Volkswagen organise sa défense en France - CCFA

 
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Lundi 29 Janvier 2018

Volkswagen organise sa défense en France
Volkswagen a été entendu à Paris comme témoin assisté dans l’affaire du Dieselgate. Le
constructeur, qui conteste la procédure française, cherche d'abord à disculper sa filiale
française : « Volkswagen Group France est un simple importateur sur le territoire français et
ne prend à ce titre nullement part au processus de fabrication, de test ou d'homologation des
véhicules ». L'enquête semble confirmer cette hypothèse.

« Les investigations ne permettent pas d'établir que Volkswagen Group France avait
connaissance de la fraude », constate l'Office central de lutte contre les atteintes à
l'environnement et à la santé publique (Oclaesp) dans un procès-verbal que Le Monde a pu
consulter.

Sur la forme, le constructeur conteste la légitimité et la compétence de la justice
française. « Je tiens, au nom de la société Volkswagen AG, à m'étonner que des enquêtes
portant sur des faits identiques puissent avoir lieu en Allemagne […] et en France », fait
savoir son responsable juridique M. Haarmann. Le parquet de Brunswick, en Basse-Saxe,
où VW a son siège, instruit plusieurs milliers de plaintes de clients et d'investisseurs privés
et institutionnels de la marque.

« Dans l'intérêt d'une bonne administration de la justice, il nous semble qu'il serait
indispensable, ainsi que le prévoit la réglementation de l'Union européenne, de déterminer
l'ordre judiciaire national le mieux à même de mener les investigations, afin d'éviter la
cœxistence de procédures parallèles et la multiplication d'actes d'enquête identiques dont
les résultats pourraient être contradictoires », ajoute-t-il.

Jusqu'à présent, Volkswagen n'est pas parvenu à endiguer la contagion des poursuites. Ainsi
180 000 propriétaires de véhicules Volkswagen se sont regroupés aux Pays-Bas pour
déposer une plainte. La Fondation alémanique des consommateurs a fait de même en
Suisse. Invoquant la localisation de son siège en Allemagne, la firme considère toutefois
que « les autorités allemandes devraient poursuivre en premier leurs investigations pour ce
qui concerne les véhicules commercialisés en Europe ».

Le constructeur sait qu'il risque gros en France. L'amende, calculée sur les chiffres d'affaires
des exercices 2012, 2013 et 2014, pourrait atteindre 19,7 milliards d'euros. Soit presque le
même montant que les quelque 22 milliards de dollars (17,6 milliards d'euros) qu'il a dû

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débourser en amendes et dédommagements aux Etats-Unis, d'où est parti le scandale en
septembre 2015.

« L'accord transactionnel conclu avec les autorités judiciaires des Etats-Unis ne saurait avoir
quelque conséquence que ce soit s'agissant des véhicules construits en Allemagne et
commercialisés en France, et donc de la situation des consommateurs en Europe », tient à
préciser Volkswagen aux juges français par l'entremise de son responsable juridique. « Les
variantes de moteurs sont également différentes entre les Etats-Unis et l'Europe, et
notamment concernant les systèmes de contrôle d'émissions. En effet, la situation entre les
marchés américain et européen n'est pas comparable, dès lors que les réglementations
américaine et européenne sur les émissions sont différentes », poursuit M. Haarmann.

VW souligne par ailleurs qu’« en Europe, une action de service de mise à jour logicielle a été
autorisée et a déjà débuté ». En France, près de 950 000 propriétaires de Volkswagen, mais
aussi de Audi, Seat et Skoda équipées d'un moteur diesel de type EA 189 sont concernés.
Mais nombre de clients se sont retrouvés avec des voitures inutilisables après avoir effectué
la mise à jour chez leur concessionnaire.

Sur le fond, le constructeur allemand rejette tous les motifs pour lesquels il est visé par une
information judiciaire. Tout d'abord, Volkswagen AG « entend formellement contester avoir
trompé […] les acquéreurs […] sur les qualités substantielles des véhicules et sur les
contrôles effectués ». Ensuite, la société « conteste bien évidemment que les véhicules
qu'elle a commercialisés aient pu, par leur utilisation, présenter un quelconque danger pour
la santé de l'homme ou de l'animal ainsi qu'il est prétendu dans la convocation qui nous a
été adressée ».

Enfin, selon Volkswagen, « les dispositifs ayant équipé ses véhicules ne contreviennent
aucunement à la réglementation européenne ». M. Haarmann rappelle que les autorités
chargées de l'homologation des véhicules concernés par l’instruction n'ont jamais remis en
cause les homologations délivrées ». Et pour cause. Le dieselgate a mis au jour les failles
des tests d'homologation et a conduit l'UE à adopter de nouveaux protocoles pour mesurer
les émissions de gaz polluants dans des conditions réelles de conduite et plus seulement en
laboratoire.

Dans la dernière partie de sa déclaration, M. Haarmann présente VW comme le bon élève
de la classe automobile : « Je souligne que les derniers tests réalisés en France à la
demande de la commission ministérielle Royal, en situation de conduite réelle, montrent que
les véhicules construits à l'heure actuelle par le groupe Volkswagen comptent parmi les plus
vertueux du marché en termes d'émissions de gaz ». Dans son rapport de juillet 2016, ladite
commission relevait tout de même que trois des six véhicules de la marque testés
dépassaient les seuils de NOx. Volkswagen assure que « toutes les mesures correctives qui
s'imposaient ont été prises en accord avec l'Office fédéral allemand pour la circulation des
véhicules à moteur (KBA) ». (MONDE 27/1/18)

L’usine Toyota d’Onnaing a assemblé 233 652 en 2017 Yaris

En 2017, le site Toyota d’Onnaing, dans le Nord, a assemblé 233 652 Yaris. Comme en
2012, 2013, 2014 et 2016, la citadine japonaise a été la voiture la plus produite dans
l'Hexagone (Peugeot 308 en 2015). Le modèle est fabriqué en France depuis 2001 et a

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obtenu, en 2012, le label « Origine France Garantie », qui certifie que plus de la moitié de sa
valeur unitaire est acquise sur le territoire. La seule version hybride a représenté 47 % de la
production de Yaris l’an dernier. Le site d’Onnaing emploie actuellement près de 4 000
personnes pour produire 1 020 Yaris par jour, rappelle AUTOPLUS.FR (16/1/18).

La direction de Bosch envisage d'investir 14 millions d'euros à Rodez,
mais sous condition

Le groupe allemand Bosch envisage d'investir 14 millions d'euros pour moderniser une ligne
de production d'injecteurs pour moteurs diesel sur les deux que compte son site d'Onet-le-
Château, près de Rodez, spécialisé dans les moteurs diesel (1 600 salariés), mais à la
condition d'obtenir des salariés un accord de compétitivité avant avril, a indiqué le 26 janvier
le directeur du site Olivier Pasquesoone.

« Le taux d'équipement en véhicules diesel en France a chuté de 73 % en 2012 à 48 % fin
2017. Une évolution du marché qui oblige le site à envisager de nouveaux débouchés en
plus d'une modernisation de la production actuelle pour pouvoir répondre aux normes Euro-
7 qui seront obligatoires dès 2020 », a expliqué M. Pasquesoone.
Pour Heiko Carrié, président de Bosch France et Bénélux, les négociations ont pour but de
conserver un « maximum d'emplois ».

Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a salué la « volonté du groupe Bosch de maintenir
l'activité industrielle à Rodez, d'une part en négociant à court terme un accord de
compétitivité [...], incluant la modernisation de l'outil industriel pour l'une des lignes de
production à hauteur de 14 millions d’euros et, d'autre part, en envisageant le développement
de nouvelles activités à Rodez ».

« Le gouvernement apportera son plein soutien au groupe Bosch et aux salariés pour
accompagner cette transition, identifier des activités d'avenir et favoriser leur localisation à
Rodez », a-t-il souligné dans un communiqué. (AFP 26/1/18)

Les ménages passent d’une logique de capitalisation par rapport à leur
véhicule à un coût d’exploitation

Dans une émission diffusée par la chaîne Youtube Mobility TV le 26 janvier, le directeur de
AAA Data Julien Billon, présent aux côtés des directeurs commerciaux France des
constructeurs français, remarque la forte croissance, depuis 2014, d’une l’offre de LLD aux
particuliers qui n’existait pas auparavant.

Il explique que les ménages sont en train de passer d’une « logique de capitalisation » par
rapport à leur véhicule à un « coût d’exploitation ». Le directeur commercial France de
Peugeot Guillaume Couzy et le directeur commercial France de Citroën Amaury de Bourmont
prévoient l’avènement de la voiture autonome à l’horizon 2025. Le directeur commercial
France de Renault Philippe Buros envisage quant à lui une délégation totale de la conduite
entre 2025 et 2030.

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Le Groupe PSA lance le financement automobile sur smartphone en Chine
En Chine, le Groupe PSA allie deux leviers dans la vente de véhicules : le financement et le
digital. Le constructeur français, via sa filiale de financement locale DPCAFC, propose sur
Android et IOS l’application « Dongfeng PSA Finance », qui permet aux utilisateurs d’obtenir
un crédit automobile en utilisant leur smartphone. Concrètement, l’internaute choisit son
véhicule, indique le type de financement souhaité, scanne sa carte d’identité ainsi que sa
carte bancaire. Les informations et documents fournis sont vérifiés par reconnaissance
optique : l’utilisateur se photographie et se filme afin de valider son identité par
reconnaissance faciale.

Une fois les six points d’identification vérifiés et une dizaine de questions posées, il reçoit sa
réponse à sa demande de crédit. PSA explique que ce dispositif offre un gain de temps pour
les clients, mais aussi pour les concessionnaires. DPCAFC promet ainsi aux utilisateurs de
l’application une réponse en moins de dix secondes.

« Les concessionnaires chinois ont réservé un accueil favorable à cette solution. Elle propose
non seulement au client de faire lui-même ses démarches de financement et de suivre
chaque étape de sa demande, mais offre aussi aux équipes en concession la possibilité
d’une relation commerciale qualitative en affichant simplement sur une tablette le profil du
client lors de sa visite pour continuer la vente du véhicule », note le constructeur.
(JOURNALAUTO.COM 26/1/18)

La production de voitures en Russie a augmenté de 21 % en 2017

Selon l’agence Rosstat, la production de voitures et SUV/crossovers en Russie a progressé
de 21 % en 2017, à 1,4 million d’unités.

Hyundai est le constructeur étranger qui a produit le plus de voitures en Russie l’an passé,
avec 233 500 unités fabriquées dans son usine de Saint-Pétersbourg (+ 13 %), suivi du
groupe Volkswagen (167 500 unités produites, + 13,9 %), dont 118 500 à Kaluga (+ 7,7 %)
et 49 000 à Nizhny Novgorod (+ 32,4 %), et d’Avtotor (144 561 voitures produites à
Kaliningrad, + 53,2 %).

Nissan a assemblé 45 827 crossovers à Saint-Pétersbourg (+ 26 %) ; en incluant sa marque
Datsun, Nissan a produit un total de 96 794 VP en Russie l’an passé (+ 22,4 %, avec une
croissance de 38 % pour la seule marque Datsun).

Enfin, Mazda a produit 24 085 voitures avec son partenaire Sollers l’an passé, volume
sensiblement identique à celui de 2016. (AUTOSTAT 26/1/18)

Alfa Romeo ne sera pas rentable cette année

Sergio Marchionne, administrateur délégué du groupe Fiat Chrysler Automobiles (FCA), a
fait savoir qu’Alfa Romeo ne serait pas bénéficiaire en 2018. « Les pertes diminuent, mais il
nous faut encore plus de volumes », a expliqué M. Marchionne.

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Richard Palmer, directeur financier d’Alfa Romeo, avait initialement prévu un retour aux
bénéfices pour la marque cette année, grâce aux lancements des Giulia et Stelvio. De fait,
les ventes d’Alfa Romeo sont estimées à 118 000 unités pour 2017, contre 71 700 en 2016.
Mais les volumes atteints restent très en-deçà des ambitions annoncées dans le plan de
relance de la marque (400 000 unités).

« Les ventes aux Etats-Unis et en Chine ont été moins dynamiques que prévu », a souligné
M. Marchionne.

FCA n’a pas communiqué les résultats 2017 d’Alfa Romeo. (AUTOMOTIVE NEWS EUROPE
26/1/18)

Giugiaro fera son retour au Salon de Genève cette année
Après avoir quitté Ital Design pour reformer une nouvelle société, baptisée GFG Style,
Giorgetto Giugiaro et son fils, Fabrizzio, seront présents au Salon de Genève cette année.
Ils présenteront un concept-car, en partenariat avec les Chinois d'Envision Energy.

Il s’agit d’une berline de luxe à quatre places, au style très dynamique, dotée d’une
motorisation 100 % électrique.

Giorgetto Giugiaro, qui fête cette année ses 80 ans, sera lui-même présent à Genève avec
son fils pour dévoiler ce concept-car. (AUTO PLUS 28/1/18, AUTOMOTIVE NEWS EUROPE
27/1/18)

Maruti Suzuki va transférer la production de la Swift vers son usine du
Gujarat

Maruti Suzuki compte produire la nouvelle génération de la Swift exclusivement dans son
usine du Gujarat, mettant ainsi fin à la fabrication du véhicule sur son site de Haryana.

Le constructeur produisait la Swift à Haryana depuis près de treize ans. L’usine du Gujarat,
entrée en activité en 2016, assemble actuellement les Baleno, commercialisées par le réseau
Nexa. (ECONOMIC TIMES 23/1/18)

En Espagne, 76 % des véhicules de flottes étaient dotés de moteurs diesel
en 2017

La part du diesel dans les ventes totales de voitures en Espagne s’est établie à 48,3 % en
2017, contre 56,8 % en 2016. Toutefois, le diesel représentait encore l’an passé 76 % des
ventes aux flottes.

Par ailleurs, 66 % des véhicules électriques vendus en Espagne l’an passé ont été achetés
par des entreprises. (EL MUNDO 26/1/18)

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Mahindra commencera à produire des SUV à Detroit au mois de mars
Mahindra démarrera sa production de tout terrain à Detroit au mois de mars, devenant ainsi
le premier constructeur indien à fabriquer des véhicules dans la région. Mahindra souhaite
par la suite lancer aux Etats-Unis des tout terrain de sa filiale Ssangyong également.

« Nous pensons notamment aux modèles Tivoli, Korando, et Rexton. Nous pourrions
commencer par l’assemblage de collections, puis passer à la fabrication locale de ces
véhicules », a déclaré Pawan Goenka directeur général de Mahindra. (ECONOMIC TIMES
27/1/18)

Véhicules à émission zéro : la Californie relève ses objectifs

Alors que le gouvernement américain étudie la possibilité d’assouplir les normes de
consommation de carburant adoptées pour la période 2022-2025, la Californie intensifie ses
efforts pour accroître le nombre de véhicules électriques en circulation sur ses routes.

Le gouverneur de l’Etat de Californie Jerry Brown a signé un décret qui vise à « réduire les
émissions de carbone provenant des voitures et des utilitaires et à accroître le nombre de
véhicules à émission zéro utilisés en Californie ».

M. Brown a fixé un nouvel objectif de cinq millions de véhicules à émission zéro en Californie
à l’horizon 2030. Le précédent objectif, datant de 2012, prévoyait 1,5 million de véhicules à
émission zéro en circulation à l’horizon 2025.

Le gouverneur veut que la Californie dépense 2,5 milliards de dollars sur une période de huit
ans pour installer 250 000 stations de recharge pour les véhicules électriques et 200 stations
délivrant de l’hydrogène d’ici à 2025.

Le nombre de véhicules à émission zéro en Californie a augmenté de 1 300 % en six ans et
dépasse aujourd’hui 350 000 unités. (AUTOMOTIVE NEWS 26/1/18, AFP 27/1/18)

Hyundai a vendu 80 000 Creta en Russie

Hyundai a annoncé qu’il avait vendu son 80 000ème Creta sur le marché russe.
Le tout-terrain de loisir compact est commercialisé depuis août 2016. 55 305 exemplaires
ont été écoulés en 2017.

Le Creta domine le segment des tout-terrain de loisir en Russie depuis son introduction.
(AUTOSTAT 26/1/18)

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Hyundai propose une version diesel de la Genesis G80 en Corée du Sud
Une version diesel de la Genesis G80, qui satisfait à la norme Euro-6, enrichit l’offre de la
marque de luxe de Hyundai sur le marché coréen. Les tarifs de la berline diesel démarrent à
51,7 millions de wons (39 000 euros).

YONHAP (29/1/18) signale par ailleurs que la Genesis G70 a été élue Voiture de l’Année
2018 par l’Association coréenne des journalistes automobiles.

Hausse à deux chiffres du bénéfice net de Lear en 2017

L’équipementier américain Lear (sièges et électronique) a dégagé l’an dernier un bénéfice
net de 1,3 milliard de dollars, en hausse de 11 %, pour un chiffre d’affaires de 20,5 milliards
de dollars, en progression de 10 %.

Le chiffre d’affaires de l’activité Sièges s’est élevé à 15,8 milliards de dollars (+ 10 %), celui
de la division Systèmes électriques à 4,59 milliards de dollars (+ 9,3 %).

L’an dernier, Lear a racheté l’activité de sièges de Grupo Antolin. Il a également fait
l’acquisition de la société israélienne EXO Technologies, spécialiste de la technologie GPS.
(AUTOMOTIVE NEWS 26/1/18)

Hausse de 17 % du bénéfice net de Gentex en 2017

L’équipementier américain Gentex (rétroviseurs) a publié pour l’année 2017 un bénéfice net
de 406,8 millions de dollars, en hausse de 17 %. Son chiffre d’affaires a augmenté de 7 %,
à 1,79 milliard de dollars.

La société a livré 39 millions de rétroviseurs l’an dernier (+ 8,3 %).
Gentex a indiqué qu’il tablait pour 2018 sur un chiffre d’affaires compris entre 1,89 et 1,97
milliard de dollars, en hausse de 5 à 10 %. (AUTOMOTIVE NEWS 26/1/18)

Moody’s maintient la note de Hyundai

L’agence de notation Moody’s a annoncé qu’elle maintiendrait la note de crédit de Hyundai
(Baa1), en dépit de la baisse des bénéfices du constructeur coréen l’an dernier.

Hyundai a annoncé la semaine dernière une baisse de 21 % de son bénéfice net annuel,
mais son bilan est solide, estime Moody’s. L’agence prévoit que les ventes de l’entreprise
augmenteront de quelques points de pourcentage cette année, grâce notamment à un
redressement de ses ventes en Chine et au lancement de nouveaux modèles, tels que le
Kona, un petit tout-terrain de loisir. (YONHAP 27/1/18)

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Le groupe Volkswagen s’est excusé pour avoir réalisé des tests sur des
singes de laboratoire

Le groupe Volkswagen s’est excusé pour avoir réalisé des tests sur des singes de
laboratoire, en vue de tester les effets de gaz d’échappement.

Ces essais auraient été réalisés à la demande d’un groupe de recherche commissionné par
Volkswagen, Daimler, BMW et Bosch.

Le test, réalisé dans un laboratoire américain en 2014, faisait inhaler des émissions d’une
Volkswagen Beetle diesel à 10 singes.

« Nous nous excusons pour cette faute et pour le manque de jugement des individus
impliqués. Nous sommes convaincus que les méthodes scientifiques choisies alors étaient
inappropriées. Il aurait mieux valu se passer totalement de cette étude », a déclaré
Volkswagen dans un communiqué.

Daimler a déclaré séparément qu’il allait ouvrir une enquête interne sur cet essai, réalisé à
la demande Groupe de recherche scientifique européen pour l’environnement et la santé
dans le secteur des transports (EUGT).

Daimler s’est distancé de cette étude qu’il juge « superflue et repoussante ».

BMW s’est lui distancé de cet essai, expliquant n’avoir pris aucune part à sa conception ni
au choix des méthodes employées.

Le groupe EUGT avait employé l’Institut de recherche respiratoire Lovelace à Albuquerque
(Nouveau-Mexique) en vue de contrer une précédente étude de l’Organisation Mondiale de
la Santé, qui avait déterminé en 2012 que les émissions polluantes des véhicules diesel
étaient cancérigènes.

L’EUGT est un groupe de recherche et de lobbysme qui travaille notamment pour
Volkswagen, Daimler, BMW et Bosch.

L’étude incriminée avait été financée à parts également par ces 4 groupes. L’étude avait pris
fin en juin 2017, mais Bosch avait quitté le groupe EUGT dès 2013.

Volkswagen est d’autant plus ciblé dans cette affaire que l’étude a utilisé une Beetle pour
l’essai sur les singes, modèle depuis impliqué dans le scandale des moteurs truqués.

En outre, selon des informations rapportées par le journal allemand STUTTGARTER
ZEITUNG, des tests auraient également été réalisés sur 25 personnes en bonne santé, dans
la clinique universitaire d’Aix-la-Chapelle, dans un essai réalisé en 2016 en vue de tester les
effets des émissions des véhicules diesel à différentes concentrations.

Cet essai sur des êtres humains aurait également été commissionné par le groupe de
recherche EUGT.

Ces cobayes humains « en bonne santé » devaient inhaler du dioxyde d’azote « sur une
courte durée », pour déterminer de l’éventuelle dangerosité de ce polluant.

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(AUTOMOBILWOCHE 26 ET 27/1/18, AUTOMOTIVE NEWS EUROPE 28/1/18,
FRANKFURTER ALLGEMEINE ZEITUNG 26, 27 ET 29/1/18, SPIEGEL 27, 28 ET 29/1/18,
SÜDDEUTSCHE ZEITUNG 26, 27 ET 28/1/18)

Porsche va rappeler environ 52 500 Macan
La marque Porsche va rappeler environ 52 500 Macan dotés de moteurs diesel de 3 litres
en Europe, dont quelque 14 000 en Allemagne.

Ce rappel sera effectué à la demande du KBA (office fédéral des transports), qui envisagerait
même une interdiction d’immatriculation pour les Macan dotés de moteurs V6 diesel.

La raison de ce rappel et d’une éventuelle suspension de l’homologation du Macan est la
présence d’un logiciel illégal permettant de déconnecter le système de gestion des émissions
polluantes.

A l’automne 2016, Porsche avait déjà réalisé un rappel volontaires pour une raison similaire,
mais concernant alors le modèle Cayenne doté d’un moteur V8 diesel.
(AUTOMOBILWOCHE 26/1/18)

M. Pötsch estime que les infrastructures de recharge en Allemagne sont
insuffisantes

Selon Hans Dieter Pötsch, président du conseil de surveillance du groupe Volkswagen, les
infrastructures de recharge pour véhicules électrifiés sont insuffisantes en Allemagne, ce qui
freine le développement de l’électromobilité.

Selon le dirigeant, le manque d’infrastructures est le principal obstacle à un réel essor de
l’électromobilité en Allemagne.

C’est pourquoi Volkswagen s’est lancé – avec d’autres constructeurs allemands – dans le
projet de mettre en place un réseau de bornes de recharge rapides en Europe.

M. Pötsch s’est par ailleurs dit convaincu que des véhicules électriques affichant une
autonomie de 500 km et plus seraient disponibles dès 2020.

Il également souligné que pour des raisons de coût et d’autonomie, les « modèles diesel et
à essence [continueraient] à présenter des avantages pour de nombreux clients ».
(AUTOMOBILWOCHE 27/1/18)

Des interdictions de circulation pourraient être mises en place dans 10
villes allemandes

Selon l’institut de recherche automobile CAR, des interdictions de circulation pour les
véhicules diesel pourraient être mises en place dans 10 villes allemandes, à savoir Munich,

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Stuttgart, Cologne, Reutligen, Hambourg, Heilbrpnn, Kiel, Düsseldorf, Darmstadt et
Ludwigsburg.

L’institut CAR se base sur les analyses d’émissions de NOx dans ces villes en 2015 et 2016,
ainsi que sur les estimations pour 2017.

Dans les villes citées ci-dessus, les émissions de NOx ont fréquemment dépassé les seuils
conseillés dans plusieurs rues ou quartiers, qui seraient donc concernés par les restrictions
de circulation.

Selon l’institut CAR, 15 autres villes pourraient subir des interdictions de circulations, mais à
moindre risque. Il s’agit d’Aix-la-Chapelle, Berlin, Dortmund, Francfort, Fribourg,
Gelsenkirchen, Hagen, Leverkusen, Mayence, Mannheim, Oberhausen, Oldenburg,
Tübingen et Wiesbaden. (AUTOMOBILWOCHE 28/1/18)

Par ailleurs, à l’occasion de la 56ème réunion du conseil sur les transports, Kay Nehm,
président de ce conseil, a déclaré douter que le nombre de véhicules électriques
immatriculés en Allemagne puisse sensiblement augmenter dans les années à venir.

M. Nehm se dit donc convaincu que les moteurs à combustion ont encore de l’avenir.
(AUTOMOBILWOCHE 25/1/18)

HERE a acquis la start-up Micello

La société de cartographie HERE, qui appartient à un consortium composé des groupes
allemands BMW, Daimler et Volkswagen et des équipementiers Continental et Bosch, a
acquis la start-up californienne Micello, qui se spécialise dans la navigation dans des lieux
fermés.

Avec cette transaction, HERE veut renforcer ses compétences dans la cartographie
« indoor » (en intérieur).

La technologie de Micello sera combinée à celle de HERE, afin de proposer notamment une
meilleure navigation dans des sites industriels (notamment des usines, en prenant en compte
l’emplacement de machines-outils ou autres), mais aussi pour déterminer comment optimiser
l’utilisation des espaces dans les bureaux.

Micello compte déjà pour clients plusieurs entreprises nord-américaines du classement
« Fortune 500 ». (AUTOMOBILWOCHE 25/1/18)

Trois constructeurs et un équipementier automobile sont dans le Top 10
des marques allemandes les plus valorisées

Trois constructeurs et un équipementier automobile sont dans le Top 10 des marques
allemandes les plus valorisées. Il s’agit de BMW (en 3ème position), Mercedes (4ème), Bosch
(9ème) et Audi (10ème).

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La présence de ces 4 groupes automobiles dans le Top 10 des entreprises les plus valorisées
en Allemagne reflète l’influence de l’industrie automobile et équipementière outre-Rhin.

En outre, Porsche et Volkswagen se placent en 15ème et 17ème positions.

Cette valorisation des marques est calculée en prenant en compte les résultats financiers
des entreprises ainsi que leur image de marque (estimée via un sondage réalisé auprès de
consommateurs). (AUTOMOBILWOCHE 26/1/18)

Scania va investir 10 million d’euros dans un projet européen d’usine de
batteries pour V.E.

Le constructeur de poids lourds suédois Scania va investir 10 millions d’euros dans un projet
européen visant à construire (pour un montant total de 4 milliards d’euros) la plus grande
usine de cellules de batteries pour véhicules électrifiés en Europe.

L’usine sera gérée par le groupe suédois Northvolt, qui veut ainsi concurrencer des
fournisseurs de batteries tels que LG Chem (qui prévoit de son côté d’ouvrir une usine de
batteries au lithium-ion en Pologne l’an prochain).

Northvolt et Scania ont annoncé qu’ils s’étaient entendus pour développer et commercialiser
des cellules de batteries pour véhicules industriels. L’investissement de Scania financera
notamment une ligne d’assemblage de démonstration et un site de recherche pour Northvolt
à Skelleftea (Nord de la Suède).

Les deux entreprises ont également conclu un accord portant sur l’approvisionnement en
cellules de batteries.

Northvolt veut concurrencer la « méga-usine » de batteries de Tesla. (AUTOMOTIVE NEWS
EUROPE 26/1/18)

Porsche va mener une stratégie en trois axes pour diversifier son offre
La marque Porsche va mener une stratégie en trois axes pour diversifier son offre de
modèles, et va ainsi se concentrer sur des hybrides rechargeables, sur des modèles de
course à moteurs à combustion et sur des modèles sportifs électriques.

A l’occasion de festivités liées au 70ème anniversaire de la marque, le patron de Porsche,
Oliver Blume d’ailleurs présenté le premier modèle de course à moteur à combustion prévu
dans le cadre de cette stratégie. Il s’agit du roadster 356, produit à Gmünd (Autriche).

Concernant l’automatisation de la conduite, M. Blume a souligné que l’expérience de
conduite resterait toujours centrale pour Porsche, mais que le conducteur pourrait vouloir
céder les commandes dans les embouteillages ou lors du stationnement.

Porsche est la marque la plus rentable du groupe Volkswagen et a accru ses ventes de près
de 4 % en 2017, à 246 000 unités. En 2018, Porsche table sur des ventes stables. La
demande devrait être soutenue grâce au lancement du Cayenne en Chine et aux Etats-Unis.
(AUTOMOTIVE NEWS EUROPE 26/1/18)

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Opel va exporter des véhicules en Tunisie et au Maroc
La marque Opel a annoncé qu’elle allait commencer à exporter des modèles produits dans
ses usines européennes vers les marchés tunisien et marocain, a fait savoir le patron d’Opel,
Michael Lohscheller.

« Nous y voyons de bonnes opportunités », a déclaré M. Lohscheller, en faisant référence à
ses projets en Afrique.

Le dirigeant a en outre souligné qu’il ne voyait pas de risque d’une trop forte concurrence
interne avec les marques du Groupe PSA, étant donné que sur ces marchés, certains clients
choisissent consciemment une marque française, tandis que d’autres préfèrent une marque
allemande. (AUTOMOTIVE NEWS EUROPE 28/1/18)

FAW Car devrait avoir réalisé un bénéfice net compris entre 260 et 320
millions de yuans

Selon des chiffres préliminaires, FAW Car (division du groupe chinois FAW) devrait avoir
réalisé un bénéfice net compris entre 260 et 320 millions de yuans en 2017 (entre 33 et 41
millions d’euros environs).

Les ventes de FAW Car (qui regroupe les marques Besturn et FAW Mazda) ont augmenté
de 23,8 % en 2017, à 239 600 unités, dont 124 200 FAW Mazda (+ 35,7 %) et 115 400
Besturn. (GASGOO.COM 29/1/18)

Le bénéfice net de Great Wall a chuté de 52,3 % en 2017
Le bénéfice net de Great Wall a chuté de 52,3 % en 2017, à 5,035 milliards de yuans (641
millions d’euros), sur un chiffre d’affaires de 101,169 milliards de yuans (12,9 milliards
d’euros), en hausse de 2,6 %.

Great Wall a expliqué la baisse de son bénéfice net par d’importantes remises et promotions
(afin d’accroître les ventes, mais en sacrifiant la marge) et par une hausse des dépenses
publicitaires et des investissements en recherche et développement.

En 2017, Great Wall a vendu 1 070 161 véhicules (- 0,4 %), dont 938 282 véhicules de loisir
(+ 0,03 %).

En 2018, Great Wall se fixe pour objectif de vendre 1,16 million de véhicules ce qui
représenterait une hausse de 8 %. (GASGOO.COM 29/1/18)

Hongqi va dévoiler son premier modèle électrique en octobre

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Le constructeur chinois Hongqi (groupe FAW) dévoilera son premier modèle 100 %
électrique au mois d’octobre. Le véhicule devrait afficher une autonomie de 310 km.
Ce futur modèle devrait être baptisé H5 EV. Il s’agirait d’une version électrique de la berline
H5.

Le modèle est attendu dans le courant de 2018 et en 2020, Hongqi devrait introduire une
nouvelle plateforme dédiée aux véhicules électriques, qui permettrait de produire des
modèles affichant une autonomie de quelque 600 km.

D’ici à 2025, Hongqi veut proposer 15 modèles électriques.

La marque Hongqi se fixe pour objectif de devenir la première marque chinoise sur le
segment du haut de gamme. (GASGOO.COM 29/1/18)

Les représentants salariaux de Skoda réclament une hausse des salaires
de 18 %

Les représentants salariaux de Skoda réclament une hausse des salaires de 18 % cette
année.

L’augmentation se composerait d’une hausse de 14 % du salaire de base et d’une hausse
de 4 % des primes de performance.

Les syndicats espèrent également obtenir – comme l’an dernier – une prime ponctuelle de
90 000 couronnes tchèques (environ 3 560 euros).

L’an dernier, le salaire moyen d’un ouvrier automobile chez Skoda s’est établi à environ
40 000 couronnes tchèques par mois (1 580 euros).

Le nouvel accord salarial doit débuter le 1er avril. (RADIO PRAGUE 25/1/18)

Les négociations salariales sont toujours au point mort en Allemagne

Les négociations salariales dans le secteur de la métallurgie (industrie automobile incluse)
sont toujours au point mort en Allemagne.

Face à l’impossibilité de trouver un compromis avec les représentants des employeurs, le
syndicat IG Metall appelle à des grèves d’avertissement de 24 heures.

Jusqu’à présent, les grèves d’avertissement se limitaient à des arrêts de travail de quelques
heures par jour.

Les négociations se sont arrêtées samedi sans parvenir à un accord, après 16 heures de
discussion.

Des salariés ont débrayés chez Audi, BMW, Porsche et Bosch, notamment.

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L’IG Metall demande une augmentation salariale de 8 % pour les 3,9 millions de salariés de
la métallurgie et veut également obtenir l’autorisation pour des salariés à temps plein de
travailler 28 heures par semaine sur une période de 2 ans au maximum.

Le syndicat appelle à des grèves de 24 heures dans le Land du Bade-Wurtemberg, où
siègent notamment Daimler et Porsche. En général, tout accord obtenu dans ce Land est
ensuite appliqué dans les autres Länder. (AUTOMOTIVE NEWS EUROPE, SPIEGEL
27/18/18, AUTOMOBILWOCHE 27 ET 28/1/18)

Par ailleurs, chez Volkswagen, qui dispose d’une convention salariale spécifique, également
négociée en ce moment, le président du comité d’entreprise du groupe, Bernd Osterloh, s’est
dit « déçu » des discussions en cours.

Chez Volkswagen, les représentants de la direction proposent actuellement une hausse de
2 %, assortie d’une prime de 200 euros. L’IG Metall veut obtenir une hausse de 6 %.
(HANDELSBLATT, AUTOMOBILWOCHE 28/1/18

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