Reprise partielle d'activité

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Reprise partielle d’activité
Par Marc Villaceque. Président du Syndicat National des Cardiologues

Circulaire syndicale – Mardi 21 avril 2020 [A télécharger en pdf ici]

Lors de la conférence de presse du 19 avril, le Premier ministre et le ministre des
Solidarités et de la Santé ont lancé un message à l’attention des Français sur le
risque de rupture de continuité des soins pendant la période de confinement.
Cette continuité passe donc par une reprise progressive de notre activité
cardiologique.

La reprise doit se faire dans des conditions qui garantissent la sécurité du patient
et de nos personnels. Cela implique des aménagements en termes de flux de
patients, de temps dans la salle d’attente (du fait notamment des nécessaires
mesures de désinfection). Le rythme et le nombre de consultation vont s’en
trouver réduits.

De fait il faut envisager une certaine régulation des
rendez-vous.

Au cabinet :
        Pour les patients fragiles, il faut privilégier un premier contact par
        téléphone ou télé consultation vidéo afin de valider ou non la pertinence
        d’une consultation physique,
        Globalement, la reprise d’activité doit d’abord se faire en priorisant les
        patients symptomatiques ou à risque de décompensation rapide et les
        patients sortis récemment d’hospitalisation,
        Nous finalisons actuellement un document détaillant l’application en
        cardiologie des gestes barrières et les modalités d’hygiène pour les
        différents examens en cardiologie.

En clinique :
        La reprise d’activité en clinique est plus complexe, et dépend des bons
        vouloirs des CME, de l’ARS, du plan blanc, des directeurs d’établissement
        souvent frileux,
Le choix des actes à faire ou pas devra là aussi être guidé par le souci de
       l’intérêt du patient : d’un côté, ne pas l’exposer inutilement au risque
       infectieux mais, de l’autre, ne pas non plus lui faire courir celui d’une
       perte de chance,
       En raison de l’absence de consigne précise de nos établissements de
       santé et devant le risque médico-légal mis en avant par nos assureurs,
       nous sommes en train de travailler avec la Société Française de
       Cardiologie (SFC) et le Collège National des Cardiologues Français
       (CNCF) sur des recommandations pour la reprise d’activité dans les
       meilleures conditions afin de faciliter les échanges entre les cliniques et
       les ARS.

Message aux patients :
       Devant cette problématique du renoncement aux soins durant l’épidémie
       du Covid19, le Syndicat a participé à la rédaction et la diffusion d’un
       message simple à l’adresse de la population via le Conseil National
       Professionnel Cardiovasculaire (CNPCV) au côté de 2 associations de
       patients à savoir la Fédération Française des Diabétique (FFD) et
       l’Alliance du Cœur. [Visualisez le texte ici en pdf]

Concernant le difficile sujet de la trésorerie de nos cabinets en cette période
d’activité réduite, le Syndicat National des Cardiologues travaille avec la CNAM
pour qu’une partie de nos charges durant la période du confinement soit prise en
charges rapidement sous forme d’indemnités. Pour information, la ROSP des
cardiologues s’élève cette année en moyenne à 2 124 € par cardiologue, payé par
la CNAM normalement le 20 avril. Vous pouvez vérifier cette somme sur le site
Ameli pro ou sur votre compte bancaire.

Protégez-vous.
Covid-19 : En Allemagne, des
hackers détournent des dizaines
de millions d’euros dédiés aux
entreprises
Des cybercriminels auraient subtilisé des dizaines de millions d’euros sur un
fonds gouvernemental allemand dédié aux entreprises et travailleurs
indépendants en difficulté. Comme l’a rapporté le quotidien économique
Handelsblatt, la Rhénanie-du-Nord-Westphalie – le Land affichant la plus grande
population et le plus fort poids économique dans le pays – n’aurait pas vérifié
assez assidûment l’identité des candidats de ce programme conçu pour les aider à
faire face à la crise économique liée à la pandémie de Covid-19. Et des pirates
informatiques en ont profité pour lancer une attaque par hameçonnage
(phishing). [En savoir plus]

Covid-19 : Pour booster la
recherche,     la   Commission
européenne lance une plate-forme
de partage de données
La Commission européenne a lancé le 20 avril 2020 une plate-forme de recueil et
d’échange de données sur le Covid-19. L’objectif est de booster le partage de
connaissances entre les chercheurs à travers le monde afin de faciliter la
découverte d’un traitement ou d’un vaccin. Cet outil est le résultat de la
collaboration entre l’exécutif européen, l’Institut européen de bio-informatique, le
laboratoire européen de biologie moléculaire, l’infrastructure de recherche Elixir
et le projet COMPARE. [En savoir plus]

L’Agence nationale de sécurité du
médicament et des produits de
santé s’organise en télétravail et
délègue 140 salariés à la gestion
du Covid-19
Plus de 800 salariés de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des
produits de santé (ANSM), soit plus de 80 % de l’effectif total, sont en télétravail,
dont une centaine focalisés sur les dossiers liés à l’épidémie de Covid-19, a
dénombré le directeur général de l’agence, Dominique Martin, dans un entretien
à APMnews le 17 avril.

Une quarantaine de personnes travaillent encore physiquement sur les sites de
l’agence, principalement à Saint-Denis, et dans une moindre mesure dans les
locaux de Lyon et de Vendargues (Hérault). Toutes sont focalisées sur la gestion
des dossiers liés au Covid-19, en plus de la centaine de salariés en télétravail sur
le sujet, et disposent des appuis en support informatique nécessaires, à l’instar du
responsable de la sécurité du système d’information (RSSI), présent
physiquement sur site. [En savoir plus]
La télémédecine remboursée à 100
% jusqu’à la fin de l’état d’urgence
sanitaire
Une ordonnance publiée le 16 avril au Journal officiel étend la prise en charge à
100 % des actes de téléconsultation et de télésoin par l’assurance maladie jusqu’à
la fin de l’état d’urgence sanitaire.

L’ordonnance portant « diverses dispositions sociales pour faire face à l’épidémie
de Covid-19 », présentée le 15 avril en conseil des ministres, comporte une série
de mesures disparates concernant les hôpitaux, le médico-social et les soins de
ville.

Elle est prise sur le fondement des habilitations inscrites à l’article 11 de l’article
de la loi d’urgence pour faire face à l’épidémie de Covid-19 du 23 mars 2020.

L’article 3 de l’ordonnance dispose qu’à compter du 20 mars et jusqu’à la fin de
l’état d’urgence sanitaire, en vigueur depuis le 24 mars, la participation de
l’assuré (ticket modérateur) est supprimée « pour les actes réalisés en
téléconsultation, les actes d’accompagnement de la téléconsultation, ainsi que
pour les actes de télésoin ». [En savoir plus]

Covid-19 : Sanofi s’allie à
Luminostics pour commercialiser
un autotest sur smartphone d’ici
fin 2020
Luminostics est spécialisée dans les tests de dépistage rapide sur smartphone. La
société a développé un dispositif qui se clipse sur le téléphone et communique
avec une plateforme de diagnostic afin de détecter et mesurer la présence de
bactéries, virus, protéines ou hormones à partir d’écouvillons ou d’échantillons de
la salive, de l’urine ou du sang.

Selon l’accord signé avec le groupe pharmaceutique français, elle pourrait mettre
à disposition sa technologie exclusive, et Sanofi son savoir-faire en matière de
recherche clinique, afin de « fournir une solution basée sur smartphone ne
nécessitant pas l’intervention d’un professionnel de santé ou d’un laboratoire
d’analyse biologique ».

Il s’agit de développer un test grand public « avec une sensibilité et une
spécificité élevées à partir d’échantillons respiratoires », à l’aide d’un «
adaptateur peu coûteux » associé à « un dispositif intelligent de détection de
signal chimioluminescent », a expliqué le laboratoire dans son communiqué. [En
savoir plus]

Données de traçage du Covid-19 :
le gouvernement négocie avec
Apple et Google
Le gouvernement négocie avec les géants du numérique Apple et Google dans le
cadre de sa stratégie de traçage numérique de l’épidémie de Covid-19, a déclaré
Aymeril Hoang, membre du conseil scientifique installé auprès du gouvernement
et expert en numérique, lors d’une audition par la commission des lois du Sénat le
15 avril.
Les deux entreprises développent l’interopérabilité entre les appareils équipés de
leurs systèmes d’exploitation Android (Google) et iOS (Apple), afin de permettre
aux applications comme StopCovid d’échanger des informations, notamment de
contact tracing.

Elles ont également annoncé « une plateforme plus large de traçage des contacts
basée sur le Bluetooth » qui « permettrait non seulement la participation d’un
plus grand nombre de personnes, sur la base du volontariat, mais aussi
l’interaction d’un écosystème d’apps plus étendu avec les autorités sanitaires
gouvernementales ». [En savoir plus]

Le MIT conçoit un boitier pour
surveiller à distance l’état de santé
des malades
Le laboratoire de recherche en informatique et intelligence artificielle (CSAIL) du
Massachusetts Institute of Technology (MIT) développe depuis 2013 un boîtier
capable d’enregistrer la respiration, les mouvements et les habitudes de sommeil
d’une personne. Les chercheurs annoncent le 14 avril 2020 que pour la première
fois ce dispositif de télédétection a été utilisé avec succès sur un patient atteint
de Covid-19. [En savoir plus]
GE Healthcare et Microsoft
lancent un logiciel de suivi des
patients atteints du Covid-19
GE Healthcare s’est rapproché de Microsoft pour proposer une version de sa
solution Mural Virtual Care destinée au suivi des patients atteint du Covid-19. Ce
logiciel est accessible gratuitement depuis la plate-forme cloud Azure jusqu’à fin
janvier 2021. La solution permet à une personne de surveiller plusieurs patients
équipés de respirateurs artificiels. [En savoir plus]

La Cnil émet des doutes sur
l’intérêt de l’application StopCovid
Il n’y a pas que les aspects juridiques de l’application de pistage StopCovid qui
inquiètent la Cnil. La pertinence même de la future application interroge
fortement l’autorité de protection de la vie privée. Auditionnée par le Sénat, sa
présidente Marie-Laure Denis se questionne sur l’adhésion des citoyens à cet
outil, la fracture numérique et les zones blanches. Elle rappelle que StopCovid
devra être supprimé une fois la crise sanitaire terminée. [En savoir plus]
L’e-santé en fer de lance dans le
Grand Est pour lutter contre
l’épidémie de Covid-19
Dans le Grand Est, région fortement touchée par l’épidémie de Covid-19, l’ARS, le
groupement régional d’appui au développement de l’e-santé (Grades) Pulsy et
plusieurs hôpitaux et entreprises ont allié leurs forces « pour apporter une
réponse numérique à la crise sanitaire », a expliqué le Dr Pascal Charles,
président de Pulsy.

Promoteurs de l’e-santé dans les territoires, les Grades ont été créés à partir des
anciens GCS e-santé et par fusion de certains d’entre eux afin de respecter les
périmètres des nouvelles régions administratives modifiées par la loi en 2015. [En
savoir plus]

Vers une prolongation de la
certification des logiciels d’aide à
la prescription
Un projet de décret d’application de la loi de financement de la sécurité sociale
(LFSS) pour 2020 prévoit de prolonger la validité des certifications délivrées par
la Haute autorité de santé (HAS) aux logiciels d’aide à la prescription (LAP) «
jusqu’à la publication de nouveaux référentiels et au plus tard jusqu’au 1er juillet
2021 ».

Dans cet intervalle, « les décisions de certification de logiciel d’aide à la
prescription médicale délivrées sur la base de la procédure et des référentiels de
la Haute autorité de santé avant le 12 juillet 2018 restent applicables », détaille le
document consulté par APMnews (site d’information du groupe APM International
dont fait partie TICpharma).

En attendant la finalisation de la nouvelle procédure et sa publication au Journal
officiel, « les décisions de certification des LAP sont rendues sur la base d’une
procédure provisoire de certification établie et rendue publique par la HAS ». [En
savoir plus]

Offisanté et Cegedim créent des
outils de suivi des ruptures de
médicaments
Offisanté, société d’exploitation de données de 6 500 officines, a développé un «
observatoire des ruptures et tensions » d’approvisionnement des médicaments,
qu’elle propose gratuitement aux officines, aux professionnels de santé et au
grand public, et qu’elle complète par des services payants à destination des
laboratoires pharmaceutiques.

La société propose depuis deux ans aux pharmaciens un site communautaire qui
leur permet de rechercher en temps réel des produits sur lesquels ils observent
des tensions d’approvisionnement. [En savoir plus]
Les      multiples      visages
cardiovasculaires du Covid-19
Au fur et à mesure de la progression de la pandémie de Covid-19, l’attention des
médecins se porte de plus en plus sur les manifestations cardiovasculaires
associées à cette nouvelle maladie virale. À la présentation initiale dominée par
un syndrome respiratoire aigu sévère est ainsi venue s’ajouter une
symptomatologie cardiovasculaire secondaire à une atteinte du myocarde, le
muscle cardiaque. Il apparait aujourd’hui clairement que le Covid-19 peut se
traduire cliniquement par une variété de présentations cardiovasculaires, ce
qu’illustrent quatre cas cliniques rapportés par des cardiologues américains dans
un article paru le 3 avril dans la revue Circulation. [En savoir plus]

La Cnil ne s’oppose pas au
lancement  de   l’application
StopCovid
À la fin du mois de mars, la Cnil avait exprimé ses inquiétudes quant au
développement d’un potentiel traçage numérique en France. Le 26 mars,
la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) tentait de prendre
part au débat. Alors que plusieurs pays sont déjà passés par cette étape pour
endiguer l’épidémie, la France pourrait finir par y arriver également. Parmi
les pays ayant adopté cette méthode, nous retrouvons : l’Allemagne, l’Autriche, la
Belgique, la Chine, la Corée du Sud, l’Espagne, les États-Unis, l’Italie, Israël, la
Pologne, la Russie, ou encore Taïwan.

Selon la CNIL, le cadre légal proposé dans le cadre du développement de cette
application semble bon. La commission rappelle néanmoins que la directive e-
privacy et le RGPD, prévoient au niveau européen, des limites à ne pas dépasser.
La Cnil rappelle que : “si un suivi individualisé des personnes était mis en œuvre,
il faudrait d’abord, à droit constant, qu’il soit basé sur le volontariat, avec un
consentement réellement libre et éclairé. Le fait de refuser l’application n’aurait
aucune conséquence”. [En savoir plus]

Rafael Covid-19 : L’application du
CHU de Bordeaux pour le télésuivi
des patients à domicile
Développée en collaboration avec l’université de Bordeaux et la société
technologique Capgemini, elle est destinée à aider les médecins généralistes à
mieux identifier et suivre l’évolution des symptômes des patients malades au
quotidien « entre les consultations programmées par le médecin généraliste »,
par des questionnaires en ligne adressés directement au patient par la cellule
Covid-19 du CHU bordelais.

Concrètement, le médecin généraliste identifie une situation relevant d’un suivi
dans Rafael Covid-19 et signale le patient avec son accord auprès du dispositif
d’appui à la coordination (DAC), qui contacte alors le patient, ouvre un dossier et
donne un accès aux outils numériques. [En savoir plus]
Bayer va relancer en Europe sa
production de chloroquine
Le groupe pharmaceutique allemand reprend la fabrication de l’un de ses vieux
médicaments indiqué en prévention de la malaria, le Resochin.

Jusqu’ici, le médicament, sur le marché depuis plus de 80 ans, n’était plus produit
que dans une usine du groupe au Pakistan. A cause d’une résistance des parasites
porteurs de la malaria au médicament, Bayer avait cessé sa commercialisation
l’été dernier. Mais au vu de la demande qui pourrait exploser, le groupe a
annoncé son intention de relancer la production en Europe. [En savoir plus]

Apple et Google proposent un outil
commun pour les applications de
traçage des malades
Apple et Google ont annoncé, vendredi 10 avril, dans une rare démarche
commune, travailler à la mise en place d’une infrastructure logicielle pour les
applications de « traçage social », dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de
Covid-19.

Les applications de suivi des contacts font partie des outils envisagés pour
permettre de mieux suivre la propagation du virus : en permettant de prévenir les
personnes qui ont été au contact de malades, elles peuvent faciliter les
quarantaines sélectives et les dépistages. En Asie, plusieurs pays ont mis en place
des systèmes de ce type et plusieurs pays européens, dont la France, étudient
actuellement la création de logiciels similaires. [En savoir plus]
Doctolib équipe gratuitement les
centres éphémères de consultation
et les Samu pour « désengorger
l’hôpital »
Dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, Doctolib a décidé d’équiper
gratuitement les centres éphémères de consultation avec sa suite logicielle
(gestion de cabinet, téléconsultation, agenda) et offre aux Samu « une
fonctionnalité permettant d’adresser les patients symptomatiques non graves vers
ces centres plutôt qu’à l’hôpital », a expliqué le 9 avril à TICsanté son fondateur,
Stanislas Niox-Chateau. [En savoir plus]

Les données de traçage au secours
de la lutte contre l’épidémie
Alors que le gouvernement travaille à une application de traçage par Bluetooth
qui permettrait de « limiter la diffusion du virus en identifiant des chaînes de
transmission », les initiatives des entreprises pour mettre les données de leurs
utilisateurs à disposition des institutions de recherche publique se multiplient.

L’application du gouvernement, baptisée StopCovid, permettrait « de prévenir les
personnes qui ont été en contact avec un malade testé positif afin de pouvoir se
faire tester soi-même, et si besoin d’être pris en charge très tôt, ou bien de se
confiner », ont annoncé le ministre des solidarités et de la santé, Olivier Véran, et
le secrétaire d’Etat au numérique, Cédric O, dans un entretien publié le 8 avril
par Le Monde.

« L’application est installée volontairement; lorsque deux personnes se croisent
pendant une certaine durée, et à une distance rapprochée, le téléphone portable
de l’un enregistre les références de l’autre dans son historique. Si un cas positif
se déclare, ceux qui auront été en contact avec cette personne sont prévenus de
manière automatique », a-t-il complété. [En savoir plus]

Ouverture d’une plateforme
d’accompagnement et d’appui aux
personnes handicapées pendant le
confinement
La plateforme, accessible à l’adresse solidaires-handicaps.fr, est une initiative du
Conseil national consultatif des personnes handicapées et de la Fédération des
centres régionaux d’études d’actions et d’informations (Ancreai), sous l’égide du
secrétariat d’Etat chargé des personnes handicapées et avec l’appui du
secrétariat général du comité interministériel du handicap (SG-CIH).

Cette plateforme a été créée pour faciliter la mise en relation entre les personnes
handicapées, leurs aidants, les professionnels et les dispositifs
d’accompagnement et d’appui qui leur sont destinés, pendant toute la durée du
confinement instauré dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de Covid-19. [En
savoir plus]
Les applis mobiles visant le grand
public peu fiables pour évaluer le
risque de cancer cutané
Les cancers cutanés figurent parmi les cancers les plus fréquents dans le monde
et leur incidence augmente. Leur détection précoce, en particulier des
mélanomes, favorise un meilleur pronostic. Plusieurs technologies existent pour
réduire le délai au diagnostic et notamment des applications mobiles proposées
au grand public.

Ces applications disponibles notamment sur smartphone proposent d’aider les
particuliers à surveiller des lésions suspectes pour décider s’il faut ou non les
faire examiner par un médecin. Un algorithme intégré dans l’appli peut analyser
des photographies de ces lésions pour les classer en risque faible ou élevé de
cancer et formuler des conseils.

Les applis qui reposent sur ce type d’algorithme et ont des allégations médicales
sont désormais considérées comme des dispositifs médicaux qui doivent obtenir le
marquage CE des autorités. Deux ont été autorisées en Europe, SkinVision et
SkinScan, cette dernière étant aussi disponible en Australie et en Nouvelle-
Zélande.

Mais aux Etats-Unis, la Food and Drug Administration (FDA) n’en a autorisé
aucune et la Federal Trade Commission (FTC) a condamné à une amende deux
sociétés pour avoir présenté leur appli MelApp et MoleDetective de façon
trompeuse comme analysant de manière précise le risque de mélanome. Ces deux
applis ne sont plus disponibles. [En savoir plus]
Un     consortium     mise   sur
l’intelligence artificielle pour
sortir plus vite du confinement
Un consortium d’experts médicaux et de data scientists bénévoles lancent le
projet CovidIA. Grâce à la création de modèles d’apprentissage automatique, ils
promettent de sortir le plus rapidement possible du confinement. Ils demandent
aux Français de volontairement transmettre leurs données personnelles (nom,
sexe, âge, lieu d’habitation, contamination…) pour entraîner les réseaux de
neurones. La forme que prendra l’outil final n’est pas encore connue. [Voir le site]

Le gouvernement appelle à «
l’ouverture complète » des
données de la recherche française
Le gouvernement a demandé « l’ouverture complète » des publications et
données scientifiques issues de la recherche française sur le Covid-19.

« Afin de créer les meilleures conditions possibles à l’effort intense mené par les
forces de recherche françaises, la circulation de toutes les informations
scientifiques doit être facilitée pour permettre des avancées décisives, notamment
concernant l’amélioration de la prise en charge des patients », écrivent les
ministres chargés de la santé et de la recherche, Olivier Véran et Frédérique
Vidal.

Ils demandent de fait « l’accès libre et public aux publications mais aussi aux
données issues de la recherche en lien avec l’épidémie de Covid-19 en France ».
[En savoir plus]
L’AP-HP renforce ses outils de
suivi à domicile
Medicalib met à disposition de l’Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) sa
plateforme de demande de soins à domicile pour faciliter la sortie
d’hospitalisation des patients Covid-19.

« Confrontée à une situation sans précédent et au besoin de libérer rapidement
des lits pour accueillir les patients gravement atteints du Covid-19, l’AP-HP va
pouvoir utiliser la plateforme Medicalib pour faciliter le retour à domicile des
patients en fin d’hospitalisation », explique l’AP-HP.

La start-up lance également un outil pour le suivi à domicile des patients
diabétiques, en période de confinement. [En savoir plus]

Partenariat entre AstraZeneca et
trois start-up pour le télésuivi de
patients atteints de cancer
AstraZeneca et les start-ups Cureety, Libheros et Qare lancent une offre de
télésuivi des patients atteints de cancer à destination des hôpitaux en réaction à
la crise sanitaire liée au Covid-19.

L’objectif est de permettre aux hôpitaux et équipes soignantes « d’assurer le suivi
à distance des patients atteints de cancer, de ne pas rompre le continuum du
traitement, d’optimiser les conditions d’accueil dans les services lors des cures de
traitement et de contrôler l’exposition à l’hôpital des patients au risque de
contamination au Covid-19 » ont indiqué les entreprises. [En savoir plus]

Google Maps publie des données
de 131 pays, dont la France, pour
montrer les effets du confinement
Ces informations doivent permettre d’aider les gouvernements à évaluer certains
impacts des restrictions de circulation mises en place ces dernières semaines.

Des données anonymisées, issues de la géolocalisation des utilisateurs de Google
Maps issues des téléphones Android et iPhone, sont publiées par Google à partir
de vendredi 3 avril, pour « aider les autorités à comprendre comment des
mesures de distanciation sociale telles que le télétravail ou le confinement
peuvent aider à aplanir la courbe de l’épidémie de coronavirus », annonce
l’entreprise américaine. Les données affichées montrent notamment dans quelle
mesure la fréquentation de certains endroits (commerces, lieux touristiques…) a
évolué ces dernières semaines.

[Voir ici le reporting de la France région par région]

[En savoir plus sur le site Google (en anglais)
Quel est le sentiment des
consommateurs français pendant
la crise du Covid-19 ?
Les français prévoient de réduire drastiquement leurs dépenses dans quasiment
tous les secteurs. Le cabinet d’études McKinsey vient de publier une étude
particulièrement intéressante sur le sentiment des consommateurs français
pendant cette crise sanitaire du Covid-19 que nous traversons. Les 24 et 25 mars
2020, 1 008 personnes ont été interrogées pour répondre à cette étude. [En
savoir plus]

Mise en place une attestation de
sortie sur smartphone
Christophe Castaner annonce que le gouvernement mettra une solution
d’attestation numérique à disposition de la population dès lundi 6 avril.

Il sera donc possible de sortir faire ses courses sans avoir à imprimer
d’attestation de déplacement.

Le ministre de l’intérieur met cependant en garde sur le fait que les contrôles de
police ne seront pas relâchés. [En savoir plus]
Confinement : les Français passent
15 % de temps en plus sur leur
smartphone
Le confinement a pour effet indirect une augmentation du temps moyen passé sur
les smartphones. La société App Annie, référence en matière de données sur ce
marché, souligne le 2 avril 2020 une hausse mondiale de 20% du temps passé sur
les applications mobiles au premier trimestre 2020 par rapport à la même période
en 2019. Cette augmentation se fait, en toute logique, davantage sentir sur les
marchés où l’épidémie progresse le plus fortement. [En savoir plus]

Croissance exponentielle des
téléconsultations en mars (Cnam)
(TICsanté) – Les téléconsultations connaissent une « croissance exponentielle »
depuis l’entrée du vigueur du confinement, a fait savoir la Caisse nationale
d’Assurance-maladie (Cnam) dans un communiqué le 31 mars.

Exactement 486 369 téléconsultations ont été facturées à l’Assurance-maladie
pendant la semaine du 23 au 29 mars, a-t-elle indiqué.

Moins de 10 000 téléconsultations par semaine étaient facturées début mars, a
comparé la Cnam.

La semaine du 16 mars, celle de l’entrée en vigueur du confinement, la Cnam en
dénombrait 80 000.

« Les téléconsultations constituent désormais plus de 11 % de l’ensemble des
consultations contre moins de 1 % avant la crise », a-t-elle souligné. [En savoir
plus]

Le centre de médecine de
précision Prism mise sur l’IA pour
modéliser     les   cancers     et
personnaliser les thérapies
Coordonné par le Pr Fabrice André, directeur de la recherche de Gustave Roussy,
directeur de recherche à l’Inserm et professeur à l’université Paris-Saclay, Prism
« vise à révolutionner la compréhension des mécanismes moléculaires et
biologiques de développement et de progression du cancer » grâce à l’intelligence
artificielle (IA).

L’objectif est d’identifier très tôt dans la maladie les patients porteurs de cancers
les plus agressifs, sans attendre les rechutes, afin de leur proposer le traitement
le plus approprié dès le début de la prise en charge.

Concrètement, à partir des données de types variés (cliniques, génomiques,
microbiologiques, d’imagerie,…), les algorithmes d’apprentissage permettent de
développer des outils de diagnostic et de pronostic plus fins, et ainsi de proposer
des thérapies personnalisées en fonction des caractéristiques de l’individu. [En
savoir plus]
Pas de latence sur le trafic
internet européen
(Le Cardiologue) Alors que certains s’inquiètent d’une possible congestion du
trafic, les chiffres de l’organe des régulateurs européens des communications
électroniques (ORECE) montrent qu’aucune latence n’a été enregistrée à travers
l’Europe en raison de la surconsommation de la bande passante.

Et malgré les rumeurs, internet ne risque pas l’effondrement. Pour rappel,
internet est un ensemble mondial de réseaux interconnectés qui permet à des
ordinateurs ou à des serveurs de communiquer au moyen d’un protocole de
communication commun. Ce n’est donc pas un internet mais des internets qui
communiquent entre eux sans passer par un nœud central. Si l’on parle de
problème réseau, ce n’est pas de la faute d’internet, mais de certains sites ou
hébergeurs qui faiblissent en regard de la demande.

Pour éviter une congestion, Netflix, Youtube et Amazon ont réduit leurs débits, ou
Disney + a repoussé sa sortie. Ses engagements permettent de garantir d’une
certaine façon le bon fonctionnement des réseaux de communication, essentiels
pour les services de secours et de soins, l’usage massif de télétravail et de
l’enseignement à distance.

Publicité et vente en ligne de
médicament : le droit européen ne
s’oppose pas au droit national
L’avocat général de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a estimé fin
février, en réponse à une question préjudicielle de la cour d’appel de Paris, que
les textes européens ne s’opposent pas à la réglementation d’un Etat membre
interdisant la publicité pour les services de vente en ligne de médicaments fournis
par une pharmacie établie dans un autre Etat de l’Union. [En savoir plus]

Microsoft ouvre une école de
techniciens     en   intelligence
artificielle au CHU de Nancy
(TicSanté) – Le CHU de Nancy, l’entreprise de formation Simplon et Microsoft
France ont ouvert l’Ecole IA Microsoft powered by Simplon, afin de former des
techniciens spécialisés dans la data et l’IA appliquées au secteur de la santé.

Cette école est financée par la région Grand Est et « s’adresse aux personnes
ayant des connaissances en langage de programmation et en mathématiques sans
prérequis de diplôme ou d’âge et leur propose de bénéficier d’une spécialisation
en intelligence artificielle, pour devenir des « développeurs Data IA » capables de
collaborer avec des data scientists pour créer, de manière concrète, des
intelligences artificielles », ont expliqué les trois partenaires.

Les 24 premiers élèves de l’Ecole IA Microsoft, sélectionnés en étroite
collaboration avec Pôle emploi, le CHU et des partenaires spécialistes du domaine
de la santé, suivront une formation intensive de 7 mois, complétée d’un contrat de
professionnalisation de 12 mois dans les entreprises de la région.
Avec le confinement l’utilisation
des réseaux sociaux augmente de
61 %
2,7 milliards d’humains sont confinés à ce jour à cause de l’épidémie de Covid-19
que nous traversons. Voilà une raison qui explique l’augmentation du trafic
Internet et une utilisation plus soutenue des réseaux sociaux à travers le monde.

Un bond de 61 % sur les plateformes communautaires
Il fallait s’y attendre. Nous sommes en 2020 et quand on oblige un humain à
rester chez lui à notre époque, il se jette sur les écrans. Le smartphone,
l’ordinateur, la tablette… Tous les appareils électroniques de la maison y passent.
Et pour preuve, selon Omdia le trafic Internet mondial a déjà augmenté de 70 %
dans les régions du monde où les politiques de confinement sont à leur apogée.

Snapchat lance de nouveaux outils pour faire face au
confinement et à la crise du Coronavirus
Le trafic internet, le streaming vidéo, les réseaux sociaux et le commerce
électronique sont vraisemblablement les quatre domaines qui devraient être les
plus impactés (positivement) par les mesures de confinement. Ce graphique
montre l’augmentation, en pourcentage, du nombre d’utilisateurs en fonction des
réseaux sociaux et de leur tranche d’âge. [En savoir plus]

Un       décret                                              autorise
temporairement                                                    un
remboursement dérogatoire des
actes de télésuivi infirmier
Un décret publié le 20 mars au Journal officiel assouplit jusqu’au 31 mai les
conditions dérogatoires de prise en charge des activités de télésoin réalisées à
domicile par les infirmiers libéraux conventionnés, afin de prendre en charge les
personnes atteintes par le Covid-19. [En savoir plus]

Cancer du poumon : partenariat
entre BMS France et Sivan pour
déployer     le   logiciel  de
télésurveillance Moovcare
Bristol-Myers Squibb (BMS) France et la société Sivan ont annoncé le 16 mars un
partenariat exclusif de « support au déploiement » du logiciel de télésurveillance
Moovcare auprès des hôpitaux et professionnels de santé impliqués dans la prise
en charge du cancer du poumon en France.

Le logiciel Moovcare poumon, conçu par Sivan, pourrait être le premier outil de
télésurveillance remboursé dans le droit commun en France, rappelle-t-on. En
avril 2019, le dispositif médical de classe I marqué CE a obtenu un avis favorable
à son remboursement de la Commission nationale d’évaluation des dispositifs
médicaux et des technologies de santé (Cnedimts) de la Haute autorité de santé
(HAS). [En savoir plus]
Withings étend son offre « Med
Pro » à la recherche
Withings, société spécialisée dans le développement d’objets connectés pour le
bien-être et la santé des particuliers, avait lancé en octobre 2019 sa division « B
to B » (business to business) Med Pro s’adressant aux professionnels de santé.
L’entreprise vient d’annoncer le lancement de Med Pro Research, extension de sa
division Med Pro « afin répondre à la demande croissante d’utilisation de ses
dispositifs médicaux et de santé validés cliniquement dans des études cliniques ».
[En savoir plus]

L’impression 3D au secours d’un
hôpital italien en pénurie de valves
respiratoires
L’hôpital de Chiari à Brescia, dans le Nord de l’Italie, a eu recours à l’impression
3D pour lutter contre une pénurie de valves permettant de connecter les masques
à oxygène aux respirateurs, indispensables pour soigner les patients les plus
sérieusement atteints par Covid-19. D’après une dépêche de Reuters publiée le 16
mars 2020, c’est la start-up italienne Isinnova qui a répondu à l’appel à l’aide du
personnel médical, en fabriquant une centaine de valves en 24 heures pour moins
d’un euro pièce. [En savoir plus]
La start-up Biosency surveille à
distance    les    patients   en
insuffisance respiratoire
Biosency, start-up de Rennes, vient d’obtenir, après une phase d’études cliniques,
le marquage CE pour son bracelet Bora Band, l’un des deux composants de sa
solution dédiée au télésuivi des personnes souffrant d’insuffisances respiratoires
chroniques. [En savoir plus]

Le taux d’oxygénation bientôt
détecté par l’Apple Watch ?
La firme de Cuppertino est bien décidée à faire de son Apple Watch un accessoire
de santé incontournable. Le site 9to5mac, en fouillant dans le code d’iOS 14, a
trouvé les traces d’une fonctionnalité destinée à l’Apple Watch de surveiller les
niveaux d’oxygène dans le sang de son porteur. Ainsi, si la montre connectée
analyse que le taux d’oxygène de son utilisateur tombe en dessous de la barre des
80 %, elle envoie alors un message d’alerte apparaissant directement sur son
écran. En effet, en dessous de ce seuil, il est considéré que les risques d’arrêts
respiratoires ou cardiaques sont élevés, puisqu’un taux d’oxygénation normal doit
plutôt se situer entre 95 % et 100 %. [En savoir plus]
Le MIT a conçu un algorithme
pour prédire l’efficacité de «
l’insuline intelligente » chez les
diabétiques
Des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT) ont développé un
algorithme capable de prédire l’efficacité de « l’insuline intelligente » chez les
humains et les rongeurs. Cette découverte pourrait considérablement faciliter la
recherche des traitements pour le diabète. Leurs travaux ont été publiés dans la
revue Diabetes Journal le 9 mars 2020. [En savoir plus]

Le Royaume-Uni revend les
données de patients à des
laboratoires américains… sans les
anonymiser
Le Department of Health and Social Care, l’équivalent du ministère de la Santé du
Royaume-Uni aurait vendu des millions de données médicales de patients du
National Health System (NHS), l’équivalent de notre Assurance maladie, à des
laboratoires américains. Plusieurs experts du secteur affirment que ces données
n’étaient pas anonymisées, ce que contredisent les autorités de santé anglaises.
[En savoir plus]
Doctolib met à disposition
gratuitement la consultation vidéo
pour tous les médecins de France
Face au coronavirus, le nombre de rendez-vous pris en consultation vidéo sur
Doctolib a augmenté de 40 % depuis fin février.

L’entreprise a décidé de renforcer son engagement en permettant à tous les
médecins et patients de France d’utiliser la consultation vidéo gratuitement,
 de financer intégralement les coûts d’équipement, de formation et de gestion du
service et de renforcer l’équipe dédiée à la consultation vidéo.

Son concurrent allemand Compugroup en a fait de même.

Doctolib affiche 115 000 professionnels et 2 500 établissements de santé, clients
de son outil de prise de rendez-vous en ligne. [En savoir plus]

Coronavirus:     Olivier Véran
annonce l’assouplissement de la
téléconsultation
Le ministre des solidarités et de la santé, Olivier Véran, a annoncé qu’il signerai
dès le 9 mars un décret pour assouplir considérablement les conditions de
réalisation de la télémédecine afin faire face à l’épidémie de coronavirus Sars-
CoV-2.
Ce décret doit permettre de faciliter l’utilisation des outils courants de
communication à distance en plus des plateformes numériques existantes et
faciliter les conditions des actes de téléconsultations en levant l’obligation de
passer par son médecin traitant et d’avoir eu une consultation présentielle les 12
mois avant la réalisation d’une consultation à distance. [En savoir plus]

Le Health Data Hub précise les
responsabilités des producteurs et
utilisateurs de données
Le Health Data Hub a mis en ligne dernièrement sa « charte responsables de
données », qui précise les rôles et responsabilités respectifs du hub, des
producteurs de données et des utilisateurs de la plateforme.

Ce document sans « portée juridique ou normative » a été établi « en
collaboration avec des représentants de l’ensemble de l’écosystème », indique le
hub en préambule.

Il « est complémentaire de la charte “citoyens” » qui fixe ses engagements vis-à-
vis de la société civile et de la « charte “utilisateurs” » qui correspond aux
conditions générales d’utilisation de la plateforme technologique par les
utilisateurs habilités. Ces deux documents ne sont pas encore disponibles. [En
savoir plus]
Coronavirus : les Gafam se
mobilisent (et le font savoir)
Si les entreprises chinoises ont assez rapidement réagi face à l’épidémie de
Covid-19, qu’en est-il des géants technologiques américains ? Lutte contre les
fake news, détection des arnaques ou encore promotion du télétravail…
Facebook, Amazon, Google et Microsoft réagissent à leur manière et
communiquent amplement sur leurs actions. [En savoir plus]

Une nouvelle technique aide les
amputés à mieux contrôler leur
neuroprothèse
Des chercheurs de l’Université du Michigan ont mis au point une nouvelle
technique qui permet aux personnes amputées de mieux contrôler leur
neuroprothèse. Ils ont enrobé les nerfs périphériques, très souvent abîmés suite à
l’amputation, d’une greffe de muscle pour amplifier leur signal électrique.

Ces neuroprothèses permettent ainsi effectuer intuitivement des mouvements
beaucoup plus précis. Les participants à l’étude ont pu, par exemple, attraper des
petits cubes ou remonter une fermeture éclair. [En savoir plus]
Plus de 12 000 e-prescriptions
transmises à l’Assurance-maladie
en 7 mois
Après sept mois d’expérimentation dans les départements du Maine-et-Loire, de
la Saône-et-Loire et du Val-de-Marne, la Caisse nationale d’assurance maladie
(Cnam) a reçu plus de 12 000 délivrances d’e-prescriptions, selon un document
bilan dont APMnews a eu copie.

Service socle du numérique en santé, l’e-prescription consiste à dématérialiser les
échanges entre les prescripteurs et les professionnels qui délivrent les prestations
prescrites contribuant ainsi l’amélioration de la coordination des soins entre
professionnels.

Pour rappel, l’e-prescription a été intégrée dans la loi relative à l’organisation et à
la transformation du système de santé (article 55), qui permettra de procéder par
ordonnance afin d’accélérer son déploiement et répondre à l’objectif de l’exécutif
de faire de la prescription électronique « l’unique vecteur de prescription ». [En
savoir plus]
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