Première année de masso-kinésithérapie - Annales 2017-2018 - École d'Assas - BDE GOKA
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Présentation : Le but de ce recueil est de regrouper les annales et certains corrigés de K1 de l’année 2017-2018 pour que tu puisses les utiliser pour réviser. Tu pourras t’en servir tout au long de l’année et compléter avec les annales des années précédentes. Pour autant, tous les sujets ne sont pas traités (et oui il faudra aussi travailler on ne fait pas tout…) et ces corrections ne se dispensent pas des cours de tes professeurs et peuvent malheureusement contenir des erreurs (et des fautes d’orthographes...) même si nous avons fait au mieux. De plus nous ne te présentons pas une liste exhaustive des sujets pouvant tomber pour les partiels... les sujets de l’année dernière peuvent tous retomber comme ne pas tomber, il appartient à chacun d’apprendre, bien entendu, tous les chapitres de tous les cours. Sur ce, nous te souhaitons bon courage pour ton année de K1 ! La team tuto 2
Table des matières Semestre 1 ......................................................................................................................... 4 UE.2 : Sciences humaines et sciences sociales .............................................................................. 5 1) Psychologie ...................................................................................................................................... 5 2) Ethique (première session) .............................................................................................................. 6 UE3 : Sciences biomédicales ...................................................................................................... 13 1) Hygiène .......................................................................................................................................... 13 2) Biomécanique ................................................................................................................................ 13 3) Neuro-anatomie ............................................................................................................................ 18 4) Pathologie médicale et chirurgicale .............................................................................................. 24 UE.4 : Science de la vie et du mouvement ................................................................................. 26 I) Anatomie .............................................................................................................................26 1) Membre supérieur ........................................................................................................................ 26 2) Membre inférieur .......................................................................................................................... 30 4) Tronc.............................................................................................................................................. 34 II) Physiologie articulaire ..........................................................................................................36 1) Membre supérieur ........................................................................................................................ 36 2) Membre inférieur .......................................................................................................................... 38 3) Tronc.............................................................................................................................................. 41 UE.6 : Théories, modèles, méthodes et outils en kinésithérapie ................................................ 42 1) Sujet 2017-2018 ............................................................................................................................ 42 Semestre 2 ....................................................................................................................... 45 UE.1 : Santé Publique ................................................................................................................ 46 1) Santé publique............................................................................................................................... 46 2) Handicap ........................................................................................................................................ 46 UE.3 Sciences Biomédicales ....................................................................................................... 47 1) Neuro-physiologie ......................................................................................................................... 47 2) Pathologie médicale et chirurgicale .............................................................................................. 55 UE.4 : Sciences de la vie et du mouvement ................................................................................ 58 Anatomie ......................................................................................................................................58 1) Membre supérieur ........................................................................................................................ 58 2) Membre inférieur .......................................................................................................................... 61 3) Tronc.............................................................................................................................................. 63 Physiologie articulaire ..................................................................................................................67 1) Membre supérieur ........................................................................................................................ 67 2) Membre inférieur .......................................................................................................................... 68 3) Tronc.............................................................................................................................................. 70 3
Deuxième Cas clinique : J’ai pris en charge Mme F, âgée de 54ans, hospitalisée pour un déficit passif de flexion de son genou gauche. Cette limitation est en lien avec un ancien traumatisme qui a entraîné une raideur avec des adhérences et rétraction des éléments périarticulaires. L’équipe médicale réalise une arthrose (sections des zones adhérentes) afin de retrouver une amplitude fonctionnelle (100° de flexion passive obtenue à la sortie du bloc). Une mobilisation passive de son genou à l’aide d’un arthromoteur 24h/24h doit être réalisée pendant 3 jours. La patiente très contente d’entendre que le chirurgien ait pu obtenir une telle amplitude et est très motivée pour suivre les consignes. Néanmoins, à mesure que les heures puis les jours passent, la douleur augmente considérablement (malgré le traitement médicamenteux antalgique) alors que l’amplitude de flexion diminue. La patiente a énormément de mal pour s’endormir puisque l’appareil fonctionne même la nuit .Mais malgré la douleur la patiente souhaite continuer la mobilisation. Nous avons fait part de cette douleur au chirurgien, il n’a pas souhaité changer le traitement. En l’espèce, Mme F, âgée de 54 ans, présente un déficit passif de flexion de son genou gauche dû à un ancien traumatisme. Suite à une intervention chirurgicale pour récupérer son amplitude de flexion, Mme F se plaint lors de son traitement post-opératoire que la douleur augmente malgré les traitements médicaux. De plus, ce traitement entraîne une perte d’amplitude de flexion contrairement au but de l’opération. Néanmoins, la patiente souhaite ardemment continuer le traitement et le chirurgien en charge de la patiente ne souhaite ni le changer ni le faire évoluer. 1. Ainsi, face à une douleur aussi persistante et un traitement potentiellement inefficace, quels sont les moyens et les limites en termes d’accompagnement du Masseur Kinésithérapeute (MK) lorsque la patiente est consentante à ce traitement? On peut s’interroger sur la place que l’on doit accorder à la perception de la douleur chez le patient notamment lors d’un avis médical ? Par conséquent, lorsque la douleur persiste et que l’intervention chirurgicale s’est révélée inefficace, persister dans les soins ne peut-il pas être assimilé à de la maltraitance voire de l’acharnement thérapeutique ? Seulement, ouvrent-ils le droit pour le masseur kinésithérapeute à une capacité d’action face au droit de prescription d’un médecin ? 7
2. En premier lieu et selon l’article L.111-4 du Code de la santé publique dite Loi Kouchner du 4 mars 2002, « aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment ». Du point de vue déontologique et juridique, il existe une possibilité pour le patient de refuser un traitement à tout moment. La seule condition du refus du patient doit dépendre de son consentement libre et éclairé. Or, la patiente Mme F souhaite continuer la mobilisation malgré la douleur et l’emploi d’antalgiques ainsi que le peu d’efficacité du traitement. En l’état, le consentement de la patiente au traitement ne permet pas au Masseur- Kinésithérapeute d’agir. C’est pourquoi, nous devons nous interroger sur les motivations de la patiente qui souhaite continuer le traitement tandis qu’elle manifeste des signes de douleurs accrus et que le traitement ne lui permet pas de gagner en amplitude de flexion. La perception de la douleur chez le patient, ici Mme F, doit nous questionner. Le domaine médical s’appuie sur un grand principe : Primum non nocere, locution latine qui signifie « en premier ne pas nuire ». Principe que l’on retrouve dans le traité des Épidémies qui définit ainsi le but de la médecine : « Face aux maladies, avoir deux choses à l'esprit : faire du bien, ou au moins ne pas faire de mal ». Seulement, ce principe ne peut pas être suffisant pour appréhender la douleur chez un patient et éventuellement l’arrêt ou l’évolution d’un traitement. En effet, la douleur telle qu’elle a été définie en 1979 par l’IASP « est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable, liée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle, ou décrite en termes d'une telle lésion ». Donc, la notion de douleur est relative et subjective car elle dépend de la perception et du ressenti de chaque patient. C’est l’Homme qui fait sa douleur au travers de ce qu’il est, lui attribuant une signification propre. Les Hommes ne souffrent ni de la même manière, ni à partir de la même intensité d’agression. La douleur est un évènement pluridimensionnel car elle n’est pas seulement physique mais également morale. Face à ce type de situation, le MK dispose de moyens tels que les échelles d’auto-évaluation de la douleur afin d’en évaluer au mieux sa perception. Au-delà des outils, le MK doit aussi rechercher et créer un lien étroit avec le patient. D’ailleurs, le soin sera d’autant plus efficace que le patient se sent compris en sécurité et en confort avec le corps médical. Le MK aide sa patiente dans son ensemble, avec sa culture, sa religion et ses valeurs, et en portant une attention toute particulière aux émotions, aux sensations et aux réactions de la personne. De plus, l’attitude et le comportement d’un patient peut nous révéler des informations. Ainsi, Michel Geoffroy note « le bien de l’autre qui peut en décider ? », il 8
s’agirait d’accompagner le patient et non de le précéder. De ce fait, le MK ne peut qu’accompagner Mme F dans sa démarche et pendant son traitement. Cela pousse à se demander quelles sont les responsabilités éthiques possibles du kinésithérapeute dans cette situation. Selon Paul Ricœur, il faut « agir avec et pour autrui ». Le MK, même s’il peut être en désaccord avec le traitement et le consentement de Mme F, doit agir uniquement dans son intérêt médical et pour elle-même. Le corps est un langage que le MK doit s’efforcer de faire accéder à son patient. Dolto le décrit par « comment faire accéder le patient au langage du corps ». Ce langage gestuel est de nature social, environnemental et pas seulement physiologique. Le praticien doit tenir compte de la personnalité, l’environnement du patient pour mieux s’adapter. Le patient peut exprimer aussi par son attitude et son comportement ce qu’il ne peut exprimer verbalement. Il faut être attentif au comportement de Mme F car il peut être porteur de sens, même s’il est bien évidemment compliquer de l’analyser et le comprendre. Deux notions permettent de mettre en évidence cette dualité face à laquelle se trouve le masseur-kinésithérapeute tels que les notions éthiques de « Cure », notion objective (guérir/traiter), et le « Care » notion subjective (prendre soin de quelqu’un). Il ne s’agit pas seulement de soigner des maladies, ici un déficit passif du genou, mais aussi de prendre soin de quelqu’un, avoir souci de Mme F. L’accompagnement reste un élément essentiel du rôle de MK même lorsqu’il est en désaccord avec le consentement du patient. Au-delà de l’accompagnement à mettre en place, la seule perception de la douleur ne permet pas de manière objective, pour le MK ou le chirurgien, d’arrêter ou de modifier le traitement. Cependant, le fait que les antalgiques se révèlent inefficaces peut nous apporter un indice plus objectif sur la douleur du patient. Dans la recherche d’éléments objectifs, on peut noter que le traitement du chirurgien n’obtient pas les effets escomptés puisque contrairement au but de l’opération, l’amplitude de flexion diminue chez Mme F. De plus, le manque de sommeil de la patiente, lié au fonctionnement de l’appareil toute la nuit, pourrait pour la patiente affecter son ressenti voire sa capacité de guérison. En conséquence, la prescription du chirurgien malgré la douleur et l’inefficacité de l’intervention chirurgicale, nous permet de nous interroger sur le fait de savoir si le chirurgien ne se rend pas coupable de maltraitance sur Mme F. En effet, le médecin comme le MK a un devoir de bienfaisance vis-à-vis du patient. Dans les Principes de l’éthique biomédicale de 2008, Beauchamp et Childress évoquent plusieurs grands principes dont la 9
bienfaisance, qui visent à rechercher l’intérêt du malade donc à lui prescrire le meilleur traitement possible. Le principe d’autonomie, c'est-à-dire la participation du patient au processus décisionnel ne peut pas justifier d’aller contre l’intérêt du patient. La notion de non- malfaisance doit nous permettre d’évaluer le rapport bénéfice/risque, notamment, en ce qui concerne l’acharnement thérapeutique. Ce cas clinique présente un réel conflit entre bienfaisance et autonomie. Le MK doit agir dans son intérêt mais Mme F semble trop volontaire et motivée au point d’accepter la violence d’une telle situation. D’ailleurs, on peut évoquer ici le déni de violence. Concept traité dans La Maladie, expérience de l’hubris où « le déni de violence inhérente à la maladie et au soin, déni qui s’enracine dans l’illusion sympathique d’une nature bienveillante et protectrice, se répercute dans la conception de l’éthique médicale. » Mme F est trop volontaire au point d’accepter un traitement qui semble inadéquate. Ce cas clinique met aussi en évidence un conflit entre bienfaisance et non malfaisance. En effet, le MK doit agir dans l’intérêt du patient mais le traitement montre un bénéfice/risque non profitable à la patiente voire néfaste pour sa guérison. Il est vrai qu’un acte thérapeutique a pour but de guérir ou traiter une pathologie dans un esprit de bienfaisance, mais si l’acte est effectué alors que le patient n’en retire aucun bénéfice celui-ci pourrait le ressentir comme une agression et l’acte pourrait alors être considéré comme une forme de maltraitance. Ainsi, le patient n’est pas objet mais sujet de sa prise en charge selon l’article médical de Danièle Leboul, psychologue clinicienne et Caroline Doucet, maitre de conférences en Psychologie. C’est pourquoi, l’écoute du patient dans toute sa détresse et l’analyse des éléments doit nous permettre d’évaluer le bénéfice/risque de poursuivre le traitement. C’est pourquoi, Le MK doit accompagner sa patiente au cours de sa prise en charge et trouver la limite entre ce qui lui parait bon pour elle et son droit à refuser des soins non bénéfiques pour elle. Ainsi, dans un souci déontologique de porter soin et d’aider le patient, le MK se retrouve en conflit avec le droit de prescription du médecin. A cet effet, dispose-t-il d’un champ d’action suffisant afin d’aider au mieux le patient ? Tout d’abord, le MK peut proposer au patient un nouvel avis médical en sollicitant un autre médecin qui pourra adapter, soulager et créer une nouvelle approche de la situation. Par conséquent, Le MK peut proposer à Mme F de consulter un autre médecin pour réaliser un entretien qui lui permettra de trouver une éventuelle solution. Ce concept appelé « clivage » consiste à scinder deux personnes en une 10
bonne et une mauvaise alors qu’elle réalise le même travail. Lors de ce nouvel entretien le nouveau médecin pourra adapter la prise en charge et améliorer éventuellement le confort de la patiente voire prescrire un autre acte médical en opposition au premier. Cela nous permet de rappeler ici que depuis le 14 janvier 2006, les MK sont autorisés à prescrire certains dispositifs médicaux, dont la liste est fixée de façon limitative par l’arrêté du 9 janvier 2006 (JO du 13 janvier 2006), sous réserve de remplir les conditions suivantes : que le masseur- kinésithérapeute agisse dans le cadre de sa compétence et qu’il n'existe pas d'indication contraire du médecin. C’est pourquoi, avec Mme F, le MK prendra le risque d’engager sa responsabilité selon l’article L. 4321-1 du Code de Santé Publique qui indique clairement que « Le masseur-kinésithérapeute exerce en toute indépendance et pleine responsabilité, conformément au code de déontologie mentionné à l’article L. 4321-21 ». Seulement, en refusant un traitement que l’on juge inapte c’est aussi engager sa pleine et entière responsabilité. Néanmoins, s’il apparaît extrêmement compliqué déontologiquement de remettre en cause une prescription médicale, le MK ne doit pas hésiter à prendre ses responsabilités si les circonstances l’exigent. 3. En conclusion, ce cas clinique m’a éclairé sur le rôle de Masseur Kinésithérapeute lors de la prise en charge d’un patient. Ainsi, le MK ne doit pas se contenter d’être un simple technicien mais il doit aussi s’ouvrir et être multidisciplinaire. En effet, il doit se montrer à l’écoute de son patient aussi bien dans sa détresse que dans son excessif positivisme comme ici la motivation de Mme F. Nouer un lien et prêter attention au comportement, aux gestes, aux non-dits peuvent constituer des éléments essentiels de la compréhension du patient. Néanmoins, accompagner son patient même en désaccord avec lui est un devoir éthique pour le MK. Humain avant tout et humble face à la tâche qui lui incombe, le MK doit s’adapter aux situations, prendre en compte la subjectivité et savoir évaluer le bénéfice/risque afin d’éviter tout acte de maltraitance ou de violence sur le patient. De plus, le MK est parfois le seul lien avec le corps médical pour faire entendre sa voix. S’il doit tenir compte des prescriptions médicales, il peut s’appuyer sur d’autres professionnels pour être plus avisé dans l’approche du cas clinique. Néanmoins, en cas de prescription contraire à son éthique, le MK ne doit pas hésiter à trouver des solutions d’approches différentes voire engager sa responsabilité à travers son propre droit de prescription, si cela est possible, ou sans. Effectivement, les MK 11
ont dû se battre pour obtenir une forme d’indépendance par le droit de faire un diagnostic de kinésithérapie avec des objectifs de soins mais aussi par le choix des actes et des techniques. C’est pourquoi, le MK ne doit pas vouloir revenir en arrière en appliquant simplement une prescription médicale. BIBLIOGRAPHIE - Cours « introduction à l’éthique », N.Noury - Cours de sociologie « Les représentations du corps », D.Maille - Cours « introduction à l’anthropologie », P.Begue - Cours « La douleur » en psychologie, A-B.Lambert - Code de déontologie des Masseurs-Kinésithérapeutes - Code de Santé Publique - Le traité des Épidémies d’Hipprocate, daté de 410 avant JC - Revue médicale « jusqu’à la mort accompagner la vie », article le patient est un malade, une personne, un sujet, D.Leboul et C.Doucet 12
UE3 : Sciences biomédicales 1) Hygiène QCM agrafé dans la copie 2) Biomécanique 13
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3) Neuro-anatomie Première session 1. De quoi est composé le système nerveux ? Il est constitué de cellules : les neurones et les cellules gliales ; et du milieu extracellulaire avec le liquide extracellulaire et les capillaires 2. De quoi est composé la substance blanche à l’échelle du neurone ? Elle est composée des axones myélinisés ou non avec des cellules gliales et des capillaires. 3. Comment s’organise la substance blanche à l’échelle du système nerveux (central et périphérique) ? Elle est composée du cortex, des noyaux gris au niveau du système nerveux central et des ganglions au niveau du système nerveux périphérique. 4. De quoi est composé la substance grise à l’échelle du neurone ? Elle est composée du soma, des dendrites, des synapses, des interneurones, des cellules gliales et des capillaires 5. Comment s’organise la substance grise à l’échelle du système nerveux central et périphérique ? Elle est composée des faisceaux au niveau du système nerveux central et des nerfs au niveau du système nerveux périphérique. 6. Comment s’organise anatomiquement le système nerveux ? On a le système nerveux central avec l’encéphale composée du cerveau, tronc cérébral et cervelet ; et la moelle épinière et le système nerveux périphérique avec les nerfs crâniens et spinaux. 7. Quels sont les moyens de protection (mécaniques et physiologiques) du système nerveux (central et périphérique) ? Les protections mécaniques sont l’os, méninges avec la dure-mère, l’arachnoïde et la pie-mère et le liquide cérébro-spinal et les protections physiologiques sont les barrières physiologiques : hémato-encéphalique, hémato-méningé et méningo-encéphalique et la microglie. 8. Que retrouve-t-on au niveau des cornes médullaires antérieures et postérieures ? On retrouve les somas des neurones sensoriels, moteurs, d’association et autonomes. 9. Quels sont les différents types de faisceaux que l’on retrouve au niveau des cordons médullaires ? On retrouve les faisceaux médullaires de neurones sensoriels, moteurs et autonomes, ascendants issus des récepteurs et descendants vers les muscles striés squelettiques. 18
10. Combien dénombre-t-on de myélomères et comment s’organisent-t-ils ? On en dénombre 31, 8 cervicaux, 12 thoraciques, 5 lombaires, 5 sacrés et 1 coccygien. 11. Qu’est-ce qu’un métamère ? (PAR CŒUR) Unité fonctionnelle constituée par un segment médullaire, la paire de nerfs spinaux qui en émerge et les organes (peau, muscles, articulations, os) d’o% proviennent les fibres nerveuses sensorielles et vers lesquels se rendent les fibres nerveuses motrices constituées de cette paire de nerfs spinaux. 12. Où est située la moelle épinière ? Elle se situe dans le foramen intervertébral. 13. Quelle(s) artère(s) vascularise(nt) la moelle épinière ? Elle est drainée par l’artère spinale antérieure et 2 artères spinales postérieures. 14. Comment s’organise la substance grise au sein du tronc cérébral ? Elle s’organise en noyaux éclatés 15. Quelle(s) artère(s) vascularise(nt) le tronc cérébral ? Les artère cérébelleuses Supérieures pour le mésencéphale, les moyennes pour la protubérance et les inférieures pour le bulbe spinal, les artères médianes et les artères paramédianes. 16. Qu’innervent les nerfs spinaux ? les nerfs crâniens ? Les nerfs spinaux innervent l’arrière tête, le cou, le tronc et les membres. Les nerfs crâniens innervent la face et le cou 17. Combien dénombre-t-on de nerfs spinaux ? de nerfs crâniens ? On dénombre 31 paires de nerfs spinaux et 12 paires de nerfs crâniens. 18. Qu’est-ce que la queue de cheval ? Racines médullaires antérieures et postérieurs entre L2 et S5, contenues dans le sac dural et permet innervation sensori-motrice et autonome du membre inférieur et de la selle. 19. Par où émergent les nerfs spinaux ? les nerfs crâniens ? Les nerfs spinaux émergent des foramens intervertébraux. Les nerfs crâniens émergent de foramen de la base du crâne. 20. D’où sont issus les nerfs intercostaux ? le plexus cervico-brachial ? le plexus lombo- sacré ? Les nerfs intercostaux sont issus des rameaux antérieurs entre T2 et T12, Le plexus cervico- brachial est issu des rameaux antérieurs entre C3 et T1 et le plexus lombo-sacré est issu des rameaux antérieurs entre L1 et S3. 21. Comment s’organise la substance grise au sein du cervelet ? 19
On trouve les noyaux gris cérébelleux qui sont de 3 types : les noyaux fastigiaux qu’on trouve dans le vermis, les noyaux interposés qu’on trouve dans le paravermis et les noyaux dentelés qui sont dans les régions latérales. On y ajoute le cortex cérébelleux. 22. Comment divise-t-on fonctionnellement le cervelet ? On le divise en 2 hémisphères cérébelleux composés du paravermis et des régions latérales ; on retrouve le vermis au milieu des 2 hémisphères. 23. Quelle(s) veine(s) draine(nt) le cervelet ? Il est drainé par les veines superficielles et profondes de la fosse postérieure. 24. De quoi est composé le cerveau ? Le cerveau est composé de deux hémisphères cérébraux, formé dans leur périphérie par du cortex, remplis de SB. Ces hémisphères sont séparés par une scissure inter-hémisphérique. On observe également la scissure latérale qui sépare le lobe frontal du lobe temporal. 25. Comment se nomment les lobes cérébraux ? On trouve le lobe frontal, les lobes pariétaux, le lobe occipital, le lobe temporal, le lobe limbique et le lobe insulaire 26. Quelles sont les particularités des couches qui composent le cortex cérébral ? On retrouve une constitution histologique inconstante avec notamment la couche IV et la couche V ont des tailles variables 27. Quelle(s) artère(s) vascularise(nt) le cortex cérébral ? Il s’agit des artères cérébrales antérieures, moyennes et postérieures. 28. Où se localise le sinus veineux sagittal supérieur ? Il se situe au niveau de la faux du cerveau et en suit le trajet. 29. Comment s’organise la substance blanche des hémisphère cérébraux ? On retrouve différents types de fibres : - Fibres d’association : faisceau arciforme : intrahémisphérique - Fibres commissurales : corps calleux : interhémisphérique - Fibres de projection : capsule interne : extra-hémisphérique 30. Que sont les ganglions de la base ? Il s‘agit de noyaux gris centraux : noyau caudé, putamen, palidum, on y retrouve aussi le noyau sous-thalamique et le locus niger. 31. Comment s’organise le système ventriculaire ? Il s’agit d’un revêtement épendymaire qui s’organise en ventricules et en canaux, de haut en bas, on retrouve les ventricules latéraux avec le ventricule 3 au centre, ensuite l’aqueduc central, le ventricule 4 suivis des foramens latéraux et un foramen médian ; on retrouve ensuite le canal central. 20
32. Où se localise le liquide cérébro-spinal ? On le retrouve dans 2 compartiments : - Interne au niveau du système carotidien - Externe au niveau de l’espace sous arachnoïdien 33. Que vascularise le système carotidien ? Il vascularise les 2/3 antérieurs du cerveau. 34. Que vascularise le système vertébro-basilaire ? Il vascularise la partie inférieure du pont, le 1/3 postérieur du cerveau ainsi que le tronc cérébral et le cervelet. 35. D’où sont issues les artères cérébrales ? Les artères cérébrales antérieure et moyenne proviennent de l’artère carotide interne, et les artères cérébrales postérieures proviennent du tronc basilaire. 36. Où est situé le polygone de Willis Il se trouve à la face inférieure du cerveau, au niveau de la base du crâne. 1/ Comment se nomme-t-elle ? Quelle est son rôle ? Il s’agit du corps calleux dont le rôle est de relier et d’assurer la communication entre les deux hémisphères. 2/ Comment se nomme ce lobe cérébral ? A quel(s) autre(s) lobe(s) est-il anatomiquement lié ? Il s’agit du lobe occipital, il est relié aux lobes pariétaux par le biais des scissures pariéto- occipitales et aux lobes temporaux 21
3/Comment se nomme cette cloison ? Que sépare-t-elle ? Il s’agit de la tente du cervelet, un repli dure-mérien qui sépare le cervelet du tronc cérébral et des hémisphères cérébraux. 4/ Comment se nomme-t-elle ? A quelle(s) autre(s) structure(s) est-elle anatomiquement liée ? Il s’agit du pont du tronc cérébral, il est relié au bulbe en haut et au mésencéphale en bas. 5/ Comment se nomme-t-elle ? D’où à où s’étend-t-elle ? Il s’agit de la moelle épinière et elle s’étend du foramen magnum jusqu’à L1-L2 à l’intérieur du foramen intervertébral. Rattrapage : I. Questions à réponse ouverte. 1. Pour chaque face de l'hémisphère cérébral, nommer l'artère qui la vascularise principalement. L’artère cérébrale antérieure et l’artère cérébrale moyenne irriguent respectivement la partie médiale et la partie latérale du cerveau. L’artère cérébrale postérieure irrigue la partie inférieure du cerveau. 2. Nommer 2 nerfs crâniens et pour chacun donner un rôle. I : Nerf olfactif = olfaction II : Nerf optique = la vision 3. Localiser les ganglions spinaux et les ganglions crâniens. Les ganglions spinaux se trouvent au niveau des racines médullaires postérieures. Les ganglions crâniens se trouvent dans le nerf crânien. 4. Localiser précisément les motoneurones alpha Il se trouvent dans la Moelle épinière et au niveau du tronc cérébral. 5. Distinguer les systèmes artériels qui irriguent l'encéphale. Système vertébro-basilaire : formées de deux artères vertébrales qui se reunissent en un tronc basilaire. Vascularise le 1/3 postérieur de l'encéphale. Système carotidien : composé de 2 artères carotides internes droites et gauches. Vascularise les 2/3 antérieurs de l'encéphale. 6. Citer les 3 interfaces qui forment les barrières encéphaliques. La barrière hémato-encéphalique, la barrière méningo-encéphalique et la barrière hémato- méningée. 7. Par quoi est formée la capsule interne ? Par une concentration de fibres de projection (substance blanche), formée de 5 segments : bras antérieur, genou, bras postérieur, segment lenticulaire, segment rétro-lenticulaire. 22
8. Combien y a-t-il d'artères cérébrales ? Nommez-les. Il y en a 6 : 2 artères cérébrales antérieures, 2 artères cérébrales moyennes, 2 artères cérébrales postérieures. 9. Nommer les lobes cérébraux. Lobe frontal, lobe pariétal, lobe occipital, lobe temporal, lobe insulaire, lobe limbique. 10. Nommer les structures composant l'encéphale. L'encéphale est composé de cerveau, du cervelet et du tronc cérébral. 11. Comment se répartissent les différentes paires de nerfs spinaux ? Ils se répartissent en 31 paires II. Imagerie 1. Scissure inter-hémisphérique qui contient la faux du cerveau 2. Il s'agit du corps calleux : transmission des informations entre les hémisphères cérébraux. 3. Elle est remplie de LCR : il s'agit d'un des deux ventricules latéraux. 4. Il s'agit de la scissure latérale séparant le lobe temporal du lobe frontal. 5. Il s'agit du lobe temporal. Impliqué dans l'audition. III. Question rédactionnelle : Distinguez la substance blanche de la substance grise à l’échelle du neurone puis à l’échelle du système nerveux. Précisez ensuite comment s’organise la substance blanche et la substance grise dans les différentes entités du système nerveux central et du système nerveux périphérique A l'échelle du neurone, la substance grise correspond aux corps cellulaires et aux dendrites. La substance blanche correspond aux axones. 23
A l'échelle du système nerveux : - central : regroupe les interneurones et les somas, les dendrites et les arborisations terminales des neurones de projection. - périphérique : somas et dendrites des neurones pseudo-unipolaires. Répartition de la SB et SG au sein des différentes entités - SNC : Dans l’encéphale : La substance grise c’est le cortex (périphérie) et le noyau. Et la substance blanche c’est entre le cortex et le noyau. Dans la moelle épinière : La substance grise est au centre et la substance blanche en périphérie. Dans le tronc cérébral : C’est de la substance blanche avec plein de noyaux gris, sans cortex. Dans le cervelet : Substance grise en périphérie et substance blanche en profondeur. - SNP : Les ganglions spinaux (en lien avec la moelle épinière) et crâniens (en lien avec le tronc cérébral) sont constitués de substance grise. 4) Pathologie médicale et chirurgicale Première session : Question 1 : Quelles sont les lésions diaphysaires de l’enfant ? (2pts) Il existe 4 lésions diaphysaires spécifiques de l’enfant : o Fracture en bois de vert : C’est une fracture avec angulation, le périoste est rompu d’un côté et intact de l’autre. o Fracture en motte de beurre : c’est une fracture métaphysaire, il y a un tassement au niveau de la métaphyse. o Fracture sous-périosté : c’est une fracture osseuse sous le périoste qui lui reste intact, et l’enfant peut se mouvoir malgré la fracture. o Incurvation diaphysaire : elle n’induit pas de fracture mais une courbure plastique qui s’étend sur la longueur de l’os. Question 2 : Quelle est la différence lors de la consolidation d’une fracture diaphysaire entre remodelage et modelage ? (2pts) Le remodelage est une reconstitution de la trame microscopique de l’os, alors que le modelage est une reconstitution de la trame macroscopique de l’os. Cependant le modelage est présent uniquement chez l’enfant car l’enfant possède une activité de son périoste importante ainsi qu’un cartilage de conjugaison. De ce fait, le cal osseux disparait pour laisser place à l’os. 24
Question 3 : définition du terme « pseudarthtrose » et attitude à tenir ? (2pts) Pseudarthrose : absence de consolidation dans les délais normaux. Le chirurgien va devoir agir, et soumettre le patient à un traitement externe. Question 4 : quelles sont les complications secondaires suite à une ostéosynthèse ? (2pts) Suite à une ostéosynthèse secondaire, les complications secondaires sont : o Troubles dits du décubitus o Accidents thrombo-emboliques avec risque d’embolies o Déplacement secondaire o Sepsis o Débricolage o SDRC o Nécrose cutanée Question 5 : quelle est la composition du cartilage (2pts) La composition du cartilage est la suivante = eau + chondrocytes + collagène + protéines non collagéniques. Question 6 : But d’une chirurgie réparatrice d’une lésion cartilagineuse ? Le cartilage n’est pas vascularisé, la chirurgie réparatrice consiste a perforé l’os sous chondral pour que le sang coagule et que ce dernier amène les éléments nécessaires à la régénération du cartilage. Ces cellules, de la lignée mésenchymateuse vont créer un néo- cartilage, mais on ne récupère pas un vrai cartilage hyalin mais un cartilage fibrocartilagineux. Question 7 : Comment peut-on identifiez un germe de bactérien ? (2pts) Pour identifier un germe bactérien, il faut tous d’abord réaliser un prélèvement, qui va permettre un examen direct au microscope grâce à la coloration de GRAM qui permet d’identifier les germes dits + (bleus) ou – (roses). Ce prélèvement permet un examen direct, et il est le plus souvent négatif. C’est pour cela qu’il faut réaliser des cultures afin de mettre en évidence l’infection. Cependant, le pour prélèvement bactérien, les résultats sont tardifs. On peut donc réaliser l’identification des germes par des tests biochimiques simples, soit en cherchant l’antigène du gène bactérien ou en cherchant l’anticorps qu’a fabriqué le corps de manière spécifique vis-à-vis de l’antigène bactérien. Question 8 : Que représente la sérothérapie ? (2pts) Sérothérapie : injection d’anticorps spécifique à un antigène donnée. Question 9 : Quel est le principe de la prévention primaire en cas de processus infectieux ? ai donné au moins trois exemples (2pts) La prévention primaire permet de diminuer au maximum l’incidence de la maladie (vaccination, l’antibioprophylaxie, mesures sanitaires, campagnes de prévention) Question 10 : En présence d’une arthrite à quelle étiologie faut-il penser ? Pourquoi ? faut-il donc faire ? (2pts) L’arthrite est inflammation de la synoviale de nature infectieuse qui mène donc à une arthrite septique, elle peut être aussi de nature métabolique, ou rhumatismale. Cependant 25
elle est d’origine infectieuse en premier lieu, pour la traiter, il faut d’abord connaitre le germe en réalisant une ponction articulaire que l’on analyse en laboratoire, puis antibiothérapie. Rattrapage : UE.4 : Science de la vie et du mouvement I) Anatomie 1) Membre supérieur Première session : Question 1 : Schéma en vue antérieure de 1/3 supérieur de l’humérus 26
Question 2 : Description du muscle subscapulaire Forme et situation : C’est un muscle épais, de forme triangulaire, large en dedans et étroit en dehors, situé en avant de la scapula et de l’articulation SH, ce muscle est étendu de la fosse subscapulaire à l’épiphyse proximale de l’humérus. Origines : Il s’insère en dedans sur la scapula, face antérieure, sur toute son étendue, exception faite de la région attenante à l’articulation SH ainsi que des étroites surfaces d’attache du muscle dentelé antérieur, situées le long du bord spinal. L’insertion se fait par des lames fasciales sur les crêtes de la fosse subscapulaire et par implantation directe des fibres charnues, dans l’intervalle de ces crêtes. Les faisceaux inférieurs de ce muscle s’insèrent sur le pilier et sur la gouttière axillaire attenante. Trajet : Les faisceaux musculaires se dirigent en convergeant vers l’angle latéral de la scapula. Ils se rassemblent en une masse de plus en plus étroite et épaisse qui s’applique sur la face antérieure de la capsule de l’articulation SH. Terminaisons : • Par un fort tendon, sur l’humérus, épiphyse proximale, tubercule mineur, partie supéro-médiale. • Par de courtes fibres tendineuses sur la crête du tubercule mineur, partie supérieure. Deux bourses séreuses constantes sont annexées au muscle subscapulaire : • L’une, dite sub-coracoidienne, est placée entre le bord supérieure du muscle subscapulaire d’une part, la face antérieure du segment vertical du processus coracoïde et ka partie voisine de la capsule articulaire, d’autre part ; • L’autre appelé bourse subtendineuse du muscle subscapulaire, est située le long du bord supérieur du tendon du muscle subscapulaire, entre ce tendon et la capsule articulaire. Actions : rotateur médial le plus pur de l’articulation scapulo-humérale. Ses fibres inférieures réalisent un abaissement de la tête humérale. Il maintient en contact les surfaces articulaires de l’articulation scapulo-humérale. C’est un véritable ligament actif (muscle stabilisateur antérieur participant à la coiffe des rotateurs). Innervation : • Tronculaire : o N supérieur du Subscapulaire, branche collatérale du PB, issue du tronc supérieur o N inférieur du Subscapulaire, branche collatérale du PB, issue du faisceau postérieur o N du subscapulaire, branche collatérale du N axillaire • Radiculaire : C5, C6 Question 3 : Description du ligament trapézoïde Il s’insère en bas, sur la scapula, angle supéro-latéral, processus coracoïde, segment horizontal, face supérieure, partie postéro-latérale. Ce ligament se porte obliquement en 27
haut et en dehors. Il se termine sur la clavicule, face inférieure, près de l'extrémité latérale, ligne trapézoïde, segment antérieur. Le ligament trapézoïde est une lame fibreuse quadrilatère, orientée suivant un plan oblique de haut en bas et de dehors en dedans. Des deux faces du ligament : l'une, antéro-médiale, regarde en dedans, en avant et en haut et répond à la clavicule, l'autre, postéro-latérale, a une orientation inverse et répond à la face supérieure du processus coracoïde et au ligament coraco-acromial. Le bord antérieur est libre. Le bord postérieur (dorsal) est en rapport avec le ligament conoïde. Rattrapage : Question 1 : Ostéologie (8 points) Dessinez et légendez une vue médiale de l’extrémité médiale de la clavicule en plaçant les insertions capsulo-ligamentaires Question 2 : Myologie (6 points) Décrivez (sans dessin) le muscle petit rond Le muscle petit rond de la coiffe des rotateurs. De forme aplatie et allongée, il est tendu de la scapula à l’humérus. Origines : par des fibres charnues, il nait : 28
- A la partie supéro-latérale de la fosse infra-épineuse de la face postérieure de la scapulale long du bord axillaire moitié supérieure - Des cloisons fibreuses qui le séparent du muscle infra-épineux en dedans et du muscle grand rond en bas. Trajet : en haut, en dehors et en avant. Il longe le bord du muscle infra-épineux avec lequel il est plus ou moins confondu. Terminaison : Par un tendon aplati, sur la facette postérieure du tubercule majeur de l’épiphyse proximale de l’humérus. Actions : Rotateur latéral et adduction de la scapulo-humérale. Ligament actif de la scapulo- humérale. Innervation : nerf axillaire Question 3 : Arthrologie (6 points) Décrivez (sans dessin) le ligament coraco-huméral Le ligament coraco-huméral est une lame fibreuse épaisse. Origine : Sur toute la longueur du bord latéral du segment horizontal et vertical du processus coracoïde, angle supéro-latéral de la scapula. Trajet : - Faisceau sup : oblique en dehors, légèrement en bas et en arrière - Faisceau inf : oblique en dehors et en bas Les 2 faisceaux divergent, ils se dirigent vers les 2 tubercules de l’extrémité supérieure du sillon intertuberculaire de l’humérus. Terminaison : - Faisceau sup : o Face supérieure du tubercule majeur o A son bord médial, il est accolé à la face profonde du tendon du muscle supra- épineux qui le renforce - Faisceau inf : o Bord supérieur du tubercule mineur o Se soude au ligament gléno-huméral supérieur sous-jacent 29
2) Membre inférieur Sujet Première session : 1) Schéma légendé bord postérieur de la diaphyse fémorale 30
2) Description des 4 types de fibres de la capsule de la coxo-fémorale (avec ou sans schéma) La capsule est un manchon fibreux tendu de l’acétabulum au fémur. En forme de sablier, très puissante et très épaisse. - Longitudinales : fibres tendues de l’acétabulum au fémur - Arciformes : fibres qui renforcent la capsule sur la périphérie de l’acétabulum - Circulaires : qui empêchent la luxation de la hanche - Freins capsulaires : elles bordent la partie inférieure de la capsule, ce qui permet à la capsule de se laisser étirée en Abduction. 3) Décrire les muscles suivants : a) Piriforme b) Court adducteur a) Piriforme Présentation : muscle du groupe Pelvi-trochantérien, tendu du sacrum au fémur Origine : sacrum, face antérieure, partie latérale de S2, S3, S4 Forme et trajet : par des fibres charnues, triangulaires à base sacrale. Oblique en avant, en dehors et en bas. Sort du bassin pour passer par la grande incisure sciatique. Terminaison : Fémur, grand trochanter, face supérieure 31
Actions : Rotation latérale ET abduction horizontale Innervation : Nerf du piriforme S2 b) Court adducteur Présentation : muscle du groupe adducteur, tendu de l’os coxal au fémur, avec deux faisceaux, plan profond Origine : os coxal, face exopelvienne, branche ischio-pubienne Forme et trajet : lame triangulaire a sommet coxal. En bas, en dehors, en arrière. Terminaison : Fémur, bord postérieur - Faisceau supérieur : zone de trifurcation, extrémité supérieure entre la ligne pectiné (en médial) et le muscle grand Adducteur (en latéral) - Faisceau inférieur : diaphyse, ligne âpre, partie supérieure entre le muscle Long adducteur (en médial) et le muscle Grand adducteur (en latéral) Actions : Adduction Innervation : Nerf obturateur Rattrapage : 1) Schéma légendé et orienté de toutes les insertions musculaire de la face endo- pelvienne de l’os coxal (5points) 32
2) Description des 3 ligaments principaux de l’articulation coxo-fémorale avec ou sans schéma (situation, origine, trajet, terminaison) (4 points) • Ligament ilio-fémoral : Situation : ligament le plus puissant du corps, tendu de l’ilium au fémur, il épaissit la capsule dans la partie antérieur-supérieure Origine : os coxal, versant inférieur de l’épine iliaque antéro inférieure EIAI Forme : triangulaire à base fémorale Trajet : oblique en bas et en dehors Terminaison : fémur, sur la ligne trochantérique du col du fémur • Ligament pubo-fémoral Situation : tendu du pubis au fémur, renforce la capsule dans les parties antéro-inférieures Origine : os coxal, branche supérieure horizontale du pubis, sous le pectiné Forme : triangulaire à base pubienne Trajet : oblique en bas, en dehors et légèrement en arrière Terminaison : fémur, au pied et en avant du petit trochanter, dans la petite fossette • Ligament ischio-fémoral : Situation : tendu de l’ischium au fémur Origine : os coxal, ischion au contact de l’acétabulum, le long de la corne postérieure Forme : s’enroule sur la partie postérieure de la capsule Trajet : arrière, en haut, en dehors Terminaison : - Fibres sus-cervicales : fémur, partie antérieure de la face médiale du grand trochanter - Fibres moyennes : fémur, zone orbitaire - Fibres sous-cervicales : au niveau du frein capsulaire 3) Décrire les muscles suivants en indiquant : région, origine(s), formes, trajet, terminaison(s) et innervation (11 points) a) Obturateur interne Muscle du groupe des pelvi-trochantériens, tendu du sacrum au fémur Origine : os coxal, face endopelvienne sur le pourtour du foramen obturé, segment inférieur. Forme : triangulaire à base coxale Trajet : en endopelvien : oblique en arrière Puis se coude à la petite incisure sciatique En exopelvien : oblique, haut, avant et dehors Terminaison : fémur, extrémité du grand trochanter, face antérieure, tendon commun en avant de la fossette trochantérique Action : rotateur latéral, abducteur horizontal, stabilisateur Innervation : nerf de l’obturateur interne et du jumeau supérieur b) Long adducteur 33
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