SOMMAIRE Programme du Congrès " Education et Résilience " Vendredi 17 mai 2019 - Éducation et résilience
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
Programme du Congrès « Education et Résilience » Vendredi 17 mai 2019 SOMMAIRE Conférences plénières Table ronde Symposium 10 Symposium 11 Symposium 12 Atelier de communications C10 Atelier de communications C11 Atelier de communications C12 Symposium 13 Symposium 14 Atelier de communications C13 Atelier de communications C14 Atelier de communications C15 Atelier de communications C16 Atelier de communications C17 Conclusions Dîner de gala Page | 1
Conférences plénières Modératrice : Josée Charette (Canada) 09h30 à 10h00 Lenka Sulova (Tchéquie) Salle Lafitte LA RESILIENCE DE L’ENFANT : DEVELOPPEMENT HISTORIQUE EN EUROPE CENTRALE Résumé Dès le 17ème siècle, Johannes Amos Comenius insiste sur l’importance de la relation de l’enfant avec sa mère et pressent déjà un processus qui s’avérera être plus tard celui de résilience. Ses idées ont eu une influence indéniable sur les pratiques à l’école maternelle en Europe Centrale. Au 19ème siècle, avec l’industrialisation, les femmes sont massivement employées comme ouvrières dans les usines. Les institutions s’intéressent particulièrement aux interactions précoces au sein de la famille en vue de favoriser le développement des enfants. Au 20ème siècle, les grandes idées psycho-analytiques de S. Freud et successeurs (A. Freud, M. Malher, K. Horney, l’école viennoise, R.A. Spitz et d’autres) influent sur les interventions au sein des institutions. La notion de résilience imprègne les esprits. Les études des anthropologues et des éthologues marquent aussi l’orientation des pratiques. Il convient encore de prendre en compte l’impact des deux guerres mondiales et notamment des camps de concentration sur les recherches relatives à la résilience en Europe Centrale. Au cours du 20ème siècle, de nombreux chercheurs s’intéressent au concept et publient dans ce domaine : Matejeck, Schüller, Koluchova et bien d’autres. Durant toutes ces années, l’Etat tchèque a réalisé des avancées importantes dans l’application, au sein des institutions, des connaissances en matière de résilience. Partant de ce contexte, qu’est-ce qui différencie aujourd’hui l’Europe Centrale et les Pays de l’Ouest ? Telle est la question à laquelle il apparaît intéressant de répondre afin d’observer l’évolution d’un concept dans des contextes différents. 10h00 à 10h30 Line Numa-Bocage (France) Salle Lafitte A L’ECOLE QUELLE PLACE POUR LA RÉSILIENCE ? Résumé Le code de l’éducation souligne l’importance du bien-être de l’élève dans l’école pour favoriser le développement et l’apprentissage. En 1959 est rédigée la déclaration relative aux droits de l’enfant et en 1989 la Convention. Ces traités formulent les dispositions juridiques visant à protéger le bien-être des enfants et à leur accorder une place centrale comme détenteurs de droits, et acteurs dans tous les aspects de leur vie: « Le moment est venu que le monde reconnaisse à la fois ce qu’il leur [aux adolescents] doit et les bénéfices singuliers qu’un investissement dans cet âge de tous les possibles est à même de générer, pour les adolescents eux-mêmes et pour les sociétés dans lesquelles ils vivent. » (Situation des enfants dans le monde 2011, page 7). Les enfants résilients sont-ils ceux qui se sentent bien à l’école ? Nous discutons ici l’identification de la résilience à l’école : sur quelle définition s’appuie-t-on pour en parler ? quelle en est sa réalité ? à quoi, à qui ce concept peut-il être utile ? A partir de différentes recherches s’intéressant à des aspects variés mais toujours en relation avec l’apprentissage (utilisation des jeux, du numérique, importance du bien-être à l’école, participation des partenaires), nous interrogeons les pratiques des enseignant.e.s et éducateurs (éducatrices) dans l’école. Quelle médiation didactique est mise en œuvre dans les cas de résilience à l’école ? L’importance de la dimension culturelle dans les apprentissages, un bon climat scolaire et des pratiques inclusives participent des caractéristiques de cette résilience à l’école. Page | 2
Pause-café 10h30 à 11h00 Salle Terrasse Table ronde / Débat avec : 11h00 à 12h00 Véronique Francis (France) Marie-Laure Audel (Martinique) Thierry Malbert (La Réunion) Salle Lafitte Symposium 10 12h00 à 13h30 Coordinateurs : Jean-François Manil et Léonard Guillaume (Belgique) Intervenant.e.s : - Jean-Pierre Pourtois (Belgique) : « Le chef-d’œuvre pédagogique : quelles politiques éducatives ? » - Huguette Desmet (Belgique) : « Chef-d’œuvre pédagogique et construction identitaire » - Léonard Guillaume et Jean-François Manil (Belgique) : « Du chef-d’œuvre pédagogique à la pédagogie du chef-d’œuvre » Salle Panoramique LA PEDAGOGIE DU CHEF-D’ŒUVRE, FACTEUR DE RESILIENCE Résumé La pédagogie du chef-d’œuvre ouvre la voie à la résilience. Mais d’où vient cette pédagogie ? De quoi s’agit- il ? Laissons la parole à Charles Pepinster qui en est l’initiateur en Belgique. « Au lieu d’enfoncer la tête des élèves dans les examens (notés !) de fin d’année […], le chef-d’œuvre pédagogique, au terme de l’école primaire, permet à chacun des élèves de présenter un objet de recherche pendant plusieurs heures devant un public à intéresser, à instruire […]. L’élève devient « maître » lorsqu’au bout du processus de préparation, il partage le fruit de ses recherches avec la communauté ». Alors : Pourquoi une telle pratique pédagogique ? Comment la mettre en œuvre ? Quelle politique éducative la sous-tend ? Quels sont ses effets ? Pourquoi est-ce une pédagogie de la résilience ? Autant de questions auxquelles les participants à ce symposium tenteront de répondre sur la base d’expériences concrètes et de recherches scientifiques. Symposium 11 12h00 à 13h30 Coordinatrice : Francine de Montigny (Canada) Intervenant.e.s : - Isabel Coté (Canada), Christine Gervais (Canada), Kristel Tardif-Grenier (Canada), Francine de Montigny (Canada) et Renée-Pier Trottier-Cyr (Canada) : L’histoire des grands voyageurs : trames narratives d’enfants sur leur parcours migratoire Page | 3
- Francine de Montigny (Canada), Deborah Da Costa (Canada), Tamarha Pierce (Canada), Christine Gervais (Canada) et Diane Dubeau (Canada) : Quand maternité rime avec immigration : le soutien social contribue-t-il à la santé mentale ? - Diane Dubeau (Canada), Geneviève Turcotte (Canada), Miguel Salmon (Canada), Francine de Montigny (Canada) et Christine Gervais (Canada) : Comment créer un lien de confiance et mieux soutenir les jeunes pères immigrants ? - Marie-Eve Clément (Canada), Sarah Dufour (Canada) et Héloïse Pelletier-Gagnon (Canada) : Prédiction des attitudes stéréotypées des professionnels à l’endroit des parents issus de groupes culturels minoritaires Salle Tamarin FAMILLES D’ICI ET D’AILLEURS : TRANSITIONS DE VIE ET RESILIENCE Résumé « Familles d’ici et d’ailleurs » reconnaît la diversité et le multiculturalisme des sociétés modernes tissées, sur plusieurs générations, du fil de l’apport culturel des familles d’ici, souvent venues d’ailleurs. Ce symposium veut créer un espace d’échanges autour du vécu de ces familles. En ce sens, les auteurs reconnaissent que la famille est, mondialement, au cœur du développement des sociétés modernes. Bien qu’à première vue, il puisse exister des multitudes de différences entre les familles d’ici et d’ailleurs, les travaux des 30 dernières années ont contribué à des avancées importantes sur le plan des connaissances et des pratiques visant à soutenir les trajectoires de vie de ces familles. On reconnaît que les trajectoires de vie familiale ne se déploient pas en vase-clos, l’expérience de chacun.e étant profondément ancrée dans un contexte personnel, conjugal, familial, social, culturel ou économique. Celles-ci peuvent être fragilisées lorsque ses membres composent avec des transitions de vie telle la naissance ou la parentalité et que celles-ci se juxtaposent à l’immigration, contribuant alors à des trajectoires de développement plus complexes, et encore méconnues. L’originalité de ce symposium est de créer une occasion de partages entre chercheurs, cliniciens, familles et étudiants issus de disciplines diverses à propos des réalités familiales des familles d’ici et d’ailleurs en donnant la parole aux acteurs concernés. Il s’agit de dégager à la fois ce qui distingue chaque famille, dans un contexte de vie qui lui est propre, et de dessiner un tronc commun d’expérience de résilience afin de guider des interventions qui sauront répondre aux spécificités des familles lors de transitions de vie. L’originalité de cette série de quatre ateliers porte les défis liés aux transitions de vie des familles d’ici ou d’ailleurs du point de point de vue de différents acteurs concernés : 1. Enfants ; 2. Mères ; 3. Pères ; et 4. intervenants. Par le regard interdisciplinaire posé par les chercheurs, cliniciens et étudiants sur les transitions de vie des familles d’ici et d’ailleurs, ce symposium mettra en commun différents paradigmes et regards épistémologiques et permettra une réflexion sur les similitudes, les différences et les besoins de ces familles. Ce symposium aura des retombées sur le plan pratique notamment en soutenant le partenariat chercheurs/praticiens/étudiants de manière à favoriser un processus de réflexion collective dans le développement d’actions novatrices et à promouvoir la création de produits et d’activités pédagogiques soutenant l’implantation de ces actions sur le terrain. Symposium 12 12h00 à 13h30 Coordinatrice : Lyne Desrosiers (Canada) Intervenant.e.s : - Clémence Pentecôte : La co-construction clinico-scientifique au service du développement de pratiques innovantes pour les familles et les professionnels - Catherine Smyth-Laporte : Mon enfant et moi : Développement d’un groupe de compétences parentales pour Page | 4
les parents ayant un TPL – Défis d’implantation dans le milieu de la dépendance - Lise Laporte : Difficultés et défis des parents présentant un trouble de personnalité limite - Lyne Desrosiers : Savoir-faire et savoir-être : des facteurs de protection pour les intervenants en protection de l’enfance Salle Corossol « MON ENFANT ET MOI : UN PROGRAMME INNOVANT POUR PARENTS PRESENTANT UN TROUBLE DE PERSONNALITE LIMITE » Résumé Les compétences qui sous-tendent l’exercice du rôle parental s’acquièrent généralement sans qu’elles n’aient besoin d’être explicitées dans le cadre d’un processus pédagogique formel. Il n’existe pas d’école où l’on enseigne comment réguler ses émotions ou effectuer un refus efficace devant un enfant qui s’oppose. Pour certains parents plus vulnérables, ces habiletés ou compétences ne se développent pas naturellement avec l’arrivée d’un enfant. C’est le cas particulièrement des parents présentant un trouble de la personnalité limite (TPL) lequel se caractérise par des difficultés de régulation de la colère, des relations interpersonnelles instables et chaotiques et des comportements impulsifs. Cette symptomatologie affecte non seulement les aptitudes parentales, mais interfère aussi avec l’engagement dans une relation d’aide positive des personnes atteintes. De plus, leurs pratiques parentales problématiques tendent à se perpétuer d’une génération à l’autre. La moitié des mères ayant un TPL ont été victimes de mauvais traitements et cette expérience a été suffisamment grave pour nécessiter une intervention de la protection de l’enfance. Le travail auprès de ces familles représente ainsi l’un des plus grands défis de la pratique des intervenants des services de protection de l’enfance et de la famille. Atelier de communications C10 12h00 à 13h30 Présidente de séance : Arapi Enkeleda Salle Flamboyant Danielle Boucher, Dominique Beaulieu et Dominic Simard « POINT DE VUE DE PARENTS QUÉBÉCOIS SUR LA MOTIVATION DE LEUR ENFANT À CUISINER À LA MAISON : RECHERCHE PARTICIPATIVE » Arapi Enkeleda et Serge J. Larivée « LES PRATIQUES, LES CONDITIONS DE REALISATION ET LES MODALITES DE GESTION DE LA COLLABORATION ECOLE- FAMILLE-COMMUNAUTE DANS LES ECOLES EFFICACES » Marie-Christine Saint-Jacques, Hans Ivers, Marie-Christine Fortin, Annick Saint-Amand, Sylvie Drapeau et Marie-Hélène Gagné « LES ENFANTS QUI FRÉQUENTENT LES SERVICES DE DROITS D’ACCÈS SUPERVISÉS SONT-ILS RÉSILIENTS ? » Pamela-André Nérette « LE JEU POST-TRAUMATIQUE : LEVIER DE RÉSILIENCE ASSISTÉE DANS LE TRAITEMENT DES ENFANTS EN DÉTRESSE » Page | 5
Atelier de communications C11 12h00 à 13h30 Président de séance : Maurizio Alì Salle Sapotille Corinne Mencé-Caster « L’ECRITURE FEMININE CARIBEENNE FRANCOPHONE : UNE ECRITURE DE LA RESILIENCE » Stefania Morsanuto, Francesco Peluso Cassese et Luigi Piceci « EFFICACITE DES INTERVENTIONS EDUCATIVES ET THERAPEUTIQUES EN FAVEUR DES HANDICAPES. DEVELOPPER LA CAPACITE DE RESILIENCE DE BIEN-ETRE. ANALYSE DE DONNEES » Louis Mathiot « PARTICIPATION PARENTALE AUX ORIENTATIONS DE LEURS ENFANTS EN PROTECTION DE L’ENFANCE : LE CAS DES SERVICES D’ACCUEIL DE JOUR » Denise Coté et Sylvie Lheureux « UN EXEMPLE CONCRET D’EMPOWERMENT COLLECTIF CHEZ DES PERSONNES EN SITUATION DE PAUVRETE ET D’EXCLUSION SOCIALE » Maurizio Alì et Rodica Ailincai « LA RÉSILIENCE IMPARFAITE. LES FAMILLES AUTOCHTONES DE LA FRANCE D’OUTREMER FACE AU DÉFI DE LA SCOLARISATION RÉPUBLICAINE » Atelier de communications C12 12h00 à 13h30 Président de séance : Marc Alain Salle Auditorium Bernard Michallet, Lyson Marcoux, Francine Julien-Gauthier, Claire Dumont et Sophie Chesneau « REALITES ET BESOINS DES PARENTS D’ADULTES AYANT UNE DEFICIENCE INTELLECTUELLE ; PREMIERS PAS VERS UN PROGRAMME FAVORISANT LA RESILIENCE FAMILIALE » Marc Alain « CATALYSER LE POTENTIEL DE RÉSILIENCE DES ENFANTS VICTIMES D’ABUS PHYSIQUES ET SEXUELS POUR SURMONTER LE TRAUMA ASSOCIÉ À L’ABUS : LE MODÈLE DES CHILD ADVOCACY CENTERS » Peddy Caliari « TROUBLES DES APPRENTISSAGES, MOTIVATION SCOLAIRE ET ESTIME DE SOI ; UNE RELATION IMPOSSIBLE ? » Page | 6
Jennifer Beauregard, Myriam Laventure, Chantal Plourde et Joël Tremblay « ADAPTATION ET VALIDATION DE L’ECHELLE DE COPING POUR ADOLESCENTS : UNE MESURE DE RESILIENCE AUPRES DES JEUNES AUTOCHTONES » Déjeuner 13h30 à 15h00 Réunion du Comité éditorial - Revue RIEF Symposium 13 15h00 à 16h30 Coordinatrices : Line Numa-Bocage et Mélissa Arneton (France) Intervenant.e.s : - Raphaël Kone : L’accompagnement et les rituels lors des apprentissages professionnels - Sonia El Amdouni : Soins et résilience : une nouvelle forme d’identité professionnelle pour les infirmières ? - Nadine Tailame : L’accompagnement global comme vecteur de résilience pour les jeunes décrocheurs de 16 à 25 ans dans des Missions Locales - Mélissa Arneton : L’engagement parental comme tuteur de résilience - Line Numa-Bocage et Marie-Line Fanel : Climat scolaire apaisé et collaboration Ecole-Famille pour favoriser l’apprentissage : conditions pour un meilleur développement du collégien résilient Salle Panoramique INTERROGER LES SITUATIONS DE RESILIENCE A PARTIR DES PRATIQUES DES PROFESSIONNEL.LE.S DE L’ACCOMPAGNEMENT Résumé Cet atelier réunit différent.e.s contributeurs et contributrices professionnel.le.s qui relatent, analysent et/ou interprètent leurs pratiques professionnelles de suivi ou d’accompagnement de jeunes ou de familles. Malgré des contextes problématiques ou des parcours de vie marqués par des écarts aux normes sociales en vigueur, ces personnes font preuve de résilience, en raison, semble-t-il, de caractéristiques individuelles, d’entraides communautaires ou d’un accompagnement tourné vers ce que les individus peuvent faire et non pas vers ce qui les entravent. Contrairement à une approche clinique évoquant les traumatismes ou les ressources pour faire face à un niveau individuel (e.g. Danaud, 2012), il s’agit ici d’interroger à partir des cadres de la résilience (Macé, 2011 ; Specht, 2008, Pourtois et Desmet, 2016, Cyrulnik, 2018) ce que peut apporter l’activité d’un tiers médiateur au développement d’un processus de résilience. De quels leviers dispose le ou la professionnel.le pour faciliter un changement de regard du sujet sur lui ou elle-même ainsi que sur les autres ? Comment l’espace, dans lequel l’individu accompagné se structure et interagit avec les autres, contribue-t-il ou non à une situation de reconnaissance des potentialités de l’individu ? Se pencher sur les ressources dont disposent ou que peuvent créer les professionnel.le.s pour contribuer à des mises en lien résilientes de l’individu avec lui-même ou avec elle-même s’inscrit dans une approche socioconstructiviste des métiers de l’accompagnement. L’analyse comparée de pratiques issues de différents champs d’intervention (santé, coaching, scolarisation, orientation, apprentissage) vise à identifier les éléments généraux et spécifiques dans l’environnement qui contribuent au développement de conditions optimales favorisant le développement des individus dans différents pays. Envisager la résilience de manière systémique peut également favoriser l’engagement des professionnel.le.s confronté.e.s à des suivis Page | 7
nécessitant des engagements dans des pratiques positives inscrites dans la durée (e.g. Nagels, 2011). La centration sur des études de cas, des vignettes cliniques ou encore des observations participantes menées dans des contextes comme les Antilles Françaises, l’Afrique et la France hexagonale contribue à documenter une approche réflexive et compréhensive des processus et des interactions en jeu dans les situations de résilience ou d’adaptation en accompagnement dans une perspective interculturelle. Quelles sont les dimensions de l’activité du (de la) professionnel.le dans ces conditions qui favorisent le développement des processus de résilience chez l’apprenant ? C’est à cette question principale que ce symposium cherche à répondre, dans une approche d’analyse de l’activité en didactique professionnelle. Symposium 14 15h00 à 16h30 Coordinatrice : Véronique Menand (Canada) Intervenant.e.s : - Sylvain Coutu (Canada) et Véronique Menand (Canada) : Les croyances éducatives des éducatrices en service de garde concernant la socialisation des enfants préscolaires - Diane Dubeau (Canada), Vicky Lafantaisie (Canada), Mélissa David (Canada), Cindy Landry (Canada) et Suzanne Filion (Canada) : Jeux d’enfants, une approche novatrice misant sur les compétences pour stimuler les enfants vivant en contextes de vulnérabilité - Marie Paquette (Canada), Annie Stipanicic (Canada), Carl Lacharité (Canada) et Marie-Eve Gingras (Canada) : Milieux de garde et protection de l’enfant en contexte de maltraitance : un projet novateur - Véronique Menand (Canada), Marie-Eve Clément (Canada) et Johanne April (Canada) : Les intentions de soutien du personnel des milieux éducatifs préscolaires en contexte de pratiques parentales coercitives Salle Tamarin PETITE ENFANCE, GRANDS BESOINS : LES REPONSES DES MILIEUX EDUCATIFS PRESCOLAIRES AUX BESOINS DES FAMILLES VULNERABLES Résumé Les parents jouent un rôle primordial dans la réponse aux besoins du jeune enfant. Toutefois, certains sont aux prises avec des situations adverses ou des difficultés dans l’exercice de leur rôle parental qui peuvent entraver leurs réponses aux besoins de l’enfant et ainsi nuire à son développement. Les transformations sociales des dernières décennies, telles que l’entrée massive des femmes sur le marché du travail, la diversification des structures familiales et l’importance accordée à la période de la petite enfance ont contribué à l’émergence de divers milieux éducatifs (ex. crèches, maternelles) destinés aux enfants préscolaires et à leurs parents. Au Québec, le personnel de ces milieux éducatifs préscolaires (PMÉP) est aux premières loges des difficultés rencontrées par les membres des familles vulnérables et peut être appelé à les soutenir de différentes façons. Ces formes de soutien peuvent contribuer à la résilience familiale en permettant aux parents et au jeune enfant de se dégager du vécu problématique et de (re)trouver une capacité fonctionnelle afin de reprendre un sain développement familial. S’inscrivant dans l’axe Résilience et Famille, ce symposium contribue aux partages de savoirs et aux réflexions concernant les réponses du PMÉP aux besoins des familles vulnérables afin de favoriser le plein épanouissement du jeune enfant. Les contributions qui composent ce symposium mettent en lumière ces réponses qui peuvent être réalisées auprès de l’enfant et/ou ses parents. Celles de Coutu et Menand (croyances éducatives des éducatrices concernant la socialisation des enfants préscolaires) et de Dubeau et ses collègues (approche misant sur l’acquisition de compétences liées à la socialisation et au développement des enfants) visent les réponses encourageant la résilience chez l’enfant alors que celles de Menand et ses collègues (pratiques de soutien en Page | 8
contexte de pratiques parentales coercitives), et de Stipanicic et ses collègues (milieux de garde et protection de l’enfant en contexte de maltraitance) portent sur les réponses de protection visant à favoriser la résilience de la famille. Ces différents regards sur les pratiques de soutien des PMEP auprès des enfants et de leurs parents permettront d’alimenter les réflexions collectives sur les défis afin de mieux répondre aux besoins des familles vulnérables. Atelier de communications C13 15h00 à 16h30 Président de séance : Pascal Roquet Salle Corossol Pascal Roquet « TEMPORALITES LONGUES / TEMPORALITES COURTES : LES EFFETS SUR LES CONSTRUCTIONS IDENTITAIRES ET LE DEVELOPPEMENT D’UNE RESILIENCE ENTRE ACTEURS ? » France Dubé « ENSEIGNER LA LECTURE ET L’ÉCRITURE À UNE DIVERSITÉ D’ÉLÈVES AU SECONDAIRE : CELA NE SE FAIT PAS SEUL ! » Enkeleda Arapi et Philippe Tremblay « LA COLLABORATION AVEC LES PARENTS DANS LES PLANS D’INTERVENTIONS : ANALYSE COMPAREE DES PLANS D’INTERVENTIONS AU QUEBEC, EN ONTARIO, EN FRANCE, EN BELGIQUE ET EN SUISSE » Michel Dispagne « LA FORMATION DECLENCHE-T-ELLE DES ACTIONS DE RESILIENCE : LE CAS DES ILM (INTERVENANTS EN LANGUE MATERNELLE) EN MILIEU SCOLAIRE GUYANAIS ? » Atelier de communications C14 15h00 à 16h30 Présidente de séance : Erica Dorla Salle Lafitte Elisabeth Issaieva et Muriel Joseph-Théodore « POUR UNE COMPREHENSION DES MECANISMES DU RACCROCHAGE ET DE L’ADAPTATION SCOLAIRE : UNE ETUDE EN CONTEXTE GUADELOUPEEN » Viorica Dobrica-Tudor « QUEL IMPACT DES INCIDENTS CRITIQUES SUR LA RESILIENCE PROFESSIONNELLE DES ENSEIGNANTS DU SECONDAIRE ? » Erica Dorla « LA SCOLARITE DES ENFANTS PLACES A L’AIDE SOCIALE A L’ENFANCE : LA RESILIENCE COMME EXCEPTION » Chantal Plourde « LA MÉTHODE D’ANALYSE DE GROUPE (MAG) POUR FAVORISER LA PRISE DE PAROLE » Page | 9
Atelier de communications C15 15h00 à 16h30 Présidente de séance : Marianne Chiasson-Roussel Salle Flamboyant Anna-Maria Mariani, Francesco Peluso-Cassese et Federica Marcolongo « FOSTERING SELF ESTIM IN SPORTS HELPS RESILIENCE IN ADOLESCENCE » Marianne Chiasson-Roussel « LA RELATION D’ATTACHEMENT SECONDAIRE DANS L’INTERVENTION EDUCATIVE CHEZ LES 0- 18 MOIS EN VUE DE FAVORISER LA RESILIENCE » Abdelhak Qribi « EXPERIENCES SCOLAIRES DANS UN CONTEXTE D’ADVERSITE. LE CAS DE TROIS JEUNES FEMMES ISSUES DES COMMUNAUTES AUTOCHTONES EN GUYANE FRANÇAISE » Michel Rousseau, Natacha Brunelle, Joël Tremblay, Magalie Dufour, Danielle Leclerc et Marie-Marthe Cousineau « EFFET CAUSAL D’UNE TRAGEDIE SUR LA SANTE MENTALE D’ADOLESCENT : IMPACT DE LA TRAGEDIE FERROVIAIRE DU LAC-MEGANTIC » Atelier de communications C16 15h00 à 16h30 Présidente de séance : Edith-Kathie Ayotte Salle Sapotille Elaine Leclaire et Mathieu Point « EXPLORATION DES MANIFESTATIONS DU PLAYFULNESS CHEZ LES ENFANTS DE MATERNELLE AU QUEBEC » Annie Lasne et Marie-Pascale Guyon « REBONDIR A L’UNIVERSITE : QUAND L’ECOLE REPARE LES BLESSURES DE L’ECOLE » Edith-Kathie Ayotte et Jean-Claude Kalubi « LA RESILIENCE SELON LES JEUNES ADULTES PRESENTANT UN TROUBLE D’APPRENTISSAGE AUX ETUDES SUPERIEURES : LES FACTEURS DE PROTECTION ET DE RISQUE CONVERGENTS » Alexandre Beaulieu et Ina Motoi « SE DONNER UN ESPACE DE REFLEXION COMMUN POUR PREVENIR LA VIOLENCE A L’ECOLE » Page | 10
Atelier de communications C17 15h00 à 16h30 Président de séance : Augusto Murillo-Perdomo Salle Auditorium Mara Regina Santos da Silva, Carl Lacharité, Jéssica Souza Fagundes et Alessandro Marques dos Santos « ESTRUTURAS DE APOIO EM TERRITÓRIOS VULNERÁVEIS : UM ESTUDO COM FAMÍLIAS EM SITUAÇÃO DE VIOLÊNCIA » Martine Poirier, Caroline Tousignant-Beaudette, Mélanie Lapalme et Michèle Déry « ADAPTATION DES ADOLESCENTES ET ADOLESCENTS AYANT EU DES PROBLEMES EXTERIORISES A L’ENFANCE : LE ROLE DE L’ENGAGEMENT PARENTAL A L’ECOLE » Roland Gaëtan et Monique Gaëtan « LE LYCEE, VECTEUR D’UNE POSSIBLE RESILIENCE » Tamara Leonova, Géraldine Coffe, Anaïs Tarsconi, Agnès Piquard-Kipffer, Delphine Sardin, Aline Gosse et Julie Bore « L’IMPACT DU TROUBLE DU SPECTRE DE L’AUTISME SUR LE BIEN-ETRE PSYCHOLOGIQUE DES PARENTS » Conclusions : Jean-Claude Kalubi (Canada) Cérémonie de clôture 16h30 à 18h00 Salle Lafitte Dîner de gala 20h00 Lieu : L’Arobase, Casino Batelière-Piazza, 97233 Schoelcher (à 50 m de l’Hôtel de La Batelière) Page | 11
Vous pouvez aussi lire