Assemblée des Premières Nations Élection 2018 au poste de Chef national Biographies des candidats

 
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Assemblée des Premières Nations Élection 2018 au poste de Chef national Biographies des candidats
Assemblée des Premières Nations
Élection 2018 au poste de Chef national

      Biographies des candidats
Assemblée des Premières Nations Élection 2018 au poste de Chef national Biographies des candidats
Perry Bellegarde

                                  Élu chef national de l'Assemblée des Premières
                                  Nations en 2014, Perry Bellegarde apporte une riche
                                  expérience tirée de trente ans de leadership au sein
                                  des Premières Nations. Originaire de la Première
                                  nation de Little Black Bear, dans le territoire visé par le
                                  Traité no 4, Perry croit fermement aux lois et aux
                                  traditions que lui ont inculquées les nombreux Chefs et
                                  aînés qu'il a connus, ce qui fait de lui un ardent
                                  défenseur du respect et de la mise en œuvre des droits
                                  inhérents et issus de traités, du titre et compétences
des Premières Nations. En 1984, Perry Bellegarde est devenu le premier Indien visé par
un traité à obtenir un baccalauréat en administration de l’Université de Regina. Perry a
aussi réussi le programme de formation accréditée aux fonctions associées à un conseil
d’administration du Directors College, fondé par le Conference Board du Canada et la
DeGroote School of Business de l’Université McMaster.

Oskâpêwis, ou aidant, Perry consacre sa vie à faire avancer les priorités des Premières
nations. Il a soustrait la Première nation de Little Black Bear de la gestion par un tiers et
a pavé la voie au renouvellement de l’admissibilité de Little Black Bear au programme de
logement de la SCHL. Au Conseil tribal de Touchwood-File Hills-Qu'Appelle, Perry a
travaillé au rétablissement du statut de réserve des terres visées par le Traité no 4 dans
la ville de Fort Qu'Appelle. Il a géré le transfert de l'hôpital sous le contrôle des Premières
nations, ce qui a mené à la construction d'un nouvel hôpital de guérison pour toutes les
nations (All Nations Healing Hospital). À la FSIN, il a négocié en matière de jeu une
entente de vingt-cinq ans avec la province, stabilisant ainsi l'industrie du jeu des
Premières nations de la Saskatchewan, qui emploie maintenant plus de 2 000 personnes.
En tant que Chef régional de l'Assemblée des Premières Nations en Saskatchewan, il a
travaillé aux côtés de l'Association nationale des anciens combattants des Premières
Nations pour négocier le programme national d'indemnisation des anciens combattants
des Premières Nations et de leurs conjointes.

En tant que chef national, Perry Bellegarde poursuit son engagement envers
l'autodétermination des Premières nations et le programme Éliminer l’écart, qui a
directement influencé la planification et les priorités du gouvernement fédéral. De ce
programme a découlé l’octroi de 17 milliards de dollars pour les priorités autochtones
répartis dans les trois derniers budgets fédéraux et 3,3 milliards de dollars pour
l'éducation dans les réserves. La revitalisation de nos langues et l'obtention d'un
financement à long terme pour les Premières nations et les défenseurs de leurs langues,
ainsi que l'établissement d'une nouvelle relation financière avec la Couronne, demeurent
ses priorités absolues. Reconnu comme un ardent défenseur de l'inclusion des Premières
nations, Perry a siégé à un large éventail de conseils d'administration et s’est vu décerner
de nombreuses distinctions, la dernière en date étant l'Ordre du mérite de la
Saskatchewan. Perry Bellegarde est un catalyseur de changement avec la capacité
éprouvée de faire bouger les choses.
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Consulter www.perrybellegarde.com pour en savoir plus sur les qualités de chef de file
de Perry Bellegarde.
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Russell Diabo

                       Né le 25 décembre 1955, Russell Diabo est fils d’un ferronnier
                       mohawk de Kahnawake et membre de la nation mohawk de
                       Kahnawake.

                      Défenseur des droits des Autochtones depuis plus de 40 ans,
                      Russell a travaillé à l’APN en tant que conseiller auprès de deux
                      Chefs nationaux. En tant que rédacteur et éditeur du Bulletin
                      stratégique des Premières Nations (First Nations Strategic
                      Bulletin), il suit avec attention l’élaboration des politiques
                      autochtones au Canada depuis vingt ans. Il est connu comme l’un
                      des analystes de politiques autochtones les plus éminents au
                      pays. De plus, il continue de travailler en collaboration avec des
bandes au niveau communautaire et avec des activistes autochtones au sein de
Defenders of the Land, dont il a été le cofondateur avec Arthur Manuel en 2008.

En 1973, Russell était présent à Wounded Knee pendant l’occupation; il avait alors
17 ans. Il a fait des études autochtones à l’U.C. Berkeley, à l’Université Trent et à
l’Université Laurentienne et a suivi des cours de premier cycle sur les politiques des
Indiens d’Amérique à l’université de l’Arizona, sous la houlette de l’érudit autochtone Vine
Deloria Jr.

En 1980, Russel a travaillé au sein du secteur de liaison parlementaire de la Fraternité
des Indiens du Canada. Au milieu des années 1980, il a été coordonnateur de projets
spéciaux à la direction des relations bilatérales de l’APN, aux côtés de Bobby Manuel,
Chef de Neskonlith. Il a été un des membres exécutifs fondateurs (vice-président des
politiques) de la Commission des peuples autochtones du Parti libéral du Canada et a
aidé à la conception du volet autochtone du programme du Parti lors des élections
fédérales de 1993. Déçu de voir que les Libéraux avaient ignoré son programme une fois
élus, il a décidé de ne plus participer aux activités de partis politiques.

De 1996 à 1997, sous la direction du Chef national Ovide Mercredi, Russell a été le
coordonnateur des modifications de la Loi sur les Indiens de l’APN. En 1997, il a travaillé
en Colombie-Britannique en tant que directeur de recherche dans le cadre d’une étude
sur les usages traditionnels dirigée par les communautés secwepemc de Neskonlith et
d’Adams Lake. Après avoir achevé ce projet, il est devenu agent de liaison exécutif entre
l’Interior Alliance of Indigenous Nations, dirigée par le Chef Arthur Manuel, et l’Union of
B.C. Indian Chiefs, conduite par le Grand Chef Stuart Phillip.

Appliquant à la lettre les principales recommandations du Rapport Brundtland (1986),
Russel est devenu un des principaux défenseurs de la protection de l’environnement. À
la fin des années 1980 et durant les années 1990, il a commencé à établir des liens
avec des communautés autochtones en Amérique du Nord et dans le monde entier.
Selon lui, les groupes environnementaux devaient « autochtoniser leurs programmes et
leurs politiques » car nombre d’entre eux n’avaient pas pris en compte les véritables
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détenteurs de droits et du titre. Dès 1987, Russell a commencé à présenter des
questions portant sur les Autochtones et l’environnement devant l’Organisation des
Nations Unies (ONU) à Genève et à New York. En avril 2018, il s’est présenté devant
l’Instance permanente des Nations Unies pour les questions autochtones en compagnie
de représentants de plusieurs nations, dont Judy Wilson, Chef de Neskonlith.

Russel est depuis 30 ans l’époux de Joanna Anaquod, originaire du territoire visé par le
Traité no 4. Tous deux sont les parents de cinq enfants et les grands-parents de six petits-
enfants.
Sheila North

                          Membre de la nation crie de Bunibonibee, la Grande Chef
                          Sheila North s’est installée à Winnipeg à l’âge de 15 ans pour
                          faire ses études. Souhaitant tirer parti des possibilités
                          éducatives lui étant offertes, elle a décroché deux diplômes à
                          l’Assiniboine Community College, le premier en comptabilité
                          d’entreprise, le second en développement rural, plus
                          particulièrement le développement des collectivités. Décidée à
                          faire carrière dans le journalisme, elle a ensuite obtenu un
                          certificat en radiotélédiffusion de l’Academy of Broadcasting
                          Corporation et un diplôme en communications créatives au
Collège Red River. Sheila est sur le point d’obtenir un diplôme en science politique à
l’Université de Winnipeg.

Sheila North a été journaliste pour CBC pendant sept ans, femme entrepreneure,
traductrice en langue crie, agente du développement économique, animatrice de radio,
agente en chef des communications à l’Assemblée des Chefs du Manitoba, puis
correspondante à CTV News avant de devenir Grande Chef de MKO, en septembre
2015.

Depuis plusieurs années, une de ses principales activités est de sensibiliser les
communautés autochtones et non autochtones à la tragédie des femmes et jeunes filles
autochtones disparues ou assassinées. À cet effet, elle travaille en étroite collaboration
avec des familles, des amis et des chefs de file autochtones et non autochtones afin de
faire progresser les mesures mises en œuvre pour faire cesser la violence contre les
femmes autochtones qui est à l’origine de la crise actuelle. Elle a convaincu de
nombreuses personnes à soutenir la cause des femmes et jeunes filles autochtones
disparues ou assassinées. Sa plus récente réalisation dans ce domaine est la
coproduction d’un documentaire, « 1200+ », avec Leonard Yakir, qui met en évidence
certains problèmes systémiques qui exposent les femmes autochtones à la violence et à
l’exploitation sexuelle.

La Grande Chef North a aussi dirigé de nombreuses autres initiatives axées sur des
questions concernant les Autochtones au Canada. Lorsqu’elle travaillait à l’Assemblée
des Chefs du Manitoba, elle a aidé à susciter des mouvements nationaux et locaux, y
compris des mesures faisant suite aux Rassemblements Couronne-Premières Nations
de 2012. Elle a élaboré des stratégies de communications visant à faire participer des
dirigeants locaux et autochtones aux questions sur la consultation et les
accommodements liées à l’extraction des ressources naturelles. Elle a aussi contribué à
l’élaboration d’une stratégie de mobilisation destinée à répondre à la loi sur l’éducation
des Premières Nations proposée le gouvernement fédéral en 2014. La Grande Chef
Sheila North a aussi travaillé aux côtés de chefs de file politiques des Premières Nations
du Manitoba afin de faire entendre les opinions des Autochtones par la diffusion de récits
visant à informer les Autochtones et les non autochtones.
Passionnée par ses fonctions, la Grande Chef Sheila North est une rédactrice
talentueuse qui demeure à l’écoute des autres et qui assure un leadership fondé sur
l’empathie et l’engagement. Elle a été lauréate du prix de l’Association canadienne des
directeurs de l'information en radio-télévision à plusieurs reprises et nommée au prix
Gemini. Le magazine Chatelaine l’a incluse dans la liste des 30 femmes les plus
influentes en 2015 et le très médiatique Ace Burpee, de Virgin Radio, l’a considérée
comme l’une des 100 personnes les plus fascinantes au Manitoba.

La Grande Chef Sheila North a été récompensée pour ses efforts dans l’établissement
de liens entre les communautés autochtones et non autochtones lorsqu’elle était dans le
milieu des médias et, plus récemment, en tant que dirigeante de MKO. Elle est animée
par sa volonté de sensibiliser les Canadiens aux peuples et cultures autochtones, ainsi
qu’à leur histoire commune au Canada, dans le but d’établir des relations dans un esprit
de véritable réconciliation.

Sheila est soutenue par ses deux enfants, Trish et Sonny, et sa famille proche et élargie.
Miles Richardson

                        Miles G. Richardson (O.C.), est citoyen de la nation haïda. En
                        1979, après l’obtention de son baccalauréat ès arts en économie,
                        il a occupé le poste d’administrateur au Conseil de bande de
                        Skidegate et a dirigé la mise en place du programme des
                        gardiens de Haïda Gwaii. En 1984, il a été le plus jeune président
                        élu du Conseil de la nation haïda, un poste qu’il a occupé jusqu’en
                        1996. Pendant cette période, Monsieur Richardson a dirigé la
                        rédaction de la Constitution de la nation haïda, l’élaboration du
                        plan d’utilisation détaillé des terres et des eaux marines de la
                        nation haïda, qui a été officialisé en vertu d’une loi des Haïda, et
                        la négociation de l’Entente sur Gwaii Hanaas, la première du
                        genre de nation-à-nation conclue entre la nation haïda et le
                        Canada qui protège l’aire de Gwaii Hanaas, située sur sa terre
natale, Haida Gwaii.

Monsieur Richardson a été membre du Groupe de travail sur les revendications de la
Colombie-Britannique, qui a recommandé aux Premières Nations de la province et aux
gouvernements du Canada et de la Colombie-Britannique d’appliquer un processus de
négociation élaboré localement en vue d’établir une nouvelle relation. De 1991 à 1993, il
a agi en tant que délégué du Groupe de travail du Sommet des Chefs des Premières
Nations, un organe exécutif représentant les Premières Nations de la province. En 1995,
il a été nommé commissaire à la Commission sur les traités de la C.-B. après avoir été
désigné par le Sommet, un poste qu’il a occupé pendant deux mandats. En 1998,
Monsieur Richardson a accédé au poste de commissaire en chef de la Commission à la
suite d’une entente entre le Canada, la C.-B. et le Sommet; il a occupé cette fonction
jusqu’en 2004. En 2007, il a été nommé Officier de l’Ordre du Canada.

Administrateur fondateur de la Fondation David Suzuki, il siège au conseil
d’administration depuis la création de l’organisme, en 1990. Il a aussi été membre
fondateur de la Fondation Bill Reid, qui travaille à la préservation de l’art et qui perpétue
l’héritage de Bill Reid et l’attrait pour l’art autochtone de la côte Nord-Ouest. De 2010 à
2013, il a été coprésident de l’Indigenous Advisory Circle for the Institute on Governance.
Actuellement, il est conseiller principal de l’Indigenous Leadership Initiative, membre du
Comité directeur de la BC Indigenous Clean Energy Initiative et administrateur au sein
du conseil d’administration du New Relationship Trust.

Monsieur Richardson est aussi directeur du National Consortium on Indigenous
Economic Development, une initiative de l’école de commerce Peter B. Gustavson et de
la faculté de droit de l’Université de Victoria. Il dirige sa propre société de conseil
stratégique, qui s’appuie sur plus de trois décennies d’expérience en conseils
stratégiques sur l’établissement de relations, la gouvernance autochtone, l’engagement
communautaire, la viabilité et le développement des entreprises.
Miles Richardson est candidat au poste de Chef national de l’Assemblée des Premières
Nations, dont l’élection aura lieu le 25 juillet 2018.
Katherine Whitecloud

                               Katherine Whitecloud est née dans le cercle d'amour du
                               Mahpiya Ska Tiospaye de Wipazoka Wakpa Oyate,
                               amoureusement guidée par sa grand-mère, son arrière-
                               grand-mère, son père, sa mère et sa famille élargie,
                               enracinée dans sa langue et ses enseignements. Sa plus
                               grande passion est de veiller à ce que nos Enfants Sacrés
                               et nos Aînés Sacrés soient aimés, honorés et chéris tel que
                               selon les enseignements de nos ancêtres et qu'ils soient
                               ancrés dans notre langue.

                               Katherine est une éducatrice et une dirigeante, conjuguant
                               les rôles d'enseignante, de conseillère d'orientation, de
directrice de l'éducation, de surintendante, de présidente d'un conseil scolaire et de
directrice régionale de l'éducation.

Elle a été directrice exécutive du DOTC, de l'Assemblée des Chefs du Manitoba et de
l'Assemblée des Premières Nations.

En tant que dirigeante, Katherine a été élue conseillère et Chef pour son Oyate, ainsi que
Chef régionale de l'APN au Manitoba. Elle a été présidente de nombreuses organisations
et de nombreux rassemblements de dirigeants.

Elle est une membre active de la Table ronde des Gardiens du savoir autochtone,
soutenant et partageant la sagesse infinie de nos aînés, détenteurs du savoir et grand-
mères, convoyant un message de responsabilité pour les dons qui nous sont offerts en
tant que Peuples distincts de cette magnifique terre. Pendant son mandat de chef
régional, elle a assumé des portefeuilles nationaux directement liés au mieux-être de
notre peuple et de nos guerriers : Éducation, Langues, Protection de l'enfance,
Santé/Mieux-être, Social et RH et Anciens combattants des PN.

Une Assemblée des Premières Nations efficace, responsable et honorable doit contribuer
à l'autonomisation des 634 Premières Nations partout au Canada dans leur quête et leur
pratique du statut de Nation. Nous sommes à un moment crucial de l'histoire alors que le
Canada cherche à discuter avec les Premières nations des questions fondamentales de
l'identité et de la citoyenneté, des terres et territoires, de la gouvernance, de la langue et
des droits autochtones. Nous devons définir ces questions pour nous-mêmes en nous
basant sur nos propres façons d’agir, qui nous ont soutenus depuis des temps
immémoriaux en gardant à l’esprit les sept générations futures. Atteindre nos objectifs
signifie trouver un terrain d'entente grâce à quatre piliers de leadership, en commençant
à l’échelle communautaire et en instaurant des résultats positifs dans la vie quotidienne
de nos citoyens.

Honorer la fondation de notre statut de Nation : Nos façons de vivre initiales guident
la voie à suivre. Nous devons les intégrer dans notre vie quotidienne, dans nos structures
de gouvernance et dans tout ce que nous entreprenons. Nous devons assumer nos
responsabilités inhérentes et exercer nos droits inhérents qui découlent de ces
instructions sacrées.

L'exercice du statut de Nation : Les solutions à l’échelle communautaire et les
processus dirigés par les Autochtones déterminent la voie à suivre. Autodétermination,
exercice de la compétence, équilibre, inclusion, représentatitivité. Notre relation sacrée
avec la terre témoigne de notre statut de Nation – nous y appartenons, nous y sommes
liés et nous en sommes responsables. Notre santé dépend de la santé de la terre. Quand
l'eau est menacée, notre survie même est menacée. On peut dire la même chose de
notre relation sacrée les uns avec les autres.

Embrasser le statut de Nation : Les rôles et les responsabilités sont assumés et le but
de la vie, nos enfants et nos jeunes, sont chéris. Tous les membres de nos familles, de
nos familles élargies et de nos nations ont des rôles et des responsabilités. Pour lutter
efficacement contre l'épidémie de femmes et de filles autochtones disparues et
assassinées, la crise de la protection de l'enfance et la question du Principe de Jordan
relevant des droits de la personne, nous devons prendre des mesures à tous les niveaux
: individuel, familial, communautaire, national et international. L'avenir de notre statut de
Nation dépend de la protection, de la sécurité et du développement de nos enfants,
maintenant et pour les sept générations à venir. Ils ont le droit accordé par le Créateur
d'apprendre dans leurs langues ancestrales et de vivre et de s'épanouir dans un
environnement propice à leur raison de vivre.

Affirmer notre statut de Nation : Dialogue de Nation à Nation et cadre juridique dirigé
par les autochtones. Nous honorons notre statut de Nation en nous conformant à nos
instructions originales à cet égard en matière de prise de décision et loin des règles du
colonisateur. Nous agissons avec autodétermination et exerçons nos compétences en
donnant la parole à nos citoyens et en créant un espace pour nos propres processus. En
agissant ainsi, nous pouvons parler, agir et insister sur notre statut de Nation en toute
confiance et avec force.

Avec une foi profonde dans la bonté et l'amour infinis de notre Créateur et les
bénédictions reçues chaque jour pour la guider dans son rôle de porte-parole, le message
de Katherine renforce le fait que nos vies sont faites pour être vécues avec un but, avec
gratitude et avec des remerciements.

Mitakuye Owasin.
Katherine Whitecloud
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