16 octobre 2015 Fribourg - Rencontre nationale de la branche Un projet de Reso, Danse Suisse, Pro Helvetia - reso.ch
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16 octobre 2015 Fribourg Rencontre nationale de la branche Un projet de Reso, Danse Suisse, Pro Helvetia
Organisation Reso – Réseau Danse Suisse Forum Danse, c/o Reso, Kasernenstrasse 23, 8004 Zürich www.forumdanse.ch – info@forumdanse.ch 2
Index Programme de la journée p. 4 NH Hotel : plan de situation et plan des salles p. 5 Présentation de la 3ème édition du Forum Danse p. 7 Biographies des intervenants p. 10 Lexique p. 13 Notes p. 16 3
Vendredi 16 octobre 2015 09:30 Bienvenue et cafés Foyer Neuveville 10:00 Mot d’ouverture des organisateurs Salle Plenum Sandrine Kuster, Reso – Réseau Danse Suisse Christoph Reichenau – Président Danse Suisse Felizitas Ammann – Pro Helvetia 10:15 10 ans après le Projet Danse Salle Plenum Claude Ratzé – Directeur de l’adc – Genève Niggi Ullrich – ancien Chef de Service du Canton de Bâle-Campagne 11:00 De la perspective de l’artiste Salle Plenum Foofwa d’Imobilité – Chorégraphe et huit danseuses et danseurs 11:30 Potentiel et avenir de la danse Salle Plenum Honne Dohrmann – Directeur du ballet, Théâtre de la Ville de Mayence (D) Mathilde Monnier – Chorégraphe et Directrice du Centre National de la Danse à Pantin (F) 12:30 Pause repas Foyer Neuveville 14:00 Introduction aux groupes de discussion Salle Plenum Nadja Schnetzler – Experte en innovation et collaboration 14:15 Groupes de discussion : vision pour la danse en 2030 Salles diverses 16:30 Pause Foyer Neuveville 16:45 Compte-rendu des groupes de discussion et mot de la fin Salle Plenum Compte-rendu des groupes de discussion avec les modérateurs Mot de la fin avec Sandrine Kuster – Présidente Reso – Réseau Danse Suisse et Christoph Reichenau – Président Danse Suisse dès 18:30 Cérémonie de remise des Prix suisses de danse 2015 Théâtre Equilibre Modérateur du Forum Danse : Cyril Tissot – Délégué aux Affaires culturelles, Ville de La Chaux-de-Fonds 4
NH Hotel : plan de situation NH Hotel Grand Places, 14 1700 Fribourg Tel.: +41 26 3519191 nhfribourg@nh-hotels.com Sortir de la gare côté sud et descendre l’Avenue de la Gare. Arrivé au Théâtre Equilibre, bifurquer à droite avant le théâtre : l’hôtel se trouve devant vous (bâtiment gris). 5
Présentation de la 3 ème édition du Forum Danse L’avenir c’est la danse ! A l’occasion du 10ème anniversaire du Projet Danse, Reso, Danse Suisse et Pro Helvetia organisent une édition spéciale d’une journée. Celle-ci se veut un espace de réflexion créatif permettant de tirer le bilan des dix dernières années, et de formuler de nouvelles idées et objectifs pour l’avenir de la danse en Suisse. Le programme de la journée revient d’abord sur le passé, avant de poursuivre au présent avec la situation actuelle des artistes, et enfin de se consacrer à l’avenir de la danse. Les intervenants exposent leur point de vue personnel et enrichissent le Forum Danse par des contributions issues d’horizons et d’expériences diversifiées. L’après-midi laisse place à des groupes de discussion consacrés au développement de la danse au cours des quinze prochaines années. L’objectif de cette troisième édition du Forum est de réfléchir à l’avenir de la danse en Suisse et de développer une « vision pour la danse en 2030 » riche de multiples contributions et perspectives. A l’égide de « L’avenir c’est la danse ! », les participantes et participants sont cordialement invités à s’interroger et à échanger leurs réflexions, idées et souhaits pour un avenir en mouvement. 10 ans après le Projet Danse Claude Ratzé – Directeur de l’adc – Genève Niggi Ullrich – ancien Chef de Service du Canton de Bâle-Campagne Afin de revenir sur dix années riches en avancées pour la danse en Suisse, le Forum donne la parole à deux acteurs et témoins : Claude Ratzé est directeur de l’adc – Genève, lauréat du Prix spécial de Danse 2015, et ancien Président de Reso ; Niggi Ullrich, ancien Chef de service du Canton de Bâle-Campagne, a œuvré dans le cadre de ses fonctions pour le développement d’une politique coordonnée de la danse au sein de la Conférence des délégués cantonaux aux affaires culturelles (CDAC) et dans le cadre de la Conférence permanente danse (CPD). Grâce à leur expérience sur le plan de la politique comme sur le terrain, ils interrogent en quelques étapes marquantes les développements de la scène de la danse. Premier jalon important d’un dialogue sur le plan national, «aktzepTanz» (2004), manifeste revendiquant un salaire minimum recommandé de CHF 4000 bruts par mois pour les danseurs en Suisse, fournira le point de départ. Formalisant le dialogue dans la branche, le Projet Danse aura quant à lui permis d’imaginer les instruments d’une structuration du milieu à l’échelle suisse. Des utopies auront ainsi vu le jour : sur le terrain, différents modèles comme Reso ou les conventions conjointes pour les compagnies indépendantes auront été créés, tandis que la danse servait de laboratoire pour la politique culturelle, permettant une coordination des politiques au niveau national qui est incarnée depuis lors par la Conférence permanente danse. De manière générale, la discipline aura ainsi largement progressé sur les plans de la politique, de l'éducation et de la culture, tout en gagnant en reconnaissance. Aujourd’hui pourtant, de nombreux chantiers restent encore ouverts, tandis que l’ancrage et la légitimité de l’art chorégraphique restent fragiles sur le territoire. Quel est le bilan de cette décennie fondatrice ? Qu’est-ce qui a rendu ces avancées possibles et sur quels acquis peut-on compter aujourd’hui ? Enfin, quelles possibilités nous offre la situation actuelle pour l’avenir ? Posant un regard personnel et critique sur les développements de la danse durant la dernière décennie, les deux intervenants tirent du passé enseignements et questionnements pour aujourd’hui et demain. 7
De la perspective de l’artiste « La Relève des Défis » discours perform atif de Foofwa d’Im obilité accom pagné par huit jeunes professionnels de danse Accompagné par 8 jeunes danseuses et danseurs sortis de formations suisses de danse, le chorégraphe questionne en quoi le développement de la danse contemporaine suisse depuis 2000 confronte les artistes à de nouvelles questions et de nouveaux défis : « la situation de la danse en Suisse nous permet de nous engager artistiquement et politiquement, de manière libre et responsable. D’une part, grâce à la professionnalisation du métier de danseur, nous avons les moyens de prendre nos rôles d’employeurs, ou d’employés, de façon responsable, en respectant les acquis sociaux; d’autre part, grâce à ces moyens, nous avons le devoir de constamment revivifier un geste artistique profondément libre, généreux et gratuit. C’est vers cet idéal que j’aimerais tendre, vers cet endroit où le Projet Danse et mon idée de la pratique artistique se rejoignent, c’est à partir de cette utopie que nous pouvons déceler les problèmes et les manques existant pour mieux les résoudre et y parer. » Potentiel et avenir de la danse « Vers une société de la danse » Honne Dohrmann – Directeur du ballet, Théâtre de la Ville de M ayence (D) La situation de la danse constitue le reflet de la mutation fulgurante que traverse notre société. Les changements démographiques et géopolitiques obligeront les acteurs de la danse à redéfinir leurs positions, afin de relever ensemble les défis futurs. Honne Dohrmann offre un tour d’horizon des enjeux et des opportunités auxquels se voit confrontée la scène chorégraphique. Dans le cadre de ses réflexions, il aborde diverses questions liées aux rapports professionnels entre artistes et programmateurs, ainsi qu’à l’évolution du public et de l’esthétique de la danse. Il encourage ainsi les compagnies indépendantes et les théâtres municipaux à entrer dans un dialogue ouvert consacré aux questionnements suivants : « Que savons-nous véritablement les uns des autres ? Quelles formes de collaboration s’agit-il de mettre en place, comment tirer profit de nos atouts et compétences respectifs ? » De nombreuses questions d’actualité concernent en effet autant les artistes indépendants que les ensembles institutionnels. Dans quelle direction l’esthétique et la création chorégraphique évolueront-elles ? De combien d’autonomie et de sécurité les professionnels de la danse ont-ils besoin, tant pour la réflexion artistique que pour leurs processus de création ? Une telle analyse suscite également des interrogations sur les limites de la mobilité et de la flexibilité, ainsi que sur la stabilité des institutions de danse. La tendance actuelle d’une participation accrue des spectateurs et des amateurs aux productions artistiques incite également à réfléchir. De quelle manière cette situation influencera-t-elle le développement des publics et des critères de qualité ? Directeur du Ballet du Staatstheater de Mayence, Honne Dohrmann a fait ses débuts dans les milieux indépendants. Fort d’une expérience de plus de vingt ans en tant qu’expert et curateur de festivals, il ouvre notre perspective sur l’articulation entre la scène indépendante et institutionnelle. 8
« Le tem ps, les œ uvres et leurs visibilités » Mathilde Monnier – Chorégraphe et Directrice du Centre National de la Danse à Pantin (F) Chorégraphe de renommée internationale, directrice pendant vingt ans du Centre chorégraphique de Montpellier, Mathilde Monnier dirige depuis quelques mois le Centre National de la Danse, un centre d’art pour la danse à Pantin. Elle y invente un projet artistique – où la danse se conçoit désormais comme une « puissance invitante » à l’intention des autres disciplines, faisant de cette institution un « lieu augmenté », aux ambitions internationales réaffirmées. Etre contemporain n’est pas nécessairement être d’aujourd’hui, ce n’est pas juste une coprésence du quotidien. Pour parler du futur, il faut regarder les œuvres et ce qu’elles nous disent du monde de demain. Le contemporain n’est pas réductible à une chronologie du temps mais s’assimile plutôt à une trouée dans le temps. Les œuvres ne naissent pas seules, elles ne sont pas déconnectées d’un contexte qui est de plus en plus complexe à analyser, qu’il soit esthétique social, économique ou politique. Si créer est l’activité d’échanger, il est du rôle et de la responsabilité de l’institution d’inventer des modes d’être ensemble autres, des espaces expérimentaux, où il devient possible de dépasser les formats traditionnels de transmission et de présentation de la danse. Comment donc penser ensemble de nouveaux dispositifs pour mieux accompagner les artistes et pour donner au public une plus grande lisibilité de l’art chorégraphique ? Comment réunir des conditions de travail et de production qui activent la notion d’un « nous » essentiel pour construire un art qui devient de plus en plus éclaté dans l’espace et le temps ? Comment dépasser l’impératif de la production et valoriser différentes pratiques artistiques et professionnelles ? C’est à partir de son expérience d’artiste mais aussi à partir du nouveau projet pour le Centre National de la Danse que Mathilde Monnier interroge les logiques de production et les cadres de présentation des œuvres, et nous invite à réinventer le rapport aux œuvres et au temps. Groupes de discussion « vision pour la danse en 2030 » L’après-midi, les participantes et participants se divisent par groupes de discussion d’une vingtaine de personnes pour réfléchir à l’avenir de la danse. Sous l’égide d’une « vision pour la danse en 2030 » sont recherchées de nouvelles pistes et idées pour renforcer la place de la danse et sa reconnaissance dans la société suisse. Toutes et tous sont invités à développer des idées visionnaires pour la danse à l’horizon 2030, lesquelles peuvent concerner tous les domaines de la danse professionnelle, qu’il s’agisse de sa pertinence sociale, des pratiques artistiques, de la formation, de la sécurité sociale, etc. La multiplicité des expériences personnelles et professionnelles réunies autour de la table permet de formuler une vision d’avenir inspirée, ambitieuse et pertinente. 9
Biographies des intervenants Honne Dohrmann, dir ecteur du ballet, Théâtre de la Ville de M ayence (D) Honne Dohrmann est né en 1960 à Osterholz-Scharmbeck, Basse-Saxe. Il a effectué des études de littérature allemande, de journalisme et de théâtre à Göttingen et à la Freie Universität Berlin. Après avoir travaillé pendant deux comme journaliste de télévision indépendant, il devient en 1992 le coordinateur de la programmation de Kulturetage à Oldenburg. C’est aussi à cette période que Dohrmann développe son réseau international par son adhésion à l'IETM, où il siègera à la Commission de sept membres d'administration de 2011 à 2014. En 1998, il fonde en tant que directeur associé kultur nord – kulturmanagement. Depuis les années 1990, il a travaillé comme directeur artistique, curateur ou dramaturge pour de nombreux festivals internationaux de danse et de théâtre, entre autres LAOKOON - festival d’été de Kampnagel (Hambourg), PRISMA (Oldenburg) et POLYZENTRAL (Hambourg). De 1998 à 2013, il a dirigé le Festival TANZ Bremen. Durant la saison 2007/08, il est devenu directeur de la nordwest/Tanzcompagnie Oldenburg & Tanztheater Bremen. Depuis la saison 2014/15 Honne Dohrmann est le directeur de l'ensemble tanzmainz au Staatstheater de Mayence ainsi que directeur du festival biennal tanzmainz. Il a récemment été nommé programmateur des Festspiele Ludwigshafen organisées Theater im Pfalzbau en 2016. (photo : Andreas Etter) Foofwa d’Imobilité, chorégraphe Né Frédéric Gafner en 1969, Foofwa d’Imobilité a étudié à l’Ecole de Danse de Genève dont il faisait partie du Ballet Junior. Il a dansé au ballet de Stuttgart de 1987 à 1990 avant de devenir un danseur important de la compagnie de Merce Cunningham à New York entre 1991 et 1998. Il entame ensuite une carrière solo et fonde en 2000 Neopost Ahrrrt à Genève, une organisation à l’enseigne de laquelle il réalise des performances en solo, des pièces de groupe, des œuvres vidéo et des projets pédagogiques. Foofwa d’Imobilité a remporté différents prix internationaux de danse, notamment l’International Dance Competition à Jackson, Mississipi, en 1986, puis le Prix professionnel au Prix de Lausanne en 1987, le célèbre Bessie Award à New York en 1996 pour ses prestations artistiques exceptionnelles dans les œuvres de Merce Cunningham, et enfin le Prix suisse de danse et de chorégraphie en 2006. Il entame ensuite une carrière solo et fonde en 2000 Neopost Foofwa (anciennement Neopost Ahrrrt) à Genève. Ses pièces les plus récentes sont : Utérus, pièce d’intérieur (2014), L’Engage (2014), Soi-même comme un autre (2014) et Dancewalk (2015). Enfin en 2013, il a reçu le Prix suisse de danse de l’Office fédéral de la culture dans la catégorie « Danseur exceptionnel ». (photo : Gregory Batardon) 10
Mathilde Monnier, chorégraphe et directrice du Centre National de la Danse à Pantin (F) Venue à la danse tardivement et après une expérience de danseuse dans la compagnie de Viola Farber, Mathilde Monnier s'intéresse à la chorégraphie dès 1984 alternant des créations de groupe et des créations solos, duos. De pièce en pièce, elle déjoue les attentes en présentant un travail en constant renouvellement. Ses questionnements artistiques sont liés à des problématiques d'écriture du mouvement en lien avec des questions plus larges comme "l'en commun", le rapport à la musique, la mémoire. Sa nomination à la tête du Centre chorégraphique de Montpellier Languedoc- Roussillon en 1994 marque le début d'une période d'ouverture vers d'autres champs artistiques ainsi qu'une réflexion en acte sur la direction d'un lieu institutionnel et son partage. Elle y créé en 1998 la formation exerce, espace de recherche et d’expérimentation pratique et théorique lié à la création chorégraphique, qui devient un master dès 2011. Ses spectacles comme Pour Antigone, Déroutes, Les lieux de là, Surrogate cities, Soapéra, Twin paradox (1) sont invités sur les plus grandes scènes et festivals internationaux. Elle alterne la création de projets qu'elle signe seule avec des projets en co- signature rencontrant différentes personnalités du monde de l'art : Katerine, Christine Angot, La Ribot, Heiner Goebbels. Depuis janvier 2014, elle dirige le Centre National de la Danse à Pantin. (photo : Tristan Jeanne-Valès) Claude Ratzé, directeur de l'adc – Genève Après une formation de sommelier, puis de cuisinier, Claude Ratzé suit de 1986 à 1989 une formation d’animateur socio- culturel à Genève. En 1990, il est responsable de la programmation du Théâtre Saint-Gervais, puis associé au bureau de promotion et de diffusion artistique Diagonal Promotion de 1991 à 1992. En 1989, il collabore au Festival de la Bâtie (service de presse et promotion jusqu’en 1994, puis est responsable de la programmation de la danse jusqu’en 2002. C’est en 1992 qu’il est engagé à l’adc (Association pour la danse contemporaine) comme responsable artistique. Il est également chargé de production et de diffusion pour la compagnie Vertical Danse – Noemi Lapzeson (1992-1996). Parallèlement à son engagement à l’ADC, il est de 2006 à 2011 président de Reso – Réseau de danse suisse, une association nationale qui réunit les organisations actives en Suisse dans le domaine de la danse professionnelle. En 2009, avec Eric Linder et Thuy-San Dinh, il crée Antigel : Festival International de danse et musique, sur les territoires des Communes genevoises. Il quitte la direction de ce festival après la 4ème édition, en avril 2014. Claude Ratzé dirige actuellement l’ADC, structure créée en 1986 et co-lauréate du Prix spécial de la danse 2015. Par ailleurs, il est engagé comme intervenant auprès des étudiants de la filière Bachelor Contemporary dance dans le cadre du programme «Loin de l’école» à la Manufacture - HETSR (HES-SO) à Lausanne. (photo : Gregory Batardon) 11
Niggi Ullrich, ancien Chef de Service du Canton de Bâle-Campagne Niggi Ullrich est né à Bâle en 1952, où il a également étudié à la Faculté de philosophie. Il étudie ensuite la mise en scène à Munich, puis travaille accessoirement comme professeur au gymnase d’Oberwil, réalise diverses mises en scène et organise des événements culturels. En 1984, il entre à la radio DRS (aujourd’hui SRF) en tant que collaborateur indépendant, avant d’être nommé en 1988 délégué à la culture auprès du kulturelles.bl du canton de Bâle-Campagne, fonction qu’il occupe jusqu’en 2014. De 1995 à 1997 et depuis 2013, Niggi Ullrich préside le groupe de travail Culture de la Conférence du Rhin supérieur et figure parmi les cofondateurs du Passeport musée du Rhin supérieur. Niggi Ullrich s’engage aussi dans le domaine culturel en dehors de ses activités professionnelles : depuis 2007, notamment en tant que président de la SSR idée suisse RÉGION BÂLE / RFB. De 1999 à 2002, il participe à la direction de projet de BASEL 2001 et est délégué cantonal de l’Expo.02. Depuis 2003, il est chargé de cours pour le master en Gestion culturelle à l’université de Bâle. En 2008, il intègre le conseil d’administration de la SSR Suisse alémanique en qualité de membre et de vice-président. De 2013 à 2015 il est en outre président de la Conférence permanente danse (CPD). En 2015, il est nommé à la présidence de ACT, Association des créateurs du théâtre indépendant, et effectue divers mandats en tant qu’indépendant. Niggi Ullrich est marié et père de sept enfants. 12
Lexique Bachelor of Arts in Contemporary Dance (ZhdK et HETSR) Cursus de niveau tertiaire et orienté vers la pratique, le Bachelor en danse contemporaine est dispensé par la Zürcher Hochschule der Künste (ZhdK) en collaboration avec la HES-SO sur le site de La Manufacture – Haute Ecole de Théâtre de Suisse Romande (HETSR). La transmission de savoirs théoriques et interdisciplinaires ainsi que de compétences conceptuelles et de direction forment le cœur de son plan d’études. CFC de danseur interprète à orientation classique et contemporaine En février 2009, l’ordonnance de formation professionnelle initiale de danseuse/danseur interprète dans les deux disciplines, classique et contemporain, est entrée en vigueur et l'Académie de danse de Zurich (Tanz Akademie Zurich) a débuté le premier cours en danse classique à l'automne 2009. Avec l'introduction du CFC pour la danse contemporaine à Genève à l'automne 2011 une qualification professionnelle reconnue au niveau fédéral peut maintenant être obtenue dans les deux orientations. Le Bachelor of Arts in Contemporary Dance est la filière qui permet de poursuivre les études directement après le CFC ou la maturité professionnelle artistique. Collection suisse de la danse Les Archives suisses de la danse à Lausanne et la mediathek tanz.ch à Zurich ont fusionné le 1er janvier 2011 pour former la Collection suisse de la danse. La Collection suisse de la danse est en contact permanent avec des institutions de formation, des associations professionnelles et des organismes publics. Avec ses deux bureaux réunis en une seule structure, la Collection suisse de la danse constitue un centre de documentation et un soutien scientifique pour le public intéressé, les professionnels et les chercheurs. La priorité est mise sur les documents portant sur les principaux chorégraphes liés à la Suisse ainsi que sur une sélection de compagnies et d’artistes internationaux importants. La Collection suisse de la danse collectionne des documents originaux, préserve le patrimoine chorégraphique helvétique, s’engage ainsi pour la sauvegarde de biens culturels et constitue sur ce plan l’interlocuteur principal pour le milieu de la danse. Conférence des délégués cantonaux aux affaires culturelles (CDAC) La Conférence des délégués cantonaux aux affaires culturelles (CDAC) est une conférence spécialisée de la Conférence suisse des directeurs cantonaux de l'instruction publique (CDIP). Tous les cantons y sont représentés, en règle générale par le ou la responsable de l'office cantonal de la culture. La CDAC traite les questions d'encouragement de la culture. Elle assure la coordination en matière d'exécution et l'échange d'informations et d'expériences entre les cantons. Elle étudie les propositions et les demandes d'intérêt national et recommande aux cantons les projets méritant selon elle d'être soutenus financièrement. Elle conseille les organes politiques de la CDIP sur les questions de politique et d'encouragement de la culture. Conférence des villes en matière de culture (CVC) La Conférence des villes en matière culturelle (CVC) est l’organisation succédant à la Conférence des villes suisses en matière culturelle (CVSC) qui regroupait les villes suisses entre 1984 à 2009. La CVC est une section de l’Union des villes suisses. La CVC reprend la responsabilité et la gestion des trois ateliers d’artistes du Caire (en Egypte), de Gênes (Italie) et de Buenos Aires (Argentine). Conférence permanente danse (CPD) La Conférence permanente danse (CPD) a été mise en place en 2007, afin d'accompagner les mesures proposées dans le cadre du Projet Danse, et de formuler une politique pour la danse à l'attention des instances politiques. La Conférence permanente danse se compose de délégués venant de la Conférence des délégués cantonaux aux affaires culturelles (CDAC) et de la Conférence des villes en matière culturelle (CVC), de l’Office fédéral de la culture et de la Fondation suisse pour la culture Pro Helvetia, de l’association professionnelle Danse Suisse et de Reso – Réseau danse suisse. Elle a pour tâche de concevoir une promotion de la danse au niveau national dont la mise en œuvre se fera en répartissant les rôles. Grâce à une coopération étroite entre les différents acteurs, la CPD apporte une contribution importante au 13
renforcement de « la coopération de la Confédération avec les cantons, les villes et les communes » comme le préconise le message culture 2012 à 2015. Conventions de soutien conjoint Par le biais des Conventions de soutien conjoint, les communes et les villes, les cantons et la Confédération (Pro Helvetia) unissent leurs efforts afin d’encourager le développement des troupes de la scène indépendante. Conclues pour une durée de trois ans, ces conventions ont pour but d’améliorer durablement les conditions de travail des compagnies de danse. Danse Suisse Danse Suisse défend les intérêts des danseurs et danseuses professionnels, des chorégraphes, des pédagogues et des médiateurs de la danse ainsi que des personnes, qui accomplissent des tâches de gestion et d’administration pour la danse professionnelle en Suisse en ce qui concerne la formation continue et le perfectionnement, la reconnaissance du métier, l’exercice professionnel, la reconversion ainsi que les garanties sociales. Ecole supérieure de danse contemporaine et urbaine, Zurich Cette filière de formation met l’accent sur la danse scénique contemporaine et urbaine. Le cursus de l’école supérieure de danse contemporaine et urbaine transmet des notions de base dans le domaine de la chorégraphie et de la pédagogie, ainsi qu’un large éventail de connaissances théoriques et pratiques. Fondation suisse pour la culture Pro Helvetia La Fondation suisse pour la culture Pro Helvetia est une fondation de droit public entièrement financée par la Confédération. Elle agit de manière subsidiaire, c’est-à-dire en complétant l’encouragement de la culture qu’assurent les cantons et les communes. Pro Helvetia s’occupe de projets de portée nationale. Sur mandat de la Confédération, Pro Helvetia encourage la création artistique en Suisse, contribue aux échanges culturels à l’intérieur du pays, soutient la diffusion de la culture suisse à l’étranger et s’engage en faveur de la médiation culturelle. Elle décide en toute autonomie des soutiens qu’elle accorde. Pro Helvetia soutient des projets de différentes manières: sur la base de requêtes, par le biais de son réseau de centres culturels et de bureaux de liaison à l’étranger, dans le cadre de programmes propres, par du matériel d’information et de promotion. Associations professionnelles de danse Les associations professionnelles s’engagent en faveur des intérêts de la danse indépendante dans les différentes régions de Suisse : • IG Tanzlobby Zürich • IG Tanz Ost • Tanzbüro Basel • Tasi Teatri Associati della Svizzera Italiana • AVDC Association Vaudoise de Danse Contemporaine • Action Danse Fribourg • Danse! – association jurassienne pour la danse contemporaine • Rencontres Professionnelles de danses - Genève Message culture La loi sur l'encouragement de la culture (LEC) prévoit qu'un « message sur le financement des activités culturelles de la Confédération » (message culture) définisse la politique culturelle de la Confédération pour plusieurs années, et fixe les moyens financiers qui sont mis à disposition pendant cette période. Le message englobe l'ensemble des crédits de transfert et d'investissement de l'encouragement fédéral de la culture. Le Message concernant l'encouragement de la culture 2016-2020 met l’accent sur trois axes : la participation culturelle, la cohésion sociale ainsi que la création et l’innovation. Pour parvenir à une politique culturelle nationale cohérente, il vise à intensifier la collaboration entre la Confédération, les cantons, les villes et les communes, à travers le Dialogue culturel national. Le Message culture 2016-2020 a été adopté par le Parlement le 19 juin 2015, avec un budget de 1,12 milliard de francs pour l'ensemble des domaines. 14
Office fédéral de la culture (OFC) L'Office fédéral de la culture (OFC) est en charge de la politique culturelle de la Confédération et de l'encouragement, de la conservation et de la mise en valeur de la diversité culturelle. Il soutient la création culturelle dans des domaines comme l'art ou le cinéma, gère des musées et des collections, promeut la conservation du patrimoine et s'engage en faveur de la formation culturelle. Pour remplir ces tâches, l'OFC est structuré en deux domaines : « Préservation et mise en valeur du patrimoine » et «Création et diversité culturelle». Il fait partie du Département fédéral de l'intérieur. Projet Danse En 2002, l’Office fédéral de la culture et Pro Helvetia ont lancé ensemble le « Projet Danse ». Porté par les villes, les cantons, les associations et les milieux de la danse, un projet d’encouragement moderne a vu le jour, partant des besoins spécifiques des danseurs et couvrant l’ensemble de leur carrière. Des groupes de travail et des experts externes ont passé en revue les domaines suivants : Formation, Reconversion/ formation continue, Production/Diffusion, Infrastructure, Médiation et Conservation/ Information. C’est ainsi que Pro Helvetia, les cantons et les villes ont mis en place des « conventions de soutien conjoint » triennales destinées à soutenir des compagnies indépendantes. Du jamais vu dans l’encouragement de la culture en Suisse. La formation n’a pas été oubliée puisque le projet prévoyait la reconnaissance au plan fédéral d’un programme de formation de base. Au niveau des infrastructures, il était projeté de mettre en place un centre de compétence décentralisé (Reso – Réseau Danse Suisse) coordonnant les activités des différentes institutions professionnelles, lançant des projets de médiation et d’échange au plan national et défendant les intérêts de la danse suisse. Reconversion des danseurs professionnels (RDP) Association à but non lucratif fondée en 1993, la RDP a pour objectif d’aider les danseurs à réussir leur reconversion professionnelle à l’issue de leur carrière scénique. Elle vise en outre à les sensibiliser au fonctionnement de leur secteur d'activité et à leur apporter des outils de gestion de carrière. Elle s'applique à améliorer la reconnaissance sociale et la reconnaissance par les autorités du métier de danseur et de ses spécificités. Elle cherche, en lien avec les pouvoirs publics, le milieu professionnel, les mécènes et les sponsors, le financement de la reconversion des danseurs. Reso – Réseau Danse Suisse L’association Reso – Réseau Danse Suisse a été créée en 2006 à l’instigation du Projet Danse. Elle se donne pour missions : - de développer une coordination globale et concertée des politiques d’encouragement de la danse, - d’améliorer la qualité artistique, les conditions cadres et la reconnaissance de la danse en Suisse, - de favoriser un dialogue continu et une solidarité dans le secteur. L’association fédère en réseau les organisations actives en Suisse dans le domaine de la danse professionnelle et les représente sur le plan national. Elle stimule la mise en commun des ressources, ainsi que le transfert de savoirs et de pratiques au sein du réseau. Son ancrage et ses relais dans toutes les régions de Suisse lui permettent d’identifier les besoins structurels régionaux et nationaux, de définir en collaboration avec les instances concernées des critères et mesures de politiques culturelles ou de procéder à leur évaluation. En tant que centre de compétences, Reso peut initier des projets d’importance nationale et renforcer des initiatives locales. Reso intervient dans les domaines des infrastructures, de la médiation culturelle, de la création, de la promotion/diffusion ainsi que de l’observation et de l’analyse des pratiques. 15
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