CREDIT MUTUEL OCEAN INFORMATIONS RELATIVES AU PILIER 3 DE BALE II EXERCICE 2013
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CREDIT MUTUEL OCEAN INFORMATIONS RELATIVES AU PILIER 3 DE BALE II EXERCICE 2013
Gestion des risques .............................................................................................................................. 3 Politiques et dispositifs mis en place pour la gestion des risques ...................................................... 3 Structure et organisation de la fonction chargée de la gestion du risque ........................................... 3 Champ et nature des systèmes de déclaration et de mesure des risques ......................................... 4 Les politiques en matière de couverture et de réduction des risques ainsi que les politiques et dispositifs mis en place afin d’assurer leur efficacité continue ........................................................... 4 Champ d’application ............................................................................................................................. 5 Composition des fonds propres .......................................................................................................... 6 Les fonds propres de base .................................................................................................................. 6 Les fonds propres de base admis avec plafond ................................................................................. 6 Composition des fonds propres complémentaires .............................................................................. 6 Déductions .......................................................................................................................................... 7 Adéquation du capital ........................................................................................................................... 8 Risque de concentration ..................................................................................................................... 10 Expositions par catégorie .................................................................................................................. 10 Expositions par pays de résidence de la contrepartie ...................................................................... 11 Expositions par secteur ..................................................................................................................... 12 Ventilation du portefeuille Clientèle de détail .................................................................................... 14 Approche standard .............................................................................................................................. 15 Expositions en approche standard .................................................................................................... 15 Système de notation ........................................................................................................................... 16 Description et contrôle du système de notation ................................................................................ 16 Valeurs exposées au risque par catégorie ........................................................................................ 18 Valeurs exposées au risque traitées en approche notations internes avancée par catégorie et par note interne (hors expositions en défaut) .......................................................................................... 19 Risque de contrepartie des salles de marché .................................................................................. 24 Techniques de réduction du risque de crédit ................................................................................... 25 Compensation ........................................................................................... Erreur ! Signet non défini. Description des principales catégories de sûretés prises en compte par l’établissement ................ 25 Procédures appliquées en matière de valorisation et de gestion des instruments constitutifs de sûretés réelles ................................................................................................................................... 25 Les principales catégories de fournisseurs de protection ................................................................. 25 Titrisation ............................................................................................................................................. 26 Objectifs poursuivis ........................................................................................................................... 26 Procédures de suivi et de contrôle des activités de marchés ........................................................... 26 Politiques de couverture du risque de crédit ..................................................................................... 26 Approches et méthodes prudentielles ............................................................................................... 26 Principes et méthodes comptables ................................................................................................... 26 Expositions par type de titrisation ..................................................................................................... 27 Risque opérationnel ............................................................................................................................ 28 Description de la méthode AMA ........................................................................................................ 28 Périmètre d’homologation en méthode AMA .................................................................................... 28 Politique en matière de couverture et de réduction des risques opérationnels ................................ 28 Utilisation des techniques d’assurance ............................................................................................. 29 Actions.................................................................................................................................................. 30 Risque de taux du banking book ....................................................................................................... 31 Crédit Mutuel Océan Pilier 3 – p.2
L’accord de Bâle a introduit, en janvier 1998, un ratio minimal de fonds propres par rapport à l’ensemble des crédits accordés (ratio Cooke). Cette réglementation a été parallèlement adoptée (de façon différente) en droit européen, puis transposée en droit français (règlement CRB 91.05 et 95.02) ; c’est ainsi que le Crédit Mutuel applique, depuis le 1er janvier 1993, le ratio de solvabilité européen (RSE). Afin de mieux prendre en compte la dimension de la qualité de l’emprunteur, un nouveau dispositif d’adéquation des fonds propres « Bâle II », incluant notamment la mise en place d’un système de notations internes propre à chaque établissement, a été instauré par le Comité de Bâle et par la Commission européenne. La transposition française de ces nouvelles normes prudentielles a été publiée via un arrêté du Comité Consultatif de la Législation et de la Réglementation Financières (CCLRF) le 20 février 2007. L’arrêté décrit les trois piliers : - Le pilier I introduit de nouvelles exigences minimales de fonds propres, se matérialisant par le calcul d’un ratio de solvabilité incluant le risque de crédit, le risque de marché et le risque opérationnel ; - Le pilier II impose aux banques de conduire leur propre appréciation du « capital économique » et d’avoir recours à des scénarii de stress pour apprécier leurs besoins en fonds propres en cas de dégradation de la conjoncture économique ; il permet d’apprécier un dispositif interne de couverture des risques par des fonds propres économiques - Le pilier III consiste à renforcer la discipline de marché par la publication d’un niveau élevé d’informations (transparence) sur le profil de risque de chaque établissement assujetti. Le présent rapport répond aux exigences du titre IX de l’arrêté du 20 février 2007 relatif aux exigences de fonds propres applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d’investissement, et s’applique sur base consolidée à notre établissement. Afin de répondre à l’exigence de transparence, le Crédit Mutuel Océan (CMO) communique, au travers de ce rapport, des informations qualitatives et quantitatives relatives notamment à la gestion de ses risques, à la composition de ses fonds propres et leur affectation aux divers risques. Gestion des risques - Ce processus tient compte des risques Politiques et dispositifs mis en potentiels auxquels le CMO est exposé et des place pour la gestion des risques enseignements des années passées, et s’appuie sur l’organisation et les dispositions nationales existantes (déclinaison régionale). Dans un souci permanent de gestion et de maîtrise des risques, une révision de la politique du risque Structure et organisation de la est mise en œuvre chaque année. Elle s’adapte fonction chargée de la gestion du notamment à l’environnement économique et financier actuel et s’articule autour de 3 risque dispositions : - Des limites globales qui consistent au niveau du CMO à décliner les limites définies par la La Direction Conformité, Contrôle Permanent et Confédération Nationale du Crédit Mutuel Coordination des dispositifs Risques intervient dans (CNCM) sur les principaux risques du Crédit le cadre du dispositif de surveillance des risques Mutuel. (C.R.B.F 97-02). - Des dispositions complémentaires qui s’articulent autour d’un dispositif de limites Une surveillance des dispositifs risques est assurée internes et d’un suivi d’indicateurs qualitatifs et par la direction Conformité, Contrôle Permanent, quantitatifs crédit. Coordination des dispositifs Risques auprès de - Des mesures opérationnelles mises en œuvre l’organe exécutif et de l’organe délibérant. par les directions en fonction des risques de crédits identifiés. . Crédit Mutuel Océan Pilier 3 – p.3
Le système de reporting sur les risques opérationnels est basé sur les données provenant de Le suivi du risque de crédit est assuré par le Comité trois applications servant les trois fonctions opérationnel de risques sur opérations de crédit à la principales de la gestion des risques opérationnels : clientèle. Cette instance est une émanation de sinistres avérés, risques potentiels, actions de l’organe exécutif. Elle se réunit 4 fois par an. Elle réduction. Ces données sont réunies dans un est constituée de 3 Directeurs centraux, du entrepôt de données unique à partir duquel le responsable des engagements, du responsable du reporting risques opérationnels est produit et Crédit Mutuel Entreprises (Centre d’affaires), d’un communiqué aux organes exécutifs et délibérants. représentant de la Direction des Réseaux et de 5 représentants des Caisses de Crédit Mutuel Océan. Les politiques en matière de Elle prend connaissance des résultats des activités couverture et de réduction des des directions concernées par l’activité crédit. Elle évalue la fiabilité des systèmes d’octroi et de risques ainsi que les politiques et gestion des risques sur opérations de crédit au dispositifs mis en place afin travers des résultats qui lui sont présentés par le Service Engagements. Elle propose et elle suit les d’assurer leur efficacité continue plans d’actions correctives. Elle est aussi amenée à suivre et vérifier tous les changements ou La politique générale de crédit au CMO est validée exceptions majeurs, par rapport à la politique de annuellement par les organes exécutif et délibérant. gestion du risque de crédit, qui auraient un impact Elle détermine les règles de la distribution des significatif sur les risques. crédits, les limites, et les exclusions. Elle définit également la politique de garantie. Ce comité répond à la logique de séparation entre Le référentiel engagement du CMO précise les l’octroi de crédits et le suivi du risque. procédures d’octroi, ainsi que l’organisation de la distribution du crédit et son recouvrement. Les dispositifs de mesure et de surveillance Champ et nature des systèmes déterminent les limites des grands risques. de déclaration et de mesure des Le dispositif de prévention et gestion des risques définit le traitement des clients irréguliers ainsi que risques les processus de déclassement, reclassement et provisionnement des dossiers. Afin d’assurer leur efficacité continue, ces Sur les domaines crédits, taux, liquidité et marché, dispositifs ci-dessus sont complétés par : le CMO élabore des tableaux de bord dans l’optique x Les processus de contrôle : contrôle de suivre et d’analyser l’évolution du profil des permanent, contrôle périodique. risques de l’établissement. Ces tableaux de bord sont diffusés aux organes exécutifs et délibérants. x Un reporting régulier aux organes exécutif et délibérant (suivi des limites, tableaux de bord, Trimestriellement, le CMO déclare les grands ratios…). risques au régulateur. x Le provisionnement des prêts et créances afin de couvrir le risque de perte (provision Ce dispositif est complété par des reporting conçus individuelle pour dépréciation et provision par la Confédération Nationale du Crédit Mutuel collective). sur les risques crédit et l’activité salle des marchés, alimentés par les Groupes de Crédit Mutuel et dont la synthèse leur est transmise. Dans le cadre du suivi du risque de liquidité, un nouvel indicateur moyen long terme, a été créé en substitution du Coefficient de Fonds Propres et de Ressources Permanentes (CFPRP) abrogé en 2007. Il vise à encadrer la politique de transformation de la banque de détail. Cet indicateur a donné lieu à la fixation d’une limite par la Confédération Nationale du Crédit Mutuel (CNCM), validé par les Directeurs Généraux du Groupe CM-CIC et décliné par notre établissement. Il fait l’objet d’un calcul trimestriel. Crédit Mutuel Océan Pilier 3 – p.4
Champ d’application Pour le Groupe Crédit Mutuel, les entités qui de consolidation est celle de la mise en sont incluses dans le périmètre de équivalence, quel que soit le pourcentage consolidation comptable le sont aussi dans le détenu (art.7c) du règlement CRBF 2000-03. périmètre de consolidation prudentielle. Seule la méthode de consolidation diffère pour les Les entités qui sont incluses dans le périmètre entités ne figurant pas dans le prolongement de consolidation comptable décrit au de l’activité bancaire ou financière, à savoir les paragraphe 3.1 de l’annexe aux comptes entités relevant du secteur des assurances et consolidés du rapport annuel 2013 du Groupe les entités à caractère non financier (entités Crédit Mutuel Océan, le sont aussi dans le autres que celles citées à l’art 1 f du règlement périmètre de consolidation prudentielle. CRBF 2000-03). Pour ces entités, la méthode Crédit Mutuel Océan Pilier 3 – p.5
Composition des fonds propres Les fonds propres prudentiels sont déterminés financiers, comprenant les instruments de conformément au règlement n° 90-02 du dettes sont neutralisées. Comité de la réglementation bancaire et financière du 23 février 1990. Les fonds propres de base admis Ils sont répartis en fonds propres de base et en avec plafond fonds propres complémentaires à partir desquels sont réalisées un certain nombre de déductions. Les titres hybrides sont admis en fonds propres de base avec plafond, après accord du Secrétariat Général de l’Autorité de Contrôle Les fonds propres de base Prudentiel et ce, lorsqu’ils respectent les critères d’éligibilité définis dans le règlement n° 90-02 modifié par l’arrêté du 25 août 2010. Ce noyau dur est déterminé à partir des capitaux propres comptables du Groupe, Il s’agit en particulier des titres super- calculés sur le périmètre prudentiel, après subordonnés émis dans le cadre des application de « filtres prudentiels ». dispositions de l’article L. 228-97 du Code de commerce. Ces ajustements concernent principalement : - l'anticipation de la distribution des Les instruments hybrides « innovants », c’est- dividendes ; à-dire présentant une forte incitation au remboursement via notamment un saut de la - la déduction des écarts d’acquisition et des rémunération (ou « step-up ») et les autres actifs incorporels ; instruments datés sont limités à 15 % des - la déduction des plus values latentes sur fonds propres de base. les instruments de capitaux propres nettes de l'impôt déjà déduit comptablement L’ensemble de ces instruments hybrides – (calculées devise par devise) du Tier One, « innovants et non-innovants » – est limité à et la reprise de ces plus values latentes en 35% des fonds propres de base. De plus, une fonds propres complémentaires à hauteur clause de grand père prévoit de conserver à de 45 % ; 100% sur 30 ans, les instruments hybrides déjà émis qui ne respecteraient pas les - les moins values latentes nettes par devise nouveaux critères d’éligibilité introduits en août sur les instruments de capitaux propres, ne 2010, dès lors qu’ils ne dépassent pas une sont pas retraitées ; certaine limite des fonds propres de base. - les plus ou moins values latentes enregistrées comptablement directement Le Crédit Mutuel Océan ne détient pas de en capitaux propres du fait d’une opération titres super-subordonnés au 31 décembre de couverture de flux de trésorerie ainsi 2013. que celles relatives aux autres instruments indéterminée ou titres subordonnés remboursables) ; Composition des fonds propres - des plus values latentes nettes des complémentaires instruments de capitaux propres, qui sont reprises à hauteur de 45 %, devise par Les fonds propres complémentaires sont devise avant impôt ; composés : - de la différence positive entre les pertes - de l’émission de titres ou emprunts attendues calculées en utilisant les subordonnés qui répondent aux conditions approches notations internes et la somme du règlement CRBF 90-02 relatif aux fonds des ajustements de valeurs et des propres (titres subordonnés à durée dépréciations collectives afférentes aux expositions concernées. Crédit Mutuel Océan Pilier 3 – p.6
Déductions Les déductions suivantes s'imputent à 50% de leurs montants sur les fonds propres de base et 50% de leurs montants sur les fonds propres complémentaires. Il s'agit en particulier, des participations représentant plus de 10 % du capital d’un établissement de crédit ou d’une entreprise d’investissement, ainsi que les créances subordonnées et tout autre élément constitutif des fonds propres afférents. Il s'agit également des pertes attendues sur les expositions en actions ainsi que celles sur les encours de crédit traités selon l'approche de notations internes non couverte par des provisions et ajustements de valeurs. Par ailleurs, le Groupe Crédit Mutuel applique la méthode transitoire prévue par le règlement CRBF n° 90-02 concernant le traitement des participations dans des sociétés d’assurance. Pendant une période courant jusqu’au 31 décembre 2013, les conglomérats financiers peuvent en effet déduire des fonds propres globaux la valeur consolidée de leurs titres d'assurances (acquis avant le 1er janvier 2007), ainsi que les créances subordonnées afférentes, ayant valeur de fonds propres. Crédit Mutuel Océan Pilier 3 – p.7
En millions d'euros 31.12.2013 31.12.2012 FONDS PROPRES DE BASE (Tier one), nets de déductions 934 876 Capital 288 280 Réserves eligibles 653 609 Titres hybrides retenus sur accord de l'ACP Dont Titres avec incitation au remboursement Déductions des fonds propres de base (dont notamment les immobilisations incorporelles) Déductions des fonds propres de base (dont notamment les immobilisations incorporelles) -7 -12 Déductions des fonds propres de base (50%) Déductions des titres d'assurance en Tier 1 FONDS PROPRES COMPLEMENTAIRES (Tier 2), nets de déductions 102 97 Titres subordonnés et autres éléments en Tier 2 Déductions des fonds propres complémentaires (dont les titres d'assurances) -7 -12 Déductions paritaires Déductions des titres d'assurance en Tier 2 TOTAL DES FONDS PROPRES POUR LE CALCUL DU RATIO DE SOLVABILITE 1030 961 Exigences de fonds propres au titre du risque de crédit 2 919 3 320 Exigences de fonds propres au titre des risques de marché Exigences de fonds propres au titre du risque opérationnel 285 265 TOTAL DES EXIGENCES DE FONDS PROPRES avant prise en compte des exigences additionnelles (mesures transitoires 3 204 3 585 Exigences additionnelles au titre des niveaux planchers 489 TOTAL DES EXIGENCES DE FONDS PROPRES 3 693 3 585 RATIOS DE SOLVABILITE Ratio Tier one 25,30% 24,45% Ratio Global 27,88% 26,81% Adéquation du capital Le pilier 2 de l’accord de Bâle impose aux d’évaluation du capital interne dans le cadre de banques de conduire leur propre appréciation l’Internal Capital Adequacy Assesment du capital économique et d’avoir recours à des Process (ICAAP). Les méthodes de mesure du scénarii de stress pour apprécier leurs besoins besoin économique sont approfondies en fonds propres en cas de dégradation de la concomitamment à la rédaction de procédures conjoncture économique. Ce pilier a pour effet de gestion et de contrôle visant également à de structurer le dialogue entre la Banque et encadrer la politique des risques. l’Autorité de Contrôle Prudentiel sur le niveau Parallèlement, divers scenarios de stress sont d’adéquation du capital retenu par élaborés. l’établissement. La différence entre le capital économique et le Les travaux menés par le Groupe Crédit capital réglementaire constitue la marge Mutuel pour se mettre en conformité avec les permettant de sécuriser le niveau de capital de exigences du pilier 2 s’inscrivent dans le cadre la Banque. Cette dernière est fonction du profil de l’amélioration du dispositif de mesure et de de risques du Groupe Crédit Mutuel et de son surveillance des risques crédits. Courant 2008, degré d’aversion au risque. le Groupe Crédit Mutuel a initié son dispositif Crédit Mutuel Océan Pilier 3 – p.8
En millions d'euros 31.12.2013 31.12.2012 MONTANT DES EXIGENCES DE FONDS PROPRES AU TITRE DU RISQUE DE CREDIT 233,7 265,6 Approche standard 7,9 8,2 Administrations centrales et banques centrales Etablissements 3,5 3,6 Entreprises 4,4 4,6 Clientèle de détail Actions Positions de titrisation en approche standard Autres actifs ne correspondant pas à des obligations de crédit Approche notations internes 225,8 257,4 Etablissements 10,1 11,1 Entreprises 32,9 70,1 Clientèle de détail 98,5 93,4 Petites et moyennes entités 20,9 18,2 Expositions renouvelables 2,3 1,5 Prêts immobiliers 45,2 43,5 Autres expositions sur la clientèle de détail 30,1 30,2 Actions 71,3 66,0 Capital investissement (pondération 190%) Actions cotées (pondération 290%) 10,9 7,0 Autres actions (pondération 370%) 60,3 59,0 Autres actifs ne correspondant pas à des obligations de crédit 13,1 16,8 Positions de titrisation MONTANT DES EXIGENCES DE FONDS PROPRES AU TITRE DES RISQUES DE MARCHE Risque de taux Risque spécifique relatif aux positions de titrisation Risque spécifique relatif aux positions du portefeuille de corrélation Risque de variation sur titres de propriété Risque de marché en approche standard relatif aux positions sur produits de base MONTANT DES EXIGENCES DE FONDS PROPRES AU TITRE DU RISQUE OPERATIONNEL 22,8 21,2 Approche notations internes (AMA) Approche standard TOTAL DES EXIGENCES DE FONDS PROPRES 256,5 286,8 Crédit Mutuel Océan Pilier 3 – p.9
Risque de concentration Expositions par catégorie Historiquement, le Crédit Mutuel Océan a pour priorité de développer un sociétariat de particuliers. La composition du portefeuille du Groupe Crédit Mutuel Océan traduit bien ces fondamentaux, avec une part de la clientèle de détail qui se maintient à 65% au 31.12.2013. Expositions au 31.12.2013 Expositions au 31.12.2012 Expositions En millions d'euros IRB Standard Total IRB Standard Total moyennes 2012 Administrations centrales et banques centrales - 1 815 1 815 - 1 780 1 780 - Etablissements 1 636 230 1 865 1 706 234 1 940 1 682 Entreprises 1 468 72 1 540 1 424 74 1 498 1 439 Clientèle de détail 10 541 - 10 541 10 077 - 10 077 10 384 Actions 251 - 251 229 - 229 232 Titrisation 0 - 0 - - - 0 Autres actifs ne correspondant pas à des obligations de crédit 164 - 164 210 - 210 170 TOTAL 14 059 2 117 16 176 13 646 2 088 15 734 15 201 Le Groupe Crédit Mutuel s’est orienté vers les formes les plus avancées de l’accord Bâle 2 en commençant par la clientèle de détail, son cœur de métier. L’autorité de contrôle prudentiel a autorisé le Crédit Mutuel à utiliser son système de notation interne pour le calcul de ses exigences de fonds propres réglementaires sur le risque de crédit : - en méthode avancée, à partir du 30.06.2008, pour le portefeuille de la Clientèle de détail ; - en méthode fondation, à partir du 31.12.2008, puis en méthode avancée, à partir du 31.12.2012 pour le portefeuille Banques; - en méthode avancée, à partir du 31.12.2012, pour le portefeuille Corporate. Le pourcentage des expositions homologuées en méthodes internes avancées pour les portefeuilles réglementaires Etablissements, Entreprises et Clientèle de détail s’élève à 84% au 31.12.2013 pour le Groupe Crédit Mutuel Océan. Les exigences de fonds propres réglementaires des portefeuilles Administrations centrales et banques centrales sont évaluées durablement en méthode standard en accord avec le secrétariat général de l’autorité de contrôle prudentiel. Les filiales étrangères sont traitées au 31.12.2013 en méthode standard. Part des expositions brutes IRB au 31.12.2013* Part des expositions brutes IRB au 31.12.2012* Approche Approche Standard Standard 13% 13% Approche IRB Approche IRB 87% 87% Crédit Mutuel Océan Pilier 3 – p.10
Expositions par pays de résidence de la contrepartie Répartition des expositions par catégorie et par zone géographique 2013 Autres pays Reste du En millions d'euros France Allemagne membres de Total 2012-12 Monde l'EEE Administrations centrales et banques centrales 11,0% 0,0% 0,5% 0,0% 11,5% Etablissements 11,7% 0,0% 0,1% 0,0% 12,9% Entreprises 9,7% 0,0% 0,0% 0,0% 9,8% Clientèle de détail 66,7% 0,0% 0,1% 0,1% 65,8% TOTAL 99,0% 0,0% 0,9% 0,1% 100,0% Répartition des expositions par catégorie et par zone géographique 2012 Autres pays Reste du En millions d'euros France Allemagne membres de Total 2012-12 Monde l'EEE Administrations centrales et banques centrales 11,4% 0,0% 0,2% 0,0% 11,5% Etablissements 12,5% 0,0% 0,3% 0,0% 12,9% Entreprises 9,8% 0,0% 0,0% 0,0% 9,8% Clientèle de détail 65,5% 0,0% 0,1% 0,1% 65,8% TOTAL 99,2% 0,0% 0,7% 0,1% 100,0% Le Groupe Crédit Mutuel Océan est un acteur essentiellement français et européen. La ventilation géographique des expositions brutes au 31.12.2013 en est le reflet avec 99,9% des engagements dans l’Espace Economique Européen. Crédit Mutuel Océan Pilier 3 – p.11
Expositions par secteur La répartition par secteur d’activité est effectuée sur le périmètre des administrations centrales et des banques centrales, des établissements, des entreprises et de la clientèle de détail. Exposition brute au 31 décembre 2013 Banques et Etablissements Administrations publiques Distribution financiers 13% 3% Agro-alimentaire & boissons 10% 1% Voyages & loisirs Industrie automobile 1% 1% Services aux collectivités Transport industriel 1% 1% Immobilier 2% Holdings, Conglomérats Autres act. financières 1% 2% Biens & services industriels Agriculteurs 1% 4% Associations Entrepreneurs individuels 1% 5% Batiment & matériaux de construction Divers 1% 1% Particuliers 52% Crédit Mutuel Océan Pilier 3 – p.12
Exposition brute au 31 décembre 2012 Distribution Administrations publiques 3% Banques et Etablissements Agro-alimentaire & boissons 13% financiers 1% 11% Industrie automobile 1% Voyages & loisirs Services aux collectivités 2% 1% Immobilier 1% Transport industriel Autres act. financières 1% 2% Holdings, Conglomérats 1% Agriculteurs 4% Biens & services industriels 1% Associations 1% Entrepreneurs individuels 5% Divers 1% Batiment & matériaux de construction 2% Particuliers 50% Crédit Mutuel Océan Pilier 3 – p.13
Ventilation du portefeuille Clientèle de détail L’encours sur la clientèle de détail s’élève à 10 541 M€ au 31.12.2013 contre 10 077 M€ au 31.12.2012. La répartition de ce portefeuille par sous catégorie réglementaire est illustrée dans le graphique ci-après. Répartition du portefeuille clientèle de détail 6 000,0 5 000,0 4 000,0 3 000,0 2 000,0 1 000,0 - Prêts Petites et Expositions Autres immobiliers moyennes renouvelables expositions sur entités la clientèle de détail 31.12.2012 31.12.2013 Crédit Mutuel Océan Pilier 3 – p.14
Approche standard Le Groupe Crédit Mutuel a recours aux évaluations des agences de notation pour mesurer le risque souverain sur les expositions liées aux administrations et aux banques centrales. La table de correspondance utilisée pour allier les échelons de qualité de crédit aux notes externes prises en compte est celle définie par les textes réglementaires. Expositions en approche standard L’exposition sur les administrations et les banques centrales est quasiment exclusivement pondérée à 0%. Les exigences de fonds propres associées à ce portefeuille témoignent d’un risque souverain limité pour le Groupe Crédit Mutuel Océan à des contreparties de bonne qualité. APPROCHE STANDARD En millions d'euros Pondérations Total Total EXPOSITIONS BRUTES 0% 20% 50% 31.12.2013 31.12.2012 Administrations centrales et banques centrales 1 814,8 1 814,8 1 780,1 Administrations locales et régionales 229,9 229,9 234,2 Total Total VALEURS EXPOSEES AU RISQUE 0% 20% 50% 31.12.2013 31.12.2012 Administrations centrales et banques centrales 1 814,8 1 814,8 1 780,1 Administrations locales et régionales 219,5 219,5 227,0 Crédit Mutuel Océan Pilier 3 – p.15
Système de notation Description et contrôle du reflète la progressivité du risque et se décompose en onze positions dont neuf saines système de notation (A+, A-, B+, B-, C+, C-, D+, D-, E+) et trois pour le défaut (E- E= et F). Un système unique de cotation pour l’ensemble du Groupe Crédit Mutuel Une définition unifiée du défaut conforme aux exigences bâloises et Les algorithmes de notation ainsi que les comptables modèles experts ont été développés afin d’améliorer l’évaluation des risques de crédit Une définition unifiée du défaut a été mise en du Groupe et répondre aux exigences œuvre pour l’ensemble du Groupe Crédit réglementaires relatives aux approches de Mutuel. Basée sur l’alignement du prudentiel notation interne. sur le comptable (CRC 2002-03), celle-ci se traduit par la correspondance entre la notion La définition des méthodologies de notation est bâloise de créance en défaut et la notion réalisée sous la responsabilité de la comptable de créances douteuses et Confédération Nationale pour l’ensemble des litigieuses. Les outils informatiques prennent portefeuilles. Néanmoins, les entités en compte la contagion, permettant d’étendre régionales sont directement impliquées dans la le déclassement aux encours liés. Les réalisation et la validation des chantiers des contrôles réalisés tant par l’Inspection interne groupes de travail sur des sujets spécifiques que par les Commissaires aux comptes ainsi que sur les travaux relatifs à la qualité assurent la fiabilité du dispositif de des données et la recette des applicatifs. Au recensement des défauts utilisés pour le calcul total, le système de notation des contreparties des exigences de fonds propres. du Groupe Crédit Mutuel est commun à l’ensemble du. Un dispositif de suivi formalisé du système de notation interne Les contreparties du Groupe éligibles aux approches internes sont notées par un Le suivi de la qualité du système de notation système unique qui se fonde sur : interne fait l’objet de procédures nationales qui - des algorithmes statistiques ou détaillent les thèmes explorés, les seuils « notations de masse », reposant sur un ou d’alertes et les responsabilités des plusieurs modèles, basés sur une sélection de intervenants. Ces documents sont mis à jour variables représentatives et prédictives du par la Direction des risques de la risque pour les segments suivants : Confédération Nationale du Crédit Mutuel - Particuliers ; autant que de besoin en fonction des décisions - Personnes morales Retail ; entérinées. - SCI ; - Entrepreneurs individuels Le reporting de suivi des modèles de notation professionnels; de masse s’articule autour de trois principaux - Agriculteurs ; volets que sont l’étude de la stabilité, des - OBNL ; performances et diverses analyses - Entreprises Corporate ; complémentaires. Ce reporting est réalisé sur - Financements d’acquisition chaque modèle de notation de masse sur base entreprise. trimestrielle et complété par des travaux de - des grilles de cotation élaborées par suivi et de contrôles semestriels et annuels des experts pour les segments suivants : dont les niveaux de détails sont plus - Banques et Covered Bonds ; importants. - Grands Comptes ; - Financements d’acquisition GC ; Concernant les grilles expertes, le dispositif - Foncières ; comprend un suivi annuel complet fondé sur la - Assurances. réalisation de tests de performance (analyse des concentrations de notes, des matrices de La discrimination et la bonne qualification du transition, de concordance avec le système de risque sont assurées par ces modèles notation externe) complété pour les grands (algorithmes ou grilles). L’échelle de valeurs Crédit Mutuel Océan Pilier 3 – p.16
comptes et assimilés par un suivi d’une part, et sur la surveillance permanente intermédiaire, réalisé sur base semestrielle. du système de notation interne (et notamment des paramètres) d’autre part. A l’échelle Les paramètres utilisés pour le calcul des régionale, celui-ci vérifie l’appropriation globale risques pondérés sont nationaux et du système de notation interne, les aspects s’appliquent à toutes les entités du Groupe. Le opérationnels liés à la production et au calcul suivi annuel des probabilités de défaut des notes, les procédures de gestion des s’effectue préalablement à toute nouvelle risques de crédit directement en lien avec le estimation du paramètre réglementaire. Selon système de notation interne et la qualité des les portefeuilles, celui-ci est complété par un données. suivi intermédiaire, réalisé sur base semestrielle. Les dispositifs de suivi de la LGD Au titre du contrôle périodique, le corps et des CCF sont annuels et ont pour principal d’inspection du Groupe Crédit Mutuel réalise objectif de valider, à l’échelle de chaque une revue annuelle du système de notation segment, les valeurs prises par ces interne. Une procédure cadre définit la paramètres. Concernant la perte en cas de typologie des missions à réaliser en mode défaut, cette validation s’effectue notamment pérenne sur le dispositif Bâle 2 ainsi que la en vérifiant la robustesse des méthodes de répartition des responsabilités entre les calcul des marges de prudence et en inspections régionales et nationale. confrontant les estimateurs de LGD aux dernières données et aux réalisations. Pour le Insertion opérationnelle du système de CCF, la validation s’effectue par confrontation notation interne des estimateurs aux derniers CCF observés. Les Groupes régionaux mettent en œuvre le Le système de notation interne entre dispositif Bâle 2 national selon des modalités dans le champ de contrôle du contrôle propres (composition des comités, procédures permanent et du contrôle périodique de gestion des risques…). Conformément à la règlementation, la mise en œuvre du dispositif Le plan de contrôle permanent du Groupe Bâle 2 dans les différentes entités du Groupe Crédit Mutuel relatif à Bâle 2 comporte deux Crédit Mutuel intervient à tous les niveaux de niveaux. A l’échelle nationale, le contrôle la filière de gestion des crédits, comme en permanent intervient sur la validation des témoigne le schéma ci-dessous relatif à nouveaux modèles et des ajustements l’utilisation de la notation : significatifs apportés aux modèles existants Décider Détecter Octroyer les les Aiguiller les paiements risques les Scorer Fiche crédits sensibles risques les sensibles stratégie clients risques Cotation Risque Déléguer les pouvoirs Recouvrement amiable Limites/secteurs d ’activité Unique Proposition automatique de provisions F Détection o Agences r pour m Contrôleurs en suivi a r 2ème et 3ème niv rapproché i Accès s q direct Suivi u e Incentive CdC Crédit Mutuel Océan Pilier 3 – p.17
La cohérence globale du dispositif est assurée - les outils de reporting nationaux, qui par : vérifient l’homogénéité des pratiques dans les Groupes régionaux ; - la gouvernance nationale du système de notation interne ; - les missions du contrôle permanent et de l’inspection confédérale. - la diffusion des procédures nationales par la Confédération Nationale du Ces outils et missions visent à assurer la Crédit Mutuel ; conformité aux exigences règlementaires et un - les échanges de pratiques entre les haut niveau de convergence des pratiques entités (au cours de réunions plénières d’appropriation du système de notation interne. ou d’échanges bilatéraux Les orientations méthodologiques, l’état CNCM/Groupes ou inter Groupes) ; d’avancement du dispositif ainsi que les principales conséquences de la réforme sont - l’adhésion de la quasi-totalité des régulièrement présentées au niveau de toutes entités à deux systèmes informatiques, les Fédérations du Crédit Mutuel, des banques structurant l’organisation du Groupe du CIC et des filiales. Crédit Mutuel (même logique des outils au plan national, paramétrage possible au plan fédéral) ; Valeurs exposées au risque par catégorie Variations 31/12/2013 31/12/2012 2013/2012 Valeurs Valeurs Valeurs exposées Ajustements de Ajustements de Ajustements En millions d'euros exposées au exposées au au risque valeur * valeur* de valeur risque risque Approche notation internes fondation Etablissements 0,0 0,0 Approche notation internes avancée Etablissements 1 623,7 0,0 1 694,3 0,0 -70,5 0,0 Entreprises 1 356,8 15,2 1 330,4 15,1 26,4 0,1 Clientèle de détail Revolving 376,2 0,9 285,7 0,5 90,5 0,3 Immobiliers résidentiels 5 374,4 22,7 5 015,5 15,7 358,9 7,0 Autres 4 017,4 99,5 4 101,2 90,0 -83,7 9,5 TOTAL 12 748,5 138,2 12 427,0 121,3 321,5 16,9 (*) Ces ajustements de valeurs sont ceux effectués au titre des provisions individuelles. Les informations concernant les provisions collectives sont communiquées dans le rapport annuel. Crédit Mutuel Océan Pilier 3 – p.18
Valeurs exposées au risque traitées en approche notations internes avancée par catégorie et par note interne (hors expositions en défaut) ETABLISSEMENTS ET ENTREPRISES Echelon de Exposition En m illions d'euros 31.12.2013 qualité de EAD RWA RW % EL Brute crédit Etablissem ents 1 49 49 7 13,6 0 2 1 226 1 226 25 2,0 0 3 346 334 89 26,7 0 4 6 6 2 27,6 0 5 6 6 3 49,0 0 6 2 2 1 64,0 0 7 0 0 0 0 8 0 0 0 0 9 0 0 0 0 Entreprises - Grands com ptes 1 0 0 0 0,0 0 2 2 2 0 18,2 0 3 7 7 2 25,5 0 4 43 39 13 33,2 0 5 72 71 41 57,7 0 6 29 25 22 88,7 0 7 18 16 18 111,9 0 8 23 22 34 153,2 0 9 0 0 0 0 Entreprises - Hors Grands com ptes 1 282 260 61 18,8 0 2 281 258 74 28,8 0 3 140 131 46 36,0 0 4 204 192 83 47,5 1 5 120 109 62 60,2 1 6 92 86 64 66,6 1 7 58 53 42 75,7 1 8 40 36 37 136,3 1 9 7 7 7 116,9 0 Entreprises en IRB Slotting - - - - - Crédit Mutuel Océan Pilier 3 – p.19
RETAIL PARTICULIERS Echelon de Exposition En m illions d'euros 31.12.2013 qualité de EAD RWA RW % EL Brute crédit Immobilier 1 353 345 5 1,4 0 2 2 153 2 118 35 1,6 0 3 937 925 37 4,0 0 4 677 668 53 7,9 0 5 293 290 41 14,3 0 6 163 155 39 25,2 0 7 70 69 24 34,4 0 8 95 94 45 47,7 1 9 50 50 33 66,5 1 Revolving 1 78 27 0 0,7 0 2 286 119 1 1,1 0 3 160 80 2 2,6 0 4 118 65 4 5,9 0 5 45 26 3 12,5 0 6 38 23 5 22,9 0 7 17 11 4 36,7 0 8 10 7 4 51,2 0 9 4 3 3 84,4 0 Autres 1 188 177 3 1,9 0 crédits 2 777 740 15 2,0 0 3 358 339 17 5,1 0 4 235 223 22 9,9 0 5 106 101 16 16,1 0 6 89 67 11 16,8 0 7 36 34 10 29,9 0 8 32 31 10 30,7 0 9 16 16 7 46,9 1 Crédit Mutuel Océan Pilier 3 – p.20
Echelon de Exposition En m illions d'euros 31.12.2012 qualité de EAD RWA RW % EL Brute crédit Immobilier 1 355 349 5 1,3 0 2 2 058 2 025 32 1,6 0 3 829 817 31 3,8 0 4 600 593 45 7,6 0 5 270 266 37 13,8 0 6 133 128 31 24,2 0 7 69 68 23 33,3 0 8 77 77 35 45,8 1 9 52 51 33 63,6 1 Revolving 1 24 10 0 0,8 0 2 212 92 1 1,0 0 3 139 66 2 2,4 0 4 108 57 3 5,5 0 5 40 23 3 11,9 0 6 22 13 3 21,5 0 7 8 6 2 33,7 0 8 6 4 2 47,8 0 9 3 2 2 78,0 0 Autres 1 198 185 3 1,8 0 crédits 2 768 729 14 1,9 0 3 399 371 20 5,3 0 4 270 251 26 10,5 0 5 127 119 21 17,6 0 6 96 69 11 16,1 0 7 35 34 9 26,8 0 8 32 31 10 31,8 0 9 21 20 9 43,0 1 Crédit Mutuel Océan Pilier 3 – p.21
RETAIL – AUTRES Echelon de Exposition En m illions d'euros 31.12.2013 qualité de EAD RWA RW % EL Brute crédit Immobilier 1 159 157 7 4,4 0 2 156 154 13 8,2 0 3 63 63 9 14,0 0 4 62 61 12 19,8 0 5 38 38 10 27,5 0 6 51 50 18 36,5 0 7 26 25 12 48,1 0 8 21 21 12 58,6 0 9 22 22 15 68,6 1 Revolving 1 12 5 0 3,0 0 2 6 3 0 6,6 0 3 2 1 0 11,6 0 4 2 1 0 15,8 0 5 1 1 0 23,1 0 6 3 2 1 33,3 0 7 1 1 0 47,5 0 8 1 0 0 62,6 0 9 0 0 0 88,6 0 Autres 1 654 602 52 8,7 0 crédits 2 537 504 66 13,2 0 3 236 220 42 19,2 0 4 260 238 56 23,6 1 5 197 183 48 26,3 1 6 171 156 44 28,4 1 7 114 105 34 32,7 2 8 73 69 27 38,6 2 9 66 63 31 49,8 3 Crédit Mutuel Océan Pilier 3 – p.22
Echelon de Exposition En m illions d'euros 31.12.2012 qualité de EAD RWA RW % EL Brute crédit Immobilier 1 137 135 6 4,4 0 2 151 149 12 8,0 0 3 77 76 10 13,5 0 4 66 65 13 19,2 0 5 46 45 12 26,4 0 6 45 45 16 35,1 0 7 24 24 11 46,6 0 8 18 18 10 56,2 0 9 22 22 14 65,5 1 Revolving 1 9 4 0 3,0 0 2 5 3 0 6,3 0 3 2 1 0 10,8 0 4 2 1 0 15,1 0 5 1 1 0 21,7 0 6 2 1 0 31,7 0 7 1 0 0 43,8 0 8 0 0 0 58,9 0 9 0 0 0 82,2 0 Autres 1 571 527 45 8,5 0 crédits 2 500 473 62 13,0 0 3 332 309 56 18,2 1 4 259 240 55 22,9 1 5 230 211 54 25,6 1 6 164 153 42 27,6 1 7 119 110 33 30,1 2 8 68 63 24 37,7 2 9 67 64 30 46,9 3 La LGD utilisée pour le calcul des pertes attendues propose une estimation moyenne de cycle alors que l’information comptable enregistrée concerne une année donnée. En conséquence, la comparaison entre EL et pertes n’est pas pertinente pour une année donnée. Crédit Mutuel Océan Pilier 3 – p.23
Risque de contrepartie des salles de marché Le risque de contrepartie de la salle des marchés est Confédération Nationale du Crédit Mutuel (CNCM) encadré par la Charte des Activités financières et décliné au CMO. Le suivi du risque de faisant l’objet d’une validation par le bureau du contrepartie est assuré par le Back Office Conseil d’Administration. Elle fixe les limites Trésorerie. Il fait l’objet d’un Reporting mensuel à globales et les limites par contrepartie (bancaire et l’organe délibérant et à l’organe exécutif. non bancaire) fonction de la notation interne CM CIC. Depuis 2009, le système des limites des Le dispositif de suivi du risque de contrepartie est contreparties bancaires a été revu par la cellule intégré dans le contrôle interne de la Direction Informations Financières Contreparties (IFC) de la Financière/Back Office Trésorerie. Crédit Mutuel Océan Pilier 3 – p.24
Techniques de réduction du risque de crédit Compensation et collatérisation ou d’obtenir le transfert ou la propriété de certains montants ou actifs tels que des pensions et des dérivés de les dépôts en espèce nantis, les titres gré à gré de créances, les actions ou obligations convertibles, l’or, les parts OPCVM, Lorsqu’un contrat cadre est passé avec une les contrats d’assurance vie et les contrepartie, l’entité signataire applique une instruments de toute nature émis par compensation des expositions de cette un tiers et remboursables sur simple dernière. demande. Avec les contreparties établissements de crédit le Crédit Mutuel complète ces accords avec L’utilisation de la garantie n’est effective que si des contrats de collatérisation (CSA). cette dernière respecte les critères juridiques La gestion opérationnelle de ces derniers se et opérationnels prévus par la réglementation. fait à travers la plateforme TriOptima. Grâce aux appels de marges réguliers, le Des procédures opérationnelles décrivent les risque de crédit net résiduel sur les dérivés de caractéristiques des garanties utilisées, les gré à gré et les pensions est fortement réduit. conditions d’éligibilité, le mode opératoire et la résolution des alertes qui se déclenchent en cas de non conformité. Les traitements aval Description des principales pour le calcul des risques pondérés tenant catégories de sûretés prises en compte des techniques de réduction des compte par l’établissement risques sont largement automatisés. Le Groupe Crédit Mutuel exploite les garanties Procédures appliquées en dans le calcul des risques pondérés de matière de valorisation et de manière différenciée selon la nature de l’emprunteur, la méthode de calcul retenue gestion des instruments pour l’exposition couverte et le type de constitutifs de sûretés réelles garantie. Les procédures de valorisation des garanties Pour les contrats relevant de la clientèle de varient avec la nature de l’instrument constitutif masse et traités en méthode IRB Avancée, les de la sureté réelle. Pour le cas général, les garanties sont utilisées comme axe de études réalisées au sein du Groupe Crédit segmentation de la perte en cas de défaut Mutuel se fondent sur des méthodologies calculée de manière statistique sur l’intégralité d’estimation statistiques, directement intégrées des créances douteuses et litigieuses du aux outils, à partir d’indices externes auxquels Groupe. des décotes peuvent être appliquées selon le type de bien pris en garantie. Par exception, Pour les contrats relevant des portefeuilles des procédures spécifiques prévoient des Souverains, Etablissement et, pour partie, du valorisations à dire d’expert, notamment en portefeuille Corporate, les sûretés cas de dépassement des seuils fixés sur les personnelles et les sûretés financières sont encours des opérations. exploitées comme techniques de réduction des risques telles que définies par la Ces procédures sont établies à l’échelle réglementation. nationale. La gestion opérationnelle, le suivi des valorisations et les mises en action des Les sûretés personnelles garanties sont ensuite du ressort des entités correspondent à l’engagement pris par du Groupe Crédit Mutuel. un tiers de se substituer au débiteur primaire en cas de défaillance de ce Les principales catégories de dernier. Par extension, les dérivés de crédits (achat de protection) font partie fournisseurs de protection de cette catégorie. En dehors des garanties intra-Groupes, les principales catégories de fournisseurs de Les sûretés financières sont définies protection prises en compte relèvent des par le Groupe comme un droit de sociétés de cautionnement mutuel de type l’établissement de liquider, conserver Crédit Logement ou GPA. Crédit Mutuel Océan Pilier 3 – p.25
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