2019 Exporter au BRÉSIL - exportech
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2019 Exporter au BRÉSIL
1. P RESENTATION GENERALE DU BRESIL
Avec une dimension quasi continentale (superficie de 8.547.400 km2), divisée en 26 états, une
population à hauteur de 209,3 millions d’habitants, le Brésil représente un marché très attrayant avec
un fort potentiel de croissance.
Le Brésil est aujourd’hui la première économie d’Amérique Latine et une des plus important es
économies mondiales. Son économie connaît des taux de croissance élevés sur les dernières années,
bien plus importantes que sur les trois décennies antérieures.
Le Brésil semble être bien préparé pour faire face aux risques potentiels de l’économie mond iale,
surtout ceux liés à la récession des pays développés qui auraient de fortes répercussions sur le pouvoir
d’achat. Le pays est bien placé pour atténuer ce genre de choc économique, sachant qu’il dispose
actuellement de plus de 350K millions de dollars en réserves internationales, ce qui lui permettrait
d’avoir une certaine marge de manœuvre au niveau de la mise en place de mesures fiscales contre
cycliques et d’un système bancaire confortablement capitalisé.
L’augmentation substantielle du salaire min imum fera augmenter la consommation et les effets de
la politique monétaire actuelle, encourageante pour les crédits, contribueront à une croissance du PIB
jusqu’à 2% en 2019.
Bien que les taxes soient plus faibles, la consommation privée aura une croissan ce durable jusqu’en
2020, avec une croissance moyenne de 4,9%, renforcée par la création de nouveaux postes de travail,
par les gains réels sur les salaires et par les facilités d’accès au crédit.
Avec une monnaie forte, les exportations en subiront un effet négatif, la croissance des
importations sera supérieure aux ventes vers l’export, éliminant ainsi le solde positif enregistrés en
grande partie sur la décennie antérieure. Le déficit de la balance courante continuera de croître jusqu’en
2020 (selon les projections de l’agence EIU - https://www.eiu.com/home.aspx ).
En ce qui concerne l’inflation, les perspectives dépassent ce que la Banque Centrale souhaite avec
une prévision de 4,07% pour 2019.
Les restrictions au niveau de l’importation offrent une certaine compétitivité au Brésil, sachant que
les produits fabriqués au Brésil, totalement ou en partie, ont des bénéfices significatifs au niveau des
impôts.
Le Brésil bénéficie de plusieurs avantages compétitifs, incluant un des plus importants marchés
internes, et un environnement d’affaire sophistiqué qui permet ainsi d’importantes écono mies d’échelle
et spécialisées.
EXPORTECH Sasu
Siège : 8 rue Daniel Hamelin – 95570 Moisselles – France
Bureau: 1 mail Gay Lussac – 95000 N euville sur Oise - France
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SIRET nº 819 865 270 00014 – N.° TVA Intracommunautaire : FR93 819865270Néanmoins, le Brésil continue de souffrir de certaines fragilités qui mettent en difficulté
l’accomplissement de son fort potentiel compétitif. Il existe encore beaucoup d’améliorations à faire
notamment au niveau des retards dans les infrastructures, des déséquilibres macroéconomiques, de la
faible qualité de son système d’éducation, de la rigidité du marché du travail et du progrès insuffisant
pour faire augmenter la concurrence, t out ceci représentant une source d’inquiétude pour les potentiels
investisseurs.
Quels sont les principaux secteurs d’activité du Brésil ?
- le café, le sucre de canne, l’orange et le soja
- le secteur alimentaire
- les biocarburants
- le bois
- les minerais : fer, aluminium, charbon
- le pétrole
(le Brésil vise à devenir énergétiquement autonome tenant compte de l’importance de ses réserves)
- le textile
- l’aéronautique
- les produits pharmaceutiques
- l’acier
- l’industrie chimique
- les télécommunications
Quels sont les principaux produits exportés par le Brésil ?
- fèves de soja (11,8%)
- minerais de fer et leurs concentrés (8,8%)
- huiles brutes de pétrole ou de minéraux bitumineux (7,6%)
- sucre de canne ou de betterave et saccharose (5,2%)
- voitures de tourisme et autres véhicules automobiles (3,1%)
- viande et abats comestibles (3%)
- pâtes chimiques de bois (2,7%)
- maïs (2,1%)
- café (2,1%)
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Le Brésil occupe une place significative dans le contexte du commerce mondial, en étant en 2017,
à la 25 ème place du rang des exportateurs avec 1,2% et à la 28 ème position en tant qu’importateur avec
0,9 % (2017).
La balance commerciale a commencé à avoir des soldes positifs à partir de 2001, sachant qu’entre
2006 et 2009, les exportations du pays ont enregistré une croissance annuelle de 14,8% en moyenne,
tandis que les importations ont eu une croissance moyenne de 19,7%, des évolutions qui ont été
fortement affaiblies par les valeurs atteintes en 2009 au niveau des deux flux. Il est important de
prendre note de la différence sur ces cinq dernières années entre l’augmentation des exportations et la
diminution des importations, différence due à la phase de déve loppement que le pays traverse.
Le marché brésilien s’est caractérisé jusque dans les années 90 comme é tant très protectionniste
et ayant une forte intervention des états. Le programme des reformes des années 90 a permis une
libéralisation progressive des échanges commerciaux et l’intégration de l’économie brésilienne au
niveau international. Cependant, ce pays continue à représenter une forte charge fiscale avec une
complexité élevée, ayant ainsi des répercussions significatives sur l’importation de la plupart des
produits.
Quels sont les principaux produits importés par le Brésil ?
- huiles de pétrole ou de minéraux bitumineux (7,9%)
- parties et accessoires de véhicules, tracteurs (3,6%)
- circuits intégrés et micro-assemblages (2,8%)
- médicaments (2,1%)
- voitures de tourisme et autres véhicules (2%)
- appareils électriques pour la téléphonie (1,9%)
- engrais chimiques ou minéraux (1,7%)
- insecticides, fongicides… (1,6%)
3. L ’ EXPORTATION VERS LE BRESIL
Le Brésil est de loin un des pays les plus compliqués pour démarrer ou réaliser des affaires tel que
le démontre le projet “Doing Business” (le Brésil occupe la 126 ème place). Depuis 2004, on constate
néanmoins certaines avancées dans la simplification des process ainsi que dans la dim inution des temps
d’attente pour la réalisation de certaines procédur es et bureaucraties.
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SIRET nº 819 865 270 00014 – N.° TVA Intracommunautaire : FR93 819865270Exporter au Brésil est extrêmement difficile, non seulement dû aux frais liés aux retards et aux
préjudices engendrés par la bureaucratie et les procédures douanièr es, mais aussi du point de vue de
la compétitivité des produits sur place, dû aux taux d’importation très élevés qui peuvent même
dépasser les 80% dans certains cas.
En ce qui concerne la bureaucratie douanière, il est important de signaler que certaines
améliorations ont déjà été faites au niveau des process, mais il existe toujours certaines difficultés
notamment au niveau de la législation et des procédures de dédouanement.
Autre facteur à prendre en compte quand on envisage d’investir au Brésil : la tendance à la
dépréciation du real, ce qui peut avoir un impact très négatif au niveau des importations.
4. I NVESTIR AU BRESIL
Les forces du marché brésilien
• Pas de limites pour l’entrée des capitaux étrangers sur le marché.
• Pas de limites aux investissements étrangers et de délais pour leur concrétisation (sauf rares
exceptions).
• Pas de limites pour l’acquisition d’entreprises brésiliennes par des entreprises étrangères.
• Les entreprises peuvent se développer sur tout le territoire brésilien.
• Forte augmentation de la demande en sous -traitance par les grandes entreprises brésiliennes
et étrangères.
• Système efficace du contrôle des paiements et disponible pour une consultation publique (le
débiteur est fiché pendant 5 ans même si entretemps il a soldé sa dette).
• De nombreuses opportunités d’affaires grâce aux évènements internationaux.
Les faiblesses du marché brésilien
• Grande bureaucratie à l’entrée.
• Taxes douanières élevées, ce qui peut représenter jusqu’à 80% du prix produit.
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SIRET nº 819 865 270 00014 – N.° TVA Intracommunautaire : FR93 819865270• Coût élevé des crédits pour les entreprises. Forts taux d’intérêts.
• Système fiscal très complexe avec une série d’impôts sur les sociétés dont le siège est dans un
Etat mais exerçant l’activité dans un autre. Juxtaposition d’impôts d’un Etat à un autre.
• Rétention unilatérale par l’Administration Fiscale de 15% du montant de chaque facture en
provenance de l’extérieur. Taxe non déductible, ce qui vient s’ajouter au coût final du
produit/service.
• Législation protectionniste – les entreprises brésiliennes bénéficient d’un processus
d’évaluation qui est majoré de 25% dans les concours publics.
• Processus obligatoire de registre du personnel et des entreprises étrangères. Processus très
difficile, long et onéreux.
• Registre obligatoire des produits et habilitation pour l’exportation vers le Brésil des
établissements étrangers. Registres à faire auprès des autorités brésiliennes compétentes.
Processus long et complexe.
• Salaires élevés pour les techniciens qualifiés.
• Coût de la vie très élevé.
• Frais opérationnels et de logistique élevés.
• Pénurie de main d’œuvre technique et qualifiée.
• Faible productivité.
• Infrastructures précaires et déficitaires dans certains États du pays, notamment dans les Etats
du Nord, Nord-Ouest et Centre-Ouest.
La réforme du système des retraites (âge minimum pour la retraite et prolongation des années
de cotisation, auprès d’une des populations qui vit le plus longtemps), tenant compte des difficultés
politiques, devra être mise en place progressivement en 2019. Il en est de même pour la réforme fiscale
(simplification du système tributaire).
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SIRET nº 819 865 270 00014 – N.° TVA Intracommunautaire : FR93 8198652702019 est aussi l’année des challenges pour le nouveau gouvernement, à savoir l’amélioration
des institutions, des infrastructures et de la qualité de l’enseignement, afin que, sur la prochaine
décennie, le Brésil puisse récupérer son attractivité mais aussi la confiance des investisseurs étra ngers
et ainsi avoir à nouveau des taux de croissance durables.
Les attentes de l’évolution économique au Brésil sont les suivantes :
• Consolidation des finances publiques pour donner suite aux restrictions sur les
dépenses fédérales validées en 2016.
• Augmentation progressive de la consommation privée tandis que la consommation
publique continuera à être étroitement contrôlée, restant ainsi stable et en légère croissance.
En ce qui concerne l’investissement, celui-ci devrait connaître une légère croissance après
quelques années de récupération.
• Les importations de biens et services devront connaître une légère augmentation. De
même pour les exportations. Les excédents commerciaux permettront de soulager le déficit de
la balance courante brésilienne, bien que les prix internationaux des exportations de
« commodities » ne dépassent pas les prix pratiqués depuis 2004.
Comme le Brésil a une balance déficitaire avec les Etats Unis, et que ce n’est pas encore un pays
très intégré dans les chaînes mondiales de production, il est peu probable que le pays soit
affecté par la politique protectionniste nord-américaine.
5. RECOMMANDATIONS POUR TRAVAILLER AVEC LE BRESIL
- Le choix du partenaire doit se faire prudemment et toujours fondé sur un critère “professionnel” et
non “personnel”. Il est important de vérifier l’expérience antérieure et de vé rifier les informations
personnelles et cadastrales. Les conditions de distribution établies doivent être claires, précis es et par
écrit.
- S’il s’agit d’un produit breveté ou d’une marque enregistrée, il est conseillé de vérifier si le brevet et
le registre de la marque sont valables au Brésil.
- La meilleure option consiste à être présent sur le marché en ayant sa propre structure qui per mette
ainsi un contrôle de toute l’opération sur place. Mais si la présence se fait par le biais d’un représentant
(distributeur ou autre), il est important de mettre en place un acco mpagnement rapproché et
permanent de l’opération.
- Les consortiums d’entreprises exportatrices : une des meilleures stratégies pour exporter au Brésil.
Par petits groupes d’entreprises (3 à 6) du même secteur d’activité mais de segments différents et
complémentaires, qui permettent ainsi la constitution d’une gamme de produits complémentaires.
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SIRET nº 819 865 270 00014 – N.° TVA Intracommunautaire : FR93 819865270Cette stratégie doit prévoir la constitution d’une entreprise distributrice, permettant la création d’une
synergie des efforts et des coûts, que ce soit au niveau de la constitution de la société locale ou bien
dans la phase de l’importation, de la commercialisation, du stockage, de la distribution, de la promotion
de la gamme des produits.
Cette stratégie correspond aux exigences du marché brésilien puisque les importateurs/distributeurs
(ou bien tout autre acheteur) préfèrent acheter à un fournisseur qui pr ésente une gamme complète de
produits, plutôt que d’acheter les différents produits chez plusieurs fournisseurs, d’autant plus que
cette façon de consommer leur permet une réduction au niveau des prix mais aussi une optimisation au
niveau des moyens et du temps.
- Il est essentiel de mener une étude minutieuse du march é brésilien ainsi que de ses marchés internes
plus spécifiques. Il ne faut jamais oublier que ce n’est pas un marché facile d’accès.
- Etablir un plan d’action rigoureux et faire attention à la diversité juridique, législative, fiscale et
culturelle entre les différents Etats.
- Connaître en profondeur la législation du travail, tenant compte des différentes catégories de Visa
obligatoires.
- Ne pas oublier de consulter le registre des débiteurs avant de conclure toute affaire commerciale,
principalement dans la recherche d’information sur les partenaires.
- Consulter le site https://brazilglobal.net/home/ avant de démarrer votre projet. Il s’agit d’un portail
promotionnel du Ministère des Relations Extérieures du Brésil qui transmet des informati ons sur les
produits/services, aides et avantages aux investissements.
- Obtenir le Visa qui puisse vous permettre de suivre de façon adéquate votre investisse ment.
- Réfléchir à un éventuel partenariat local, une sous-traitance, l’achat total ou partiel d’une entre prise
brésilienne pour pouvoir entrer sur le marché.
- Analyser et identifier la région la plus adaptée à vos produits ou services.
- Faire attention au fait que, pour des raisons fiscales, un produit consid éré d’incorporation nationale
doit être d’origine brésilienne, au moins à hauteur de 55% ou 65%, main d’œuvre incluse.
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SIRET nº 819 865 270 00014 – N.° TVA Intracommunautaire : FR93 819865270Sources d’informations pour cette étude
http://www.doingbusiness.org/
https://investexportbrasil.dpr.gov.br/Arquivos/Publicacoes/Estudos/InvestmentGuide2017.pdf
http://www.investexportbrasil.gov.br/sites/default/files/publicacoes/manuais/BrazilianOfficialGuideo
nInvestmentOpportunities.pdf
http://www.apexbrasil.com.br/perguntas -frequentes
http://www.apexbrasil.com.br/
http://www.doingbusiness.org/about-us
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