Adoptez une statue ou un banc des jardins de Versailles et Marly - Château de Versailles

 
CONTINUER À LIRE
Adoptez une statue ou un banc des jardins de Versailles et Marly - Château de Versailles
1
                                        Devenez Mécène du patrimoine
                                        Partie — Titrage plus ou moins long
                                        2011 rubrique
                                        titre

Contacts
                                        Adoptez
                                        une statue ou un banc
Serena Gavazzi
Chef du service mécénat
                                        des jardins de Versailles et Marly
Tél : 01 30 83 77 04 / 06 74 00 81 71
serena.gavazzi@chateauversailles.fr

Jeanne Bouhey
Responsable projets mécénat
Tél : 01 30 83 77 70
jeanne.bouhey@chateauversailles.fr
Adoptez une statue ou un banc des jardins de Versailles et Marly - Château de Versailles
2

un patrimoine d'exception
Adoptez une statue ou un banc des jardins de Versailles et Marly - Château de Versailles
3

LES JArDINS DE VErSAILLES ET MArLY

LES JArDINS DE VErSAILLES :
UN MUSÉE DE SCULPTUrE EN PLEIN AIr
                                                   Véritable architecture végétale
                                                   prolongeant les lignes et les perspectives
                                                   du Château, les jardins de Versailles
                                                   voulus par Louis XIV et créés par Le Nôtre
                                                   visent à réunir l’art et la nature. L’ampleur
                                                   des proportions, la nouveauté et la variété
                                                   des effets et des points de vue ainsi que la qualité
                                                   des ornements en font un lieu unique
                                                   au monde. La statuaire et l’eau sous toutes
                                                   ses formes, jaillissante, cascadante ou calme
                                                   reflet de la lumière, animent les Jardins.
                                                   Ils abritent la plus importante collection
                                                   de sculptures du XVIIe siècle.
Vases, groupes sculptés, statues, termes, bustes, antiques ou œuvres           des plus
grands artistes de l’époque – Tuby, Girardon, Coysevox, Marsy – entraînent les millions
de visiteurs qui chaque année parcourent les jardins dans un véritable périple poétique,
sur fond de mythologie et d’humanisme. Mis en place sous Louis XIV, ce décor n’a presque
pas été remanié depuis sa conception d’origine. On compte 221 œuvres pour les jardins
du Château, 32 pour ceux de Trianon.
Du parterre de Latone à celui d’Apollon, de l’Orangerie au bosquet de la Reine, jusqu’à
Trianon, dieux, héros de la mythologie et de l’histoire côtoient les figures allégoriques
représentant les tempéraments de l’homme, les genres poétiques, les saisons et les continents.
Dans cette remarquable scénographie, les            bancs en marbre et en pierre dialoguent avec
l’œuvre statuaire. Réalisés par les artistes de Louis XIV, ils structurent et rythment
l’espace, appelant l’alternance de mouvement et de pause. Surplombant un parterre ou nichés
dans la fraîcheur d’un bosquet, repère ou surprise, les bancs accompagnent le promeneur
dans sa découverte du Jardin et deviennent aussi lieux de réflexion, d’observation d’où contempler,
écouter, sentir ou ressentir la vie du Jardin. Le temps d’une halte, ils offrent au promeneur
l’occasion d’une rencontre, avec la nature, l’art, les autres, soi-même.
Depuis les premières années de la création du Parc,           dans les années 1670, le banc
de jardin tient une place particulièrement importante dans le décor et l’ameublement de la com-
position de Le Nôtre. Sur une période de trois siècles, de nombreuses modifications
d’implantation ont eu lieu, au gré des transformations apportées aux parties centrales des bosquets.
Des bancs de menuiserie viennent compléter le décor de treillages des salles décoratives
de certains bosquets, tels que le Bosquet de l’Encelade, de la Montagne d’Eau, ou du Laby-
rinthe.
Adoptez une statue ou un banc des jardins de Versailles et Marly - Château de Versailles
4
Aujourd’hui, le Jardin de Versailles compte un ensemble de 170 bancs, 92 en marbre
et 78 en pierre.

                         Altéré par les outrages du temps, ce décor sculpté en pierre
                         et en marbre blanc a considérablement souffert de son exposition
                         séculaire en plein air. Plusieurs altérations (l’érosion due aux
                         précipitations, des fissures et des entrées d’eau etc.) menacent
                         la conservation de cet extraordinaire décor sculpté et rendent
                         nécessaire sa restauration.
                         Certaines statues particulièrement endommagées ou fragiles
                         sont, après restauration, mises à l’abri dans le château de Versailles
                         et remplacées dans les jardins par une copie, qui permet de rester
                         fidèle au dessein des jardins voulu par Louis XIV.

MArLY : LA rENAISSANCE D’UN JArDIN
                         Situé à 7 km au nord-ouest de Versailles, Marly est l’autre
                           réalisation majeure de Louis XIV après Versailles. Il en fit sa résidence
                           de plaisance. Jules Hardouin-Mansart y témoigna de son double
                           talent d’architecte et de jardinier. Le domaine se composait alors
                           d’un château encadré par douze pavillons commandant axes
                           et perspectives. À Marly, le Roi attacha toute son attention aux jardins.
                           Le relief permettait divers effets de perspectives et la machine
                           de Marly fournissait aux bassins une abondance d’eau impossible
                           à Versailles. La beauté des eaux, jointes à celle des bâtiments et des
jardins, firent du lieu, aux dires des contemporains, « le plus bel endroit du monde » ! Outre
Mansart et Le Brun, les meilleurs sculpteurs participèrent à l’enchantement, dont les œuvres
sont aujourd’hui visibles dans la cour Marly du musée du Louvre. On retiendra les fameux
chevaux des frères Coustou à l’abreuvoir, venus remplacer au XVIIIe La Renommée et le Mercure
de leur oncle Coysevox, placés à l’entrée des Tuileries. Marly et ses jardins furent progressivement
détruits dès le XVIIIe siècle et ses sculptures déposées dans les Jardins des Tuileries.
Aujourd’hui, seule l’esquisse du parc et les fondations du château et de certains pavillons
sont encore visibles et plus aucune œuvre originale ne subsiste.
Depuis le milieu des années 1980, un programme de reconstitution du parc de l’ancien
domaine royal a été engagé et plus d’une vingtaine de statues ont été restituées
afin de se rapprocher au plus près de la configuration d’origine des espaces du jardin.
Depuis le 1er janvier 2009, les  53 hectares classés Monuments Historiques du Domaine
de Marly sont placés sous la responsabilité de l’Établissement public du musée et du domaine
national de Versailles. Dans un souci de préservation et de mise en valeur du site, l’Établisse-
ment public de Versailles a confié en 2010 à l’architecte en chef des Monuments Historiques
M. Gabor Mester de Parajd l’élaboration d’un schéma directeur de restauration du domaine
portant sur le couvert végétal, les murs de soutènement, les bassins, fontaines et dispositifs
d’adduction d’eau et la restitution de la statuaire, qui permettra de poursuivre l’effort entamé
par le SIVOM des Coteaux de Seine et M. Pierre Lequiller, député des Yvelines, depuis
plusieurs années.
Adoptez une statue ou un banc des jardins de Versailles et Marly - Château de Versailles
5

« ADOPTEZ UNE STATUE OU UN BANC
DES JArDINS DE VErSAILLES ET MArLY »
Adoptez une statue ou un banc des jardins de Versailles et Marly - Château de Versailles
6

                                 UNE CAMPAGNE DE MÉCÉNAT OrIGINALE

À partir de la page 16,          Le décor sculpté de marbre blanc et de pierre des jardins de Versailles fait l’objet d’un vaste
vous trouverez les différentes   programme de restauration, grâce au généreux concours de tous les Mécènes qui ont
œuvres sculptées à adopter.
                                 adhéré à la campagne de mécénat « Adoptez une statue ou un banc des jardins de Versailles ».
                                 Cette campagne, qui s’étend aujourd’hui aux jardins de Marly, rencontre un succès
                                 considérable avec 140 statues et plus de 80 bancs déjà adoptés.
                                 Particuliers, petites et grandes entreprises, associations, collectivités, français et étrangers
                                 participent à ce grand projet, contribuant ainsi à la sauvegarde de ce haut lieu du patrimoine
                                 mondial qu’est le domaine de Versailles et Marly.

                                 Si vous souhaitez apporter votre soutien à la campagne de restauration des statues
                                 et des bancs des Jardins de Versailles et Marly, vous pouvez :

                                                         Associer votre nom à une statue, un vase ou un groupe sculpté,
                                                         en finançant intégralement sa restauration
                                                         Budget estimatif de 8 000 € à 12 000 €

                                                         Participer à la restauration de la statue Le Sanguin, œuvre
                                                         de Noël Jouvenet (1675 – 1680) via la Société des Amis de Versailles
                                                         Don à partir de 150 €
Adoptez une statue ou un banc des jardins de Versailles et Marly - Château de Versailles
7
Parrainer la restauration et la réalisation de la copie
d’une statue des jardins de Versailles
Budget estimatif : pour la restauration : 10 000 €
                   pour la réalisation de la copie : 50 000 €

Parrainer la copie d’une statue des jardins de Marly
Budget estimatif de 150 000 à 162 000 €

Adopter un banc
Budget de 3 800 €
Adoptez une statue ou un banc des jardins de Versailles et Marly - Château de Versailles
8

Les contreparties du mécénat

Avantage fiscal

Pour l’entreprise
L’entreprise mécène bénéficie, au titre de l'impôt sur les sociétés, d’une réduction
d’impôt de 60% du montant du don (dans la limite d’un plafond de 0,5% du chiffre
d’affaires, avec possibilité de reporter l’excédent – si dépassement du seuil – sur les
cinq exercices suivants).
Exemple

Votre mécénat              Votre réduction fiscale de 60%      Le coût réel de votre mécénat
3 800 € (un banc)          2 280 €                             1 520 €
10 000 € (une statue)      6 000 €                             4 000 €
50 000 € (une copie)       30 000 €                            20 000 €

Pour le particulier
Le particulier  bénéficie d’une réduction d’impôt égale à 66% des sommes versées,
dans la limite de 20% du revenu imposable. Possibilité de reporter le bénéfice de la réduction
sur les cinq années suivantes si le plafond de 20% est dépassé.
Exemple

Votre mécénat              Votre réduction fiscale de 66%      Le coût réel de votre mécénat
3 800 € (un banc)          2 508 €                             1 292 €
10 000 € (une statue)      6 600 €                             3 400 €
50 000 € (une copie)       33 000 €                            17 000 €
Adoptez une statue ou un banc des jardins de Versailles et Marly - Château de Versailles
9
                                Mentions
                                Le nom du particulier ou de l’entreprise, Mécène d’une œuvre dans sa totalité,
                                figure sur :

                                - le cartel de l’œuvre restaurée grâce à son soutien.
                                - l’échafaudage de chantier pendant la restauration.

                                Pour une statue         Pour un banc

                                Droits Photographiques
                                Le Mécène a l a possibilité d’utiliser, libres de droits, les photographies de la statue
                                « adoptée » dans son décor appartenant à l’Établissement public de Versailles pour réaliser
                                des cartes de vœux et pour l’entreprise, pour sa communication sur l’opération et pour
                                sa communication institutionnelle (rapports d’activité …).

                                Visites de Chantier
                                Le Mécène est invité  à suivre les étapes de la restauration et de la réalisation de la copie
                                lors de visites de chantier.

                                Laissez-passer
                                L’entreprise mécène bénéficie de la mise à disposition gracieuse de laissez-passer
                                pour la visite du château et du domaine de Versailles aux heures d’ouverture au public.

                                Carte d’abonnement « Un an À Versailles »
                                La carte d’abonnement    « Un an à Versailles » permettant un accès illimité au Château
               1 an
               À VErSAILLES
                                pendant un an sera offerte aux particuliers participant à la campagne. Elle pourra également
                                être donnée aux entreprises mécènes dans le cadre de leurs contreparties.

                                Mise a disposition d’espaces
                                L’entreprise mécène bénéficie   de la mise à disposition gracieuse d’espaces du Château
                                pour l’organisation de manifestations de relations publiques (visites privées en-dehors
                                des heures d’ouverture au public, cocktails, dîners).

Les contreparties matérielles
sont consenties aux
entreprises mécènes dans
la limite de 25% du montant
du mécénat.
Adoptez une statue ou un banc des jardins de Versailles et Marly - Château de Versailles
10

CHOISISSEZ VOTrE ŒUVrE À ADOPTEr
11

                              Les bancs des Jardins de Versailles

Exemples de bancs en pierre   Les bancs anciens en marbre ou en pierre actuellement en place dans le Jardin
à restaurer et remonter.      sont pour la plupart dans un mauvais état de conservation (cassures, fractures, défauts
                              de stabilité, état général dégradé, etc.).
                              Des travaux de restauration, de traitement de surface et de nettoyage sont nécessaires
                              pour leur rendre leur éclat et parfaire le vaste programme de mise en valeur du Jardin.

                              Les travaux de restauration    sont réalisés sur place. Des structures légères sont installées
                              autour de chaque banc, autant d’ateliers éphémères permettant aux restaurateurs d’exercer
                              leur savoir-faire.

                              Budget pour la restauration d’un banc : 3 800 €
12
Plan des bancs des jardins de Versailles

                                     légende

petit trianon
jardin français
13

Les statues et vases des Jardins
de Versailles

Les chantiers de restauration se déroulent en atelier pour les bustes et les statues
nécessitant une mise à l’abri et une copie, ou sur place pour les autres œuvres ;
un échafaudage est alors monté autour de chaque œuvre.

LES PHASES DE rESTAUrATION
                         Des études préliminaires permettent de dresser un constat
                         en profondeur de l’état de l’œuvre et de déterminer les interventions
                         nécessaires. Une fois choisies les options de restauration,
                         en concertation avec le conservateur en charge des sculptures,
                         on procède aux interventions de conservation préventive devant
                         permettre de laisser les statues sur place (traitements anti-lichen
                         et anti-mousse) et aux opérations de restauration proprement dite
                         (nettoyage et consolidation).
                         Des interventions esthétiques        de remplacement des parties
                         manquantes ne peuvent être réalisées que lorsque la lecture de l’œuvre
                         est affectée. Cette dernière opération nécessite de retrouver un marbre
                         le plus proche possible de l’original, ce qui s’avère délicat compte
                         tenu des trois variétés utilisées à Versailles : marbre antique (Grèce),
                         de Carrare (Italie) et de Saint-Béat (France).
                         Certaines statues particulièrement endommagées ou fragiles
                         doivent être mises à l’abri afin de les sauver avant qu’il ne soit trop
                         tard. L’original est présenté dans un premier temps dans le Château,
                         notamment dans la galerie Basse, située entre la cour de Marbre
                         et les jardins, puis prendra place dans les espaces dévolus à la
                         présentation des sculptures du Château. Une copie remplace l’original
                         dans les jardins, permettant ainsi de rester fidèle au dessein
                         de Louis XIV.
                         réalisée d’après une prise d’empreinte directe, la copie, à base
                         de poudre de marbre, est la fidèle reproduction de l’original.

LE CALENDrIEr DE rESTAUrATION
Les restaurations effectuées sur place     ne peuvent être réalisées que de mi-avril
à fin septembre pour des raisons de température et d’humidité : le reste de l’année, les statues
sont recouvertes de housses pour être protégées.
Le délai de restauration  varie en fonction de l’œuvre : de 1 à 2 mois environ et six mois
maximum pour la réalisation d’une copie qui remplacera l’original dans les jardins.
14
    Disposition des statues dans le jardin
    du château de versailles

                                                     1. Adrastée
                                                     2. Bacchante
                                                     3. Bérénice
                                                     4. Cérès (statue)
                                                     5. Cérès (terme)
                                                     6. l'Été
                                                     7. Faune
                                                     8. Femme drapée
                                                     9. Le Feu
                                                     10. La Fidélité
                                                     11. La Fourberie
                                                     12. Ganymède
                                                     13. Hercule
                                                     (par Poussin)
                                                     14. Hercule
                                                     (par Leconte)
                                                     15. L’Hiver
                                                     16. Minerve
             22    21
                                                     17. Pan
                                                     18. Pittacus
                                                     19. Pomone
8            23
                                                     20. Le Sanguin
         15             5        7
          2                                          21. Vase aux Tournesols
     16 19 13 10   11             17                 (par Arcis)
                             1
                        14                           22. Vase aux Tournesols
                             12
                                                     (par Slodtz)
                             4                       23. Vénus richelieu

      9
                                       18
                                       6

                                            20

                                                 3
15
Notices des œuvres rédigées   Les statues                                Page
par M. Alexandre Maral,
conservateur chargé           Adrastée                                     16
des sculptures au château
de Versailles.                Bacchante                                    17

                              Bérénice                                     18

                              Cérès (statue)                               19

                              Cérès (terme)                                20

                              L'Été                                        21

                              Faune                                        22

                              Femme drapée                                 23

                              Le Feu                                       24

                              La Fidélité                                  25

                              La Fourberie                                 26

                              Ganymède                                     27

                              Hercule (par     Poussin)                    28

                              Hercule (par     Leconte)                    29

                              L’Hiver                                      30

                              Minerve                                      31

                              Pan                                          32

                              Pittacus                                     33

                              Pomone                                       34

                              Le Sanguin                                   35

                              Vase aux Tournesols         (par Arcis)      36

                              Vase aux Tournesols         (par Slodtz)     37

                              Vénus richelieu                              38
16
Bosquet du Dauphin
Adrastée
Adrastée, dite aussi La Libéralité
Terme, marbre
Inv. M.R. 1975 (Hoog 100)

                                              La série des termes    qui ornent aujourd’hui
                                              les bosquets de la Girandole et du Dauphin
                                              a été réalisée, en majeure partie, pour
                                              Vaux-le-Vicomte. Depuis Rome, le peintre
                                              Nicolas Poussin en a conçu les modèles,
                                              qui ont été transcrits dans le marbre par
                                              plusieurs sculpteurs restés anonymes. Ce n’est
                                              qu’en 1683, plus de vingt ans après la chute
                                              du surintendant Fouquet, qu’ils furent achetés
                                              par Louis XIV et transférés à Versailles.
                                              La nymphe Adrastée     fut chargée de veiller
                                              sur l’enfance de Jupiter, menacé par son
                                              père Saturne, qui dévorait ses enfants
                                              à la naissance. La corne d’abondance dont
                                              elle est pourvue explique qu’elle ait été
                                              perçue comme une allégorie de la Libéralité,
                                              vertu royale par excellence.
                                              Largement érodée du fait de son exposition
                                              en plein air, la surface de l’œuvre doit être
                                              traitée en consolidation. Par ailleurs, plusieurs
                                              fissures doivent être soigneusement
                                              reprises pour assurer la stabilité structurelle
                                              de l’œuvre.

Budget estimatif pour la restauration : 8 000 €
17
Bosquet de la Girandole
Bacchante
Pierre Laviron
Anvers, 1650 – Paris, 1685
Terme, marbre, 1679 – 1680
Inv. M.R. 1899 (Hoog 95)

                                              Associée à la série des termes élaborés par
                                              Poussin et provenant de Vaux-le-Vicomte,
                                              la Bacchante est pourtant d’une facture
                                              nettement distincte, d’un style plus lourd,
                                              aux drapés plus épais. Ce terme a été
                                              en fait réalisé à Rome, dans le cadre
                                              du séjour de Laviron comme pensionnaire
                                              de l’Académie de France à Rome.
                                              L a Bacchante fait partie de l a suite
                                              du dieu Bacchus :    c’est pourquoi elle
                                              est représentée avec des grappes de raisin,
                                              symbole du vin. Lors de la célébration
                                              des mystères de Bacchus, les bacchantes
                                              s’enivraient et, à demi nues, couraient
                                              en tous sens en criant.
                                              L aissée en extérieur   depuis plus de trois
                                               siècles, cette œuvre est aujourd’hui
                                               en mauvais état. Outre une altération
                                               de surface qui se traduit par l’érosion
                                               de l’épiderme du marbre, des problèmes
                                               de structure doivent être traités assez
                                               rapidement. L’œuvre est en effet parcourue
d’un réseau de fissures qui constituent une menace à son intégrité : il est nécessaire
de les boucher pour mettre un frein à leur évolution.

Budget estimatif pour la restauration: 8 000 €
18
                Bassin de Neptune
                Bérénice
                François Lespingola
                Joinville (Meuse), 1644 – Paris, 1705
                Statue, marbre, 1673
                Inv. M.R. 2033 (Hoog 282)

                                                        L’œuvre a été réalisée à rome     d’après
                                                        la célèbre sculpture antique alors conservée
                                                        au Palais Cesi. Elle fut placée en pendant
                                                        à la statue de Faustine de Frémery pour clore
                                                        la perspective nord des jardins de Versailles.
                                                        Après avoir séjourné à rome une dizaine
                                                        d’années entre 1665 et 1675, notamment
                                                        comme pensionnaire de l’Académie de France
                                                        à Rome, le sculpteur Lespingola accomplit
                                                        une heureuse carrière au service du roi. Pour
                                                        Versailles, il réalisa une autre copie d’après
                                                        l’antique, le groupe de Paetus et Aria,
                                                        ainsi que d’admirables groupes d’enfants
                                                        pour le Parterre d’Eau.
                                                        Du fait de son exposition en plein air,
                                                        l’œuvre est traversée de plusieurs fissures,
                                                        colonisée par les micro-organismes
                                                        et sa surface est largement érodée par l’action
                                                        du vent, du sable et des précipitations.
© Antoine Roucher

                                                        Outre un nettoyage, sa restauration
                                                        comportera un traitement biocide et un
                                                        comblement des fissures.

                Budget estimatif : 12 000 €
19
                rampes de latone
                Cérès,
                dite aussi Faustine

                Thomas regnaudin
                Moulins, 1622 – Paris, 1706
                Statue, marbre, 1684 – 1685
                Inv. M.R. 2083 (Hoog 53)

                                                               L’œuvre a été réalisée d’après la célèbre
                                                               sculpture antique de la collection
                                                               Mattei à Rome, aujourd’hui conservée
                                                               aux Musées du Vatican. Le sculpteur
                                                               Regnaudin s’est servi d’une version en plâtre
                                                               qui figurait dans les collections royales
                                                               à Paris. Cette statue fait partie d’une série
                                                               d’œuvres réalisées, au cours des années 1680,
                                                               d’après des antiques célèbres pour faire
                                                               de Versailles une nouvelle Rome. En 1682
                                                               en effet, Louis XIV décida d’installer la cour
                                                               et le gouvernement à Versailles : le château
                                                               des plaisirs devint résidence du pouvoir,
                                                               et les principes présidant à l’ornementation
                                                               des jardins furent alors modifiés.
                                                               Ami de Girardon,        le sculpteur Regnaudin
                                                                est surtout connu pour avoir collaboré
                                                                au groupe d’Apollon servi par les nymphes
                                                                pour la grotte de Téthys. Outre une activité
                                                                de théoricien, qui se traduisit notamment par
© Antoine Roucher

                                                                des conférences académiques, et une
                                                                mission à Rome en 1669, sa présence sur
                                                                le chantier versaillais ne devait pas faiblir
                par la suite. Dans le cadre de la grande commande de 1674, il sculpta la statue de L’Automne,
                sous les traits de Bacchus, et le groupe de L’Enlèvement de Cybèle par Saturne, allégorie
                de La Terre (aujourd’hui au Louvre). Outre plusieurs statues allégoriques pour la balustrade
                de la cour de Marbre, Regnaudin participa au chantier du Parterre d’Eau définitif : il
                fournit à cet effet les modèles de deux admirables groupes, La Loire et Le Loiret, qui furent
                fondus en bronze par Keller.
                Du fait de son exposition en plein air,     la statue de Cérès est traversée de plusieurs
                fissures, colonisée par les micro-organismes et sa surface est largement érodée par l’action
                du vent, du sable et des précipitations. Outre un nettoyage, sa restauration comportera
                un traitement biocide et un comblement des fissures.

                Budget estimatif : 10 000 €
20
                Bosquet du Dauphin
                Cérès
                dite aussi L’Eté

                Jean-Baptiste Théodon
                Vendrest (Seine-et-Marne), 1645 – Paris, 1713
                Terme, marbre, 1678 – 1690
                Inv. M.R. 2098 (Hoog 102)

                                                                Associée à la série des termes élaborés par
                                                                Poussin et provenant de Vaux-le-Vicomte,
                                                                le terme de Cérès fut sculpté à Rome
                                                                et envoyé à Versailles vers 1690. Il figure
                                                                allégoriquement la saison de l’été – ce que
                                                                signifient la couronne d’épis de blé
                                                                et la gerbe sculptée en relief sur la gaine –
                                                                et a été conçu en même temps que le terme
                                                                de L’Hiver, placé en position symétrique dans
                                                                le bosquet du Dauphin, de l’autre côté de
                                                                l’Allée royale.
                                                                Laissée en extérieur depuis au moins
                                                                1683, cette œuvre est aujourd’hui en mauvais
                                                                état. Outre une altération de surface
                                                                qui se traduit par l’érosion de l’épiderme
                                                                du marbre, des problèmes de structure
                                                                doivent être traités assez rapidement. L’œuvre
                                                                est en effet parcourue d’un réseau
© Antoine Roucher

                                                                de fissures qui constituent une menace
                                                                à son intégrité : il est nécessaire de les boucher
                                                                pour mettre un frein à leur évolution.

                Budget estimatif : 8 000 €
21
Parterre du Nord
L’Été
Pierre Hutinot (1616 – 1679) et son fils
Statue, marbre, 1675 – 1679
Inv. M.R. 1883

                                                 Parmi les plus célèbres statues
                                                 des jardins de Versailles, cette sculpture
                                                 fait partie de la commande de vingt-quatre
                                                 statues passée par Colbert à partir
                                                 de 1674 pour orner le Parterre d’Eau devant
                                                 le Château. La plupart des œuvres
                                                 de cette série, pour laquelle le peintre Charles
                                                 Le Brun avait fourni des modèles dessinés,
                                                 furent finalement placées sur les rampes
                                                  du parterre du Nord, où elles sont encore
                                                 aujourd’hui.
                                                 Hutinot mourut en septembre 1679,
                                                 peu avant l’achèvement de l’œuvre, et c’est
                                                 son fils, lui aussi prénommé Pierre, qui
                                                 termina le travail, selon les directives et dans
                                                 le style de son père.
                                                 représentée par une femme       plutôt
                                                 robuste, cette allégorie d’une des
                                                 quatre saisons de l’année est aussi celle
                                                 de l’abondance et de la santé. À cet égard,
                                                 il est frappant de la comparer à L’Hiver
                                                 de Girardon, qui appartient à la même série.
Exposé depuis trop longtemps à l’extérieur,          ce chef-d’œuvre est en passe d’être ruiné
par l’érosion. Comme toutes les autres statues formant la commande de 1674, celle
de L’Été doit être maintenant mise à l’abri à l’intérieur du Château et remplacée par une copie,
obtenue par moulage et composée de poudre de marbre.

Budget estimatif pour la restauration : 10 000 €
Budget estimatif pour la réalisation de la copie : 50 000 €
22
                Bosquet du Dauphin
                Faune
                Nicolas Poussin et Domenico Guidi
                Terme, marbre
                Inv. M.R. 1919 (Hoog 101)

                                                               La série des termes qui ornent aujourd’hui
                                                               les bosquets de la Girandole et du Dauphin
                                                               a été réalisée, en majeure partie, pour
                                                               Vaux-le-Vicomte. Depuis Rome, le peintre
                                                               Nicolas Poussin en a conçu les modèles,
                                                               qui ont été transcrits dans le marbre
                                                               par plusieurs sculpteurs restés anonymes.
                                                               Ce n’est qu’en 1683, plus de vingt ans
                                                                après la chute du surintendant Fouquet,
                                                               qu’ils furent achetés par Louis XIV
                                                               et transférés à Versailles.
                                                               Le bâton ou thyrse      tenu par le faune
                                                               est l’emblème du dieu Bacchus : les faunes
                                                               font partie de son cortège, comme
                                                               le rappellent les pampres de vigne, symbole
                                                               du vin. Ce terme a été réalisé par
                                                               l’un des plus habiles sculpteurs romains
                                                               du XVIIe siècle, élève du Bernin.
                                                               Cet artiste est encore l’auteur du groupe
© Antoine Roucher

                                                               de La Renommée du roi, placé au bassin
                                                               de Neptune, l’une des sculptures
                                                               les plus célèbres des jardins de Versailles.
                Plus ou moins profondes, les fissures qui affectent l’œuvre doivent être comblées.
                Du point de vue de la surface, le processus de désagrégation du marbre lié à l’érosion rend
                nécessaire la mise à l’abri de l’œuvre à l’intérieur du Château et son remplacement par
                une bonne copie, obtenue par moulage et composée de poudre de marbre.

                Budget estimatif pour la restauration : 8 000 €
                Budget estimatif pour la réalisation de la copie : 50 000 €
23
                Bassin du Miroir
                Femme drapée,
                dite aussi Vestale ou Messaline

                Statue antique, marbre
                Inv. M.R. 232 (Hoog 266)

                                                              Cette belle sculpture     a récemment été
                                                              identifiée comme provenant de la collection
                                                              du cardinal de Richelieu. Elle ornait
                                                              au XVIIe siècle la cour du château de Richelieu
                                                              en Poitou. Saisie à la Révolution, elle fut
                                                              installée dans les jardins de Versailles vers
                                                              1820, en remplacement d’une des sculptures
                                                              de la collection royale parties pour le Louvre
                                                              (Julia Domna, aujourd’hui non localisée).
                                                              C’est au moment de son install ation
                                                              à Versailles qu’elle fut restaurée et complétée
                                                              par le sculpteur Jean-François Lorta, qui
                                                              réalisa la tête et la partie basse des jambes.
                                                              Du fait de son exposition en plein air,
                                                              l’œuvre est traversée de plusieurs fissures,
                                                              colonisée par les micro-organismes
                                                              et sa surface est largement érodée par l’action
                                                              du vent, du sable et des précipitations.
© Antoine Roucher

                                                              Outre un nettoyage, sa restauration
                                                              comportera un traitement biocide et un
                                                              comblement des fissures.

                Budget estimatif pour la restauration : 10 000 €
24
                rampes de Latone
                Le Feu
                Nicolas Dossier
                Méry-sur-Oise, 1629 – Paris, vers 1690
                Statue, marbre, 1675 – 1684
                Inv. M.R. 1837 (Hoog 40)

                                                                Cette allégorie appartient à un ensemble
                                                                consacré aux quatre éléments constitutifs
                                                                de la matière, lui-même partie intégrante
                                                                de la vaste série connue sous le nom
                                                                de Grande Commande de 1674. Destinée
                                                                à l’origine à orner le Parterre d’Eau, cette
                                                                dernière comprenait en effet vingt-quatre
                                                                statues, dont les thèmes universalistes,
                                                                mais aussi les attitudes, furent inspirés
                                                                par le peintre Charles Le Brun. Outre
                                                                les quatre éléments, il s’agissait d’illustrer
                                                                les quatre heures du jour, les quatre parties
                                                                du monde, les quatre tempéraments,
                                                                les quatre genres poétiques, les quatre
                                                                saisons et les quatre saisons.
                                                                Largement dévêtue, la figure allégorique tient
                                                                un vase d’où sortent des flammes, tandis
                                                                qu’une salamandre gît à ses pieds : cet animal
                                                                était en effet réputé se nourrir de feu.
                                                                Cette statue est incontestablement le chef
© Antoine Roucher

                                                                d’œuvre de Dossier, qui réalisa également
                                                                d’autres statues pour orner les façades
                                                                du palais donnant sur le jardin.
                Le Feu est aujourd’hui en grand péril. Exposée depuis trop longtemps à l’extérieur,
                cette statue est en passe d’être ruinée par l’érosion. Comme toutes les autres statues formant
                la commande de 1674, elle doit être maintenant mise à l’abri à l’intérieur du Château
                et remplacée par une bonne copie, obtenue par moulage et composée de poudre de marbre.

                Budget estimatif pour la restauration de l’original : 10 000 €
                Budget estimatif pour la réalisation de la copie : 50 000 €
25
                Allée royale
                La Fidélité
                Armand Lefebvre
                Anvers, vers 1620 – Paris, vers 1700
                Statue, marbre, 1684
                Inv. M.R. 2014 (Hoog 119)

                                                                L’œuvre a été réalisée d’après un dessin
                                                                du peintre Pierre Mignard, qui profita
                                                                de la relative disgrâce de Le Brun après 1683
                                                                pour s’immiscer dans la maîtrise d’œuvre
                                                                du chantier versaillais. L’allégorie de La Fidélité
                                                                est figurée par une jeune femme qui regarde
                                                                tendrement le cœur qu’elle tient dans
                                                                sa main, symbole d’amour. Un chien, animal
                                                                fidèle, est à ses pieds. L’œuvre fut placée
                                                                en position d’honneur, parmi les remarquables
                                                                sculptures de l’Allée royale, dans l’axe
                                                                principal des jardins : elle fait pendant
                                                                à l’allégorie de La Fourberie, comme pour
                                                                poser les termes d’un choix moral, parti-
                                                                culièrement crucial dans l’univers de la cour.
                                                                Méconnu, le sculpteur Lefebvre
© Antoine Roucher

                                                                a peu travaillé pour Versailles et la statue
                                                                de La Fidélité représente assurément
                                                                son chef-d’œuvre.
                La statue de   La Fidélité est aujourd’hui en grand péril. Exposée depuis trop longtemps
                à l’extérieur, elle est en passe d’être ruinée par l’érosion. En tant que chef-d’œuvre
                de Versailles, elle doit être maintenant mise à l’abri à l’intérieur du Château et remplacée
                par une bonne copie, obtenue par moulage et composée de poudre de marbre.

                Budget estimatif pour la restauration de l’original : 10 000 €
                Budget estimatif pour la réalisation de la copie : 50 000 €
26
Allée royale
La Fourberie
Louis Le Conte,
dite Le Conte de Boulogne
Boulogne (près de Paris),
1639 – Paris, 1694
Statue, marbre, 1684 – 1685
Inv. M.R. 2011 (Hoog 107)

                                                  L’œuvre a été réalisée     d’après un dessin
                                                  du peintre Pierre Mignard, qui profita
                                                  de la relative disgrâce de Le Brun après 1683
                                                  pour s’immiscer dans la maîtrise d’œuvre
                                                  du chantier versaillais. L’allégorie de La
                                                  Fourberie est figurée par une jeune femme
                                                  qui regarde de manière oblique. Elle tient
                                                  un masque de théâtre, qui sert à cacher
                                                  un visage que le sculpteur a volontairement
                                                  tailladé pour signifier sa laideur morale.
                                                  Un renard, animal rusé, est à ses pieds. L’œuvre
                                                  fut placée en position d’honneur, parmi
                                                  les remarquables sculptures de l’Allée royale,
                                                  dans l’axe principal des jardins : elle fait
                                                  pendant à l’allégorie de La Fidélité, comme
                                                  pour poser les termes d’un choix moral,
                                                  particulièrement crucial dans l’univers
                                                  de la cour.
                                                  Particulièrement talentueux, le sculpteur
                                                   Le Conte a beaucoup travaillé pour Versailles :
                                                   outre son chef-d’œuvre de La Fourberie,
                                                   on lui doit les deux principales statues
                                                   de la façade du palais regardant les jardins –
les allégories de L’Art et de La Nature, ainsi qu’un remarquable terme d’Hercule, situé au bas
du parterre de Latone.
L a statue de   La Fourberie est aujourd’hui en grand péril. Exposée depuis trop long
temps à l’extérieur, victime d’un acte de vandalisme en 1980, elle est en passe d’être ruinée
par l’érosion. En tant que chef-d’œuvre de Versailles, elle doit être maintenant mise
à l’abri à l’intérieur du Château et remplacée par une bonne copie, obtenue par moulage
et composée de poudre de marbre.

Budget estimatif pour la restauration de l’original : 10 000 €
Budget estimatif pour la réalisation de la copie : 50 000 €
27
                rampes de Latone
                Ganymède
                Pierre Laviron
                Anvers, 1650 – Paris, 1685
                Groupe, marbre, 1684-1685
                Inv. M.R. 2010 (Hoog 56)

                                                               L’œuvre a été réalisée d’après la célèbre
                                                               sculpture antique aujourd’hui conservée
                                                               au Musée des Offices à Florence. Le sculpteur
                                                               Laviron s’est servi d’une version en plâtre
                                                               qui figurait dans les collections royales à Paris.
                                                               Le groupe représente le jeune Ganymède,
                                                               que Jupiter, métamorphosé en aigle, est en train
                                                               d’approcher pour le séduire et l’emporter
                                                               dans les airs.
                                                               Sculpteur méconnu, Laviron semble n’avoir
                                                               travaillé que pour Versailles et Marly
                                                               et ses œuvres, peu nombreuses, ont presque
                                                               toutes disparu. Son groupe de Ganymède fait
                                                               partie d’une série d’œuvres réalisées,
                                                               au cours des années 1680, d’après des antiques
                                                               célèbres pour faire de Versailles une
                                                               nouvelle Rome. En 1682 en effet, Louis XIV
                                                               décida d’installer la cour et le gouvernement
                                                               à Versailles : le château des plaisirs devint
© Antoine Roucher

                                                               résidence du pouvoir, et les principes
                                                               présidant à l’ornementation des jardins furent
                                                               alors modifiés.
                Du fait de son exposition en plein air, le groupe de Ganymède est traversé de plusieurs
                fissures, colonisée par les micro-organismes et sa surface est largement érodée par l’action
                du vent, du sable et des précipitations. Outre un nettoyage, sa restauration comportera
                un traitement biocide et un comblement des fissures.

                Budget estimatif pour la restauration : 12 000 €
28
                Bosquet de la Girandole
                Hercule
                Nicolas Poussin et collaborateur
                Hercule à la corne, dit aussi Vertumne
                Terme, marbre
                Inv. M.R. 1940 (Hoog 96)

                                                                La série des termes   qui ornent aujourd’hui
                                                                les bosquets de la Girandole et du Dauphin
                                                                a été réalisée, en majeure partie, pour Vaux-
                                                                le-Vicomte. Depuis Rome, le peintre Nicolas
                                                                Poussin en a conçu les modèles, qui ont
                                                                été transcrits dans le marbre par plusieurs
                                                                sculpteurs restés anonymes. Ce n’est qu’en
                                                                1683, plus de vingt ans après la chute
                                                                du surintendant Fouquet, qu’ils furent achetés
                                                                par Louis XIV et transférés à Versailles.
                                                                L’œuvre traduit avant tout l’image de la force
                                                                du héros, dont plusieurs des célèbres travaux
                                                                sont rappelés par des attributs significatifs :
                                                                le serpent, la pomme du jardin des Hespérides,
                                                                la massue et la dépouille du lion de Némée.
                                                                La figure d’Hercule s’intègre pleinement
                                                                dans la série des termes de Vaux, consacrés
© Antoine Roucher

                                                                à la célébration des forces de la nature.
                                                                En outre, elle renvoie à une prestigieuse lignée
                                                                de décors voués à l’exaltation du pouvoir.
                Largement érodée du fait de son exposition en plein air, la surface de l’œuvre doit être
                traitée en consolidation. Par ailleurs, plusieurs fissures doivent être soigneusement reprises
                pour assurer la stabilité structurelle de l’œuvre.

                Budget estimatif pour la restauration : 8 000 €
29
                Parterre de Latone

                Hercule
                Louis Le Conte,
                dit Le Conte de Boulogne
                (Boulogne, 1639 – Paris, 1694)
                Terme, marbre, 1684 – 1686
                Inv. M.R. 1941

                                                                    Placé depuis l’origine     au bas du parterre
                                                                    de Latone, cette sculpture fait partie
                                                                    d’un ensemble de dix termes commandés
                                                                    par Louvois, surintendant des Bâtiments du roi
                                                                    après Colbert. Il est probable que le peintre
                                                                    Mignard ait donné des modèles dessinés
                                                                    susceptibles de servir aux sculpteurs de cette
                                                                    série. Natif de Boulogne, près de Paris,
                                                                    Louis Le Conte, appelé Le Conte de Boulogne,
                                                                    était membre de l’Académie royale de peinture
                                                                    et de sculpture. Sa principale réalisation
                                                                    pour les jardins de Versailles est la statue
                                                                    de La Fourberie, elle aussi commandée en 1684
                                                                    et placée non loin du terme d’Hercule,
                                                                    sur l’Allée royale.
                                                                    Figure robuste et imposante, Hercule
                                                                        est représenté à mi-corps, selon les limites
                                                                        liées à la réalisation d’un terme sculpté.
                                                                        L’importance des attributs n’en est que plus
                                                                        manifeste : la massue, tenue sur l’épaule
© Antoine Roucher

                                                                        et qui semble prête à frapper, la dépouille
                                                                        du lion de Némée, qui coiffe la tête et vient
                                                                        élégamment servir de ceinture, la pomme
                du jardin des Hespérides, tenue plus discrètement dans la main gauche. L’orientation
                de la tête, différente de celle du bras droit, la gestuelle du héros confèrent à l’œuvre une dynamique
                assez inattendue pour un terme, genre statique par définition.
                Plus ou moins profondes, les fissures qui affectent l’œuvre doivent être comblées. Du point
                de vue de la surface, le processus de désagrégation du marbre lié à l’érosion rend
                nécessaire la mise à l’abri de l’œuvre à l’intérieur du Château et son remplacement par
                une bonne copie, obtenue par moulage et composée de poudre de marbre.

                Budget estimatif pour la restauration de l’original : 8 000 €
                Budget estimatif pour la réalisation de la copie : 50 000 €
30
                Bosquet de la Girandole
                L’Hiver
                Jean-Baptiste Théodon
                Vendrest (Seine-et-Marne), 1645 – Paris, 1713
                Terme, marbre, 1678-1690
                Inv. M.R. 1945 (Hoog 105)

                                                                Associé à la série des termes élaborés
                                                                par Poussin et provenant de Vaux-le-Vicomte,
                                                                le terme de L’Hiver fut sculpté à Rome
                                                                et envoyé à Versailles vers 1690. Il figure
                                                                allégoriquement la saison froide : un vieillard
                                                                recroquevillé dans son manteau de four-
                                                                rure, une chute de pommes de pin tombant
                                                                sur la gaine. Ce terme a été conçu en même
                                                                temps que celui de Cérès ou de L'Été, placé
                                                                en position symétrique dans le bosquet
                                                                de la Girandole, de l’autre côté de l’Allée royale.
                                                                Laissée en extérieur depuis au moins 1683,
                                                                cette œuvre est aujourd’hui en mauvais état.
                                                                Outre une altération de surface qui se traduit
                                                                par l’érosion de l’épiderme du marbre,
                                                                des problèmes de structure doivent être traités
                                                                assez rapidement. L’œuvre est en effet
                                                                parcourue d’un réseau de fissures qui
© Antoine Roucher

                                                                constituent une menace à son intégrité : il est
                                                                nécessaire de les boucher pour mettre un frein
                                                                à leur évolution.

                Budget estimatif pour la restauration : 8 000 €
31
                Bosquet de la Girandole
                Minerve
                Nicolas Poussin et Domenico Guidi
                Terme, marbre
                Inv. M.R. 1967 (Hoog 97)

                                                               La série des termes qui ornent aujourd’hui
                                                               les bosquets de la Girandole et du Dauphin
                                                               a été réalisée, en majeure partie, pour Vaux-
                                                               le-Vicomte. Depuis Rome, le peintre Nicolas
                                                               Poussin en a conçu les modèles, qui ont
                                                               été transcrits dans le marbre par plusieurs
                                                               sculpteurs restés anonymes. Ce n’est qu’en
                                                               1683, plus de vingt ans après la chute
                                                               du surintendant Fouquet, qu’ils furent achetés
                                                               par Louis XIV et transférés à Versailles.
                                                               Le terme de Minerve, qui donne une image
                                                               particulièrement fière et majestueuse
                                                               de la déesse de la Guerre et des Arts, a été
                                                               réalisé par l’un des plus habiles sculpteurs
                                                               romains du XVIIe siècle, élève du Bernin.
                                                               Cet artiste est encore l’auteur du groupe
                                                               de La Renommée du roi, placé au bassin
                                                               de Neptune, l’une des sculptures les plus
                                                               célèbres des jardins de Versailles.
                                                                 Plus ou moins profondes, les fissures
© Antoine Roucher

                                                                 qui affectent l’œuvre doivent être comblées.
                                                                 Du point de vue de la surface, le processus
                                                                 de désagrégation du marbre lié à l’érosion
                rend nécessaire la mise à l’abri de l’œuvre à l’intérieur du Château et son remplacement
                par une bonne copie, obtenue par moulage et composée de poudre de marbre.

                Budget estimatif pour la restauration : 8 000 €
                Budget estimatif pour la réalisation de la copie : 50 000 €
32
                Bosquet du Dauphin
                Pan
                Nicolas Poussin et Domenico Guidi
                Terme, marbre
                Inv. M.R. 1986 (Hoog 99)

                                                               La série des termes qui ornent aujourd’hui
                                                               les bosquets de la Girandole et du Dauphin
                                                               a été réalisée, en majeure partie, pour Vaux-
                                                               le-Vicomte. Depuis Rome, le peintre Nicolas
                                                               Poussin en a conçu les modèles, qui ont
                                                               été transcrits dans le marbre par plusieurs
                                                               sculpteurs restés anonymes. Ce n’est qu’en
                                                               1683, plus de vingt ans après la chute
                                                               du surintendant Fouquet, qu’ils furent achetés
                                                               par Louis XIV et transférés à Versailles.
                                                               Le dieu est doté de son attribut habituel,
                                                               la flûte de Pan. Ayant vainement tenté
                                                               de séduire Syrinx, cette dernière se transforma
                                                               en roseau. Pour la garder toujours auprès
                                                               de lui, il réalisa une flûte en taillant le roseau
                                                               de sa bien-aimée métamorphosée. Ce terme
                                                               a été réalisé par l’un des plus habiles sculpteurs
                                                               romains du XVIIe siècle, élève du Bernin.
                                                               Cet artiste est encore l’auteur du groupe
© Antoine Roucher

                                                               de La Renommée du roi, placé au bassin
                                                               de Neptune, l’une des sculptures les plus
                                                               célèbres des jardins de Versailles.
                Plus ou moins profondes, les fissures qui affectent l’œuvre doivent être comblées.
                Du point de vue de la surface, le processus de désagrégation du marbre lié à l’érosion rend
                nécessaire la mise à l’abri de l’œuvre à l’intérieur du Château et son remplacement par une
                bonne copie, obtenue par moulage et composée de poudre de marbre.

                Budget estimatif pour la restauration : 8 000 €
                Budget estimatif pour la réalisation de la copie : 50 000 €
33
                rond-point des Philosophes
                Pittacus,
                dit aussi Apollonius

                Barthélemy de Mélo
                (Avant 1663 – après 1720)
                Terme, marbre, 1685 – 1688
                Inv. M.R. 2055 (Hoog 214)

                                                              réalisé à partir d’un dessin fourni
                                                              par le peintre Pierre Mignard, ce terme
                                                              empreint de noblesse représente, selon
                                                              les comptes des Bâtiments du roi, Pittacus,
                                                              un des sept sages de la Grèce antique
                                                              (VIIe-VIe-siècles avant Jésus-Christ), ou bien,
                                                              selon le guide de Piganiol de La Force,
                                                              Apollonius, précepteur de l’empereur
                                                              romain Marc-Aurèle (IIe siècle de notre ère).
                                                              Sculpteur largement méconnu
                                                              mais honorable, Mélo a également réalisé,
                                                              pour les jardins de Versailles, une copie
                                                              de la statue antique du Mercure Farnèse.
                                                              Plus ou moins profondes, les fissures
                                                              qui affectent l’œuvre doivent être comblées.
                                                              Du point de vue de la surface, le processus
                                                              de désagrégation du marbre lié à l’érosion
                                                              doit être freiné par un traitement en
© Antoine Roucher

                                                              consolidation destinée à freiner le processus
                                                              d’érosion, inéluctable tant que l’œuvre
                                                              restera exposée à l’extérieur.

                Budget estimatif pour la restauration : 8 000 €
34
                Bosquet de la Girandole
                Pomone
                France-XVIIe siècle
                Terme, marbre
                Inv. M.R. 1974 (Hoog 93)

                                                                 Associé à la série des termes     élaborés
                                                                 par Poussin et provenant de Vaux-le-Vicomte,
                                                                 le terme de Pomone est pourtant d’une
                                                                 facture nettement distincte, d’un style plus
                                                                 gracieux. Il est donc probable que cette œuvre,
                                                                 ainsi que trois autres termes, aient été
                                                                 réalisés en France, soit à Vaux autour de 1660,
                                                                 soit à Versailles au moment de l’installation
                                                                 de l’ensemble des termes en 1683, pour
                                                                 compléter la série conçue sous la direction
                                                                 de Poussin.
                                                                 Pomone est une nymphe associée
                                                                 aux jardins, séduite par le dieu Vertumne
                                                                 qui réussit à l’approcher sous les traits d’une
                                                                 vieille femme. Les deux époux, immortels,
                                                                 symbolisent le passage ininterrompu
                                                                 des saisons.
                                                                  Laissée en extérieur depuis au moins 1683,
                                                                  cette œuvre est aujourd’hui en mauvais état.
                                                                  Outre une altération de surface qui se traduit
© Antoine Roucher

                                                                  par l’érosion de l’épiderme du marbre,
                                                                  des problèmes de structure doivent être
                                                                  traités assez rapidement. L’œuvre est en effet
                parcourue d’un réseau de fissures qui constituent une menace à son intégrité : il est nécessaire
                de les boucher pour mettre un frein à leur évolution.

                Budget estimatif pour la restauration : 8 000 €
35
Dons de mécénat fédérés par     Parterre du Nord
la Société des Amis de
Versailles a partir de 150 €.   Le Sanguin
                                Noël Jouvenet
                                (Rouen ? – Paris 1716)
                                Statue, marbre, 1675 – 1680
                                Inv. M.R. 2004

                                                                                Parmi les plus célèbres statues     des jardins
                                                                                de Versailles, cette sculpture fait partie
                                                                                de la commande de vingt-quatre statues passée
                                                                                par Colbert à partir de 1674 pour orner
                                                                                le Parterre d’eau devant le Château. La plupart
                                                                                des œuvres de cette série, pour laquelle
                                                                                le peintre Charles Le Brun avait fourni
                                                                                des modèles dessinés, furent finalement placées
                                                                                sur les rampes du parterre du Nord, où elles
                                                                                sont encore aujourd’hui.
                                                                                Conformément au modèle fourni          par
                                                                                le peintre Charles Le Brun, lui-même tributaire
                                                                                de l’Iconologie de Cesare Ripa, Jouvenet
                                                                                a figuré l’allégorie du tempérament sanguin
                                                                                par un homme couronné de vigne et jouant
                                                                                de la flûte, instrument bachique. Le bouc,
                                                                                animal symbolisant la luxure, est en train
                                                                                de manger une grappe de raisins qui semble
                                                                                tombée de la coiffure du Sanguin.
                                                                                Exposé depuis trop longtemps à l’extérieur,
                                                                                  ce chef-d’œuvre est en passe d’être ruiné par
                                                                                  l’érosion. Comme toutes les autres statues
                                                                                  formant la commande de 1674, celle du Sanguin
                                doit être maintenant mise à l’abri à l’intérieur du Château et remplacée par une copie, obtenue
                                par moulage et composée de poudre de marbre.

                                Budget estimatif pour la restauration : 10 000 €
                                Budget estimatif pour la réalisation de la copie : 50 000 €
36
                Allée royale
                Vase aux tournesols
                Marc Arcis
                (Cunq (près de Mouzens), 1655 – Toulouse, 1739)
                Vase, marbre, 1687
                Inv. M.R. 3016 (Hoog 113)

                                                               Pl acé au centre de l’Allée royale, l’un
                                                               des emplacements privilégiés des jardins,
                                                               le Vase aux tournesols de Marc Arcis illustre
                                                               à sa manière le thème du roi soleil, vers
                                                               lequel se tournent les héliotropes. Le style
                                                               simple et libre de ce vase en fait un chef-
                                                               d’œuvre absolu du genre.
                                                               Outre une carrière prolifique à Toulouse
                                                               et dans sa région, Marc Arcis a travaillé
                                                               plusieurs années pour Louis XIV, notamment
                                                               à Versailles, où, souvent associé à Coysevox,
                                                               il participa à d’importants chantiers, comme
                                                               celui de la Galerie des Glaces à l’intérieur
                                                               du Château.
                                                               Ce vase aux reliefs délicats    a
                                                               considérablement souffert du fait de son
                                                               exposition en plein air. Outre un
© Antoine Roucher

                                                               indispensable traitement biocide, plusieurs
                                                               fissures doivent être comblées avant nettoyage
                                                               de l’œuvre. Du point de vue de la surface,
                le processus de désagrégation du marbre lié à l’érosion doit être freiné par un traitement
                en consolidation.

                Budget estimatif pour la restauration : 8 000 €
37
                Allée royale
                Vase aux tournesols
                Sébastien Slodtz
                Anvers, 1655 – Paris, 1726
                Vase, marbre, 1687
                Inv. M.R. 3025 (Hoog 125)

                                                               Placé au centre de l’Allée royale, en face
                                                               de celui de Marc Arcis, le Vase aux tournesols
                                                               de Sébastien Slodtz illustre à sa manière
                                                               le thème du roi soleil, vers lequel se tournent
                                                               les héliotropes. Le style simple et libre
                                                               de ce vase en fait un chef-d’œuvre absolu
                                                               du genre.
                                                               À partir de la fin des années 1680, Sébastien
                                                               Slodtz fut un des plus grands sculpteurs
                                                               de Versailles. Il livra entre autres, en 1723,
                                                               la dernière œuvre commandée par Louis XIV
                                                               pour les jardins de Versailles, le groupe
                                                               d’Aristée et Protée, destiné à l’extrémité
                                                               de l’Allée royale. À l’intérieur du Château,
                                                               il travailla surtout à la chapelle, le dernier
                                                               grand chantier de Louis XIV, et notamment
                                                               au décor sculpté de la chapelle Saint-Louis.
                                                               Ce vase aux reliefs délicats     a
                                                                considérablement souffert du fait de son
                                                                exposition en plein air. Outre un
© Antoine Roucher

                                                                indispensable traitement biocide, plusieurs
                                                                fissures doivent être comblées avant
                                                                nettoyage de l’œuvre. Du point de vue
                de la surface, le processus de désagrégation du marbre lié à l’érosion doit être freiné
                par un traitement en consolidation.

                Budget estimatif pour la restauration : 8 000 €
38
Allée royale
Vénus richelieu
Pierre Legros
Chartres, 1629 – Paris, 1714
Statue, marbre, 1685 – 1689
Inv. M.R. 2021 (Hoog 120)

                                                L’œuvre a été réalisée d’après
                                                la célèbre sculpture antique de la collection
                                                du cardinal de Richelieu, qui était alors
                                                conservée au château de Richelieu en Poitou.
                                                Pour sa copie, Legros n’a pas hésité à largement
                                                compléter l’œuvre, de manière à réaliser
                                                une création originale, qu’il jugeait sans
                                                doute plus belle encore que l’antique. De
                                                fait, elle fut placée en position d’honneur,
                                                parmi les remarquables sculptures de l’Allée
                                                royale, dans l’axe principal des jardins.
                                                Le sculpteur Legros    fut presque exclusive-
                                              ment employé au service du roi et, de 1668
                                              à 1696, travailla sans interruption sur
                                              le chantier versaillais. Outre sa participation
                                              au programme de l’Allée d’eau, il œuvra
                                              au décor sculpté du bassin du Bain
                                              des nymphes et des bosquets du Labyrinthe,
                                              du Théâtre d’eau, de l’Arc de triomphe
                                              et de la Salle de bal. À l’intérieur du Château,
                                              il travailla surtout au décor de l’appartement
                                              de la Reine et de la Grande Galerie. Pour
le Parterre d’Eau, il sculpta en marbre l’admirable statue de L’Eau et donna les modèles
de plusieurs groupes de bronze. Son chef-d’œuvre est Le Point du jour, statue en marbre
réalisée pour le bosquet des Dômes.
Du fait de son exposition     en plein air, la statue de Vénus est traversée de plusieurs
fissures, colonisée par les micro-organismes et sa surface est largement érodée par l’action
du vent, du sable et des précipitations. Outre un nettoyage, sa restauration comportera
un traitement biocide et un comblement des fissures.

Budget estimatif pour la restauration : 10 000 €
39

                              Les statues des Jardins
                              de Marly

Notices des œuvres rédigées   La copie de trois statues aujourd’hui conservées au Louvre, permettra aux jardins
par Gabor Mester de           de Marly de retrouver trois de leurs œuvres majeures :
Parajd, architecte en chef
des Monuments historiques.             - Chasseur au repos
                                       - Nymphe au carquois
                                       - Nymphe à la colombe
                              La restitution de ces œuvres nécessite un procédé complexe : numérisation de l’œuvre
                              originale, tirage et moulage d’un modèle en plâtre, puis réalisation de la copie.
40
                         Disposition des statues
                         dans les Jardins de Marly

                                                    Abreuvoir

                                       Porte du Roi
                                                 1           1

                                                                                Porte du
                                                                               Cœur-Volant

                Porte du bourg

                      Ancien
                pavillon des chasses
                                                                                                             Grille
                                                2                2                                           Royale
                                                                                                7
                                                château
                                                2                2                              7

                                                 3           3
                                                    4        4
                                                        8
      Porte du stade
                                                        5
                                                                                              Musée-Promenade de
                                                                                             Marly le Roi - Louveciennes
                                            6

                                                    Tapis vert

                                                         P
           Ancien parc
     des chasses présidentielles                                                                                Deux-Portes

                                                                     Zone forestière

1. les chevaux de marly
2. les coureurs
3. groupes de la demi-lune
4. les chasseurs
5. neptune et amphitrite
6. diane
7. berger, vénus, compagnes
8. vases
41
             Jardins de Marly, Demi-lune du Fer à Cheval
             Chasseur au repos,
             dit aussi Adonis se reposant de la chasse

             Nicolas Coustou
             (Lyon, 9 janvier 1658 – Paris, 1er mai 1733)
             Statue, marbre, 1707 – 1710

                                                                                                        Grille
                                                            Cette statue fait partie de l’ensemble
                                                            des six sculptures du Fer à Cheval,
                                                                                                        Royale
                                                            spécialement commandées par le Roi à
  château
                                                            Nicolas Coustou, sculpteur du Roi. Elles
                                                            sont livrées à Marly en 1710. Trois de ces six
                                                            sculptures ont été restituées et remises sur
                                                            leur site d’origine en mai 2010 (Flore,
                                                            Hamadryade et le Berger Flûteur).
                                                            Le chasseur, accompagné de son chien,
                                                            muni d’un cor de chasse et d’un javelot,
                                                            fait partie d'un groupe consacré à la chasse,
                                                            en compagnie de La Nymphe à la colombe
                                                            et de La Nymphe au carquois. Il se
                                                            retourne vers les séduisantes Nymphes de la
                                                            Chasse.
                                                                            Musée-Promenade
                                                            La restitution de l’œuvre se fera par
                                                                                                       de
                                                            moulage à baseMarly
                                                                          de poudrele  Roi -à partir
                                                                                    de marbre    Louvecienn
                                                            de l’original conservé au Musée du Louvre
                                                            et posée sur le socle existant.

Tapis vert

      P      Budget estimatif : 162 000 €

                                                                                                             Deux-

                      Zone forestière
42
             Jardins de Marly, Demi-lune du Fer à Cheval
             Nymphe au carquois
             Nicolas Coustou
             (Lyon, 9 janvier 1658 – Paris, 1 mai 1733)
             Statue, marbre, 1707 – 1710

                                                                                                      Grille
                                                          Cette statue fait partie de l’ensemble
                                                          des six sculptures du Fer à Cheval,
                                                                                                      Royale
                                                          spécialement commandées par le Roi à
  château
                                                          Nicolas Coustou, sculpteur du Roi. Elles
                                                          sont livrées à Marly en 1710. Trois de ces six
                                                          sculptures ont été restituées et remises sur
                                                          leur site d’origine en mai 2010 (Flore,
                                                          Hamadryade et le Berger Flûteur).
                                                          La Nymphe, accompagnée d’un putto, fait
                                                          partie d'un groupe consacré à la chasse,
                                                          en compagnie de La Nymphe à la colombe
                                                          et du Chasseur au repos du même sculpteur.
                                                          L a restitution de l’œuvre    se fera par
                                                          moulage à base de poudre de marbre à partir
                                                          de l’original conservé au Musée du Louvre.
                                                                         Musée-Promenade de
                                                          Le projet de restitution comprend l’exécution
                                                                        Marly le Roi - Louvecienn
                                                          d’un socle de support de l’œuvre, en béton
                                                          blanc identique à ceux en place dans la demi-
                                                          lune du Fer à Cheval.

Tapis vert
             Budget estimatif : 152 000 €

      P

                                                                                                           Deux-

                      Zone forestière
43
             Jardins de Marly, Demi-lune du Fer à Cheval
             Nymphe à la colombe
             Nicolas Coustou
             (Lyon, 9 janvier 1658 – Paris, 1 mai 1733)
             Statue, marbre, 1707 – 1710
             Inv. M.R. 1788

                                                                                                       Grille
                                                          Cette statue fait partie de l’ensemble
                                                          des six sculptures du Fer à Cheval,
                                                                                                       Royale
                                                          spécialement commandées par le Roi à
  château
                                                          Nicolas Coustou, sculpteur du Roi. Elles
                                                          sont livrées à Marly en 1710. Trois de ces six
                                                          sculptures ont été restituées et remises sur
                                                          leur site d’origine en mai 2010 (Flore,
                                                          Hamadryade et le Berger Flûteur).
                                                          L a Nymphe,  accompagnée d’un putto, fait
                                                          partie d'un groupe consacré à la chasse,
                                                          en compagnie de La Nymphe au carquois
                                                          et du Chasseur au repos du même sculpteur.
                                                          La restitution de l’œuvre se fera par
                                                          moulage à base de poudre de marbre à partir
                                                          de l’original conservé au Musée du Louvre.
                                                                         Musée-Promenade de
                                                          Le projet de restitution comprend l’exécution
                                                                        Marly le Roi - Louvecienn
                                                          d’un socle de support de l’œuvre, en béton
                                                          blanc identique à ceux en place dans la demi-
                                                          lune du Fer à Cheval.

Tapis vert
             Budget estimatif : 152 000 €

      P

                                                                                                           Deux-

                      Zone forestière
44

DEVENEZ MÉCÈNE DU PATrIMOINE

En participant à la campagne d’adoption des statues et des bancs des jardins de Versailles
et Marly, non seulement vous inscrivez votre nom près de l’œuvre d’art rendue à elle-même,
mais vous nouez aussi un lien durable avec le château de Versailles et son domaine, rejoignant
son cercle d’amis.
Vous retrouverez tous les acteurs de l a campagne,          Mécènes, restaurateurs
et conservateurs, lors de la réception au Château qui est organisée régulièrement pour fêter
cette fructueuse collaboration.
Vous pouvez aussi lire