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Thématiques Actualités Activités À propos Permanences Services Poser une question Sélectionner une page Adresses utiles à Bruxelles ACTIRIS (Office régional bruxellois de l’emploi) Actiris Inclusive – Service anti-discrimination Avenue de l’Astronomie, 14 (6ème étage, local 06.01) 1210 St Josse Tél : 0800/35.089 infodiscrimination@actiris.be Formulaire www.actiris.be Accompagnement de chercheurs d’emploi victimes de discrimination Service Diversité Accompagnement des employeurs du secteur public et privé voulant renforcer la diversité Amnesty International Chaussée de Wavre, 169 1050 Ixelles Tél : 02/538.81.77
amnesty@amnesty.be www.amnesty.be L’asbl soutient par différentes actions la promotion de l’ensemble des droits humains et la lutte contre les violations de certains de ces droits. Association pour le Droit des Etrangers – ADDE Rue du Boulet, 22 1000 Bruxelles Tél : 02/227.42.41 servicejuridique@adde.be http://www.adde.be Service juridique: informations sur le droit des étrangers, nationalité, procédures de séjour, travail, aide sociale. Consultations téléphoniques et prises de rendez-vous uniquement par téléphone le lundi de 9h à 12h et le mercredi de 14h à 17h pour les questions liées au droit de séjour et le lundi et jeudi de 14h à 17h pour celles liées au droit international privé familial ou à la nationalité. Un rendez- vous sera fixé dans les jours (voire plusieurs semaines) suivant l’appel dans la mesure du possible. BePax Chaussée de Saint-Pierre, 208 1040 Etterbeek Tél : 02/896.95.00 info@bepax.org www.bepax.org Facebook Organisation d’éducation permanente ayant pour mission de sensibiliser aux enjeux du racisme et des discriminations. Leurs activités, à destination du grand public, se déclinent sous plusieurs formes : du plaidoyer politique à l’organisation de formations et conférences, en passant par la recherche à travers la rédaction d’analyses, outils pédagogiques ou d’études. Centre bruxellois d’action interculturelle – CBAI
Avenue de Stalingrad, 24 1000 Bruxelles Tél : 02/289.70.50 pascal.peerboom@cbai.be www.cbai.be Analyse des phénomènes migratoires et du racisme et des discriminations, agenda des actions interculturelles à Bruxelles Coordination et initiatives pour réfugiés et étrangers – CIRE Rue du Vivier 80/82 1050 Ixelles Tél : 02/629.77.10 cire@cire.be www.cire.be Travail pour les droits des personnes exilées avec ou sans titre de séjour : Permanences socio-juridiques, orientation ; Service travail, équivalences et formations ; Service logement ; Service d’accueil des demandeurs d’asile ; Ecole FLE ; Service études & politique. Institut pour l’égalité des femmes et des hommes – IEFH SPF Emploi- Rue Ernest Blérot 1 1070 Anderlecht Tél : 02/233 44.00 – 0800/12.800 (plaintes) egalite.hommesfemmes@iefh.belgique.be http://igvm-iefh.belgium.be Traite les plaintes pour discriminations basée sur le sexe ou le genre (formulaire de signalement) Fédération Wallonie-Bruxelles-Direction de l’égalité des chances Espace 27 septembre Boulevard Léopold II, 44 1080 Bruxelles Tél : 02/413.32.24 sophie.ledure@cfwb.be – egalite@cfwb.be http://www.egalite.cfwb.be/ La Direction de l’Égalité des Chances travaille les questions
de l’égalité et de l’égalité femmes/hommes dans le cadre des compétences communautaires de la Fédération Wallonie- Bruxelles: les différents niveaux et types d’enseignement, l’éducation, la recherche scientifique, la culture (la musique, la danse, les arts de la scène, l’éducation permanente, les centres culturels, les arts des lettres, le patrimoine culturel, etc.), la promotion à la santé, le sport, la jeunesse, l’aide à la jeunesse, l’audiovisuel et les médias. Dans sa lutte contre les discriminations, elle travaille en collaboration avec l’UNIA et l’IEFH. Mrax Rue de la Poste 37 1210 St Josse Tél : 02/209.62.55 (accueil social) – 02/209.62.58 (bureau des plaintes) social@mrax.be – juridique@mrax.be www.mrax.be Facebook Asbl qui lutte contre toutes les formes de discriminations raciales depuis plus de 60 ans. L’association propose un service socio-juridique qui accompagne quotidiennement les personnes victimes d’injustice sociale. Chaque année, le service aide plus de 2000 personnes. Sa lutte contre la discrimination s’étend également dans le secteur éducatif en offrant des animations et des formations instructives sur l’antiracisme. Objectif Rue du Canal, 2 1000 Bruxelles Tél : 02/512.67.27 – 02/511.23.93 contact@objectifasbl.be www.allrights.be Mouvement antiraciste menant des actions pour l’égalité des droits, service d’information sur l’acquisition de la nationalité belge.
Tels Quels Place de la Liberté, 4 1000 Bruxelles Tél : 02/512.45.87 info@telsquels.be www.telsquels.be Informations, permanences sociales, animation et formation, prévention IST/VIH, … Pour toutes demandes directes ou indirectes liés à l’orientation sexuelle ou à l’identité de genre ( LGBTQI+) Unia – Centre interfédéral pour l’égalité des chances et la lutte contre les discriminations et le racisme Rue Royale 138 1000 Bruxelles Tél : 02/212.30.00 – Ligne verte antidiscrimination : 0800/12.800 Formulaire Points de contacts locaux (Wallonie/Flandre) www.unia.be Unia est un service public indépendant de lutte contre la discrimination et de promotion de l’égalité des chances. Il est accessible à tous les citoyens qui recherchent des informations sur la législation antidiscrimination ou des outils de sensibilisation. Unia conseille et soutient en toute indépendance et confidentialité en cas de discrimination, harcèlement et agression physique ou verbale (y compris sur internet), sur base de critères protégés par la législation antidiscrimination. Services juridiques des syndicats FGTB Rue Haute 42 1000 Bruxelles Tél : 02/552.03.55 www.fgtb.be
Formulaire à compléter pour les victimes d’une discrimination au travail ou lors d’une procédure de sélection CSC CSC Régionale Bruxelles Rue Pletincx, 19 1000 Bruxelles Services juridiques Tél : 02/557.85.41 – 0472/67.10.73 (Mme Rachida Kaaoiss, permanente Diversité) diversite.bruxelles@acv-csc.be www.csc-diversite.be Permanence Travailleurs migrants avec ou sans papiers et action contre le racisme Permanence migrants CSC les lundis matins. Tél : 02/557.80.69 (Mme Jiménez Lamas, référente antiraciste) EvaMaria.JimenezLamas@acv-csc.be https://www.lacsc.be/services/services-sur-mesure/migration CGSLB Cellule diversité Bruxelles Boulevard Baudouin, 8 1000 Bruxelles Tél : 02/210.01.01 regionale.bruxelloise@cgslb.be www.cgslb.be – www.cgslb-bruxelles.be MAJ 2021
Thématiques Actualités Activités À propos Permanences Services Poser une question Sélectionner une page Les animations « Je réfléchis et puis je clique » d’Infor Jeunes Infor Jeunes propose des animations « Je réfléchis et puis je clique » sur le cyberharcèlement et les discriminations en ligne, pour des groupes de jeunes (écoles, Centres de Jeunes, AMO, Mouvements de jeunesse, etc.). Cette animation a pour objectif, en se centrant sur les droits et devoirs des jeunes et en encourageant l’esprit critique des jeunes sur internet et les réseaux, de prévenir le cyberharcèlement et les discours de haine en ligne. Ces animations, qui durent 2 heures (2 x 50 minutes), cibleront les thèmes suivants :
Le Cyberharcèlement En effet, 90% des adolescents utilisent leur smartphone quotidiennement, le cyberharcèlement n’est pas virtuel ! Poster des photos compromettantes, partager des informations privées sans l’accord des personnes concernées, tenir des propos racistes et discriminants, insulter, menacer, autant d’actes qui, en se répétant, en se combinant et en se propageant sur internet portent atteinte aux droits et libertés des jeunes qui en sont victimes avec parfois des conséquences désastreuses. Confronter les jeunes aux implications du cyberharcèlement, ainsi qu’à leurs droits et à leurs responsabilités permet de prévenir et de favoriser la dénonciation et la résolution de ce type d’agression. Qu’est-ce que le cyberharcèlement ? Face à une situation de cyberharcèlement, quels sont mes droits ? Face à une situation de cyberharcèlement, quels sont mes devoirs ? Comment prévenir le cyberharcèlement ? … La Discriminations en ligne Si l’espace numérique est un formidable outil pour s’ouvrir à l’autre et à la diversité identitaire, philosophique et culturelle, il s’agit également d’un espace de prédilection pour diffuser des messages de haine basés sur les différences qui au lieu de se conjuguer avec connaissance et richesses, se cristallisent en préjugés, en amalgames et en propos dénigrants et insultants. Internet n’est pas une zone de non-droit, les différentes communautés doivent pouvoir interagir dans le respect et la tolérance mutuelle. Sensibiliser les jeunes à la problématique des
discriminations contribue directement à créer des acteurs citoyens en ligne qui réfuteront et ne relayeront pas le discours des prédicateurs de haine. Quels sont les différents types de discriminations ? Qu’est-ce-que le sexisme ? Est-ce une forme particulière de discriminations ? Notre image pouvant constituer une porte ouverte pour les discriminations, de quelle protection légale bénéficie-t-elle ? Que faire en cas de discriminations ? … Les animations « Je réfléchis et puis je clique » En mettant l’accent sur les droits et les devoirs de chacun sur internet et les réseaux sociaux, il s’agit d’amener les participants à partager du contenu et à cliquer dans la perspective de contribuer à créer l’espace virtuel, qui respecte la dignité de l’autre. Afin d’amener les jeunes à réfléchir, à devenir des CRACS du net, Infor Jeunes propose une animation centrée autour des discriminations en ligne et du cyberharcèlement, deux phénomènes qui se nourrissent mutuellement. Approcher ces problématiques implique un détour via certains droits fondamentaux, dans l’espace numérique comme le droit à l’image, l’e-réputation, le droit à la protection de sa vie privée et des données personnelles ou la liberté d’expression. Où se déroulent les animations ? Elles peuvent avoir lieu dans le local des demandeurs ; Ou dans notre Atelier situé Rue Louis Scutenaire, 13-14 à 1030 Bruxelles Transports : Arrêt Dailly STIB : 28 – 29 – 56 – 61 – 64 – De Lijn : 318 – 351 – 358 – 410
Arrêt Patrie STIB : 25 – 62 – 65 Arrêt Meiser STIB : 7 – 25 – 62 – 63 – SNCB : ligne 26 Halle-Malines – lignes S4, S5, S7 et S9 / Arrêt Place des Bienfaiteurs STIB : 62 – 25 Pour qui ? Groupes de jeunes (écoles, centres de jeunes, AMO, mouvements de jeunesse, etc.) Quand ? Pendant l’année scolaire, les lundis, mercredis et jeudis. Comment ? L’animation dure 2h (2 x 50 min). Elle se donne à l’aide d’un support visuel, à savoir : une présentation Powerpoint. Contact Infor Jeunes asbl : 02/733.11.93 entre 13h et 18h. Email : inforjeunes@jeminforme.be MAJ 2021 Thématiques Actualités Activités À propos Permanences
Services Poser une question Sélectionner une page Sida et droits Sida : faire respecter ses droits ? Le sida a changé de nombreux rapports au sein des couples mais aussi dans les relations employeur/employé, élève/école, etc. Personne n’est réellement à l’abri de discriminations. Pour faire un rapide tour d’horizon, il suffit de penser aux tests de dépistage obligatoires dans certaines entreprises, au refus d’inscrire un enfant séropositif dans une école, à la soumission, pour la délivrance d’un visa dans certains pays, à un dépistage du sida. En Belgique, en matière de discriminations, la Loi du 10 mai 2007 tendant à lutter contre certaines formes de discriminations (mise à jour 31 décembre 2018) peut s’appliquer dans les cas de discrimination fondée sur l’état de santé actuel ou futur. La loi interdit toute discrimination fondée sur l’âge, l’orientation sexuelle, l’état civil, la naissance, la fortune, la conviction religieuse ou philosophique, la conviction politique, la langue, l’état de santé actuel ou futur, un handicap, une caractéristique physique ou génétique ou l’origine sociale. En Belgique, il n’y a pas de législation spécifique sur le sida, ce sont les dispositions légales de droit commun qui sont d’application dans différentes situations : accueil des enfants, droit au travail, secret médical et respect de la vie privée, assurances, etc. De nombreux textes légaux garantissent la protection de la vie privée de chacun et le droit pour toute personne de garder
secrètes des informations relatives à son état de santé. En 2017, l’Observatoire du sida et des sexualités (Université Saint-Louis) et Unia ont réalisé une enquête, à travers les signalements traités par Unia depuis 2003, qui indique que les discriminations envers les séropositifs perdurent : En ce qui concerne les biens et les services : la plupart des signalements analysés concerne un refus d’assurance ou une surprime en raison de la séropositivité du demandeur. La non-confidentialité des informations médicales (par exemple pour les assurances- groupes professionnelles) est également problématique. En ce qui concerne le travail : un quart des signalements concerne essentiellement des licenciements ou des non-renouvellements de contrat qui surviennent après la divulgation de la séropositivité ou les absences du travailleur en raison d’une détérioration de l’état de santé. Le harcèlement ou le blocage de carrière et les tests de dépistage obligatoires ou réalisés à l’insu, peuvent aussi mener à une pression, à la démission voire au licenciement. Il y a régulièrement des exclusions d’une formation professionnelle liées au fait que le demandeur est confronté à un questionnaire médical ou une visite médicale. En ce qui concerne la vie privée : même les personnes n’ayant pas été discriminées ont intériorisé le risque de pouvoir l’être et anticipent donc ce traitement différentiel en se mettant elles-mêmes à l’écart. Il ressort très clairement de cette enquête que les conséquences sont nombreuses et ne se limitent pas à un déni d’égalité dans l’accès aux ressources et positions, elles suscitent également des sentiments délétères (injustice, abandon, trahison, honte) susceptibles d’aggraver l’état de santé des personnes vivant avec le
VIH. De plus, beaucoup, afin d’esquiver ou anticiper les discriminations, adoptent une stratégie du silence, en ne divulguant pas leur statut sérologique. Or, ces deux éléments conjugués vont à l’encontre des recommandations de la politique de lutte contre le sida. En ce qui concerne l’accès au séjour pour les étrangers : la séropositivité n’est pas toujours reconnue par l’Office des étrangers comme élément donnant droit à une autorisation de séjour pour motifs médicaux (Loi sur l’accès au territoire, le séjour, l’établissement et l’éloignement des étrangers 15 décembre 1980 article 9ter). A la difficulté de gérer le VIH, se rajoutent l’incertitude du statut administratif et l’impossibilité de trouver un emploi et donc un revenu. Source : Unia Après avoir effectué un test d’embauche, l’employeur exige un test de dépistage du SIDA. Est-ce légal ? Ce n’est évidemment pas légal mais entre la législation et les pratiques de certaines entreprises ou administrations, le fossé est grand. En ce qui concerne, la législation, la Loi relative aux examens médicaux dans le cadre des relations de travail du 28/01/2003 (mise à jour 21/04/2016), interdit le test de dépistage du VIH. Personne n’est obligé de révéler sa séropositivité à un employeur, ni durant le processus d’embauche, ni durant l’exécution du contrat ou lors d’une incapacité de travail. Les principes du respect de la vie privée sont inscrits à l’article 22 de la Constitution belge et dans la loi du 30 juillet 2018 relative à la protection des personnes physiques
à l’égard des traitements de données à caractère personnel. La loi du 22 août 2002 sur le droit des patients a rappelé ce principe : la vie privée du patient doit toujours être respectée. Lorsqu’on est séropositif, est-il encore possible de contracter une assurance ? Certaines compagnies d’assurance prévoient des clauses discriminatoires qui excluent explicitement les personnes séropositives ou malades du sida. Pour rappel, si une compagnie d’assurance exige de déclarer sa séropositivité pour conclure un contrat, mieux vaut la déclarer au moment de la demande, sinon vous risquez de perdre la couverture de l’assurance s’il y a des complications ou un décès. Une personne atteinte de maladie chronique peut porter plainte pour discrimination en cas de refus d’affiliation ou de surprime seulement si la justification de l’assureur n’est pas proportionnée et raisonnable. Il est donc toujours difficile d’obtenir un prêt à la consommation ou une assurance (vie, hospitalisation). Il est possible que votre demande d’affiliation soit refusée ou que vous deviez payer une prime supplémentaire. Il ne faut pas oublier que dans la plupart des cas, le preneur d’assurance est tenu de révéler tous les éléments qui permettent à l’assureur d’évaluer au mieux le risque et qu’une omission peut mener à la nullité du contrat. Unia rappelle qu’un Tribunal pourrait estimer qu’il n’y a pas de discrimination dans le cas d’une surprime qui compenserait le risque pris par l’assureur. Les compagnies d’assurance ne sont pas des organismes philanthropiques mais des entreprises commerciales à but très lucratif.
Les parents d’un enfant séropositif peuvent rencontrer des difficultés à trouver une école qui accepte de l’inscrire. Qu’en est-il au niveau de la loi ? En novembre 2002, une circulaire ministérielle est parue concernant l’accueil des enfants et adolescents infectés par le VIH dans les institutions dépendant de la Communauté française ou subventionnées par celle-ci. Cette circulaire précise qu‘il est hors de question de refuser l’inscription d’un enfant ou d’exclure un enfant ou un membre du personnel sur base de sa séropositivité. Il existe, d’une part, une obligation de discrétion professionnelle de la part des enseignants et des éducateurs concernant la santé des enfants. D’autre part, les parents n’ont aucune obligation d’informer l’école de la séropositivité de leur enfant puisque dans le cadre de rapports quotidiens il n’y a aucun risque qu’un enfant séropositif transmette le virus à quelqu’un de son entourage. Cependant, si les enseignants apprennent la séropositivité de l’enfant fortuitement, les réactions sont parfois très négatives car les enseignants ou les éducateurs ne sont pas toujours préparés à l’accueil d’un enfant séropositif. L’école, elle-même, peut aussi subir de fortes pressions d’autres parents informés de la séropositivité d’un enfant. La peur et la mauvaise information des parents est un élément important à gérer. C’est évidemment aux parents à prendre la décision. Une possibilité est d’informer une personne de confiance au sein de l’école qui pourrait aussi être une personne de référence pour leur enfant.
Est-il vrai que certains pays restreignent l’entrée sur leur territoire pour les personnes séropositives ? Lorsque vous voyagez, rien ne vous oblige à dévoiler votre statut sérologique mais vous allez devoir prendre avec vous vos médicaments qui sont identifiables par la douane comme médicaments anti-VIH (demandez à votre pharmacien d’identifier vos médicaments par leur nom scientifique). Des pays comme l’Arabie saoudite, l’Australie, le Bélarus, Chypre, Cuba, Emirats arabes unis, Fédération de Russie, Israël, le Liban, la Malaisie, la Nouvelle-Zélande, le Nicaragua, le Qatar, la République Dominicaine, etc. imposent des restrictions à l’entrée, au séjour et à la résidence des personnes vivant avec le VIH. De 2010 à 2012, huit pays (Arménie, Chine, États-Unis, Fidji, Namibie, République de Corée, République de Moldavie et Ukraine) ont levé leurs restrictions. En janvier 2013, la Mongolie a adopté une législation de grande envergure supprimant, entre autres, les restrictions à l’entrée, au séjour et à la résidence liées au VIH et les restrictions à l’emploi empêchant les personnes vivant avec le virus d’exercer certains métiers, notamment dans l’industrie alimentaire. Au milieu de l’année 2013, l’Andorre a annoncé l’abolition de ses mesures de restriction. Actuellement, tout demandeur de visa de plus de trois mois, à destination de la Russie, est dans l’obligation d’effectuer et de présenter aux services consulaires un test sérologique. De nombreux pays, territoires et régions n’imposent pas de restrictions à l’entrée, au séjour et à la résidence liées au VIH comme en Afrique du sud, Argentine, Autriche, Belgique, Botswana, Brésil, Cambodge, Canada, Chili, Chine, Espagne, Etats-Unis, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Inde, Italie,
Japon, Kosovo, Maroc, Mexique, Népal, Norvège, Pologne, Portugal, République de Corée, Roumanie, Rwanda, Sénégal, Sri Lanka, Thaïlande, Ukraine, Vietnam, Zambie, etc. Si vous partez à l’étranger, visitez le site http://www.hivtravel.org, base de données qui répertorie, pays par pays, comment chaque gouvernement du monde impose ou n’impose pas de restrictions quant à l’entrée, au séjour des étrangers séropositifs. Vous pouvez également contacter l’ambassade du pays où vous allez voyager. Ces mesures de stigmatisation et de discrimination sont souvent appelées « restrictions voyages ». MAJ 2021 Thématiques Actualités Activités À propos Permanences Services Poser une question Sélectionner une page Nos ateliers « Je réfléchis
et puis je clique ! » Nos animations « Je réfléchis et puis je clique » 90% des adolescents utilisent leur smartphone quotidiennement et pour près de 40% d’entre eux, plus de 4 heures par jour. Il devient dès lors facile de participer, sans même le savoir, par un simple like ou un partage, à un cyberharcèlement. C’est pourquoi Infor Jeunes vous propose, à la rentrée scolaire, les animations « Je réfléchis et puis je clique » durant laquelle nous tenterons d’appréhender ensemble ce qu’est le cyberharcèlement, la protection des données, l’effet cockpit, le droit à l’image… Les animations d’Infor Jeunes Animations « je réfléchis et puis je clique » sur le cyber-harcèlement et les discriminations en ligne Thématiques
Actualités Activités À propos Permanences Services Poser une question Sélectionner une page L’homosexualité Nous avons presque tous une orientation sexuelle plus ou moins affirmée. Pour certains, elle se construit plus difficilement ou plus tardivement que pour d’autres. L’orientation sexuelle que prend chacun·e, c’est-à-dire l’attirance amoureuse et/ou sexuelle, peut être hétérosexuelle (vers l’autre sexe), homosexuelle (vers le même sexe), bisexuelle (vers les deux sexes). Elle est aussi fonction de la personnalité de chacun·e (attirance, fantasmes, rêves, sensualité, etc.) et/ou elle peut l’influencer. L’orientation homosexuelle Le mot « gay » qui désignait en provençal le mode de vie « hors normes » des troubadours du moyen âge, a été choisi par les homosexuels, dans les années ’60, pour remplacer les autres mots qui les désignaient jusque là et qui sont tous associés à l’injure : « pédé », « folle », « tapette » et même « homo ». C’est le nom sous lequel ils se reconnaissent de manière internationale. Au départ, il désignait les homosexuels des deux sexes – c’est d’ailleurs encore souvent le cas dans la littérature américaine – mais, dans les années ’80, surtout dans les pays
francophones, les femmes ont choisi de s’approprier le terme : « lesbienne » du nom de l’île grecque où vivait la poétesse Sappho, au VIe siècle ACN, première femme à chanter l’amour entre femmes. L’homosexualité sera pour certain·es une évidence dès le début de leurs relations, pour d’autres, ce sera un cheminement de vie, vécu parfois même après une relation hétérosexuelle, pour d’autres enfin, ce sera une alternance de relations homosexuelles et hétérosexuelles (la bisexualité). Aller à la découverte de son homosexualité, la comprendre, l’affirmer sont des étapes pas toujours faciles à franchir. D’abord, il faut pouvoir dépasser l’injure qui y est liée, se regarder dans le miroir et se dire : « Je suis gay ». Ensuite, il faudra accepter de perdre certains rêves de vie (une femme, des enfants, comme papa et maman) même si les gays et les lesbiennes élèvent des enfants. Après, il faudra pouvoir le dire à ses amis les plus proches, ou du moins se faire des amis avec qui vous pourrez en parler, ce ne seront peut-être pas les mêmes. Enfin, vous devrez pouvoir le dire à vos parents, c’est souvent l’étape vécue comme la plus difficile. Il faudra affronter le regard des autres, leurs critiques souvent, leurs injures parfois, la violence physique même dans certains cas. Si tout cela paraît trop difficile, si vous vous sentez perdu·e par rapport à toutes les questions que vous vous posez, des associations existent qui peuvent vous permettre de partager vos doutes, de briser votre isolement, de rencontrer d’autres jeunes qui se posent les mêmes questions et avec qui vous pourrez partager vos expériences, trouver ensemble des réponses. Quand un gay ou une lesbienne qui se sent bien dans sa peau et vit positivement son homosexualité, décide d’annoncer, clairement et sans ambiguïté, son orientation sexuelle à ses parents, ses amis, ses collègues de travail, ses voisins, c’est ce qu’on appelle le « coming out ». Par contre, lorsque
quelqu’un dénonce l’homosexualité d’une personne qui ne voulait pas que cela se sache, on parle de « outing ». Cette pratique est condamnée par la communauté homosexuelle. Gays et lesbiennes ont subi, depuis toujours, et subissent encore, d’importantes persécutions et discriminations (homophobie) dans quasi toutes les cultures. Pendant la seconde guerre mondiale, les nazis les internèrent et essayèrent de les exterminer au nom de la pureté de la race, comme ils ont essayé avec d’autres minorités. Comme les résistants avec leur triangle rouge, les juifs avec leur étoile jaune, les homosexuels étaient obligés de porter un triangle rose cousu sur leurs habits. Le 26 juin 1969, des homosexuels américains ont manifesté à visage découvert, contre une descente de police dans un bar gay de New York : le Stonewall Inn. Cette visibilité va relancer le mouvement d’émancipation et de revendication des homosexuels. Chaque année, c’est pour commémorer cet événement que gays et lesbiennes se retrouvent dans les rues pour la gay pride (à Bruxelles, au mois de mai). Mais, dans plus de 100 pays dans le monde (plus du tiers des membres de l’ONU), l’homosexualité est encore pénalisée et sanctionnée par des peines de prison, voire dans sept d’entre eux par la peine de mort. Les années de libération sexuelle et le mouvement de libération homosexuelle ont probablement apporté une plus grande tolérance vis-à-vis des gays et lesbiennes. En 1968, le militant politique américain G. Baker a créé le drapeau arc-en-ciel (sic couleurs) ou rainbow flag qui symbolise aujourd’hui la communauté homosexuelle partout dans le monde. Malgré l’évolution des mentalités vis-à-vis de l’homosexualité, il ne faut pas oublier que le chemin a été long, jusqu’en 1973 l’American Psychiatric Association, classait l’homosexualité dans les maladies mentales. Et l’Organisation mondiale de la Santé ne l’a retirée de cette
liste qu’en 1991. Des lois, votées dans plusieurs pays européens (dont la Belgique), sur le mariage, la cohabitation légale et l’adoption par des personnes de même sexe, permettent petit à petit que les homosexuels accèdent aux mêmes droits que les hétérosexuels. Pourtant, aujourd’hui encore, en Belgique, des pans entiers de la société, souvent conservatrice et religieuse (de toutes tendances), continuent à s’opposer aux droits des gays et des lesbiennes. C’est pourquoi notre pays, juste après le Canada, a adopté, en 2005, le 17 mai (le jour où l’Oms n’a plus reconnu l’homosexualité comme maladie mentale), comme Journée mondiale contre l’homophobie. Un peu de législation Quelle que soit notre orientation sexuelle, l’âge de la majorité sexuelle est de 16 ans en Belgique. Choisir entre union libre, cohabitation légale, mariage? L’union libre d’un couple ne donne aucune protection légale aux membres du couple. Depuis le 23 décembre 1999, une loi « instaurant la cohabitation légale » (publiée le 01/12/1999) a été votée afin que chaque membre du couple hétérosexuel ou homosexuel ait des droits et des devoirs (charges de la vie commune, protection du logement, au niveau des biens, dette, etc.). La déclaration de début (ou de fin) de cohabitation légale doit se faire devant l’officier de l’état civil du domicile du couple. Depuis le 1 juin 2003, le mariage homosexuel est autorisé (Loi ouvrant le mariage à des personnes de même sexe et modifiant certaines dispositions du Code civil publiée le 28/02/2003). En ce qui concerne les droits sociaux (soins de santé, pension
de survie), les droits fiscaux, l’héritage, le divorce, les couples homosexuels mariés ont maintenant les mêmes droits que les couples hétérosexuels mariés. En matière de filiation, l’inégalité qui existait entre les couples homosexuels et hétérosexuels a été supprimée. En effet, depuis 2015, une présomption de comaternité existe à l’égard de la coparente. Cela signifie que si le couple est marié, la coparente devient automatiquement la mère de l’enfant. Si le couple n’est pas marié, la coparente peut reconnaître l’enfant. La loi parle bien de coparentes et s’applique donc à des couples homosexuels féminins. Le législateur estime qu’il est impossible qu’un enfant naisse d’un couple homosexuel masculin étant donné que le recours à des mères porteuses est interdit en Belgique. Pour pallier cette inégalité, l’adoption par des couples gays et lesbiens est autorisée depuis le 20/06/2006, (Loi modifiant certaines dispositions du Code civil en vue de permettre l’adoption par des personnes de même sexe publiée le 20/06/2006), les couples homosexuels ont donc les mêmes droits et devoirs par rapport à leurs enfants que les couples hétérosexuels. Un couple homosexuel peut adopter un enfant, soit les 2 partenaires le font en même temps, soit un des partenaires du couple homosexuel peut adopter l’enfant de son conjoint. Dans les deux cas, l’enfant aura le nom d’un des parents. Cette loi a surtout voulu régler le problème des enfants qui sont déjà élevés par un couple homosexuel, mais il ouvre aussi la possibilité de l’adoption en Belgique (très peu d’enfants concernés) et hypothétiquement celle de l’adoption internationale liée aux lois en vigueur dans le pays d’où provient l’enfant que l’on veut adopter. Lois contre le racisme et les discriminations
Les gays et les lesbiennes subissent régulièrement des discriminations liées à l’homophobie. Ils se voient, par exemple, refuser la location d’un logement, perdent leur emploi, ils sont victimes de violence parce qu’ils montrent leur homosexualité, obtiennent difficilement des informations sur l’état de santé de leur partenaire admis à l’hôpital, reçoivent avec beaucoup d’obstacles des prêts bancaires, etc. Trois lois, permettant de lutter contre le racisme et les discriminations, existent depuis le 10 mai 2007 (MB 30/05/2007) : la loi modifiant la loi du 30 juillet 1981, tendant à réprimer certains actes inspirés par le racisme et la xénophobie, la loi tendant à lutter contre certaines formes de discriminations et la loi tendant à lutter contre la discrimination entre femmes et hommes. Ces lois rendent possible la lutte contre les discriminations liées à l’orientation sexuelle, le changement de sexe et donc contre les actes homophobes, en déposant une plainte. Les auteurs de discriminations risquent une peine d’emprisonnement et/ou une amende. C’est le Centre interfédéral pour l’égalité des chances ou l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes (IEFH) qui sont habilités à recevoir une plainte, en fonction du type de discrimination subie. Il est aussi possible de s’adresser directement à un avocat ou au Parquet. Là encore, les associations de gays et de lesbiennes peuvent vous aider si vous avez été victime de tels actes et si vous voulez porter plainte. MAJ 2019 RGPD Politique de cookies (EU) Suivre
INFOR JEUNES ASBL Chaussée de Louvain, 339 1030 Bruxelles Tél.: 02 733 11 93 inforjeunes@jeminforme.be
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