Submix Les Français et leurs abonnements à des offres payantes de contenus culturels numériques - mediaculture
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
Submix Les Français et leurs abonnements à des offres payantes de contenus culturels numériques Etude BearingPoint
Sommaire Edito. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 Executive summary. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 Résultats détaillés de l’étude . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 Comment les Français construisent-ils leur mix d’abonnements ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 Comment profitent-ils de leurs abonnements ?. . . . . 16 Comment envisagent-ils de faire évoluer leur mix d’abonnements ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22 Comparaison des acteurs de l’abonnement à des offres culturelles payantes. . . . . . . . . . . . . . 42 La VOD par abonnement : Netflix et ses challengers. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43 Les Chaînes de télévision payantes : le modèle Canal+. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44 La Musique : plateformes hautement substituables ? . . . . . . . . . . . 45 La Presse : des abonnés fidélisés, mais une présence encore en construction . . . . . . . . 46 Les Jeux vidéo : guerre des consoles et guerre des abonnements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47 Étude comparative : la différence de positionnement entre les principaux acteurs de la SVOD et Canal+. . 48 Convictions et offres BearingPoint . . . . . . . . . . . . 52 Nos convictions : comment imposer son offre dans le mix des abonnements ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52 Notre offre : comment BearingPoint peut vous accompagner dans la définition d’une stratégie d’abonnement et dans sa mise en œuvre ?. . . . . . . . . 56
Cette étude a été réalisée entre le 26 novembre et le 14 décembre 2020 auprès d’un échantillon de 2 128 décisionnaires pour la souscription d’une offre d’abonnement streaming dans le foyer et disposant d’au moins une offre dans le foyer. L’analyse terrain a été élaborée par Opinion Way sur la base d’un échantillon national représentatif (2 965 Français de 18 ans et plus). Les répondants ayant été interrogés en ligne sous système CAWI (Computer Assisted Web Interview), l’impact des restrictions liées à la situation sanitaire est limité. Les abonnements numériques payants comprennent la télévision incluse dans un abonnement de fournisseur d’accès Internet (également appelé « FAI » ex. Orange, SFR, Bouygues et Free), la télévision avec un abonnement additionnel (également appelée « Pay TV » : ex. Canal+, BeIN), les services de Vidéo à la demande par abonnement (ci-après « SVOD » pour Subscription Vidéo On Demand : ex. Netflix, Amazon Prime Vidéo), la Musique (ex. Deezer, Spotify, Apple Music), la Presse en ligne (ex. formule numérique des quotidiens, hebdo) et les Jeux en ligne (ex. Xbox Game Pass, Playstation Now). Cette étude en revanche n’inclut pas les offres « freemium », les achats de contenu à l’unité, le téléchargement/streaming illégal et les abonnements hors contenus culturels (ex. sport, box beauté). Remerciements Nicolas Reffait, Marc Hispa, Adèle Nuvolone, Marc Burgelin, Loriane Viu, Angélique Tourneux, Opinion Way, 4
Edito Submix (pour Subscription Dynamics) est la ou streaming musical). Les arbitrages peuvent première étude de ce type : elle propose une également induire des pratiques plus difficiles à lire nouvelle mesure de la performance des offres pour les opérateurs d’abonnement : échanges de d’abonnements aux services numériques de codes, partage du prix de l’abonnement, entrée/ Musique, de Télévision, de Presse, et de Jeux vidéo. sortie sur des fenêtres promotionnelles… D’abord, elle est centrée sur les clients à ces services : A ce titre, Submix permet de distinguer les quel est leur usage, leur structure de dépense, leur abonnements ‘socle’ des abonnements ‘satellitaires’, satisfaction, quels sont les facteurs qui ont conduit et d’identifier le caractère indispensable ou non, aux à la souscription, qui les fidélisent ou qui les fragilisent, yeux de leurs clients, de chacune des offres souscrites. et quelle est leur sensibilité aux variations de prix. Le champ de compétition dépasse donc le terrain Et surtout, Submix compare la performance habituel de concurrents frontaux (ex. Deezer vs des services d’abonnement entre eux, Spotify), avec des capacités de différenciation qui quel que soit leur segment (Musique, SVOD etc.). s’estompent : généralisation de la liberté d’annuler, multi-device, contenus non-exclusifs. Par ailleurs, Nous sommes en effet convaincus de la porosité les offres de contenus bundlées de Amazon Prime des expériences : le prix pratiqué par Netflix fixe et d’Apple –qui servent un modèle d’affaires plus un étalon pour tout le marché (et pas seulement global – forgent une nouvelle forme de concurrence. pour les acteurs de la SVOD), les politiques promotionnelles et contractuelles se normalisent, Submix décode les dynamiques de cette nouvelle les standards en termes d’utilisation et d’interface compétition globalisée, et permet d’orienter les sont tirés par les acteurs les plus innovants… acteurs dans le positionnement de leurs offres. Elle a vocation à être conduite régulièrement pour Alors que les offres d’abonnement se multiplient, inscrire ces tendances dans le temps, et anticiper les le budget des foyers n’est pas extensible. Des choix mouvements d’un marché en réinvention continue. s’opèrent donc. Ils peuvent se faire classiquement au sein d’un même segment (un arbitrage entre Nicolas Reffait OCS et BeIN par exemple) ou entre segment (SVOD 5
Executive summary Dans le contexte d’une offre de plus en plus large et d’une profonde transformation des usages, comment les Français construisent-ils leur mix d’abonnements ? Comment en profitent-ils ? Comment envisagent-ils de les faire évoluer ? Quels services sont perçus comme indispensables ou au contraire pourraient faire l’objet d’une résiliation dans les prochains mois ? Cette étude réalisée à la fin d’une année 2020 bouleversée par la crise sanitaire a pour but de mieux comprendre le comportement des Français vis-à-vis des offres d’abonnement payantes à des produits culturels numériques. Nous abordons la question des abonnements de manière globale, en comparant des abonnements à des plateformes de SVOD, à des Chaînes de télévision payante, à des plateformes de streaming musical, à des offres numériques de titres de Presse et à des Jeux vidéo en ligne : c’est bien dans cet univers élargi que les Français construisent leur mix en choisissant des abonnements et en renonçant à d’autres. Voici les principaux enseignements de notre étude : 6
Les Français construisent un mix d’abonnements en souscrivant deux types de services en moyenne. 2 catégories d’abonnements différentes détenues en moyenne par les foyers disposant d’au moins une offre payante (ex. SVOD et Musique, Pay TV et Presse, etc.). Leur perception des montants mensuels effectivement dépensés demeure floue : si les foyers détenteurs d’abonnements culturels payants dépensent en moyenne 39 € pour l’ensemble de leurs abonnements numériques, ils affirment en moyenne que le montant qu’ils ne devraient pas dépasser est de 24 €. 39 € de dépenses mensuelles pour ces abonnements déclarées pour les foyers disposant d’au moins un abonnement numérique payant (hors TV inclus dans l’offre d’accès à Internet). C’est la SVOD qui domine le marché des abonnements et qui impose ses politiques d’offre (prix, accessibilité, conditions d’annulation), alors qu’elle n’est historiquement pas la première à proposer à ses utilisateurs de passer par un abonnement pour accéder à un contenu. 53% de ces foyers sont abonnés à Netflix, suivi par Amazon Prime Video (33%), puis par Canal+ (29%). Les plus jeunes ont une plus forte tolérance à la collecte de données par les plateformes, à condition qu’elles soient utilisées pour améliorer le service. 37% des abonnés à au moins une offre sont favorables à un certain usage de leurs données personnelles pour améliorer le service ; cette proportion est de 55% des abonnés de 18-24 ans (51% pour les 25-34 ans et 46% pour les 35-49 ans). L’attractivité du prix est citée comme la principale motivation expliquant le choix d’une plateforme plutôt qu’une autre. 55% des abonnés à Amazon Prime Video citent l’attractivité du prix comme le principal critère d’abonnement (hors contenus). Le prix est cité comme première source de motivation pour la plupart des acteurs (54% des abonnés Xbox Live, 49% des abonnés Spotify). Par ailleurs, les Français ont massivement recours à la pratique du partage des codes de connexion, notamment pour les plateformes de vidéo. 16% des abonnés à Netflix y ont accès via un abonnement qui n’est pas entièrement payé par leur foyer (11% pour OCS, 5% pour Canal+). 41% des abonnés à Netflix communiquent leurs codes de connexion en dehors du foyer. 7
Les exclusivités de catalogue permettent à certains acteurs d’afficher des prix plus élevés (ex. Chaînes de télévision payantes). En revanche les acteurs du marché de la Musique, aux offres hautement substituables, n’arrivent pas à atteindre ces niveaux de prix. Ces tarifs élevés s’accompagnent d’une plus grande exigence sur les contenus et la qualité de service, et un risque de désabonnement plus fort en cas d’augmentation du prix. 63% des abonnés de Canal+ seraient tentés de se désabonner en cas de hausse de 10% du prix d’abonnement sans contrepartie (55% des abonnés de BeIN, 45% d‘OCS). Si ce taux est généralement plus faible pour les acteurs de la SVOD (entre 46% pour Netflix et 52% pour Disney+), il demeure à un niveau élevé pour les acteurs proposant des abonnements sans engagement, et pourraient contrecarrer des politiques de revalorisation du parc. Certains acteurs (Presse, Jeux en ligne) disposent, au contraire, d’un potentiel d’augmentation de leur prix : leurs abonnés présentent un fort niveau de satisfaction et de fidélité. 60% des abonnés à l’offre digitale d’un titre de Presse quotidienne nationale seraient prêts à accepter une hausse de 10% du prix sans contrepartie (58% pour les abonnés à un titre de Presse quotidienne régionale) Les répondants ont également été interrogés sur les plateformes qu’ils considéraient comme les plus indispensables parmi l’ensemble de leurs abonnements. Leurs réponses permettent de classer les principaux acteurs en deux catégories : Must have Nice to have Des incontournables, Des abonnements correspondant à un besoin plus avec plus de 23% de leurs abonnés périphérique, avec 16% ou moins de leurs souscripteurs les considérant comme leur abonnement les considérant comme leur abonnement le plus le plus indispensable indispensable Netflix (59%) Amazon Prime Video (16%) Canal+ (49%) Playstation Now (16%) Spotify (29%) Xbox Game Pass (14%) La Presse Quotidienne Régionale (27%) BeIN (13%) La Presse Quotidienne Nationale (26%) OCS (7%) Deezer (23%). Disney+ (7%) 8
Photo by The Visual Stories Studio TVSS 9
Résultats détaillés de l’étude Comment les Français construisent-ils leur mix d’abonnements ? Composition du mix La SVOD est un incontournable des abonnements à des contenus culturels payants : 51% des répondants ayant souscrit au moins une offre d’abonnement à des contenus culturels payants se sont abonnés à un service de Vidéo à la demande par abonnement (SVOD). Cette proportion atteint 73% pour les 18-24 ans et 71% pour les 25-34 ans. Catégories d’abonnements détenus Au sein de votre foyer, disposez-vous des abonnements numériques payants suivants (qu’ils soient utilisés par vous-même et/ou d’autres membres du foyer) ? Service de télévision inclus à votre abonnement d’accès 74 % à Internet (ex. Orange, SFR, Bouygues, Free…) 65 ans et plus (80%) Services de Vidéo à la demande 52 % (ex : Netflix, Amazon Prime Vidéo..) 18 – 24 ans (73%) / 25 – 34 ans (71%) / 35 – 49 ans (60%) Service de télévision payant additionnel, non inclus à votre abonnement d’accès à l’Internet 26 % (ex. Canal+, Téléfoot, BeIN, National Geographic…) 65 ans et plus (35%) Au moins un abonnement autre qu’une box TV inclus Musique (ex : Deezer, Spotify, Apple Music…) 23 % dans l’offre d’un FAI 18 – 24 ans (44%) / 25 – 34 ans (32%) 75% Presse en ligne (ex : abonnement à la formule numérique 14 % d’un quotidien d’information, d’un hebdo…) 65 ans et plus (20%) Jeux en ligne 13 % (ex : Xbox Game Pass, PlayStation Now…) 18 – 24 ans (28%) / 25 – 34 ans (23%) 10
Viennent ensuite la Pay TV (Canal+ : 29% et BeIN : 10%, OCS : 8%), la Musique (Spotify et Deezer au coude à coude à 13%), le Jeu en ligne (Playstation Now : 9%, Xbox Game Pass : 5%) et la Presse (Presse quotidienne régionale [PQN] : 7%, Presse quotidienne nationale [PQN] : 5%). ” Sans être historiquement la première à proposer à ses utilisateurs de passer par un abonnement pour accéder à un contenu, c’est bien la SVOD qui domine le marché des abonnements et qui impose les modalités de ses offres (prix, accessibilité, conditions d’annulation...). Au sein de cette prédominance de la SVOD, Netflix est le grand gagnant : 57% des abonnés à un service de SVOD sont abonnés à Netflix, contre 33% à Amazon Prime Video et 16% à Disney+. Principaux abonnements détenus - Toutes catégories confondues Dans le détail, de quels abonnements numériques payants disposez-vous au sein de votre foyer (pour vous et/ou pour les autres membres du foyer) ? (Base : le foyer dispose d’au moins un abonnement numérique payant non inclus à leur abonnement d’accès à l’Internet) Netflix 57% Amazon Prime Video 33% Canal+ 29% Disney+ 16% Spotify 13% Deezer 13% BeIN 10% PlayStation Now 9% OCS 8% Abonnement quotidien régional 7% Abonnement quotidien national 5% Xbox Game Pass 5% 11
On constate des duplications d’abonnements dans les mêmes catégories, et notamment pour la SVOD : par exemple, les abonnés à Netflix sont également abonnés à 41% à Amazon Prime Video, à 24% à Disney+. Mix des abonnés VOD Dans le détail, de quels abonnements numériques payants disposez-vous au sein de votre foyer (pour vous et/ou pour les autres membres du foyer) ? (Base : le foyer dispose d’au moins un abonnement numérique payant non inclus à leur abonnement d’accès à l’Internet) Lorsqu’ils ont… Netflix Amazon Disney+ Netflix 100% 71% 87% Amazon Prime Video 41% 100% 60% Disney+ 24% 28% 100% Ils possèdent aussi… Canal+ 20% 22% 40% Spotify 17% 16% 21% Deezer 15% 15% 24% PlayStation Now 13% 12% 17% BeIN 9% 9% 17% OCS 8% 8% 15% Apple TV+ 5% 8% 14% Amazon Music 5% 11% 11% (accessible Amazon Prime) Youtube Music 4% 5% 11% Seuls les abonnements dont la mention dépasse 10% sont présentés ” Les Français construisent pour leur foyer un mix d’abonnements correspondant à leurs goûts et leurs besoins, en s’abonnant en moyenne à deux catégories d’abonnement différentes (ex. SVOD et Musique, Pay TV et Presse, etc.). 12
Dépenses des foyers Les choix concernant ce mix sont cependant contraints par le prix des abonnements : si les foyers détenteurs d’abonnements culturels payants dépensent en moyenne 39€ pour l’ensemble de leurs abonnements numériques, ils affirment que le montant qu’ils ne devraient pas dépasser est de 24€. Quelle que soit la catégorie, les abonnements sont majoritairement payés en intégralité par un seul membre du foyer (79% des abonnés ou plus répondent en ce sens pour chacun des services). Dépense mensuelle totale du foyer pour les abonnements numériques payants A combien estimez-vous la dépense mensuelle totale de votre foyer pour l’ensemble de ces abonnements numériques payants. Veuillez indiquer le montant en euro. Merci de prendre en compte l’ensemble de vos abonnements payants (hors abonnement FAI) (Base : le foyer dispose d’au moins un abonnement numérique payant non inclus à leur abonnement d’accès à l’Internet) 0€ 1% 1€ à 24€ 46% 46% 1€ à 4€ 4% 5€ à 9€ 9% 25€ à 49€ 26% 10€ à 14€ 13% 50€ à 74€ 15% 15€ à 19€ 10% 75€ à 99€ 4% 20€ à 24€ 10% 100€ et plus 8% Possède 5+ abonnements Moyenne 85€ Possède 4 abonnements 14% Moyenne 56€ 7% 39% Possède 1 seul abonnement Possède 3 abonnements 14% Moyenne Moyenne 26€ 39€ 25% Possède 2 abonnements Moyenne 28€ 13
Partage des identifiants Permettant de limiter l’impact financier des abonnements, la pratique du partage des codes de connexion s’est généralisée, encouragée par les nouveaux entrants sur ces marchés : 16% des abonnés à Netflix y ont accès via un abonnement qui n’est pas entièrement payé par leur foyer (11% pour OCS, 4% pour Canal+). Cette pratique a des conséquences pour chacun des acteurs de ce secteur avec la baisse du revenu moyen par utilisateur mais également la déperdition de données utilisateurs. Netflix pratiquait historiquement une certaine tolérance à l’égard du partage des codes de connexion avec des conditions d’utilisation ambiguës. De récentes annonces et le test d’une fonctionnalité de double authentification montrent que la plateforme américaine pourrait évoluer sur le sujet. Partage des codes de connexion en dehors du foyer Pour chacun des abonnements payants que vous détenez, vous ou un autre membre de votre foyer, communiquez-vous ou avez-vous déjà communiqué vos codes de connexion à une ou des personnes en dehors de votre foyer ? Base : dispose de l’abonnement au sein du foyer VOD TV payantes Musique Presse Jeux en ligne % oui 46% 47% 41% 41% 42% 40% 38% 35% 36% 30% 30% 33% 30% 29% 26% 26% 26% 27% 26% 28% 26% 27% 25% 23% Ne Am ix Di zon Ap y+ me Yo TV SF e Ca Be l+ OC Té Sp De ify Am er Yo zon Ap be sic Qu Qu idie He idie égio M o d ati l M azin orm l Pu zin éc n Pla Xb tat EA Ga No ag ’in on ag e sn Pr léf R Pr ut + ut M re e f ial ot IN ox ion na pl pl M bd n n na ez tfl ot ot n r yS S Pla me w a a Pla em e i ub u u e e M us a oo Pla ém isé y Pa y t ye in us ic r sp atio ic f iu ss Vi m in a de o ” Les acteurs font ici face à un dilemme : faut-il encourager l’usage du partage des codes, pour créer des prospects appétents que l’on pourra ensuite convertir ? Ou à l’inverse restreindre l’accès au service aux seuls payeurs ? A tolérer cette pratique, les acteurs risquent la perte de chiffre d’affaires immédiat. Mais ils gagnent en compétitivité et contraignent la concurrence. Ils forment ainsi des cohortes de prospects qui utilisent leurs services à moindre coûts, et qu’ils pourront convertir lorsque la situation de concurrence sera favorable. La pratique du partage des codes peut également augmenter la valeur perçue d’un abonnement : un abonnement utilisé peu fréquemment par celui qui y souscrit aura plus de raisons d’être résilié qu’un abonnement dont d’autres personnes bénéficient. L’aspect service/faveur du partage des codes de connexion peut être constitutif de cette valeur perçue. 14
Paiement de l’abonnement Payez-vous tout ou partie de chacun des abonnements numériques payants que vous venez de mentionner ? Magazine spécialisé 4% 13% 8% 75% Amazon Music 4% 6% 15% 75% Canal+ 2% 2% 10% 15% 70% Amazon Prime Video 4% 1% 9% 12% 74% Xbox Game Pass 4% 1% 11% 15% 69% PlayStation Now 5% 1% 14% 12% 67% Quotidien national 3% 4% 5% 14% 74% Quotidien régional 4% 3% 6% 16% 70% BeIN 5% 3% 7% 16% 69% Deezer 6% 3% 13% 13% 65% Hebdo d’information 7% 2% 7% 13% 71% Téléfoot 10% 13% 10% 66% OCS 5% 6% 6% 8% 75% Apple Music 6% 6% 6% 11% 70% Apple TV+ 5% 9% 7% 14% 65% Spotify 9% 5% 11% 19% 56% Disney+ 10% 11% 5% 14% 60% Netflix 8% 8% 13% 13% 58% YouTube Music 12% 5% 10% 20% 53% Je ne paye pas pour cet abonnement VOD (c’est une autre personne hors de mon foyer qui paye) TV payantes Je ne paye pas pour cet abonnement Musique (c’est une autre personne du foyer qui paye) Presse Je partage le coût de l’abonnement avec quelqu’un hors de mon foyer Jeux en ligne Je partage le coût de l’abonnement avec quelqu’un de mon foyer Je paye personnellement l’intégralité du coût de l’abonnement 15
Age moyen des abonnés En plus des considérations financières, les choix d’abonnement sont fortement déterminés par des comportements générationnels différents, avec certaines combinaisons plus spécifiques à certains âges : ainsi les abonnements Presse et la Télévision payante sont davantage détenus par des publics plus âgés (cinquante ans et plus en moyenne), là où les Jeux en ligne et la Musique touchent une clientèle plus jeune (respectivement 35 et 40 ans en moyenne). Âge moyen des abonnés Au sein de votre foyer, disposez-vous des abonnements numériques payants suivants (qu’ils soient utilisés par vous-même et/ou d’autres membres du foyer) ? Base : ensemble Age moyen des répondants dont le foyer dispose de la catégorie Service de télévision inclus à votre abonnement d’accès 74 % à Internet (ex. Orange, SFR, Bouygues, Free…) 49 ans Services de Vidéo à la demande 52 % (ex : Netflix, Amazon Prime Vidéo..) 42 ans Service de télévision payant additionnel, non inclus à votre abonnement d’accès à l’Internet 26 % 50 ans (ex. Canal+, Téléfoot, BeIN, National Geographic…) Musique (ex : Deezer, Spotify, Apple Music…) 23 % 40 ans Presse en ligne (ex : abonnement à la formule numérique 14 % 51 ans d’un quotidien d’information, d’un hebdo…) Jeux en ligne 13 % (ex : Xbox Game Pass, PlayStation Now…) 35 ans Comment profitent-ils de leurs abonnements ? Fréquence d’utilisation L’intensité de l’usage est déterminante pour la valeur perçue de l’abonnement. La majorité des abonnements sont utilisés plusieurs fois par semaine, et certains plusieurs fois par jour par les foyers qui y ont souscrit. ” • La Presse quotidienne, portée par une La capacité des quotidiens à produire constante mise à jour de ses contenus, et par massivement du contenu sur des plages la consommation mobile, est sans surprise la horaires étendues, appuyée par des rédactions championne toute catégorie de l’accès (plus de importantes, marque la différence avec les 80% des abonnés à des quotidiens les consultent services digitaux hérités des hebdomadaires au moins une fois par jour, contre 48% des d’information. abonnés à des hebdomadaires d’information). 16
Fréquence d’utilisation de l’abonnement Et à quelle fréquence utilise-t-on ces abonnements dans votre foyer ? Base : dispose de l’abonnement au sein du foyer Quotidien national 1%1% 14% 35% 48% Quotidien régional 1%1%1%4% 15% 48% 31% Spotify 1%1% 7% 26% 21% 43% Deezer 2% 2%4% 3% 27% 17% 46% Apple Music 6% 9% 4% 2% 17% 17% 45% YouTube Music 9% 2%1% 7% 22% 22% 37% Canal+ 1% 2%3% 7% 36% 18% 33% Netflix 1% 4% 6% 39% 21% 28% Hebdo d’information 2% 3% 13% 12% 22% 20% 28% Xbox Game Pass 1% 4% 7% 9% 36% 20% 22% PlayStation Now 3% 6% 11% 9% 30% 21% 21% Magazine spécialisé 10% 14% 10% 24% 21% 20% OCS 2% 5% 6% 15% 33% 18% 21% Apple TV+ 2% 18% 7% 13% 26% 18% 17% Téléfoot 3% 2%4% 20% 38% 18% 16% Amazon Music 10% 17% 7% 9% 24% 16% 18% BeIN 2% 3% 7% 17% 41% 12% 19% Disney+ 2% 9% 9% 18% 35% 9% 17% Amazon Prime Video 2% 8% 14% 14% 38% 11% 13% VOD Jamais TV payantes Moins souvent Musique Deux à trois fois par mois Presse Une fois par semaine Jeux en ligne Plusieurs fois par semaine Une fois par jour Plusieurs fois par jour 17
” • Certains acteurs vidéo se démarquent par Belle réussite de Canal+, qui a su instaurer une une utilisation quotidienne par leurs abonnés intensité de consommation supérieure à celle plus marquée que leurs concurrents : YouTube de Netflix : la moitié des abonnés fréquente le Premium (71%) et Netflix (49%) pour la SVOD, service quotidiennement, et le tiers plusieurs Canal+ (51%) pour la Pay TV. fois par jour ! ” • Pour la Musique, Amazon Music fait au contraire Intégrés à Prime, les motivations figure d’exception, avec une forte part d’abonnés d’abonnement à Amazon Music et Amazon n’utilisant ce service qu’une fois par semaine ou Prime Video ne leur sont pas directement moins (42%), là où Deezer et Spotify sont utilisés attribuées. La relative faiblesse de leurs plusieurs fois par semaine par 90% de leurs interfaces en comparaison de la concurrence abonnés. peut également expliquer cette différence. ” • On aurait pu penser que les abonnements Les offres de Sony et Microsoft parviennent aux Jeux en ligne visent particulièrement des à toucher un public de joueurs occasionnels ; utilisateurs très réguliers. En réalité, seuls 40% on constate également la présence d’une des abonnés à Playstation ou Xbox utilisent leur multitude d’acteurs du Jeu en ligne par abonnement quotidiennement. abonnement dans un marché encore assez éclaté (EA Play, Apple Arcade, Origin Access, Orange Jeux, SFR Jeux…, tous détenus par 2% ou moins des foyers abonnés à au moins un abonnement culturel numérique payant). “La moitié des abonnés à Canal+ et à Netflix déclarent utiliser le service quotidiennement.” 18
Modalités d’utilisation • Seuls les abonnements à la Musique et à la Presse sont réellement consommés à l’extérieur du domicile. Les 3/4 des abonnés à Spotify déclarent l’utiliser en mobilité, comme les 2/3 des abonnés à Deezer, plus de la moitié des abonnés à la Presse féminine et 41% des abonnés à un quotidien national. • Les services numériques vidéo continuent d’être très massivement consommés à domicile (97% pour Netflix, 95% pour Canal+), malgré les options de téléchargement local pour utilisation hors ligne ultérieure et l’amélioration de la connectivité. Les abonnés utilisent très majoritairement la télévision plutôt que les autres écrans disponibles. Netflix pourtant connaît un usage plus important sur le mobile, particulièrement parmi les 18-24 ans (25%) ou les populations urbaines (IDF : 27%). ” Le succès des services d’abonnement dépend largement de la capacité à les ancrer dans le quotidien des utilisateurs. L’intensité des usages est un bon critère pour s’assurer de la fidélité des abonnés. Occasion d’utilisation des abonnements VOD Et dans quelle(s) occasion(s) votre foyer utilise-t-il ces abonnements ? Plusieurs réponses possibles Base : l’abonnement est utilisé au sein du foyer Netflix Amazon Disney+ Apple TV+ Au domicile 97% 97% 94% 90% En mobilité 17% 13% 20% 17% A l’école, 5% 4% 4% 2% au travail Occasion d’utilisation des abonnements TV (hors FAI) Canal+ BeIN OCS Téléfoot Au domicile 95% 93% 94% 81% En mobilité 11% 13% 11% 23% A l’école, 2% 1% 3% 4% au travail 19
Occasion d’utilisation des abonnements Musique Spotify Deezer Amazon YouTube Au domicile 83% 83% 80% 72% En mobilité 74% 67% 44% 61% A l’école, 29% 21% 6% 23% au travail Occasion d’utilisation des abonnements Presse Quotidien régional Quotidien national Hebdo d’information Magazine spécialisé Au domicile 90% 94% 89% 83% En mobilité 24% 41% 23% 29% A l’école, 10% 17% 8% 5% au travail Occasion d’utilisation des abonnements Jeux en ligne PlayStation Xbox Au domicile 92% 81% En mobilité 10% 19% A l’école, 2% 4% au travail 20
• Plus d’un tiers (37%) des décisionnaires pour la souscription d’une offre d’abonnement à un contenu culturel numérique dans le foyer, et disposant d’au moins une offre, est favorable à un certain usage de leurs données personnelles pour améliorer le service. Cette proportion est plus élevée pour les répondants les plus jeunes : elle atteint même 55% pour les 18-24 ans, 51% pour les 25-34 ans et 46% pour les 35-49 ans. • Dans le même temps, les répondants sont 69% à se dire inquiets vis-à-vis de l’usage que les opérateurs peuvent faire des données personnelles. ” Les abonnés ont besoin d’être rassurés sur le fait que leurs données sont utilisées à bon escient (pour des recommandations plus pertinentes par exemple) ; une fois cette confiance acquise, ils sont de plus en plus nombreux chez les plus jeunes à vouloir qu’elles soient utilisées pour améliorer la qualité du service auquel ils sont abonnés. Perception de l’usage des données personnelles L’usage que les opérateurs des abonnements que vous détenez peuvent faire de vos données personnelles (liées à votre utilisation, vos choix et intérêts) vous inquiète-t-il ? Base : ensemble Oui, probablement 45% Non, probablement pas 25% Oui, certainement 24% 69% 6% Non, certainement pas Sont inquiets vis-à-vis de l’usage que les opérateurs peuvent faire de leurs données personnelles Êtes-vous favorable à un certain usage de vos données personnelles pour améliorer le service (ex : recommandations personnalisées, newsletter personnalisée…) ? Base : ensemble Non, probablement pas 38% Oui, probablement 28% 25% Non, certainement pas Oui, certainement 9% 37% Sont favorables à un certain usage de leurs données personnelles pour améliorer le service • Moins d’un tiers des décisionnaires pour la souscription d’une offre d’abonnement à un contenu culturel numérique dans le foyer et disposant d’au moins une offre (29%) pense que le développement de la 5G est susceptible d’augmenter ses dépenses d’abonnements numériques. Cette proportion est plus importante chez les plus jeunes (44% chez les 18-24 ans, 41% chez les 25-34 ans). 21
Comment envisagent-ils de faire évoluer leur mix d’abonnements ? Satisfaction et cherté perçue • Une large majorité (plus de 90%) des abonnés est satisfaite des services auxquels elle souscrit. Certains services de SVOD ou de Pay TV se démarquent toutefois par un niveau de satisfaction plus réduit, tels que BeIN (84%), SFR Play (85%), Téléfoot (86%) ou Apple TV+ (87%). • Cette satisfaction est à mettre en regard de la cherté perçue des abonnements, qui varie grandement en fonction des types d’abonnements (cf. pages suivantes) 22
Satisfaction de l’abonnement Dans quelle mesure êtes-vous satisfait(e) de chacun de ces abonnements numériques payants ? Si vous n’utilisez pas personnellement les abonnements, veuillez indiquer le niveau de satisfaction perçu au sein du foyer. Base : l’abonnement est utilisé au sein du foyer Spotify 1% 36% 63% Netflix 1% 2% 35% 62% Deezer 1% 2% 37% 60% Apple Music 2% 38% 60% Quotidien régional 2% 39% 59% Quotidien national 3% 39% 58% YouTube Music 2% 4% 40% 54% Magazine spécialisé 7% 39% 54% Disney+ 2% 6% 43% 49% Hebdo d’information 2% 6% 43% 49% Xbox Game Pass 8% 44% 48% PlayStation Now 2% 6% 48% 44% Apple TV+ 13% 12% 44% 43% OCS 1% 10% 47% 42% Téléfoot 3% 11% 46% 40% Amazon Music 9% 53% 38% BeIN 2% 14% 47% 37% Amazon Prime Video 1% 6% 57% 36% Canal+ 1% 9% 54% 36% VOD Pas du tout satisfait TV payantes Plutôt pas satisfait Musique Plutôt satisfait Presse Très satisfait Jeux en ligne 23
• Les abonnements Pay TV sont majoritairement considérés comme chers (seulement 16% des abonnés à Canal+ considèrent leur abonnement comme bon marché, 27% des abonnés à BeIN et 31% à OCS, avec un montant perçu comme maximum à ne pas dépasser pour la Pay TV de 25,3 €), ainsi que les abonnements à des services de Jeux vidéo en ligne (34% pour PlayStation Now et 32% pour Xbox Game Pass, avec un montant maximum. de 17,8 €). • Au contraire, les abonnements Musique sont eux majoritairement considérés comme bon marché (58% des abonnés Spotify et Deezer répondent en ce sens, avec un montant maximum à ne pas dépasser de 11,2 €), de même que les abonnements Presse (entre 47% pour la PQN et 60% pour les titres spécialisés, avec un montant maximum de 15,3 €) et SVOD (74% pour Amazon Prime Video, 64% pour Netflix et 55% pour Disney+ et Apple TV, avec un montant maximum de 12,5 €). ” Cette moins grande satisfaction des abonnés aux services de Pay TV peut s’expliquer par la guerre des exclusivités qui règne entre les différentes chaînes premium - potentielle source de frustration chez les utilisateurs. La plus grande cherté perçue est généralement associée à une plus grande exigence. Au contraire, pour la Musique où les exclusivités sont moins différenciantes entre les plateformes et l’ARPU plus faible, les taux de satisfaction sont particulièrement élevés et la cherté perçue plus faible. • Le montant perçu comme « maximum à ne pas dépasser » est deux fois plus élevé pour la Pay TV que pour la SVOD : l’accès aux contenus exclusifs de Canal+ ou BeIN justifient un coût élevé, là où les plateformes de SVOD doivent compenser un ARPU plus faible par un effet volume. Pour vous, quel serait le montant maximum à ne pas dépasser pour… Base : le foyer dispose d’au moins un abonnement numérique payant non inclus à leur abonnement d’accès à Internet puis dispose d’un abonnement dans la catégorie concernée 5€ 10€ 15€ 20€ 25€ 30€ 35€ 40€ 45€ 50€ L’ensemble de vos abonnements payants 23,5€ 18 – 24 ans (30,5€) Vos services de Vidéo à la demande 12,5€ 18 – 24 ans (18,8€) Vos abonnements télévision additionnels 25,3€ Vos abonnements Musique 11,2€ 18 – 24 ans (14,9€) Vos abonnements Presse en ligne 15,3€ Vos abonnements Jeux en ligne 17,8€ 18 – 24 ans (27,8€) ” L’exclusivité des contenus et la politique historique de maintien de prix élevés des acteurs de Pay TV sont des éléments qui permettent d’expliquer cette différence de perception. La proportion importante des plus jeunes (18-24 ans) à accepter de payer plus cher pour des services de SVOD, de Musique et de Jeux en ligne témoigne d’un plus grand usage de ces services et d’une meilleure perception de leur valeur, et laisse présager la possibilité d’augmenter leurs prix à l’avenir. 24
Cherté perçue de l’abonnement Par rapport à l’usage fait dans votre foyer de l’abonnement souscrit, considérez vous cet abonnement : Base : l’abonnement est utilisé au sein du foyer Amazon Music 2% 18% 62% 19% Amazon Prime Video 4% 21% 58% 16% Netflix 6% 29% 55% 9% Magazine spécialisé 12% 28% 56% 4% Spotify 6% 36% 47% 11% Deezer 4% 37% 50% 8% Quotidien régional 4% 38% 53% 4% Apple TV+ 13% 32% 44% 11% Disney+ 10% 36% 48% 7% 22% 26% 52% Hebdo d’information Quotidien national 10% 43% 45% 2% YouTube Music 20% 39% 29% 11% Apple Music 12% 53% 29% 7% PlayStation Now 17% 49% 30% 4% Xbox Game Pass 15% 53% 26% 7% OCS 18% 51% 27% 3% BeIN 20% 53% 25% 1% Téléfoot 46% 33% 18% 4% Canal+ 21% 63% 15% 1% VOD Très cher TV payantes Plutôt cher Musique Plutôt bon marché Presse Très bon marché Jeux en ligne 25
Réaction face à une hausse du prix • La perspective d’une hausse de 10% du prix des abonnements sans contrepartie entraîne un risque de désabonnement variable selon les types de services : - Les services de Pay TV, déjà perçus comme chers, ont un risque plus important de diminution du portefeuille en cas de hausse de leurs prix : 63% des souscripteurs de Canal+ seraient tentés de se désabonner dans cette situation, 55% des abonnés de BeIN, 45% d‘OCS. Ce taux est généralement plus faible chez les acteurs de la SVOD : entre 46% pour Netflix et 52% pour Disney+. - La plupart des services de Presse (Pure players type Médiapart, magazines féminins, PQN et PQR, à l’exception des magazines spécialisés), de Musique (à l’exception d’Amazon Music) et de Jeux en ligne s’exposeraient eux à moins de désabonnements à la suite d’une telle hausse de prix. 26
Impact d’une augmentation de prix des abonnements Si le prix d’un abonnement dont vous disposez devait augmenter de 10% sans contrepartie pour vous, quelle serait la réaction de votre foyer en tant qu’abonné ? Base : participe personnellement au paiement de l’abonnement Quotidien national 11% 30% 21% 39% PlayStation Now 13% 26% 33% 27% Apple Music 7% 33% 34% 25% Quotidien régional 11% 30% 31% 27% YouTube Music 9% 33% 28% 30% Hebdo d’information 16% 29% 27% 29% Spotify 5% 41% 26% 29% 8% 38% 31% 23% Xbox Game Pass Netflix 8% 38% 30% 23% Téléfoot 12% 34% 29% 24% Deezer 8% 41% 29% 23% Disney+ 18% 33% 27% 22% Amazon Prime Video 14% 38% 25% 22% BeIN 20% 33% 26% 21% Amazon Music 14% 40% 17% 30% OCS 23% 32% 20% 25% Magazine spécialisé 11% 46% 12% 31% Apple TV+ 22% 40% 20% 18% Canal+ 19% 44% 22% 15% VOD Vous seriez tenté(e) de vous désabonner sans chercher d’alternative TV payantes Vous seriez tenté(e) de vous désabonner de cette offre et d’en chercher une autre Musique Vous accepteriez l’évolution de prix mais feriez un arbitrage pour réduire d’autres Presse dépenses d’abonnements Jeux en ligne Vous accepteriez l’évolution de prix en conservant votre abonnement 27
Impact d’une augmentation du prix des abonnements Si le prix d’un abonnement dont vous disposez devait augmenter de 10% sans contrepartie pour vous, quelle serait la réaction de votre foyer en tant qu’abonné ? Base : participe personnellement au paiement de l’abonnement TOP 10 TOP 10 « serait tenté de se désabonner » « accepterait l’évolution de prix » Abonnement payant à un Canal+ 63% Pure player Presse payant 80% Apple TV+ 62% Youtube premium 72% Abonnement payant Abonnement payant à l’offre digitale d’un 57% à l’offre digitale d’un 63% magazine spécialisé magazine féminin OCS 55% PlayStation Now 60% Amazon Music (accessible Amazon Prime) 53% EA Play 60% Abonnement payant BeIN 53% à l’offre digitale d’un 60% quotidien national Amazon Prime Video 53% Apple Music 59% Abonnement payant Disney+ 50% à l’offre digitale d’un 59% quotidien régional Deezer 49% Youtube Music 59% Abonnement payant à SFR Play 47% l’offre digitale d’un hebdo 56% d’information et d’opinion ” Ces résultats sont à croiser avec ceux sur la perception du prix actuel : • Les acteurs de la Pay TV sont confrontés à une perception négative de leurs tarifs et d’une éventuelle augmentation de la part de leurs abonnés. La comparaison avec les politiques de prix des acteurs de la SVOD pèse sur leur capacité à remonter en ARPU. L’exclusivité de leurs contenus sont en revanche des facteurs de fidélité de leurs clients. A noter : la comparaison entre les acteurs de la Pay TV et ceux de la SVOD doit être réalisée avec précaution étant donné les différences de bases tarifaires. • Les services de streaming musical ont, quant à eux, plus de marge de manœuvre vis-à-vis de la perception des abonnés : c’est le paysage concurrentiel qui tire vers le bas le prix de ces abonnements, les catalogues distribués étant non exclusifs et leurs services substituables. • Le discours porté par la Presse sur l’impossibilité d’accéder à une information de qualité sans en payer le prix semble avoir porté ses fruits : une majorité des abonnés supporterait une augmentation du prix sans contrepartie, quitte à faire des arbitrages pour réduire d’autres abonnements. 28
• La contrepartie qui diminue le plus ce risque de désabonnement en cas de hausse de prix est l’accès à un plus grand catalogue de contenus (41%), suivi par la possibilité de partage familial avancé (22%), les contenus exclusifs (18%) et les fonctionnalités spécifiques (11%). Avantages attendus en contrepartie d’une hausse des prix Pour quel type d’avantage ou amélioration votre foyer serait-il le plus prêt à augmenter sensiblement la dépense d’un abonnement dont vous disposez ? Base : participe personnellement au paiement d’au moins un abonnement Davantage de contenus Autre chose 41% 8% Des fonctionnalités 11% spécifiques (ex : utilisation offline…) 18% 22% Des contenus exclusifs Des possibilités de partage familial avancées (ex : davantage d’écrans…) ” L’accès à des contenus exclusifs n‘est pas toujours une demande impérieuse des abonnés, qui montrent un intérêt pour la richesse des catalogues, qu’ils soient disponibles ou non sur d’autres plateformes. On a pourtant vu que les exclusivités permettaient à la Pay TV de conserver un tarif d’abonnement plutôt élevé : c’est un subtil dosage entre exclusivités et richesse de l’offre qui permet aux acteurs de l’abonnement culturel de tirer leur épingle du jeu. Les plateformes de Musique, quant à elles, n’ont pas suivi le chemin de l’exclusivité de catalogue (Tidal a tenté cette voie mais sans succès massif) ; c’est par le biais des podcasts que Spotify tente de renouer avec cette stratégie génératrice de valeur (ex. droits exclusifs sur la diffusion du podcast de Joe Rogan achetés pour plus de $100 millions aux Etats-Unis en 2020, « Gainsbourg, la collection » premier podcast natif de Spotify en France en 2019). Il est également intéressant de noter que 41% des répondants ne citent pas les contenus comme un avantage permettant de justifier une hausse de prix : là où la course aux contenus exclusifs s’avère coûteuse et risquée, il faut garder en tête que le développement de fonctionnalités innovantes peut jouer un rôle important dans la perception de la valeur. Les annonces de Spotify sur le développement d’une offre en qualité « HiFi » (déjà proposée par Deezer et Amazon Music) pour un prix d’abonnement plus élevé vont dans ce sens. 29
• 3 motivations “hors contenus” sont majoritairement citées par les abonnés à tout type d’offre culturelle pour expliquer leur choix : l’attractivité du prix, une promotion sur l’abonnement et la liberté d’annuler l’abonnement à tout moment. Parmi les services ayant le plus d’abonnés, Deezer se démarque par l’intérêt de leurs offres promotionnelles, plus souvent citées que l’attractivité du prix comme motivation à souscrire. ” Les modalités de paiement, le multi devices/multi profils et même, dans une moindre mesure, la liberté d’annuler sans frais sont plus rarement évoquées que la politique tarifaire comme motivation du choix d’un abonnement : les pratiques sur le marché se sont standardisées, et peu d’acteurs parviennent à se démarquer sur ces critères. Seuls restent le prix, la politique de promotion… et les contenus proposés. Motivations à souscrire des abonnements SVOD Etiez-vous personnellement à l’initiative de la souscription de vos différents abonnements numériques payants ? En dehors du contenu proposé, quelles sont les principales raisons qui vous ont conduites à souscrire chacun de vos abonnements numériques payants ? Base : personnellement à l’initiative de la souscription de l’abonnement détenu au sein du foyer Netflix Amazon Prime Video Disney+ Le prix de l’abonnement 43% 55% 42% était attractif Il y avait une promotion 30% 27% 37% La liberté d’annuler sans frais et 32% 33% 25% sans démarche à tout moment La possibilité de prélèvement 7% 4% 5% automatique sur carte bancaire Le multi devices/multi profils 17% 10% 9% Motivations à souscrire des abonnements TV (hors FAI) Canal+ BeIN OCS Le prix de l’abonnement 45% 43% 42% était attractif Il y avait une promotion 34% 30% 36% La liberté d’annuler sans frais et 15% 26% 25% sans démarche à tout moment La possibilité de prélèvement 6% 5% 5% automatique sur carte bancaire Le multi devices/multi profils 14% 5% 6% 30
Motivations à souscrire des abonnements Musique Spotify Deezer Amazon Music Le prix de l’abonnement 49% 34% 51% était attractif Il y avait une promotion 34% 46% 29% La liberté d’annuler sans frais et 23% 33% 35% sans démarche à tout moment La possibilité de prélèvement 6% 2% 6% automatique sur carte bancaire Le multi devices/multi profils 10% 6% 8% Motivations à souscrire des abonnements Presse Quotidien régional Quotidien national Hebdo d’information Le prix de l’abonnement 47% 44% 43% était attractif Il y avait une promotion 33% 27% 26% La liberté d’annuler sans frais et 29% 34% 34% sans démarche à tout moment La possibilité de prélèvement 8% 12% 10% automatique sur carte bancaire Le multi devices/multi profils 6% 7% 4% Motivations à souscrire des abonnements Jeux en ligne PlayStation Now Xbox Game Pass Le prix de l’abonnement 44% 54% était attractif Il y avait une promotion 26% 33% La liberté d’annuler sans frais et 35% 22% sans démarche à tout moment La possibilité de prélèvement 7% 10% automatique sur carte bancaire Le multi devices/multi profils 1% 2% 31
Motifs de résiliation • La sensibilité au prix se retrouve également dans les motivations pouvant conduire à une résiliation de l’abonnement : l’évolution du tarif de base, la fin de l’offre promotionnelle/du tarif d’entrée et l’arrivée d’une meilleure offre concurrente en termes de prix sont les 3 motifs de résiliation les plus souvent cités. ” Selon l’étude, une augmentation du prix entraîne un risque plus élevé de désabonnement qu’une augmentation du volume de publicités dans un espace premium. Les acteurs peuvent donc considérer conjointement ces deux leviers dans une stratégie de montée de valeur. Point d’attention pour la Presse Nationale cependant : les abonnés Presse semblent plus sensibles à la présence de publicité (32% des abonnés le citent comme motif possible de résiliation, là où cette proportion est généralement entre 15 et 20% pour les autres acteurs). Motivations à résilier les abonnements VOD Et en dehors du contenu, quelles sont les raisons qui pourraient amener votre foyer à résilier l’un de vos abonnements numériques payants ? Plusieurs réponses possibles. Base : dispose de l’abonnement au sein du foyer Netflix Amazon Prime Video Disney+ Apple TV+ L’évolution à la hausse 52% 52% 45% 44% du tarif de base Une meilleure offre concurrente 37% 29% 26% 10% en termes de prix La fin de la période 10% 16% 20% 24% promotionnelle/du tarif d’entrée La présence de contenus 19% 17% 10% 18% promotionnels et publicitaires Un besoin qui n’est plus d’actualité 12% 16% 20% 16% Des restrictions d’usage 19% 14% 15% 13% (ex : nombre d’accès) La complexité de l’interface et des fonctionnalités 8% 8% 9% 10% 32
Motivations à résilier les abonnements TV (hors FAI) Canal+ BeIN OCS Téléfoot L’évolution à la hausse 54% 41% 47% 42% du tarif de base Une meilleure offre concurrente 39% 38% 30% 29% en termes de prix La fin de la période 18% 18% 22% 20% promotionnelle/du tarif d’entrée La présence de contenus 12% 7% 15% 10% promotionnels et publicitaires Un besoin qui n’est plus d’actualité 12% 13% 13% 8% Des restrictions d’usage (ex : nombre d’accès) 10% 10% 8% 9% La complexité de l’interface et des fonctionnalités 7% 10% 4% 5% Motivations à résilier les abonnements Musique Spotify Deezer Amazon Music YouTube Music L’évolution à la hausse 41% 49% 43% 31% du tarif de base Une meilleure offre concurrente 38% 46% 40% 34% en termes de prix La fin de la période 17% 20% 25% 26% promotionnelle/du tarif d’entrée La présence de contenus 20% 22% 15% 7% promotionnels et publicitaires Un besoin qui n’est plus d’actualité 14% 10% 10% 16% Des restrictions d’usage 11% 10% 17% 7% (ex : nombre d’accès) La complexité de l’interface 8% 6% 3% 10% et des fonctionnalités 33
Vous pouvez aussi lire