Spectacles Lorenzaccio - Paul Toupin Vie des Arts - Érudit
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Document generated on 12/09/2021 9:34 a.m. Vie des Arts Spectacles Lorenzaccio Paul Toupin Number 12, Fall 1958 URI: https://id.erudit.org/iderudit/55280ac See table of contents Publisher(s) La Société La Vie des Arts ISSN 0042-5435 (print) 1923-3183 (digital) Explore this journal Cite this article Toupin, P. (1958). Spectacles : Lorenzaccio. Vie des Arts, (12), 34–36. Tous droits réservés © La Société La Vie des Arts, 1958 This document is protected by copyright law. Use of the services of Érudit (including reproduction) is subject to its terms and conditions, which can be viewed online. https://apropos.erudit.org/en/users/policy-on-use/ This article is disseminated and preserved by Érudit. Érudit is a non-profit inter-university consortium of the Université de Montréal, Université Laval, and the Université du Québec à Montréal. Its mission is to promote and disseminate research. https://www.erudit.org/en/
HgjgggHH SPECTACLES LORET^ZACCIO par Paul TOUPIN M USSET, la Renaissance, Gérard Philipe, la ren- contre était prometteuse. Elle se passa le mieux du monde. Ce fut de l'excellent théâtre. La dans cette Renaissance italienne, laquelle, disons-le tout de suite et sans ambages, était indifférente, étrangère, à ce qui tourmentait le romantisme. La Renaissance ne sa- pièce sont, de la part de Musset, petits hors-d'oeuvre gratuits. La Renaissance n'était pas non plus une époque révoltée. Car, la ré- volte, c'est encore du romantisme. surprise fut que, sans décors, par la vait pas ce que c'était que la pure- Lorenzaccio de Musset, c'est Lé- richesse des costumes, ce fut aussi té ou sa nostalgie; elle se souciait lian égaré chez les Médicis. Les un beau spectacle. peu de justice sociale. Ses problè- comprit-il ? Il les croit sataniques Si nous sommes loin de l'agréa- mes, ses préoccupations étaient au- parce qu'ils passent de leurs mi- ble marivaudage de « Il faut qu'une tres. Elle désirait jouir de cette gnons à leurs femmes avec une porte soit ouverte ou fermée », vie. . . Elle était trop païenne désinvolture propre à scandaliser nous sommes assez près du Chan- pour se complaire dans le blas- les libertins eux-mêmes, pour qui delier. Musset était trop de son phème. Et ceux que l'on entend le libertinage se fait à sens unique. époque pour entrer de plain-pied du commencement à la fin de la Le Malatesta de Montherlant don- 34
ne une plus juste idée de la Re- scène avait ce double mérite de de Pierre Brasseur. Le personnage naissance que le Lorenzaccio de mettre l'accent sur le caractère des était sans cesse ramené aux dimen- Musset. Par contre, il s'identifie personnages et d'estomper le thè- sions de ses appétits. Détachons trop au cynisme de la Renaissance me assez larmoyant et désuet de pour la signaler à notre admira- pour le représenter . . . la Justice. Si la scène du meurtre tion la scène d'amour. Celle de la Gérard Philipe a réussi non était saisissante, celle qui la suivait confession, jouée parfaitement, seulement la mise en scène de cette l'était davantage puisqu'on y par Geneviève Page et Pierre Rey- pièce qui comporte 40 scènes et voyait Lorenzaccio couché sur le nal, suffisait à redonner à qui plus .. . mais à neutraliser l'apport corps de sa victime et proférer des l'avait perdu le goût du théâtre, par trop romantique de Musset. Il paroles desquelles on ne saura à confirmer l'oeuvre de Musset, et a corrigé par son jeu — ce qui jamais si elles étaient de regrets, surtout, celle du Théâtre national prouve qu'il est bon comédien de reproches, ou de Requiem . . . populaire. Il y aurait mauvaise créateur — ce que son rôle conte- Tout cela, fort étrange, tant en grâce et malhonnêteté à trouver à nait de trop « Nuit de mai ». Poète, gestes qu'en soupirs. redire d'une troupe si bien dirigée prends ton luth et me donne un L'interprétation était remarqua- et qui joue si brillamment une baiser devient ici : jeune peintre, ble; celle du duc entre autres te- pièce aussi difficile à rendre que peins-moi. et tais-toi. La mise en nait du grand art, rappelant celui l'est Lorenzaccio. Gérard PHILIPE, admirable dans le rôle de Lorenzaccio. 35
Dans les galeries MUSÉE DES BEAUX-ARTS DE MONTRÉAL SOCIÉTÉ ARTISTIQUE DES ÉTUDIANTS 1379 ouest, rue Sherbrooke Centre Social, rue Maplewood Jusqu'au 2 novembre : Biennale 1957 — Jeune Peinture — Du 27 octobre au 16 novembre: Jeune Sculpture. Peintures de Virginia Vera (Chili). Du 10 au 29 octobre: Du 17 au 24 novembre: Albert Cloutier — John Walsh (salle Desssins d'artistes canadiens sous les XII). auspices du C.A.E.U.C. Du 31 octobre au 16 novembre: Du 2 au l i décembre : Gilles Gauvreau — G. Mochon (salle Peintures et sculptures d'Andres Salgo XII). (Mexique). Du 8 novembre au 7 décembre : L'Académie Royale Canadienne des THE GEORGE W A D D I N G T O N GALLERIES Arts. 1452 ouest, rue Sherbrooke Du 21 novembre au 7 décembre : Jack Beder — Ethel Planta (salle X I I ) . Du 30 octobre au 17 novembre: Arts Graphiques de l'Europe. GALERIE MONIQUE DE GROOTE Du 20 novembre au 8 décembre : 1540, rue Crescent Ghitta Caiserman. En octobre : Collection permanente. En novembre : Jeunes peintres canadiens. GALERIE AGNÈS LEFORT En décembre ; Michel Ciry, de l'Ecole de Paris. 1504 ouest, rue Sherbrooke Du 27 octobre au 8 novembre : D O M I N I O N GALLERY Landori. En permanence : peintres canadiens, 1438 ouest, rue Sherbrooke peintres européens, Du 29 octobre au 12 novembre : gravures de maîtres français. Marian Scott. sculpture de Kahane, Koochin, Schleeh. Shearer. En novembre : J. Carlos de Vilallonga. En décembre : Exposition des Fêtes. GALERIE DENYSE DELRUE LA GALERIE DE LA BOUTIQUE 21, rue Buade, Québec 1520, rue Crescent Du 16 octobre au 1er novembre: Du 10 au 26 octobre : Jeanne Rhéaume. Maltais — Vaillancourt. En noiembre : Denys Matte. Du 28 octobre au 9 novembre : En décembre : Un groupe d'Emaillistes. Jacque. Du U au 23 novembre: Dumouchel. Du 2 i novembre au 7 décembre : GALERIE ARTEK Groupe de la Galerie. 2020, rue Union jusqu'au 25 octobre : Exposition d'ouverture. — 21 peintres contemporains. RESTAURANT HÉLÈNE DE CHAMPLAIN Ile Sainte-Hélène Du 27 octobre au 15 novembre : Rita Letendre. Du 6 au 26 novembre : Du 17 novembre au 6 décembre: Photographies de Québec. Guido Molinari. Du 27 novembre au 17 décembre : Du 8 décembre au 10 janvier 1 9 5 9 : Les moins de Trente ans. Dessins, encres, lithographie. n n n DESSIN b Wlï 'fOROPf GRAVURE LITHOGRAPHIE G to THE GEORGE WADDINGTON GALLERIES 1452 ouest, rue Sherbrooke • VI. 4-5455 36
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