Synthèse des grands ensembles et spécificité géologique du Québec - Géologie & Alpes
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Contexte géologique québécois Préparation au voyage Vue d’ensemble Consignes, lieux et programme Bouclier canadien Monts des Appalaches Plate-forme du Saint-Laurent
Contexte géologique québécois Préparation au voyage Autres études Minéralurgie Géophysique Hydrogéologie, réhabilitation et surveillance des stériles miniers
Trajet en avion Nous devons être à l’aéroport au minimum 3h avant le décollage pour avoir une marge de temps afin de s’enregistrer, déposer les bagages, passer les douanes et les portiques de sécurité. La file d’attente peut être longue. RDV au CFA à 6h00 le vendredi 7 septembre puis trajet en minibus jusqu’à l’aéroport St Exupéry. Nous aurons un vol de correspondance pour nous poser directement à Rouyn-Noranda.
Bagages Bagages de cabine Article standard Article personnel Bagage enregistré en soute 23 x 40 x 55 cm Dimensions Roulettes et Frais Poids et dimensions 16 x 33 x 43 cm maximales poignées Poids maximal par bagage : 23kg comprises. Poids maximal 10 kg (22 lb) 10 kg (22 lb) Dimensions linéaires maximales par • 1erbagage : bagage : 158 cm Gratuit Remarque : Collations ou nourriture à manger à bord Bagage de poids excédentaire : • 2ebagage : 100 $ CA/US pour les bagages de 23 à 32 • Toute nourriture doit être emballée ou Par 100 $ CA/US kg adulte conservée dans un contenant, • Chaque bagage Bagage hors format : • Vous ne pouvez pas consommer vos propres supplémentaire 100 $ CA/US pour les bagages mesurant boissons alcoolisées à bord, : entre 158 et 292 cm • Les liquides doivent toujours être achetés 225 $ CA/US après que vous avez passé le point de contrôle. Si un bagage est à la fois hors format et de poids excédentaire, le supplément de 100 $ ne s'applique qu'une seule fois.
Bagages A emporter impérativement dans votre sac en cabine Vos papiers : • passeport, • carte d’identité, • carte d’étudiant, • carte bancaire, • dollars canadiens, • permis de conduire français (et international pour ceux qui possède le document), • votre billet électronique imprimé, • votre numéro d’AVE imprimé (Autorisation de Voyage Electronique) Remarque : Prévoir une copie de vos papiers d’identités et de voyage sous format papier et numérique (clé USB ou sur boîte mail) afin de justifier votre identité lors d’une perte de papier. Des vêtements de rechange dans le cas où votre bagage en soute aurait été retardé ou perdu.
Contexte géologique québécois Vue d’ensemble Bouclier canadien Monts des Appalaches Plate-forme du Saint-Laurent
Contexte géologique québécois Vue d’ensemble 4 Ga d'histoire terrestre Géologie très simplifiée du Québec dans son contexte nord-américain avec la configuration paléogéographique protérozoïque. Près de 90 % du sous-sol québécois est constitué de : • roches précambriennes du Bouclier canadien (au nord du fleuve Saint-Laurent). I. BOUR • L’autre partie est constituée essentiellement de roches paléozoïques correspondant à la Plate- forme du Saint-Laurent et les Appalaches. Ces environnements géologiques offrent des perspectives intéressantes pour l’exploration minière.
Contexte géologique québécois Vue d’ensemble 3 grandes régions géologiques au Québec : • le Bouclier canadien, correspondant aux grandes plaines pétrographiques associant les plus anciennes roches du globe (protérozoïques et archéennes). Rouyn-Noranda • les monts paléozoïques des Appalaches dans le sud du Québec, 150 km • et la plate-forme paléozoïque et mésozoïque du Saint-Laurent.
Contexte géologique québécois Vue d’ensemble Le territoire du Québec est divisé 7 grandes provinces structurales : • le Grenville, • le Supérieur, • le Nain, • le Churchill, • les Appalaches, • la Plate-forme du Saint-Laurent, • la Plate-forme de la baie d’Hudson. 90 % du sous-sol québécois est constitué de roches précambriennes du Bouclier canadien, L’autre partie est constituée essentiellement de roches paléozoïques correspondant : • à la Plate-forme du Saint-Laurent, • et les Appalaches.
Contexte géologique québécois Vue d’ensemble Bouclier canadien Aperçu structural Monts des Appalaches Province de Grenville Laurentides Sous-province Plate-forme du Saint-Laurent Province du Supérieur de l’Abitibi et du Pontiac Gisements et mines
Bouclier canadien Aperçu structural Etude sur le bouclier canadien Le bouclier canadien fait partie des premiers noyaux continentaux dans l’histoire de la Terre : reliques des premières masses continentales, caractérisées, par leurs âges > 2 Ga, par leur importante épaisseur lithosphérique (250 km), possèdent une rhéologie leurs conférents une grande stabilité géodynamique.
Bouclier canadien Aperçu structural Couvrant plus de 95 % du Québec, le Bouclier canadien (= craton : premiers noyaux de croûte continentale) s’inscrit parmi les plus vieilles roches ignées du globe datant du Précambrien avec des roches antérieur à un milliard d'années. Le substratum de l'Amérique du Nord est un bon exemple de croissance du noyau continentale de l'Archéen à la fin du Les Protérozoïque. premiers noyaux de croûte continentale possèdent Le Bouclier est donc composé de certaines des roches les qui des âges radiométriques pluss'étendent anciennesentre au monde. -4,03 et Au Québec, les roches archéennes se situent dans -2,5 Ga, une fourchette correspondant d'âge ainsi à laqui va dearchéenne. période 2,90 à 2,65 Ga.
Contexte géologique québécois Vue d’ensemble Bouclier canadien Aperçu structural Monts des Appalaches Province de Grenville Laurentides Sous-province Plate-forme du Saint-Laurent Province du Supérieur de l’Abitibi et du Pontiac Gisements et mines
Bouclier canadien Province de Grenville Province de Grenville (de 2,7 Ga à 600 Ma) se divise en deux parties, soit le parautochtone et l’allochtone : X Y Divisions fondamentales de l’orogenèse Grenvillienne (autochtone, parautochtone et allochtone).
Contexte géologique québécois Vue d’ensemble Bouclier canadien Aperçu structural Monts des Appalaches Province de Grenville Laurentides Sous-province Plate-forme du Saint-Laurent Province du Supérieur de l’Abitibi et du Pontiac Gisements et mines
Province du Supérieur Sous-province de l’Abitibi et du Pontiac …le plus grand ensemble volcano-sédimentaire archéen au monde, Rouyn-Noranda formée d’intrusions de granitoïdes ainsi que de bandes volcaniques et sédimentaires présentant une orientation E-W et dont l’âge varie entre 2,75 et 2,67 Ga, est reconnue pour le grand nombre et la richesse de ses mines de métaux précieux (Au- Ag) et polymétalliques (Cu-Zn-Au-Ag et Cu-Au).
Province du Supérieur Sous-province de l’Abitibi et du Pontiac Ensembles structuraux et pétrographie Découpage géologique de l’Abitibi : • réseau de failles archéennes complexes subdivisant la région en blocs autonomes. • substratum découpé par un système principal de failles E-W ou NW-SE, généralement inverses, Certaines de ces failles comportent des potentiels miniers importants en raison de leur propension à la minéralisation, notamment la faille régionale Cadillac-Larder D’après Hocq, 1990a et Simard et al., 1990 Lake (FCL).
Province du Supérieur Sous-province de l’Abitibi et du Pontiac Ensembles structuraux et pétrographie I. BOUR, 2016 Modèle géotectonique de l’Abitibi et du Pontiac : Adapté de Dimroth et al., 1982 ; Williams, 1990 et Hocq, 1990 a Le sous-bassement abitibien correspond à des blocs accolés tectoniquement (accrétion tectonique = phénomène dit de « collage ») au cours d’une suite de collisions d’arcs volcaniques et de collages de prismes d’accrétion sédimentaires il y a 2,7 milliards d’années.
Province du Supérieur Sous-province de l’Abitibi et du Pontiac Ensembles structuraux et pétrographie I. BOUR, 2016 Lien entre géologie et exploitation minière Corrélation nette entre les concentrations minérales avec la disposition des unités structurales et faisceaux tectoniques. L’installation et la localisation des sites miniers ainsi que les populations montrent également cette même corrélation. Gîte aurifère 10 km Répartition des concessions minières, d’après le SIGEOM Système d'information géominière du Québec
Province du Supérieur Sous-province de l’Abitibi et du Pontiac Contexte et type de gisements I. BOUR, 2016 D’après Mercier-Langevin, et al., 2007 • Bassin marginal d’arrière arc, Configuration régionale de l’Abitibi • Zones d’extension locales (failles normales), il y a -2,7 Ga • Ceintures de roches vertes archéennes.
Province du Supérieur Sous-province de l’Abitibi et du Pontiac Contexte et type de gisements I. BOUR, 2016 Les sulfures volcanogènes massifs ou Volcanogenic Massive Sulfides (VMS) Gisement d’origine « volcanisme exhalative » minéralisation sur les parois d’une fissure qui fut le siège d’une activité hydrothermale et dans laquelle des métaux ont précipité périodiquement.
Province du Supérieur Sous-province de l’Abitibi et du Pontiac Contexte et type de gisements I. BOUR, 2016 Les sulfures volcanogènes massifs ou Volcanogenic Massive Sulfides (VMS) Modèle génétique Source des fluides (fluide hydrothermal = association d'eau en phase liquide et vapeur avec des éléments minéraux saturés en solution) : – eau de mer en circulation dans l'empilement sous-jacent de l'horizon minéralisé, – l'eau magmatique. Origine des métaux et du soufre Lessivage de l’empilement volcanique et sédimentaire, Source magmatique profonde.
Province du Supérieur Sous-province de l’Abitibi et du Pontiac Contexte et type de gisements I. BOUR, 2016 Assemblage minéralogique en fonction de la T°C et de la profondeur Les sulfures volcanogènes massifs ou Volcanogenic Massive Sulfides (VMS) D’après Hannington, 1999 Presque tous les gisements de sulfures, les sulfures de fer prédominent. Dans les gisements VMS, la pyrite (FeS2) ou la pyrrhotite (Fe1-xS) forment près de 90 % de l’assemblage de sulfures qui peut également contenir de la : • chalcopyrite : CuFeS2, • sphalérite : (Zn,Fe)S • galène : PbS, • bornite : Cu5FeS4, • arsénopyrite : FeAsS, • magnétite : Fe3O4, • et notamment des métaux natifs tels que l’or.
Province du Supérieur Sous-province de l’Abitibi et du Pontiac Gisements et Volcanogenic massive sulfides mines Géométrie Structure caractéristique en : • dômes, • monticules et amas tabulaires. …organisés en 2 parties : • Une lentille de sulfures massifs, • Une zone de stockwerk discordante.
Province du Supérieur Sous-province de l’Abitibi et du Pontiac Chronologie I. BOUR, 2016 3,8 à 2,5 Ga : période de l’Archéen • Continents très peu formés noyaux cratonique, • Ouverture d’un rift intracontinental, • Début de l’activité volcanique plancher océanique (futures roches vertes), • Formation d’arcs volcaniques, • Pilow-lava (basaltes en coussins), komatiite, rhyolites, tufs, lapilis, • Concentration des minéralisations dans les chambres magnétiques en profondeurs, dépôts sulfurés type VMS (gîtes de Cu, Pb, Zn, Au, Li, …).
Province du Supérieur Sous-province de l’Abitibi et du Pontiac I. BOUR, 2016 « Marchez sur des milliards d’années d’histoire » Véritable joyau naturel de la région de l’Abitibi- Témiscamingue, le parc national d’Aiguebelle se démarque par divers phénomènes géologiques aux noms évocateurs : marmites de géants, basaltes en coussin, failles archéennes… …depuis les reliefs vallonnés et les vallées encaissées, on peut admirer des paysages profondément marqués par le travail de milliards d’années de la géodynamique et de la morphogénèse.
Province du Supérieur Sous-province de l’Abitibi et du Pontiac I. BOUR, 2016 Les faciès à basalte-andésite en coussin Groupe de Black River Faciès principalement formé de laves basiques à intermédiaires (séquence à basalte et andésite avec plus rarement à rhyolite), Unité très bien conservée et relativement peu déformée avec des structures volcaniques montrant une activité volcanique effusive et sous-marine : empilement de coulées de type pillow-lavas selon la séquence à polarité normale suivante : massif coussiné bréchique. Pillow-lava archéen chloritisé (faciès schiste-vert) avec brèche inter-pillow
Province du Supérieur Sous-province de l’Abitibi et du Pontiac I. BOUR, 2016 Les faciès à basaltes-andésite en coussin Groupe de Black River Reconstitution et profils des émissions volcaniques Contexte de mise en place des laves en coussin
Province du Supérieur Sous-province de l’Abitibi et du Pontiac I. BOUR, 2016 Les faciès des rhyolites Complexe rhyolitique de Glendwood Amygdales Dômes de rhyolites avec des faciès massifs, lobés et bréchiques. Bande d’écoulement Faciès à lobe de rhyolite avec structure Faciès béchique à éléments rhyolitiques d’écoulement laminaire en bande Brèches de sommet de coulées
Province du Supérieur Sous-province de l’Abitibi et du Pontiac Chronologie I. BOUR, 2016 3,8 à 2,5 Ga : période de l’Archéen • Phase de convergence fermeture océanique par subduction, • Accrétion d’une série d’unités tectoniques (agglomération d’arcs volcaniques, bassins sédimentaires, plutons granitiques) naissance du premier noyau de croute continentale de l’Amérique du Nord, formation de reliefs orogénèse kénoréenne, • Formation des granitoïdes tardifs gîtes à Li, Mo, Bi, • Installation des grandes failles inverses tardives (ex. faille Cadillac Larder- Lake = z. schisteuse très déformée) avec migration de fluides chauds minéralisés tels que l’or.
Province du Supérieur Sous-province de l’Abitibi et du Pontiac Chronologie I. BOUR, 2016 2,5 Ga à 544 Ma : Collines Kékéko, Mont Chaudron période du Protérozoïque Épisode de glaciation roches sédimentaires d’âge huronien à -2,3 Ga (conglomérat, mudrocks, arénites quartzitiques, sédiments glaciaires de type tillites) reposant en discordance sur le substratum daté à -2,7 Ga.
Province du Supérieur Sous-province de l’Abitibi et du Pontiac I. BOUR, 2016 Une relique sédimentaire âgé de 2,3 Ga, le Mont Chaudron : Le site géologique du Mont Chaudron culmine à une altitude de 507m. Il est un élément marquant du paysage et un symbole de l’Abitibi : constituée de roches sédimentaires de 2,3 Ga reposant sur des roches volcaniques et sédimentaires plus anciennes de 2,7 Ga, point culminant du Groupe de Cobalt constitué de roches sédimentaires d’âge huronien. C’est une butte témoin constituée par un conglomérat sur sa base puis surmonté par des wackes, des mudrocks et des arénites quartzitiques.
Province du Supérieur Sous-province de l’Abitibi et du Pontiac Chronologie 2,5 Ga à 544 Ma : période du Protérozoïque • Ouverture probable d’un rift ayant avorté. • Intrusion de dykes (2,22 Ga) d’orientation et de composition communes recoupant les structures pré-existantes, • Dykes de type diabase (les textes américains utilisent le mot diabase pour la dolérite : microgabbro) gîtes de Cobalt et d’Argent. Illustration : Fossilarium de Notre Dame du Nord
Province du Supérieur Sous-province de l’Abitibi et du Pontiac Chronologie 2,5 Ga à 544 Ma : période du Protérozoïque • Orogénie Grenvillienne (1,08 – 0,98 Ga) chaîne des Laurentides équivalente à l’Himalaya en terme d’altitude et d’extension formation de la Rodinia, • Haut gradient métamorphique, • Ne subsiste actuellement que la racine crustale visible à l’affleurement.
Province du Supérieur Sous-province de l’Abitibi et du Pontiac Chronologie I. BOUR, 2016 544 à 245 Ma : Paléozoïque • A 500 Ma, ouverture de l’océan Iapetus et dislocation de la Rodinia, • Fracturation du Saint Laurent au Témiscamingue rifting régional passif non connecté à la mer, • Alternance de dépression (graben) et de soulèvement (horst) par une série de failles sub-parallèles. Illustration : Fossilarium de Notre Dame du Nord
Province du Supérieur Sous-province de l’Abitibi et du Pontiac Chronologie 544 à 245 Ma : Paléozoïque • 460 Ma : transgression marine de la mer ordovicienne en contexte épicontinentale (marge passive de la Laurantia sur l’océan Iapetus), • Sédimentation littorale (sable, gravier) puis sédimentation franchement marine calcaire (type plate-forme carbonatée peu profonde). Illustration : Fossilarium de Notre Dame du Nord
Province du Supérieur Sous-province de l’Abitibi et du Pontiac Chronologie 544 à 245 Ma : Paléozoïque • 446 – 423 Ma : érosion des séries ordovicienne puis nouvelle phase transgressive silurienne, • 416 Ma : collision entre Laurentia at Baltica et disparition de l’océan Iapetus (formation des Appalaches et de la Pangée), Uplift la partie N-E du continent et du Témiscamingue et érosion continue sans aucun invasion marine jusqu’à l’actuel. Illustration : Fossilarium de Notre Dame du Nord
Province du Supérieur Sous-province de l’Abitibi et du Pontiac I. BOUR, 2016 Cobalt sur argilite Hexacoralliaire Temiskaming Shores (Ontario) Reliques de la sédimentation de plate-forme carbonatée silurienne avec niveau lumachelique de brachiopodes, céphalopodes, biohermes coralliens et intercalations d’argilites riche en cobalt. Roches sédimentaires du Témiscamingue ontarien. Les brachiopodes fossiles de l’espèce Leptostrophia y sont visibles.
Province du Supérieur Sous-province de l’Abitibi et du Pontiac Chronologie 155-134 Ma : Mésozoïque • Poursuite de la dislocation de la Pangée par l’ouverture de l’Atlantique Nord, • Propagation des fractures le long du Saint Laurent jusqu’au Témiscamingue, • Remontée magmatique de kimberlites Illustration : Fossilarium de Notre Dame du Nord
Province du Supérieur Sous-province de l’Abitibi et du Pontiac Chronologie Cénozoïque et actuel • Suite d’évènements érosifs et de glaciations, • Aplanissement et modelé des paysages avec préservation des anciennes séries sédimentaires seulement dans les zones de dépressions tectoniques. Illustration : Fossilarium de Notre Dame du Nord
Province du Supérieur Sous-province de l’Abitibi et du Pontiac Chronologie I. BOUR, 2016 Cénozoïque et actuel • Reliefs et objets glaciaires caractéristiques du Quaternaire nord américain. (d’après Pierre-André Bourque, 2010). Stries glaciaires liés au passage de l’Inlandsis laurentidien
Contexte géologique québécois Vue d’ensemble Bouclier canadien Monts des Appalaches Région de Thetford Mines Ceinture ophiolithique du Québec Plate-forme du Saint-Laurent Mines d’amiante et type de matériaux Région de Québec city Chutes de la Chaudière
Monts des Appalaches Chaîne des Appalaches : • étroite bande de vieux massifs montagneux très boisés d’âge Paléozoïque le long de la frontière sud- est du Québec, • altitude moyenne d'environ 500 m avec des monts culminants à plus de 600 m, • correspond à une longue chaîne orogénique qui s'étend depuis l'Alabama jusqu'à Terre-Neuve • mise en place pendant la formation de la Pangée.
Monts des Appalaches A D Orogenèse appalachienne : née de la collision multiple d’anciens arcs volcaniques et masses continentales en 3 grandes phases orogéniques (460 à 310 Ma) : 1- phase taconique, B E 2- phase acadienne, 3- varisque. …sur une période de 150 Ma, C F Disposition structurale des Appalaches québéquois (A) associés aux transepts E- W durant l’Ordovicien (B) et Carbonifère (C). L’accrétion en multiples phases orogénique des Appalaches génère l’emboîtement de plusieurs prismes orogéniques (D). La dynamique des plaques rythmes les D’après Brisebois, D. et Brun, J., 1994 ; Bourque, P., 2004 modifié, Scotese, 2001. séquences orogéniques (E, F). La chaîne intègre dans sa structure, une ceinture de serpentine ordoviciennes des cumulant une longueur de 250 km.
Monts des Appalaches Région de Thetford Mines I. BOUR, 2015 Complexe minier de Thetford Entre puits à ciel ouvert, aux eaux turquoises, et montagnes de résidus à grande échelle. Thetford Mines correspond à la première ville et exploitation minière du Québec qui possède la plus grande superficie de terrains miniers exploités dont certain se trouvent en domaine intra-urbain. Depuis 2012, en conséquence de la chute mondiale de la demande en amiante, il n’y a plus de mines en exploitation à Thetford. Un paysage et de reliefs artificiels… • 130 ans d’exploitation de l’amiante chrysotile (découverte des gisements en 1876), • 90% de résidus miniers (les stériles) représentant des millions de m3 et créant ainsi un ensemble de reliefs artificiels tels des paysages lunaires qui font aujourd'hui partie intégrante du paysage local, • La ville de Thetford est surélevée par rapport au soubassement naturel. L’urbanisation s’est développée sur du sable de remblai de mines. I. BOUR I. BOUR
Monts des Appalaches Région de Thetford Mines Complexe minier de Thetford I. BOUR I. BOUR
Monts des Appalaches Région de Thetford Mines I. BOUR, 2015 Complexe minier de Thetford Les stériles de mines I. BOUR I. BOUR Les roches stériles sont des rejets d’origine géologique produits par les opérations minières. Elles sont généralement entreposées en surface dans des empilements, appelés haldes à stériles. Ces haldes, constituées de matériaux grossiers à granulométrie étalée, peuvent avoir de grandes dimensions. Les roches stériles se retrouvent alors exposées aux conditions climatiques et aux processus d’altération ainsi que d’érosion favorisant leur instabilités de versant et imittant des paysages de bad-lands. I. BOUR I. BOUR
Région de Thetford Mines Ceinture ophiolithique du Québec I. BOUR, 2015 Serpentine fibreuse Serpentine Fibres d’amphiboles droites et raides. Elles sont généralement cassantes et en forme de baguettes ou d'aiguilles. I. BOUR Schiste à Talc I. BOUR I. BOUR
Région de Thetford Mines Ceinture ophiolithique du Québec I. BOUR, 2015 L’amiante, un matériau constitutif de la serpentine présent dans la ceinture ophiolitifère des Appalaches L'amiante est un terme générique servant à désigner un groupe de minéraux dont les cristaux ont une forme naturel fibreuse. Le terme «amiante» a été adopté à des fins d’identification commerciale. L’amiante se présente sous forme de filaments peu adhérents entre eux. Ces fibres sont extraites d’un minéral formé de silicates hydratés de magnésium et de calcium. Remarque : Une « fibre » est définie comme étant une particule qui mesure plus de 5 µm de long. I. BOUR I. BOUR
Région de Thetford Mines Ceinture ophiolithique du Québec I. BOUR, 2015 Une fenêtre sur la croûte océanique fossile de l’océan Iapétus… Les Grands Mornes font partie de la ceintures ophiolitiques des Appalaches. I. BOUR Les laves coussinées (ou pillow lava) I. BOUR qui forment le Grand Morne actuel se La formation du Grand Morne a commencé alors que le supercontinent appelé Rodinia sont formées sous l'eau, il y a a commencé à se disloquer, sous l'effet de la tectonique des plaques. environ 500 millions d'années. Les roches volcaniques du Grand Morne se sont épanchées sur le fond de l'océan pour former probablement un arc insulaire. Les roches formant ce relief font partie des roches les plus anciennes de la région et constituent le plancher de l’océan Iapétus. Pillow lava sphérique, bulbeuse, ou de lobes tubulaires. Les pillow lava sont des roches basaltiques dures, compactes, se présentant soit sous forme de "coussins" de l'ordre d’une cinquantaine de cm à 1 m de diamètre avec un I. BOUR allongement de plusieurs mètres ou dizaines de mètres, soit sous forme de brèches.
Région de Thetford Mines Ceinture ophiolithique du Québec I. BOUR, 2015 I. BOUR Aperçu sur le manteau supérieur de lithosphère I. BOUR océanique de l’océan Iapétus… Géologie structurale, pétrologique et gîtologique du Mont Caribou Le relief du Mont Caribou (un des I. BOUR sommets du massif des Trois Monts) est une relique du manteau supérieur d’une I. BOUR lithosphère océanique. Les roches sont composées essentiellement de péridotite phanéritique. I. BOUR I. BOUR I. BOUR I.I.BOUR BOUR
Contexte géologique québécois Vue d’ensemble Bouclier canadien Monts des Appalaches Région de Thetford Mines Ceinture ophiolithique du Québec Plate-forme du Saint-Laurent Mines d’amiante et type de matériaux Région de Québec city Chutes de la Chaudière
Ceinture Monts ophiolithique du Québec des Appalaches Région de Québec city I. BOUR, 2015 I. BOUR Grès conglomératique ordovicien : • Pli anticlinal du cycle des Appalaches (nappe de chevauchement de Pointe-de-Levy), • séquence de granoclassement associé au système turbiditique des Laurentides. I. BOUR I. BOUR
Ceinture Région ophiolithique de Québec city du Québec Chutes de la Chaudière I. BOUR, 2015 I. BOUR I. BOUR Chutes de la Chaudière • 35 m de hauteur, • doivent leur existence non pas par la mise en place d’un rejet tectonique mais plutôt par un phénomène d’érosion différentielle relié à une alternance particulière d’une lithologie argilo-grèseuse accompagnée d’un pendage de 30° des séries détritiques. I. BOUR I. BOUR I. BOUR I.I.BOUR BOUR
Ceinture Région ophiolithique de Québec city du Québec Chutes de la Chaudière Contraste lithologique entre bancs gréseux résistant et les shales rouges. Pendage apparent lié à des plis d’entrainement associés au chevauchement des Appalaches (domaine parautochtone). I. BOUR Exemple d’érosion différentielle et grauwackes diaclasés Les séries sédimentaires ordoviciennes présentent un basculement en direction de l’Est en rapport avec l’ancien front orogénique des Appalaches. I. BOUR Cas de faille de gravité mineures affectant les séries détritiques ordoviciennes du front des Appalaches Série détritique ordovicienne matériel d’érosion des Laurentides correspondant aux dépôts de la plate-forme de la Laurentia (appelé aussi plate-forme du Saint-Laurent).
Contexte géologique québécois Vue d’ensemble Bouclier canadien Monts des Appalaches Plate-forme du Saint-Laurent Montréal – Province montérégienne Mont Royal Région de Québec city Chutes Montmorency
Ceinture Plate-forme ophiolithique du Québec du Saint-Laurent Montréal – Province montérégienne I. BOUR, 2015 Mont Royal I. BOUR province montérégienne, plutonisme gabbroïque, sédimentation ordovicienne, point chaud et tectonique globale : exemple du Mont Royal Crétacé I. BOUR
Ceinture Plate-forme ophiolithique du Québec du Saint-Laurent Montréal – Province montérégienne Répartition des différentes lithologies et reconstitution des I. BOUR, 2015 évènements géologiques Mont Royal Toit du pluton gabbroïque (-125 Ma) Texture grenue du gabbro Cornéenne métam. de contact lié à l’intrusion du pluton I. BOUR 1 1 I. BOUR I. BOUR 2 Calcaire rubané (formation de Trenton : -400 Ma) … avec filon basaltique 1 traversant l’encaissant (dyke) 2 3 4 I. BOUR 3 I. BOUR 4
Ceinture Plate-forme ophiolithique du Québec du Saint-Laurent Montréal – Province montérégienne Reconstitution structurale… I. BOUR, 2015 Mont Royal Le mont Royal est un relief d'érosion causé par l'érosion plus rapide des roches de la plaine environnante par rapport aux unités cristallines qui forment maintenant le mont Royal. Le magma, à l'origine de ce massif, s'est mis en place à environ 2 km de profondeur, il y a 125 Ma. Le reste de l'histoire se résume à l'érosion (1250 m sur 125 Ma).
Ceinture Plate-forme ophiolithique du Québec du Saint-Laurent Montréal – Province montérégienne Intégration des observations aux contexte géodynamique du continent Mont Royal • ressemblance dans la composition chimique des roches, • alignement de collines Est – Ouest coupant l’axe de la vallée du Saint-Laurent, roches ignées intrusives de composition alcaline à ultra alcalines et d'âge Crétacé.
Ceinture Plate-forme ophiolithique du Québec du Saint-Laurent Montréal – Province montérégienne I. BOUR, 2015 Mont Royal
Contexte géologique québécois Vue d’ensemble Bouclier canadien Monts des Appalaches Plate-forme du Saint-Laurent Montréal – Province montérégienne Mont Royal Région de Québec city Chutes Montmorency
Ceinture Région ophiolithique de Québec city du Québec Chutes Montmorency I. BOUR, 2015 A la jonction de 3 provinces géologiques (Grenville, Basses- terres du Saint-Laurent et Appalaches) avec des âges et nature des roches très variés Entre fleuve et falaises, c'est un des sites les plus spectaculaires de la province. Avec ses 83 m de hauteur, soit 30 m de plus que les chutes du Niagara, l'imposante chute Montmorency domine le paysage.
Ceinture Région ophiolithique de Québec city du Québec Chutes Montmorency I. BOUR, 2015 Coupe géologique dans les Basses-Terres du Saint-Laurent (d’après Castonguay et al., 2006). La faille normale de Montmorency est un accident tectonique réparti sur 43 km de longueur. Le fonctionnement de cette faille cause un basculement et un glissement de séries sédimentaires le long de cette faille sur au moins 230 m et avec une inclinaison de 40° à 45° vers le Sud sous l’effet de la friction. Une géométrie de crochon de faille affecte et déforme les séries sédimentaires le long du plan de fracturation. I. BOUR
Ceinture Région ophiolithique de Québec city du Québec Chutes Montmorency I. BOUR, 2015 Coupe géologique dans les Basses-Terres du Saint-Laurent (d’après Castonguay et al., 2006). 1. Gneiss précambrien sur lequel coule la chute, recoupé par la faille normale de Montmorency (ligne blanche) système extensif avec Le dernier mouvement d'envergure pendage des séries générés par l’affaissement du soubassement, enregistré le long de cette faille date de 2. Strates horizontales calcareuses du groupe de Trenton, la formation des Appalaches, c'est-à- 3. Shale d’Utica basculé à pendage vers le fleuve, dire il y a 400 à 430 Ma, au Silurien. 4. Fines strates de calcaires et de grès de la formation de Lotbinière, 5. Province des Appalaches et faille de Logan (ligne pointillée).
Ceinture Région ophiolithique de Québec city du Québec Chutes Montmorency I. BOUR, 2015 La discordance d’érosion de Montmorency, une lacune temporel de plus 700 Ma • La discordance représente une ancienne surface d’érosion du socle (gneiss de la province de Grenville), • Aucune roche n’a été déposée à cet endroit durant cette période d’érosion, • écart important entre l’âge du gneiss et celui des calcaires du groupe de Trenton sus-jacents en contact avec le gneiss. I. BOUR La discordance entre le gneiss déformé et les calcaires non déformés est visible en amont de la chute sur les abords de la rivière Montmorency.
Ceinture Région ophiolithique de Québec city du Québec Chutes Montmorency Discordance angulaire sur socle I. BOUR, 2015 gneissique des Laurentides Ordovicien moyen (-455 Ma) (meso-protérozoïque) par les séries calcaires du Groupe Trenton (Ordovicien) Série fossilifère du groupe Trenton Grès de base (ancien sable consolidé) au contact du gneiss Paléosurface précambrienne préservée Présence de marmites organisées en structure circulaire (surcreusement par Précambrien (-1,2 Ga) les mouvements turbulent et tourbillonnaire de l’eau avec charriage de galets : • Remplissage de calcaire ordovicien, • Formées avant la sédimentation ordovicienne existence d'une rivière coulant dans ces lieux avant le dépôt des calcaires. • Discordance d’érosion Indice d’une I. BOUR période érosive il y a ~500 Ma au moins. I. BOUR
Ceinture Région ophiolithique de Québec city du Québec Chutes Montmorency Stratigraphie et fossiles communs de la Plate-forme du Saint-Laurent I. BOUR, 2015 Age en Ma I. BOUR
Compétences techniques minières Minéralurgie Géophysique Hydrogéologie, réhabilitation et surveillance des stériles miniers
Compétences techniques minières I. BOUR, 2015 Minéralurgie Ensemble des techniques de traitement de matières minérales brutes ayant pour objet d‘extraire par voie physique, chimique ou thermique, une concentration de minerai (initialement disséminer dans la roche du gîte minéral) directement utilisables par l'industrie ou transformables par le métallurgiste. Exemple de minéraux où le carbone, le fer ainsi que le plomb ont été extrait puis concentré afin de récupérer le matériau sous forme de métal utilisable par l’industrie. Hématite (Fe2O3) Galène (PbS) (oxyde) (sulfure) Graphite (C)
Compétences techniques minières I. BOUR, 2015 C Fe2O3 PbS Minéralurgie Traitement et concentration du minerai Exemple sur le graphite, l’hématite et la galène Broyage d = 1 à 500 µm Broyage via broyeur à boulet Gangue + minerai + impuretés Diminution de la taille des particules Séparation possible : • certaines particules sont libérées Rôle du broyage : • On peut rejeter les particules de réduction granulométrique, gangue et conserver les particules de effet passif de concentrateur des matériaux minerai de valeur
Compétences techniques minières I. BOUR, 2015 Minéralurgie Traitement et concentration du minerai Méthodes de concentration (ou de tri) Gravité Magnétique Eléctro-statique Flottation Pyrométallurgie Comment déterminer la méthode à utiliser pour séparer la gangue du minerai de valeur ? Dresser la liste des propriétés des différents minéraux composant la gangue et le minerai. Exemple : • gangue : silice • minerai : hématite On choisi une méthode tirant avantage des différences observées : Minéral Masse volumique (kg/litre) Réponse magnétique Réponse électrostatique Hématite 5,2 paramagnétique conducteur Silice 2,7 Non magnétique Non conducteur
Compétences techniques minières I. BOUR, 2015 Minéralurgie Traitement et concentration du minerai Exemple sur le graphite, l’hématite et la galène Deschlammage Élimination des fines particules issues du broyage Broyage Méthodes de concentration (ou de tri) Gravité Magnétique Eléctro-statique Flottation Pyrométallurgie
Compétences techniques minières I. BOUR, 2015 Electromagnétisme Electromagnétisme pour la détection des niveaux ferreux Exemple du magnétomètre de type Beep mat pour les mesures électromagnétiques Bobine inductive Matériau ou structure Champ détectable et mesurable via le %tage magnétique de déphasage entre le primaire champ 1aire et 2ndaire Champ magnétique Secondaire induit par le champ primaire Mesure électromagnétique beaucoup utilisée pour les structures et affleurement conducteur ou magnétique niv. ferreux, Corps chapeau de fer, minerai. ferromagnésien Détection jusqu’à 3 m avec le Beep mat. I. BOUR
Compétences techniques minières I. BOUR, 2015 Electromagnétisme Electromagnétisme pour la détection des niveaux ferreux I. BOUR
Compétences techniques minières I. BOUR, 2016 Au Québec, au moins 713 sites répertoriés pour de la restauration : coût d’ensemble 808 M$
Historique du site I. BOUR, 2016 Le site d’Aldermac : • Gisement de Cu, Zn, Ag et d’Au découvert en 1925 et exploitée entre 1932 et 1943, • 1.500.000 t de résidus de produits miniers ont été rejetés dans l’environnement. Ces résidus miniers, qui couvrent une superficie de plus de 76 hectares, réagissent avec l'eau de pluie et l'oxygène de l'air pour former de l'acide sulfurique. • Site en phase de réhabilitation environnementale depuis 2008 (coût total des travaux estimé à 16,5 M$). Secteur nord, avant nettoyage de 1 500 000 Vue aérienne du site avant le début des travaux tonnes de résidus miniers Excavation des résidus sur une portion du Cas actuel avec des oxydation encore bien Secteur nord, avant nettoyage secteur et disposition en monticule visible du fer Panoramique du site actuel
Les contaminants I. BOUR, 2016 Le drainage minier est caractérisé par un pH faible (pH < 6), une acidité élevée de même que des teneurs élevées en métaux et en sulfates dans l’eau. Le DMA est de loin le problème environnemental le plus important auquel est confrontée l’industrie minière canadienne. Le drainage minier acide est le résultat de l’oxydation des minéraux sulfureux exposés à l’air et à l’eau. L’oxydation des minéraux sulfureux libère des ions H+, qui acidifient l’eau en abaissent le pH. Cette baisse de pH augmente la solubilité de plusieurs métaux tels le plomb, le cadmium, l’arsenic, le cobalt, le mercure, le fer, le zinc, le cuivre, le manganèse et le nickel, pour n’en nommer que quelques-uns.
Restauration I. BOUR, 2016 Exemples de restauration • Excavation des résidus sur une portion du secteur et disposition en monticule. Un recouvrement étanche a été aménagé sur une portion du secteur. Il est composé d'une géomembrane, d'un géotextile de protection, d'une couche de matériaux granulaires et d'un horizon de terre végétale sur les pentes plus prononcées. Végétalisation adaptée aux conditions hydriques et hydrogéologiques : • Utilisation de plantes phréatophytes très demandeuses en eau afin de limiter le drainage, • Résineux à éviter car racine peu profonde et donc facilement déracinable par les tempêtes avec un risque de mettre à nu le sol exposition à l’air libre des résidus.
Restauration I. BOUR, 2016 Exemples de restauration
Mesures et observations in situ Site 01 I. BOUR, 2016 pH = 5,68 pH avec acidité modéré et N Conductivité : 348 µS conductivité indiquant une « assez faible » concentration de métaux en solution phase de précipitation de Fe(OH)3 Voiles bactériens • Zone rougeâtre = fer oxydé, Site 01 • Zone verdâtre = fer non oxydé Il n’y aura pas diminution du pH si l’oxydation du fer est encore en cours. Réactions d’oxydations de la pyrite Gravière encore exploitée en phase I et II : A des pH suffisamment élevés, le fer ferrique précipite sous forme N d’hydroxyde. Vue aérienne récente du site d’Aldermac
Mesures et observations in situ Site 02 I. BOUR, 2016 pH = 2,92 pH nettement plus acide par rapport au site 1 N Conductivité : 1229 µS Les eaux sont beaucoup plus claires pas de phase de précipitation d’hydroxyde (milieu trop acide : phase III). Le fer ferrique reste en solution d’où les fortes valeurs de conductivité. Dépôts jaunâtres de sulfure sur les roches à l’interface eau-air Site 02 Site 01 N Vue aérienne récente du site d’Aldermac
Mesures et observations in situ Site 03 I. BOUR, 2016 pH = 2,71 Point de mesure à l’extrémité Sud du lac Conductivité : 1428 µS montrant des valeurs légèrement plus extrêmes répartition des masses d’eaux acides assez hétérogène. Un gradient de réactions de production d’acide semble apparaitre entre l’amont et l’aval du réseaux drainant. Site 03 Site 02 Site 01 N Vue aérienne récente du site d’Aldermac
Mesures et observations in situ Site 04 I. BOUR, 2016 Vue latérale extérieur de la digue Zone d’écoulement d’eaux acides en pied de digue noter la dégénérescence de la végétation périphérique Site 04 Site 03 Site 02 Site 01 pH = 2,87 Conductivité : 1183 µS Milieu encore extrême en terme de paramètres chimiques à l’exutoire du site drainant. La seule faune aquatique est résumée par la présence de vers tubicoles et de tapies bactériens. Noter les problèmes d’étanchéités des digues fuites des eaux acides et mortalités de la flore en périphérie N immédiate. Vue aérienne récente du site d’Aldermac
Formations au CEGEP : gîtologie, minéralurgie et géophysique Bonne étude de camp de terrain
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