Débat d'Orientations Budgétaires 2020 - Communauté de Communes de Nozay Conseil communautaire - CC Nozay
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Débat d’Orientations Budgétaires 2020 Communauté de Communes de Nozay Conseil communautaire 18/12/2019 CE DOCUMENT SERA EN LIGNE SUR LE SITE WWW.CC.NOZAY.FR DANS UN DELAI D’UN MOIS SUIVANT SON ADOPTION, CONFORMEMENT AU DECRET 2016-834 DU 23 JUIN 2016.
Sommaire Préambule : le cadre juridique du Débat d’Orientation Budgétaire (DOB) ............................... 3 Contexte macro-économique ................................................................................................... 4 La loi de programmation 2018-2022 (Rappel) ...................................................................... 4 La Programmation des Lois de Finances 2020 .................................................................... 4 Principaux éléments de cadrage économique : ................................................................ 4 La Revalorisation des bases d’imposition ......................................................................... 5 La Dotation Globale de Fonctionnement ........................................................................... 6 La réforme de la DGF des EPCI ....................................................................................... 6 Les dispositions diverses majeures du PLF ...................................................................... 7 Les autres concours financiers de l’Etat ........................................................................... 8 IFER éolien ....................................................................................................................... 9 Photovoltaïques et bâtiments publics ................................................................................ 9 Contexte local : La Communauté de Communes de Nozay .................................................... 9 Les effectifs de la collectivité ................................................................................................ 9 Les filières ......................................................................................................................... 9 La répartition hommes/femmes et la pyramide des âges ............................................... 10 Handicap, santé et sécurité............................................................................................. 10 Formation ........................................................................................................................ 11 L’évolution prévisionnelle des effectifs de la CCN .......................................................... 12 Les dossiers du CT/CHSCT ............................................................................................ 12 Le pacte financier de la Communauté de communes ........................................................ 12 La politique achats de la Communauté de communes ....................................................... 13 Eléments d’analyse rétrospective et prospective financières des budgets annexes .............. 14 Le budget ZII....................................................................................................................... 14 Les budgets « lotissements » ............................................................................................. 15 La Zone de La Lande ...................................................................................................... 15 La ZAC de l’Oseraye ....................................................................................................... 16 La Zone de La Boulardière.............................................................................................. 16 Les budgets ZAP de Nozay et ZAP d’Abbaretz .............................................................. 16 Le budget Ordures Ménagères (OM).................................................................................. 16 1
Eléments d’analyse rétrospective 2014-2018 du budget général .......................................... 18 L’autofinancement .............................................................................................................. 18 Le suivi de la Trésorerie ..................................................................................................... 19 Fonds de roulement et besoin en fonds de roulement ....................................................... 19 Les recettes de fonctionnement.......................................................................................... 20 Ralentissement de la hausse des contributions directes ................................................ 20 La baisse des dotations ralentit....................................................................................... 22 Les produits des services et des domaines .................................................................... 22 Les investissements depuis 2013 ....................................................................................... 23 L’évolution de la dette ......................................................................................................... 24 La programmation pluriannuelle des investissements 2020-2023 ...................................... 25 Bilan de la programmation pluriannuelle des investissements 2020-2023 ......................... 26 Prévision d’évolution de la fiscalité 2018-2022 ................................................................... 27 Le scénario d’évolution financière 2019-2023 de la section d’exploitation ......................... 28 Les agrégats financiers 2018 / 2023................................................................................... 28 Evolution de l’épargne nette............................................................................................ 28 Evaluation financière de certains équipements : ................................................................ 29 La Maison de Santé (ouverture en 2015) ........................................................................ 29 Le schéma budgétaire 2019 ............................................................................................... 30 1/ les règles de réaffectation du résultat 2019 sur le budget 2020 ................................. 30 2/Les écritures d’ordre budgétaire 2020 ......................................................................... 30 3/Les crédits nouveaux 2020 .......................................................................................... 31 2
Préambule : le cadre juridique du Débat d’Orientation Budgétaire (DOB) Le DOB doit permettre d’informer les élus sur la situation économique et financière de leur collectivité mais aussi sur ses engagements pluriannuels. L’article L.2312-1 du Code Général des Collectivités Territoriales (CGCT), applicable aux EPCI conformément à l’article L5211-36 du CGCT expose que « dans les communes de 3 500 habitants et plus, un débat sur les orientations générales du budget de l’exercice ainsi que sur les engagements pluriannuels envisagés et sur l’évolution et les caractéristiques de l’endettement de la commune est présenté, dans un délai de deux mois précédant l’examen de celui-ci et dans les conditions fixées par le règlement intérieur prévu à l’article L. 2121-8 ». Le débat a pour objet de préparer l’examen du budget en donnant aux membres de l’organe délibérant, en temps utile, les informations qui leur permettront d’exercer, de façon effective, leur pouvoir de décision à l’occasion du vote du budget. Une note explicative de synthèse doit ainsi être communiquée aux membres des assemblées délibérantes en vue du DOB, au minimum 5 jours avant la réunion (article L. 2121-12 du CGCT). Cette note explicative doit être suffisamment détaillée et comporter les éléments suivants : ‐ Eléments d’analyse prospective ‐ Informations sur les principaux investissements projetés ‐ Informations sur le niveau d’endettement et son évolution ‐ Evolution des taux de fiscalité locale Par ailleurs, l’article 107 de la loi n°2015-991 du 7 août 2015 portant Nouvelle Organisation Territoriale de la République (NOTRe) crée de nouvelles obligations relatives à la présentation et à l’élaboration des budgets locaux. Ainsi, outre les dispositions supra, le rapport de présentation du DOB doit comporter une présentation de la structure et de l’évolution des dépenses et des effectifs : évolution prévisionnelle et l’exécution des dépenses de personnel, des rémunérations, des avantages en nature et du temps de travail. Enfin, la loi de programmation des finances publiques (LPFP) n° 2018-32 du 22 janvier 2018 pour les années 2018 à 2022 impose que le DOB présente les objectifs de la collectivité concernant : 1° L’évolution de ses dépenses réelles de fonctionnement, exprimées en valeur, en comptabilité générale de la section de fonctionnement ; 2° L’évolution de son besoin de financement annuel calculé comme les emprunts minorés des remboursements de dette. Ces éléments prennent en compte les budgets principaux et l’ensemble des budgets annexes. 3
Contexte macro-économique La loi de programmation 2018-2022 (Rappel) Voté le 22 janvier 2018, ce texte prévoit l’évolution des finances des trois fonctions publiques (Etat, Hospitalière, Territoriale) pour 5 ans. Pour la période 2018-2022, les objectifs énumérés dans la loi de programmation sont les suivants : ‐ Viser l’équilibre budgétaire (déficit ramené à -0.2%) à l’horizon 2022 ‐ Réduire le rapport entre les dépenses publiques et le PIB à 50.9% à l’horizon 2022 (54.6% en 2017) ‐ Viser un endettement de 91.4% du PIB en 2022 (contre 96.8% en 2017) En % de PIB 2017 2018 2019 2020 2021 2022 Solde public -2.9 -2.6 -3 -1.5 -0.9 -0.2 Ratio de dépenses 54.6 53.9 53.3 52.5 51.8 50.9 publiques Dette publique 96.8 96.8 97.1 96.1 94.2 91.4 Analyse : Il ressort de la première ligne que ce sont les collectivités locales qui devront contribuer à la réduction du solde public, notamment avec le plan de réduction de 120 000 fonctionnaires sur 5 ans (- 1 600 en 2018) et la contractualisation. La variation à la hausse constatée en 2019 correspond au premier effet masse de la compensation du dégrèvement de TH aux collectivités. Sinon, ces chiffres sont liés à un scénario de reprise économique et au démarrage d’un cercle vertueux prévisionnel : diminution du chômage et des versements RSA, augmentation de la fiscalité des ménages et entreprises. La Programmation des Lois de Finances 2020 Principaux éléments de cadrage économique : Economie française 2016 2017 2018 2019p 2020p PIB 2 234 2 295 2 353 2 383 2 414 Taux de croissance du 1,3 PIB 1,1 2,4 1,7 1,3 Inflation 0,2 1 1,9 1,2 1,4 Dans un environnement international perturbé, l’économie française a plutôt bien résisté ces derniers mois. Cela tient en partie aux mesures de soutien au pouvoir d’achat adoptées fin 2018-début 2019. La croissance française pourrait se maintenir au-dessus des 1% en 2019 et 2020, toutefois en deçà de la croissance constatée en 2017 et 2018. Le taux de chômage, après avoir atteint un pic mi-2015, a progressivement diminué pour atteindre 9.1% fin 2017, 8.8% fin 2018 et devrait poursuivre cette tendance en 2019 (8.2%) et 2020 (7.8%). Le Projet de Loi de Finances 2020 (PLF) s’inscrit dans la continuité du projet de loi de programmation des finances publiques 2018-2022, qui fournit le cadre quinquennal pour les finances publiques. 4
Le PLF 2020 découle de la loi de programmation qui pose les règles de restriction des dépenses de fonctionnement et les incitations au maintien du niveau d’investissement. Il présente également la deuxième tranche de baisse de la Taxe d’Habitation (30% en 2018, 65% en 2019 et 100% en 2020). Pour l’année 2020, le gouvernement a construit le projet de loi de finances à partir des éléments de cadrage suivant : 1- Prévision de croissance (évolution PIB LF) de 1,30% 2- Evolution des prix hors tabac de 1,10% La loi de Finances n’étant pas votée à ce jour, les éléments suivants sont à consolider après ce vote, qui devraient avoir lieu fin décembre 2019. La Revalorisation des bases d’imposition L’actualisation forfaitaire des bases d’imposition est, depuis la loi de finances pour 2017, fixée en fonction de l’évolution de l’inflation. . Après une évolution de 2.2 % en 2019, le taux retenu en 2020 par les parlementaires est de +0.9% malgré le souhait d’un gel par le gouvernement car l’inflation a été plus faible en 2019 (+1.2%) que l’augmentation des bases (+2.2%). 5
La Dotation Globale de Fonctionnement L’article 21 du PLF pour 2020 fixe le montant de la DGF à 26 801,5 M€, en diminution de 7,3 M€ par rapport à 2019, après une diminution identique en 2019 par rapport à 2018. Cette année, aucun abondement externe ne vient renforcer la DGF : cette situation devient la norme, les financements de la péréquation étant le résultat de redéploiement interne : les enveloppes de la Dotation de Solidarité Urbaine (DSU) et de la Dotation de Solidarité Rurale (DSR) augmenteront chacune de 90 M€ en 2019 (respectivement 110 et 90 en 2018). Cette progression des dotations de péréquation repose entièrement sur un redéploiement de crédits existants, le bloc communal finançant la péréquation du bloc communal. La réforme de la DGF des EPCI L’article 79 du PLF 2019 propose une réforme de la dotation d’intercommunalité destinée, notamment, à gérer les problèmes structurels liés à son architecture, à ses critères de répartition et à ses modalités de financement. La réforme pour 2019 se caractérise par trois orientations fortes : - Disparition des enveloppes par catégorie (Métropole, Communauté d’agglomération, Communauté de communes) au profit d’une enveloppe unique. - Détermination du tunnel d’évolution de la dotation d’intercommunalité d’une année à partir de la dotation d’intercommunalité effectivement perçue l’année précédente : la dotation d’intercommunalité peut diminuer au maximum de 5%, et augmenter au maximum de 10%, par habitant. - Introduction d’un nouveau critère, le revenu par habitant, dans le calcul de la part péréquation de la dotation d’intercommunalité au côté du potentiel fiscal par habitant. Les modalités de calcul de la nouvelle Dotation d’Intercommunalité (DI) sont les suivantes : - DI = Dotation de Base (30% des crédits hors garantie) + une Dotation de Péréquation (70% des crédits hors garantie) ; - La dotation de base (DB) est répartie entre tous les EPCI proportionnellement au produit de la population par le CIF(Coefficient d’Intégration Fiscale) : - Population x CIF 6
- La dotation de péréquation (DP) est répartie entre tous les EPCI proportionnellement au produit de l’équation suivante : ிெ௧ ோெ - ܲ ݊݅ݐ݈ܽݑൈ ܨܫܥൈ ቀ ቁ ோ (PFMcat : potentiel financier moyen de la catégogie / pfh : potentiel financier par habitant / RMh : revenu moyen par habitant / Rh : revenu fiscal par habitant) Pour les Communautés de communes, la redevance Assainissement, en 2020, puis la redevance d’eau, à partir de 2026, rentreront dans le calcul du CIF. La garantie de non baisse de la DGF en fonction du CIF est acquise dès lors que le CIF atteint 40% pour les CA, pour les CU et pour les Métropoles et 50% pour les CC. Les autres dispositifs de garantie sont conservés. Le CIF de la CCN étant inférieur à 50%, la DGF de la CCN peut diminuer, au maximum, de 5%. Les dispositions diverses majeures du Projet de Loi de Finances (PLF) La suppression de la Taxe d’Habitation sur les résidences principales L’article 5 du PLF pour 2020 organise tout le dispositif de suppression totale et définitive de la Taxe d’Habitation (TH) sur les résidences principales. Les résidences secondaires continueront d’en payer une (environ 20% des contribuables). A compter de 2021, les communes et les groupements ne perçoivent plus de taxe d’habitation sur les résidences principales, ni les compensations d’exonérations qui peuvent s’y rattacher et les départements perdent le foncier bâti et les compensations qui s’y rattachent. En 2021, c’est l’année 1 de la refonte/réforme fiscale ; en compensation de la disparition de la taxe d’habitation communale, les communes bénéficient du transfert à leur profit du taux de la taxe sur le foncier bâti des départements. Les communes peuvent faire varier leur (nouveau) taux de FB, mais elles ne peuvent pas modifier les exonérations. Les EPCI et les départements bénéficient du transfert d’une fraction de TVA nationale en compensation de la perte respectivement de leur produit de taxe d’habitation sur les résidences principales et de leur produit de foncier bâti. Comme pour les communes, le calcul du montant à compenser pour les EPCI est établi à partir du taux de taxe d’habitation 2017. Les incidences sur les autres produits : GEstion des Milieux Aquatiques et Prévention des Inondations (GEMAPI) Les produits de TH perçus, à partir de taux d’imposition additionnels, par les EPCI au titre de la Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations (GEMAPI) seront à partir de 2021 transférés sur les autres taxes directes concernées (THS, FB, FNB, CFE). A terme, la TH additionnelle GEMAPI qui pesait (ou aurait pesé) sur les résidences principales sera donc reportée sur les autres taxes. Il n’y a pas, à ce titre de compensation de l’Etat. Taxe Spéciale d’Equipement (TSE) Les produits de TH perçus, à partir de taux d’imposition additionnels, par les Etablissements Publics Foncier Régionaux (EPFR) pour la Taxe spéciale d’équipement (TSE) seront à partir de 2021 appliqués sur les autres taxes directes concernées (THS, FB, FNB, CFE). Mais, à la différence de ce qui se passe pour la GEMAPI, le produit 2020 de la TSE sur la taxe d’habitation des résidences principales des EPFR est remplacé par une dotation budgétaire. 7
Les autres concours financiers de l’Etat Fonds de compensation pour la TVA (FCTVA) : Compte tenu de la complexité technique de mise en place, l’automatisation du FCTVA, prévue par l’article 58 du PLF 2018 pour simplifier les procédures et améliorer la sécurité juridique et comptable de la gestion du FCTVA, est à nouveau reportée, à 2021. Le taux de FCTVA est inchangé (16.404%) Le soutien à l’investissement local La diminution de la DSIL est justifiée par l’Etat par la non-consommation de l’enveloppe, la programmation 2019 restant supérieure à la consommation 2018. Dans l’appel à projet 2020, le Préfet explique que l’effort de l’Etat sera poursuivi et qu’il se traduit dans le projet de loi de finances par la stabilité des enveloppes nationales de la DETR et de la DSIL en 2020. La péréquation verticale Elle est en hausse de 190 millions € en 2020, évolution identique à celle constatée en 2019. 5500 5000 284 333 284 4500 389 794 423 794 794 4000 794 3500 794 FDPTP 3000 DNP 1512 1602 1692 2500 1422 1242 DSR 2000 1500 DSU 1000 500 1911 2091 2201 2291 2381 0 2016 2017 2018 2019 2020 Unité : millions d’euros FDPTP : Fonds Départementaux de Péréquation de la Taxe Professionnelle. DNP : Dotation Nationale de Péréquation. DSR: Dotation de Solidarité Rurale. DSU: Dotation de Solidarité Urbaine. 8
IFER éolien L’article 178 modifie la répartition entre communes et EPCI du produit de l’IFER sur les éoliennes, pour les nouvelles installations à compter du 1er janvier 2019, les communes percevant 20% de la part de l’EPCI. Photovoltaïques et bâtiments publics La loi de finances 2019 a précisé que la présence de production d’électricité d’origine photovoltaïque générant des revenus ne remet pas en cause l’exonération des bâtiments publics à la TFPB. Contexte local : La Communauté de Communes de Nozay Les effectifs de la collectivité La Communauté de Communes de Nozay a été créée en 1995. Les effectifs de la Communauté de Communes ont suivi l’évolution démographique très dynamique de la collectivité (2 fois plus rapide que celle du département), ainsi que les transferts de compétences par les communes à l’intercommunalité. La structure a en effet atteint, en 2014, le seuil des 50 agents (en équivalent temps-plein, ou ETP) qui rend obligatoire la création d’un comité technique et d’un CHSCT au sein de la structure. A titre de comparaison, la collectivité comptait « seulement » 21 ETP en 2004. Au 31 décembre 2019, elle compte 68 agents parmi ses effectifs. Les filières Répartition des agents par pôle au 31.12.2019 PÔLE ANIMATION 15 PÔLE SERVICES À LA PERSONNE 26 PÔLE AMÉNAGEMENT ET DÉVELOPPEMENT… 7 PÔLE TECHNIQUE 9 PÔLE RESSOURCES 10 DIRECTION GÉNÉRALE DES SERVICES 1 0 5 10 15 20 25 30 9
Agents titulaires selon chaque filière au 31.12.2019 SPORTIVE 1 3 SOCIALE 12 1 TECHNIQUE 11 2 MÉDICO‐SOCIALE 7 3 CULTURELLE 4 1 ANIMATION 2 0 ADMINISTRATIVE 18 3 Administrativ Médico‐ Animation Culturelle Technique Sociale Sportive e Sociale Titulaire 18 2 4 7 11 12 1 Non‐Titulaire 3 0 1 3 2 1 3 La répartition hommes/femmes et la pyramide des âges Pyramide des âges ‐15 ‐10 ‐5 0 5 10 15 moins de 25 ans 30‐34 ans 40‐44 ans 50‐54 ans 60 ans et plus 15 10 5 0 ‐5 ‐10 ‐15 60 ans et moins de 55‐59 ans 50‐54 ans 45‐49 ans 40‐44 ans 35‐39 ans 30‐34 ans 25‐29 ans plus 25 ans Homme 0 0 1 4 4 2 1 1 0 Femme 3 1 6 10 13 10 6 5 1 Handicap, santé et sécurité En 2019, 6 travailleurs reconnus handicapés ont été recensés dans la collectivité, ce qui permet de respecter l’obligation d’emploi de personnes handicapées (car elle compte plus de 20 agents). Ces 6 postes sont positionnés en catégorie C. Concernant la santé, la maladie ordinaire est le principal motif d’arrêt de travail, elle représente 74% des jours d’arrêt et 91% des nombres d’arrêts au 1er décembre 2019. L’absentéisme correspond à 3.80 ETP, et 3.24 ETP hors arrêt maternité (en 2018 : 2.75 ETP et aucune maternité, en 2017 : 4.74 ETP avec les arrêts maternité, 3.19 ETP hors arrêt maternité). Tous types d’arrêt pris en compte, le taux d’absentéisme en ETP est de 5.02% (3.63% en 2018, 6.26% en 2017). Au niveau national, ce même taux était de 9.8% en 2018 (9.2% hors congés maternité), stable par rapport à 2017. 3 accidents de travail ont été recensés en 2019, représentant 14 jours d’arrêt (en 2018, 1 accident de travail, 0 jours d’arrêt ; en 2017, 4 accidents pour 32 jours d’arrêt). 10
800 700 600 2017 2018 2019 500 400 300 200 100 0 Maladie ordinaire Maternité Longue maladie Accident de travail Formation Enfin, les agents ont suivi l’équivalent de 222.5 jours de formation en 2019, dont 179.5 jours avec le CNFPT (en 2018 : 153.5 j de formation en tout). Organismes Colonne1 CNFPT divers Catégorie A 49 7,5 Catégorie B 60 11,5 Catégorie C 70,5 24 Total 179,5 43 Nombre de jours de formation par catégorie au 31.12.2019 CATÉGORIE C 70,5 24 CATÉGORIE B 60 11,5 CATÉGORIE A 49 7,5 CNFPT Organismes divers 11
L’évolution prévisionnelle des effectifs de la CCN Après l’embauche d’un 3ème gardien de déchèterie en décembre 2019, aucune création de poste n’est prévue pour 2020 à ce jour. Des évolutions pourront être proposées à l’occasion de mutations ou de départs à la retraite d’agents intercommunaux voire communaux, et dans le cadre de la réflexion à mener sur le schéma de mutualisation. Le personnel mutualisé Huit agents de la communauté de communes ont des postes mutualisés avec les communes : Accueil, Aide aux personnes, Comptabilité, Marchés publics, Ressources humaines, TAPS, Technicien Puceul/Treffieux et Technicien toutes communes. Ceci représente un coût total de 278 000 €, remboursé à hauteur de 156 000 € par les communes. Les dossiers du CT/CHSCT En 2019, le conseil communautaire a validé les dossiers suivants après avis du CT/CHSCT : - Mise à jour du règlement hygiène et sécurité - Convention SDIS 44 / CCN concernant les agents sapeur-pompiers volontaires - Compte Personnel de Formation (CPF) - RPS : Risques Psycho-Sociaux et actualisation du document unique Pour traiter ces dossiers, le CT/CHSCT s’est réuni à 6 reprises en 2019. En 2020, le CT/CHSCT pourra travailler sur les dossiers suivants : - Temps de travail, horaires variables et annualisation du temps de travail - Amplitude des horaires d’ouverture - Revalorisation du RIFSEEP et part variable du CIA - Apprentissage - … Le pacte financier de la Communauté de communes Approuvé par la Communauté de communes et les communes en décembre 2017, Le pacte financier et fiscal du territoire s’appuie sur les trois axes suivants : ‐ Viser une plus grande intégration intercommunale ‐ Encourager les investissements ‐ Favoriser la solidarité entre les collectivités Ses premières mesures sont d’ores-et-déjà mises en place. Ainsi, en 2018, 8 288.41 € de taxes foncières ont été reversés à la communauté de communes par les communes. 12
Un avenant du pacte financier et fiscal du territoire a été approuvé lors du conseil communautaire du 22 mai 2019. Cet avenant précise que les terrains mis à disposition par les communes pour les projets intercommunaux doivent être viabilisés, avec voie d’accès, réseaux électriques et de télécom, éclairage public, réseaux d’eau potable, d’eaux pluviales et d’assainissement. Un fond de concours sera versé à l’EPCI par la commune pour compenser les parts communales de la taxe d’aménagement et de participation à l’assainissement collectif (PAC) lorsque celles-ci sont exigées dans le cadre de l’opération. La politique achats de la Communauté de communes Mise en place à compter du 1er janvier 2018, la politique « achats » a pour objectif de suivre les prévisions et exécutions budgétaires au moyen d’une nomenclature spécifique qui permet de déterminer la marche à suivre pour viser une politique plus rationnelle et efficace des achats de la collectivité. La préparation budgétaire 2018 a été l’occasion du lancement concret du suivi financier par la nomenclature. Un premier bilan a été fait en mars 2019 lors du vote du budget primitif. 13
Eléments d’analyse rétrospective et prospective financières des budgets annexes Le budget ZII En 2014, il a été décidé de réintégrer le budget ZII dans le budget principal pour deux raisons : ‐ En fonctionnement, le financement du budget annexe par le budget général entraîne des doubles écritures comptables inutiles qui sont évitées en gérant directement l’activité de la ZII par le budget général. ‐ En investissement, les prévisions de cession constituent un apport en trésorerie et en équilibre budgétaire conséquents. Or, si ces cessions étaient comptabilisées sur un budget annexe, celles-ci ne pourraient pas servir à financer les opérations d’investissement du budget général. Par conséquent, le budget annexe ZII n’a plus d’existence depuis le 1er janvier 2015. Néanmoins, il a été demandé, lors de la décision de réintégrer celui-ci au budget général, de continuer d’assurer un suivi comptable spécifique à cette zone. Il en ressort les éléments de constats suivants en 2019 : ‐ En investissement : Une enveloppe de 32 300 € affectée à l’entretien annuelle de la Zone dans le cadre de la programmation pluriannuelle des investissements avait été allouée au BP 2019. En 2019, 22 622 € ont été engagés pour l’installation d’un système de vidéo-surveillance. Il sera proposé de reconduire l’enveloppe annuelle, pour 2020 à hauteur de 15 000 € pour 2020. Sur les cessions attendues, pas d’inscription budgétaire en 2020. Sur les acquisitions, un terrain en entrée de zone a été acquis pour 48 854 €. ‐ En fonctionnement, l’année 2019 est un peu particulière, avec les conséquences de la liquidation judiciaire du locataire de l’atelier-relais, AB Val Composite : AB Val Composite Dépenses Annulation des loyers (à partir d'avril 2018) 45 000 Reste à recouvrer (jusqu'en mars 2018) 37 000 Enlèvement et traitement des déchets non 33 536 dangereux Factures électriques 4 574 TOTAL 120 110 Autres dépenses Prise en charge directe par le liquidateur 31 398 (Enlèvement et traitement de déchets) TOTAL 31 398 14
Remise en location et loyer Dépenses Factures électriques (demande de 8 000 remboursement en cours) Intervention des ST 721 Fournitures 2 145 Interventions extérieures : nettoyage 2 861 Diagnostics nécessaires à la vente 7 070 Honoraires 3 859 TOTAL 24 656 Recettes Indemnités d'occupation presse 6 452 loyers Cap Eco Recycling (avril/ déc 2019) 42 593 TOTAL 49 045 Solde 24 389 Les principaux postes de dépenses, en dehors de l’atelier-relais : o Taxes foncières : 15 500 €, refacturées aux locataires pour la partie TF Bâti o Entretien et maintenance des infrastructures (éclairage public, station de refoulement, installation assainissement) : 13k€ à fin novembre. o Dépenses d’énergie : 5k€ à fin novembre Parallèlement, la zone de l’Oseraye a généré 103k€ de recettes en 2019 (105k€ en 2018, mais dont 82k€ non encaissés, 123k€ en 2017, 105k€ en 2016), notamment grâce à l’arrivée de l’entreprise Cap Eco Recycling en avril 2019. Le déficit d’exploitation de la Zone est donc de 47k€ pour l’année 2019 (contre un excédent de 89k€ en 2017) en raison des conséquences de la liquidation judiciaire de AB Val Composite. Les budgets « lotissements » Ces budgets dits « lotissements » sont gérés en stock. Cela signifie que les dépenses liées à la création de ces surfaces à commercialiser n’ont pas été « immobilisées » dans un inventaire mais « stockées ». Ce stock diminue partiellement lors de chaque cession d’un lot, jusqu’à l’épuisement total du stock qui doit correspondre à la vente de l’ensemble des lots de la zone. La Zone de La Lande En 2019, une cession a été signée, avec SMA, pour 2 728 m² (compromis) et une autre est en cours (GLC). Il n’y a plus actuellement de parcelle disponible. Des études faunistique et floristique sont en cours pour déterminer la pertinence d’une extension vers l’Est, sur 1,5 ha. 15
La ZAC de l’Oseraye (CRAC 2019) Réalisé en A réaliser en à prévoir en Bilan Total de En HT 2018 2019 2020 l'opération Acquisitions foncières 0,00 € 4 779,00 € 1 972 776,00 € Etudes 39 695,00 € 21 928,00 € 830 157,00 € Travaux 784 021,00 € 509 401,00 € 9 025 157,00 € 13 020 207,00 Commercialisation 0,00 € 0,00 € 798 000,00 € € Participation & subvention 378 800,00 € 212 200,00 € 1 588 263,00 € Rémunération de la SELA 42 720,00 € 42 720,00 € 1 409 166,00 € La commercialisation est en cours avec le groupe PIGEON TP, le produit de la cession est prévu sur l’exercice 2021. La Zone de La Boulardière Les travaux de viabilisation de cette zone ont été terminés en 2008. Depuis 2012, la commercialisation des lots crée un excédent sur ce budget annexe qui peut faire l’objet d’un reversement au budget général. Il s’agit du seul cas de figure pour l’ensemble des budgets économiques annexes. Ainsi, ce sont 15k€ qui ont été reversés au budget principal en 2015 grâce à la cession d’un lot à l’entreprise AR Métal. 9 lots sur les 17 existants ont été vendus entre 2010 et 2016. Deux ventes ont été finalisées en 2019 avec les entreprises RIA Environnement (1 005 m²) et SCI CONCEPT (1 252 m²). Il reste 4 lots à commercialiser sur cette zone après la vente de 2 lots à l’entreprise EM Echafaudages Services pour 3 855 m² en cours (compromis signé). Les budgets ZAP de Nozay et ZAP d’Abbaretz Après l’acquisition du foncier, les travaux de viabilisation ont commencé en 2010 et se sont achevés en 2011. La commercialisation a commencé en 2012 : ‐ Sur la ZAP d’Abbaretz, 1 lot sur les 5 existants a été vendu en 2012. La commercialisation se poursuit. ‐ Sur la ZAP de Nozay, 3 lots sur les 6 existants ont été vendus en 2011 et 2012, 1 lot en 2018 et 2 lots sont en cours de vente, l’un pour les ambulances ABM, pour 1 408 m² et le dernier pour une entreprise de charpenterie Morel/Lemaître, pour 1 350 m². Il n’y a plus de parcelle disponible. Le budget Ordures Ménagères (OM) En 2011, le conseil a validé la mise en place de la redevance incitative sur le territoire de la CCN. A ce titre, le bilan financier et les prévisions des actions du Service Public d’Elimination des Déchets (SPED) sont suivis par une instance spécifique, le conseil d’exploitation du SPED, composé des membres du Bureau communautaire et d’usagers du service. Le récapitulatif du financement des actions 2019 et les prévisions d’actions 2020 a été présenté au cours du conseil d’exploitation du 5 décembre 2019, le 16
compte-rendu est accessible et peut être transmis sur demande. Les principaux éléments de constat qui peuvent en être tirés sont les suivants : - Le tarif de la redevance incitative voté en 2012 sur la base d’un forfait de 12 levées annuelles a été reconduit sans augmentation jusqu’en 2016, puis en baisse depuis le 1er avril 2017 : USAGERS EN USAGERS EN BAC INDIVIDUEL BACS A TAMBOUR CONTENANTS 120 litres 240 litres 340 litres 750 litres 120 litres 240 litres FORFAIT 114,00 € 151,00 € 182,00 € 264,00 € 114,00 € 151,00 € MONTANT LEVEES SUPP 3,00 € 6,00 € 9,00 € 20,00 € 1,00 € 1,00 € Prix au Litre 0,95€ 0,63€ 0,54€ 0,35€ 0,95€ 0,63€ Nombre de foyers facturés 5232 1853 232 68 152 2 En 2019, la facturation des professionnels a été décidée, pour une mise en place en 2020. Investissements Après les études et consultations liées à l’opération de réhabilitation de la déchetterie menées en 2017 et 2018, l’année 2019 aura vu la réalisation des travaux. L’opération est évaluée à 1 337 000 € HT. Des soutiens financiers ont été obtenus auprès de l’Etat (DSIL : 100 000 €), de l’Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (A.D.E.M.E.) pour 160 000 € et de la région (C.T.R. : 350 000 €). Un emprunt-relais a été contracté, dans l’attente du versement des subventions. D’un montant de 500 000 €, au taux annuel fixe de 0.25% par an, cet emprunt est d’une durée de 2 ans maximum. Le budget annexe des OM en quelques chiffres (réalisé 2018 / estimatif 2019) : En dépenses de fonctionnement : 1 270 575 € en 2018, 1 349 240 € en 2019, dont : 2018 2019 Charges générale 497 000 € 552 000 € Charges diverses (SMCNA) 512 000 € 564 000 € Charges de personnel 110 000 € 126 000 € Amortissement 117 000 € 98 000 € Il est à noter que la péréquation des transports et le projet de quai de transfert ont un impact fort sur les charges du SMCNA. L’augmentation des charges de personnels comprend la prestation du poste de prévention, avec effet rétroactif, pour 8 000 €. En recettes de fonctionnement (hors reprise du résultat) : 1 232 878 € en 2018, 1 298 775 € en 2019 dont : - Redevances : 962 000 € en 2018, 954 000 € en 2019 - Vente des matières premières (autres produits de gestion courante : 17
227 000 € en 2018, 314 000 € en 2019. La tendance des cours mondiaux des matières premières entrainera une diminution de cette recette en 2020. Eléments d’analyse rétrospective 2014-2018 du budget général Le DOB ayant lieu cette année mi-décembre, et non en février, les données de l’année 2019 ne sont pas consolidées. Il est proposé, en plus des éléments d’analyse habituels, une rétrospective depuis le début du mandat. L’autofinancement En raison d’une augmentation sensible des recettes fiscales entre 2014 et 2016 (+ 640 000 €, dont 287 000 € de CFE et 87 000 € de FPIC), l’épargne nette a atteint un pic en 2015. Depuis, les recettes continuent d’augmenter, moins vite que les dépenses. L’épargne nette reste en 2018 à un niveau supérieur à celle de 2013. Produits de gestion Charges de gestion Excédent Brut de Gestion Epargne brute Epargne nette 7 000 000 6 000 000 5 000 000 4 000 000 3 000 000 2 000 000 1 000 000 0 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 L’évolution du fonctionnement (CA 2018 versus CA 2013) représente : • + 667 000 € de dépenses de fonctionnement • + 864 000 € de recettes de fonctionnement Entre 2014 et 2019, l’exercice de nouvelles compétences ou la mise en place de nouveaux services (BP 2019 versus CA 2014) a généré : • 1 021 000 € de dépenses de fonctionnement (dont 418k € en 2019 : SDIS / Multi-accueil de Saffré / GEMAPI) • Et 831 000 € de recettes de fonctionnement (dont 324k € en 2019 : SDIS / Multi-accueil de Saffré / GEMAPI) • Soit une évolution nette (hors nouveautés) de +595 000 € en recettes et +568 000 € en dépenses. 18
Le suivi de la Trésorerie 3 000 000 € 2 700 000 € 2 400 000 € 2 100 000 € 1 800 000 € 1 500 000 € 1 200 000 € Total 900 000 € Solde CCN Solde OM 600 000 € 300 000 € 0€ La CCN est titulaire de deux comptes distincts auprès de la Trésorerie, l’un pour le budget général et les budgets de lotissements, l’autre pour le budget annexe des OM. Durant l’ensemble de l’année 2019, la CNN n’a pas eu de difficultés de trésorerie. On constate une diminution forte de la trésorerie disponible pour le BA des OM en raison des travaux de la déchèterie de l’Oseraye. Un emprunt relais de 500 000 € a été contracté à cet effet. Fonds de roulement et besoin en fonds de roulement 2014 2015 2016 2017 2018 Passif (total fonds propres) + prov a 15 840,64 21 803,40 23 025,38 26 076,09 27 432,58 Dettes financières à LT b 147,69 1 024,57 2 470,33 3 179,66 3 044,57 a+b=c 15 988,33 22 827,97 25 495,71 29 255,75 30 477,15 Actif Immobilisé d 15 237,85 22 155,03 23 692,65 26 836,79 28 777,72 Fonds de Roulement c‐d 750,48 672,94 1 803,06 2 418,96 1 699,43 Total actifs circulant e 1 320,87 1 659,79 3 224,07 3 749,53 3 277,14 Disponibilités (Trésorerie) f 309,96 418,23 2 019,37 2 116,24 1 457,42 Comptes de régul (actif) g 8,78 ‐ ‐ 2,95 48,75 Fournisseurs et dettes CT h 574,79 972,07 1 390,65 1 333,04 1 573,38 Comptes de régul (passif) i 4,37 14,78 30,37 0,48 53,08 Besoin en Fonds de Roulement e‐f‐g 440,53 254,71 ‐ 216,32 302,72 242,01 FR ‐ BFR = Trésorerie f 309,95 418,23 2 019,38 2 116,24 1 457,42 19
3 500,00 Dettes financières à LT 3 000,00 Fonds de Roulement 2 500,00 Besoin en Fonds de 2 000,00 Roulement Trésorerie 1 500,00 1 000,00 500,00 ‐ 2014 2015 2016 2017 2018 (500,00) Les recettes de fonctionnement Ralentissement de la hausse des contributions directes Produits fiscaux 2017‐2019 4 000 000,00 3 500 000,00 3 000 000,00 2 500 000,00 2 000 000,00 1 500 000,00 1 000 000,00 500 000,00 0,00 2017 2018 BP 2019 FPIC 201 939,00 206 313,00 200 000,00 FNGIR 387 151,00 386 735,00 387 031,00 Attribution de 26 290,09 53 154,00 230 000,00 compensation Contributions directes 2 822 837,00 2 787 721,79 2 885 445,00 En 2018, les produits fiscaux ont été stables, gagnant 10 000 €, avec des progressions contrastées : - La taxe d’habitation progresse de 35 000 €, la CVAE augmente de 34 000 €, pour revenir à son niveau de 2016, l’attribution de compensation augmente de 27 000 €, suite à des transferts de compétence et à la mutualisation. Enfin, la création de la taxe de séjour a rapporté près de 7 000 €, qu’il faudra reverser à l’EPIC. - La CFE diminue de 44 000 € et la TASCOM de 13 000 €. Les rôles complémentaires passent de 52k€ à 10kE. 20
Contributions directes 2015‐2018 3 000 000,00 2 500 000,00 2 000 000,00 1 500 000,00 1 000 000,00 500 000,00 0,00 2015 2016 2017 2018 Rôles complémentaires 77 728,00 31 999,69 52 116,00 10 321,20 73114‐IFER 231 122,00 235 002,00 278 868,00 280 074,00 73112‐CVAE 437 667,00 512 176,00 477 490,00 511 494,00 73113‐TASCOM 76 422,00 116 544,00 102 992,00 90 185,00 73111‐CFE 885 647,00 1 029 271,00 1 119 140,00 1 075 491,00 73111‐Taxe add. FNB 11 618,00 11 846,00 11 767,00 12 517,00 73111‐TFNB 26 124,00 26 400,00 26 446,00 26 822,00 73111‐Taxe d'habitation 735 497,00 733 306,00 754 018,00 789 106,00 Les IFER voient leur montant se stabiliser : IFER Montant 2016 Montant 2017 Montant 2018 Eoliennes terrestres 82 208,00 124 320,00 125 496,00 Stations radioélectriques 24 642,00 25 380,00 24 132,00 Stations de compression de gaz 105 041,00 105 881,00 106 940,00 Canalisations de gaz 23 111,00 23 287,00 23 506,00 TOTAL 235 002,00 278 868,00 280 074,00 Pour mémoire, la hausse du produit des contributions directes est liée aux seuls effets bases et revalorisations règlementaires, la Communauté de Communes n’ayant jamais augmenté ses taux depuis la réforme de la taxe professionnelle (TP) : Taxe 2011 -2016 2017 2018 2019 Cotisation Foncière des 24,01% 24,01% 24,01% 24.01% Entreprises Taxe d’Habitation 7,84% 7,84% 7,84% 7.84% Taxe sur le Foncier Non Bâti 2,42% 2,42% 2,42% 2.42% 21
La baisse des dotations ralentit 1 200 000,00 1 000 000,00 800 000,00 600 000,00 400 000,00 200 000,00 0,00 CA 2015 CA 2016 CA 2017 CA 2018 BP 2019 DGF interco DGF compensat° FDTP CRTP Compensation Taxe foncière Les dotations 2019 DGF interco 235 000 DGF compensat° 420 000 FDTP 26 000 CRTP 203 567 Compensations Taxe foncière 66 000 TOTAL 950 567 Les produits des services et des domaines Evolution des produits du Domaine 700 000,00 600 000,00 500 000,00 400 000,00 300 000,00 200 000,00 100 000,00 0,00 CA 2017 CA 2018 CA 2019 Comme prévu, l’évolution des produits issus des domaines a connu une progression forte en 2018, avec les loyers de la Gendarmerie sur 3 trimestres (228k€), et en année pleine (309 k€) à compter de 2019. En 2019, le loyer de la gendarmerie représente 55% des loyers perçus. 22
Les investissements depuis 2013 L’investissement de la CC Nozay, c’est plus de 18 M€ d’investissement, soit plus de 10 M€ nets. Les principaux investissements au budget 2013/2018 : Coût brut Inv Coût Net Inv % autofi Maison de Santé 4 019 000 2 489 000 62% Médiathèque Saffré 2 400 000 400 000 17% Piscine 2 865 000 1 762 000 62% Gendarmerie 5 152 000 3 750 000 73% Bd Hillerau - Village 393 000 195 000 50% Multi-Accueil Saffré 750 000 400 000 53% Plateau Sportif 500 000 320 000 64% City-stades 510 000 410 000 80% Lidl / village (achat) 473 000 273 000 58% TOTAL Inv 17 062 000 9 999 000 59% Après les forts investissements de ces dernières années, l’année 2019 marque une pause dans les investissements, avec le lancement d’études préalables aux futurs projets et opérations. Les principaux investissements au budget 2019 (à fin novembre 2019) : - Acquisition de la salle Orée des jardins Village Seniors : 194 000 € - Réhabilitation des vestiaires du gymnase du Pré St Pierre : 100 000 € - Zone de l’Oseraye / acquisition du terrain à l’entrée : 49 000 € - Des acquisitions de matériels techniques, mutualisés avec les communes : 51 000 € - Des études, notamment pour le Réinventer rural, le circuit des étangs, le PLUi, la salle de gymnastique, … - Et toujours des subventions versées aux particuliers pour l’assainissement non-collectif ou la lutte contre la précarité énergétique : 72 000 € En 2020, les principaux investissements engagés et envisagés : - Le PLUi - L’aménagement du village d’entreprises dans l’ex-LIDL - Les 1ers tronçons du circuit des étangs - La salle de gymnastique 23
L’évolution de la dette Bénéfici CRD au CRD au CRD au Année Objet Capital Durée Prêteur aire 31/12/2017 31/12/2018 31/12/2019 Acquisition Budget 2003 267 458 20 BFT 83 580 66 864 50 148 MSI Général Zone CA Budget 2009 200 000 20 107 067 95 516 87 015 d'activités ZII Vendée Général Zone CA 2009 d'activités 600 000 20 ZAC 321 201 286 550 261 050 Vendée ZAC Zone CA ZAP 2010 d'activités 200 000 20 107 067 95 516 87 015 Vendée NOZAY ZAP Nozay Zone ZAP CA 2010 d'activités 200 000 20 ABBARE 107 067 95 516 87 015 Vendée ZAP Abbaretz TZ Budget 2015 Gendarmerie 739 735 20 CDC 645 152 612 239 578 750 Général Budget 2017 Gendarmerie 2 296 350 30 CDC 2 296 350 2 219 805 2 143 260 Général Déchèterie Caisse 2019 500 000 2 OM 0 0 500 000 Oseraye Epargne TOTAL 3 132 149 2 994 424 2 859 173 BG TOTAL 3 667 484 3 472 006 3 794 253 CRD = Capital Restant Dû La capacité de désendettement de la collectivité est passée de 1.81 en 2016 à 4.34 en 2017, et redescend à 3.6 en 2018, ce qui reste encore bien loin du seuil d’alerte fixé à 8 années. Un seul emprunt a été réalisé en 2019, sur la budget annexe des OM. Il s’agit d’un emprunt relais de 500 000 €, sur 2 ans, au taux fixe de 0.25% par an. Cet emprunt apporte la trésorerie nécessaire au paiement des travaux de la déchèterie de l’Oseraye, dans l’attente du versement des subventions, qui se monte à 610 000 €. . 24
Prospective financière et orientations budgétaires 2020 La programmation pluriannuelle des investissements 2020-2023 ▪PPI en cours Prév TTC Subv' Opération Coût 2019 2020/2023 attendues Eléments de précisions Dépenses récurrentes hors entretien des bât interco/PIG/SPANC… opérations 322 500 € 292 000 € par an (voir détails plus bas) Village Senior Bd Hillereau 194 000 € 98 000,00 € Uniquement acquisition, Budget 2019 Véhicule électrique + CTR : 12 k€ / Dprt : 11,7 k€ / Advenir : Aménagement 39 000 € 25 000 € 1,3k€ PLUI + Trame V&B + Atlas de la Etudes PLUI 2 000 € 250 000 € 105 500,00 € biodiversité (+50k€ de personnel) Refonte site internet+signalétique 36 000 € - € ZA Oseraye :réseaux, 2020 : 0 € / 2021 : aménagement + Video, aménagemt 33 500 € entrée de zone : Combien ? Mise en accessibilité des bâtiments 17 000 € 30 000 € 2020 et 2021 : 15 000 € par an Réha Gymnase Pré St 2020 : 0 €/ 2021-2022 : sol et Sas : 300k Pierre 100 000 € 400 000 € 60 000 € €/ 2023 ? Vestiaires : 100k€ Aménagement Village 360 000 € en 2020 : Etudes + MO + artisans /LIDL - € 360 000 € Travaux Installation fibre optique (ZA Oseraye) - € 55 000 € 23 000 € CTD 2017-2020 Etude transfert de compétence 25 000 € Tranche conditionnelle non maintenue, 2020 : 100 000 € / 2021-2023 : 50 000 Foncier économique 100 000 € 250 000 € - € €/an + indemnités aux candidats en 2020 / Réinventer rural (études + 200 000 € inscrits au CTR pour la participat°) 89 000 € 230 000 € 71 000 € réalisation Circuit des étangs (AMO + 300k€ en 2020 & 500k€ en 2021/ 100k € Travaux) 20 000 € 500 000 € 250 000 € inscrits au CTR en réalisat° Création salle de 50% en 2020 - APS en été 2020 - 50% gymnastique - Dojo - € 2 500 000 € 1400 000 € en 2021. Plutôt via un fonds de concours aux Parcours Santé 70 000 € communes. PCAET / Cit'ergie : bilan + actions 60 000 € A définir Total Total 2019 2020/2023 978 000,00 € 5 873 000 € 2 032 500,00 € 25
Un zoom sur la ligne « Dépenses récurrentes hors opérations » : Détails dépenses récurrentes hors op° : 2019 2020 et suivantes Piscine : interventions récurrentes 28 500 20 000 Equipements sportifs 0 10 000 Ateliers intercommunaux 14 000 12 000 Matériels ST 55 000 50 000 Matériels informatiques 18 800 15 000 Bâtiments (MSI, Bibl, Petite enfance, LM) 30 000 30 000 Gendarmerie + MSPP 59 000 20 000 Equipements non fléchés 0 20 000 PIG 32 200 30 000 SPANC 75 000 75 000 Eco : aide à l'installation 10 000 10 000 Fonds de concours (hors parcours santé) 0 0 TOTAL 322 500 292 000 Bilan de la programmation pluriannuelle des investissements 2020-2023 Recours à l’emprunt sur la période 2019/2023 : Investissements 2019 978 000 Total des investissements PPI 2020/2023 5 873 000 Total Dépenses 6 851 000 Excédent investissement en 2018 (+ Affectation 2019) 1 628 000 Cumul des excédents de fonctionnement 2019/2023 1 640 284 Subventions attendues 2 032 500 FCTVA (Total PPI x 0,164) 1 027 000 Total recettes 6 327 284 Besoin en emprunt 523 716 Sous réserve des hypothèses de recettes et de dépenses utilisées pour cette prospective, nous pouvons constater que la CCN aurait besoin d’un recours à l’emprunt fort limité, de 523 716 € pour 4 ans. Dans le même temps, la CCN remboursant plus de 130 000 € de capital par an, soit 520 000 € sur 4 ans, ce recours à l’emprunt ne constituerait pas un accroissement de l’endettement. 26
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