Adresses utiles à Bruxelles - Infor Jeunes
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Thématiques Actualités Activités À propos Permanences Services Poser une question Sélectionner une page Adresses utiles à Bruxelles ACTIRIS (Office régional bruxellois de l’emploi) Actiris Inclusive – Service anti-discrimination Avenue de l’Astronomie, 14 (6ème étage, local 06.01) 1210 St Josse Tél : 0800/35.089 infodiscrimination@actiris.be Formulaire www.actiris.be Accompagnement de chercheurs d’emploi victimes de discrimination Service Diversité Accompagnement des employeurs du secteur public et privé voulant renforcer la diversité Amnesty International Chaussée de Wavre, 169 1050 Ixelles Tél : 02/538.81.77
amnesty@amnesty.be www.amnesty.be L’asbl soutient par différentes actions la promotion de l’ensemble des droits humains et la lutte contre les violations de certains de ces droits. Association pour le Droit des Etrangers – ADDE Rue du Boulet, 22 1000 Bruxelles Tél : 02/227.42.41 servicejuridique@adde.be http://www.adde.be Service juridique: informations sur le droit des étrangers, nationalité, procédures de séjour, travail, aide sociale. Consultations téléphoniques et prises de rendez-vous uniquement par téléphone le lundi de 9h à 12h et le mercredi de 14h à 17h pour les questions liées au droit de séjour et le lundi et jeudi de 14h à 17h pour celles liées au droit international privé familial ou à la nationalité. Un rendez- vous sera fixé dans les jours (voire plusieurs semaines) suivant l’appel dans la mesure du possible. BePax Chaussée de Saint-Pierre, 208 1040 Etterbeek Tél : 02/896.95.00 info@bepax.org www.bepax.org Facebook Organisation d’éducation permanente ayant pour mission de sensibiliser aux enjeux du racisme et des discriminations. Leurs activités, à destination du grand public, se déclinent sous plusieurs formes : du plaidoyer politique à l’organisation de formations et conférences, en passant par la recherche à travers la rédaction d’analyses, outils pédagogiques ou d’études. Centre bruxellois d’action interculturelle – CBAI
Avenue de Stalingrad, 24 1000 Bruxelles Tél : 02/289.70.50 pascal.peerboom@cbai.be www.cbai.be Analyse des phénomènes migratoires et du racisme et des discriminations, agenda des actions interculturelles à Bruxelles Coordination et initiatives pour réfugiés et étrangers – CIRE Rue du Vivier 80/82 1050 Ixelles Tél : 02/629.77.10 cire@cire.be www.cire.be Travail pour les droits des personnes exilées avec ou sans titre de séjour : Permanences socio-juridiques, orientation ; Service travail, équivalences et formations ; Service logement ; Service d’accueil des demandeurs d’asile ; Ecole FLE ; Service études & politique. Institut pour l’égalité des femmes et des hommes – IEFH SPF Emploi- Rue Ernest Blérot 1 1070 Anderlecht Tél : 02/233 44.00 – 0800/12.800 (plaintes) egalite.hommesfemmes@iefh.belgique.be http://igvm-iefh.belgium.be Traite les plaintes pour discriminations basée sur le sexe ou le genre (formulaire de signalement) Fédération Wallonie-Bruxelles-Direction de l’égalité des chances Espace 27 septembre Boulevard Léopold II, 44 1080 Bruxelles Tél : 02/413.32.24 sophie.ledure@cfwb.be – egalite@cfwb.be http://www.egalite.cfwb.be/ La Direction de l’Égalité des Chances travaille les questions
de l’égalité et de l’égalité femmes/hommes dans le cadre des compétences communautaires de la Fédération Wallonie- Bruxelles: les différents niveaux et types d’enseignement, l’éducation, la recherche scientifique, la culture (la musique, la danse, les arts de la scène, l’éducation permanente, les centres culturels, les arts des lettres, le patrimoine culturel, etc.), la promotion à la santé, le sport, la jeunesse, l’aide à la jeunesse, l’audiovisuel et les médias. Dans sa lutte contre les discriminations, elle travaille en collaboration avec l’UNIA et l’IEFH. Mrax Rue de la Poste 37 1210 St Josse Tél : 02/209.62.55 (accueil social) – 02/209.62.58 (bureau des plaintes) social@mrax.be – juridique@mrax.be www.mrax.be Facebook Asbl qui lutte contre toutes les formes de discriminations raciales depuis plus de 60 ans. L’association propose un service socio-juridique qui accompagne quotidiennement les personnes victimes d’injustice sociale. Chaque année, le service aide plus de 2000 personnes. Sa lutte contre la discrimination s’étend également dans le secteur éducatif en offrant des animations et des formations instructives sur l’antiracisme. Objectif Rue du Canal, 2 1000 Bruxelles Tél : 02/512.67.27 – 02/511.23.93 contact@objectifasbl.be www.allrights.be Mouvement antiraciste menant des actions pour l’égalité des droits, service d’information sur l’acquisition de la nationalité belge.
Tels Quels Place de la Liberté, 4 1000 Bruxelles Tél : 02/512.45.87 info@telsquels.be www.telsquels.be Informations, permanences sociales, animation et formation, prévention IST/VIH, … Pour toutes demandes directes ou indirectes liés à l’orientation sexuelle ou à l’identité de genre ( LGBTQI+) Unia – Centre interfédéral pour l’égalité des chances et la lutte contre les discriminations et le racisme Rue Royale 138 1000 Bruxelles Tél : 02/212.30.00 – Ligne verte antidiscrimination : 0800/12.800 Formulaire Points de contacts locaux (Wallonie/Flandre) www.unia.be Unia est un service public indépendant de lutte contre la discrimination et de promotion de l’égalité des chances. Il est accessible à tous les citoyens qui recherchent des informations sur la législation antidiscrimination ou des outils de sensibilisation. Unia conseille et soutient en toute indépendance et confidentialité en cas de discrimination, harcèlement et agression physique ou verbale (y compris sur internet), sur base de critères protégés par la législation antidiscrimination. Services juridiques des syndicats FGTB Rue Haute 42 1000 Bruxelles Tél : 02/552.03.55 www.fgtb.be
Formulaire à compléter pour les victimes d’une discrimination au travail ou lors d’une procédure de sélection CSC CSC Régionale Bruxelles Rue Pletincx, 19 1000 Bruxelles Services juridiques Tél : 02/557.85.41 – 0472/67.10.73 (Mme Rachida Kaaoiss, permanente Diversité) diversite.bruxelles@acv-csc.be www.csc-diversite.be Permanence Travailleurs migrants avec ou sans papiers et action contre le racisme Permanence migrants CSC les lundis matins. Tél : 02/557.80.69 (Mme Jiménez Lamas, référente antiraciste) EvaMaria.JimenezLamas@acv-csc.be https://www.lacsc.be/services/services-sur-mesure/migration CGSLB Cellule diversité Bruxelles Boulevard Baudouin, 8 1000 Bruxelles Tél : 02/210.01.01 regionale.bruxelloise@cgslb.be www.cgslb.be – www.cgslb-bruxelles.be MAJ 2021
Thématiques Actualités Activités À propos Permanences Services Poser une question Sélectionner une page En cas d’infraction, que peut-il se passer? Si vous êtes contrôlé par la police, fouillé, arrêté, perquisitionné, il est important que vous connaissiez vos droits. Comprendre quels sont vos droits mais aussi ceux de la police et leurs limites est essentiel pour éviter les malentendus ou constater les éventuels abus. La Ligue des droits de l’homme, percevant qu’il y a de nombreux abus dans les actions policières, a créé un site www.obspol.be permettant aux victimes de violences policières ou aux policiers témoins de raconter anonymement leur histoire. La LDH souhaite avoir une vision globale et réelle des abus de l’autorité policière et souhaite ainsi faire évoluer les politiques publiques. Le contrôle d’identité Le contrôle d’identité sert à vérifier l’état civil d’une personne c’est-à-dire ses nom, prénom et adresse. Les policiers peuvent obliger quelqu’un à donner sa carte d’identité si la personne a plus de 15 ans. Si vous avez moins de 15 ans, vous n’êtes pas obligé d’avoir votre carte d’identité sur vous.
Il n’y a qu’un policier en civil (s’il a justifié son statut) ou en uniforme qui puisse contrôler l’identité d’une personne (donc pas un gardien privé ou un vigile). Il ne peut le faire sans motif raisonnable (par exemple la personne a commis ou a tenté de commettre une infraction ou a troublé l’ordre public ou a un comportement suspect, ou est recherché, etc.). Il y a alors obligation de présenter sa carte d’identité. Le contrôle de « routine » souvent mis en avant par les policiers n’est pas une justification suffisante. Cependant, les policiers ne sont pas obligés d’expliquer les raisons pour lesquelles ils contrôlent quelqu’un. Il est même possible de se faire contrôler plusieurs fois par jour. Une fois la vérification de l’identité terminée, les fonctionnaires de police doivent remettre, immédiatement, la carte d’identité à son propriétaire. La fouille La police peut vous fouiller dans certains cas mais vous pouvez aussi être fouillé superficiellement par des gardiens de sécurité qui donnent accès à un lieu, des gardiens à la sortie d’un magasin, des agents de sécurité d’une société de transport, des douaniers, des fonctionnaires compétents avant que vous preniez l’avion, des agents de sécurité de l’Office des étrangers. Les policiers ne sont pas obligés de vous expliquer les raisons précises de la fouille/ Plusieurs types de fouilles existent : La fouille de sécurité : palpation du corps, des vêtements, des bagages. Elle peut se faire suite à un contrôle d’identité, à une arrestation, s’il y a menace pour l’ordre public ou pour vérifier que la personne n’a pas d’arme ou d’objet dangereux. Elle doit, en principe,
être effectuée par une personne du même sexe. Elle peut durer au maximum une heure. Les policiers ne peuvent vous demander de vider vos poches ou votre sac. La fouille à corps : avant la mise en cellule au commissariat, cette fouille peut avoir lieu si vous êtes soupçonné d’avoir commis une infraction, si la police pense que vous avez sur vous des pièces à conviction ou des preuves d’un crime ou d’un délit. Elle doit se faire dans un lieu discret et peut aller jusqu’au déshabillage complet. L’exploration corporelle : doit être faite obligatoirement par un médecin sur mandat de justice. La fouille judiciaire : elle se différencie des autres fouilles par son caractère judiciaire. Cela signifie qu’elle s’effectue quand une infraction a été constatée ou qu’il y a présomption suffisante d’infraction ou si vous faites l’objet d’une arrestation judiciaire. C’est la recherche de preuves relatives aux infractions. La police ne peut vous fouiller à corps ou effectuer une fouille judiciaire que si elle a des indices sérieux (par exemple, si on a trouvé de la drogue sur vous). Elle peut durer au maximum six heures, le temps maximal pour organiser la fouille, vous amener au commissariat. Les policiers peuvent vous demander de vider vos poches. Si vous refusez, ils insisteront et utiliseront éventuellement la force. En principe, la police ne peut fouiller, au hasard, toutes les personnes qui descendent d’un train ou d’un avion, pour rechercher de la drogue par exemple. Pour cela, ils doivent avoir avant la fouille des indices sérieux. Ce type de fouille pourrait donc être abusive mais certains juges sont tolérants avec ce type de méthode. La fouille d’un véhicule peut se faire : Sur mandat du juge d’instruction ; Sans mandat, lorsqu’un véhicule est sur la voie publique
ou en stationnement, dans un lieu public ou accessible au public et que les policiers recherchent des objets dangereux et soupçonnent une infraction à la loi. Rien n’oblige les policiers à vous donner les raisons précises de cette fouille. Test ADN, test d’urine et radiographie Des tests ADN peuvent être faits dans le cadre d’une enquête judiciaire sans votre accord. Si vous êtes soupçonné d’avoir commis un crime, un juge d’instruction peut demander aux policiers de vous prendre un échantillon d’ADN. Il peut le demander même si vous n’êtes pas réellement suspect mais avez un lien avec son enquête. En ce qui concerne les tests d’urine, rien n’est très clair. Les policiers peuvent vous demander d’uriner pour vérifier si vous avez consommé de la drogue ou dans le cadre d’un contrôle anti-dopage mais vous pouvez refuser. Pour les radiographies, rien n’interdit aux policiers de vous conduire à l’hôpital pour y passer une radio mais vous avez le droit de refuser. La convocation Vous pouvez être convoqué par la police pour de nombreuses raisons plus ou moins graves. Il ne doit pas être précisé dans la convocation que vous serez entendu comme témoin, plaignant, suspect. Les raisons de la convocation ne doivent pas être précisées. Cependant, parfois, la convocation contient différentes informations (les faits sur lesquels les policiers veulent vous entendre, le fait que vous ne pouvez être obligé de vous accuser vous-même, etc.).
L’interrogatoire La police fédérale peut convoquer quelqu’un pour interrogatoire. Il n’y a pas de durée maximale, fixée pour les interrogatoires, cependant les procès-verbaux doivent mentionner les heures de début et de fin d’interrogatoire. Chacun a le droit de relire le procès-verbal et d’y faire apporter des modifications. La loi ne prévoit pas de durée maximale pour l’interrogatoire. La seule obligation est de vous présenter à un juge dans les 48h de votre arrestation. Si vous n’êtes pas en état d’arrestation, vous pouvez quitter le commissariat même pendant l’interrogatoire. Depuis le 1er janvier 2012, une personne entendue par la police a des droits complémentaires grâce à la Loi Salduz : La personne a le droit avant la première audition de discuter avec un avocat de son choix. Si vous êtes majeur, vous pouvez renoncer à la présence d’un avocat. Les mineurs ne peuvent renoncer à ce droit, ils doivent avoir un avocat. En ce qui concerne le contact préalable à la première audition avec un avocat, les ordres des avocats (l’Ordre des Barreaux flamands (OVB) et l’Ordre des Barreaux francophones et germanophone (OBFG)) devront organiser une permanence pour qu’à tout moment (jour et nuit), les services de police et les juges d’instruction puissent faire appel à un avocat (soit choisi par la personne auditionnée soit via cette permanence). Ce système de permanence est entré en vigueur le 1er janvier 2012. Si vous êtes arrêté et souhaitez avoir un avocat, vous devez pouvoir le rencontrer dans les 48h. La personne doit être informée avant l’audition qu’elle a le choix de faire une déclaration, de répondre ou de se taire. Par contre, si vous êtes cité comme témoin, vous êtes
obligé de répondre aux questions du juge. La personne entendue a le droit d’avoir un interprète si elle est considérée comme suspect. La personne entendue doit être informée, au début de l’audition par la police, des faits sur lesquels elle sera entendue. La personne entendue a le droit d’avoir une copie du procès-verbal d’audition. La privation de liberté est de maximum 48h avant d’être présenté à un juge. Vous pouvez refuser de signer le procès verbal si les policiers refusent d’acter vos déclarations par exemple, ou si les heures de début et de fin de l’interrogatoire ne correspondent pas à la réalité. L’arrestation administrative L’arrestation administrative ne peut se faire qu’en cas d’absolue nécessité, s’il n’y a pas de moyens moins contraignants. Elle peut être définie comme « une mesure de contrainte qui entraîne la privation provisoire, par un policier, de la liberté d’aller et venir à sa guise » et ce dans les cas et selon les modalités prévues par ou en vertu de la loi. Elle ne pourra être utilisée que pour maintenir ou rétablir l’ordre public ou pour maintenir la sécurité publique. La loi énumère les cas où un policier peut procéder à une arrestation administrative. Les forces de l’ordre doivent faire signer à la personne arrêtée un registre des arrestations qui mentionne l’heure et la durée de l’arrestation. En aucun cas, une arrestation administrative ne peut dépasser 12 heures. Si vous êtes mineur, votre arrestation doit être aussi brève que possible. La personne arrêtée peut demander à ce que quelqu’un de son entourage soit averti de son arrestation, le fonctionnaire de police peut refuser mais ce refus doit être motivé.
L’arrestation judiciaire L’arrestation judiciaire suppose l’existence d’un flagrant délit ou d’une décision du procureur du Roi ou du juge d’instruction s’il y a des indices de culpabilité par rapport à un crime ou un délit. Une personne soupçonnée d’un délit sera privée provisoirement de la liberté, d’aller et venir à sa guise, pour qu’elle soit présentée au magistrat compétent (procureur du Roi ou juge d’instruction). La procédure relative à l’arrestation judiciaire est fixée par la loi sur la détention préventive. L’arrestation judiciaire ne peut dépasser 48 heures (au total, avec le nombre d’heures d’arrestation administrative s’il y en a). Si vous êtes mineur, un juge de la jeunesse peut vous envoyer en centre fermé. Au delà, le juge d’instruction devra délivrer un mandat d’arrêt s’il y a de sérieux indices de culpabilité, l’arrestation se transforme alors en détention. Après les 5 premiers jours de la délivrance du mandat d’arrêt, l’inculpé passe tous les mois devant la Chambre du Conseil qui peut décider de sa libération ou de son maintien en détention. L’inculpé peut faire appel de la décision. Si la personne arrêtée demande à avertir quelqu’un de son entourage, le policier peut refuser s’il y a risque de fuites de complices, de destruction de preuves ou de déclenchement de nouvelles infractions. Cependant, si un(e) mineur(e) est arrêté(e), le fonctionnaire de police doit, dans les meilleurs délais, avertir les parents ou le tuteur. La perquisition Il est inscrit dans la Constitution belge que le domicile est un lieu inviolable, c’est-à-dire qu’on ne peut pas y entrer de force. Les policiers ne peuvent effectuer un perquisition que lorsque
le juge d’instruction délivre un mandat de perquisition. La perquisition ne pourra se faire entre 21 heures et 5 heures du matin. Cependant, une perquisition sans mandat peut se faire à toute heure du jour et de la nuit dans les cas suivants : • En matière de stupéfiants ; • En cas de flagrant délit ; • Suite à un appel arrivé du lieu en question ; • En cas de sinistre : incendie ou inondation. Si les policiers trouvent de la drogue sur vous suite à un contrôle dans la rue, ils peuvent perquisitionner votre domicile. Par ailleurs, s’ils pensent qu’il y a de la drogue chez vous : » Ils peuvent à toute heure, visiter les locaux qui servent à la fabrication, à la préparation, à la conservation ou à l’entreposage de ces substances. Ils sont investis des mêmes pouvoirs à l’égard des locaux où il est fait usage, en présence de mineurs d’âge, des substances visées à l’article 2bis, § 1er (…) visiter, entre 5 heures du matin et 9 heures du soir, sans avertissement préalable, tous les lieux où les substances visées dans la présente loi sont vendues, délivrées à titre onéreux ou non, fabriquées, préparées, conservées ou entreposées, ou autres lieux soumis à leur contrôle même si ceux-ci ne sont pas accessibles au public. Toutefois, en dehors de ces heures, ils ne peuvent (visiter) les lieux visés à l’alinéa 1er, qu’avec l’autorisation préalable du président du tribunal de première instance » (loi programme 9 juillet 2004). Si vous avez moins de 18 ans, les policiers peuvent entrer dans votre chambre uniquement avec l’accord de vos parents. Vous n’êtes pas obligé de laisser entrer l’agent de quartier, qui contrôle votre adresse, pour votre inscription à la commune. En pratique, ce sera difficile puisqu’il doit contrôler la réalité de votre résidence. Quant à l’école, ce n’est pas un lieu public. Les policiers ne
peuvent y entrer sans l’autorisation du chef d’établissement. Ce n’est pas pour cela que toutes les opérations effectuées dans l’école sont légales. Fouiller les élèves avec des chiens renifleurs et immobiliser les élèves pour vérifier qu’il n’y a pas de drogue dans l’école est illégal. Ils ne peuvent fouiller votre casier. La notion de domicile peut être assez étendue. Un mandat de perquisition sera nécessaire ainsi que l’autorisation du propriétaire du lieu pour fouiller une chambre d’hôtel, une tente dans un camping, un gîte rural. MAJ 2021 Thématiques Actualités Activités À propos Permanences Services Poser une question Sélectionner une page Le Tribunal de la famille et
de la jeunesse (TFJ) Le Tribunal de la famille et de la jeunesse (TFJ) est opérationnel depuis septembre 2014. Il est compétent pour tous les litiges familiaux, quel que soit leur type. Ce Tribunal est salué comme une avancée remarquable dans le paysage juridictionnel belge puisqu’il a mis fin à l’éparpillement des litiges familiaux entre la Justice de paix, le Tribunal de première instance et le Tribunal de la jeunesse. En centralisant tous les litiges familiaux, le TFJ permet un meilleur suivi puisque les familles sont maintenant suivies par un seul juge, avec un dossier unique regroupant toutes les procédures (mariage, divorce, cohabitation, filiation, autorité parentale, hébergement des enfants mineurs, droit aux relations personnelles, autorité parentale, obligations alimentaires, choix de l’allocataire des allocations familiales…) Au niveau structurel, le TFJ prend place au sein du Tribunal de première instance (TPI) où il en constitue une section. Les autres sections du TPI étant le Tribunal civil, le Tribunal correctionnel et le Tribunal d’application des peines. Organisation juridictionnelle Le Tribunal de la famille et de la jeunesse composé de 3 types de chambres : Les chambres de la famille = Tribunal de la famille Les chambres de la jeunesse = Tribunal de la jeunesse Les chambres de règlement à l’amiable
Compétences du TFJ Le Tribunal de la famille est compétent pour tous les litiges de nature familiale. Il connaît toutes les demandes relatives aux points suivants: Cohabitation légale Mariage Divorce Autorité parentale Hébergement des enfants mineurs Droit aux relations personnelles Contributions alimentaires Détermination de l’allocataire des allocations familiales Filiation Adoption Régime matrimonial Successions, donations, testaments Liquidation-partage Le Tribunal de la jeunesse est compétent pour prendre toutes les mesures utiles concernant les mineurs en danger et les mineurs délinquants (ayant commis un fait qualifié d’infraction). Le Tribunal de la jeunesse s’occupe uniquement des aspects protectionnels, tout ce qui est lié à l’autorité parentale ou l’hébergement reste de la compétence du Tribunal de la famille. La chambre de règlement à l’amiable a pour mission de tenter le règlement des conflits à l’amiable. Soit la chambre de règlement à l’amiable est saisie directement par les parties de commun accord ; soit le juge le propose dès l’audience d’introduction ; soit elle est saisie pendant la procédure devant le Tribunal de la famille. Attention, Le Juge de paix reste compétent pour régler les questions relatives aux incapacités (interdiction, minorité,
minorité prolongée, tutelle, administration provisoire, vente de biens appartenant aux mineurs). La procédure La procédure est introduite en général par requête (document écrit reprenant une série d’informations qui doit être remis au greffe/secrétariat du Tribunal) mais il reste possible de la lancer par citation (document officiel permettant d’introduire une procédure en justice). Si la demande concerne un mineur (contribution alimentaire, hébergement, droit aux relations personnelles), c’est le Tribunal de la famille du lieu de résidence du mineur qui sera compétent. Pour les autres situations, la demande devra être portée devant le juge du lieu de résidence de la partie défenderesse ou devant le juge de la dernière résidence conjugale. Le Tribunal de la famille, saisi d’une demande, restera compétent pour toute nouvelle demande sauf si dans l’intérêt du mineur concerné, le Tribunal décidait de renvoyer la cause à un autre arrondissement judiciaire. Cependant, les parties pourront toujours décider de commun accord de saisir le Tribunal de la famille de leur choix pour lui soumettre leur litige. Audition d’un enfant Un enfant de moins de 12 ans peut être entendu à sa demande, à la demande des parties, du parquet, du juge. Les enfants de plus de 12 ans sont avertis par le juge qu’ils peuvent être entendus. Le mineur a toujours le droit de refuser d’être entendu. Si, pendant l’audition, le juge estime que l’enfant ne fait pas preuve de discernement, il peut y mettre fin.
En cas d’urgence Le Tribunal de la famille peut statuer en référé en cas de litiges urgents à régler. Il y a 2 types d’affaires urgentes : Les affaires présumées urgentes : autorité parentale, résidence séparée, obligation alimentaire, mesures provisoires concernant les enfants, hébergement de l’enfant. Si l’affaire est introduite par requête, l’audience doit en principe avoir lieu au plus tard dans les 15 jours après le dépôt de ladite requête. Les Tribunaux de la famille étant débordés, c’est malheureusement souvent plus long (environ deux mois à Bruxelles). Si l’affaire est introduite par citation, il faudra recourir à un huissier de justice. Dans ce cas, une audience est prévue en principe dans les 2 jours qui suivent. La citation est un mode d’introduction plus rapide que la requête, mais plus coûteux (de 100 à 200€). Les affaires dont l’urgence est prouvée : les causes pour invoquer l’urgence ne sont pas limitées, mais il faut pouvoir prouver le caractère urgent de la situation. Ces affaires doivent être introduites par citation via un huissier de justice (coût de 100 à 200€), une audience est prévue en principe dans les 2 jours qui suivent. La constitution du dossier familial Un dossier familial est créé qui comprend toutes les demandes familiales relatives aux personnes qui ont été mariées, qui ont vécu sous le régime de la cohabitation légale ou qui ont un enfant commun. Il contiendra aussi les demandes relatives aux enfants dont la filiation est établie à l’égard de l’un
des parents. Règlement des conflits à l’amiable Une alternative à la procédure judiciaire est proposée pour essayer de régler les conflits à l’amiable. La chambre des règlements amiables est instaurée au sein de chaque Tribunal de la famille (et de chaque Cour d’appel). Elle est composée de magistrats ayant suivi une formation spécifique. Un particulier peut lui-même écrire au greffe pour demander une conciliation, même pendant la procédure, cette demande peut être faite par toutes les parties. Tout ce qui se dit dans cette chambre reste confidentiel. Avec l’accord es parties, le juge peut également décider de soumettre le dossier à la chambre des règlements à l’amiable. Où s’adresser ? Les Tribunaux de la famille sont une section des Tribunaux de première instance. Vous trouverez leurs adresses sur le site du SPF Justice. L’aide juridique de 2ème ligne (ex pro déo) permet d’obtenir l’aide d’un avocat de manière gratuite ou partiellement gratuite. Vous trouverez toutes les adresses des bureaux d’aide juridique sur notre site. MAJ 2021
Thématiques Actualités Activités À propos Permanences Services Poser une question Sélectionner une page Droits des enfants : adresses Bureau de l’Organisation international du travail pour l’Union européenne et les pays du Benelux Boulevard du Régent, 37-40 1000 Bruxelles Tél. : 02/736.59.42 brussels@ilo.org https://www.ilo.org/brussels/lang–fr/index.htm Soutient et protège le travail décent pour tous, y compris les enfants Child Focus Avenue Houba de Stooper, 292 1020 Laeken Tél. : 116.000 – 02/475.44.99 116000@childfocus.org http://www.childfocus.be Child Focus apporte un soutien opérationnel aux enquêtes de disparition et d’exploitation sexuelle d’enfants, prévient et
lutte contre les phénomènes de disparition et d’exploitation sexuelle de mineurs. Coordination des ONG pour les droits de l’enfant Rue Marché aux Poulets, 30 1000 Bruxelles Tél. : 02/223.75.00 info@lacode.be http://www.lacode.be Facebook Veille à la bonne application de la Convention des droits de l’enfant en et par la Belgique Défense des enfants Belgique Rue Marché aux Poulets, 30 1000 Bruxelles Tél. : 02/203.79.08 info@defensedesenfants.be http://www.defensedesenfants.be Veille à ce que la Belgique respecte les engagements qui découlent de l’adoption de la Convention internationale des droits de l’enfant. L’ONG reçoit toute information faisant état d’une inadéquation de la législation belge ou de pratiques étatiques avec la Convention et effectue toute interpellation nécessaire au respect de celle-ci. Délégué général aux droits de l’enfant Rue de Birmingham, 66 1080 Molenbeek Tél. : 02/223.36.99 dgde@cfwb.be www.dgde.cfwb.be Informe sur les droits des enfants, vérifie l’application des lois, formule des propositions et reçoit des informations, plaintes ou demandes de médiation relatives à des atteintes portées aux droits et intérêts des enfants et des adolescents de moins de 20 ans.
Ecoute Enfants Tél. : 103 (gratuit et anonyme) 24H/24 (de 10h à minuit) http://www.103ecoute.be Répond aux questions des enfants, des adolescents ou qui veulent se confier parce qu’ils vivent des choses difficiles, se sentent en danger… Fédération des Équipes SOS-Enfants Chaussée de Charleroi, 4 1471 Loupoigne Tél. : 067/77.26.47 federation.sos.enfants@skynet.be http://www.federationsosenfants.be/equipes_b.html Adresses des équipes SOS-Enfants en Belgique francophone. La Fédération des services SOS Enfants soutient leur modèle original d’intervention. Elle veille également à mener la lutte nécessaire pour obtenir les moyens d’une politique tournée vers l’enfance. Infor Jeunes Chaussée de Louvain, 339 1030 Schaerbeek Tél. : 02/733.11.93 inforjeunes@jeminforme.be http://www.jeminforme.be Informations sur les droits des enfants, adresses des centres d’information spécialisés, des services d’actions en milieu ouvert. Jeunesse et droit Rue Charles Steenebruggen, 12 4020 Liège 2 Tél. : 04/342.61.01 jdj@skynet.be http://www.jdj.be Edite la revue juridique Le Journal du droit des jeunes
Ligue des droits de l’enfant Hunderenveld, 705 (Entrée via l’Avenue du Roi Albert) 1082 Bruxelles Tél. : 02/465.98.92 contact@liguedroitsenfant.be http://www.liguedroitsenfant.be La Ligue des Droits de l’Enfant a pour but de combattre l’injustice et toute atteinte arbitraire aux droits de l’enfant ainsi que de veiller au respect des droits des enfants tels que décrits, entre autres, dans la Convention relative aux droits de l’enfant et les textes internationaux relatifs aux droits de l’Homme. Ligue des droits humains Rue du Boulet, 22 1000 Bruxelles Tél. : 02/209.62.80 ldh@liguedh.be http://www.liguedh.be Sensibilise le public au respect des droits humains fondamentaux (violences institutionnelles, accès à la justice, respect des minorités, droit des femmes, droit des enfants…), interpelle le pouvoir politique et propose des formations pour adultes, crée des outils pédagogiques et de formations à l’attention des acteurs de l’éducation. Ligue des familles Avenue Emile de Béco, 109 1050 Ixelles Tél. : 02/507.72.11 info@liguedesfamilles.be http://www.liguedesfamilles.be La Ligue des familles œuvre en faveur d’une société adaptée aux réalités des familles, qui prend en compte les attentes des parents. Dans ce but, la Ligue des familles mène des actions citoyennes et politiques qui impactent les normes législatives et sociales. Elle offre des services qui
facilitent le quotidien des parents et édite deux magazines qui proposent de l’expertise sur les sujets qui permettent de mieux vivre la parentalité au quotidien et alimentent le débat sur les sujets de société plus larges. Ministère de la Fédération-Wallonie-Bruxelles – Administration générale de l’aide à la jeunesse et du centre pour mineurs dessaisis Espace 27 Septembre Boulevard Léopold II, 44 1080 Bruxelles Tél. : 02/413.32.06 agaj@cfwb.be http://www.aidealajeunesse.cfwb.be Adresses des services publics d’aide à la jeunesse et des services agréés par l’aide à la jeunesse (notamment les services AMO). Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles – Observatoire de l’enfance, de la jeunesse et de l’aide à la jeunesse (OEJAJ) Boulevard Léopold II, 44 1080 Molenbeek Tél.: 02/413.37.65 observatoire.enfance-jeunesse@cfwb.be http://www.oejaj.cfwb.be Intégré dans le Secrétariat général du Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles, l’Observatoire de l’Enfance, de la Jeunesse et de l’Aide à la Jeunesse est un service transversal de recherche, d’analyse, d’évaluation des politiques publiques et d’aide à la décision publique. Il est également chargé d’accompagner la mise en œuvre du Plan d’action des droits de l’enfant et de mener des actions d’information et de communication en matière de droits des enfants et des jeunes. L’Observatoire a aussi pour mission d’émettre des avis sur toute question relative aux matières qu’il traite. Office de la naissance et de l’enfance (administration
centrale) Chaussée de Charleroi , 95 1060 Saint-Gilles Tél. : 02/542.12.11 info@one.be http://www.one.be Facebook Organisme de référence en Fédération Wallonie-Bruxelles pour toutes les questions à l’enfance, aux politiques de l’enfance, à la protection de la mère et de l’enfant, à l’accompagnement médico-social de la mère et de l’enfant, au soutien à la parentalité et à l’accueil de l’enfant en dehors de son milieu familial. Organisation des Nations Unies-ONU Centre régional d’information pour l’Europe occident Résidence Palace Rue de la Loi, 155, Bloc C2 1040 Etterbeek Tél. : 02/788.84.84 info@unric.org http://www.unric.org/fr/ Droits de l’homme y compris de l’enfant dans le monde SOS Enfants ULB-Centre hospitalier universitaire Saint-Pierre Rue Haute, 322 1000 Bruxelles Tél. : 02/535.34.25 (équipe Sos Enfants) – 02/535.31.11 (n° de l’hôpital) sosulb@ulb.ac.be http://sos-enfants.ulb.ac.be/fr Service spécialisé pour enfants maltraités SOS Enfants-Cliniques universitaires Saint-Luc Avenue Hippocrate, 10 1200 Woluwé-Saint-Lambert Tél. : 02/764.20.90 sos-enfants-saintluc@uclouvain.be http://www.saintluc.be/services/medicaux/psy-infanto-juvenile/
sos-enfants.php Service spécialisé pour enfants maltraités Unicef Belgique Boulevard de l’Impératrice, 66 (jusqu’en avril 2022) 1000 Bruxelles Tél. : 02/230.59.70 info@unicef.be http://www.unicef.be Organisation consacrée aux droits des enfants et des adolescents, y compris les plus exclus. 5 axes prioritaires: l’éducation, la santé, y compris la santé mentale, la pauvreté et la protection sociale et la protection contre les violences. MAJ 2021 Thématiques Actualités Activités À propos Permanences Services Poser une question Sélectionner une page
Adresses utiles Institutions officielles Administration communale de sa résidence Voir sur le site de la Région de Bruxelles-Capitale ou dans l’annuaire téléphonique à la rubrique Administration communale. Pour obtenir un formulaire de demande de naturalisation, une copie de la carte d’identité, un historique des résidences, pour remettre le formulaire de demande de naturalisation et les autres documents nécessaires. Ambassades et Consulats Voir sur le site du SPF Affaires étrangères ou dans l’annuaire téléphonique à la rubrique Ambassade ou Consulat. Pour obtenir un extrait d’acte de naissance Chambre des Représentants Service Citoyenneté Bâtiment Forum Rue de Louvain, 48 1000 Bruxelles Tél. : 02/549 93 00 natural@lachambre.be http://www.lachambre.be Pour les visiteurs : mercredi de 14h à 17h, vendredi de 9h à 12h Au téléphone: lundi, mardi et jeudi de 9h à 12h Le demandeur y transmet le dossier de demande de naturalisation complet (formulaire+documents requis) Myria – Centre fédéral migration Rue Royale, 138 1000 Bruxelles Tél. : 02/212.30.00 – N° vert : 0800/14.912 myria@myria.be http://www.myria.be
Informations et conseils juridiques sur l’accès à la nationalité et l’apatridie Service public fédéral Affaires Etrangères, commerce extérieur et coopération au développement-Service légalisations et apostilles Rue des Petits Carmes, 27 1000 Bruxelles Tél.: 02/501.00.00 elegalisation@diplobel.fed.be http://diplomatie.belgium.be/fr/Services/Legalisation_de_docum ents/ Pour la légalisation des signatures apposées sur un document papier ou sous format électronique. Les apostilles sont délivrées sous format électronique uniquement. Service public fédéral Intérieur – Office des Etrangers Boulevard Pacheco, 44 1000 Bruxelles Tél. : 02/488.80.00 infodesk@ibz.fgov.be https://dofi.ibz.be Gère l’accès au territoire, le séjour, l’établissement et l’éloignement des étrangers. La Chambre peut y demander toute information sur une personne demandant la nationalité belge, par exemple sur l’existence de faits personnels graves. Site du Moniteur belge A la fin de la procédure de naturalisation, pour consulter la liste des demandes de naturalisation agréés : http://www.ejustice.just.fgov.be/cgi/welcome.pl Pour connaître la date de publication au Moniteur belge, consultez la page Commission des naturalisations de la Chambre Tribunal de première instance Bruxelles Palais de Justice Place Poelaert, 1 1000 Bruxelles Tél. : 02/508.70.11
https://www.rechtbanken-tribunaux.be/fr/tribunaux-cours/tribun al-de-premiere-instance/tribunal-de-premiere-instance- francophone-de-bruxelles Tribunaux de première instance hors Bruxelles: https://www.rechtbanken-tribunaux.be/fr/tribunaux-cours/tribun al-de-premiere-instance Pour obtenir la liste des traducteurs assermentés. Le Service Citoyenneté de la Chambre transmet au Tribunal le dossier de demande de naturalisation pour avis. Autres adresses bruxelloises utiles pour obtenir des renseignements sur la nationalité Association pour le droit des étrangers Rue du Boulet, 22 1000 Bruxelles Tél. : 02/227 42 41 servicejuridique@adde.be http://www.adde.be Service juridique: informations sur le droit des étrangers, nationalité, procédures de séjour, travail, aide sociale. Consultations téléphoniques et prises de rendez-vous uniquement par téléphone le lundi de 9h à 12h et le mercredi de 14h à 17h pour les questions liées au droit de séjour et le lundi et jeudi de 14h à 17h pour celles liées au droit international privé familial ou à la nationalité. Un rendez- vous sera fixé dans les jours (voire plusieurs semaines) suivant l’appel dans la mesure du possible. Démocratie Plus Rue des deux églises, 111A 1210 Bruxelles Tél. : 02/350.45.80 democratie-plus@hotmail.com http://www.democratie-plus.be
Informations sur les procédures pour obtenir la nationalité belge, aide pour remplir les formulaires, informations sur le traitement des dossiers. Infor Etrangers Avenue de Fré, 9 1180 Bruxelles Tél. : 02/375.10.06 secretariat.cpm@ssmucclewb.be www.ssmucclewb.be Service juridique : informations sur les procédures pour obtenir la nationalité belge, aide pour remplir les formulaires, informations sur le traitement des dossiers. Infor Jeunes Chaussée de Louvain, 339 (Permanence du lundi au vendredi entre 13h et 18h) 1030 Bruxelles Tél. : 02/733.11.93 Rue du Commerce, 18 (BIJ – Bureau International Jeunesse – Permanence le mardi et le mercredi de 13h à 17h) 1000 Bruxelles Rue Rossini, 16 (PIF – Point d’information jeunesse – Permanence le jeudi de 13h30 à 17h) 1070 Anderlecht inforjeunes@jeminforme.be http://www.jeminforme.be Informations sur les procédures pour obtenir la nationalité belge, aide administrative MRAX – Mouvement contre le racisme et la xénophobie Rue de la Poste, 37 1210 Bruxelles Tél. : 0477/88.40.53 social@mrax.be http://www.mrax.be Service juridique et accueil social des étrangers
Objectif Rue du Canal, 2 1000 Bruxelles Permanences le lundi, mardi, jeudi et vendredi de 10h à 12h, ma de 18h à 19h30 et certains samedis. Tél. : 02/512.67.27 service.juridique@objectifasbl.be http://www.allrights.be Informations sur les procédures pour obtenir la nationalité belge, aide pour remplir les formulaires, vérification de dossier Sireas Rue du Champ de Mars, 5 1050 Bruxelles Tél. : 02/274.15.51 sireas@sireas.be http://www.sireas.be Informations, conseils et aide aux personnes d’origine étrangère confrontées à des problèmes de droit de séjour, tel que l’asile, la régularisation, le regroupement familial, le séjour humanitaire, la radiation, etc. MAJ 2021 Thématiques Actualités Activités
À propos Permanences Services Poser une question Sélectionner une page Convention internationale des droits de l’enfant Adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies, le 20 novembre 1989, New York Préambule 1ère partie 2ème partie 3ème partie Références Préambule Les Etats parties à la présente Convention, Considérant que, conformément aux principes proclamés dans la Charte des Nations Unies, la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine ainsi que l’égalité et le caractère inaliénable de leurs droits sont le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde. Ayant présent à l’esprit le fait que les peuples des Nations Unies ont, dans la Charte, proclamé à nouveau leur foi dans les droits fondamentaux de l’homme et dans la dignité et la valeur de la personne humaine, et qu’ils ont résolu de
favoriser le progrès social et d’instaurer de meilleures conditions de vie dans une liberté plus grande. Reconnaissant que les Nations Unies, dans la Déclaration universelle des droits de l’homme, ont proclamé et sont convenues que chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés qui y sont énoncés, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation. Rappelant que, dans la Déclaration universelle des droits de l’homme, les Nations Unies ont proclamé que l’enfance a droit à une aide et à une assistance spéciales. Convaincus que la famille, unité fondamentale de la société et milieu naturel pour la croissance et le bien-être de tous ses membres, et en particulier des enfants, doit recevoir la protection et l’assistance dont elle a besoin pour pouvoir jouer pleinement son rôle dans la communauté. Reconnaissant que l’enfant, pour l’épanouissement harmonieux de sa personnalité, doit grandir dans le milieu familial, dans un climat de bonheur, d’amour et de compréhension, Considérant qu’il importe de préparer pleinement l’enfant à avoir une vie individuelle dans la société, et de l’élever dans l’esprit des idéaux proclamés dans la Charte des Nations Unies, et en particulier dans un esprit de paix, de dignité, de tolérance, de liberté, d’égalité et de solidarité, Ayant présent à l’esprit que la nécessité d’accorder une protection spéciale à l’enfant a été énoncée dans la Déclaration de Genève de 1924 sur les droits de l’enfant et dans la Déclaration universelle des droits de l’homme ; dans le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (en particulier aux articles 23 et 24), dans le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (en particulier à l’article 10) et dans les statuts
et instruments pertinents des institutions spécialisées et des organisations internationales qui se préoccupent du bien-être de l’enfant, Ayant présent à l’esprit que, comme indiqué dans la Déclaration des droits de l’enfant, l’enfant en raison de son manque de maturité physique et intellectuelle, a besoin d’une protection spéciale et de soins spéciaux, notamment d’une protection juridique appropriée, avant comme après la naissance », Rappelant les dispositions de la Déclaration sur les principes sociaux et juridiques applicables à la protection et au bien- être des enfants, envisagés surtout sous l’angle des pratiques en matière d’adoption et de placement familial sur les plan national et international, de l’ensemble de règles minima des Nations Unies concernant l’administration de la justice pour mineurs (Règles de Beijing), et de la Déclaration sur la protection des femmes et des enfants en période d’urgence et de conflit armé, Reconnaissant qu’il y a dans tous les pays du monde des enfants qui vivent dans des conditions particulièrement difficiles, et qu’il est nécessaire d’accorder à ces enfants une attention particulière, Tenant dûment compte de l’importance des traditions et valeurs culturelles de chaque peuple dans la protection et le développement harmonieux de l’enfant, Reconnaissant l’importance de la coopération internationale pour l’amélioration des conditions de vie des enfants dans tous les pays, et en particulier dans les pays en développement, Sont convenus de ce qui suit :
Première partie Article 1er Au sens de la présente Convention, un enfant s’entend de tout être humain, âgé de moins de dix-huit ans, sauf si la majorité est atteinte plus tôt en vertu de la législation qui lui est applicable. Article 2 1. Les Etats parties s’engagent à respecter les droits qui sont énoncés dans la présente Convention et à les garantir à tout enfant relevant de leur juridiction, sans distinction aucune, indépendamment de toute considération de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou autre de l’enfant ou de ses parents ou représentants légaux, de leur origine nationale, ethnique ou sociale, de leur situation de fortune, de leur incapacité, de leur naissance ou de toute autre situation. 2. Les Etats parties prennent toutes les mesures appropriées pour que l’enfant soit effectivement protégé contre toutes formes de discrimination ou de sanction motivées par la situation juridique, les activités, les opinions déclarées ou les convictions de ses parents, de ses représentants légaux ou des membres de sa famille. Article 3 1. Dans toutes les décisions qui concernent les enfants, qu’elles soient le fait des institutions publiques ou privées de protection sociale, des tribunaux, des autorités administratives ou des organes législatifs, l’intérêt supérieur de l’enfant doit être une considération primordiale. 2. Les Etats parties s’engagent à assurer à l’enfant la protection et les soins nécessaires à son bien-être, compte tenu des droits et des devoirs de ses parents, de ses tuteurs ou des autres personnes légalement responsables de lui, et ils prennent à cette fin toutes les mesures législatives et administratives appropriées.
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