASA à l’air pour une même Langley puissance propulsive I Bénéfices : ηp % et traînée & I Risques : impacte l’architecture avion, distorsion en entrée moteur Un maquette du concept D8 du Massachusetts Institute of Technology en soufflerie, pDavid Bowman, NASA I TRL : 2 à 3 Langley . . . . . .
Changer de cycle thermodynamique (ηthermique ) Les limites du cycle de Brayton commencent à être atteintes : Existe-t-il des alternatives ? . . . . . .
Moteurs à échangeurs [20, 28] I Principe : Refroidir le flux au milieu de la phase de compression à l’aide d’un échangeur plongé dans le flux de la soufflante offre un Un cycle avec un simple échangeur (en bleu) permet d’extraire plus de travail pour une même quantité de cycle thermodynamique plus carburant brûlée, c baGA avantageux cycle avec échangeur et cycle avec I Bénéfices : ηthermique % récupération échangeur simple I Risques : masse %, ηac & ηthermique cycle de Brayton et ηat & . (T3 /T0 )γ/(γ−1) I TRL : 3 à 4 Au-delà d’un certain taux de compression le rendement d’un cycle avec échangeur dépasse celui du cycle de Brayton [28], cb aGA . . . . . .
La propulsion solaire I Principe : Couvrir la voilure de panneaux photovoltaïques pour alimenter des moteurs électriques I Bénéfices : Émissions & I Risques : Poids/Puissance %, vol de nuit L’avion solaire Solar Impulse 2, c b aMilko Vuille I TRL : 5 . . . . . .
L’Electric Green Taxiing System (Par Safran et Honeywell) I Principe : Des moteurs électriques sont implantés dans les trains d’attérrissage de l’avion pour le propulser au roulage I Bénéfices : émissions &, coûts d’opération et de maintenance& I Risques : Intérêt limité aux courts et moyens courriers Le train d’un A320 équipé de l’EGTS de Safran et I TRL : 8 à 9 Honeywell, cbaOlivier Cleynen . . . . . .
La propulsion distribuée hybride [9] I Principe : Un ou plusieurs moteurs thermiques ou autres (piles à combustible ?) génèrent de l’électricité pour alimenter des moteurs à superconducteurs qui font tourner une distribution de soufflantes I Bénéfices : Émissions & I Risques : Impacte Le concept N3-X équipé d’une propulsion hybride, pNASA l’architecture avion, pertes aux interfaces % I TRL : 2 . . . . . .
Les biocarburants [7] I Principe : Il est possible d’incorporer jusqu’à 50% de biocarburants issus de l’hydrotraitemant d’huiles végétales (HEFA, HVO, HRJ) ou du procédé de synthèse Fischer-Tropsch (BtL) I Bénéfices : CO2 & I Risques : Température de fonctionnement, fonctions secondaires du carburant à bord, rentabilité, concurrence agroalimentaire Huile de jatropha hydrotraitée, cbBiswarup Ganguly I TRL : 8 à 9 . . . . . .
Moteurs à cycles combinés pour le vol suborbital [30, 16] I Principe : Une propulsion combinant une motorisation aérobie (turbine, statoréacteur, Le X-15 propulsé par un moteur-fusée (anaérobie), super-statoréacteur) et premier avion suborbital, pNASA anaérobie (moteur-fusée) permettrait le vol orbital I Bénéfices : u0 % I Risques : Par où commencer ? I TRL : 5 Le X-43A (sans pilote) propulsé par un statoréacteur (aérobie), le plus rapide jamais construit, pNASA . . . . . .
Références I [1] Commercial aircraft MRO : Total market size & growth. URL http://www.bga-aeroweb.com/ Commercial-Aircraft-MRO.html [2] High temperature coatings. URL http://www.virginia.edu/ms/research/wadley/ high-temp.html [3] STRAIR aircraft maintenance repair and overhaul market study [4] Global Commercial Aero Turbofan Engine Market, Supply Chain and Opportunities : 2012-2017. Lucintel (2012) [5] Statistical review of world energy 2014 (2014). URL http://bp.com/statisticalreview . . . . . .
Références II [6] Becker, R., Schaefer, M., Reitenbach, S. : Assessment of the efficiency gains introduced by novel aero engine concepts (2013) [7] Bondiou-Clergerie, A., Fournier, G., Lignet, C., Jeuland, N., Chkioua, C., Bringtown, S. : De nouvelles ailes pour Icare - Transport aérien et biocarburants (2014). URL https://www.gifas.asso.fr/sites/default/ files/video/brochure_biocarburants_gifas_2013.pdf [8] Coroneos, R.M., Gorla, R.S.R. : Structural analysis and optimization of a composite fan blade for future aircraft engine (2012) . . . . . .
Références III [9] Felder, J.L., Kim, H.D., Brown, G.V. : Turboelectric distributed propulsion engine cycle analysis for hybrid-wing-body aircraft. In : 47th AIAA Aerospace Sciences Meeting, Orlando, FL, January, pp. 5–8 (2009) [10] Guynn, M.D., Berton, J.J., Hendricks, E.S., Tong, M.T., Haller, W.J., Thurman, D.R. : Initial assessment of open rotor propulsion applied to an advanced single-aisle aircraft. In : Proceedings of the 11th AIAA Aviation Technology, Integration, and Operations Conference, Virginia Beach, VA, September, pp. 20–22 (2011) . . . . . .
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