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Reprise partielle d’activité Par Marc Villaceque. Président du Syndicat National des Cardiologues Circulaire syndicale – Mardi 21 avril 2020 [A télécharger en pdf ici] Lors de la conférence de presse du 19 avril, le Premier ministre et le ministre des Solidarités et de la Santé ont lancé un message à l’attention des Français sur le risque de rupture de continuité des soins pendant la période de confinement. Cette continuité passe donc par une reprise progressive de notre activité cardiologique. La reprise doit se faire dans des conditions qui garantissent la sécurité du patient et de nos personnels. Cela implique des aménagements en termes de flux de patients, de temps dans la salle d’attente (du fait notamment des nécessaires mesures de désinfection). Le rythme et le nombre de consultation vont s’en trouver réduits. De fait il faut envisager une certaine régulation des rendez-vous. Au cabinet : Pour les patients fragiles, il faut privilégier un premier contact par téléphone ou télé consultation vidéo afin de valider ou non la pertinence d’une consultation physique, Globalement, la reprise d’activité doit d’abord se faire en priorisant les patients symptomatiques ou à risque de décompensation rapide et les patients sortis récemment d’hospitalisation, Nous finalisons actuellement un document détaillant l’application en cardiologie des gestes barrières et les modalités d’hygiène pour les différents examens en cardiologie. En clinique : La reprise d’activité en clinique est plus complexe, et dépend des bons vouloirs des CME, de l’ARS, du plan blanc, des directeurs d’établissement souvent frileux,
Le choix des actes à faire ou pas devra là aussi être guidé par le souci de l’intérêt du patient : d’un côté, ne pas l’exposer inutilement au risque infectieux mais, de l’autre, ne pas non plus lui faire courir celui d’une perte de chance, En raison de l’absence de consigne précise de nos établissements de santé et devant le risque médico-légal mis en avant par nos assureurs, nous sommes en train de travailler avec la Société Française de Cardiologie (SFC) et le Collège National des Cardiologues Français (CNCF) sur des recommandations pour la reprise d’activité dans les meilleures conditions afin de faciliter les échanges entre les cliniques et les ARS. Message aux patients : Devant cette problématique du renoncement aux soins durant l’épidémie du Covid19, le Syndicat a participé à la rédaction et la diffusion d’un message simple à l’adresse de la population via le Conseil National Professionnel Cardiovasculaire (CNPCV) au côté de 2 associations de patients à savoir la Fédération Française des Diabétique (FFD) et l’Alliance du Cœur. [Visualisez le texte ici en pdf] Concernant le difficile sujet de la trésorerie de nos cabinets en cette période d’activité réduite, le Syndicat National des Cardiologues travaille avec la CNAM pour qu’une partie de nos charges durant la période du confinement soit prise en charges rapidement sous forme d’indemnités. Pour information, la ROSP des cardiologues s’élève cette année en moyenne à 2 124 € par cardiologue, payé par la CNAM normalement le 20 avril. Vous pouvez vérifier cette somme sur le site Ameli pro ou sur votre compte bancaire. Protégez-vous.
Covid-19 : En Allemagne, des hackers détournent des dizaines de millions d’euros dédiés aux entreprises Des cybercriminels auraient subtilisé des dizaines de millions d’euros sur un fonds gouvernemental allemand dédié aux entreprises et travailleurs indépendants en difficulté. Comme l’a rapporté le quotidien économique Handelsblatt, la Rhénanie-du-Nord-Westphalie – le Land affichant la plus grande population et le plus fort poids économique dans le pays – n’aurait pas vérifié assez assidûment l’identité des candidats de ce programme conçu pour les aider à faire face à la crise économique liée à la pandémie de Covid-19. Et des pirates informatiques en ont profité pour lancer une attaque par hameçonnage (phishing). [En savoir plus] Covid-19 : Pour booster la recherche, la Commission européenne lance une plate-forme de partage de données La Commission européenne a lancé le 20 avril 2020 une plate-forme de recueil et d’échange de données sur le Covid-19. L’objectif est de booster le partage de connaissances entre les chercheurs à travers le monde afin de faciliter la découverte d’un traitement ou d’un vaccin. Cet outil est le résultat de la collaboration entre l’exécutif européen, l’Institut européen de bio-informatique, le
laboratoire européen de biologie moléculaire, l’infrastructure de recherche Elixir et le projet COMPARE. [En savoir plus] L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé s’organise en télétravail et délègue 140 salariés à la gestion du Covid-19 Plus de 800 salariés de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), soit plus de 80 % de l’effectif total, sont en télétravail, dont une centaine focalisés sur les dossiers liés à l’épidémie de Covid-19, a dénombré le directeur général de l’agence, Dominique Martin, dans un entretien à APMnews le 17 avril. Une quarantaine de personnes travaillent encore physiquement sur les sites de l’agence, principalement à Saint-Denis, et dans une moindre mesure dans les locaux de Lyon et de Vendargues (Hérault). Toutes sont focalisées sur la gestion des dossiers liés au Covid-19, en plus de la centaine de salariés en télétravail sur le sujet, et disposent des appuis en support informatique nécessaires, à l’instar du responsable de la sécurité du système d’information (RSSI), présent physiquement sur site. [En savoir plus]
La télémédecine remboursée à 100 % jusqu’à la fin de l’état d’urgence sanitaire Une ordonnance publiée le 16 avril au Journal officiel étend la prise en charge à 100 % des actes de téléconsultation et de télésoin par l’assurance maladie jusqu’à la fin de l’état d’urgence sanitaire. L’ordonnance portant « diverses dispositions sociales pour faire face à l’épidémie de Covid-19 », présentée le 15 avril en conseil des ministres, comporte une série de mesures disparates concernant les hôpitaux, le médico-social et les soins de ville. Elle est prise sur le fondement des habilitations inscrites à l’article 11 de l’article de la loi d’urgence pour faire face à l’épidémie de Covid-19 du 23 mars 2020. L’article 3 de l’ordonnance dispose qu’à compter du 20 mars et jusqu’à la fin de l’état d’urgence sanitaire, en vigueur depuis le 24 mars, la participation de l’assuré (ticket modérateur) est supprimée « pour les actes réalisés en téléconsultation, les actes d’accompagnement de la téléconsultation, ainsi que pour les actes de télésoin ». [En savoir plus] Covid-19 : Sanofi s’allie à Luminostics pour commercialiser un autotest sur smartphone d’ici
fin 2020 Luminostics est spécialisée dans les tests de dépistage rapide sur smartphone. La société a développé un dispositif qui se clipse sur le téléphone et communique avec une plateforme de diagnostic afin de détecter et mesurer la présence de bactéries, virus, protéines ou hormones à partir d’écouvillons ou d’échantillons de la salive, de l’urine ou du sang. Selon l’accord signé avec le groupe pharmaceutique français, elle pourrait mettre à disposition sa technologie exclusive, et Sanofi son savoir-faire en matière de recherche clinique, afin de « fournir une solution basée sur smartphone ne nécessitant pas l’intervention d’un professionnel de santé ou d’un laboratoire d’analyse biologique ». Il s’agit de développer un test grand public « avec une sensibilité et une spécificité élevées à partir d’échantillons respiratoires », à l’aide d’un « adaptateur peu coûteux » associé à « un dispositif intelligent de détection de signal chimioluminescent », a expliqué le laboratoire dans son communiqué. [En savoir plus] Données de traçage du Covid-19 : le gouvernement négocie avec Apple et Google Le gouvernement négocie avec les géants du numérique Apple et Google dans le cadre de sa stratégie de traçage numérique de l’épidémie de Covid-19, a déclaré Aymeril Hoang, membre du conseil scientifique installé auprès du gouvernement et expert en numérique, lors d’une audition par la commission des lois du Sénat le 15 avril.
Les deux entreprises développent l’interopérabilité entre les appareils équipés de leurs systèmes d’exploitation Android (Google) et iOS (Apple), afin de permettre aux applications comme StopCovid d’échanger des informations, notamment de contact tracing. Elles ont également annoncé « une plateforme plus large de traçage des contacts basée sur le Bluetooth » qui « permettrait non seulement la participation d’un plus grand nombre de personnes, sur la base du volontariat, mais aussi l’interaction d’un écosystème d’apps plus étendu avec les autorités sanitaires gouvernementales ». [En savoir plus] Le MIT conçoit un boitier pour surveiller à distance l’état de santé des malades Le laboratoire de recherche en informatique et intelligence artificielle (CSAIL) du Massachusetts Institute of Technology (MIT) développe depuis 2013 un boîtier capable d’enregistrer la respiration, les mouvements et les habitudes de sommeil d’une personne. Les chercheurs annoncent le 14 avril 2020 que pour la première fois ce dispositif de télédétection a été utilisé avec succès sur un patient atteint de Covid-19. [En savoir plus]
GE Healthcare et Microsoft lancent un logiciel de suivi des patients atteints du Covid-19 GE Healthcare s’est rapproché de Microsoft pour proposer une version de sa solution Mural Virtual Care destinée au suivi des patients atteint du Covid-19. Ce logiciel est accessible gratuitement depuis la plate-forme cloud Azure jusqu’à fin janvier 2021. La solution permet à une personne de surveiller plusieurs patients équipés de respirateurs artificiels. [En savoir plus] La Cnil émet des doutes sur l’intérêt de l’application StopCovid Il n’y a pas que les aspects juridiques de l’application de pistage StopCovid qui inquiètent la Cnil. La pertinence même de la future application interroge fortement l’autorité de protection de la vie privée. Auditionnée par le Sénat, sa présidente Marie-Laure Denis se questionne sur l’adhésion des citoyens à cet outil, la fracture numérique et les zones blanches. Elle rappelle que StopCovid devra être supprimé une fois la crise sanitaire terminée. [En savoir plus]
L’e-santé en fer de lance dans le Grand Est pour lutter contre l’épidémie de Covid-19 Dans le Grand Est, région fortement touchée par l’épidémie de Covid-19, l’ARS, le groupement régional d’appui au développement de l’e-santé (Grades) Pulsy et plusieurs hôpitaux et entreprises ont allié leurs forces « pour apporter une réponse numérique à la crise sanitaire », a expliqué le Dr Pascal Charles, président de Pulsy. Promoteurs de l’e-santé dans les territoires, les Grades ont été créés à partir des anciens GCS e-santé et par fusion de certains d’entre eux afin de respecter les périmètres des nouvelles régions administratives modifiées par la loi en 2015. [En savoir plus] Vers une prolongation de la certification des logiciels d’aide à la prescription Un projet de décret d’application de la loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) pour 2020 prévoit de prolonger la validité des certifications délivrées par la Haute autorité de santé (HAS) aux logiciels d’aide à la prescription (LAP) « jusqu’à la publication de nouveaux référentiels et au plus tard jusqu’au 1er juillet 2021 ». Dans cet intervalle, « les décisions de certification de logiciel d’aide à la prescription médicale délivrées sur la base de la procédure et des référentiels de
la Haute autorité de santé avant le 12 juillet 2018 restent applicables », détaille le document consulté par APMnews (site d’information du groupe APM International dont fait partie TICpharma). En attendant la finalisation de la nouvelle procédure et sa publication au Journal officiel, « les décisions de certification des LAP sont rendues sur la base d’une procédure provisoire de certification établie et rendue publique par la HAS ». [En savoir plus] Offisanté et Cegedim créent des outils de suivi des ruptures de médicaments Offisanté, société d’exploitation de données de 6 500 officines, a développé un « observatoire des ruptures et tensions » d’approvisionnement des médicaments, qu’elle propose gratuitement aux officines, aux professionnels de santé et au grand public, et qu’elle complète par des services payants à destination des laboratoires pharmaceutiques. La société propose depuis deux ans aux pharmaciens un site communautaire qui leur permet de rechercher en temps réel des produits sur lesquels ils observent des tensions d’approvisionnement. [En savoir plus]
Les multiples visages cardiovasculaires du Covid-19 Au fur et à mesure de la progression de la pandémie de Covid-19, l’attention des médecins se porte de plus en plus sur les manifestations cardiovasculaires associées à cette nouvelle maladie virale. À la présentation initiale dominée par un syndrome respiratoire aigu sévère est ainsi venue s’ajouter une symptomatologie cardiovasculaire secondaire à une atteinte du myocarde, le muscle cardiaque. Il apparait aujourd’hui clairement que le Covid-19 peut se traduire cliniquement par une variété de présentations cardiovasculaires, ce qu’illustrent quatre cas cliniques rapportés par des cardiologues américains dans un article paru le 3 avril dans la revue Circulation. [En savoir plus] La Cnil ne s’oppose pas au lancement de l’application StopCovid À la fin du mois de mars, la Cnil avait exprimé ses inquiétudes quant au développement d’un potentiel traçage numérique en France. Le 26 mars, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) tentait de prendre part au débat. Alors que plusieurs pays sont déjà passés par cette étape pour endiguer l’épidémie, la France pourrait finir par y arriver également. Parmi les pays ayant adopté cette méthode, nous retrouvons : l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, la Chine, la Corée du Sud, l’Espagne, les États-Unis, l’Italie, Israël, la Pologne, la Russie, ou encore Taïwan. Selon la CNIL, le cadre légal proposé dans le cadre du développement de cette application semble bon. La commission rappelle néanmoins que la directive e-
privacy et le RGPD, prévoient au niveau européen, des limites à ne pas dépasser. La Cnil rappelle que : “si un suivi individualisé des personnes était mis en œuvre, il faudrait d’abord, à droit constant, qu’il soit basé sur le volontariat, avec un consentement réellement libre et éclairé. Le fait de refuser l’application n’aurait aucune conséquence”. [En savoir plus] Rafael Covid-19 : L’application du CHU de Bordeaux pour le télésuivi des patients à domicile Développée en collaboration avec l’université de Bordeaux et la société technologique Capgemini, elle est destinée à aider les médecins généralistes à mieux identifier et suivre l’évolution des symptômes des patients malades au quotidien « entre les consultations programmées par le médecin généraliste », par des questionnaires en ligne adressés directement au patient par la cellule Covid-19 du CHU bordelais. Concrètement, le médecin généraliste identifie une situation relevant d’un suivi dans Rafael Covid-19 et signale le patient avec son accord auprès du dispositif d’appui à la coordination (DAC), qui contacte alors le patient, ouvre un dossier et donne un accès aux outils numériques. [En savoir plus]
Bayer va relancer en Europe sa production de chloroquine Le groupe pharmaceutique allemand reprend la fabrication de l’un de ses vieux médicaments indiqué en prévention de la malaria, le Resochin. Jusqu’ici, le médicament, sur le marché depuis plus de 80 ans, n’était plus produit que dans une usine du groupe au Pakistan. A cause d’une résistance des parasites porteurs de la malaria au médicament, Bayer avait cessé sa commercialisation l’été dernier. Mais au vu de la demande qui pourrait exploser, le groupe a annoncé son intention de relancer la production en Europe. [En savoir plus] Apple et Google proposent un outil commun pour les applications de traçage des malades Apple et Google ont annoncé, vendredi 10 avril, dans une rare démarche commune, travailler à la mise en place d’une infrastructure logicielle pour les applications de « traçage social », dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de Covid-19. Les applications de suivi des contacts font partie des outils envisagés pour permettre de mieux suivre la propagation du virus : en permettant de prévenir les personnes qui ont été au contact de malades, elles peuvent faciliter les quarantaines sélectives et les dépistages. En Asie, plusieurs pays ont mis en place des systèmes de ce type et plusieurs pays européens, dont la France, étudient actuellement la création de logiciels similaires. [En savoir plus]
Doctolib équipe gratuitement les centres éphémères de consultation et les Samu pour « désengorger l’hôpital » Dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, Doctolib a décidé d’équiper gratuitement les centres éphémères de consultation avec sa suite logicielle (gestion de cabinet, téléconsultation, agenda) et offre aux Samu « une fonctionnalité permettant d’adresser les patients symptomatiques non graves vers ces centres plutôt qu’à l’hôpital », a expliqué le 9 avril à TICsanté son fondateur, Stanislas Niox-Chateau. [En savoir plus] Les données de traçage au secours de la lutte contre l’épidémie Alors que le gouvernement travaille à une application de traçage par Bluetooth qui permettrait de « limiter la diffusion du virus en identifiant des chaînes de transmission », les initiatives des entreprises pour mettre les données de leurs utilisateurs à disposition des institutions de recherche publique se multiplient. L’application du gouvernement, baptisée StopCovid, permettrait « de prévenir les personnes qui ont été en contact avec un malade testé positif afin de pouvoir se faire tester soi-même, et si besoin d’être pris en charge très tôt, ou bien de se confiner », ont annoncé le ministre des solidarités et de la santé, Olivier Véran, et le secrétaire d’Etat au numérique, Cédric O, dans un entretien publié le 8 avril
par Le Monde. « L’application est installée volontairement; lorsque deux personnes se croisent pendant une certaine durée, et à une distance rapprochée, le téléphone portable de l’un enregistre les références de l’autre dans son historique. Si un cas positif se déclare, ceux qui auront été en contact avec cette personne sont prévenus de manière automatique », a-t-il complété. [En savoir plus] Ouverture d’une plateforme d’accompagnement et d’appui aux personnes handicapées pendant le confinement La plateforme, accessible à l’adresse solidaires-handicaps.fr, est une initiative du Conseil national consultatif des personnes handicapées et de la Fédération des centres régionaux d’études d’actions et d’informations (Ancreai), sous l’égide du secrétariat d’Etat chargé des personnes handicapées et avec l’appui du secrétariat général du comité interministériel du handicap (SG-CIH). Cette plateforme a été créée pour faciliter la mise en relation entre les personnes handicapées, leurs aidants, les professionnels et les dispositifs d’accompagnement et d’appui qui leur sont destinés, pendant toute la durée du confinement instauré dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de Covid-19. [En savoir plus]
Les applis mobiles visant le grand public peu fiables pour évaluer le risque de cancer cutané Les cancers cutanés figurent parmi les cancers les plus fréquents dans le monde et leur incidence augmente. Leur détection précoce, en particulier des mélanomes, favorise un meilleur pronostic. Plusieurs technologies existent pour réduire le délai au diagnostic et notamment des applications mobiles proposées au grand public. Ces applications disponibles notamment sur smartphone proposent d’aider les particuliers à surveiller des lésions suspectes pour décider s’il faut ou non les faire examiner par un médecin. Un algorithme intégré dans l’appli peut analyser des photographies de ces lésions pour les classer en risque faible ou élevé de cancer et formuler des conseils. Les applis qui reposent sur ce type d’algorithme et ont des allégations médicales sont désormais considérées comme des dispositifs médicaux qui doivent obtenir le marquage CE des autorités. Deux ont été autorisées en Europe, SkinVision et SkinScan, cette dernière étant aussi disponible en Australie et en Nouvelle- Zélande. Mais aux Etats-Unis, la Food and Drug Administration (FDA) n’en a autorisé aucune et la Federal Trade Commission (FTC) a condamné à une amende deux sociétés pour avoir présenté leur appli MelApp et MoleDetective de façon trompeuse comme analysant de manière précise le risque de mélanome. Ces deux applis ne sont plus disponibles. [En savoir plus]
Un consortium mise sur l’intelligence artificielle pour sortir plus vite du confinement Un consortium d’experts médicaux et de data scientists bénévoles lancent le projet CovidIA. Grâce à la création de modèles d’apprentissage automatique, ils promettent de sortir le plus rapidement possible du confinement. Ils demandent aux Français de volontairement transmettre leurs données personnelles (nom, sexe, âge, lieu d’habitation, contamination…) pour entraîner les réseaux de neurones. La forme que prendra l’outil final n’est pas encore connue. [Voir le site] Le gouvernement appelle à « l’ouverture complète » des données de la recherche française Le gouvernement a demandé « l’ouverture complète » des publications et données scientifiques issues de la recherche française sur le Covid-19. « Afin de créer les meilleures conditions possibles à l’effort intense mené par les forces de recherche françaises, la circulation de toutes les informations scientifiques doit être facilitée pour permettre des avancées décisives, notamment concernant l’amélioration de la prise en charge des patients », écrivent les ministres chargés de la santé et de la recherche, Olivier Véran et Frédérique Vidal. Ils demandent de fait « l’accès libre et public aux publications mais aussi aux données issues de la recherche en lien avec l’épidémie de Covid-19 en France ». [En savoir plus]
L’AP-HP renforce ses outils de suivi à domicile Medicalib met à disposition de l’Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) sa plateforme de demande de soins à domicile pour faciliter la sortie d’hospitalisation des patients Covid-19. « Confrontée à une situation sans précédent et au besoin de libérer rapidement des lits pour accueillir les patients gravement atteints du Covid-19, l’AP-HP va pouvoir utiliser la plateforme Medicalib pour faciliter le retour à domicile des patients en fin d’hospitalisation », explique l’AP-HP. La start-up lance également un outil pour le suivi à domicile des patients diabétiques, en période de confinement. [En savoir plus] Partenariat entre AstraZeneca et trois start-up pour le télésuivi de patients atteints de cancer AstraZeneca et les start-ups Cureety, Libheros et Qare lancent une offre de télésuivi des patients atteints de cancer à destination des hôpitaux en réaction à la crise sanitaire liée au Covid-19. L’objectif est de permettre aux hôpitaux et équipes soignantes « d’assurer le suivi à distance des patients atteints de cancer, de ne pas rompre le continuum du
traitement, d’optimiser les conditions d’accueil dans les services lors des cures de traitement et de contrôler l’exposition à l’hôpital des patients au risque de contamination au Covid-19 » ont indiqué les entreprises. [En savoir plus] Google Maps publie des données de 131 pays, dont la France, pour montrer les effets du confinement Ces informations doivent permettre d’aider les gouvernements à évaluer certains impacts des restrictions de circulation mises en place ces dernières semaines. Des données anonymisées, issues de la géolocalisation des utilisateurs de Google Maps issues des téléphones Android et iPhone, sont publiées par Google à partir de vendredi 3 avril, pour « aider les autorités à comprendre comment des mesures de distanciation sociale telles que le télétravail ou le confinement peuvent aider à aplanir la courbe de l’épidémie de coronavirus », annonce l’entreprise américaine. Les données affichées montrent notamment dans quelle mesure la fréquentation de certains endroits (commerces, lieux touristiques…) a évolué ces dernières semaines. [Voir ici le reporting de la France région par région] [En savoir plus sur le site Google (en anglais)
Quel est le sentiment des consommateurs français pendant la crise du Covid-19 ? Les français prévoient de réduire drastiquement leurs dépenses dans quasiment tous les secteurs. Le cabinet d’études McKinsey vient de publier une étude particulièrement intéressante sur le sentiment des consommateurs français pendant cette crise sanitaire du Covid-19 que nous traversons. Les 24 et 25 mars 2020, 1 008 personnes ont été interrogées pour répondre à cette étude. [En savoir plus] Mise en place une attestation de sortie sur smartphone Christophe Castaner annonce que le gouvernement mettra une solution d’attestation numérique à disposition de la population dès lundi 6 avril. Il sera donc possible de sortir faire ses courses sans avoir à imprimer d’attestation de déplacement. Le ministre de l’intérieur met cependant en garde sur le fait que les contrôles de police ne seront pas relâchés. [En savoir plus]
Confinement : les Français passent 15 % de temps en plus sur leur smartphone Le confinement a pour effet indirect une augmentation du temps moyen passé sur les smartphones. La société App Annie, référence en matière de données sur ce marché, souligne le 2 avril 2020 une hausse mondiale de 20% du temps passé sur les applications mobiles au premier trimestre 2020 par rapport à la même période en 2019. Cette augmentation se fait, en toute logique, davantage sentir sur les marchés où l’épidémie progresse le plus fortement. [En savoir plus] Croissance exponentielle des téléconsultations en mars (Cnam) (TICsanté) – Les téléconsultations connaissent une « croissance exponentielle » depuis l’entrée du vigueur du confinement, a fait savoir la Caisse nationale d’Assurance-maladie (Cnam) dans un communiqué le 31 mars. Exactement 486 369 téléconsultations ont été facturées à l’Assurance-maladie pendant la semaine du 23 au 29 mars, a-t-elle indiqué. Moins de 10 000 téléconsultations par semaine étaient facturées début mars, a comparé la Cnam. La semaine du 16 mars, celle de l’entrée en vigueur du confinement, la Cnam en dénombrait 80 000. « Les téléconsultations constituent désormais plus de 11 % de l’ensemble des consultations contre moins de 1 % avant la crise », a-t-elle souligné. [En savoir
plus] Le centre de médecine de précision Prism mise sur l’IA pour modéliser les cancers et personnaliser les thérapies Coordonné par le Pr Fabrice André, directeur de la recherche de Gustave Roussy, directeur de recherche à l’Inserm et professeur à l’université Paris-Saclay, Prism « vise à révolutionner la compréhension des mécanismes moléculaires et biologiques de développement et de progression du cancer » grâce à l’intelligence artificielle (IA). L’objectif est d’identifier très tôt dans la maladie les patients porteurs de cancers les plus agressifs, sans attendre les rechutes, afin de leur proposer le traitement le plus approprié dès le début de la prise en charge. Concrètement, à partir des données de types variés (cliniques, génomiques, microbiologiques, d’imagerie,…), les algorithmes d’apprentissage permettent de développer des outils de diagnostic et de pronostic plus fins, et ainsi de proposer des thérapies personnalisées en fonction des caractéristiques de l’individu. [En savoir plus]
Pas de latence sur le trafic internet européen (Le Cardiologue) Alors que certains s’inquiètent d’une possible congestion du trafic, les chiffres de l’organe des régulateurs européens des communications électroniques (ORECE) montrent qu’aucune latence n’a été enregistrée à travers l’Europe en raison de la surconsommation de la bande passante. Et malgré les rumeurs, internet ne risque pas l’effondrement. Pour rappel, internet est un ensemble mondial de réseaux interconnectés qui permet à des ordinateurs ou à des serveurs de communiquer au moyen d’un protocole de communication commun. Ce n’est donc pas un internet mais des internets qui communiquent entre eux sans passer par un nœud central. Si l’on parle de problème réseau, ce n’est pas de la faute d’internet, mais de certains sites ou hébergeurs qui faiblissent en regard de la demande. Pour éviter une congestion, Netflix, Youtube et Amazon ont réduit leurs débits, ou Disney + a repoussé sa sortie. Ses engagements permettent de garantir d’une certaine façon le bon fonctionnement des réseaux de communication, essentiels pour les services de secours et de soins, l’usage massif de télétravail et de l’enseignement à distance. Publicité et vente en ligne de médicament : le droit européen ne s’oppose pas au droit national L’avocat général de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a estimé fin février, en réponse à une question préjudicielle de la cour d’appel de Paris, que
les textes européens ne s’opposent pas à la réglementation d’un Etat membre interdisant la publicité pour les services de vente en ligne de médicaments fournis par une pharmacie établie dans un autre Etat de l’Union. [En savoir plus] Microsoft ouvre une école de techniciens en intelligence artificielle au CHU de Nancy (TicSanté) – Le CHU de Nancy, l’entreprise de formation Simplon et Microsoft France ont ouvert l’Ecole IA Microsoft powered by Simplon, afin de former des techniciens spécialisés dans la data et l’IA appliquées au secteur de la santé. Cette école est financée par la région Grand Est et « s’adresse aux personnes ayant des connaissances en langage de programmation et en mathématiques sans prérequis de diplôme ou d’âge et leur propose de bénéficier d’une spécialisation en intelligence artificielle, pour devenir des « développeurs Data IA » capables de collaborer avec des data scientists pour créer, de manière concrète, des intelligences artificielles », ont expliqué les trois partenaires. Les 24 premiers élèves de l’Ecole IA Microsoft, sélectionnés en étroite collaboration avec Pôle emploi, le CHU et des partenaires spécialistes du domaine de la santé, suivront une formation intensive de 7 mois, complétée d’un contrat de professionnalisation de 12 mois dans les entreprises de la région.
Avec le confinement l’utilisation des réseaux sociaux augmente de 61 % 2,7 milliards d’humains sont confinés à ce jour à cause de l’épidémie de Covid-19 que nous traversons. Voilà une raison qui explique l’augmentation du trafic Internet et une utilisation plus soutenue des réseaux sociaux à travers le monde. Un bond de 61 % sur les plateformes communautaires Il fallait s’y attendre. Nous sommes en 2020 et quand on oblige un humain à rester chez lui à notre époque, il se jette sur les écrans. Le smartphone, l’ordinateur, la tablette… Tous les appareils électroniques de la maison y passent. Et pour preuve, selon Omdia le trafic Internet mondial a déjà augmenté de 70 % dans les régions du monde où les politiques de confinement sont à leur apogée. Snapchat lance de nouveaux outils pour faire face au confinement et à la crise du Coronavirus Le trafic internet, le streaming vidéo, les réseaux sociaux et le commerce électronique sont vraisemblablement les quatre domaines qui devraient être les plus impactés (positivement) par les mesures de confinement. Ce graphique montre l’augmentation, en pourcentage, du nombre d’utilisateurs en fonction des réseaux sociaux et de leur tranche d’âge. [En savoir plus] Un décret autorise temporairement un
remboursement dérogatoire des actes de télésuivi infirmier Un décret publié le 20 mars au Journal officiel assouplit jusqu’au 31 mai les conditions dérogatoires de prise en charge des activités de télésoin réalisées à domicile par les infirmiers libéraux conventionnés, afin de prendre en charge les personnes atteintes par le Covid-19. [En savoir plus] Cancer du poumon : partenariat entre BMS France et Sivan pour déployer le logiciel de télésurveillance Moovcare Bristol-Myers Squibb (BMS) France et la société Sivan ont annoncé le 16 mars un partenariat exclusif de « support au déploiement » du logiciel de télésurveillance Moovcare auprès des hôpitaux et professionnels de santé impliqués dans la prise en charge du cancer du poumon en France. Le logiciel Moovcare poumon, conçu par Sivan, pourrait être le premier outil de télésurveillance remboursé dans le droit commun en France, rappelle-t-on. En avril 2019, le dispositif médical de classe I marqué CE a obtenu un avis favorable à son remboursement de la Commission nationale d’évaluation des dispositifs médicaux et des technologies de santé (Cnedimts) de la Haute autorité de santé (HAS). [En savoir plus]
Withings étend son offre « Med Pro » à la recherche Withings, société spécialisée dans le développement d’objets connectés pour le bien-être et la santé des particuliers, avait lancé en octobre 2019 sa division « B to B » (business to business) Med Pro s’adressant aux professionnels de santé. L’entreprise vient d’annoncer le lancement de Med Pro Research, extension de sa division Med Pro « afin répondre à la demande croissante d’utilisation de ses dispositifs médicaux et de santé validés cliniquement dans des études cliniques ». [En savoir plus] L’impression 3D au secours d’un hôpital italien en pénurie de valves respiratoires L’hôpital de Chiari à Brescia, dans le Nord de l’Italie, a eu recours à l’impression 3D pour lutter contre une pénurie de valves permettant de connecter les masques à oxygène aux respirateurs, indispensables pour soigner les patients les plus sérieusement atteints par Covid-19. D’après une dépêche de Reuters publiée le 16 mars 2020, c’est la start-up italienne Isinnova qui a répondu à l’appel à l’aide du personnel médical, en fabriquant une centaine de valves en 24 heures pour moins d’un euro pièce. [En savoir plus]
La start-up Biosency surveille à distance les patients en insuffisance respiratoire Biosency, start-up de Rennes, vient d’obtenir, après une phase d’études cliniques, le marquage CE pour son bracelet Bora Band, l’un des deux composants de sa solution dédiée au télésuivi des personnes souffrant d’insuffisances respiratoires chroniques. [En savoir plus] Le taux d’oxygénation bientôt détecté par l’Apple Watch ? La firme de Cuppertino est bien décidée à faire de son Apple Watch un accessoire de santé incontournable. Le site 9to5mac, en fouillant dans le code d’iOS 14, a trouvé les traces d’une fonctionnalité destinée à l’Apple Watch de surveiller les niveaux d’oxygène dans le sang de son porteur. Ainsi, si la montre connectée analyse que le taux d’oxygène de son utilisateur tombe en dessous de la barre des 80 %, elle envoie alors un message d’alerte apparaissant directement sur son écran. En effet, en dessous de ce seuil, il est considéré que les risques d’arrêts respiratoires ou cardiaques sont élevés, puisqu’un taux d’oxygénation normal doit plutôt se situer entre 95 % et 100 %. [En savoir plus]
Le MIT a conçu un algorithme pour prédire l’efficacité de « l’insuline intelligente » chez les diabétiques Des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT) ont développé un algorithme capable de prédire l’efficacité de « l’insuline intelligente » chez les humains et les rongeurs. Cette découverte pourrait considérablement faciliter la recherche des traitements pour le diabète. Leurs travaux ont été publiés dans la revue Diabetes Journal le 9 mars 2020. [En savoir plus] Le Royaume-Uni revend les données de patients à des laboratoires américains… sans les anonymiser Le Department of Health and Social Care, l’équivalent du ministère de la Santé du Royaume-Uni aurait vendu des millions de données médicales de patients du National Health System (NHS), l’équivalent de notre Assurance maladie, à des laboratoires américains. Plusieurs experts du secteur affirment que ces données n’étaient pas anonymisées, ce que contredisent les autorités de santé anglaises. [En savoir plus]
Doctolib met à disposition gratuitement la consultation vidéo pour tous les médecins de France Face au coronavirus, le nombre de rendez-vous pris en consultation vidéo sur Doctolib a augmenté de 40 % depuis fin février. L’entreprise a décidé de renforcer son engagement en permettant à tous les médecins et patients de France d’utiliser la consultation vidéo gratuitement, de financer intégralement les coûts d’équipement, de formation et de gestion du service et de renforcer l’équipe dédiée à la consultation vidéo. Son concurrent allemand Compugroup en a fait de même. Doctolib affiche 115 000 professionnels et 2 500 établissements de santé, clients de son outil de prise de rendez-vous en ligne. [En savoir plus] Coronavirus: Olivier Véran annonce l’assouplissement de la téléconsultation Le ministre des solidarités et de la santé, Olivier Véran, a annoncé qu’il signerai dès le 9 mars un décret pour assouplir considérablement les conditions de réalisation de la télémédecine afin faire face à l’épidémie de coronavirus Sars- CoV-2.
Ce décret doit permettre de faciliter l’utilisation des outils courants de communication à distance en plus des plateformes numériques existantes et faciliter les conditions des actes de téléconsultations en levant l’obligation de passer par son médecin traitant et d’avoir eu une consultation présentielle les 12 mois avant la réalisation d’une consultation à distance. [En savoir plus] Le Health Data Hub précise les responsabilités des producteurs et utilisateurs de données Le Health Data Hub a mis en ligne dernièrement sa « charte responsables de données », qui précise les rôles et responsabilités respectifs du hub, des producteurs de données et des utilisateurs de la plateforme. Ce document sans « portée juridique ou normative » a été établi « en collaboration avec des représentants de l’ensemble de l’écosystème », indique le hub en préambule. Il « est complémentaire de la charte “citoyens” » qui fixe ses engagements vis-à- vis de la société civile et de la « charte “utilisateurs” » qui correspond aux conditions générales d’utilisation de la plateforme technologique par les utilisateurs habilités. Ces deux documents ne sont pas encore disponibles. [En savoir plus]
Coronavirus : les Gafam se mobilisent (et le font savoir) Si les entreprises chinoises ont assez rapidement réagi face à l’épidémie de Covid-19, qu’en est-il des géants technologiques américains ? Lutte contre les fake news, détection des arnaques ou encore promotion du télétravail… Facebook, Amazon, Google et Microsoft réagissent à leur manière et communiquent amplement sur leurs actions. [En savoir plus] Une nouvelle technique aide les amputés à mieux contrôler leur neuroprothèse Des chercheurs de l’Université du Michigan ont mis au point une nouvelle technique qui permet aux personnes amputées de mieux contrôler leur neuroprothèse. Ils ont enrobé les nerfs périphériques, très souvent abîmés suite à l’amputation, d’une greffe de muscle pour amplifier leur signal électrique. Ces neuroprothèses permettent ainsi effectuer intuitivement des mouvements beaucoup plus précis. Les participants à l’étude ont pu, par exemple, attraper des petits cubes ou remonter une fermeture éclair. [En savoir plus]
Plus de 12 000 e-prescriptions transmises à l’Assurance-maladie en 7 mois Après sept mois d’expérimentation dans les départements du Maine-et-Loire, de la Saône-et-Loire et du Val-de-Marne, la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam) a reçu plus de 12 000 délivrances d’e-prescriptions, selon un document bilan dont APMnews a eu copie. Service socle du numérique en santé, l’e-prescription consiste à dématérialiser les échanges entre les prescripteurs et les professionnels qui délivrent les prestations prescrites contribuant ainsi l’amélioration de la coordination des soins entre professionnels. Pour rappel, l’e-prescription a été intégrée dans la loi relative à l’organisation et à la transformation du système de santé (article 55), qui permettra de procéder par ordonnance afin d’accélérer son déploiement et répondre à l’objectif de l’exécutif de faire de la prescription électronique « l’unique vecteur de prescription ». [En savoir plus]
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