Actualités Prép'art Paris Mars/Avril/Mai/Juin 2020
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Actualités Prép’art Paris Mars/Avril/Mai/Juin 2020 Nouvelles expositions : Faire corps – Adrien M & Claire B (exposition immersive) A la Gaité Lyrique jusqu’au 3 mai Une exposition-expérience qui nous invite à bouger, danser, interagir. Accompagné d'une musique enveloppante, signée par Olivier Mellano avec les voix enchanteresses de Kyrie Kristmanson, l'émouvant parcours propose un changement de posture et d'attention à l'égard de ce qui nous entoure. Composé d’une dizaine de dispositifs, Faire corps - Adrien M & Claire B forme un vaste ensemble intuitif, éblouissant et curieux, intelligent et vibrant, dans lequel nous sommes invité·e·s à entrer, à bouger, à danser, à interagir. Le supermarché des images Au Jeu de Paume jusqu’au 7 juin Nous habitons un monde de plus en plus saturé d’images. Leur nombre connaît une croissance tellement exponentielle – aujourd’hui plus de trois milliards d’images partagées chaque jour sur les réseaux sociaux – que l’espace de la visibilité semble être littéralement submergé. Comme s’il ne pouvait plus contenir les images qui le constituent. Comme s’il n’y avait plus de place, plus d’interstices entre elles. On s’approcherait ainsi de la limite que Walter Benjamin, il y a un siècle déjà, imaginait sous la forme d’un espace à cent pour cent tenu par l’image ». Face à une telle surproduction d’images, se pose plus que jamais la question de leur stockage, de leur gestion, de leur transport (fût-il électronique) et des routes qu’elles suivent, de leur poids, de la fluidité ou de la viscosité de leurs échanges, de leurs valeurs fluctuantes – bref, la question de leur économie.
Christian Boltanski « Faire son temps » Au Centre Pompidou jusqu’au 16 mars En quelque cinquante œuvres rythmant le parcours de Christian Boltanski, cette ample traversée de l’œuvre d’une des plus grandes figures de la création de notre temps permet d’en mesurer l’ampleur et l’ambition marquées par son histoire et un demi-siècle de méditations sur la fonction et la parole de l’artiste dans nos sociétés. Pour concevoir ce parcours mêlant toutes les formes et supports qui font son esthétique et font de l’exposition elle-même une œuvre en soi, Christian Boltanski aura voulu réunir certaines des pièces les plus emblématiques de son histoire. Yuan Jai Au centre Georges Pompidou jusqu’au 27 avril Yuan Jai est une artiste taiwanaise née en 1941 à Chongqing (Sichuan). Son père, militaire et lettré, est proche de Tchang Kaï-chek et la famille déménage à Taiwan en 1947. Elle étudie la peinture chinoise au département beaux-arts de l’université Normale Nationale de Taïwan, puis l’histoire de l’art et la restauration à l’université de Louvain et à l’Institut royal du patrimoine artistique, à Bruxelles. Elle vit et travaille à Taïwan avec son mari le cinéaste Richard Yao-Chi Chen, maître de la Nouvelle Vague taïwanaise. Jeremy Shaw, Phase Shifting Index Au Centre Georges Pompidou du 26 février au 20 avril Dans le cadre de « Mutations/Créations », l’exposition dédiée à Jeremy Shaw présente un projet immersif inédit, flirtant avec la science-fiction et les cultures alternatives. L’entreprise de Shaw se situe à la conjonction de plusieurs questionnements contemporains qui agitent tout autant la philosophie, l’anthropologie et la sociologie, les sciences, notamment les sciences cognitives et les neurosciences, et enfin, les dernières avancées technologiques comme les bionanotechnologies. Son œuvre s’affirme comme une tentative plastique et sonore pour rendre compte de ces multiples développements de la recherche, tout en les propulsant dans un champ fictionnel, flirtant avec la science-fiction et les cultures alternatives.
Christo et Jeanne-Claude, Paris ! Au centre Georges Pompidou du 18 mars au 15 juin Dès 1975, Christo et Jeanne-Claude développent l’idée d’empaqueter le Pont-Neuf à Paris avec de la toile polyamide de couleur grès doré, qui recouvrirait les côtés et les voûtes des douze arches du pont, les parapets… L’exposition majeure consacrée à Christo et Jeanne Claude retrace l’histoire de ce projet, 1975-1985, et revient sur leur période parisienne, entre 1958 et 1964, avant l’empaquetage de l’arc de triomphe cet automne. Tyson / Monet, une question de peinture Au musée Marmottan jusqu’au 5 avril Depuis plus de trente ans, dans un parcours diversifié qui va de la sculpture et des installations à la peinture et au dessin, l’artiste britannique Keith Tyson, lauréat du prix Turner, sonde, dissèque, explore et interroge la réalité. Sa mission, qui ne se limite pas à un unique style artistique, consiste à questionner l’art et à interpeller le public. Travaillant avec divers matériaux – peinture, argile, métal, résine –, il remet en question notre connaissance de ce monde que nous percevons comme réel, et le rôle de l’art dans la représentation qu’il en donne. Harper’s bazaar, premier magazine de mode Au Musée des Arts Décoratifs jusqu’au 19 juillet Les chefs-d’œuvre du Cabinet des Dessins. Un panorama très large de la création du XVe siècle à nos jours, en Europe et jusqu’au Japon. Méconnu, ce fonds est l’un des plus importants au monde. S’y côtoient des dessins de maîtres, tels Le Brun, Watteau, Fragonard, Degas ou Rodin, les œuvres d’ornemanistes et de décorateurs tels Chareau et Royère et des modèles pour la joaillerie et la haute couture.
La vie moderne, nouveau parcours dans les collections Au Musée d’Art Moderne de Paris jusqu’au 30 septembre Le public pourra découvrir une nouvelle présentation des collections, intitulée La vie moderne, permettant de revisiter un siècle d’histoire de l’art à travers des œuvres majeures. Le parcours est également inspiré par les grandes étapes de la construction du bâtiment qui l’abrite, et par les grandes donations qui ont enrichi la collection jusqu’à nos jours. Soulages au Louvre Au Musée du Louvre jusqu’au 9 mars Pierre Soulages, « peintre de l’outrenoir », est une figure majeure de la peinture non figurative, reconnue comme telle depuis ses débuts, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Né le 24 décembre 1919 à Rodez (Aveyron), Pierre Soulages, qui continue de peindre aujourd’hui à un rythme soutenu, fêtera son centième anniversaire en cette fin d’année. À cette occasion, le musée du Louvre lui consacre une exposition exceptionnelle dans le Salon carré, situé entre la galerie d’Apollon et la Grande Galerie et qui abritait jadis le Salon des Académies. Figure d’artiste Au Musée du Louvre jusqu’au 29 juin C’est à la Renaissance que l’artiste affirme son indépendance et cherche à quitter le statut d’artisan pour revendiquer une place particulière dans la cité. Cette invention de la figure de l’Artiste a cependant une histoire plus ancienne et complexe que l’ampleur des collections du Louvre permet de mesurer, des premières signatures d’artisans dans l’Antiquité aux autoportraits de l’époque romantique. La signature, l’autoportrait, l’invention du genre de la biographie d’artiste servent son dessein : mettre en images les mots et accéder à la renommée accordée aux poètes inspirés par les Muses.
Pompéi Au Grand Palais du 25 mars au 8 juin Un parcours immersif plonge le visiteur au cœur de Pompéi, du temps de sa splendeur et pendant la tragédie de sa destruction, par des projections 360° en très hate définition, des reconstitutions en 3D et des créations sonores. Il s'achève par la présentation des différentes fouilles, de l'origine aux plus récentes. Noir et blanc, une esthétique de la photographie Au Grand Palais du 8 avril au 6 juillet Ancré dans l'histoire de la photographie, le noir et blanc incarne l'essence de la discipline par sa force esthétique et plastique. Le Grand Palais vous invite à découvrir 300 tirages emblématiques des collections exceptionnelles de la BnF à travers ce thème transversal. Ulla von Brandenburg, le milieu est bleu Au Palais de Tokyo du 21 février au 17 mai Ulla von Brandenburg (née en 1974 à Karlsruhe, vit et travaille à Paris) a imaginé un projet total et évolutif, inspiré du théâtre, de son imaginaire et de ses conventions. Autour de la notion de rituel, entendue comme possibilité d’explorer les relations entre l’individu et le groupe, de créer ou non du commun, l’artiste invite le public à prendre part à une expérience immersive et renouvelée des thèmes, des formes et des motifs qui irriguent son œuvre : le mouvement, la scène, la couleur, la musique, le textile… Installations, sculptures, performances et films spécialement conçus pour l’exposition se répondent et s’enchevêtrent dans un récit ouvert, entre authenticité et artifice, monde naturel et activités humaines, intérieur et extérieur, fiction et réalité.
Notre monde brûle Au Palais de Tokyo du 21 février au 17 mai De la destruction des trésors irakiens (Michael Rakowitz) au sort des réfugiés syriens (Monira Al Solh) en passant par le financement des Talibans à travers l’exploitation du lapis lazuli en Afghanistan (Asli Cavusoglu), Notre monde brûle présente un maillage complexe d’évènements auxquels les oeuvres d’art se réfèrent tout en offrant de multiples échappées poétiques. L’exposition ouvre d’ailleurs sa réflexion à la problématique de l’Anthropocène et à la question de l’usage des ressources naturelles afin de participer au débat sur la nécessité de changer notre rapport exclusivement utilitariste l’environnement. Kevin Rouillard, le grand mur Au Palais de Tokyo du 21 février au 17 mai Essentiellement sculpturale, la pratique de Kevin Rouillard est inscrite dans un processus de prélèvement et de récupération, qui questionne d’une part le contexte d’émergence des formes qu’il récupère, et d’autre part les conditions d’apparition des œuvres qu’il crée. Ses grands assemblages de panneaux métalliques, carcasses de bidons brûlés et dépliés, sont pour lui une manière d’évoquer le monde ouvrier et la circulation des biens à travers le monde. Lauréat du Prix Sam pour l’Art Contemporain 2018, Kevin Rouillard a conçu son exposition au Mexique, au cours d’un voyage qui lui aura autant fait rencontrer l’imaginaire sculptural précolombien que la réalité politique d’un pays partageant sa frontière avec les États-Unis. Intitulé « Le Grand mur ». Barbara Hepworth Au Musée Rodin jusqu’au 22 mars Le musée Rodin, en collaboration avec la Tate, présente l’œuvre de Barbara Hepworth (1903-1975), figure majeure de la sculpture britannique du XXe siècle. Encore aujourd’hui méconnue en France, Barbara Hepworth, qui côtoyait Henry Moore, Picasso ou Kandinsky, a pourtant révolutionné la sculpture et fait émerger une nouvelle sensibilité esthétique. Ses œuvres abstraites, aussi pures que poétiques aspirent à un monde idéal et pacifique. Le musée Rodin rend hommage à cette femme artiste et présente ses œuvres saisissantes, entre vide et plein, qui s’emparent du visiteur et ne le quittent plus.
Mini maousse 7, construire une virtual schola. Microarchitectures nomades pour les oubliés d'Internet A la Cité de l’Architecture et du patrimoine jusqu’au 20 avril La 7ème édition du concours Mini Maousse est consacrée à la conception d'une Virtual Schola, une ebox à l'ère du cloud. Il s'agit de proposer des microarchitectures conviviales pour lutter contre la fracture numérique. L’enjeu est de recréer une vie de quartier autour d’un module technologique dans les communautés rurales ou les zones urbaines sensibles. L'accélération de la dématérialisation des services, notamment publics, force les citoyens à être constamment connectés au Web. Sans cet accès, comment remplir des formulaires administratifs, acheter à prix compétitif, mais aussi comment défendre ses droits, ses idées, s'informer, communiquer... ? Picasso et la bande-dessinée Au Musée Picasso du 24 mars au 26 juillet « Picasso et la bande dessinée » est la première exposition consacrée aux liens entre l’œuvre de Pablo Picasso et l’univers de la bande dessinée. A travers une sélection de dessins, d’estampes et de planches originales, le parcours revient d’abord sur la passion de Picasso pour le genre. Toujours curieux d’expérimenter de nouvelles techniques, Picasso s’essaye lui aussi à cet art. Des journaux illustrés qu’il crée enfant jusqu’aux vignettes de Songe et mensonge de Franco (1937), en passant par son goût toujours vif pour la caricature et l’illustration, les incursions de l’artiste espagnol dans le monde du neuvième art sont fréquentes. Frapper le fer, l’art des forgerons africains Au Musée du quai Branly jusqu’au 29 mars Peu d’endroits dans le monde ont un rapport aussi puissant avec le fer que l’Afrique subsaharienne. Depuis plus de deux millénaires, le travail de l’un des matériaux les plus fondamentaux de la planète a révolutionné le continent et façonné en profondeur ses communautés et cultures, des champs aux foyers, des terrains de bataille aux lieux religieux. Sous le marteau du forgeron africain, maître du feu et virtuose de la transformation, le métal a été fondu, forgé, martelé puis métamorphosé en objets, et parfois investis d'un pouvoir social et spirituel, avec une sensibilité artistique impressionnante.
Dernier repas à Pompéi Au Musée de l’Homme du 18 mars au 21 septembre « Dernier repas à Pompéi » propose une déambulation thématique autour des différentes pratiques alimentaires romaines. Quatre espaces - boulangerie, cuisine, salle à manger et « laboratoire » - permettent de comprendre comment les restes alimentaires présentés ont été étudiés par les archéobotanistes du Muséum national d’Histoire naturelle et de l’Université de Naples. Dans chacun de ces espaces sont présentés des objets provenant des fouilles des sites d’Herculanum et Pompéi. Au pays des monstres, Léopold Chauveau (1870-1940) Au Musée d’Orsay du 10 mars au 29 juin Personnalité atypique, Chauveau s'initie à la sculpture vers 1905 alors qu'il exerce la médecine depuis plusieurs années. Dès 1907, les monstres deviennent un leitmotiv de sa production, en sculpture comme en dessin. Hybrides, ses créatures sont souvent attachantes, maladroites et comme étonnées de leur propre présence. Malgré leur singularité, les monstres sculptés de l'artiste peuvent s'inscrire dans une généalogie de l'histoire de l'art, on pense notamment aux gargouilles médiévales ou à des influences japonaises. En dessin, Chauveau adopte un trait synthétique, précis et incisif pour représenter ses personnages dans un style naïf, dans des décors simplifiés mais explicites. James Tissot, l’ambigu moderne Au Musée d’Orsay du 24 mars au 19 juillet Né à Nantes, formé à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris et ayant mené carrière des deux côtés de la Manche, Jacques Joseph Tissot, est un artiste majeur de la seconde moitié du XIXe siècle, à la fois ambigu et fascinant. S'il est très régulièrement représenté dans les expositions dédiées à cette période, cette rétrospective est la première qui lui est consacrée à Paris depuis celle organisée au Petit Palais en 1985. Centrée sur la figure de James Tissot, veillant à ancrer l'art de ce peintre dans le contexte artistique et social de son temps, cette exposition présente les grandes réussites d'un artiste aux images souvent iconiques, et ses recherches les plus audacieuses. Elle explore également la fabrique de son œuvre : les thèmes qui lui sont chers et leurs variations, mais également sa volonté de s'exprimer dans des techniques variées, telles que l'estampe, la photographie ou l'émail cloisonné, en sus de la peinture.
Claudine Nougaret : dégager l’écoute A la BNF François Mitterrand jusqu’au 15 mars Depuis trente ans, Claudine Nougaret et Raymond Depardon réalisent ensemble des films, elle au son, lui à l’image. À la suite du don de leurs archives filmiques et sonores à la BnF, une exposition explore la dimension sonore de leur cinéma. Scènes de mode – Correspondances visuelles entre couturiers, de 1890 à aujourd’hui A la Cité de la Mode et du Design du 21 juin au 29 juillet L’exposition SCÈNES DE MODE propose de révéler de manière ludique comment des vêtements et objets d’époques différentes se font écho à travers une forme ou un détail commun, et de créer des correspondances visuelles dans un parcours ponctué de duos et trios. Ainsi, une cinquantaine de pièces réunissant couturiers du patrimoine, couturiers contemporains et objets éclectiques permettent de voir une coupe de vêtement spécifique resurgir plus au moins secrètement au fil du temps, de ressentir une émotion née de la résonance entre vêtement et objet, voire de leur confrontation. Betty Catroux, féminin singulier Au musée Yves Saint Laurent du 3 mars au 11 octobre Le Musée Yves Saint Laurent Paris consacre en 2020 une exposition exceptionnelle à Betty Catroux, icône de mode et "double féminin" d’Yves Saint Laurent. Les pièces présentées dans l’exposition sont issues de l’importante donation que Betty Catroux a choisi de faire à la Fondation Pierre Bergé – Yves Saint Laurent. « Elle est Saint Laurent comme elle respire. Son allure, son mystère, son côté sulfureux, un danger insaisissable, désirable, tout ce qui fait l’aura de cette maison, on en comprend l’ampleur quand on rencontre Betty. » Anthony Vaccarello.
Man Ray et la mode Au Musée du Luxembourg du 9 avril au 26 juin Explorant pour la première fois l’œuvre de Man Ray sous l’angle de la mode, l’exposition met en lumière ses travaux réalisés pour les plus grands couturiers – Poiret, Schiaparelli, Chanel – et les plus grandes revues – Vogue, Vanity Fair et Harper’s Bazaar. Alors que la photographie de mode balbutie encore, Man Ray développe dès 1921 une esthétique nouvelle et moderne, faite d’inventivité technique, de liberté et d’humour. Ses expérimentations et ses clins d’œil surréalistes brouillent les frontières entre l’art et la mode et font de lui l’un des inventeurs de la photographie de mode contemporaine. La force du dessin - Chefs d’œuvre de la collection Prat Au Petit Palais du 24 mars au 12 juillet L’un des ensembles privés de dessins parmi les plus prestigieux au monde. La collection Prat se concentre sur l’illustration de l’école française avant 1900, et constitue un survol particulièrement représentatif de trois siècles d’art français, de Callot à Seurat. Les deux amateurs ont toujours privilégié dans leurs choix des oeuvres très significatives du point de vue de l’histoire de l’art, et certains de leurs plus fameux dessins sont liés à la genèse d’oeuvres séminales de la peinture française : décors de Versailles par Le Brun, Coypel ou La Fosse, Douleur d’Andromaque de David, Songe d’Ossian d’Ingres ou Famille Belleli de Degas. Les dessins de Poussin, Watteau, Prud’hon, Delacroix, Gros, Millet, Redon, Cézanne ou Toulouse-Lautrec de cette collection sont certainement parmi les plus importants. Giorgio de Chirico, la peinture métaphysique Au Musée de l’Orangerie du 1er avril au 13 juillet L’exposition retrace le parcours et les influences artistiques et philosophiques qui ont nourri l’artiste Giorgio de Chirico de Munich à Turin, puis à Paris où il découvre les avant-gardes picturales de son temps et enfin à Ferrare. De Chirico met en place un vocabulaire plastique singulier au contact des révolutions picturales modernistes. Il est très vite remarqué par certaines personnalités artistiques de son temps. Guillaume Apollinaire, Maurice Raynal et André Salmon, mais aussi André Breton, Paul Éluard, Jean Paulhan, sont parmi les premiers à s’intéresser à son œuvre et à la promouvoir.
Louis de Funès A la Cinémathèque Française du 1er avril au 2 août La Cinémathèque française consacre pour la première fois une grande exposition à un acteur, un petit bonhomme né de parents espagnols devenu le plus populaire des comiques français. Né Louis, Germain, David de Funès de Galarza, le 31 juillet 1914 à Courbevoie, Louis de Funès est mort le 27 janvier 1983 à Nantes, à soixante-huit ans. Dans la seconde moitié du XXe siècle, il va imposer progressivement son rythme à des films dont il finit par prendre possession, pour devenir l’auteur-compositeur de personnages à sa démesure. Turner, peintures et aquarelles Au Musée Jacquemart-André du 13 mars au 20 juillet En 2020, le musée Jacquemart-André présente une rétrospective de Joseph Mallord William Turner (1775-1851). Incontestablement le plus grand représentant de l’âge d’or de l’aquarelle anglaise, il en exploita les effets de lumière et de transparence sur les paysages anglais ou les lagunes vénitiennes. Cette exposition révèle le rôle qu’ont joué les aquarelles dans la vie et l’art de Turner, des oeuvres de jeunesse qu’il envoya à la Royal Academy aux fascinantes expérimentations lumineuses et colorées de sa maturité. Pour un public moderne, ces dernières comptent parmi ses oeuvres les plus radicales et accomplies. Les contes étranges de Niels Hansen Jacobsen, un danois à Paris Au musée Bourdelle jusqu’ au 31 mai Des La première exposition en France consacrée à Niels Hansen Jacobsen (1861-1941) entraînera le visiteur dans l’univers étrange et onirique du sculpteur et céramiste danois, contemporain de Bourdelle. Soulignant la place déterminante que Jacobsen occupe dans le laboratoire formel du symbolisme, l’exposition offre une petite mais spectaculaire anthologie du premier symbolisme français.
Circulation(s) 2020 – Festival de la jeune photographie européenne Au 104 du 14 mars au 10 mai Comme chaque année le festival Circulation(s), organisé par l’association Fetart, offre un aperçu de la vitalité d’une nouvelle génération de photographes européens. À découvrir, une quarantaine de séries photos et autant d’histoires réelles ou inventées. La bête, un conte moderne de Yasmina Benabderrahmanne Au BAL jusqu’au 12 avril C’est une histoire entre deux rives, celle du Maroc d’hier où les matières sont à ras de la terre et des corps, et celle d’aujourd’hui, entre béton et rocailles. Depuis 2012, Yasmina Benabderrahmane traverse les dunes et les plaines de son pays d’origine qu’elle tente d’apprivoiser par l’image, après quatorze ans d’absence. Guy Tillim, muséum of révolution A la Fondation Henri Cartier- Bresson du 26 février au 2 juin Le sud-africain Guy Tillim (né en 1962) s’est attaché, avec cette nouvelle série Museum of the Revolution, à observer les effets de la décolonisation dans les grandes capitales africaines. De longues déambulations l’ont conduit ces dernières années de Johannesbourg à Durban, Maputo, Beira, Harare, Nairobi, Kampala, Addis-Abeba, Luanda, Libreville, Accra, Abidjan, Dakar et Dar es Salaam. Les avenues, nommées et renommées, agissent en témoins silencieux des flux et reflux des changements politiques, économiques et sociaux. Elles sont devenues « le musée » des deux révolutions majeures qui ont vu le jour dans ces pays lors des dernières décennies : des régimes coloniaux aux régimes postcoloniaux, avec des emprunts aux pratiques socialistes, puis du nationalisme africain aux États capitalistes.
Henri Cartier-Bresson en France A la Fondation Henri Cartier- Bresson du 26 février au 2 juin Pour la première exposition dans la galerie dédiée à ses Collections, la Fondation HCB propose le parcours de l’un des pans les plus conséquents de l’œuvre d’Henri Cartier-Bresson : la France. Ce premier opus consacré aux années 30 révèle toute l’insouciance, la spontanéité, la liberté dont jouissait alors le jeune homme, formé au dessin et à la littérature. Puis vinrent les premiers pas vers l’engagement dans un pays en pleine mutation, marqué par le mouvement ouvrier et la victoire du Front Populaire le 14 juin 1936. Erwin Wurm, photographe A la Maison Européenne de la Photographie du 4 mars au 7 juin L’artiste autrichien est célèbre pour son œuvre conceptuelle mêlant sculpture, performances, vidéo, dessin et photographie, à travers laquelle il associe espièglerie et sens profond de l’absurde. Son travail interroge souvent avec ironie et cynisme notre relation au corps, plaçant fréquemment le spectateur dans une relation paradoxale avec les objets. S’il est essentiellement connu pour ses sculptures, la photographie en tant que médium a toujours joué un rôle primordial dans son travail, à la fois pour illustrer et archiver ses œuvres et performances éphémères, mais également en tant que médium à part entière. Gangao Lang, second self introduction A la Maison Européenne de la Photographie du 4 mars au 19 avril Dans Second Self-introduction, Gangao Lang présente des fragments de paysages en alternance avec une série de portraits retravaillés numériquement et qui mettent en scène son amie Li Wanyue. À l’aide des outils numériques, Gangao Lang retouche les traits du visage de son modèle, en accentue les lignes et les volumes, y ajoute des figures géométriques. Par des jeux de lumières et de couleurs, elle souligne également les émotions qu’elle perçoit chez son amie. De cette recherche poétique et formelle naît un portrait intime.
Radio Duduss A la galerie Sakura du 5 mars au 5 avril Le nouveau solo show de TOCTOC est un hommage aux chanteurs que l’artiste affectionne : les 80 œuvres exposées, totalement inédites, illustreront ainsi le nom d’un titre musical légendaire. Originalité des supports utilisés comme des pochettes d’album ou des jukebox, nouveaux Duduss musiciens, collaborations avec d’autres artistes... l’exposition est à découvrir comme on se balade dans une playlist. Cindy Sherman A la Fondation Louis Vuitton du 2 avril au 31 août Dans une scénographie conçue en étroite collaboration avec l'artsite américaine, cette présentation embrasse l’ensemble de sa carrière, tout en mettant l’accent sur ses travaux réalisés depuis le début des années 2010 jusqu’à un ensemble d’œuvres très récentes et inédites. Cette rétrospective (1975-2020), rassemble 170 oeuvres, soit plus de 300 images articulées par séries parmi lesquelles, Untitled film stills, Rear Screen Projections, Fashion, History Portraits, Disasters, Headshots, Clowns, Society Portraits, Murals, Flappers et une nouvelle série présentant des figures masculines et des couples. Les musiques de Picasso A la cité de la musique - Philharmonie du 3 avril au 16 août Des premières scènes de vie gitane aux joueurs de flûte des années 1970, en passant par les saltimbanques musiciens, les guitares cubistes, les collaborations avec les Ballets russes ou les bacchanales, cette exposition explore la dimension musicale de l’œuvre de Picasso.
Courants verts A la Fondation EDF du 18 mars au 19 juillet Joseph Beuys, Barbara et Michael Leisgen, Lucy et Jorge Orta, Sarah Trouche, Nicole Dextras, Jéremy Gobé, Nathan Grimes… tous sont résolument engagés à travers leurs installations, photographies, vidéos ou dessins à affronter les défis que pose l’Anthropocène : ce moment où les activités humaines perturbent en profondeur les processus naturels, impose à l’humanité de nouveaux comportements, un rapport à l’environnement, une culture et des mentalités à refondre. Lignées de Romain Froquet Au Pavillon Carré de Baudouin jusqu’au 25 avril Sur l’invitation de la Mairie du 20e et d’Art Azoï, Romain Froquet propose Lignées, une exposition où il décline sa vision des différents flux et échanges à travers des représentations plastiques et picturales. Lignées présente des installations immersives où les matériaux bruts et usinés des villes se combinent à des éléments végétaux et minéraux. Le visiteur est convié à la découverte d’une esthétique où se côtoient formes et matières à la fois familières et inattendues. Conférences et Atelier-rencontres à l’Ensad et l’Ensba (entrée libre) : • http://www.ensad.fr/ • http://www.beauxartsparis.com/fr/agenda Expositions dans les galeries (entrée libre) : • https://www.fondation-entreprise-ricard.com/GmeGalleries
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