African Financial Industry Barometer - Version Française - Mars 2021 - NET
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Sommaire Avant-propos Stratégie & Business Gouvernance & Réglementation Environnements Model Gestion des risques macroéconomiques 03 07 13 21 26 Innovation Impacts Méthodologie Contacts Annexes 34 42 48 50 54 © 2021 Deloitte Afrique SAS - Document Confidentiel The African Financial Industry Barometer 2
Avant-propos © 2021 Deloitte Afrique SAS - Document Confidentiel The African Financial Industry Barometer 3
Avant-propos Le cadre de notre étude et de notre baromètre Dans le cadre de l’Africa Financial Industry Summit, Africa CEO Forum et Deloitte Afrique ont lancé le premier baromètre de l’industrie financière africaine. A travers une vingtaine de questions destinées aux acteurs du secteur, cette enquête a pour vocation de dresser un état des lieux de l'industrie financière aussi bien que ses perspectives en abordant en particulier 6 thèmes : Quelles évolutions en matière de Stratégie et Quelle Gouvernance adopter, notamment pour Dans quelle Cadre réglementaire les de business model dans un contexte marqué soutenir ce nouveau business model et mieux acteurs évoluent-ils et quel plaidoyer pour par la crise sanitaire et l’avènement de gérer les autres contraintes externes ? l’améliorer ? nouveaux acteurs ? Comment le contexte macroéconomique Où en sont les différents acteurs en matière Quel Impact ont ces institutions impacte-t-il les institutions financières ? d’Innovation et comment l’accélérer ? financières sur l’économie et la société africaine ? © 2021 Deloitte Afrique SAS - Document Confidentiel The African Financial Industry Barometer 4
Avant-propos Une couverture large de l’industrie financière Africaine Près de 60 dirigeants d’institutions financières à travers 25 pays ont participé à ce baromètre qui a couvert un échantillon représentatif de l’industrie financière africaine en termes de typologie d’institution (banques, assurances, autres), de taille et de localisation. 25 Pays Africains 40% 30% Banques 60 Assurances African financial institutions 44% 22% Groupes au chiffre d’affaires supérieur à $1 Groupes internationaux milliard de dollars 8 Zone d’opérations différentes © 2021 Deloitte Afrique SAS - Document Confidentiel The African Financial Industry Barometer 5
Avant-propos Ce qu’il faut retenir : une industrie financière qui a montré une bonne capacité d’adaptation et qui s’apprête à se transformer • Dans un contexte de crise sanitaire et de concurrence accrue avec l’apparition de nouveaux acteurs, les institutions financières ont confirmé leur volonté de transformer leur business model à travers notamment une accélération de la digitalisation (près de 56% des institutions sondées affirment avoir déjà lancé un programme de digitalisation ou avoir recours comme (42%) à des partenariats avec des Fintech et Insurtech. • Le cadre de gouvernance des institutions financières se renforce progressivement à travers la création de nouvelles instances (42% ont S’adapter, se déjà un Comité Ethique par exemple), le recours croissant à des administrateurs indépendants ainsi que la création de nouveaux postes transformer exécutifs (51% déclarent avoir nommé un Chief Digital Officer dont 25% faisant partie du comité exécutif). et innover • La digitalisation et l’ouverture aux partenaires (open banking - open insuring) génèrent une exposition aux menaces informatiques traduit par le positionnement prioritaire de la Cybersécurité dans leur cartographie des risques. • Les institutions financières opèrent dans un paysage réglementaire et un environnement macroéconomique en évolution et contraignants, ce qui entraîne de nouveaux défis malgré certaines améliorations récentes très encourageantes dont la reconnaissance des efforts des régulateurs dans la transposition des normes internationales. • L’accélération de l'inclusion financière s’opère à travers l'utilisation de technologies innovantes et le partenariat avec de nouveaux Impacter acteurs dans un rythme cependant encore trop lent par rapport aux besoins. durablement • Les institutions financières ont démontré un intérêt réel pour les produits standards en matière de finance verte et durable (par exemple, intégration des critères ESG dans les investissements socialement responsables) mais ont affiché une méconnaissance des produits innovants dans ce domaine (green bonds, green venture capital par exemple). © 2021 Deloitte Afrique SAS - Document Confidentiel The African Financial Industry Barometer 6
Stratégie et Business Model © 2021 Deloitte Afrique SAS - Document Confidentiel The African Financial Industry Barometer 7
Stratégie et Business Model Quelles évolutions en matière de Stratégie et de business model dans un contexte marqué par la crise sanitaire et l’avènement de nouveaux acteurs ? • Il est maintenant évident que la crise sanitaire a modifié les priorités des institutions financières et sans surprise, la digitalisation se La digitalisation et l’efficacité positionne dans le haut de la hiérarchie des priorités des institutions financières. opérationnelle comme sujets • Ces dernières sont également préoccupées par l’efficacité opérationnelle afin d’améliorer leur rentabilité durement mise à mal par la prioritaires des 12 mois à venir crise sanitaire. Une transformation durable du • A moyen long / terme, la crise sanitaire semble avoir un impact sur les institutions financières, notamment auprès des assureurs qui déclarent à plus de 69% que la crise a très clairement transformé de manière durable leur Business Model. business model, de réelles opportunités de croissance mais • Elle a également généré de nouvelles opportunités de croissance pour la grande majorités des institutions financières, surtout dans également des fragilités identifiées les banques. La crise a tout de même mis en exergue les fragilités des acteurs traditionnels banques et assurances. • L’émergence de l’open banking et de l’open insuring (ouverture du système d’information des acteurs traditionnels à des tiers afin de L’émergence de l’open banking partager des données de leurs clients) illustre la mutation à venir de l’industrie financière. La majorité des acteurs accueille et de l’open insuring favorablement cette tendance. favorablement accueilli dans l’industrie financière • En réponse à l’arrivée de nouveaux acteurs, les institutions financières traditionnelles privilégient la mise en place de partenariats avec ces derniers. Nous avons démarré notre programme de digitalisation bien avant la pandémie en investissant près de 10% de nos revenus annuels dans ce projet – Delphine Traoré – COO Allianz Africa © 2021 Deloitte Afrique SAS - Document Confidentiel The African Financial Industry Barometer 8
Stratégie et Business Model La digitalisation et l’efficacité opérationnelle comme sujets prioritaires des 12 mois à venir Il est maintenant évident que la crise sanitaire change les priorités des institutions financières et sans surprise, la digitalisation se positionne dans le haut de la hiérarchie des priorités des institutions financières. Ces dernières sont également préoccupées par l’efficacité opérationnelle afin d’améliorer leur rentabilité durement mise à mal par la crise sanitaire. 1.1. Quelles sont vos priorités dans les douze mois à venir en matière d’adaptation à la crise sanitaire (ou de préparation de la sortie de la crise sanitaire) ? (Echelle : 1 = très prioritaire ; 4 = peu prioritaire) Digitalisation des activités internes et externes 51% 21% 16% 12% Efficacité opérationnelle 51% 28% 9% 12% Nous devons nous Suivi et atténuation des risques émergents concentrer davantage sur 45% 24% 16% 15% le client et être plus agiles. Sécurisation de l'environnement de travail Plus que jamais, nous 35% 35% 22% 9% devons nous efforcer d'être Transformation de la relation client une organisation orientée 32% 39% 21% 9% vers un but précis. Autres (compliance, cybersecurity, expanding Sitoyo Lopokoiyit, CEO, M- impact, sécurisation de données, partenariats, 60% 10% 20% 10% règlementation, suivi des engagements de PESA Africa crédit) Très prioritaire Prioritaire Moyennement prioritaire Peu prioritaire © 2021 Deloitte Afrique SAS - Document Confidentiel The African Financial Industry Barometer 9
Stratégie et Business Model Une transformation durable du business model, de réelles opportunités de croissance mais également des fragilités identifiées A moyen/ long terme, la crise sanitaire semble avoir un impact sur les institutions financières, notamment auprès des assureurs qui déclarent à plus de 69% que la crise a très clairement transformé de manière durable leur Business Model. Elle a également généré de nouvelles opportunités de croissance pour la grande majorité des institutions financières, surtout pour les banques. La crise a tout de même mis en exergue les fragilités des acteurs traditionnels (banque et assurances). 1.2. Quels sont les principaux impacts de la crise sanitaire sur votre modèle économique ? Banques Assurances Autres institutions financières Elle a transformé le modèle 25% 58% 13% 69% 31% 32% 26% 42% de façon durable Elle a créé de nouvelles opportunités de 58% 21% 21% 23% 38% 38% 47% 37% 11% croissances Elle a mis en avant les faiblesses et les risques du 46% 38% 17% 54% 23% 23% 21% 37% 42% modèle actuel Oui, très clairement Oui, c’est possible Non Ne sait pas © 2021 Deloitte Afrique SAS - Document Confidentiel The African Financial Industry Barometer 10
Stratégie et Business Model L’émergence de l’open banking et de l’open insuring favorablement accueillie dans l’industrie financière L’émergence de l’open banking et de l’open insuring (ouverture du système d’information des acteurs traditionnels à des tiers afin de partager des données de leurs clients) illustre la mutation à venir de l’industrie financière. La majorité des acteurs accueille favorablement cette tendance. 1.3. Quel est votre avis sur le déploiement de l’open banking / open insuring (ouverture des systèmes d'information des banques ou des assurances afin de partager des données de leurs clients à des tiers via des API) en Afrique ? Le recours à l’open banking/insuring en L’open banking/insuring L’open banking/insuring L’open banking/insuring peut Afrique est plus une contrainte qu’une est inadapté pour peut être un facteur améliorer significativement opportunité pour les banques et les l’Afrique à court terme d’avantage concurrentiel l’expérience client assurances. 2% 5% 7% 16% 9% 31% 45% 49% 42% 51% 33% 58% 46% Oui, très clairement Oui, très clairement Oui, très clairement Oui, très clairement Oui, c'est possible Oui, c'est possible Oui, c'est possible Oui, c'est possible Non Non Non Non Ne sait pas Ne sait pas Ne sait pas Ne sait pas © 2021 Deloitte Afrique SAS - Document Confidentiel The African Financial Industry Barometer 11
Stratégie et Business Model Une ouverture pour des partenariats avec les nouveaux acteurs En réponse à l’arrivée de nouveaux acteurs, les institutions financières traditionnelles privilégient la mise en place de partenariats avec ces derniers. 1.4. Les services financiers attirent de plus en plus d’acteurs en provenance d’autres industries. En tant qu’acteur financier traditionnel (banque / assurance), pouvez-vous classer par ordre de priorité les trois orientations stratégiques suivantes (1 étant l’orientation prioritaire) ? Orientation Choix 2 Choix 3 privilégiée 23% 19% 62% 42% 43% 18% 34% 39% 20% Mettre en place des partenariats avec ces nouveaux acteurs non Acquérir et intégrer ces nouveaux acteurs afin d’élargir la gamme de Etablir des partenariats stratégiques et techniques avec vos traditionnels sur un périmètre spécifique d’activités. produits couverts tout en maîtrisant l’ensemble de la chaîne de concurrents (au sein du secteur financier traditionnel) afin d’élargir et valeur. d’enrichir collectivement votre gamme de produits couverts et d’être plus compétitifs face aux nouveaux acteurs. Moyennent prioritaire Prioritaire Très prioritaire © 2021 Deloitte Afrique SAS - Document Confidentiel The African Financial Industry Barometer 12
Gouvernance et Gestion des risques © 2021 Deloitte Afrique SAS - Document Confidentiel The African Financial Industry Barometer 13
Gouvernance et Gestion des risques Quelle Gouvernance adopter, notamment pour soutenir ce nouveau business model et mieux gérer les autres contraintes externes ? Une adaptation progressive des Pour faire face à l’émergence de nouveaux risques et méthodes de gouvernance, les acteurs de l’industrie financière africaine ont commencé à mettre en place de nouveaux comités au sein de leur conseil d’administration en plus des comités classiques (Audit, instances de gouvernance Risques) déjà bien établis. Un enrichissement progressif Le recours aux administrateurs indépendants est en croissance à horizon moyen/long terme: près de 60% de conseils du Conseil d’administration par d’administration déclarent vouloir se doter d’un conseil d’administration constitué de plus de 25% d’administrateurs indépendants. des membres indépendants Le déploiement en cours Pour faire face à l’émergence de nouveaux risques et méthodes de gouvernance, les acteurs de l’industrie financière africaine de nouveaux postes exécutifs enrichissent progressivement leur comité exécutif à travers la création de nouvelles fonctions. Le risque de Cybersécurité comme Dans une contexte de digitalisation et d’ouverture progressive des systèmes d’informations aux partenaires, le risque de première préoccupation des cybersécurité représente la première exposition des institutions financières africaines. institutions financières La grande majorité des institutions Se doter d’un dispositif d’appétence aux risques, robuste et opérationnel, permet aux institutions financières de s’assurer de financières semble s’être dotée l’adéquation entre leur exposition aux risques et leur stratégie. Les établissements bancaires ont déclaré le meilleur niveau de maturité d’un dispositif d’appétence aux de leur dispositif d’appétence aux risques. risques Nous constatons un niveau d’investissement encore insuffisant des institutions financières de la zone UEMOA dans la prévention et la gestion des risques de cybersécurité - Jean-Louis Menann Kouamé – Directeur Général Orange Bank Africa © 2021 Deloitte Afrique SAS - Document Confidentiel The African Financial Industry Barometer 14
Gouvernance et Gestion des risques Une adaptation progressive des instances de gouvernance Pour faire face à l’émergence de nouveaux risques et méthodes de gouvernance, les acteurs de l’industrie financière africaine ont commencé à mettre en place de nouveaux comités au sein de leur conseil d’administration en plus des comités classiques (Audit, Risques) déjà bien établis. 2.1. Quels sont les comités spécialisés mis en place (ou prévus) au sein de votre conseil d’administration ? Autres comités existants (compliance, conformité, finance, investissements) Comité ethique / responsabilité sociétale Comité technologique Comité stratégique Comité carrière / rémunération Comité des risques Comité d'audit 0% 20% 40% 60% 80% 100% Existant et opérationnel Existant mais pas complétement opérationnel Inexistant mais envisagé à court terme Inexistant et non envisagé à court terme © 2021 Deloitte Afrique SAS - Document Confidentiel The African Financial Industry Barometer 15
Gouvernance et Gestion des risques Un enrichissement progressif du Conseil d’administration par des membres indépendants Le recours aux administrateurs indépendants est en croissance à horizon moyen/long terme près de 60% de conseils d’administration déclarent vouloir se doter d’un conseil d’administration constitué de plus de 25% d’administrateurs indépendants. 2.2. Quel est le pourcentage d’administrateurs indépendants dans votre conseil d’administration ? A court terme (dans les 12 Actuellement prochains mois) A moyen/long terme 14% 13% 19% 4% 10% 46% 9% 49% 57% 26% 27% 26% Aucun 1% à 10% 10% à 25% > 25% Aucun 1% à 10% 10% à 25% > 25% Aucun 1% à 10% 10% à 25% > 25% © 2021 Deloitte Afrique SAS - Document Confidentiel The African Financial Industry Barometer 16
Gouvernance et Gestion des risques Le déploiement en cours de nouveaux postes exécutifs Pour faire face à l’émergence de nouveaux risques et méthodes de gouvernance, les acteurs de l’industrie financière africaine enrichissent progressivement leur comité exécutif à travers la création de nouvelles fonctions. 2.3. Dans un contexte d’évolution ou de transformation de leur business model, de nouvelles fonctions apparaissent au sein du COMEX (Comité Exécutif) des institutions financières. En plus des postes traditionnels, quelle est la situation de votre Comité Exécutif au regard des postes émergents ci- dessous ? Chief Digital Officer 25% 36% 38% Poste existant et membre Chief Innovation Officer 4% 31% 65% du Comité Exécutif Chief Data Officer 15% 28% 57% Poste existant mais pas Chief Ethics Officer ou Chief membre du Comité 23% 19% 58% Exécutif Sustainaibility Officer Chief Strategy Officer 32% 15% 53% Poste non-existant Autres nouveaux postes au sein 14% 86% du Comité Exécutif © 2021 Deloitte Afrique SAS - Document Confidentiel The African Financial Industry Barometer 17
Gouvernance et Gestion des risques Le risque de cybersécurité comme première préoccupation des institutions financières L’évolution du business model des institutions financières a un impact sur la hiérarchie des risques auxquels elles sont exposées. Dans un contexte de digitalisation et d’ouverture progressive des systèmes d’information aux partenaires, le risque de cybersécurité représente selon le baromètre la première exposition des institutions financières africaines. Ces institutions financières ont également indiqué avoir des niveaux d’exposition élevés aux risques financiers et aux risques opérationnels. 2.4. Quel est votre niveau d’exposition (avant prise en compte des mesures d’atténuation que vous avez mises en place) aux risques suivants ? Très élevé Elevé Modéré Faible Risques cyber (expositions aux menaces informatiques externes) 18% 33% 35% 14% Risques financiers (inclus risques de crédit, risques de change, risques de 14% 33% 28% 25% marchés) Risques opérationnels (risques de fraudes, risques industriels, risques juridiques) 11% 35% 37% 18% Risques de non-conformité réglementaire (sanctions liées au non-respect de 11% 26% 35% 28% réglementations applicables à votre secteur d'activité) Risques stratégiques (non-adéquation des décisions stratégiques entraînant une 5% 27% 39% 29% sous-performance, une perte de marché, etc…) © 2021 Deloitte Afrique SAS - Document Confidentiel The African Financial Industry Barometer 18
Gouvernance et Gestion des risques Une homogénéité dans l’exposition aux risques des catégories des institutions financières Le niveau d’exposition des institutions financières par type de risques est en général homogène entre les catégories d’institutions financières, exception faite du risque de non-conformité qui semble relativement plus faible au sein du secteur de l’assurance. 2.4. Quel est votre niveau d’exposition (avant prise en compte des mesures d’atténuation que vous avez mises en place) aux risques suivants ? Banques Assurances Autres institutions financières Risques cyber (expositions aux menaces 16% 36% 32% 16% 8% 31% 54% 8% 26% 32% 26% 16% informatiques externes) Risques financiers (inclus risques de crédit, risques de change, risques de marchés) 16% 40% 24% 20% 8% 23% 31% 38% 16% 32% 32% 21% Risques opérationnels (risques de fraudes, risques industriels, risques juridiques) 12% 36% 24% 28% 15% 46% 16% 32% 47% 5% 38% Risques de non-conformité réglementaire (sanctions liées au non-respect de réglementations applicables à votre secteur 12% 32% 24% 32% 23% 46% 31% 16% 21% 42% 21% d'activités) Risques stratégiques (non-adéquation des décisions stratégiques entraînant une sous- 4% 32% 40% 24% 25% 42% 33% 11% 21% 37% 32% performance, une perte de marché, etc…) Très élevé Elevé Moyen Peu © 2021 Deloitte Afrique SAS - Document Confidentiel The African Financial Industry Barometer 19
Gouvernance et Gestion des risques La grande majorité des institutions financières semble s’être dotée d’un dispositif d’appétence aux risques Se doter d’un dispositif d’appétence aux risques, robuste et opérationnel, permet aux institutions financières de s’assurer de l’adéquation entre leur exposition aux risques et leur stratégie. Les établissements bancaires ont déclaré le meilleur niveau de maturité de leur dispositif d’appétence aux risques. 2.5. Quel est votre niveau d’avancement dans la mise en place d’un cadre d’appétence aux risques par industrie ? Banques Assurances Autres institutions financières 8% 16% 23% 31% 42% 36% 56% 26% 31% 15% 16% Inexistant : il n’existe pas à Basique : le cadre Intermédiaire : le cadre Avancé : le cadre d’appétence aux ce stade un cadre formel et d’appétence aux risques d’appétence aux risques est risques est formalisé, validé et officiel d’appétence aux est en cours de formalisé, validé et complètement opérationnel risques formalisation progressivement opérationnel © 2021 Deloitte Afrique SAS - Document Confidentiel The African Financial Industry Barometer 20
Réglementation © 2021 Deloitte Afrique SAS - Document Confidentiel The African Financial Industry Barometer 21
Réglementation Dans quel cadre réglementaire les acteurs évoluent-ils et quel plaidoyer pour l’améliorer ? Un effort reconnu des régulateurs dans la • Les institutions financières reconnaissent dans leur majorité les efforts des régulateurs dans la transposition des transposition des normes internationales avec normes internationales, notamment dans le secteur bancaire. Cependant, de réels axes d'amélioration existent cependant de réels axes d'amélioration sur des sur des sujets émergents tels que la finance numérique et la réglementation des marchés financiers. sujets émergents Le secteur assurance a exprimé les plus faibles • Par rapport aux autres institutions financières, le secteur de l’assurance a exprimé des niveaux d’appréciation niveaux d’appréciation de la qualité de la plus faibles de la qualité de la transposition des normes internationales traditionnelles. transposition des normes internationales • Seulement 23% sont satisfaits de la mise en œuvre des normes prudentielles, dont Solvency 2 qui tarde à être traditionnelles transposée par les régulateurs assurance. • Plus de 78% des banques interrogées reconnaissent un effort d’adaptation des normes internationales aux spécificités locales par leurs superviseurs (contre seulement 25% dans le secteur assurance) et 52% indiquent le Des assujettis bancaires globalement satisfaits sur caractère adapté et réaliste des calendriers d’implémentation contre seulement 8% dans le secteur de l’assurance). la qualité des actions de leurs régulateurs, à l’opposé des autres institutions financières • L’ensemble de l’industrie financière souhaite également plus d’efforts de leurs régulateurs dans la réalisation d’études qualitatives et quantitatives dans le cadre des évolutions réglementaires. Les standards internationaux tels que les normes de solvabilité de Bâle sont une source d'inspiration pour notre Banque Centrale, mais nous avons introduit de la flexibilité afin de nous adapter aux spécificités locales. De plus, dans ce contexte de pandémie, nous avons temporairement assoupli certaines contraintes réglementaires afin de réduire la pression financière sur les banques - Abbas Mahamat Tolli - Gouverneur, Banque Centrale des Etats d’Afrique Centrale (BEAC) © 2021 Deloitte Afrique SAS - Document Confidentiel The African Financial Industry Barometer 22
Réglementation Un effort reconnu des régulateurs dans la transposition des normes internationales avec cependant de réels axes d'amélioration sur des sujets émergents Les institutions financières reconnaissent dans leur majorité les efforts des régulateurs dans la transposition des normes internationales, notamment dans le secteur bancaire. Cependant, de réels axes d'amélioration existent sur des sujets émergents tels que la finance numérique et la réglementation des marchés financiers. Réglementation contre le blanchiment d'argent et Normes prudentielles dans le secteur bancaire (ex le financement du terrorisme : Solvency 2) Réglementation des services financiers numériques Normes prudentielles dans le secteur bancaire (ex (fintechs, insurtechs, regetechs) : Bâle 3) Réglementation en matière de protection des Réglementation en matière de protection des données personnelles dans les assurances (ex : GDPR) données personnelles dans le secteur bancaire (ex : GDPR) Réglementation des marchés financiers (ex : les Réglementation comptable (ex : IFRS) directives de l'OICV) © 2021 Deloitte Afrique SAS - Document Confidentiel The African Financial Industry Barometer 23
Réglementation Le secteur assurance a exprimé les plus faibles niveaux d’appréciation de la qualité de la transposition des normes internationales traditionnelles Par rapport aux autres institutions financières, le secteur de l’assurance a exprimé des niveaux d’appréciation plus faibles de la qualité de la transposition des normes internationales traditionnelles. 3.1. Quel est votre niveau d’appréciation de la qualité de la transposition (par votre régulateur) des normes internationales suivantes ? Banques Assurances Autres institutions financières Normes de lutte contre le blanchiment et le financement du 72% 16% 4% 8% 77% 15% 8% 78% 17% 6% terrorisme Normes comptables (ex : IFRS) 72% 20% 8% 38% 38% 15% 8% 56% 28% 11% 6% Normes de lutte contre l'évasion fiscale (ex : 75% 4% 8% 13% 31% 38% 15% 15% 39% 28% 22% 6% 6% FATCA, CRS) Normes de lutte contre la fraude et la corruption (ex : UK 56% 24% 8% 12% 23% 23% 23% 15% 15% 44% 44% 6% 6% Bribery Act, US FCPA, loi Sapin) Normes de protection des données personnelles 44% 24% 12% 8% 12% 23% 38% 23% 15% 56% 28% 6% 11% (ex : GDPR) Normes prudentielles (ex : Bâle 2/3, Solvency 2) 60% 24% 4% 12% 15% 8% 23% 54% 22% 22% 50% 6% Réglementation des services financiers numériques (fintechs, 28% 32% 16% 4% 20% 15% 31% 15% 31% 8% 39% 17% 33% 11% insurtechs, regetechs) Normes de reglementation des marchés financiers (ex : 24% 24% 12% 4% 36% 8% 15% 15% 38% 23% 39% 22% 22% 17% guidances de l'OICV) Adapté Partiellement adapté Pas adapté Inexistant Ne sait pas © 2021 Deloitte Afrique SAS - Document Confidentiel The African Financial Industry Barometer 24
Réglementation Des assujettis bancaires globalement satisfaits sur la qualité des actions de leurs régulateurs, à l’opposé des autres institutions financières Plus de 78% des banques interrogées reconnaissent un effort d’adaptation des normes internationales aux spécificités locales par leurs superviseurs (contre seulement 25% dans le secteur de l’ assurance) et 52% indiquent le caractère adapté et réaliste des calendriers d’implémentation contre seulement 8% dans le secteur de l’assurance). L’ensemble de l’industrie financière souhaite également plus d’efforts de leurs régulateurs dans la réalisation d’études qualitatives et quantitatives dans le cadre des évolutions réglementaires. 3.2. De manière spécifique, comment percevez-vous les actions de vos régulateurs dans le cadre de la mise en œuvre de nouvelles réglementations ? Banques Assurances Autres institutions financières Réalisation d’études qualitatives et quantitatives dans le cadre des évolutions reglementaires 30% 17% 26% 17% 9% 25% 33% 25% 17% 12% 12% 24% 41% 12% Implication des institutions financières suffisament en amont des évolutions reglementaires 22% 26% 30% 13% 9% 33% 42% 17% 8% 6% 25% 25% 38% 6% Organisation de sessions pédagogiques avec la profession 26% 17% 22% 26% 9% 33% 25% 17% 25% 19% 25% 44% 13% Adoption de calendriers d’implementation realists et adaptés 4% 48% 26% 17% 4% 8% 33% 33% 25% 13% 31% 25% 31% Effort d’adaptation des norms internationals aux spécificités locales 26% 52% 13% 9% 25% 42% 17% 17% 13% 13% 19% 38% 19% Très satisfaisant Satisfaisant Neutre Insatisfaisant Très insatisfaisant © 2021 Deloitte Afrique SAS - Document Confidentiel The African Financial Industry Barometer 25
Environnement macroéconomique © 2021 Deloitte Afrique SAS - Document Confidentiel The African Financial Industry Barometer 26
Environnement macroéconomique Comment le contexte macroéconomique impacte-t-il les institutions financières ? • Malgré le départ récent de certains groupes internationaux, les institutions financières interrogées Une perception croissante de l’attractivité du secteur confirment dans leur large majorité (59%) la croissance de l’attractivité de l’industrie financière financier Africain africaine vis-à-vis des partenaires et investisseurs internationaux. • Le secteur financier affiche une confiance d’ensemble dans l’environnement macroéconomique grâce Un secteur financier relativement confiant sur les notamment à des initiatives prometteuses telles que la ZLECAF. Néanmoins, des efforts sont perspectives macroéconomiques demandés aux autorités dans certains domaines tels que les politiques de change (jugées trop restrictives par près de 64% des participants). Un accès encore limité aux marchés financiers réduisant • Les institutions financières ont unanimement évoqué les limitations du marché financier qui ne les leviers de gestion financière ou d’optimisation proposent pas une éventail suffisant d’instruments financiers. • L’industrie financière africaine ne bénéficie pas des outils de base lui permettant d’atténuer ou de transférer les Une anticipation de croissance des créances non risques financiers. Les fonds de garantie, qui présentent le niveau de maturité le plus élevé, ne sont perçus comme performantes dans un contexte de très faible disponibilité suffisamment développés que par 10% des institutions financières. Il existe également très peu de structures de des outils d’atténuation ou de transfert du risque de rachat de créances non performantes. La titrisation de créances privées ou publiques n’est pas suffisamment crédit déployé malgré le succès de la souscription des dernières opérations de titrisation réalisées en Afrique. Les perspectives d’évolution de l’industrie financière africaine sont bonnes au regard notamment de la résilience dont elle a fait preuve et de son rôle grandissant dans l’économie Africaine - Tiémoko Meyliet Koné - Gouverneur – Banque Centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest (BCEAO) © 2021 Deloitte Afrique SAS - Document Confidentiel The African Financial Industry Barometer 27
Environnement macroéconomique Une perception croissante de l’attractivité du secteur financier Africain malgré le départ de certains groupes internationaux Malgré le départ récent de certains groupes internationaux, les institutions financières interrogées confirment dans leur large majorité (59%) la croissance de l’attractivité de l’industrie financière africaine vis-à-vis des partenaires et investisseurs internationaux. 4.1. Quel est votre avis sur l’évolution de l’attractivité de l’industrie financière africaine vis-à-vis des partenaires et investisseurs internationaux ? 41% 23% 18% 18% 0% En baisse significative En baisse Stagnante En croissance En croissance significative © 2021 Deloitte Afrique SAS - Document Confidentiel The African Financial Industry Barometer 28
Environnement macroéconomique Des attentes non encore précises sur les impacts de la ZLECAf à court et moyen terme Près du tiers des institutions financières n’a pas encore d’opinion sur l’accord de libre échange continental africain et seulement 24% pensent à ce stade que cet accord aura un impact important à court-moyen terme sur l’industrie financière. 4.2. Selon vous, quel sera l’impact de la ZLECAf dans votre secteur d’activités ? (court/moyen-terme) Pour que la ZLECAf soit un succès, les banques panafricaines comme l'UBA doivent s'unir et établir 31% une forme de règlement 26% 24% commun . Le besoin est là 19% et c'est à nous, en tant que leaders du continent, de saisir cette opportunité. Sola Yomi-Ajayi, CEO, UBA Impact pas encore évalué Impact faible Impact moyen Impact important America © 2021 Deloitte Afrique SAS - Document Confidentiel The African Financial Industry Barometer 29
Environnement macroéconomique Une politique de change des banques centrales perçues comme très restrictive Plus de 64% des institutions financières trouvent la politique de change pratiquée par la Banque centrale très restrictive. 4.3. Quelle est votre perception sur la politique de change pratiquée par votre Banque centrale ? 8% 2% 19% 26% 45% Excessivement restrictive Restrictive Adaptée Favorable Très favorable © 2021 Deloitte Afrique SAS - Document Confidentiel The African Financial Industry Barometer 30
Environnement macroéconomique Un accès encore limité aux marchés financiers L’accès aux marchés financiers est très limité et essentiellement porté par les transactions de placement pour lesquelles les institutions ont été sondées. Très peu d’institutions financières pensent pouvoir recourir aux marchés financiers pour leurs opérations de trading (seulement 37%), pour la mobilisation de ressources (31%) et pour la couverture des risques (28%). 4.4. Quel est votre niveau d’accès aux marchés des capitaux pour les besoins suivants ? Placements 48% 31% 12% 10% Trading 37% 23% 13% 27% Mobilisation de ressources 31% 44% 17% 7% Couverture du risque 28% 33% 19% 20% Autres besoins 25% 18% 18% 39% Autres (ex : Local Currency Funding) 50% 50% Adapté Insuffisant Très insuffisant Non-existant © 2021 Deloitte Afrique SAS - Document Confidentiel The African Financial Industry Barometer 31
Environnement macroéconomique Une anticipation de croissance modérée des créances non performantes En terme de dette intérieure, qu’elle soit privée ou publique, les acteurs interrogés dans cette étude ne sont pas alarmistes sur l’augmentation des taux de créances non performantes. Près de la moitié anticipe une augmentation faible ou modérée des taux de créances douteuses. 4.5. Dette intérieure (privée ou publique) : quelle est votre anticipation de l’évolution des taux de créances non performantes à court/moyen terme ? 31% 28% 24% 13% 4% Baisse des taux de créances douteuses Stagnation des taux de créances Augmentation faible des taux de Augmentation modérée des taux de Augmentation significative des taux de douteuses créances douteuses (entre +1% et +5%) créances douteuses (entre +5% et créances douteuses (supérieure à +10%) +10%) © 2021 Deloitte Afrique SAS - Document Confidentiel The African Financial Industry Barometer 32
Environnement macroéconomique Une très faible disponibilité des outils d’atténuation ou de transfert du risque de crédit L’industrie financière africaine ne bénéficie pas des outils de base lui permettant d’atténuer ou de transférer leurs risques financiers. Les fonds de garantie, qui présentent le niveau de maturité le plus élevé, ne sont perçus comme suffisamment développés que par 10% des institutions financières. Il existe également très peu de structures de rachat de créances non performantes. La titrisation de créances privées ou publiques n’est pas suffisante malgré le succès de la souscription des dernières opérations de titrisation réalisées en Afrique. 4.6. Dette intérieure (privée ou publique) : comment évaluez-vous le niveau de développement actuel des dispositifs de suivi, d’atténuation ou de transfert du risque de crédit ci-dessous dans votre zone d’intervention ? Fonds de garantie 10% 32% 42% 16% Structures de défaisances privées 8% 6% 44% 42% Structures de défaisances publiques 6% 8% 43% 43% Opération de titrisation des créances privées 6% 15% 58% 21% Opération de titrisation des créances publiques 12% 10% 53% 24% Bases de données partagées d'informations sur le risque de 6% 27% 44% 23% crédit des tiers Suffisament développé Moyennement développé Très peu développé Inexistant © 2021 Deloitte Afrique SAS - Document Confidentiel The African Financial Industry Barometer 33
Innovation © 2021 Deloitte Afrique SAS - Document Confidentiel The African Financial Industry Barometer 34
Innovation Où en sont les différents acteurs en matière d’Innovation et comment l’accélérer ? Une maturité digitale majoritairement au stade • La plupart des institutions financières (41%) évaluent leur maturité digitale au stade d’émergence. d’émergence • Plus de 56% des institutions financières déclarent avoir déjà lancé un véritable programme de digitalisation à travers notamment la mise en place d’une stratégie digitale, la création d’un digital office, la mobilisation de moyens Une accélération confirmée de la structuration de financiers et techniques. 31% d’institutions financières envisagent également lancer leur programme de digitalisation programmes avec un secteur bancaire plus avancé à court terme. que les autres en matière de digitalisation • Le secteur bancaire présentant le niveau d’avancement le plus élevé avec presque 72% de banques déclarant avoir déjà lancé leur programme de digitalisation. • Les institutions financières (42%) ont déjà initié des partenariats avec des acteurs non traditionnels tels que les Fintech, les Insurtech et les Regtech. Et 42% envisagent de mettre en place des partenariats à court terme. Une appétence réelle pour des partenariats avec des • Les institutions financières africaines déclarent pour plus de 70% privilégier le développement de nouvelles activités pure players (Fintech, Insurtech, Regtech), et produits dans le cadre des partenariats initiés ou envisagés avec les nouveaux acteurs. Le deuxième vecteur de principalement pour le développement de nouvelles partenariat porte sur la digitalisation des processus internes. activités et produits • Très peu de partenariats sont à ce stade réalisés avec les regtech dans le cadre de la digitalisation des activités en lien avec la conformité réglementaire. Les nouvelles technologies révolutionnent déjà la relation client dans notre secteur. Les besoins de nos clients évoluent également et en innovant, nous les accompagnons dans ce changement d’habitude et de consommation. Dalila Bader, Directrice Générale – BH Assurance (Tunisie) © 2021 Deloitte Afrique SAS - Document Confidentiel The African Financial Industry Barometer 35
Innovation Une maturité digitale majoritairement au stade d’émergence La digitalisation des services offerts et des activités internes est l’une des principales dimensions de l’innovation au sein de l’industrie financière africaine. Sur ce sujet, la plupart des institutions financières (41%) évaluent leur maturité digitale au stade d’émergence. 5.1. Comment évaluez-vous aujourd’hui votre maturité digitale ? Leader (les fonctions en charge des canaux digitaux sont intégrés opérationnellement évitant ainsi les doublons des métiers, des compétences ou l’opacité des processus) 6% Avancée (les fonctions collaborent activement sur la planification des flux digitaux, la planification des ressources ainsi que l’utilisation des technologies afin d’optimiser l’efficacité et l’efficience des ressources investies et des… 24% Définie (les fonctions en charge des canaux digitaux sont intégrées afin de contribuer à la mutualisation des capacités et des compétences) 24% Emergente (un dialogue et une coordination des initiatives digitales est à l’œuvre pour évaluer le potentiel digital de l’activité et hiérarchiser les chantiers en fonction des objectifs stratégiques de l’organisation) 41% Inexistant (les canaux digitaux ne sont actuellement ni définis, ni centralisés ni coordonnés au sein de l’organisation) 6% Banques Assurances Autres Leader 13% Leader Leader Avancée 21% Avancée 17% Avancée 33% Définie 25% Définie 25% Définie 22% Emergente 42% Emergente 42% Emergente 39% Inexistante 0% Inexistante 17% Inexistante 6% © 2021 Deloitte Afrique SAS - Document Confidentiel The African Financial Industry Barometer 36
Innovation Une accélération confirmée de la structuration de programmes Plus de 56% des institutions financières déclarent avoir déjà lancé un véritable programme de digitalisation à travers notamment la mise en place d’une stratégie digitale, la création d’un digital office, la mobilisation de moyens financiers et techniques. 31% d’institutions financières envisagent également de lancer leur programme de digitalisation à court terme. 5.2. Quelle est votre situation en matière de mise en place d’un véritable programme de digitalisation (avec par exemple la mise en place d’une stratégie digitale, la création d’un digital office, la mobilisation de moyens financiers et techniques) 56% 31% 11% 2% Programme de Lancement du programme Lancement du programme de digitalisation prévu à de digitalisation non Ne sait pas digitalisation déjà lancé court terme programmé à court terme © 2021 Deloitte Afrique SAS - Document Confidentiel The African Financial Industry Barometer 37
Innovation Un secteur bancaire plus avancé que les autres en matière de digitalisation Les acteurs de l’industrie financière africaine ne sont pas tous au même niveau en matière de programme de digitalisation, le secteur bancaire présentant le niveau d’avancement le plus élevé avec presque 72% de banques déclarant avoir déjà lancé leur programme de digitalisation. 5.2. Quelle est votre situation en matière de mise en place d’un véritable programme de digitalisation (avec par exemple la mise en place d’une stratégie digitale, la création d’un digital office, la mobilisation de moyens financiers et techniques) par industrie : Banques Assurances Autres institutions financières 4% 11% 24% 31% 46% 50% 39% 72% 23% Programme de digitalisation Lancement du programme Lancement du programme Ne sait pas déjà lancé de digitalisation prévu à de digitalisation non court terme programmé à court terme © 2021 Deloitte Afrique SAS - Document Confidentiel The African Financial Industry Barometer 38
Innovation Une appétence réelle pour des partenariats avec des pure players (Fintech, Insurtech, Regtech) Les institutions financières (42%) ont déjà initié des partenariats avec des acteurs non traditionnels tels que les Fintech, les Insurtech et les Regtech. et 42% d’institutions financières envisagent de mettre en place des partenariats à court terme. 5.3. Quelles sont vos ambitions en matière de partenariats avec des fintech/insurtech/regtech ? Nous avons déjà initié un partenariat ou plusieurs 42% partenariats Nous envisageons de mettre en place un partenariat ou 42% plusieurs partenariats à court terme Nous n’envisageons pas de mettre en place de partenariat à 16% court terme © 2021 Deloitte Afrique SAS - Document Confidentiel The African Financial Industry Barometer 39
Innovation Le développement de nouvelles activités et produits comme principal vecteur de partenariat Les institutions financières africaines déclarent pour plus de 70% privilégier le développement de nouvelles activités et produits dans le cadre des partenariats initiés ou envisagés avec les nouveaux acteurs. Le deuxième vecteur de partenariat porte sur la digitalisation des processus internes. Très peu de partenariats sont à ce stade réalisés avec les regtech dans le cadre de la digitalisation des activités en lien avec la conformité réglementaire. 5.4. Dans quel domaine prioritaire avez-vous (ou envisageriez-vous) d’établir des partenariats avec des fintech/insurtech/regtech? Développement de nouvelles activités et produits 4%4% 21% Digitalisation des processus internes Gestion des risques et conformité réglementaire 71% Autres domaines prioritaires © 2021 Deloitte Afrique SAS - Document Confidentiel The African Financial Industry Barometer 40
Innovation Une certaine prudence quant à l’intégration des actifs numériques (ex: crypto monnaies) dans les services financiers en Afrique L’intégration effective des actifs numériques (ex: crypto monnaies) dans les services financiers en Afrique est majoritairement projetée à long terme. Les récentes levées de boucliers de certaines banques centrales au regard des crypto-monnaies confirment cette projection. 5.5. A quel horizon anticipez-vous l’intégration effective des actifs numériques (tels que les crypto-monnaies) dans les services financiers en Afrique ? 47% 29% 13% 11% A très court terme (dans les 12 A court terme (dans les 3 ans à A moyen terme (dans les 5 ans à A long terme (au-delà de 5 ans) mois à venir) venir) venir) © 2021 Deloitte Afrique SAS - Document Confidentiel The African Financial Industry Barometer 41
Impacts © 2021 Deloitte Afrique SAS - Document Confidentiel The African Financial Industry Barometer 42
Impacts Quels impacts ont ces institutions financières sur l’économie et la société africaine ? • Parmi les 8 critères officiels de la Banque Mondiale permettant d’accélérer l’inclusion financière, les institutions Le recours à des technologies innovantes pour financières privilégient le recours à des technologies innovantes et l’implication d’établissements non traditionnels accélérer l’inclusion financière tournés vers les nouvelles technologies. Encourager le développement de produits financiers bon marché et innovants est considéré également comme un accélérateur majeur d’inclusion financière. Une industrie financière consciente de son impact • Les acteurs de l’industrie financière africaine considèrent que leur impact dans le financement durable de dans le financement durable de l’économie l’économie africaine est en légère hausse. Les institutions financières interrogées sont néanmoins conscientes de Africaine l’insuffisance du rythme de croissance de cet impact. • Les institutions financières ont démontré un intérêt réel pour les produits standards en matière de finance verte Un intérêt grandissant pour les instruments de et durable (par exemple, intégration des critères ESG dans les investissements, investissements socialement finance verte, mais uniquement les produits responsables) mais une méconnaissance des produits innovants dans ce domaine (green bonds, green venture standards capital par exemple). Le financement d’énergie renouvelable représente plus de 25% du total de nos financements en faveur des acteurs des secteurs dans l’énergie et les infrastructures – Mohamed El Kettani – Président- Directeur général Attijariwafa Bank © 2021 Deloitte Afrique SAS - Document Confidentiel The African Financial Industry Barometer 43
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