Université Claude Bernard Lyon 1 - La Recherche : des formations, des métiers

La page est créée Julien Vallet
 
CONTINUER À LIRE
Université Claude Bernard Lyon 1 - La Recherche : des formations, des métiers
La Recherche :
 des formations, des métiers

Université Claude Bernard Lyon 1

                1
                                   2009
Université Claude Bernard Lyon 1 - La Recherche : des formations, des métiers
Index :

* La Recherche à l’UCBL…………………………………………………………………….……..Page : 3
    * Quelques définitions…………………………………………………………………….……...Page : 10
* Les formations à la recherche à Lyon1………………………………….……...Page : 18
    * Chimie - Biochimie………………………………………………………………………….……..Page : 19
    * Physique………………………………………………………………………….……………………….Page : 25
    * Santé…………………………………………………………………………….………………………...Page : 30
    * Sciences de la Terre - Environnement………….…………………………………Page : 44
    * Mécanique - Génie civil…………………………………….………………….................Page : 48
    * Matériaux………………………………………………………………………………………….…..Page : 53
    * Génie électrique - Génie des procédés…………………………………….……..Page : 55
    * Informatique……………………………….………………………………………………….…...Page : 59
    * Mathématiques…………………………………………………………………….……………...Page : 64
    * Communication…………………………………………………………………………….……….Page : 67
* Coordonnées des formations……………………………………………………..………..Page : 69

                                            2
                                                                                2009
Université Claude Bernard Lyon 1 - La Recherche : des formations, des métiers
La Recherche. Voilà un mot qui vous séduit! Vous ne savez pas très bien ce que recouvre ce terme mais à peine commencez-vous vos
études de Biologie, de Physique, d’Electronique, de Chimie, de Mathématiques, d’Informatique… et bien d’autres, à l’université, que vous
envisagez déjà de devenir chercheur-chercheuse.
Pour preuve, 25% des étudiant-e-s de première année qui doivent réaliser leur projet professionnel, choisissent le thème de la recherche en
s’exprimant ainsi :

* Je m'intéresse beaucoup aux métiers qui entourent la recherche donc souhaiterait travailler sur ce thème en question.

* Chercheur sur la maladie de Huntington
* Je voudrais être chercheur , et surtout traiter les maladies qui sont difficile aujourd'hui comme le cancer entre autre. biologie mais plus
proche du champ de la médecine

* Travaux de recherche sur les animaux sauvages en extérieur/intérieur :comportement, évolution des populations...(zoologiste). Lien avec les
métiers de la biodiversité.
* Recherche en géologie/géosciences: volcanologie, glaciologie, climatologie (domaine a définir plus clairement…)
* Astrophysique (astronomie) domaine de la recherche essentiellement
* Recherche fondamentale en physique corpusculaire et nucléaire
* Recherche et Développement dans le domaine des nanotechnologies, développement des technologies du futur.
* J’aimerais m'orienter vers des recherches pyrotechniques.
* Je n'ai pas encore vraiment de projet professionnel mais je compte continuer dans la chimie ... Si possible dans la recherche ...
* Les mathématiques appliquer au monde de la recherche (surtout en génétique)
* ...

L’Université Claude Bernard a pour vocation de délivrer des formations qui vont permettre aux étudiant-e-s de s’insérer sur le marché du
travail, après des études courtes DUT (Bac+2), Licences professionnelles (Bac+3) ou des études plus longues avec la délivrance de Masters
Professionnels (Bac+5) ou encore beaucoup plus longues avec l’obtention d’un Master Recherche qui se poursuit généralement par une thèse et
l’obtention d’un doctorat et qui peut si le contexte le permet se conclure par un Post-doctorat en France ou à l’étranger, post-doctorat
recherché aussi bien par les entreprises du privé que par les entreprises du secteur public.

C’est ce long parcours que les étudiant-e-s vont choisir s’ils-si elles veulent devenir chercheurs-chercheuses.

                                                                           3                                                                    2009
Université Claude Bernard Lyon 1 - La Recherche : des formations, des métiers
Avant toute chose, il faut éclaircir ce que l’on entend par « Recherche ».

Les étudiants mélangent très souvent deux concepts différents. Ils disent vouloir faire de la recherche et ils disent vouloir travailler dans la
recherche.

* Dans le premier cas, ils pensent métier, fonction, « je veux être chercheur-chercheuse ». Vouloir faire de la recherche, c’est vouloir être
chercheur-chercheuse. En lisant les définitions qui sont données de cette fonction dans les pages suivantes, ainsi que les offres d’emploi
proposées, vous vous ferez une idée des missions et responsabilités qui sont confiées. Vous verrez que vous pouvez être chercheur-chercheuse
au CNRS, à l’INRETS, au CEA mais également dans une PME, un grand Groupe, une joint-venture...

* Dans le deuxième cas, ils parlent secteur d’activité, je veux travailler au CNRS (le CNRS étant répertorié dans l’activité suivante « Services
de recherche et développement scientifique »). Nous pouvons rajouter un troisième cas de figure, bien souvent oublié par l’étudiant - exemple :
travailler dans une entreprise appartenant au secteur d’activité de l’industrie pharmaceutique, comme Sanofi-Aventis, et intégrer son
département Recherche & Développement. Vouloir travailler dans la recherche, c’est vouloir travailler dans un organisme de recherche public
comme ceux cités précédemment, auxquels on peut rajouter, l’INRA, l’IRD, le Cemagref, le Cnes..., mais aussi dans un laboratoire de recherche
privé, dans un département recherche et développement d’une entreprise privée, quelque soit son activité (pharmacie, automobile, électronique,
aéronautique, pneumatiques…) et pour citer quelques exemples Sanofi-Aventis, PSA Peugeot Citroën, Renault, Alcatel, Safran, Michelin..., qui
sont les premières entreprises françaises en termes d’investissements en Recherche & Développement. Dans ces entreprises publiques comme
privées, on peut être chercheur-chercheuse, mais aussi exercer d’autres fonctions, comme être ingénieur d’études, technicien, adjoint
technique, assistant ingénieur, administratif...

                                                                         4
                                                                                                                                                   2009
Université Claude Bernard Lyon 1 - La Recherche : des formations, des métiers
Cette mise au point faite, entrons dans ce document.
Celui-ci va vous présenter les formations de Lyon1 qui s’orientent vers la Recherche, soit les Masters « Recherche ».
Pour rendre cette présentation plus attractive et surtout pour illustrer les débouchés professionnels de ces formations, nous avons essayé de
mettre en vis-à-vis des diplômes, des offres de stage, de thèses, de Post-Doc et d’emploi. Pour chacune de ces offres, nous avons mis en
évidence le statut des entreprises qui recrutent : en bleu : les établissements d’enseignement-supérieur, en vert : les organismes publics, en
rouge : les entreprises privées et en jaune : autre statut

Bien évidemment, cette présentation n’est pas exhaustive. En effet, nous vous rappelons tout d’abord qu’au moment où ce document a été
réalisé, il n’a pas toujours été possible de faire coïncider un diplôme et une offre, tout simplement parce qu’il n’y avait pas de propositions. Nous
attirons votre attention ; qu’il y ait ou pas des offres, ne laisse pas présager de l’état du marché de l’emploi ainsi que de l’employabilité de telle
ou telle formation. Ce n’est pas l’objectif de ce travail. Et d’autre part, il faut savoir, qu’un diplômé peut prétendre occuper d’autres
responsabilités que celles présentées ici, mais que pour la lisibilité du document, il n’a pas été possible de faire figurer plusieurs offres d’emploi.

L’objectif de ce travail est de vous montrer comment le métier de chercheur-chercheuse est défini, quelles sont les compétences recherchées,
les missions et responsabilités confiées, quel type d’entreprise recrute (PME, grand groupe, entreprise industrielle, start-up, société de
services, établissement privé, public, associations …). Ainsi, vous allez découvrir que ce métier n’est pas figé et qu’il peut présenter différentes
facettes.

Mais avant d’entrer dans le vif du sujet, vous aurez un rapide aperçu de la Recherche à Lyon1, vous aurez des données statistiques sur l’insertion
professionnelles des chercheurs-chercheuses. Vous lirez des définitions de ce métier rédigées par des structures institutionnelles comme
l’ANPE ..., ou des structures de recherche comme le CNRS, L’INSERM…. Et enfin vous lirez un témoignage d’un enseignant-chercheur de Claude
Bernard.

Pour information, ce travail ne vous présentera pas la situation de la Recherche en France. Ce n’est pas son objectif. Ce dernier est de vous
parler du métier. A vous de mener un travail de recherche pour vous renseigner sur son devenir.

                                                                            5
                                                                                                                                                          2009
Université Claude Bernard Lyon 1 - La Recherche : des formations, des métiers
Pour conclure, si vous souhaitez en savoir plus sur ce métier, de nombreux documents (livres, sites internet, brochures, annuaires, presse
spécialisée…) sont disponibles à l’Espace Accueil du SOIE.

En voici un petit aperçu :
Chercheurs en Finlande in Docteurs & Co (18 juin 2008)
"Etudiants et chercheurs à l'horizon 2020 : enjeux de la mobilité internationale et attractivité de la France". Où en est-on, où va-t-on ? (2005)
Genzyme attiré par les chercheurs français (2008)
Géologie, glisse, tourisme : les chercheurs à l'assaut des montagnes / Loïc Chauveau in Le journal du CNRS (192 01/2006)
Cern : c'est reparti pour un tour ! (2008)
Cerveau, les découvertes qui changent tout in Le journal du CNRS (230 mars 2009)
Comment devient-on scientifique ? / Florence Guichard (2007)
La cosmétique s'appuie sur l'excellence de sa recherche in L'Usine Nouvelle (3130 semaine du 22 au 28 janvier 2009)
Enseignants du supérieur
Etera Livine, meilleur espoir de la physique / Sylvie Redon-Clauzart in Le journal du CNRS (230 mars 2009)
Ingénieur de recherche - Fiche Métier / APEC (05/2007)
Les métiers cadres de la fonction études, recherche et développement (2007)
Les métiers de la recherche avec le CNRS / Agnès Morel (2004)

N’hésitez pas à venir rencontrer un-e consultant-e qui pourra commenter avec vous ce document et mettre à votre disposition les documents qui
vous intéressent.

Après ce sera à vous de vous faire votre propre idée du métier de chercheur- chercheuse et de savoir si vous souhaitez vous engager dans cette
voie.

                                                             Bonne lecture et bon travail.

                                                                            6
                                                                                                                                                    2009
Université Claude Bernard Lyon 1 - La Recherche : des formations, des métiers
L'Université Claude Bernard Lyon 1 est une université multidisciplinaire dont la recherche va de la recherche fondamentale à ses
applications comprenant 84 unités de recherche contractualisées en association avec le CNRS, l'INSERM, l'INRA, l'INRETS... et impliquant
3500 personnes.
Ces personnels des unités de recherche se répartissent entre enseignant-e-s-chercheur-euse-s, chercheur-euse-s, ingénieur-e-s, doctorant-e-s,
postdocs, technicien-ne-s, administratif-ive-s et ouvrier-ère-s de service.

L’université a pour vocation de former à la recherche par la recherche ses étudiant-e-s qui souhaitent s’orienter vers une carrière de chercheur
dans le public comme dans le privé. C’est l’objectif des Masters 2 «recherche» qui se poursuivent généralement par une thèse dans le cadre des
études doctorales. Les études doctorales qui conduisent au Doctorat après soutenance d'une thèse, sont organisées au sein des Ecoles
Doctorales.

Le troisième Cycle à l'Université Claude Bernard, appuyé sur les meilleures compétences dans les domaines de la recherche et de l'innovation,
est structuré en douze Ecoles Doctorales accréditées depuis 1999 en liaison avec les trois autres établissements d'enseignement supérieur dans
le domaine des Sciences que sont l'Institut National des Sciences Appliquées de Lyon, l'Ecole Normale Supérieure et l'Ecole Centrale de Lyon,
et les deux autres Universités lyonnaises.

- Ecole Doctorale de Biologie Moléculaire, Intégrative et Cellulaire(BMIC)
- Ecole Doctorale de Chimie, Procédés, Environnement de Lyon (Chimie)
- Ecole Doctorale d'Electronique, Electrotechnique, Automatique de Lyon (EEA)
- Ecole Doctorale Evolution, Ecosystèmes, Microbiologie, Modélisation (E2M2)
- Ecole Doctorale Interdisciplinaire Sciences-Santé (EDISS)
- Ecole Doctorale Informatique et Mathématiques de Lyon (InfoMaths)
- Ecole Doctorale Matériaux de Lyon (Matériaux)
- Ecole Doctorale Mécanique, Energétique, Génie Civil, Acoustique (MEGA)
- Ecole Doctorale Physique et Astrophysique de Lyon (Physique)
- Ecole Doctorale Neurosciences et Cognition (NSCo)
- Ecole Doctorale Sciences de l'Education, Psychologie, Information et Communication (EPIC)
- Ecole Doctorale Sciences Economiques et Gestion (SEG)

                                                                        7
                                                                                                                                                   2009
La mise en place d'un Collège Doctoral regroupant les chefs d'établissement concernés, les Vice-Présidents en charge de la Recherche, les
directeurs d'Ecoles Doctorales, des étudiants et des personnalités extérieures permet d'harmoniser les procédures et de coordonner
l'ensemble des actions entreprises. Le Collège Doctoral a ainsi initié et développé des modules de formation d'aide à l'insertion professionnelle
qui permettent aux doctorant-e-s d'acquérir au cours de leur cursus une ouverture au monde socio économique en développant leur projet
professionnel.

Pour informations, voici quelques uns de ces modules :

Bientôt la thèse ? Finalisez et validez votre projet d'intégration rapide dans le secteur privé
Stratégie d'entreprise
Qualité-Sécurité-Environnement QSE
Construire, gérer et valoriser mon projet de thèse
Bilan de compétences et projet professionnel
Valorithèse 1 : construire son projet professionnel
Valorithèse 2: valoriser ses compétences pour convaincre l'entreprise
Outil de management : la démarche Six Sigma
Doctorant-Conseil : préparation à la recherche de mission
Création d'entreprise
Entrepreneur en action
Défi innovation
Maitrise des bases de données de brevets et sensibilisation à la propriété industrielle
Marketing et gestion de projet de recherche
Gestion de la Recherche et du Développement
Information et communication en sciences humaines
...

                                                                           8
                                                                                                                                                    2009
Voici des données statistiques sur l’insertion professionnelles des chercheur-e-s.

Ces données sont issues des enquêtes :
•‘Générations’ du CEREQ (centre d’étude et de recherche sur les qualifications)
• ‘Docteurs 2003’ de l’IREDU (Institut de recherche en éducation)
• ‘la R & D en 2004’ du ministère de l’enseignement supérieur et la recherche
Avec la complicité de l’Association Bernard Grégory ABG

                          Plus de 200 000 chercheurs en France                                         Effectif des chercheurs : +19% en 5 ans
                                          Institutions sans
                                                                                            120000
                                             but lucratif
                                                  3%
                                                                                                                          +31%
                                                                                            100000

            Enseignement                                                                                                                       entreprises
              supérieur                                                                       80000
                 32%                                                                                                                           organismes publics
                                                                                                                          +8%
                                                              Entreprises
                                                                                              60000                                            enseignement supérieur
                                                                  53%

                                                                                                                                               institutions sans but
                                                                                              40000                                            lucratif
                                                                                                                          +5%

                                                                                              20000

                        Organismes                                                                                        -1%
                          publics                                                                  0
                           12%                                                                          2000       2001   2002   2003   2004

MENESR / DEP : La R&D en France en 2004                                         MENESR / DEP : La R&D en France en 2004

                                                                            9                                                                                           2009
Quelques définitions

Le terme Recherche & Développement recouvre trois activités : la recherche fondamentale, la recherche appliquée et le développement
expérimental.

La recherche fondamentale consiste en des travaux expérimentaux ou théoriques entrepris principalement en vue d’acquérir de nouvelles
connaissances sur les fondements des phénomènes et des faits observables, sans envisager une application ou une utilisation particulière.

La recherche appliquée consiste également en des travaux originaux entrepris en vue d’acquérir des connaissances nouvelles. Cependant, elle est
surtout dirigée vers un but ou un objectif pratique déterminé.

Le développement expérimental consiste en des travaux systématiques fondés sur des connaissances existantes obtenues par la recherche et/
ou l’expérience pratique, en vue de lancer la fabrication de nouveaux matériaux, produits ou dispositifs, d’établir de nouveaux procédés,
systèmes et services ou d’améliorer considérablement ceux qui existent déjà.
La R-D comprend à la fois la R-D formelle des unités de R-D et la R-D informelle ou occasionnelle d’autres unités.
(Manuel de Frascati 2002 OCDE)

                                                                       10                                                                         2009
Quelques définitions

Un-e Chercheur-Chercheuse n'a pas nécessairement de statut qui reconnaisse la spécificité de son métier. Est chercheur-chercheuse celui-
celle dont la fonction professionnelle consiste à contribuer de manière originale à la production de connaissances scientifiques. Il-elle peut ne
pas avoir le titre de chercheur-chercheuse, mais être considéré-e comme tel-telle par la communauté scientifique. Il-elle peut aussi bien être
membre bénévole d'une association ou d'une ONG, ingénieur-e dans une entreprise de haute technologie que membre d'un laboratoire de
recherche. Une part essentielle de la recherche scientifique moderne, et pratiquement la totalité de la recherche fondamentale, est cependant
faite soit au sein de laboratoires de recherche, soit en collaboration étroite avec ceux-ci.
La recherche n'est pas nécessairement la seule activité du chercheur, de la chercheuse. D'autres missions peuvent leur être confiées. Des
missions d'expertise dans le cadre d'une entreprise. Des missions d'enseignement dans le cadre d'une université. Le couplage enseignement
recherche est de loin le plus courant, les universités occupant généralement une place centrale dans les systèmes nationaux de recherche.
(Wikipedia)

Les Chercheurs-Chercheuses sont des spécialistes travaillant à la conception ou à la création de connaissances, de produits, de procédés, de
méthodes et de systèmes nouveaux et à la gestion des projets concernés….
Font également partie de cette catégorie les cadres de direction ayant des activités de planification et de gestion des aspects scientifiques et
techniques des travaux des chercheur-euse-s. Ordinairement, leur niveau hiérarchique est égal ou supérieur à celui des personnes directement
employées en qualité de chercheurs...
Les étudiant-e-s diplômé-e-s (postgraduates) ayant des activités de R-D devraient être considérés comme des chercheurs-chercheuses…
Les titres professionnels peuvent varier d’une institution, d’un secteur et d’un pays à l’autre. (La Classification internationale type des professions (CITP).)
(Manuel de Frascati 2002 OCDE)

                                                                                           11
                                                                                                                                                                   2009
Quelques définitions

Les chercheurs-chercheuses          (Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la recherche)
Chargé-e-s de recherche et directeurs-trices de recherche concourent à une mission d'intérêt national. Ils-elles participent au développement
des connaissances, à leur transfert et leur application dans les entreprises et dans tous les domaines contribuant au progrès de la société. Ils-
elles contribuent également à la diffusion de l'information et de la culture scientifique et technique dans toute la population et notamment
parmi les jeunes. Enfin, ils-elles participent à la formation initiale et continue ainsi qu'à l'administration de la recherche.

Recrutement
Pour l'accès aux corps de chargé-e-s de recherche et de directeurs-trices de recherche, des concours sur titres et travaux sont ouverts dans
chaque établissement public à caractère scientifique et technologique.

Détachement
L'accès aux corps des chercheurs est possible par la voie de détachement pour les chargé-e-s de recherche et directeurs-trices de recherche
d'un autre établissement public à caractère scientifique et technologique, pour les enseignant-e-s-chercheurs-chercheuses et pour les
fonctionnaires titulaires, sous certaines conditions de qualifications et de diplômes.

Mutation
Les mouvements de chercheurs ont lieu dans l'intérêt de la recherche, après décision du directeur général de l'établissement et consultation
des instances d'évaluation et des commissions administratives paritaires compétentes

Mobilité
Les chercheurs-chercheuses peuvent effectuer une mobilité d'au moins deux ans dans un autre organisme de recherche ou d'enseignement
supérieur, à l'étranger, auprès d'une administration de l'Etat, d'une collectivité territoriale, d'une entreprise publique ou privée.

                                                                                12
                                                                                                                                                    2009
Chercheur - Chercheuse                 (Recherche fondamentale) (ANPE - Code ROME 53121)

Conçoit et conduit des projets de recherche fondamentale sur des phénomènes naturels et concernant l'acquisition de connaissances abstraites ou spéculatives. Réalise des
schémas représentatifs et vérifie des hypothèses par des expérimentations appropriées. Elabore et organise les interprétations théoriques des expériences et des analyses.
Peut effectuer des travaux prospectifs sur des phénomènes naturels. Rend compte de ses travaux et de ses découvertes par divers moyens de diffusion (publications,
conférences...).

L'emploi/métier s'exerce de façon autonome dans une unité de recherche et implique des contacts fréquents avec d'autres chercheurs et d'autres organismes de recherche
(échange d'informations). La réalisation d'expériences nécessite parfois de manipuler des produits et appareils dangereux (toxiques, inflammables...). L'activité est soumise à
des horaires irréguliers et peut entraîner des déplacements.
Cet emploi/métier est accessible à partir de formations de niveaux II ou I (troisième cycle d'enseignement supérieur, doctorat, diplôme d'ingénieur). Les recrutements
s'effectuent généralement sur concours (secteur public) ou par cooptation. Des connaissances en programmation informatique sont très souvent demandées.

Compétences techniques de base :
- Explorer un sujet de recherche et ses limites.
- Rechercher et analyser la documentation relative au sujet étudié.
- Concevoir les thèmes et les méthodes d'expérimentation.
- Concevoir et adapter le matériel aux travaux de recherche.
- Interpréter les résultats des expériences (analyses, essais, tests).
- Rechercher une explication théorique des faits expérimentaux.
- Poursuivre ses investigations sur les champs d'application de l'étude.
- Déposer des brevets.
- Rédiger des publications sur l'étude (mémoires, articles scientifiques...).
- Participer à des colloques, des conférences ou des séminaires pour diffuser l'information scientifique et technique sur les conclusions et les applications de la recherche.
- Maîtriser une langue étrangère, notamment l'anglais.

* L'emploi/métier requiert d'être capable de :
- S'adapter à un formalisme abstrait.
- Suivre des processus méthodologiques rigoureux.
- Intégrer des informations de sources diverses.
- Analyser et synthétiser des informations scientifiques et techniques.
- Respecter la confidentialité des informations traitées.

* Activités exercées :
- Mise au point du matériel d'expérimentation.
- Interprétation des résultats.
- Enseignement.
- Transfert de technologie.
- Analyses prospectives.

Lieu d'exercice de l'activité : Entreprise industrielle - Centre ou institut de recherche - Université.

                                                                                            13                                                                                    2009
Chercheur - Chercheuse                 (Recherche appliquée) (ANPE - Code ROME 53122)

Conçoit, définit et effectue les travaux de conception et de développement des nouveaux produits ou des nouveaux procédés en milieu industriel, ainsi que les études
d'amélioration des produits et procédés existants. Réalise des recherches appliquées, des études, des mises au point, des analyses, des essais, ou la mise en œuvre des
innovations. Est plutôt spécialisé dans une grande entreprise, et plutôt polyvalent dans une PME. Anime et dirige des équipes de techniciens ou de cadres. Peut aussi négocier et
gérer le budget de son service.

L'emploi/métier s'exerce au sein du service études-recherche-développement ou dans un cabinet de conseil et d'ingénierie. L'activité implique une collaboration interne avec les
services de la production (contraintes techniques), les services commerciaux (adaptation au marché) et la direction générale (conseils techniques et stratégiques), mais
également avec les clients et fournisseurs. L'activité implique souvent la réalisation d'un travail d'équipe. Les déplacements peuvent être fréquents. Une mobilité géographique
est parfois demandée dans un grand groupe industriel.

Les diplômes des écoles d'ingénieurs ou de troisième cycle d'enseignement supérieur sont généralement requis. Le recrutement s'effectue au niveau du doctorat pour les
spécialisations très "pointues". La maîtrise de logiciels de conception et de dessin assistés par ordinateur (CAO, DAO) est fréquemment exigée. Pour atteindre les postes de
direction, plusieurs années d'expérience sont souvent demandées aux cadres pour faire preuve des capacités nécessaires en gestion. Mais cet emploi/métier est accessible à
partir de formations de niveaux III et II (Bac+2 à Bac+4) dans le domaine scientifique, technique ou industriel, complétées par une expérience professionnelle ayant permis
d'acquérir la méthodologie et les connaissances techniques. L'accès est possible par promotion interne ou mobilité externe, souvent avec une formation continue.

Compétences techniques de base :
- Proposer des axes de recherche.
- Mener à terme des recherches appliquées.
- Etablir les cahiers des charges.
- Etudier les avant-projets et les projets.
- Concevoir et expérimenter les prototypes, les produits et les procédés nouveaux.
- Evaluer le retour d'investissement (coûts, rentabilité...).
- Constituer les dossiers techniques.
- Coordonner et gérer globalement un projet d'étude.
- Animer et diriger des équipes et des hommes.
- Maîtriser des langues étrangères, notamment l'anglais et l'allemand.

* L'emploi/métier requiert d'être capable de :
- S'adapter en permanence aux nouvelles technologies et aux différents projets.
- Analyser et synthétiser des informations techniques et organisationnelles.
- Se conformer à des processus méthodologiques rigoureux.

* Activités exercées : Direction des études-recherche-développement (direction technique et gestion du service) - Gestion des projets d'études - Recherches appliquées -
Réalisation d'études techniques (conception et amélioration des produits et des procédés) - Développement des produits et des procédés - Réalisation des analyses, des essais,
des mesures et des tests - Assistance technique des clients.

* Responsabilités exercées :
- Animation et direction d'équipes de techniciens et d'agents de maîtrise.
- Animation et direction d'équipes d'ingénieurs et de cadres.
- Animation et direction d'équipes pluridisciplinaires d'ingénieurs et cadres.

Lieu d'exercice de l'activité : Entreprise industrielle - Cabinet de conseil ou d'ingénierie - Centre de recherche-développement - Autres.

                                                                                          14                                                                                        2009
Chercheur-Chercheuse             (CNRS)

Les missions principales du chercheur, de la chercheuse :
•   production scientifique : articles dans des revues "primaires", livres, participation à un congrès... ;
•   valorisation des résultats : brevets, articles de vulgarisation ... ;
•   diffusion de l’information scientifique ;
•   formation par la recherche : encadrement de doctorants, stagiaires...

Pour mener à bien ces missions, il-elle réalise, dans son laboratoire ou sur le terrain, et en fonction du domaine dans lequel il-elle travaille et des techniques
qu’il-elle utilise, des activités très diversifiées :
•   définit des sujets de recherche,
•   élabore des protocoles en concertation avec les ingénieurs et techniciens de son équipe,
•   réalise des expériences, analyse et interprète les résultats,
•   rédige et publie des articles,
•   participe et intervient dans des colloques et séminaires…

A côté de ces activités centrées sur la production scientifique, le chercheur-la chercheuse participe également à la formation des doctorant-e-s et peut
dispenser un enseignement universitaire. Au fil de sa carrière, il-elle est souvent conduit à encadrer des équipes, prendre la direction de projets scientifiques
et participer à l’administration de la recherche. Il-elle peut également être amené-e à déposer des licences et des brevets, apporter ses compétences à une
entreprise existante, voire à créer sa propre entreprise.

La principale activité du chercheur, de la chercheuse est… de chercher. Pour mener à bien un projet de recherche, il-elle lit les revues scientifiques, définit
son sujet de recherche, identifie une problématique, établit un protocole et réalise des expériences. Une fois l’expérience terminée, il-elle interprète les
résultats. Mais obtenir ces résultats ne sert à rien s’ils ne sont pas diffusés : pour être reconnu, un chercheur-une chercheuse doit PUBLIER ses travaux, les
COMMUNIQUER au grand public et ANIMER sa communauté scientifique. Au fil de sa carrière, il-elle est aussi amené à FORMER à la recherche des étudiants
et à MANAGER la vie de son laboratoire. Quand un chercheur-une chercheuse obtient des résultats qui peuvent donner lieu à une application industrielle, il-
elle a la possibilité de les VALORISER, par exemple en créant son entreprise.

                                                                                  15                                                                                 2009
Les Chercheurs-Chercheuses               (INSERM)

- Leurs missions
La mission des chercheurs-chercheuses est de produire des résultats de recherche qui participent aux progrès thérapeutiques, à l’amélioration des systèmes
de soins et de prévention, à la décision en matière de choix politique («principe de précaution») et à la production industrielle.

Ils-elles peuvent exercer, simultanément ou tout au long de leurs carrières, plusieurs activités complémentaires : recherche en laboratoire, expertise/
consultance, enseignement, valorisation…

La recherche médicale biologique et en santé des populations
- en concevant des projets de recherche dont les résultats participent aux progrès diagnostiques et thérapeutiques, à l’amélioration des systèmes de soins et
de prévention,
- en participant à des expertises nationales ou internationales d’évaluation ou d’orientation stratégique de la recherche.

La valorisation des résultats de recherche
- par le dépôt de brevets et de licences,
- par des expertises et des consultances,
- par l’obtention de contrats de financement,
- par la création d’entreprise

La diffusion des connaissances scientifiques
- en publiant dans des revues généralistes, scientifiques ou de spécialités, ou dans le cadre de congrès internationaux...,
- par la mise en place de collaborations scientifiques internationales,
- en participant ou en organisant des congrès et des colloques,
- par la diffusion de connaissances vers le grand public.

La formation à la recherche et par la recherche
- par l’encadrement d’étudiants (Master, thèse...), de post-doctorants,
- par l’enseignement universitaire.

                                                                                   16
                                                                                                                                                                2009
Le jeune chercheur - la jeune chercheuse aujourd’hui par Daniel Bianchi - enseignant-chercheur en Chimie à l’Université Claude Bernard - Lyon1

Un-e jeune qui vient à l’université pour faire ses études, ne sait pas si elles seront courtes ou longues, mais s’il a le projet de faire de la recherche, il-elle
s’engage dans un processus de formation d’une durée de 8 ans le conduisant au titre de Docteur. Au cours de cette formation, il-elle percevra progressivement
différents financements lui permettant accéder à son indépendance financière. Son orientation vers cette filière de formation se décidera dès le M1
(première année de master) (Bac+ 3 ans). A ce stade, les enseignant-e-s peuvent discerner en lui-elle, ce qui fera la différence : ses connaissances
scientifiques, son aptitude à réaliser un stage en milieu industriel et pour certains chimistes, même si cela surprend, son niveau en mathématiques, discipline
essentielle pour élargir son choix dans les métiers de la recherche. En fin de M1, l’étudiant-e réalise, un stage en entreprise qui le-la mettra en contact avec
des professionnels ayant eu une formation initiale semblable à celle dans laquelle il-elle s’est engagé-e. Là, il-elle peut vérifier ses choix, poursuivre en master
« recherche » ou s’orienter vers un master « professionnel » en M2. La présentation des travaux de stage devant un jury d’enseignants et en présence du
maître de stage industriel, est une étape importante pour finaliser son choix avec si nécessaire les conseils des responsables de formation.

        L’étudiant-e, qui intègre un M2 « recherche », devra réaliser un stage de longue durée dans un laboratoire souvent de l’université. Ceci sera l’occasion
pour lui-elle de faire apprécier son aptitude à la compréhension du sujet, la qualité de sa réflexion, sa contribution à l’équipe de recherche du laboratoire, sa
participation aux discussions, sa façon de s’organiser et son côté « débrouillard ». En effet, au cours de sa formation de doctorant-e, l’étudiant-e devra être
capable d’intervenir sur des manipulations et des appareillages couteux qui nécessitent la confiance des encadrants. Ce sont toutes ces qualités et aptitudes
qui feront apprécier un-e candidat et lui permettront d’être recruter pour effectuer sa thèse. Il est très important pour un directeur de thèse d’évaluer
correctement les candidat-e-s (sélection à l’issue du M2).

        Un-e jeune qui veut faire de la recherche doit se lancer dans une thèse. Suivant ces centres d’intérêt il-elle aura le choix entre des thèses à caractère
fondamental ou plus orientées application. Dans ce dernier cas la thèse sera souvent réalisée en partenariat avec un industriel du secteur. Aujourd’hui, un-e
jeune doctorant-e et à fortiori, s’il-elle poursuit en post-doc a un très bon bagage scientifique et une très bonne aptitude pour présenter ses travaux. Il-elle
présente ainsi un profil intéressant pour une entreprise ou un organisme de recherche avec un niveau de rémunération très correct par rapport à d’autres
filières de formation.

         Un-e jeune doctorant-e doit savoir que sa carrière le-la conduira à évoluer vers des postes à, responsabilités. En entreprise, il-elle travaillera
initialement sur des sujets de recherche appliquée qui devront trouver des débouchés opérationnels assez rapidement, Dans un organisme de recherche ou à
l’université, le contexte est un peu différent, les thèmes de recherche sont plus fondamentaux, l’objectif principal est de faire évoluer les connaissances
scientifiques. Le souci de « rentabilité »économique n’est pas aussi marqué qu’en industrie, cependant un chercheur du milieu académique ne peut oublier,
qu’aujourd’hui la recherche de financements occupera une part significative de son activité. Pour obtenir ces financements, il devra proposer aux organismes
accrédités soit nationaux (agence de moyens, industriels) soit internationaux (communauté européenne) des sujets innovants, originaux mais aussi qui tiennent
compte des directives de ces organismes.
      Les activités d’un-e chercheur-e sont donc multiples de la recherche de financement à la publication de ses résultats de recherches dans des revues
scientifiques reconnues et des congrès, il-elle devra exercer différentes responsabilités aussi bien scientifique (directeur de thèse, responsable de projet)
qu’administrative et financière, et s’il-si elle appartient à une université compléter ces responsabilités par sa mission d’enseignant-e. Dans ce dernier cas, trop
souvent, les étudiant-es oublient ou ne connaissent pas ces différentes facettes du métier d’enseignant-e-chercheur-e et ils-elles ne voient que la « simple »
facette du métier d’enseignant suivant une perception très scolaire.

                                                                                   17                                                                                  2009
Les formations à la Recherche à Lyon1

                  18                    2009
Chimie - Biochimie
Master Chimie

- Parcours Chimie inorganique                                                        Des ligands pince originaux pour la stabilisation de métaux
Ce parcours permet à l’étudiant d’acquérir une formation de haut niveau dans         tardifs de haut degré d’oxydation - Thèse - Toulouse
des domaines allant de la chimie moléculaire et de le chimie organométallique        Organisme : Université Paul Sabatier
aux méthodes alternatives de synthèse de matériaux avancés. Un aspect                Laboratoire hétérochimie fondamentale et appliquée, UMR CNRS 5069. Le laboratoire est
                                                                                     rattaché à la Fédération Toulousaine de Chimie Moléculaire. Equipe LBPB
important de la formation concerne aussi les développements récents des              Un des axes de recherche privilégiés de notre équipe concerne les complexes de métaux
méthodes de caractérisation spécifiques. Cet ensemble permet à l’étudiant de         de transition mettant en jeu des interactions métal/ligand non-usuelles. Outre l’aspect
disposer d’une formation solide et complète visant à maîtriser la                    fondamental de l’étude de ces interactions, nous portons un intérêt particulier à la
                                                                                     réactivité de ces complexes et aux perspectives qu’ils peuvent ouvrir en catalyse. Dans ce
compréhension des relations Structure-Activité et/ou Structure-Propriété             cadre, nous avons récemment mis au point une nouvelle famille de ligands de type
pour des molécules ou des matériaux spécifiques.                                     indényle, comportant un ou deux groupements latéraux coordinants (D). Ces nouveaux
                                                                                     ligands nous ont permis de préparer divers complexes de métaux de transition (Zr, Rh,
                                                                                     Pd) présentant des modes de coordination originaux : eta-1 indényle ou 2-indénylidène.
                                                                                     Mission : Dans le prolongement de ces travaux, ce projet de thèse vise à tirer profit du
                                                                                     caractère fortement sigma-donneur des ligands pince à motif 2-indénylidène pour
                                                                                     stabiliser des métaux de transition tardifs (groupes 8-10) de haut degré d’oxydation. Deux
                                                                                     cibles seront principalement visées :
                                                                                     * Complexes de degré d’oxydation +IV avec les métaux du groupe 10 (Ni, Pd, Pt), ce qui
                                                                                     constitue un réel défi pouvant permettre d’établir / d’infirmer la participation de telles
                                                                                     espèces lors des couplages catalytiques C-C et C-X.[2]
                                                                                     * Complexes oxo, proposés comme intermédiaires dans divers processus catalytiques
                                                                                     d’oxydation, mais qui n’ont que très rarement isolés dans le cas des métaux tardifs.

                                                                                     Pour mener à bien ce projet, la modularité du squelette des ligands sera exploitée,
                                                                                     notamment en variant la nature du groupement donneur D et/ou en introduisant deux
                                                                                     groupements donneurs différents. Afin de mieux comprendre et de moduler la réactivité
                                                                                     des complexes, l’étude des modes de liaison profitera de l’apport théorique, grâce à des
                                                                                     collaborations bien établies avec les équipes de l’INSA, Toulouse et de l’IPREM, Pau.
                                                                                     Il s’agit d’un sujet combinant la synthèse et la réactivité de complexes organométalliques
                                                                                     originaux. La caractérisation des différentes espèces fera appel à diverses techniques
                                                                                     analytiques (RMN multidimensionnelle, diffraction des rayons X, IR…).
                                                                                     Profil : Le candidat devra être titulaire d’un master2 chimie ou diplôme équivalent. Le
                                                                                     candidat devra posséder de bonnes connaissances en chimie moléculaire. Une certaine
                                                                                     expérience en chimie organométallique / de coordination sera un atout supplémentaire.
                                                                                     Motivation pour la recherche, curiosité et esprit d’équipe seront vivement appréciés.

                                                                                19                                                                                                2009
Master Chimie
- Parcours Synthèse organique et chimie des molécules bioactives                              Ingénieur en synthèse chimique (IR 2C) – CDI - Strasbourg
Ce parcours forme des chimistes pour la conception et la mise au point de méthodes            Organisme : Faculté de Pharmacie - Département de Pharmacochimie - UMR 7175
visant à la synthèse et à la caractérisation de molécules organiques dotées de                Mission :
propriétés biologiques, pharmaceutiques d’une part mais aussi de composés intéressant         Concevoir les molécules à synthétiser en partenariat avec les pharmacochimistes
le domaine des matériaux, des catalyseurs ou possédant des propriétés physiques               associés au projet de recherche.
spécifiques (complexant, à propriétés opto-électroniques…).                                   Rechercher, concevoir et développer des voies de synthèse dans le domaine particulier de
                                                                                              la chimie organique, et notamment de la chimie sur support solide.
Ces chimistes acquièrent ainsi des compétences analytiques nécessaires à
                                                                                              Choisir les techniques de synthèse adaptées ; mettre au point les procédures et les modes
l'identification de nouveaux composés en particulier à l'aide de la spectroscopie RMN         opératoires nécessaires, notamment ceux de la synthèse en parallèle robotisée de
multi-noyaux à une ou deux dimensions et de la spectrométrie de masse.                        chimiothèques.
Ils sont capables de définir un plan de synthèse pour une molécule organique ciblée à         Produire des chimiothèques (collections de 100 à 2000 molécules) à partir de protocoles
l'aide d'un large panel de réactions catalysées ou non et permettant le cas échéant le        originaux ou de protocoles mis aux points par d’autres chimistes
                                                                                              Transposer en relation avec d’autres chimistes des méthodes de synthèse en passant
contrôle de la stéréosélectivité. Ils savent réaliser la synthèse d'une molécule définie
                                                                                              d’un ordre de grandeur (le milligramme) à l’ordre de grandeur supérieur (le gramme).
par une voie sélectionnée.                                                                    Effectuer la purification et la caractérisation courante des produits préparés, notamment
                                                                                              par RMN et par HPLC couplée à la spectrométrie de masse.
                                                                                              Analyser les chimiothèques produites par techniques d’analyse parallélisée (LC/MS).
                                                                                              Diffuser et valoriser ses résultats sous formes de rapports, publications, présentations.
                                                                                              Assurer la formation et l’encadrement des utilisateurs de techniques robotisées de syn-
                                                                                              thèse parallèle sur phase solide ; transférer ses connaissances et savoir-faire aux autres
                                                                                              chimistes.
                                                                                              Actualiser ses connaissances sur l’évolution des techniques de synthèse et d’analyse,
                                                                                              notamment dans le domaine des chimiothèques.
                                                                                              S’informer sur les risques des techniques et la toxicité des produits manipulés. Former les
                                                                                              autres utilisateurs des techniques utilisées au respect des bonnes pratiques de laboratoire
                                                                                              et des règles d’hygiène et sécurité.
                                                                                              Interagir avec une communauté de chimistes en gérant ses priorités et la gestion de son
                                                                                              temps et de ses équipements.
                                                                                              Assurer un enseignement des techniques de chimie organique sur support solide et de
                                                                                              synthèse parallèle de chimiothèques dans le cadre des masters recherche et profession-
                                                                                              nels ainsi qu’en formation continue.
                                                                                              Profil : Doctorat Chimie. Connaissances théoriques et pratiques en synthèse organique,
                                                                                              notamment en synthèse peptidique, en chimie hétérocyclique et en synthèse sur phase
                                                                                              solide.
                                                                                              Maîtriser en spécialiste expérimenté l’ensemble des méthodes de synthèse organique,
                                                                                              notamment les méthodes de préparation et d’analyse de chimiothèques.
                                                                                              Connaissances théoriques de base en pharmacochimie ; comprendre les enjeux d’un
                                                                                              projet de recherche dans le domaine de la découverte et du développement de molécules
                                                                                              biologiquement actives ; savoir utiliser des modèles moléculaires sur écran graphique.
                                                                                              Savoir situer son intervention dans un projet de recherche, notamment à l’interface chimie-
                                                                                              biologie-médicament.
                                                                                              Maîtriser les logiciels spécialisés en chimie organique : dessin de structures, création de
                                                                                              bases de données, modélisation moléculaire, logiciels d’analyse chimique (RMN, HPLC,
                                                                                              etc.), logiciels de recherche bibliographique, etc.
                                                                                              Connaître et appliquer les règles d’hygiène et sécurité. Pratiquer les techniques de gestion
                                                                                              de projet. Maîtriser l’anglais scientifique et courant, écrit et parlé. Expérience en synthèse
                                                                                              sur phase solide. Pratique de la modélisation moléculaire. Connaissance à l’interface
                                                                                           20 chimie-biologie dans le domaine du médicament. Bon contact humain.                             2009
Master Chimie

- Parcours Catalyse et chimie physique                                                      Catalytic partial dehydrogenation (PDh) of kerosene to generate
  Ce parcours forme des chimistes pour la mise en œuvre, le développement et la             hydrogen for continuous operation of a fuel cell system on board
compréhension des procédés catalytiques dans les grands secteurs industriels dont           an aircraft - CDD - Montpellier
l’énergétique, le raffinage, l’environnement (prévention et traitement des effluents        Organisme : Institut Charles Gerhardt de Montpellier - UMR CNRS 5253.- Equipe:
gazeux et liquides), la chimie fine (industrie pharmaceutique, cosmétiques,                 Agrégats, Interfaces et Matériaux pour l'Energie
alimentaire…)                                                                               Mission : The objectives of this work is to develop a catalyst for the dehydrogenation of
                                                                                            either kerosene (JET A-1) or a fraction of kerosene with high performance and operating
                                                                                            conditions possible in an aviation environment (catalyst development via 10 W as well as
                                                                                            100 W power class laboratory setups) and to design, develop and build up a lab-scale test
                                                                                            reactors for Partial Dehydrogenation and determine both best catalyst and best reactor
                                                                                            concept.
                                                                                            These works will be developed in the frame of a European project called GreenAir
                                                                                            (seventh framework program) comprising a total of 13 partners from 7 EU member states.
                                                                                            GreenAir intends to explore unconventional new options for hydrogen generation from
                                                                                            kerosene for an on-board fuel cell power unit.
                                                                                            Profil : Level Post-doc. Candidates should have a solid background in catalysis (material
                                                                                            synthesis and characterisations, development of lab-scale test reactors).
                                                                                            Duration: (from may 2009) : 12 months renewable.

                                                                                       21                                                                                               2009
Vous pouvez aussi lire