Évaluation de l'impact économique - Brier Nokia 2004 Saskatoon, Saskatchewan 6-14 mars 2004
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Évaluation de l’impact économique Brier Nokia 2004 Saskatoon, Saskatchewan 6-14 mars 2004 Résumé L’analyse qui suit fournit une évaluation de l’impact économique du Brier Nokia 2004, qui s’est déroulé à Saskatoon, Saskatchewan, du 6 au 14 mars 2004, telle qu’établie par le Modèle d’évaluation de l’impact économique du tourisme sportif. Brier Nokia 2004 – Évaluation de l’impact économique -1-
Table des matières 1.0 Contexte ...................................................................................................................... 3 2.0 Méthodologie.............................................................................................................. 4 3.0 Visiteurs ...................................................................................................................... 6 3.1 Participants ............................................................................................................. 6 3.2 Spectateurs ............................................................................................................ 6 3.3 Médias / Dignitaires.............................................................................................11 4.0 Dépenses..................................................................................................................12 4.1 Dépenses d’immobilisations ..............................................................................12 4.2 Dépenses d’exploitation.....................................................................................12 5.0 Résultats ...................................................................................................................14 6.0 Conclusion................................................................................................................16 Annexe 1 : Méthodologie d’impact économique – MEETS .....................................17 Annexe 2 : Glossaire des termes utilisés par MEETS .............................................19 Annexe 3 – Questionnaire – Brier Nokia 2004..........................................................22 L’Alliance canadienne du tourisme sportif remercie les partenaires suivants pour leur soutien financier à la réalisation de cette étude : Commission canadienne du tourisme Association canadienne de curling Tourisme Saskatoon Ce document a été préparé pour : L’Alliance canadienne du tourisme sportif (613-688-5843) par PARADIGM CONSULTING GROUP (613-824-1847) paradigm.consulting@rogers.com Brier Nokia 2004 – Évaluation de l’impact économique -2-
1.0 Contexte L’année 2004 a marqué la 75e édition des Championnats nationaux masculins de curling, autrement connu sous le nom de Brier. Pour une quatrième année consécutive, Nokia Canada agissait comme commanditaire en titre de l’événement, après avoir pris la relève de la compagnie Macdonald Tobacco (1927-1979) et de la Brasserie Labatt (1980-2000). Au cours de cette série de championnats, la province du Manitoba a remporté plus de titres que toute autre province, avec un total de 26 victoires. Parmi les équipes des onze autres provinces et territoires, l’Alberta se classe au deuxième rang, ayant remporté 21 championnats au cours de la période de 75 ans. Pour une cinquième fois, c’est la ville de Saskatoon qui a agi comme ville hôtesse. Le fait que le Saskatchewan Palace constitue une installation idéale a fait en sorte que le Brier 2004 a connu un très grand succès, enregistrant la plus importante assistance payante de toute l’histoire de l’événement, avec un total de 238 129 entrées. En plus de l’assistance présente, toutes les séances ont été télédiffusées en direct sur TSN, puis sur CBC pour les demi-finales et la finale. Dans l’ensemble, l’événement a attiré beaucoup de monde et a constitué un apport économique considérable pour la ville de Saskatoon et la province de la Saskatchewan. Par exemple, le Brier Patch (la brasserie de 4500 places assises sur le site) a reçu plus de 140 000 visiteurs et les ventes ont dépassé 1 000 000 $ pendant la période de neuf jours. Cette étude porte sur les bénéfices économiques résultant de la tenue de l’événement. Le Brier a attiré une assistance totale évaluée à 12 568 spectateurs individuels qui ont parcouru plus de 80 km pour venir assister à la compétition. Les dépenses de ces spectateurs, pendant leur séjour à Saskatoon, sont analysées en détail dans les sections 2 et 3; la section 2 décrit la méthodologie de l’enquête, tandis que la section 3 en présente les résultats. La section 4 examine les autres dépenses qui ont contribué à l’apport économique de l’événement, comme les dépenses d’exploitation et d’immobilisations du comité organisateur, ainsi que les dépenses effectuées par les médias. Les résultats détaillés de l’impact économique sont présentés dans la section 5, tandis que la section 6 résume les constatations de l’étude. Les annexes fournissent une description plus détaillée du modèle MEETS, un glossaire des termes utilisés et une copie du questionnaire d’enquête. Brier Nokia 2004 – Évaluation de l’impact économique -3-
2.0 Méthodologie L’instrument d’enquête a été préparé à l’aide du système Techneos Entryware Pro, qui comporte le logiciel Entryware™ Designer pour la préparation des questionnaires. Les entrevues ont ensuite été effectuées à l’aide d’assistants numériques personnels Palm utilisant le logiciel de saisie de données Techneos Entryware™ 1. Le sondage commençait une demi-heure avant le début de chaque séance et se poursuivait pendant la première manche, soit pendant environ 15 minutes après le début de la séance, de manière à permettre aux spectateurs de profiter du reste de la compétition sans interruption. Pendant toute la durée de l’événement, un total de 595 questionnaires valables ont été complétés, parmi lesquels 428 répondants ont indiqué que leur lieu de résidence permanente était situé à plus de 80 km, aller simple, de Saskatoon2. Comparativement à d’autres événements au cours desquels l’ACTS a mené des enquêtes, le taux de refus de répondre lors du Brier a été extrêmement faible, soit 1,2 %. Ce faible taux est peut-être attribuable à l’âge des répondants (la moyenne d’âge était significativement plus élevée que lors d’autres événements), ainsi qu’à une méthode d’entrevue moins incommodante. Les répondants à l’enquête ont été choisis à l’aide d’un plan systématique d’échantillonnage par strates. Les enquêteurs se voyaient assigner une section spécifique pour chaque séance, les sections étant choisies de manière à permettre d’avoir accès à un large choix de répondants 3. Ce sont les groupes de spectateurs assis à l’extrémité de chaque rangée qui ont été invités à répondre au questionnaire, étant acquis que l’assignation des sièges aux spectateurs avait été faite au hasard 4. En outre, la disposition des sièges ne facilitait pas les déplacements au milieu des rangées. Les renseignements de base tels que le nombre de personnes composant le groupe de visiteurs, le type de billets utilisés et la fréquence de présence ont été recueillis auprès de tous les répondants, tandis que ceux qui indiquaient provenir de l’extérieur de la ville étaient invités à répondre au questionnaire plus détaillé sur leurs dépenses. Les forfaits-billets (qu’il s’agisse des billets pour l’ensemble de l’événement ou de l’un ou l’autre des forfaits pour des périodes plus courtes) ont représenté 87,5 % de tous les sièges vendus. L’information quant à l’origine des détenteurs des forfaits-billets a été obtenue à partir des codes postaux figurant dans la base de 1 Une copie du questionnaire utilisé lors de l’événement est fournie à l’Annexe 3. 2 Ceci correspond à notre définition fonctionnelle d’un visiteur touriste, qui provient de la définition couramment utilisée par la Commission canadienne du tourisme (CTC). La définition de la CTC est toutefois légèrement plus large, puisqu’elle inclut également les visiteurs qui parcourent moins de 80 km, mais passent au moins une nuit dans la ville. 3 À l’exception des spectateurs qui avaient accès à la Terrasse Diamond (qui était une zone de sièges à accès limité située à l’une des extrémités de l’aréna) et des sièges des loges corporatives. Les enquêteurs n’étaient pas autorisés à aller dans ces zones. 4 Il est possible, sur demande, d’obtenir de l’ACTSune copie du guide de formation et du plan d’enquête. Brier Nokia 2004 – Évaluation de l’impact économique -4-
données des ventes de billets. En conséquence, les données provenant des ventes de billets ont été utilisées pour déterminer la provenance des détenteurs de forfaits-billets, tandis que les données des questionnaires ont été utilisées pour établir la provenance de ceux qui ont acheté leurs billets séance par séance. Les données relatives au nombre de spectateurs individuels, répartis en fonction de leur provenance géographique, apparaissent dans le tableau 2.1. Cette information a également été utilisée pour établir les intervalles de confiance estimés de l’échantillon. Tableau 2.1 Estimation des intervalles de confiance Taille de Intervalle de Catégorie Population1 l’échantillon confiance estimé2 Saskatoon et moins de 80 km 167 9 377 7,5 % Reste de la province 231 7 472 6,3 % Extérieur de la province 197 5 308 6,8 % Total 595 22 157 4,0 % 1 La population est plus grande que le nombre de billets vendus puisque certains détenteurs de billets ont partagé leurs sièges avec d’autres. Pour les détenteurs de billets individuels, la situation était l’inverse, puisque le détenteur d’un billet assistait en moyenne à plus d’une séance. 2 La valeur actuelle devrait correspondre à plus ou moins l’intervalle de confiance, 19 fois sur 20. L’une des différences entre cette étude et les études précédentes menées par l’ACTS tient au fait que, parmi les visiteurs de la province de la Saskatchewan, on n’a pas fait de différence sur la base de la distance parcourue pour se rendre à l’événement. Auparavant, la distance parcourue était déterminée à l’aide des trois premiers caractères des codes postaux, soit les régions de tri d’acheminement (RTA). Cependant, dans la province de la Saskatchewan, ces régions sont trop étendues pour fournir un point de coupure cohérent; conséquemment, tous les visiteurs provenant de l’intérieur de la province ont été regroupés dans la même catégorie. Brier Nokia 2004 – Évaluation de l’impact économique -5-
3.0 Visiteurs Un des principaux bénéfices de la tenue d’un événement comme le Brier réside dans l’augmentation considérable du nombre de visiteurs présents au sein de la communauté locale. Pour les fins de la présente étude, trois types de visiteurs ont été considérés : les participants, les spectateurs et les médias / les dignitaires5. Le comité organisateur a fourni des données concernant à la fois les participants et les dignitaires, tandis que l’information relative aux représentants des médias venus de l’extérieur a été obtenue directement de CBC et de TSN. Les profils des spectateurs ont été dégagés des données de l’enquête; ceux-ci ont alors été pondérés pour correspondre à l’ensemble de la taille de la population des spectateurs décrite dans le Tableau 3.2 ci-dessous. 3.1 Participants Au total, 72 participants ont pris part à l’événement (12 équipes comprenant quatre participants, un substitut et un entraîneur). Pendant leur séjour à Saskatoon, l’alimentation et l’hébergement des participants étaient à la charge du comité organisateur; en conséquence, ces dépenses ont été incluses dans le budget d’exploitation et exclues des dépenses des visiteurs. Les participants ont passé, en moyenne, dix nuits à Saskatoon et provenaient de l’extérieur de la province (Tableau 3.1), à l’exception de l’équipe de la Saskatchewan, basée à Muenster, Saskatchewan, qui est situé à moins de 300 km de Saskatoon. Les participants étaient, pour la plupart, âgés de moins de 45 ans et 94 % des participants s’inscrivaient dans la catégorie d’âge des 20 à 44 ans. Tableau 3.1 Profil des participants Participants 72 Durée moyenne du séjour 10,0 nuits Profil d’âge 20 à 44 94,5,% 45 et plus 5,4 % Distance parcourue 80 km – 320 km 8,3 % Extérieur de la 91,7 % province 3.2 Spectateurs 5 Comme telle, cette étude peut être considérée comme une évaluation de l’impact économique du tourisme, par opposition à une évaluation de l’impact économique des voyageurs, puisque ni les participants ni les dignitaires ne sont payés et que les membres des médias ne sont pas rémunérés à l’endroit visité. Brier Nokia 2004 – Évaluation de l’impact économique -6-
Le Brier Nokia est clairement un événement orienté vers les spectateurs et, à plusieurs égards, est typiquement canadien. L’événement étant un championnat national, des spectateurs sont venus à Saskatoon de toutes les provinces et de tous les territoires. En effet, la proportion des visiteurs venus au Brier de l’extérieur de la ville était très élevée, près de six spectateurs sur dix (57,7 %) étant venus d’un endroit situé à plus de 80 km de distance. Parmi les visiteurs ayant répondu au questionnaire, plus de quatre sur dix (41,5 %) s’étaient déplacés de l’extérieur de la province. Comme nous l’avons mentionné précédemment, l’âge des visiteurs au Brier était beaucoup plus élevé que lors d’autres événements. La majorité des visiteurs venus de la province se situaient dans la catégorie d’âge de 45 à 54 ans, tandis que ceux qui sont venus de l’extérieur de la province appartenaient habituellement au groupe d’âge de 55 à 64 ans (32 %); voir Figure 3.1 ci-dessous. Figure 3.1 Profil d’âge des spectateurs selon la distance parcourue 40 % De Saskatchewan Hors 35 % Saskatchewan 30 % 25 % 20 % 15 % 10 % 5% 0% 20-34 35-44 45-54 55-64 65-74 75 plus Le format du Brier comportant de multiples séances, un grand nombre de spectateurs ont assisté à plus d’une séance. Par exemple, les résidants de Saskatoon qui utilisaient des billets par séance ne venaient qu’à une séance par jour (78,3 %). Toutefois, la majorité de ces résidants locaux sont venus à l’événement plus d’une fois; ainsi le spectateur local type, qui achetait ses billets séance par séance, a assisté à l’événement sur 2,5 jours en moyenne. Les amateurs de curling plus sérieux de Saskatoon se sont procuré soit un forfait- billets partiel, soit le forfait complet et, dans ces cas, la plupart d’entre eux (72,4 % des forfaits partiels, 76,3 % des forfaits complets) ont assisté à toutes les séances possibles. D’autres résidants de la Saskatchewan qui utilisaient des billets par séance ont assisté à deux séances par jour en moyenne (tel qu’indiqué par 64,9 % des répondants). Les résidants saskatchewanais de l’extérieur de la ville, qui utilisaient des forfaits-billets, étaient, parmi tous les spectateurs, les plus susceptibles d’indiquer qu’ils avaient assisté à autant de séances que possible, Brier Nokia 2004 – Évaluation de l’impact économique -7-
ce qu’ont confirmé 88,9 % des détenteurs de forfaits partiels ou complets. Les visiteurs de l’extérieur de la province qui utilisaient des billets par séance ont indiqué avoir assisté, en général, à deux séances par jour et passé en moyenne 2,3 jours à l’événement. Pour leur part, les détenteurs de forfaits-billets de l’extérieur de la province n’étaient pas aussi assidus que les Saskatchewanais à assister à autant de séances que possible, puisque seulement 46,7 % des détenteurs de forfaits-billets partiels et 70,4 % des détenteurs de forfaits complets ont déclaré avoir assisté à toutes les séances. Ceci correspond à des observations empiriques colligées durant les entrevues, alors que plusieurs répondants indiquaient soit qu’ils rateraient la première séance du matin, soit qu’ils n’assisteraient qu’aux séances où leur équipe provinciale devait participer. Tableau 3.2 Achats de billets par type et par provenance 1 Billets Forfait Forfait Forfait Forfait Forfait Billets complet ouverture milieu de milieu de finales par (22) (5) semaine semaine (8) séance (6) complet (1) (9) Total des ventes 7 584 1 744 726 921 2 295 20 154 Saskatoon et 41,5 % 41,8 % 59,6 % 28,7 % 34,0 % 47,4 % jusqu’à 80 km Reste de la 26,8 % 36,2 % 28,8 % 51,7 % 30,4 % 43,0 % province Extérieur de la 31,7 % 22,1 % 11,6 % 19,6 % 35,6 % 9,6 % province 1 Le nombre entre parenthèses indique le nombre de séances auxquelles chaque forfait (billet) donnait accès. Les deux tableaux suivants présentent des renseignements additionnels plus détaillés sur l’enquête; le Tableau 3.3 illustre les types d’hébergement auxquels les visiteurs ont eu recours. Les visiteurs de l’intérieur de la Saskatchewan qui se sont procuré des forfaits-billets pour venir à l’événement étaient susceptibles de demeurer autant chez des amis et des parents que dans un établissement commercial, tandis que les visiteurs de l’extérieur de la province ont eu recours plus fréquemment à l’hébergement commercial. Dans l’ensemble, 40,6 % des visiteurs de la province qui sont venus au Brier ont séjourné dans des établissements commerciaux, tandis que le reste des visiteurs se sont partagés également entre ceux qui voyageaient quotidiennement pour venir à l’événement (30,0 %) et ceux qui sont demeurés chez des amis et des parents à Saskatoon (29,3 %). Plus des deux tiers (68,0 %) des visiteurs de l’extérieur de la province ont séjourné dans des établissements commerciaux. Tableau 3.3 Hébergement par type de billets et par provenance Billet par Forfait Forfait Tous les séance partiel (2 complet détenteurs ou 3 (toutes les de billets jours) séances) De la Aller-retour province quotidien 57,1 % 8,1 % 21,8 % 30,0 % Brier Nokia 2004 – Évaluation de l’impact économique -8-
Séjour chez des amis/parents 5,2 % 45,9 % 39,3 % 29,3 % Séjour dans un établissement commercial 37,7 % 46,0 % 38,9 % 40,6 % De Aller-retour 0,0 % l’extérieur quotidien 0,0 % 0,0 % 0,0 % de la Séjour chez des province amis/parents 45,5 % 26,0 % 32,6 % 32,0 % Séjour dans un établissement 68,0 % commercial 54,5 % 74,0 % 67,4 % Ces résultats expliquent en partie la variation de la moyenne des dépenses quotidiennes par personne des visiteurs pendant leur séjour à Saskatoon. Le Tableau 3.4 présente un échantillon détaillé de ces dépenses. De façon surprenante, les visiteurs qui ont assisté à l’événement en utilisant des billets achetés par séance ont eu, en moyenne, des dépenses quotidiennes plus élevées; cette situation est toutefois le résultat en grande partie de dépenses plus élevées dans les restaurants et concessions / au Brier Patch. Il est également à noter que les dépenses effectuées dans les concessions / au Brier Patch ont été plus importantes que les dépenses de nourriture dans les autres restaurants de la communauté locale. Dans l’ensemble, les visiteurs provenant de la Saskatchewan ont dépensé en moyenne 63,93 $ par jour en venant assister au Brier. La catégorie de dépenses la plus importante était la nourriture et les boissons, les concessions au Saskatchewan Palace et le Brier Patch comptant pour 19,45 $ par personne par jour. Les visiteurs de l’extérieur de la province ont eu en moyenne des dépenses quotidiennes plus élevées, soit 78,04 $ par personne par jour; toutefois, ils ont dépensé le double en hébergement comparativement aux spectateurs de la Saskatchewan (24,07 $ a u lieu de 11,06 $). Les dépenses dans les concessions ou au Brier Patch (17,68 $) ont aussi été plus élevées que les dépenses moyennes dans les restaurants locaux (12,58 $) pour les visiteurs de l’extérieur de la province. Tableau 3.4 Dépenses moyennes choisies par personne, par jour, Dépenses moyennes quotidiennes par type de billets et par provenance des visiteurs Forfait Tous les Forfait Billets par complet détenteurs partiel (2 séance (toutes les de billets ou 3 jours) séances) De la Hébergement 8,90 $ 15,90 $ 9,05 $ 11,06 $ 1 province Restaurants 26,52 $ 7,74 $ 4,30 $ 13,37 $ Concessions / 27,30 $ 16,84 $ 13,38 $ 19,45 $ Patch Produits dérivés 5,33 $ 4,03 $ 6,25 $ 5,24 $ 2 Total 84,94 $ 62,74 $ 42,47 $ 63,93 $ De l’extérieur Hébergement 27,88 $ 24,07 $ 23,35 $ 24,07 $ de la Restaurants 17,58 $ 11,08 $ 12,44 $ 12,58 $ province Brier Nokia 2004 – Évaluation de l’impact économique -9-
province Concessions / 26,76 $ 19,87 $ 14,78 $ 17,68 $ Patch Produits dérivés 8,64 $ 4,69 $ 7,08 $ 6,51 $ 2 Total 97,68 $ 71,90 $ 77,62 $ 78,04 $ 1 De la province : exclut tous ceux qui ont parcouru moins de 80 km pour venir à l’événement. 2 À noter que ce total exclut les dépenses de billets pour l’événement. Plus de huit spectateurs sur dix ont couché à Saskatoon pour assister au Brier. La durée moyenne du séjour des visiteurs touristes a été de 6,0 nuits, tandis que les visiteurs excursionnistes sont venus à Saskatoon en moyenne 3,7 fois pendant les neuf jours de l’événement. La majorité des spectateurs (78,5 %) étaient âgés de plus de 45 ans. Le Brier a constitué le facteur principal ayant influencé la décision des gens de venir à Saskatoon : l’importance accordée à l’événement par les spectateurs a été en moyenne de 96,8 %, alors que 81,1 % des spectateurs ont rapporté que le Brier constituait, à 100 %, la raison pour laquelle ils étaient venus à Saskatoon. Tableau 3.5 Profil des spectateurs Spectateurs 12 568 Durée moyenne du séjour 6,0 nuits % ayant couché à Saskatoon 82,4 % Importance de l’événement dans la décision de se déplacer 96,8% Nombre moyen d’aller-retour quotidiens 3,7 Profil d’âge 20 à 44 21,5 % 45 et plus 78,5 % Brier Nokia 2004 – Évaluation de l’impact économique - 10 -
3.3 Médias / Dignitaires Le personnel des médias des réseaux CBC et TSN a été présent sur le site afin de télédiffuser en direct chaque séance du Brier. Le réseau CBC a télédiffusé les séances des demi-finales et de la finale, tandis que le reste des séances a été diffusé par TSN. Des dignitaires additionnels, invités par l’Association canadienne de curling, ont assisté à l’événement, dont 19 anciens champions du Brier. Au total, il y avait 104 dignitaires et représentants des médias venus de l’extérieur, dont la durée moyenne de séjour a été de 8,4 nuits. La majorité des membres de cette catégorie provenaient de l’extérieur de la province. Tableau 3.6 Profil des médias / dignitaires Médias / dignitaires 123 Durée moyenne du séjour 8,44 nuits % ayant couché à Saskatoon 100,0 % Nombre moyen d’aller-retour N/A quotidiens Profil de distance parcourue 80-320 km 8,6 % Extérieur de la 91,4 % province Brier Nokia 2004 – Évaluation de l’impact économique - 11 -
4.0 Dépenses Comme c’est le cas à l’occasion d’événements de grande envergure, les dépenses effectuées par le comité organisateur, tant pour les immobilisations que pour l’exploitation, comptaient pour une bonne part dans le bénéfice économique associé à l’évé nement. De plus, les équipes des médias ont fourni une source additionnelle de dépenses, grâce aux achats et à l’utilisation de fournitures locales. 4.1 Dépenses d’immobilisations Les investissements immobiliers, définis comme étant des dépenses sous forme de travaux de construction ou de rénovation d’installations nouvelles ou anciennes, ont été relativement mineurs lors du Brier 2004. Le projet le plus important a consisté en des modifications apportées au Saskatchewan Palace, uniquement pour la section des sièges de la Terrasse Diamond. En outre, il y a eu quelques dépenses effectuées à la brasserie Brier Patch et sous forme d’achat de mobilier. Tableau 4.1 Dépenses d’immobilisations Constructions et rénovations 243 000 $ Mobilier et équipement 98 000 $ Autres fournitures 61 000 $ 4.2 Dépenses d’exploitation Les dépenses d’exploitation énumérées ci-après combinent les dépenses effectuées par le comité organisateur et par les membres des médias pour ce qui est des coûts allant de l’alimentation aux assurances. Les dons sous forme de biens et de services, qui ont totalisé près de 500 000 $, n’ont pas été inclus, étant donné qu’ils ne s’agit pas de transactions économiques traditionnelles; en conséquence, même si ces dons contribuent à l’événement, ils n’ajoutent rien à l’impact économique. Cette pratique est d’ailleurs conforme à la méthodologie qui a été appliquée lors de tous les événements antérieurs pour lesquels l’ACTS a effectué des évaluations de l’impact économique, ainsi qu’à l’occasion d’études effectuées par d’autres organismes. Les dépenses détaillées d’exploitation apparaissent dans le Tableau 4.2 ci-dessous. Brier Nokia 2004 – Évaluation de l’impact économique - 12 -
Tableau 4.2 Dépenses d’exploitation Salaires, honoraires et commissions 182 000 $ Publicité 137 000 $ Services financiers 134 000 $ Assurances 40 000 $ Location / bail 311 000 $ Buanderie et nettoyage 12 000 $ Autres services commerciaux 703 000 $ Coûts des communications 96 000 $ Énergie et autres services publics 15 000 $ Fournitures de bureau 157 000 $ Autres fournitures 66 000 $ Nourriture et boissons 645 000 $ Nourriture et boissons subventionnées 60 000 $ Frais de voyage du personnel 51 000 $ Produits dérivés 50 000 $ Transport et entreposage 169 500 $ Taxes nettes 10 819 $ Total 2 839 319 $ Brier Nokia 2004 – Évaluation de l’impact économique - 13 -
5.0 Résultats Les dépenses des visiteurs ont constitué la plus importante source de bénéfice économique pour Saskatoon à l’occasion de la tenue du Brier, avec des dépenses initiales combinées évaluées à plus de 6,5 millions de $. Les dépenses d’exploitation ont aussi été substantielles, avec un total de près de 6,4 millions de $, tandis que les dépenses d’immobilisations ont été plus modestes, soit 402 000 $. Au total, les dépenses initiales combinées évaluées à près de 13,3 millions de $ o nt généré une activité économique de près de 23,2 millions de $, dont 19,5 millions de $ dans la ville de Saskatoon. Une somme de plus de 3,7 millions de $ a été versée en honoraires et salaires dans la ville de Saskatoon, auxquels s’ajoute un montant additionnel de 800 000 $ pour le reste de la province. Dans l’ensemble, la tenue du Brier a contribué au maintien de près de 239 emplois, la majorité de ceux-ci étant à Saskatoon (205) et les 33 emplois additionnels dans le reste de la province. L’ensemble de l’activité économique nette (PIB) générée par l’événement dépasse 11,0 millions de $, dont 9,2 millions de $ à Saskatoon même. Les revenus sous forme de taxes produits par l’événement ont aussi été considérables, totalisant près de 3,1 millions de $. Le gouvernement fédéral a engrangé 1,4 million de $ en revenus de taxes, suivi par la province de la Saskatchewan avec près de 1,3 million de $. Les municipalités à travers la province ont perçu 347 000 $, dont 298 000 $ pour la ville de Saskatoon. Tableau 5.1 Impact économique potentiel provincial par source (en 000 $) Catégorie Exploitation Immobilisations Visiteurs Total Dépenses initiales 6 363 $ 402 $ 6 520 $ 13 285 $ Production de l’industrie 10 662 $ 662 $ 11 852 $ 23 176 $ PIB 5 742 $ 250 $ 5 028 $ 11 020 $ Honoraires et salaires 1 675 $ 122 $ 2 744 $ 4 542 $ Taxes - Total 910 $ 80 $ 2 083 $ 3 073 $ Fédérales 448 $ 40 $ 965 $ 1 453 $ Provinciales 342 $ 32 $ 899 $ 1 273 $ Municipales 120 $ 8$ 219 $ 347 $ Emplois 67,4 5,1 165,9 238,4 Le secteur des services a été le principal bénéficiaire de l’impact économique du Brier, avec plus de la moitié (56,4 %) de l’activité économique nette de l’événement, soit 6,2 millions de $. Le commerce de détail a aussi connu une augmentation significative de son activité nette (1,4 million de $); il est suivi du secteur finances, assurances et immobilier (865 000 $) et du secteur manufacturier (596 000 $). Presque tous les bénéfices des secteurs des services et du commerce de détail ont été enregistrés dans la ville de Saskatoon, Brier Nokia 2004 – Évaluation de l’impact économique - 14 -
tandis que les bénéfices du secteur finances, assurances et immobilier et ceux du secteur manufacturier ont été répartis plus largement. La répartition de l’emploi a été similaire, la majorité des emplois étant dans le secteur des services (109,1) ou dans celui du commerce de détail (52,5). Comme les emplois dans les secteurs des services et du commerce de détail ne sont pas mobiles, presque tous les bénéfices provenant de ces secteurs ont été réalisés à Saskatoon. Tableau 5.2 PIB détaillé et évaluation de l’emploi par type d’industrie PIB Emplois Industrie Province Saskatoon Province Saskatoon Commerce de détail 1 401 $ 1 401 $ 52,5 52,5 Finances, assurances et immobilier 865 $ 772 $ 18,5 16,6 Secteur manufacturier 596 $ 225 $ 15,9 6,6 Services – Total 6 221 $ 6 180 $ 109,1 108,5 Hébergement 874 $ 874 $ 37,9 37,9 Nourriture et boissons 712 $ 712 $ 36,3 36,3 Autres services 4 635 $ 4 594 $ 34,9 34,3 Brier Nokia 2004 – Évaluation de l’impact économique - 15 -
6.0 Conclusion Le Brier Nokia 2004 a remporté un grand succès, grâce à des niveaux d’assistance payante plus élevés que lors de tous les autres Brier précédents. L’événement a procuré un bénéfice économique considérable à la province de la Saskatchewan et à la ville de Saskatoon en faisant monter en flèche le nombre de visiteurs à Saskatoon durant une période de l’année relativement calme au point de vue touristique. Les dépenses combinées des visiteurs, de l’exploitation et des immobilisations ont été évaluées à près de 13,3 millions de $ dans la province de la Saskatchewan. Ces dépenses ont généré une activité économique évaluée à 23,2 millions de $, dont près de 19,5 millions de $ à l’intérieur de la ville de Saskatoon. Plus de 3,7 millions de $ ont été payés sous forme d’honoraires et de salaires à Saskatoon, auxquels s’ajoute un montant additionnel de 0,8 million de $ dans le reste de la province. L’événement a contribué ainsi au maintien de quelque 205 emplois à Saskatoon; ce chiffre s’élève à 238 quand on considère la province dans son entier. En somme, l’événement a contribué au PIB de la province pour un montant de plus de 11,0 millions de $, dont 9,2 millions à Saskatoon même. On estime que la tenue de l’événement a permis aux gouvernements d’engranger 3,1 millions de $ de plus sous forme de taxes, dont près de 1,5 million de $ pour le gouvernement fédéral. La province, pour sa part, a perçu près de 1,3 million de $ et les gouvernements locaux, 347 000 $, dont 298 000 $ pour la ville de Saskatoon. Brier Nokia 2004 – Évaluation de l’impact économique - 16 -
Annexe 1 : Méthodologie d’impact économique – MEETS Contexte En bref, le but de MEETS est de calculer l’impact économique du tourisme sportif au niveau provincial et au niveau régional. Ces impacts économiques sont calculés sur la base des dépenses d’immobilisation et d’exploitation sous forme d’achats de biens et de services et de salaires versés, et sur la base des dépenses de tourisme à l’intérieur d’un secteur touristique désigné. Les éléments utilisés pour mesurer l’impact économique sont le produit intérieur brut (PIB), l’emploi, les taxes, la production de l’industrie et les importations. MEETS mesure les effets direct, indirect et induit pour chacun de ces éléments. Description technique de la méthodologie d’impact utilisée par MEETS Le modèle MEETS, tout comme c’est le cas de nombreuses autres études d’impact, est basé sur des techniques d’intrants-extrants. Les modèles intrants- extrants impliquent l’utilisation de coefficients basés sur des relations économiques ou commerciales. Ces relations retracent comment des dépenses touristiques ou des opérations commerciales s’insèrent dans l’économie. À leur tour, les coefficients appliqués sont ensuite utilisés pour quantifier comment une activité reliée au tourisme, dans une région particulière, génère de l’emploi, des taxes, des revenus, etc. L’approche intrants-extrants révèle non seulement l’impact direct et indirect du tourisme, mais peut aussi révéler l’effet induit résultant de la réutilisation, sous forme de dépenses, des traitements et salaires générés par l’activité touristique. Tous les impacts générés par le modèle sont donnés au stade de l’impact direct (i.e. les entreprises de «première ligne» affectées par les dépenses touristiques), au stade de l’impact indirect (i.e. les industries qui fournissent des produits et/ou des services aux entreprises de «première ligne») et au stade de l’impact induit (consommation induite attribuable aux traitements et salaires générés à la fois par l’impact direct et l’impact indirect). En ce sens, il s’agit d’un modèle fermé pour ce qui est des traitements. Les importations sont aussi déterminées à l’intérieur du modèle; donc, le modèle est fermé pour ce qui est des importations. Les exportations ne sont pas «endogénisées» (i.e. les exportations additionnelles ne sont pas considérées à même l’impact induit), ce qui, conséquemment, produit des impacts plus conservateurs. Autre assomption du modèle, qui conduit à des impacts plus conservateurs, ce ne sont pas tous les produits et/ou services achetés qui sont considérés comme ayant au moins un stade de production à l’intérieur de la province. Cette assomption est cruciale pour les souvenirs, l’essence et d’autres produits. Les taxes et l’emploi sont des impacts économiques clés et, comme tels, ils doivent impliquer le recours à la fois à des techniques intrants-extrants et des techniques économétriques. Comme les données formulées dans les tableaux Brier Nokia 2004 – Évaluation de l’impact économique - 17 -
d’intrants-extrants provinciaux datent de 1996 (ce sont les derniers actuellement disponibles), les taxes et l’emploi doivent incorporer les coefficients et/ou les taux courants. Ces coefficients et/ou taux sont ensuite appliqués à des mesures déterminées à l’intérieur du cadre de travail intrants-extrants du modèle. Le fait de déterminer le niveau des taxes et de l’emploi à l’extérieur du cadre de travail intrants-extrants du modèle permet de modifier de façon sélective les taux et/ou les coefficients afin de mettre à jour ou d’orienter le scénario d’analyse. Méthodologie d’impact régional (sous-provincial) La méthode utilisée pour simuler les flux interprovinciaux de produits et – en dernière analyse – les impacts régionaux est tirée directement des principes de l’économique régionale. Le principe dont on parle est celui du «modèle de gravité». Fondamentalement, le «modèle de gravité» établit que les intrants requis sous forme de produits (et services) seront «recrutés» de manière à prendre en considération les économies d’échelle (i.e. les coûts de production), les coûts de transport et la disponibilité des industries spécifiques. Les économies d’échelle (i.e. coûts de production plus faibles) ont une corrélation positive avec la demande d’intrants tandis que les coûts de transport plus élevés ont une corrélation négative avec la demande d’intrants. Le fait de combler la demande à partir de régions à l’extérieur de la province est subordonné au fait que l’industrie spécifique n’existe pas réellement. Un avantage d’utiliser le «modèle de gravité» pour simuler les flux interprovinciaux de produits réside dans le fait que, comme la composition industrielle de la main-d’œuvre change ou comme de nouvelles industries apparaissent pour la première fois dans des régions spécifiques, le partage de la production entre les différentes sous - régions provinciales change aussi. En suivant ce principe du «modèle de gravité», toutes les sous-régions d’une province se voient assigner un coefficient pour leurs économies d’échelle relatives dans chaque industrie (à l’aide des dernières mesures de la main- d’œuvre industrielle) ainsi qu’un coefficient pour représenter les coûts de transport impliqués pour acheminer les extrants de chaque industrie au marché désigné. Une variante du principe du «modèle de gravité» implique une estimation des «distances commerciales relatives» en incorporant différentes «pondérations» pour différents modes de transport. Une fois que ces coefficients sont établis pour toutes les régions et pour l’ensemble des industries, on applique ensuite à tous les produits une mesure de sensitivité (relative surtout au prix mais aussi, dans le cas d’industries de services, à un «critère de préférence locale»). Une autre variante de l’approche stricte du «modèle de gravité» consiste à ajuster la mesure de sensitivité en variant l’exposant de distance (qui, dans le «modèle de gravité» de base, est 2) pour tenir compte du produit ou du service requis. La variante des exposants de distance tourne principalement autour de deux hypothèses de recherche : (1) plus la proportion du total des expéditions à partir du producteur (ou expéditeur) le plus important est élevée, plus l’exposant sera faible; et (2) plus la proportion du flux total est locale (intrarégionale), plus l’exposant sera élevé. Brier Nokia 2004 – Évaluation de l’impact économique - 18 -
Annexe 2 : Glossaire des termes utilisés par MEETS Dépense initiale – Ce chiffre indique le montant des dépenses initiales ou du revenu utilisé dans l’analyse. Cette rubrique n’indique pas seulement l’ampleur totale des dépenses, mais également la région dans laquelle les dépenses ont été effectuées (établissant ainsi la région de l’«impact»). Impact direct – A trait UNIQUEMENT à l’impact sur les entreprises de «première ligne». Ce sont les entreprises qui reçoivent à l’origine les revenus d’exploitation ou les dépenses touristiques pour le projet sous analyse. Du point de vue de l’entreprise, cet impact est limité seulement à l’entreprise ou groupe d’entreprises particulières concernées. Du point de vue du touriste qui dépense, ceci inclut toutes les entreprises telles que les hôtels, les restaurants, les commerces de détail, les transporteurs, les installations de divertissement, etc. Impact indirect – A trait aux impacts qui résultent de tous les cycles intermédiaires de production dans la fourniture des biens et services aux secteurs de l’industrie identifiés dans la phase de l’impact direct. À titre d’exemple, ce pourrait être la production et la fourniture de draps de lit à un hôtel. Impact induit – Ces impacts résultent des dépenses effectuées par les employés (sous forme de dépenses de consommation) et les entreprises (sous forme d’investissements) qui ont bénéficié, soit directement, soit indirectement, des dépenses initiales sous analyse. À titre d’exemple de dépenses de consommation induites, ce pourraient être les impacts générés par les employés d’un hôtel sur des articles de consommation typiques comme l’épicerie, les chaussures, les appareils photo, etc. Un exemple d’investissement d’entreprise induit pourrait être les impacts générés par l’utilisation, pour l’achat de machinerie ou d’équipement, des revenus gagnés attribuables aux dépenses sous analyse. Produit intérieur brut (PIB) – Ce chiffre représente la valeur totale de la production des biens et services dans l’économie résultant de la dépense initiale sous analyse (évaluée au prix du marché). NOTE: Le multiplicateur (A), Total/$ Dépense initiale, représente l’impact total (direct, indirect et induit) sur le PIB de chaque dollar de PIB direct. Il s’agit d’une mesure du niveau d’activité produite à titre de résultat d’un projet particulier. Par exemple, si ce multiplicateur est 1,5, cela implique que chaque dollar de PIB directement généré par les entreprises de tourisme de «première ligne» va générer à son tour 0,50 $ d’activité additionnelle (e.g. les fournisseurs). Le multiplicateur (B), Total/$ Dépense, représente l’impact total (direct, indirect et induit) sur le PIB de chaque dollar de dépense (ou de revenu, si Brier Nokia 2004 – Évaluation de l’impact économique - 19 -
l’on se situe du point de vue de l’entreprise). Il s’agit d’une mesure de degré d’efficience des dépenses reliées à un projet à se traduire en PIB pour la province (ou la région). Selon le niveau de dépenses, ce multiplicateur, en dernière analyse, détermine le niveau global d’activité économique nette associée au projet. À titre d’exemple, si ce multiplicateur est 1,0, cela signifie que chaque dollar dépensé génère un dollar de PIB total. L’ampleur de ce multiplicateur est influencée par le niveau de retraits ou d’importations nécessaires pour soutenir les exigences à la fois de la production et de la demande finale. Moins une région ou une province est capable de remplir toutes les exigences nécessaires de la production et de la demande finale, toutes choses étant égales, plus faible sera l’impact économique éventuel. PIB (au facteur coût) – Ce chiffre représente la valeur totale de la production de biens et services produits par les industries et résultant des facteurs de production. La différence par rapport au PIB (aux prix du marché) tient au fait que le PIB (au facteur coût) est diminué du montant des taxes indirectes et des subsides. Traitements et salaires – Ce chiffre représente le montant des traitements et salaires générés par la dépense initiale. Cette information se répartit en impact direct, indirect et induit. Emploi – Selon les unités de mesure de l’emploi utilisées («personne-année» ou «emploi annuel équivalence temps plein»), ces chiffres représentent l’emploi généré par la dépense initiale. Ces chiffres font la distinction entre impact direct, indirect et induit. Si c’est l’unité «emploi annuel équivalence temps complet» qui est utilisée, celle-ci inclut à la fois le travail à temps partiel et le travail à temps plein selon des ratios compatibles avec les industries spécifiques. NOTE: Le multiplicateur (B) est analogue au Multiplicateur (B) décrit précédemment si ce n’est que les valeurs d’emploi sont représentées pour chaque million de dollars dépensés plutôt que pour chaque dollar dépensé. Ceci permet d’éviter le problème d’avoir à comparer de très petits nombres qui seraient générés par l’utilisation de la notion traditionnelle d’un multiplicateur (i.e. emploi pour chaque dollar de dépense initiale). Production de l’industrie – Ces chiffres représentent l’impact direct et indirect et total (incluant les impacts induits) sur la production de l’industrie générée par la dépense touristique initiale. Il serait bon de noter que la mesure de production de l’industrie représente la somme totale de toute l’activité économique qui a pris place et, conséquemment, elle implique que des activités soient comptées deux fois pour tenir compte des phases de production intermédiaires. Étant donné que le chiffre du Produit intérieur brut (PIB) n’inclut que le total net de toute l’activité économique (i.e. ne considère que la valeur ajoutée), la mesure de la production de l’industrie va toujours excéder ou, à tout le moins, équivaloir la valeur du PIB. Brier Nokia 2004 – Évaluation de l’impact économique - 20 -
Taxes – Ces chiffres représentent le montant des taxes versées aux différents niveaux de gouvernement (municipal, provincial et fédéral) en lien avec le projet sous analyse. Cette information se répartit en impact direct, indirect et induit. Importations – Ces chiffres indiquent les exigences directes, indirectes et induites de la production de la demande finale ou intermédiaire en matière d’importations provenant tant de l’extérieur de la province que du marché international. Brier Nokia 2004 – Évaluation de l’impact économique - 21 -
Annexe 3 – Questionnaire – Brier Nokia 2004 [A00200] 1 Lieu de l’entrevue ? 1 Saskatchewan Place – Entrée ouest ? 2 Saskatchewan Place – Entrée nord ? 3 Saskatchewan Place – Entrée est ? 4 Saskatchewan Place – Entrée sud ? 5 Saskatchewan Place – Hall ? 6 Saskatchewan Place – Tribunes ? 7 Brier Patch ? 8 Autre Script pré-question si (Lieu de l’entrevue < {Autre}) Aller à "Introduction" [Q #3] [A00400] 2 Préciser quel est l’autre lieu de l’entrevue _______________________________________________________ Script pré-question "Bonjour, mon nom est _______. J’effectue un sondage au nom du comité organisateur du Brier Nokio 2004 dans le but d’évaluer l’impact économique qu’aura l’événement pour la ville de Saskatoon." [A00100] 3 Pourrais-je parler au membre de votre groupe qui serait le plus au courant du type de dépenses de l’ensemble du groupe ? Avez-vous cinq minutes à me consacrer pour répondre aux questions de l’enquête ? ? 1 Oui ? 2 Non Script post-question si (Introduction = {Non}) Msg : "Merci quand même, j’aimerais juste vous poser trois questions très rapides." Aller à : "Catégorie provenance" [Q #7] [A00500] 4 Est-ce qu’on vous a déjà posé des questions concernant votre profil de dépenses pendant votre séjour au Brier Nokia 2004 ? ? 1 Oui ? 2 Non Script post-question si (Déjà questionné = {Oui}) Msg: "Je suis désolé de vous avoir dérangé, merci de votre temps" Quitter (Confirmer Sauvegarde, Confirmer Suivant) Brier Nokia 2004 – Évaluation de l’impact économique - 22 -
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