4 Bienvenue dans le nouveau monde (sans frontières) des assurances - AXA Assistance
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Une édition d’AXA Partners 2018 - 1E EDITION for future proof service insurances 4 Bienvenue dans le nouveau monde (sans frontières) des assurances McKinsey 6 Succès de l’application de santé mobile “Diabetes on the Run” Kim Van Asch 10 Quels sont encore les obstacles au déploiement de la santé numérique ? Paroles de spécialistes
04 Bienvenue dans
le nouveau monde
AXA Partners : (sans frontières)
des assurances
un partenaire unique L’assurance du futur n’est pas un produit mais un service qui s’intègre
pour booster votre
du reste parfaitement dans les nouveaux écosystèmes numériques
avec une parfaite expérience client et un accès unique à une large
gamme de services.
EDITO
entreprise !
Évolution Nous avons commencé l’année avec des tonnes d’énergie rafraîchissante. Le rythme auquel le monde évolue
06 Succès de l’appli- ou révolution
nous encourage plus que jamais à innover dans nos secteurs clés. Nous apportons aussi dans le même
temps une réponse appropriée à l’estompement des frontières entre les différents secteurs. Vous lirez plus
précisément comment dans ce numéro.
cation de santé mobile en 2018 ? En matière d’innovation, le potentiel dans le segment Health est considérable. Cela doit-il se faire de manière
“Diabetes on the Run”
disruptive ? C’est une autre question. Les spécialistes en la matière se prononcent plus, dans ce numéro, en
faveur d’une évolution que d’une révolution dans la mesure où un changement trop brutal fermerait plus de
Les patients qui ont pu tester Diabetes on the Run pendant six mois portes qu’il n’en ouvrirait et freinerait plus l’implémentation de nouvelles technologies qu’il ne la stimulerait.
voulaient par-dessus tout conserver pour toujours leur accompagne- Mieux vaut donc un développement organique vers un système de soins qui, grâce à la numérisation, créera
ment à distance. “Les bénéfices pour la santé avec les applications toujours plus de valeur pour le consommateur.
mHealth sont encore bien plus grands à long terme.” Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y a pas de place, dans le secteur des soins, pour des idées et des acteurs
révolutionnaires. Ceux-ci sont même nécessaires pour allumer la mèche et ils sauront à coup sûr faire bouger les
choses. Surtout si leurs initiatives donnent des résultats positifs et suscitent des réactions enthousiastes dans les
rangs des patients. Le projet expérimental “Diabetes on the run” en est un bel exemple. Cette initiative à laquelle
nous avons participé a apporté en très peu de temps des améliorations sensibles au niveau du style de vie et des
10 Quels sont
paramètres de santé des patients. Elle a en outre été élue meilleur nouveau projet de l’année pour les diabétiques.
Le concept Healthlook derrière le projet “Diabetes on the run” illustre la manière dont AXA Assistance enrichit
encore les obstacles l’écosystème de ses partenaires et facilite la vie de leurs clients. Pour pouvoir proposer un mix encore plus
parfait de services d’assistance et d’assurances lifestyle protection, AXA Assistance et AXA Credit & Lifestyle
Protection (CLP) ont récemment uni leurs forces pour former désormais AXA Partners. De quoi nous donner
au déploiement de la également beaucoup d’énergie cette année !
santé numérique ?
En espérant que vous partagerez cet enthousiasme avec nous et que nous pourrons, cette année encore,
développer des idées rafraîchissantes, innovantes et, qui sait, révolutionnaires, je vous souhaite beaucoup de
Pourquoi le secteur des soins entretient-il une relation si complexe avec plaisir à la lecture de ce magazine.
la technologie numérique ? Cinq questions pour cinq spécialistes.
Dirk Gauwberg
CMO Northern Europe
AXA Partners
Dans ce numéro
18 AXA Assistance devient
AXA Partners Votre confiance en nous est importante et c’est pourquoi nous vous informons de la raison pour laquelle vous recevez ce magazine. Nous
Envie d’explorer ensemble de nouveaux horizons ? AXA Assistance et AXA Credit & Lifestyle Protection espérons que l’information que nous vous fournissons ici et via d’autres canaux de communication vous inspire et suscite d’intéressantes pistes
AXA Partners est paré au décollage ! (CLP) ont uni leurs forces complémentaires pour de réflexion. Vos données personnelles ont été inscrites et conservées soigneusement dans notre base de données et ce pour satisfaire nos
former AXA Partners. Pour un mix parfait entre services intérêts légitimes. Nous vous communiquons ceci parce que nous trouvons important que vous sachiez que nous utilisons vos données pour vous
AXA Assistance et AXA Credit & Lifestyle Protection joignent leurs forces complémen- d’assistance et assurances lifestyle protection. informer et évidemment aussi pour vous parler de nos services. Si vous souhaitez plus d’informations ou bien faire enlever vos données de la
taires pour former AXA Partners. Si notre nom change, soyez assuré que le service database d’AXA Partners / Inter Partner Assistance, nous nous en occuperons. Plus d’informations sur www.axa-assistance.be/contacts/
exceptionnel que vous avez l’habitude de recevoir reste quant à lui identique. 19 Happy@Work
Nous allons d’ailleurs plus loin : nous devenons votre sparring-partner. Grâce à notre
savoir-faire et à notre passion, votre entreprise prendra encore plus de vitesse et
19 Concours
surprendra ses clients (et ses concurrents) en lançant sur le marché des produits
innovants et des services qui font la différence. Envie d’en savoir plus ? Prenez contact avec moi : dirk.gauwberg@axa-assistance.com
Ahead est une édition d’AXA Partners qui paraît trois fois par an.
E.R : Dirk Gauwberg – AXA Partners – Avenue Louise 166, boîte 1, 1050 Bruxelles
Copywriting : Veerle De Graeve (Mindsetting)
Lay-out : BBDO – Photos : BBDO et Niko Cagnie
2018 - 1E EDITION AHEAD/Magazine 3
On the spot
Le nouveau monde
(sans frontières) 1. Protection globale 2. Assurance à la demande 3. Assistance pour plus de tranquillité
d’esprit
des assurances
Ne serait-il pas plus agréable pour le Ne serait-il pas plus efficace et transparent
consommateur de ne plus devoir souscrire pour le consommateur de n’être assuré que Ne serait-il pas plus pertinent et rassurant
d’assurances auto, incendie et vie distinctes et lorsqu’il en a réellement besoin ? Et donc pour le consommateur d’être aidé pour éviter
de se savoir au lieu de cela protéger partout et aussi de ne payer qu’à ce moment-là ? un problème de santé ou y remédier en vivant
tout le temps par une seule et même solution de manière plus sûre et plus saine ?
personnalisée ?
L’assurance du futur – rectificatif : d’aujourd’hui – n’est pas un produit mais un service qui s’intègre du reste parfaitement dans
de nouveaux écosystèmes numériques où les consommateurs trouvent, grâce à un accès unique, une large gamme de services et En pratique
En pratique En pratique
vivent une parfaite expérience client du début à la fin. Bienvenue dans le nouveau monde des assurances selon McKinsey. Grâce à la solution intelligente
Global secure, les organisations Au Canada, les clients peuvent Healthlook est un nouveau
répondent à leur Duty of Care en demander une assistance 24h/24, concept innovant et unique avec,
matière d’emploi et voyages 7j/7 via leur smartphone ou d’une part, un coach lifestyle pour
d’affaires internationaux. Il s’agit Messenger en cas de panne de les personnes qui veulent vivre
Comparer les prix et des assurances son assurance. Avec des idées radicales, d’une combinaison flexible voiture. Avec le modèle pay-per- sainement et, d’autre part, un
complexes, payer des primes chaque année et soutenues par une nouvelle technologie, les d’assurances voyage mondiales use Nitro, ils ne souscrivent pas dispositif de monitoring pour
déclarer des sinistres ennuyeux... L’expérience assurances peuvent en effet se transformer en En pratique étendues, de solutions innovantes de contrat d’assurance, mais patients chroniques. Healthlook
client en matière d’assurances n’est pas ce un précieux service plutôt qu’en un produit de santé et de bien-être pour les paient simplement quand ils ont encourage les utilisateurs à mener
qu’il y a de plus épanouissant, c’est indéniable. rébarbatif. Un service qui aide non seulement Grâce à la plateforme en ligne Home expatriés et de solutions de sécurité besoin du service. une vie plus saine, réduit le risque
Il est pourtant possible de faire en sorte que le les clients en situation d’urgence, mais les Market Place, les clients trouvent intégrées. Des outils numériques pour les patients chroniques et
consommateur garde un sentiment positif de soutient aussi dans leur vie de tous les jours. rapidement un professionnel et fixent accompagnent l’expatrié ou améliore la qualité de vie à travers
facilement un rendez-vous. Pratique voyageur d’affaires avant et pendant un suivi permanent.
car trouver un bon professionnel pour sa mission à l’étranger.
des petits travaux devient de plus en
plus difficile. La qualité est en outre
suivie de près.
La dynamique «cross-border» s’accélère
Les “digital natives” comme Amazon (actif dans l’e-commerce, le cloud computing, la logistique et l’électronique grand public) et le
chinois Tencent (réseaux sociaux, gaming, finances, ...) redessinent les limites entre secteurs économiques. Ils ont dans ce cas souvent une
meilleure visibilité sur les clients des acteurs traditionnels que ces mêmes acteurs et créent de nouvelles attentes dans le chef des clients.
“Les secteurs Comment les secteurs traditionnels s’arment-ils contre la dynamique “cross-border” qui s’accélère grâce à la révolution numérique ?
traditionnels ont tout Selon Venkat Atluri, Miklós Dietz et Nicolaus Henke, de McKinsey&Company, les secteurs traditionnels ont tout intérêt à chercher leur
place dans un nouvel écosystème numérique. Sur la base de données et de l’intelligence artificielle, ces modèles axés sur les clients
intérêt à chercher sont en mesure de proposer des solutions globales et extrêmement personnalisées aux consommateurs. Des solutions qui deviendront
ainsi incontournables dans la vie de tous les jours du consommateur.
leur place dans un
nouvel écosystème
numérique.” Si vous souhaitez en savoir plus sur ces évolutions ou exemples ? Contactez-nous via ahead@axa-assistance.com
Cet article est basé sur : What the new world of insurance could look like – McKinsey&Company, août 2017
4 AHEAD/Magazine 2018 - 1E EDITION Competing in a world of sectors without borders – McKinsey&Company, juillet 2017 2018 - 1E EDITION AHEAD/Magazine 5
Customer meets AXA Partners Customer meets AXA Partners
‘Solidariteit voor het Gezin’
teste l’application mHealth
‘Diabetes on the Run’
avec des partenaires
Les patients qui ont pu tester Diabetes on the Run pendant six mois voulaient par-dessus tout conserver pour toujours leur
accompagnement à distance. “Nous avons pu observer en très peu de temps une amélioration radicale dans leur style de vie et
leurs paramètres de santé”, explique Kim Van Asch, directeur Innovation & Projets chez ‘Solidariteit voor het Gezin’.
“Les bénéfices pour la santé avec les applications mHealth sont encore bien plus grands à long terme.”
“Il existe déjà une solution technologique pour chaque
problème. Mais pour une application mHealth efficace, un
monitoring constant et un encadrement professionnel sont
au moins aussi importants.”
De quel besoin est né Diabetes on
Diabetes on the Run the Run ?
Diabetes on the Run est un projet expérimental de suivi et de coaching à distance de
cent patients atteints de diabète de type 2. À l’aide d’appareils numériques connectés, Kim Van Asch : Les patients diabétiques “Le patient doit
ils mesurent eux-mêmes leur glycémie, leur tension artérielle, leur poids et leur activité semblent être les mieux à même de se prendre
physique, et peuvent lire ces paramètres dans l’appli Healthlook sur leur tablette ou en charge dans la mesure où ils sont régulière- avoir une parfaite
leur smartphone. En fonction de leurs résultats, ils reçoivent d’une part un feed-back en
temps réel via leur appli et d’autre part des conseils personnalisés d’un éducateur en
ment confrontés à leur style de vie et à
l’impact sur leur santé. D’un autre côté, les compréhension de
diabète à l’aide de la fonction chat ou par vidéo-entretien. diabétiques de type 2 ne voient un éducateur
en diabète que deux fois par an.
ses résultats.”
Le projet est une initiative conjointe de ‘Solidariteit voor het Gezin’ et des services de C’est beaucoup trop peu selon nous.
soins à domicile Bond Moyson / De Voorzorg, en collaboration avec AXA Assistance Quand la ministre Maggie De Block a fait
et les partenaires technologiques Roche et Switch. L’Union Nationale des Mutualités savoir il y a six mois qu’elle voulait tester un
Libres et Partena étudieront, sur la base du projet expérimental, la qualité pour le certain nombre d’applications mHealth, nous
patient et l’impact sur l’assurance maladie. Le projet est un des 24 projets avons profité de l’occasion pour mettre en
expérimentaux de mHealth sélectionnés et financés par la ministre De Block. pratique notre concept de “soins à distance”
et en retirer tous les enseignements possibles.
6 AHEAD/Magazine 2018 - 1E EDITION 2018 - 1E EDITION AHEAD/Magazine 7
Customer meets AXA Partners
“Les gains pour la santé seront encore
plus importants en cas d’utilisation
préventive d’applications mHealth.”
Quelles sont les exigences auxquelles Pourquoi avoir choisi l’approche activement au projet, avaient par contre ves au financement. Aux Pays-Bas par l’accompagnement médical reste plus ou
le concept devait répondre ? Healthlook d’AXA Assistance ? encore quelques réticences par rapport au fait exemple, les assureurs de soins privés ont pris moins le même, mais le patient a besoin
que la plateforme de suivi Healthlook était le train en marche. Ils souhaitent, à partir de d’un glucomètre, d’une balance, d’un
Kim Van Asch : Nous savons grâce aux Kim Van Asch : Leur plateforme de monito- indépendante de leur propre logiciel de 2018, proposer des soins à distance et des podomètre et d’un tensiomètre numériques.
études scientifiques et aux expériences des ring Healthlook s’est déjà montrée d’une gestion. C’est la raison pour laquelle nous applications mHealth à partir de la centrale de Plus un smartphone ou une tablette pour
prestataires de soins que pour contrôler au grande fiabilité dans diverses applications à étudions avec AXA Partners – Assistance le soins Z-plus, une initiative conjointe de l’appli. Mais à plus long terme, l’accompag-
“Healthlook mieux le style de vie et le comportement des
diabétiques, les trois conditions suivantes
l’étranger. C’est important car on ne se lance
pas comme ça à l’aventure avec de vrais
moyen d’abaisser ce seuil en permettant par
exemple une interface entre Healthlook, nos
‘Solidariteit voor het Gezin’ et des services de
soins à domicile Bond Moyson / De Voorzorg.
nement intensif des patients diabétiques est
certainement payant. En ajustant constam-
s’est déjà montrée doivent être remplies : 1. le patient doit avoir
une parfaite compréhension de ses résultats ;
patients. La plateforme est en outre extrême-
ment intuitive et conviviale pour les patients
dossiers de soins et les logiciels des médecins
traitants.
Nous espérons faire de Diabetes on the Run la
première offre régulière pour un large public,
ment leur style de vie, ils se retrouveront en
effet moins souvent à l’hôpital et dévelop-
d’une grande fiabilité 2. il doit recevoir des conseils personnalisés
pour garder le contrôle de sa propre santé
comme pour les prestataires de soins.
Que va-t-il advenir maintenant de ce
mais étudions notamment aussi déjà de
possibles applications pour la maladie
peront moins (vite) les autres maladies
chroniques auxquelles les diabétiques sont
dans diverses (= self management) ; et 3. il doit être Quelles sont les premières réactions projet ? pulmonaire obstructive chronique (MPOC) et plus vulnérables, ce qui réduira donc les
encouragé à adapter son style de vie en au projet expérimental ? les défaillances cardiaques. coûts. Les gains pour la santé seront en
applications à sachant que quelqu’un regarde par-dessus son Kim Van Asch : Les patients qui ont participé outre encore plus importants en cas
épaule. Dans le cadre de Diabetes on the Run Kim Van Asch : Les cent patients qui ont testé au projet expérimental ont fait savoir claire- Quel est l’impact des soins à distance d’utilisation préventive d’applications
l’étranger.” et d’autres initiatives mHealth, la composante le concept sont, comme leurs éducateurs du ment qu’ils souhaitaient encore être accom- sur le coût des soins de santé ? mHealth auprès de prédiabétiques – à un
sociale et médicale est donc au moins aussi reste, extrêmement enthousiastes par rapport pagnés à distance. Mais tant qu’il n’existera stade précoce de la maladie donc –, ce qui
importante que la technologie. aux améliorations enregistrées au niveau de pas de cadre légal pour le remboursement des Kim Van Asch : Dans un premier temps, les ne peut être que positif pour notre sécurité
leur style de vie et de leur santé. Les médecins applications mHealth, nous devrons faire preu- applications mHealth demandent un sociale.
traitants des patients, qui ont pu participer ve de créativité dans la recherche d’alternati- investissement supplémentaire. Le coût de
Hautement recommandé: voyez comment un patient souffrant de diabète ainsi qu’un éducateur spécialisé en diabète ont vécu ce pilote
sur www.axa-assistance.be
8 AHEAD/Magazine 2018 - 1E EDITION 2018 - 1E EDITION AHEAD/Magazine 9
Vision
Quels sont encore les
obstacles au déploiement Carole Absil
business group leader van
d’Agoria HealthCare
Agoria Health Care
Eric Van Der Hulst
projectleider
chef de projetvan
Actiepunt19.
d’action 19.
Point
Saskia Timmer
directeur bij
directrice chez
Changing
Changing
Healthcare en tBureau.
Healthcare.
Renaud Mazy
CEO & vanPrésident
Ziekenhuis
Comité
het Universitair
exécutif
du
Saint-Luc.
des
Sofie Staelraeve
zaakvoerder
gérante de dash_+.
van dash_+.
de la santé numérique ?
Technology.
Technologie. Cliniques universitaires Accompagne
Begeleidt ondernemers
les
Integreert
Intègre lesmHealth in
applications Aide les
Helpt zorgorganisaties
organisations Test het gebruik van
Saint-Luc. die inzetten opmisant
entrepreneurs valuesur
Prépare la communauté
Bereidt de health hetsanté
de zorgsysteem.
mobile bij de
de soins
implementatie
dans la mise en health apps voor de based
des soins
health
de santé
care debij
de la santé àvoor
community la op de (mHealth) dans le van eHealth.
œuvre de la santé opvolging
Teste l’utilisation
van hun strategie,
valeur dans leur stratégie,
révolution de revolutie.
digital health la santé système de soins. électronique (eHealth). patiënten.
d’applis de santé pour le vermarkting
leurs ventes etenleurs
numérique. suivi des patients. partnerschappen.
partenariats.
Le secteur des soins entretient une relation complexe avec la technologie 1 Eric Van Der Hulst : attendent plus : ils veulent pouvoir communi-
numérique. S’il est friand d’une part de matériel hautement technologique, L’eHealth Personne n’a vraiment intérêt à ce qu’il y ait
une révolution dans les soins. Mais des acteurs
quer à distance avec leur médecin ou kinési-
thérapeute. La santé mobile est donc le
plusieurs barrières se dressent encore lorsqu’il s’agit d’échange de données et
d’applications mobiles pour le patient. Ahead a posé cinq questions à cinq spécialistes va-t-elle plutôt révolutionnaires peuvent parfaitement faire
sortir des acteurs établis de leur zone de confort.
minimum. Si vous pouvez y associer des
données contextuelles et des services
sur les développements en matière de santé numérique. provoquer une Une fois le premier choc passé, la pression
pour tester l’intégration d’idées innovantes
personnalisés à travers la réalité virtuelle,
l’apprentissage automatique (machine learning)
Conclusion : les soins à distance constituent une évolution inéluctable !
évolution ou une dans nos soins augmentera à tout le moins.
Vividoctor, par exemple, va lancer une
et l’internet des objets (IoT), la santé mobile a
alors clairement le potentiel pour déclencher
révolution dans nos plateforme de téléconsultations, avec ou sans
la bénédiction de l’Ordre des Médecins. Cela
une révolution dans les soins de santé.
Malheureusement, la mise en œuvre est plus
soins de santé ? provoquera certes des remous dans notre
culture et le financement des soins, mais c’est
lente que ce qui est déjà possible technologi-
quement et nous observons donc plutôt, dans
aussi l’évolution logique de notre système de la pratique, une évolution qu’une révolution.
soins. Comme l’idée de se faire vacciner contre
la grippe chez son pharmacien ou de mesurer Saskia Timmer :
soi-même sa tension artérielle. En ce qui me concerne, les soins connaissent
une évolution, un développement logique que
Renaud Mazy : nous avons intérêt à laisser se poursuivre tout
Les “soins à distance” sont bien révolution- naturellement. Car si on parle toujours plus de
naires, même si notre pays est quelque peu à la révolution, cela coince au niveau de la mise
traîne par rapport à des pays comme la France en œuvre. ■
ou les États-Unis. Les consultations sur internet
ne sont ainsi pas encore autorisées chez nous. À
Saint-Luc, nous testons actuellement une appli
“Le médecin trai-
pour le suivi de patients diabétiques qui restent tant qui appelle son
ainsi directement en contact avec leur spécia-
liste. Nous proposons cela comme un service. Il
patient parce qu’il
ne s’agit pas de consultations payantes. trouve son rythme
Sofie Staelraeve :
cardiaque anormal
Le secteur des soins limite encore trop la santé quand il fait du
numérique à la santé électronique : la numéri-
sation des processus de travail, l’échange de
sport, je trouverais
données et les communications entre presta- ça plutôt rassurant.”
taires de soins. Mais les consommateurs
10 AHEAD/Magazine 2018 - 1E EDITION 2018 - 1E EDITION AHEAD/Magazine 11
Vision
“Après la numérisa-
2 soins, vous vous empresserez bien évidem- tâches est devenue non seulement très dure, comme : un médecin d’Hasselt peut-il suivre
Qu’est-ce qui empêche encore à ment de la déconseiller à vos patients. mais aussi relativement rigide. Pourquoi ne un patient cardiaque d’Ostende ? Ou un
coursier à vélo certifié peut-il livrer des
tion des processus
Il faut en être bien conscient. pourrait-on pas tenir une consultation à et des données, nous
ce stade l’implémentation de la santé Heureusement, la technologie, qui est déjà
bien intégrée dans notre quotidien, est aussi
distance avec un patient qui indique que son
problème psychique s’aggrave ? Parce que ce
médicaments à domicile ?
devons aujourd’hui
numérique ? déjà beaucoup utilisée dans les soins.
J’ai moi-même pu rentrer très vite à la maison
n’est pas remboursé ? Il faut savoir qu’un
entretien avec un psychologue est plus
Renaud Mazy :
La loi n’autorise pas encore les consultations à
créer plus de valeur
après une opération du dos. Mais je me suis efficace que des antidépresseurs. distance, l’Ordre des Médecins y est farouche- ajoutée pour le
ensuite fait beaucoup de soucis sur la La rigidité de notre système de soins est aussi ment opposé et les consommateurs ne nous patient à partir de
Sofie Staelraeve : mateur attend plus de soins à distance, guérison de la plaie. Mon médecin m’a liée à la complexité de notre système politique mettent pas non plus précisément sous
La manière dont les soins sont aujourd’hui flexibles et numériques. C’est aux organisati- demandé de lui envoyer simplement une : pas moins de neuf ministres sont compétents pression. Même s’ils se montrent particulière-
ces données.”
financés, sur la base des prestations plutôt ons de soins de lui fournir ce service. photo par mail pour vérifier. Strictement pour la santé publique. On compte facilement ment enthousiastes lorsqu’ils découvrent les
que des résultats ; la culture dans le secteur parlant, on ne peut pas envoyer de données trois à quatre hôpitaux pour une seule ville. Il possibilités de la santé mobile. Une raison
des soins qui trouve - souvent à juste titre - Saskia Timmer : médicales par mail pour des raisons de y a sûrement moyen de faire mieux. C’est pratique qui explique la difficile implémentati-
la technologie trop complexe ; le fait que les Les possibilités technologiques sont déjà respect de la vie privée, mais j’ai trouvé très même impératif car dans un monde numérisé, on est le fait que les cabinets médicaux et les
prestataires de soins ne reçoivent pratique- énormes, mais l’implémentation à grande pratique de ne pas devoir me rendre à le concurrent n’est pas l’hôpital voisin, mais hôpitaux ne sont pas équipés pour établir des
ment pas de formation technologique échelle des nouvelles technologies aux nouveau à l’hôpital. Voilà un exemple de la bien les grands acteurs de Chine ou des connexions en ligne sécurisées avec les
pendant leurs études et le manque de Pays-Bas reste également laborieuse. manière dont la technologie s’intègre dans États-Unis. Nous devons donc collaborer patients ou pour échanger des données de
connaissances et d’audace. Mais je remarque Le problème selon elle se situe au niveau de les soins de manière très organique. différemment et de manière flexible et manière sûre sur internet entre le patient et
avec plaisir que les choses bougent depuis un l’approche de l’implémentation. La complexi- Nous l’utilisons même plus souvent qu’on ne discuter ouvertement sur des questions l’hôpital. ■
an et demi. Les prestataires de soins expri- té d’une implémentation est souvent sous- le pense.
ment maintenant clairement leur volonté de estimée et les organisations ne possèdent pas
moderniser leur profession. La gynécologue les connaissances et l’expertise pour mener à Carole Absil :
Els Dufraimont, par exemple, trouve frustrant bien un tel changement, car c’est bien de cela L’implémentation de la santé numérique
de voir les futurs parents tapoter sur leur qu’il s’agit. On remarque aussi que les progresse pas à pas. Cela a commencé par la
smartphone dans sa salle d’attente et de
devoir de son côté les inonder de courriers.
Elle travaille actuellement sur un carnet “J’ai envoyé une photo de ma plaie par mail à mon
maternel numérique. Les fournisseurs établis
peuvent être doucement “bousculés” et
médecin et ça m’a évité de devoir aller à l’hôpital
doivent créer des applications qui s’intègrent pour vérifier qu’elle était bien cicatrisée.”
vraiment avec d’autres produits numériques et
forment un tout facile à utiliser. Cela est
encore trop protégé. Les petites et grandes demandeurs desoins ignorent souvent toutes numérisation des processus et des données et
entreprises vont perdre de la valeur si elles ne les possibilités qu’offrent la technologie. Et on aujourd’hui, nous devons créer plus de valeur
contribuent pas à des soins avec plus de ne sait pas utiliser ce que l’on ne connaît pas. ajoutée pour le patient à partir de ces données.
valeur pour le patient. La santé numérique est Une bonne information est dans ce cas À travers des technologies innovantes et une
la branche la plus prisée pour le lancement de extrêmement importante. Si vous envisagez meilleure collaboration dans le processus de
nouvelles start-up technologiques en Belgi- d’utiliser une technologie mais pensez que soins. Le patient est lui-même souvent
que. Jusqu’il y a peu, elles avaient du mal à vous entrerez de ce fait plus tard que d’autres demandeur : il se rend chez son médecin avec
être reprises dans les systèmes existants. Mais en ligne de compte pour des soins réguliers, un outil ou une appli et attend que le médecin
aujourd’hui, elles parviennent de plus en plus vous y réfléchirez alors à deux fois. Si vous l’utilise dans son traitement. Pour le moment,
souvent à commercialiser leurs solutions. êtes par contre convaincu que grâce à la tech- la santé mobile n’est pas encore remboursée,
Ces changements témoignent de la maturité nologie, vous pourrez vivre plus longtemps mais une fois qu’elle sera reprise dans la
de l’écosystème des soins en Belgique et sont chez vous et que cela ne fermera pas la porte nomenclature, je pense que les soins mobiles
aussi le résultat des changements politiques à des soins réguliers, vous serez plus vite recevront un sérieux coup de boost.
mis en œuvre. Enfin, il ne faut pas sous-esti- tenté d’adopter la technologie. Ça change Eric Van Der Hulst :
mer l’influence du consommateur. Nous avons tout. Même chose pour celui qui communique Notre système de soins proprement dit
déjà tous plus de données sur nos habitudes le message. Si vous avez vous-même peur, en empêche l’implémentation de la santé
de vie et notre santé sur notre smartphone tant que prestataire de soins, que la technolo- numérique. La situation au fil des années en
que dans nos dossiers médicaux. Le consom- gie ne vous coûte votre emploi ou ne tue les termes de financement et de répartition des
12 AHEAD/Magazine 2018 - 1E EDITION 2018 - 1E EDITION AHEAD/Magazine 13
Vision
3 Comment saire en matière de respect de la vie privée et 4 Comment gérer Sofie Staelraeve :
nos normes et cadres se déplacent. Si le Le jour où les hôpitaux annonceront fière-
voyez-vous le consommateur dit “peu importe la manière,
je veux juste des contacts”, devez-vous alors les données ment qu’ils mettent les données médicales à
la disposition du patient, je dirais : “enfin !”
rôle de nouveaux toujours, en tant qu’établissement de soins,
parce que la loi l’oblige, suivre ces règles des patients en Le point de départ doit être, et les gens le
comprennent encore trop peu, que les
strictes de respect de la vie privée et interdire données sur les patients appartiennent aux
acteurs “santé” l’envoi de données médicales ? matière de santé patients. Idéalement, il devrait donc être
possible de consulter, compléter et partager
comme Apple, Sofie Staelraeve : électronique ? son dossier médical numérique sur son
Google et d’autres représentent des plate- smartphone. Les patients doivent décider
Google, Microsoft formes pour un tas de nouvelles applications Eric Van Der Hulst : eux-mêmes ce qu’ils acceptent que l’on fasse
et sociétés. Ces acteurs non traditionnels vont Par peur de big brother, les données sur la de leurs données. Les gens n’ont rien contre
et Facebook ? aussi abaisser le seuil d’accès aux soins de
santé. Des études montrent que la santé
santé de la population belge sont très
morcelées et protégées. Avoir une vision
le fait que l’on partage leurs données si cela
leur permet d’être mieux aidés et accompa-
mobile ne rend pas les soins élitistes, mais globale est pourtant important : 1. pour avoir gnés. Cela doit simplement pouvoir se faire
Renaud Mazy : permet au contraire de toucher des personnes un cadre de référence solide – quand êtes- en souplesse et sécurité. Je n’attends pas des
Ces acteurs font déjà le lien entre les scienti- qu’il ne serait pas possible de toucher vous malade, quand êtes-vous en bonne santé pouvoirs publics qu’ils créent un cadre strict,
fiques et la population dans le cadre d’études autrement, comme les réfugiés, les sans-abri ? ; 2. pour pouvoir adapter correctement les mais bien différents formats permettant un
médicales à grande échelle sur la base de ou les personnes vivant dans la pauvreté. soins aux besoins de la population ; et 3. pour partage sûr des informations. Des formats
données anonymes. Le fait de pouvoir Leur smartphone est souvent leur bien le plus pouvoir opposer des informations scientifique- faciles à utiliser par les organisations de soins
collecter sensiblement plus de données aide précieux et leur ligne directe vers des ment étayées aux messages populaires et pour le développement de leur offre numé-
la médecine à progresser. Ces sociétés informations et une aide médicales. commerciaux comme “50 % de la population rique, par les entreprises et par les citoyens.
technologiques investissent par ailleurs Les canaux par lesquels les soins vont nous courent un risque de” ou “le sucre provoque le Bien sûr, les pouvoirs publics doivent aussi
massivement dans la recherche de solutions toucher vont de toute manière changer. Il cancer”. Comme les données sur les citoyens, intervenir lorsque les règles du jeu ne sont
connectées, bien plus qu’une petite société ne n’est aujourd’hui possible de demander des les données sur les patients sont une question pas respectées.
pourra jamais le faire. soins à domicile qu’en appelant les instances de donnant-donnant. Si vous avez un cancer,
compétentes. Pourquoi cela ne serait-il pas vous serez prêt à partager vos données de Renaud Mazy :
Saskia Timmer : possible à l’avenir en se rendant dans un manière anonyme pour aider d’autres En tant qu’hôpital, nous devons pouvoir
Ces sociétés technologiques ouvrent la voie. bureau de poste ou au supermarché ? personnes dans votre situation. Mais si vous garantir la sécurité absolue des données des
Grâce à leurs importants investissements avez le sentiment que cela permet à l’industrie patients. C’est la raison pour laquelle l’accès
dans l’intelligence artificielle, le big data et Eric Van Der Hulst : pharmaceutique de s’en mettre plein les aux dossiers médicaux est si réglementé et
les lunettes de réalité augmentée par Nous devons faire contrepoids face aux poches, la porte se refermera. Les données sur l’échange par e-mail pas encore totalement
exemple, il est désormais possible de faire mastodontes comme Apple, Google et la santé demandent une approche intelligente. autorisé. Les soins à distance demandent
des choses également transposables dans les Facebook en adoptant et en intégrant dans Il s’agit de former le citoyen, de le sensibiliser également des canaux de communication
soins. Ces sociétés modifient également nos nos systèmes les solutions sécurisées et de le laisser décider lui-même ce qu’il fiables et sécurisés, comparables aux outils
structures et nos politiques. Prenez le respect d’acteurs technologiques locaux proches de accepte que l’on fasse avec ses données. de mobile banking. ■
de la vie privée. Comme tout est possible sur nous et qui connaissent parfaitement nos
Facebook et que Google et Microsoft vont besoins. Sans cela, nous tuerons ces acteurs
également s’en mêler, un débat se fait jour locaux et Google et Facebook pourront nous
aujourd’hui sur ce qui est réellement néces- écraser et nous imposer leurs règles du jeu.
On voit déjà clairement qu’on ne peut rien
leur dire en matière de respect de la vie “Pourquoi quelqu’un
“Si je devais avoir privée. Le secteur des soins doit bien en être qui a des problèmes
conscient : ne rejetez pas les applis et
un cancer, j’aimerais informations de soins de santé en ligne si
psychologiques ne
pouvoir partager votre patient vient vous voir avec, mais pourrait-il pas
mes données proposez-lui des alternatives de chez nous, s’entretenir par vidéo
sûres et validées. ■
médicales pour aider avec un psychologue
d’autres personnes s’il sent que son état
dans mon cas.” s’aggrave ?”
14 AHEAD/Magazine 2018 - 1E EDITION 2018 - 1E EDITION AHEAD/Magazine 15
Vision
éviter de devoir prendre congé pour un possible grâce à l’eHealth. Le suivi s’en
5 contrôle à l’hôpital. La technologie facilite la trouvera aussi plus efficace. Prenez cet exemple
Dans quelle mesure la santé électronique va-t-elle modifier participation du demandeur de soins dans son
propre processus de soins. Le rôle du professi-
: si vous ne payez pas une facture ou vos
impôts, vous recevez un rappel. Mais qui vous
les prestations de soins en termes de prévention, de soins onnel de la santé évolue de l’exécution vers le
coaching, de la prise de décisions à l’apport de
informe quand vous avez oublié votre colosco-
pie ? Grâce à l’eHealth, cela vous sera rappelé,
aigus et de suivi ? Et comment la relation entre demandeurs conseils. La relation entre le demandeur et le
prestataire de soins se transforme en collabora-
même si votre médecin l’oublie.
L’eHealth facilite dans tous les cas les commu-
et prestataires de soins va-t-elle évoluer ? tion. Je ne crois donc pas que l’eHealth tuera
les soins. Il est vrai que votre médecin regarde
nications entre le patient et ses prestataires de
soins qui ne sont pas remplacés, mais renfor-
fixement l’écran pour vous fixer un ren- cés. Le patient jouera un rôle actif en tant que
dez-vous, mais on oublie qu’il avait besoin de copilote sur son trajet de soins. De nouveaux
Carole Absi : Renaud Mazy : efficaces et confortables pour le patient. Les bien plus de temps avant pour trouver un petit intervenants auront également un rôle à jouer.
Sous l’impulsion de la santé électronique, nous Les soins aigus à distance représentent selon solutions connectées comme les bracelets avec trou dans son agenda papier. C’est une question Je m’attends ainsi à ce que les patients
allons évoluer des soins fondés sur l’expérience moi le sujet le plus délicat. Il est extrêmement cardiofréquencemètre intégré, les vêtements de perception. Les gens pensent trop de cardiaques soient suivis par un call center
(in vivo) aux soins fondés sur le big data et les difficile pour un médecin, lors d’un premier avec capteurs et les lentilles de contact manière extrême. Ils ont peur de ne plus clinique auprès duquel ils seront inscrits. Ou à
algorithmes (in silico), après des soins fondés contact, de collecter des informations sur inter- mesurant la glycémie dans le sang, donnent communiquer qu’en ligne, ce qui n’est bien sûr ce qu’un “collishop” hospitalier logistique livre
sur des preuves scientifiques (in vitro). Le big net pour pouvoir poser le bon diagnostic et aux médecins des informations en temps réel pas le but. Il s’agit juste de pouvoir proposer ce bientôt des médicaments et du matériel
data va provoquer une disruption et rendre les définir le bon traitement. Il ne peut pas dans ce sur leurs patients. Des solutions assurément mix. L’eHealth nous amène également à médical à domicile.
soins plus préventifs, plus précis et plus cas se fonder sur les communications non bienvenues dans un contexte de vieillissement repenser l’ensemble du processus de soins. Car
personnalisés. Chaque patient spécifique verbales ni sentir où se situe le problème. Les de la population et de hausse du nombre de grâce à la technologie, les soins ne doivent plus Sofie Staelraeve :
recevra précisément le bon traitement au bon soins à distance peuvent éventuellement maladies chroniques. obligatoirement se faire en établissement et La technologie mobile et une plus grande
moment. L’eHealth stimulera aussi la préventi- représenter une solution dans des pays où il peuvent aussi se faire tout simplement à accessibilité vont changer la chaîne de soins.
on et renforcera le réseau de prestataires de faut rouler longtemps pour trouver un médecin, Saskia Timmer : domicile. Le processus de soins et les moments Comme une transformation de spaghettis en
soins autour du patient. mais en Belgique, les consultations à distance L’eHealth change tout. À commencer par la de contact s’y rapportant sont aujourd’hui lasagne, avec l’intégration - et la collaboration
Il y aura plus d’ouverture et de dialogue, aussi ne constituent pas pour moi une priorité. Je relation entre le demandeur et le prestataire de organisés sur la base de protocoles : le médecin entre - de très nombreux services, outils et
avec le patient. vois plus de potentiel dans la santé mobile soins. De plus en plus de personnes sont prescrit des médicaments et le patient passe connaissances autour des besoins de l’individu.
pour les soins préventifs et le suivi qui, grâce informées sur les heures de consultation, une visite de contrôle deux semaines plus tard. Plus aucun professionnel de la santé ne pourra
aux applications mobiles, seront plus flexibles, veulent communiquer autrement et préfèrent Si les données permettent de connaître continuer à travailleur seul sur son île, dans les
clairement l’évolution du patient, cette visite ne strictes limites de sa propre spécialité. La
sera vraiment nécessaire que si les données collaboration sera essentielle et sera facilitée
l’indiquent. Le processus de soins ne sera alors par le soutien des outils de santé numérique.
plus fondé sur un protocole mais sur la Les professionnels des soins pourront se
demande. concentrer davantage sur ce qu’ils savent faire,
“Si vous ne payez mais auront aussi besoin de nouvelles com-
Eric Van Der Hulst : pétences : meilleure maîtrise de la technologie
pas une facture ou Nous ne sommes pas habitués à penser aux les soutenant dans leur domaine et leur
vos impôts, vous soins en termes de prévention, de soins aigus apportant des connaissances ; plus de réflexion
recevez un rappel. et de suivi. Pourtant, les soins recouvrent bien en termes de possibilités pour leur patient. Une
plus que les prestations aiguës : il ne faut en relation de conseiller apparaîtra entre le
effet pas nécessairement être un patient pour professionnel des soins et le patient. Je rêve par
Mais qui vous être confronté au système de soins. Pensez à un exemple que mon médecin traitant sache que
informe quand vous bébé né en bonne santé ou à un jeune obèse j’aime courir, remarque que mon rythme
avez oublié votre encadré pour mener une vie plus saine. Le but cardiaque devient subitement anormal alors
de notre système de soins est de maintenir que je cours, relie ces informations à ma
coloscopie ?” autant que possible chaque citoyen en bonne dernière prise de sang et m’appelle pour me
santé de sa naissance à sa mort. Nos soins vont demander si tout va bien, s’il ne serait pas
donc évoluer des soins aigus et réactifs vers les temps de faire un petit check-up... ■
soins préventifs et proactifs et cela sera
AXA Partners zet volop in op digitale health monitoring om mensen zowel in hun gezondheid als ziekte
Grâceteà coachen.
sa stratégie Healthlook
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16 AHEAD/Magazine 2018 - 1E EDITION 2018 - 1E EDITION AHEAD/Magazine 17
Good to know Happy Corner
Que nous réserve
AXA Partners le monde de
la technologie ?
AXA Assistance et AXA Credit & Lifestyle Protection (CLP) ont uni leur offre complémentaire et leurs forces.
“Cela augmente les possibilités de trouver des réponses à des questions spécifiques avec les clients”,
déclare Christophe Marius. “Ensemble, nous sommes en mesure de composer un mix unique et parfaitement adapté Quantumrun et Gartner prédisent les développements les plus remarquables pour cette année.
de services d’assistance et d’assurances lifestyle protection.”
Les besoins des consommateurs changent et Nos propositions innovantes de valeur
les organisations cherchent donc des moyens représentent un mix unique et spécifiquement
d’enrichir leur écosystème avec d’excellentes adapté de services d’assistance et d’assu-
expériences client tout au long du trajet du rances lifestyle protection. • 1 hotspot Wifi pour 20 habitants.
client précisément. • Train supersonique Hyperloop d’Elon Musk accessible
Christophe Marius: “AXA Assistance et AXA “Nous proposons, en tant que partenaire au public.
Credit & Lifestyle Protection combinent B2B2C, des services qui permettent aux • Vente de 5.200.000 voitures électriques. Rien que Tesla
dès lors services et connaissances, ce qui clients finaux de résoudre ou éviter des prévoit de produire et vendre 500.000 véhicules
élargit nos possibilités de cocréation et de problèmes pressants ou les aident à avancer électriques. Première impression d’une voiture en 3D.
collaboration.” Grâce à des études de dans leur quotidien. Nous sommes également • Les 200 plus grandes entreprises auront des applis
marché, à des analyses de données et à son en mesure aujourd’hui de renforcer cette aide intelligentes utilisant tout le potentiel du big data et de
expérience locale des marchés, AXA Partners pratique avec des assurances spécifiques qui l’analytique.
possède une connaissance approfondie des défis apportent un soutien financier lorsque les • Le dernier “joujou” de HP, The Machine, est 6 fois plus
spécifiques des clients dans différents secteurs. clients finaux rencontrent certains problèmes.” puissant que les serveurs existants et sera vendu cette
année.
L’offre élargie d’AXA Partners est AXA Partners renforce en outre ses services • La navigation sur internet dans le monde représentera
parfaitement adaptée aux besoins de numériques pour pouvoir soutenir ces clients 10,5 exabytes, portant la totalité du trafic sur internet à
nos clients et de leurs clients finaux. dans différents domaines. 132 exabytes.
AXA Partners Europe du Nord, qui
comprend non seulement le Benelux
mais aussi l’Allemagne, la Suisse et
les pays nordiques, est dirigé par le
CEO Christophe Marius, qui reste
également manager d’AXA Partners “Les besoins des clients changent.
CONCOURS Gagne ton coach personnel !
Benelux. Dirk Gauwberg est Une de vos bonnes résolutions pour cette année est de mener une vie plus saine ? Un coach
responsable Value Proposition &
Marketing d’AXA Partners Europe du
Nos services s’adaptent.” personnel pourra dans ce cas vous y aider et nous vous proposons d’en gagner un maintenant !
Nord. Joeri Mariën reste également
Head of Sales pour le Benelux. Question*
Wedstrijd?
Diabetes on the run est un des projets mHealth sélectionnés et
financés par la ministre De Block. Quel est le nombre de projets
testés en tout ?
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La troisième personne qui donnera la réponse exacte par e-mail à
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Si notre nom change, soyez assuré que le service exceptionnel que vous avez l’habitude de recevoir reste quant à lui
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le marché des produits innovants et des services qui font la différence.Vous pouvez aussi lire
