APOCALYPSO - Compagnie Têtes de Mules

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APOCALYPSO - Compagnie Têtes de Mules
APOCALYPSO
Une cocréation de la Cie Têtes de Mules
      avec la Cie Buffpapier(Ch)
        Mise en scène : Christophe Carrère
              Auteur : Stéphane Fratini
      Avec : Angela Neiman, Franziska Hoby,
       Baptiste Eliçagaray et Stéphane Fratini
     Musiciens : Mattia Sinigaglia et Pol Jubani.
   Costumes et Scénographie : création collective
                Durée : env. 70 min.
         Création lumière: en concertation
Présentation du projet APOCALYPSO

Background : Nous sommes à la mi-janvier 2021 et le projet «Apocalypso» peut enfin redé-
marrer ! Une année auparavant, la crise sanitaire mondiale obligea toute l’équipe au confinement.
Chacun regagna son foyer en Italie, en Espagne, en France et en Suisse, attendant que la tem-
pête se calme. Nous voilà à nouveau tous réunis avec la ferme intention de finaliser cette création.
L’histoire initiale d’Apocalypso avait pour décor un chapiteau. Force est de constater que cette idée
n’est plus au goût du jour. Mieux vaut une histoire capable d’être jouée en extérieur, comme en
intérieur. C’est pourquoi nous partons sur une idée nouvelle : un spectacle forain.

«APOCALYPSO», l’idée: la fin du monde n’est qu’un simple jeu forain.
It’s just a game !
Apocalypso est une distraction de fête foraine, garantissant aux visiteurs sensations fortes et bou-
leversements émotionnels. La plateforme est un bateau de croisière en train de sombrer. L’am-
biance y est enjouée par une musique carnavalesque de style Calypso, qui assure le bon entrain
à ce manège apocalyptique. La particularité de ce jeu est que l’étourdissement éprouvé par les
visiteurs participe ingénieusement au service de cette machine à distraction. Ainsi, le groupe de
protagonistes se retrouve à travailler pour le compte d’un système de divertissement, de manière
bénévole, et sans même s’en rendre compte. Vous l’aviez compris, ici, la fin du monde n’est ni
plus ni moins qu’un jeu absurde et grotesque. On en ressort désorienté, un jeton en main, prêt
pour un second tour de manège.

La notion d’apocalypse se rapporte ici à un concept ludique étourdissant : un système
fait pour distraire la foule des enjeux socio-économiques du moment. Le plaisir, peu importe son
prix, emprisonne les consommateurs, dans le «ici est maintenant», et les rend tous plus capricieux
les uns que les autres. Un système ludique attrayant, d’autant plus, qu’il génère des profits exorbi-
tants, et encore plus lorsqu’il semble s’effondrer.

La pièce Apocalypso se conçoit donc comme un tour de manège. Entre les montagnes
russes, la disco-calypso et le stand de tir, nos protagonistes s’amusent à voir en différé leur propre
occultation d’un monde réellement en danger. Cette distanciation est le propos du spectacle. Et
puisque l’apocalypse est symbole de révélation, il va de soi que notre groupe de protagoniste finit
par conscientiser sa propre occultation de la réalité. Mais pour combien de temps ?

Le thème : l’industrie du divertissement favorise l’occultation de   la réalité d’un monde vérita-
blement en danger, et ainsi à nous déresponsabiliser des enjeux socio-économiques du moment.

La thématique : Paradoxalement, il est primordial de montrer la désolation de notre monde.

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Le groupe de protagonistes en quelques lignes :
Salvatore Mancini porte son plus beau costume trois pièces pour cette croisière à laquelle il a
déjà participé deux fois. Son embonpoint trahit une générosité qu’il dévoile facilement à qui veut
l’entendre, mais rarement à sa femme, Vittoria, qui l’accompagne courageusement. Sous ses
apparences d’Italien affable se cache un enfant gâté et colérique.

« On à pas qu’ça à faire ! », est le crédo de Vittoria, une femme sèche et revêche. Son mari
(Salvatore) ne lui facilite pas la tâche, car elle doit sans cesse le rappeler à l’ordre. Parlant sans
cesse dans sa barbe, tout est obstacle et source de frustration. Elle a l’air de chercher quelque
chose de profondément enfoui dans son corps, ne serait-ce pas le bonheur ?

Rosa Munda : Avec son apparence de femme-objet, cette native de Miami est le symbole de la
naïveté même. Elle a l’air constamment perdue, jamais vraiment à sa place, et se conforte alors
dans un monde parallèle plutôt enfantin.

Elviro Corona : Il se donne un air important, mais derrière son étrange sourire plein de dents, se
cache un homme insipide. Cette soif de pouvoir, qui l’anime l’amène à être craint des autres prota-
gonistes, voir même du public.

Le Capitaine : Grand maître à bord, rien ne le perturbe. Cette âme rassurante vogue sur la
musique calypso, un océan tranquille sous le soleil des tropiques. Comme tous marins, au plus
profond de son coeur des bourrasques de tempêtes menacent.

Bermuda : Sa nonchalance d’adolescent tranche avec cette volonté d’être toujours prêt à l’action.
Il est convaincu qu’un jour il puisse devenir un musicien célèbre. Mais pour le moment ce rebelle
refoulé, n’est juste qu’apprenti sur ce stand de forain.

Notes sur la Scénographie
Dans le but de représenter le lieu de l‘histoire d‘une manière réaliste, le stand de tir qui fait partie
de l’inconscient collectif, permet de concevoir des scènes de jeu à l’extérieur en s’appuyant sur
l’immaginaire forain mais aussi dans le but de pouvoir jouer cette nouvelle production dans des
lieux publics. Il devrait également être possible de jouer la pièce sur une scène de théâtre.

A l’image d’un bateau en train de sombrer au milieu d’une tempête, ce stand forain, derrière son
aspect neuf et clinquant cache de nombreuses failles, prête à craquer au premier coup de vent.
Par son mécanisme ancien et ses cibles interchangeables, le jeu de tir devient un appuie pour
illustrer les désirs, les états ou bien les sentiments de chacun des personnages. Les dernières
cibles représentent les dictateurs qui obscurcissent la scène politique. Le public aurra l’occasion de
se prêter au jeu et de tirer sur ces derniers. Comme au carnaval, un court instant tout est permis,
le peuple a le droit de se défouler !

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Une coproduction

La compagnie Têtes de mules naît en 2012, de la volonté à faire du théâtre en dehors
des lieux conventionnels. Créatrice de spectacles et d’évènements spontanés, la compagnie ras-
semble différents moyens d’expression artistique.
En juin 2014 la version définitive du PARASITE CIRCUS, sa première création, est présenté à
Nanterre dans le cadre de Brut d’Arènes. C’est à partir de décembre de la même année que la
compagnie travaille sur son second spectacle, L’ENTRESORT. Le Conseil Général des Pyrénées-At-
lantiques et le Conseil Régional d’Aquitaine subventionnent ce projet qui fût lauréat de l’appel à
projet MUGALARIAK 2.0 dans le cadre de Saint Sébastien 2016, Capitale Européenne de la culture
(Es) dont la première aurra lieu le 1er octobre 2016.
Parallèlement, la Cie a mis en place dès 2014, le projet CARNIVAL, un événement artistique pluri-
disciplinaire bisannuel. Ces tournées d’un mois aurront lieu au Pays Basque, en Belgique en Suisse
ainsi que dans la Drôme, faisant participer à chaque fois une compagnie invitée, pour créer un
univers forain et décalé sur les places des villes et des villages.
Elle collabore regulièrement avec la Cie Buffpapier, sur différentes créations comme BAM (2017)
ou encore FALSH GORDON (2019).
«Le théâtre est un artisanat infaillible pour traiter, désacraliser, critiquer tous les thèmes sociaux
qui nous préoccupent ou nous font vibrer, mais surtout l’outil idéal pour pouvoir rire de nous-
même et de notre condition humaine. Nous faisons du théâtre de rue parce que nous croyons à la
culture et l’art vivant accessible à tous et en tous lieux. Dans la rue, nous abordons les sujets qui
nous interpelles de manière directe, grotesque et comique mais toujours avec simplicité et poésie.
La sensibilité du spectateur est mise à l’épreuve pour interpeller son émotion et sa réflexion.»
Inventant son univers, réalisant les décors, transformant les corps à la recherche de personnages
burlesques, créant la matière sonore, revisitant la marionnette..., toujours avec une passion du
détail, la Cie provoque l’échange et le dialogue avec le public.

La compagnie Buffpapier
Franziska Hoby et Stéphane Fratini sont à l’initiative de la création de la compagnie de théâtre
Buffpapier. Nous sommes en l’an 2000. La Première création «Der Papierfresser» (Le Bouffeur de
papier) donne le nom à la compagnie. C’est avec leur deuxième création, «Bitte nicht berühren!»,
qu’elle entre définitivement dans le monde du grotesque et de l’étrange, et reçoit le prix national
«PREMIO»1, à Zürich. Se succèdent depuis les créations suivantes : «Pierrot», «Rita und Madame
Jocaste», «Prothese», «Isabelle la Belle», «Pippo & the Pirates», «Voyage immobile», «Le Petit
Cabaret Grotesque», «EGON», «AquaFreakShow», «BAM», «The New Show» et «FALSH GOR-
DON». Les pièces de la Cie Buffpapier sont grinçantes et surréalistes, touchantes et charmantes.
La particularité du travail de la compagnie réside dans sa démarche collective en matière de mise
en scène. Les idées, les improvisations sont en perpétuelle confrontation durant toute la période
d’existence d’une pièce. «Work In Progress» reste alors le mot d’ordre. Décors, accessoires, per-
sonnages: tout est prétexte à jeu. Elle fait corps avec le «Théâtre Total», inspiré des années 1920
en Russie (Daniil Harms). Une autre démarche, qui caractérise la compagnie est la création dite
«Laboratoire». Elle permet la découverte de nouvelles régions théâtrales, et la recherche se fait
avec l’appuie d’une équipe plus conséquente de comédiens/nes, de musiciens/nes, mais aussi
d’intervenants extérieurs (personnes avec un handicap moteur, jongleur héroïnomane, catcheurs
professionnels, réfugié politique...).
Pour la Compagnie Buffpapier, le grotesque est l‘essence même dans le principe d‘écriture de ses
pièces. Les spectateurs découvrent alors un monde fantastique dans lequel l‘absurde et l‘étrange
sont les ingrédients essentiels permettant à la compagnie de développer son art de la confusion.
Ainsi, un monde étrange s‘ouvre au public, dans lequel les banalités gagnent soudainement en
magie et en ingéniosité.

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L’equipe
           Christophe Carrere se forme à l’école nationale du Cirque Annie Fratellini
           et au conservatoire d’art dramatique de Paris qu’il quitte pour une tournée
           avec le cirque Nova en Amérique du Sud. En 1995, il est engagé dans Sur
           la route de Sienne (M. Bouglione), spectacle de clown qui tournera 3 ans en
           Europe. Il rejoint la compagnie de clown russe ‘LICEDEÏ’ à St Petersbourg.
           Il travaillera ensuite comme clown pour des cirques européens, Crescend’O
           (Muriel Hermine), Giffords Circus (Nell Gifford), Pentimento (M. Bouglione)
           comme acteur physique pour des compagnies de théatre de rue (Compagnie
           Off, Les girafes) et pour des compagnies atypiques comme la compagnie
           36 du mois (copirates), comme comédien, personnage avec la cie Trapeze
           (Chinoiseries d’E. de la Cheneliere), la cie Buffpapier ( E. Bam Daniil Harms)
           Depuis 1995, il met en scène des spectacles pour plusieurs compagnies
           (Pièces et Main d’oeuvre qu’il dirige alors, Buffpapier, Foux Feux Rieux, Halik
           et Cie) et son parcours explore le clown, le burlesque, le grotesque, le mou-
           vement, la danse, la musique, le cirque, le spectacle de rue et le théâtre.
           Il crée sa compagnie Halik et Cie en septembre 2017 et se lance dans la
           création de 2 spectacles : Une adaptation libre de Tristan et Iseult qu’il écrit
           et met en scène, un spectacle pour les maternelles sur la poésie de René Guy
           Cadou.

           Franziska Hoby (CH) Formation à l‘École Internationale de Théâtre Jacques
           Lecoq à Paris. Participation au LEM : Laboratoire, Étude, Mouvement (dépar-
           tement scénographique de l‘école qui associe la dramatique avec le mouve-
           ment, la mimodynamique, la couleur et les formes). Participation aux ateliers
           «le Jeux» et «le Clown» avec Philippe Gaulier, à Paris. Co-Fondatrice de la
           Compagnie Buffpapier avec Stéphane Fratini. Co-mise en scène et comé-
           dienne dans toutes les productions de la Cie Buffpapier.

           Stéphane Fratini (Fr) Formation à l‘école de théâtre Le Samovar à Paris.
           Spécialisation dans le travail du clown contemporain avec Franck Dinet, Ami
           Attab et André Riot-Sarcey. Formation à l‘École Internationale de Théâtre
           Jacques Lecoq à Paris. Co-Fondateur de la Compagnie Buffpapier avec Fran-
           ziska Hoby. Co-mise en scène et comédien dans toutes les productions de la
           Cie Buffapier. Metteur en scène dans les créations suivantes :
           _Cie Buffpapier, «Prothèse», «Isabelle la belle», «BAM» et «Falsch Gordon»
           _Cie Têtes de mules, «L’Entresort», fin de mise en scène pour la création
           «Parasite Circus».- «AMA», un solo de clown de Viviane Borsos.
           Cie Pumcliks, «Assunta & Co», un trio musical et clownesque.
           Intervenant dans différents stages de théâtre sur le clown, en France, en
           Suisse et en Belgique.

           Angela Neiman En 1995, après une formation aux Beaux-Arts de Florence
           (I), elle décide de partir sur les routes italiennes avec la compagnie de rue
           Teatro del Mattaccino. En 1999 elle intégre l’école Dimitri (CH) pour parfaire
           le jeu, la création et le théâtre physique. Elle crée en 2002 le groupe de
           musique The Pumcliks avec qui elle tourne encore aujourd’hui. Entre 2003
           et 2009, c’est en jouant dans la rue, avec KASPAR & PINA ou PIPPO & THE
           PIRATES comme sur des scènes de théâtre avec STORIE DALL’ALTOPIANO,
           PROTHéSE ou ROMA TERMINI qu’Angela met en pratique ses talents de
           théâtre chorégraphique et musical. Elle agrémente sa formation avec des
           stages dirigés par Philippe Gaulier (F), ou encore par la Compagnie Déjà
           Donné (I). Elle participe en 2010 à la nouvelle création du Cirque de Loin.
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Baptiste Eliçagaray Après trois ans de formation au sein de l’École du
Théâtre du Jour,
Baptiste Eliçagaray va faire ses armes en travaillant simultanément entre
Paris et le Pays Basque, d’où il est originaire, dans différentes compagnies
telles que le Théâtre du Rivage, la Compagnie de l’Étreinte, le Théâtre de
la Tentative ou la Compagnie Mécanica… Il agrémente sa formation de
comédien, avec des stages dirigés entre autres par Ariane Mnouchkine, J-C
Penchenat ou encore Nora Habib. Il découvre vite les joies de la rue et des
bars Parisiens en s’accompagnant à la guitare, tout en passant sur le petit
écran dans des séries ou des publicités, ainsi qu’un long métrage de Sandi
Louit, «Zalmazain».
En 2010 après une formation de cordiste, il change d’orientation et quitte la
capitale pour s’installer en Suisse et intégrer le Cirque de Loin.
Aujourd’hui, après avoir signé la mise en scène du nouveau concert de The
Pumcliks, et manipulé les marionnettes de la Compagnie La Pendue,
il revient dans sa région natale avec Angela Neiman, pour y développer ses
acquis et créer la Compagnie Têtes de Mules.

Pol Jubany After school he moved to Barcelona, he studied music in Taller
de Musics. Coofounder of La Testapazza and The Royal Melon Orchestra
and member of Los Boozan Dukes Collective from Barcelona.
He has been working in Espai Musical Burriac in Argentona as music teacher
and student representative during six years.
There he created projects like Boom Burriacs and Corda Cordes Blues.
He participated in the national project UIUI (one child one instrument) pro-
viding free and accessible music studies to underprivileged children.
He worked with his companies Cie. Insolite (Dance and music) and
Cirk’Crash (circus and music)
and has collaborated with Buff Papier (teatre and music), INO collective
(Dance and circus) and Los Informalls (dance and music).

Mattia Sinigaglia studies Classical guitar at the Accademia musicale
S.Agostino, Varese, Blues and fingerpicking tecniques with Francesco Co-
lombi, Varese. Sound engeneering, School of Audio Engeneering Milan.
Jazz guitar and jazz theory, Scuola di Musica Moderna, Lugano.
Jazz Improvisation tecnique with Ramberto Ciammarughi, Villadosia.
Music Theory, Guitar and improvisation, Taller de Musics, Bacrellona.
and gets his Bachelor in Jazz Guitar, Conservatori del Liceu, Barcellona.
his projects: Mamama, blues and groove music/ Delta and country blues music.
Ovella negra, Jamaican and Caribbean music/ La Testapazza, Blues, Early Jazz and
World music./ Music for Circus with Amanda Delgado and Juan Pastor.
Los Boozan Dukes, new orleans jazz./ The Royal Melon Orchestra, Calypso music.
Soundtrack for Christina Papakiriacou overhead projections, / Entranas con Patatas,
music for Contemporary dance show.
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Contact
     Compagnie Têtes de Mules
      Sarnac 09120 Ventenac

Tel : 06 62 27 97 27 / 06 88 58 54 05
 Mail: compagnie@tetesdemules.com
 Site web: https//:tetesdemules.com

    n°siret: 540 026 531 00025

     Adresse administrative:
            Les Thereses
       6 impasse Marcel Paul
              ZI Pahin
      31170 TOURNEFEUILLE
           05.61.07.14.29

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