Ateliers partagés et autonomes de recherche, production et diffusion en art contemporain
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Table des matières 1. PRÉSENTATION 5 1.1 INTRODUCTION 1.2 STRUCTURE JURIDIQUE 1.3 ORGANISATION 2. Localisation 6 3. Le projet architectural 8 3.1 Enveloppe & UNITÉS de construction 3.2 Espaces collectifs 4. Les ateliers Autonomes 14 4.1 ESPACES 4.2 EQUIPEMENTS 5. le projet culturel 16 5.1 Interventions / les bÂtisseurs 5.2 Accueils 5.3 COMPAGNONNAGE 5.4 workshops 6. PARTENARIATS 18 7. ANALYSE DE MARCHE 18 7.1 CONTEXTE ECONOMIQUE ET CULTUREL 7.2 ETUDE DE MARCHE 8. PLAN D’INVESTISSEMENT 20 8.1 FINANCEMENT DE L’INVESTISSEMENT 8.2 FINANCEMENT De fonctionnement 8.3 TARIFICATION 8.4 FAISABILITÉ 9. ÉCHÉANCIER 23 10. Présentation des porteurs de projet 24 11. CONTACTS 30 Annexes - notice architecturale - Ateliers spécialisés - NOTE INTENTION : LES BÂTISSEURS - PLans de FInancements détaillés - SYNTHÈSE ÉTUDE DE MARCHÉ - SÉLECTION PROJETS CURATORIAUX - PRÉSENTATION des porteurs DU PROJET 3
membres architecte terrain - acquisition usage gestion construction ateliers individuels espaces collectifs usagers membres permanents ateliers espaces espaces de production polyvalents de vie participation au fonctionnement association mutualisation showroom cuisine espaces et outils salle réunion / conf. salle de vie accès ateliers de accès espaces Assistance technique adhérents production polyvalents expositions événements Evénements / workshops public workshops 4
1. PRÉSENTATION 1.1 INTRODUCTION bermuda est un projet d’ateliers d’artistes basé sur un modèle collaboratif. Il naît d’abord de la nécessité de pérenniser des espaces de création dans la région lémanique, et du désir de développer un projet cohérent articulant recherche, production et diffusion en art contemporain. Ainsi bermuda entend répondre aux besoins des artistes et acteurs culturels (centres d’art, galeries, établissements scolaires, etc.) présents sur le territoire. L’objectif est donc de proposer un environnement de travail de qualité à travers des espaces fonctionnels et des activités favorisant la circulation des savoirs et des savoir-faire. Le projet se concrétisera par la construction d’une grande halle (1200 m2), sur la commune de Sergy dans l’Ain, à 5 km de la frontière franco- suisse. Cette halle abritera différents espaces de travail individuels et collectifs permettant de mutualiser les ressources spatiales et matérielles, de développer des activités de collaboration, d’accueil et de diffusion de l’art contemporain. 1.2 STRUCTURE JURIDIQUE L’investissement est réalisé par le biais d’une Société Civile Immo- bilière (SCI Bermuda Associés). Les activités courantes (fonctionne- ment du lieu, mutualisation des espaces et des outils, mise en place du projet culturel) relèvent de deux associations jumelles, imma- triculées de part et d’autre de la frontière franco-suisse. 1.3 ORGANISATION Les porteurs de projet évoluent dans le champ de l’art contemporain. Artistes (photographe, vidéaste, performeur, programmeur) et commissaire d’exposition, leurs pratiques couvrent un large spectre des arts visuels. Ils sont membres permanents de l’association et assureront le fonctionnement du site de manière bénévole. Les locaux seront ouverts à tout artiste ou acteur culturel souhaitant 5 bénéficier des espaces ou des équipements proposés par bermuda.
2. Localisation La parcelle qui accueille le projet se situe à l’entrée de la commune de Sergy, dans l’Ain. Tout près de l’aéroport de Genève et des installations du CERN, le site a l’avantage d’être facilement accessible depuis la capitale lémanique par le réseau de bus de la ville et bientôt par celui du tramway. bermuda s’implante ainsi dans le bassin de population et d’activités très dynamique de Saint-Genis-Pouilly. Pour autant, sa configuration arborée et ouverte sur la chaîne du Jura permet d’en faire un cadre de travail de qualité. 6
3. Le projet architectural Le projet architectural a pour ambition de repenser la hiérarchie entre maîtrise d’ouvrage, architecte, entrepreneurs, occupants et habitants afin de la remplacer par un projet participatif, communautaire et mouvant, où chacun apporte sa pierre à l’édifice et où les futurs usagers sont partie prenante du projet dès sa fondation. Il cherche à répondre à certaines problématiques : comment s’approprier au maximum les méthodes de construction, comment articuler espaces individuels et collectifs, privatifs et partagés, comment minimiser les dépenses énergétiques tout en offrant le maximum de polyvalence dans l’utilisation du bâtiment. 3.1 Enveloppe & UNITÉS DE CONSTRUCTION La première étape consiste en l’édification d’une large halle de 1200m2 sur dalle béton. Cette forme simple est destinée à abriter quatre unités de construction. Ainsi l’espace n’est pas délimité par une façade, mais se constitue au travers de ces différents blocs disposés sous une grande toiture. L’articulation fluide entre intérieur et extérieur donne le sentiment d’un espace perméable et ouvert. Construits en brique, isolés et chauffés, ces modules accueillent les différents ateliers. Ils délimitent une zone centrale polyvalente fermée pouvant notamment accueillir du public et des événements. Ces quatre blocs distincts offrent davantage d’autonomie dans les usages, permettant une simultanéïté des pratiques tout en limitant les interférences entre elles. Tout autour, des espaces extérieurs et couverts constituent autant d’espaces supplémentaires de travail et de partage. 3.2 Espaces collectifs Les espaces collectifs sont constitués du pôle Image où se concentrent les équipements nécessaires au travail de la vidéo, de la photographie et de l’impression, de l’atelier Construction pour le travail du volume, d’un atelier pour artiste résident, d’un espace de vie et de la grande place centrale polyvalente. 8 Cf. ANNEXE : Notice architecturale
ATELIER VOLUME PLACE POLYVALENTE Menuiserie Accueil compagnies / artistes Métallerie Accueil publics Moulage Présentations publiques +++ 127 m2 220 m2 ATELIERS INDIVIDUELS 126 M2 ATELIERS INDIVIDUELS 129 M2 4.1 ATELIER IMAGE Vidéo /son Photographie / impression ESPACES COUVERTS Espaces de travail 4.2 LOCAUX COLLECTIFS Terrasses Cuisine / salle à manger Présentations publiques Sanitaires +++ Bureau associatif 650 m2 145 m2 9
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Simulation 3D du bâtiment, Antonin ZIEGLER® 12
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4. Les ateliers Autonomes 4.1 ESPACES L’intérêt de bermuda est de permettre le partage en autonomie des moyens de production adaptés aux besoins des artistes et acteurs culturels. Le site disposera d’ateliers spécialisés auxquels les mem- bres usagers pourront accéder en autonomie en fonction de leurs besoins et de leurs projets en cours grâce à une mise en place de serrures connectées gérées par nos serveurs et déverouillées par les profils usagers. Ces ateliers sont distribués de la façon suivante : - ATELIER CONSTRUCTION Destiné à la production en volume, cet atelier est équipé pour le travail du bois et du métal. Il comprend des espaces intérieurs et extérieurs pour le travail volumineux et poussiéreux. (127m2) - PÔLE IMAGE Le pôle Image se destine à la production d’images fixes et en mouvement autour de deux ateliers distincts : atelier photographique et studio vidéo. L’atelier photographique propose les outils nécessaires depuis la prise de vue jusqu’à l’impression grand format des images, en passant par leur traitement en post-production. Le studio vidéo se destine au travail de montage, d’étalonnage et de mixage son. (60m2) - Place polyvalente En plus des ateliers spécialisés, Bermuda mettra également à la disposition de ses usagers des espaces polyvalents. Sans destination prédéfinie, leur usage sera défini en fonction des nécessités ponctuelles : espaces de réunion, lieux de présentation publique, espaces de travail, etc. (220m2) 4.2 EQUIPEMENTS Les ateliers seront équipés de matériel professionnel. Ils seront accessibles aux membres à des tarifs préférentiels sous la condition d’une destination artistique ou culturelle. Des formations seront 14 organisées pour une autonomie des membres et une assistance technique pourra être proposée.
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5. le projet culturel bermuda est un « lieu d’art ». Il fait de la production artistique et de l’appropriation des moyens de création, le centre de gravité de son projet culturel. Initié dès le début du chantier, ce projet se fondera sur des temps longs d’accueils sur le site, des temps de recherche, de compagnonnage et de workshops. 5.1 INTERVENTIONS / LES BÂTISSEURS La phase des bâtisseurs est la première réflexion curatoriale de bermuda. Cette phase intervient en amont et durant le chantier. Elle invite des artistes internationaux à s’impliquer dès la naissance du projet, à en dessiner différents aspects architecturaux, en définir des usages, proposant une manière de se réapproprier les méthodes de construction à l’œuvre dans la production d’espaces privés-publics et collectifs. Les bâtisseurs constituent un tremplin au projet culturel. Cette première étape entend mobiliser et dynamiser l’exigence artistique et associative de bermuda. Cf. ANNEXE : Note d’intention Les bâtisseurs. 5.2 Accueils À l’aune des pratiques et des champs de réflexion des porteurs du projet, des invitations à résidence seront lancées à des artistes et des groupes de recherche. Suivant une autre modalité, bermuda accueillera des artistes bénéfi- ciant d’expostion dans des structures partenaires qui elles ne dispo- sent pas d’espace de vie et de production. Des présentations de projets ou de recherche, des séminaires proposés par les artistes invités ou par des acteurs culturels de la région (maisons d’édition, écoles d’art, laboratoires universitaires...) seront également organisés par bermuda.
5.3 COMPAGNONNAGE Préféré au terme d’exposition, la notion de compagnonnage corre- spond davantage à la manière dont bermuda entend inclure la vis- ibilité et la relation aux œuvres dans la vie du lieu. Sans avoir pour vocation d’être un nouveau centre d’art — ce qui supposerait une ouverture régulière au public, un programme annuel d’expositions et des capacités financières conséquentes pour produire ou trans- porter les œuvres — bermuda accueillera cependant des œuvres pérennes ou semi-pérennes. Il s’agira sur le long terme de mettre en place la visibilité d’une collection et son développement, mais surtout que ces apports artistiques pensent et ouvrent des usages, façonnent la vie du lieu. La présence de ces œuvres suivra une ligne curatoriale initialement prise en charge par les membres fondateurs de l’association. 5.4 workshops Il nous semble fondamental d’aborder les questions de pédagogie et de médiation dans le cadre d’un projet tel que bermuda. Nous souhaitons le faire autour du pivot qu’est la question de l’appropri- ation des savoirs et savoirs-faire, ainsi qu’en collaboration avec des artistes dont les axes de recherche intègrent ces problématiques. Nous envisageons de mettre en place des workshops sur des ques- tions spécifiques, liées à un aspect particulier du travail de l’un ou l’autre des membres de la structure. Il s’agira également d’assurer la coordination d’interventions en milieu scolaire en mettant à profit notre réseau d’artistes, comme le fait la Villa du Parc à Annemasse avec le dispositif Chemins de la culture en Rhône-Alpes. Cf. ANNEXE : Sélection de projets curatoriaux et de transmission initiés par les membres de bermuda. 17
6. PARTENARIATS bermuda est à l’initiative d’artistes qui mettent en place ce projet en fonction de leurs propres besoins. Le projet intéresse également des structures ou institutions qui accueillent des artistes (centres d’art, lieux de résidence, écoles d’art), mais qui ne disposent pas, ou peu, d’espaces et de moyens de production et de vie. Nous souhaitons donc engager des conventions de partenariats sous forme d’abonnement avec des entités régionales susceptibles de tirer parti de notre infrastructure. Si le projet répond en premier lieu à pérenniser des pratiques, il a également l’intérêt de pouvoir créer des synergies au sein du réseau artistique, ce qui est profitable à tous ses acteurs. 7. ANALYSE DE MARCHE 7.1 CONTEXTE ECONOMIQUE ET CULTUREL Sur l’ensemble du territoire du Grand Genève, la métropole suisse est le foyer de l’activité artistique régionale. Le secteur institutionnel y est représenté par les Fonds d’Art Contemporain du Canton et de la Ville, le MAMCO, le Centre d’art et la Haute Ecole d’Art et de Design. Le réseau associatif indépendant, extrêmement développé durant les années 1990, connaît actuellement un renouveau. Depuis quelques années, Genève veut également s’affirmer comme une place forte sur le marché de l’art international, ce dont témoigne le nombre de nouvelles galeries ouvertes ces cinq dernières années ainsi que la foire artgenève, qui rassemble parmi les plus prestigieuses galeries internationales. Ce contexte plutôt favorable, si l’on considère la taille modeste de la ville, justifie la présence de nombreux artistes sur le territoire. Ils y trouvent les réseaux qui permettent à leur travail d’être diffusé. Ce constat positif est toutefois à nuancer. En effet, Genève est une ville dont le marché immobilier est saturé, et où les espaces manquent cruellement. Pour autant, il n’existe que très peu de projets de mutualisation d’équipements et de surfaces (à l’instar de fablabs, ateliers de construction, espaces polyvalents), alors même que les artistes ont souvent des besoins 18 semblables en terme de production.
Ateliers Mutualisation Services Accueil Ateliers individuels, LE VELODROME Non Non Résidence d'artiste locaux musique Compagnies de USINE KUGLER Ateliers individuels Non Non théâtre Rédisidence PICTO Ateliers individuels Non Non d’artistes Postes de travail, BUREAU CULTUREL Non Oui Non location, formation Accompagnement FABLAB GENEVE Non Oui. Impression 3D Non et formation Atelier de Compagnies de MOTTATOM Oui Non construction théâtre HEAD (à destination des Usage et prêt de Soutien à la Non Non ancien étudiants) matériel diffusion. Projets. Espaces Accompagnement Public Ateliers individuels polyvalents et formation / Résidence d'artiste BERMUDA et Usagers Atelier construction Postes de travail, Compagnies de & image location, formation théâtre 7.3 ETUDE DE MARCHE Les porteurs de projets connaissent parfaitement le milieu de l’art, pour y évoluer depuis plusieurs années. Les besoins de ses acteurs, et notamment des artistes, sont donc bien repérés. Pour autant, un questionnaire auprès des artistes, institutions et galeries présents sur le territoire permettant d’affiner les modes d’organisation et le niveau d’équipement nous est apparu nécessaire. Nous avons soumis ce questionnaire à 30 artistes et 9 espaces d’exposition. Cf. ANNEXE : Synthèse de l’étude en annexe Le tableau ci-dessus montre les engagements de structures locales dont l’activité s’apparente à celle de bermuda. La plupart des structures, lorsqu’elles proposent des possibilités de mutualisation, le font sur des aspects très spécialisés. Par ailleurs, les grands ateliers collectifs (Vélodrome, Picto, Kugler) ont des listes d’attente de plusieurs dizaines d’artistes (60 pour le cas du Vélodrome). bermuda n’a pas vocation à s’inscrire dans un contexte concurrentiel mais davantage dans un réseau de complémentarité avec ces structures existantes. 19
8 PLAN D’INVESTISSEMENT 8.1 FINANCEMENT DE L’INVESTISSEMENT L’investissement est réalisé au travers d’une Société Civile Immobilière (SCI Bermuda Associés). Le budget prévisionnel de l’opération comprend l’achat du terrain, la construction de la halle et des unités de construction, ainsi que leur aménagement. Les fonds privés sont constitués des apports des porteurs de projet au capital de la SCI. Les financements publics sont les suivants : - CDDRA (Région Auvergne-Rhône-Alpes) - CCPG (Communauté de Communes du Pays de Gex) - Département de l’Ain Les fondations qui soutiennent le projet : - Fondation pour la Promotion des Lieux de Culture Émergente (FPLCE) - Fondation Meyrinoise du Casino 8.1.2 FAISABILITE Les deux aspects déterminants en terme de faisabilité sont : - Coût attractif du terrain ; - Apport en fonds propres d’une partie significative du financement. Des financements complémentaires sont indispensables à la réalisation de l’opération mais semblent réalistes, compte tenu de la nature transfrontalière et transrégionale du projet, de son inscription dans les problématiques du Grand Genève, et de l’absence d’un lieu dédié à l’art contemporain sur le Pays de Gex. En outre, le projet répond à un besoin manifeste d’espaces de production artistique sur le territoire genevois, dans l’Ain et la Haute-Savoie. 20
PLAN DE FINANCEMENT / RESUME OBJET Construction et équipements d’ateliers d’artistes à Sergy (01) PORTEURS Infrastruvcture: SCI BERMUDA ASSOCIÉS Equipements et projet culturel : Association bermuda DATE 15/04/2018 DEPENSES Montant € Montant CHF- Infrastructure SCI BERMUDA ASSOCIÉS 923 700.00 € 1 108 440.00 CHF- Les bâtisseurs Association bermuda 270 000.00 € 324 000.00 CHF- TOTAL TTC 1 193 700.00 € 1 432 440.00 CHF- RESSOURCES Montant € Montant CHF- Fonds privés Fonds privés / mécénat / souscriptions 806 000.00 € 967 200.00 CHF- Subventions Publiques Collectivités 387 700.00 € 465 240.00 CHF- TOTAL 1 193 700.00 € 1 432 440.00 CHF- Cf. ANNEXE : Plans de financement détaillés, investissement et équipements Cf. ANNEXE : Note d’intention : Les bâtisseurs 21
8.2 FINANCEMENT De fonctionnement L’acquisition des équipements, le fonctionnement du lieu et la mise en place du projet culturel seront assurés par les deux associations jumelles, et ce, dès le début du chantier. Ces associations bénéficient du bail maximum légal de 12 ans sur l’ensemble des espaces mutualisés. Les revenus de l’association sont d’une part les produits d’exploita- tion liés aux services offerts, et d’autre part les subventions pub- liques et privées de fonctionnement. Ces revenus servent au dével- oppement du projet culturel, à l’accueil des résidents et à payer les charges d’exploitation (énergie, communication, entretien et main- tenance, taxes). En cas d’excédents, ceux-ci sont réinvestis dans le financement de nouveaux projets. L’association prévoit à terme l’emploi d’un salarié qui aura pour mandat d’assurer la coordination générale du projet. 8.3 TARIFICATION Les services sont à destination des artistes et acteurs culturels dans un cadre non-lucratif et constituent une forme d’aide à la création. Les tarifs pratiqués seront donc à prix coûtant, tant pour les services que pour la location d’espaces et l’achat de matériaux. Tarifs prévisionnels : Cotisation annuelle : 120 € Cotisation annuelle sous convention de partenariat : 300 € Accès journalier aux équipements : 70 € Assistance technique : 150 € / jour Location journalière de surface : 1€/m2 22
9. échÉancier 2018 Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Aout Sep. Oct. Nov. Déc ETAPES 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 Recours des tiers Retrait administratif Installation chantier Terrassement, VRD Gros oeuvre 2019 Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Aout Sep. Oct. Nov. Déc ETAPES 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 Gros œuvre Charpente Plafond modules Planchers bois Menuiserie ext bois Second œuvre 23
10. Présentation des porteurs de projet Maxime Bondu Artiste-plasticien, né en 1985, il vit et travaille à Gaillard (74, Fr) et à Genève (CH). Après des études en Histoire de l’Art et d’Archéologie à Marne-la- Vallée, il se forme à l’École Supérieure d’Art de Brest. Maxime Bondu pratique l’exploration. Que ce soit dans le domaine de la science, de l’architecture, de l’espace ou de l’histoire, il s’attache souvent à un fait, déclencheur de son processus de travail et mène une investigation réelle ou spéculative qui aboutit à une installation multipiste. Cartographiant un espace au micron près, reproduisant une ampoule centenaire artisanalement ou encore déduisant en escalier l’enfoncement de Mexico City, il aborde les problèmes à contre-sens et propose un angle de vision du monde légèrement divergent. Son travail a récemment été montré au Palais de Tokyo à Paris, à l’Espace de l’Art Concret à Mouans-Sartoux, à la Maison Populaire de Montreuil ou encore au Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain de Nice. Depuis 2011, il développe également le Monstrare Camp, site communautaire de recherches et de productions qui se tient chaque année à Dampierre-sur-Loire, au sein d’un domaine troglodytique de 30 000m2. Il est représenté par la Galerie Jérôme Poggi (Paris, FR) depuis 2015. www.maximebondu.com Mathilde Chénin Artiste-plasticienne, née en 1980, vit et travaille à Hotonnes dans l’Ain (FR) et à Genève (CH). Au sein de sa pratique, qui privilégie les versions et les processus et fait de la collaboration un temps essentiel de ses recherches, elle explore les formes créées par l’être ensemble au moyen d’écritures élargies et performatives. Qu’elle cherche à en imaginer de possi- bles agencements, à l’écrire, à le représenter ou l’activer, il s’agit à 24
chaque fois d’interroger la caractère tangible et imperceptiblement dense de l’espace immatériel qui nous sépare et qui nous relie. Elle élabore ainsi des architectures immatérielles et utopiques, des jeux, des systèmes, des généalogies, des partitions et autres Collective Large Objects. Autant de points d’amorce qui proposent de rendre palpable, en pensées ou en actes, ce qui nous fait tenir ensemble. Autant d’outils pour se mettre en mouvement, permettre l’émer- gence d’une attention renouvelée à ce qui fait commun, composer des nous temporaires, fragiles ou contradictoires. Son travail s’est notamment développé au sein de résidences de re- cherche (La Box, 2013 ; Coopérative de recherche, ESACM, 2014- 2015) et de groupes de recherche transdisciplinaires (dont Un in- stitut métaphorique 2015-2018), et a été présenté à l’occasion du Nouveau Festival, (Centre Pompidou, 2015), à BF15 (Lyon, 2016), à la Galerie CAC (Noisy-le-Sec, 2015), au Salon de Montrouge (2017) et au FRAC Paca (2018). Elle entame en 2018 un doctorat en art au sein d’un partenariat entre la HEAD-Genève et l’Ecole Polytechnique de Lausanne (programme doctoral Architecture et sciences urbaines). www.mathildechenin.org Julien Griffit Technologiste et programmeur, né en 1984, il vit et travaille à Paris (FR). Formé à l’EPITECH (Ecole de l’Innovation et de l’Expertise Informatique), il a été programmeur pour l’armée française de 2009 à 2012. Captivé par les sciences occultes, les huiles essentielles, la culture du kombucha et l’hypnose, il est actuellement directeur informatique à l’Ecole d’ingénieur en Aéronautique de Paris. De nombreuses collaborations jalonnent son parcours, en particulier avec des artistes de la scène contemporaine. 25
Aurélie Petrel Née en 1980, vit et travaille à Genève (CH) et Paris (FR). Les œuvres d’Aurélie Pétrel questionnent l’image, son statut, sa (re) présentation et ses processus de production. Photographe de terrain, ses prises de vues ne sont jamais anodines, elles révèlent plus qu’elles ne montrent. Sculpteure en atelier, sa démarche donne lieu à des installations à une échelle tridimensionnelle transférant la planéité des prises de vue à la création de pièces en volume ou à l’architecture. Aujourd’hui, elle développe son travail artistique et expose régulièrement en France, Allemagne, Suisse, Canada et Japon pour son travail en solo. Parallèlement, son travail en duo avec Vincent Roumagnac est une recherche collaborative croisant le médium théâtre et photographique. Formée à l’École des Beaux-Arts de Lyon, elle est actuellement représentée par plusieurs galeries : Galerie Ceysson et Bénétière (Paris, Saint Etienne, Luxembourg, New-York), galerie Gowen Contemporary (Genève, CH). Elle coordonne également le Pôle photographie de la HEAD- Genève. www.aureliepetrel.eu Bénédicte Le Pimpec Critique d’art et commissaire d’exposition, née en 1986 à Quimper, vit et travaille à Gaillard (74, FR) et Genève (CH). Formée à l’École Supérieure d’Art de Brest, Bénédicte Le Pimpec poursuit en master au sein du programme de recherche critique et curatorial de la Haute école d’art et de design de Genève en 2011. Elle a été curatrice ou co-curatrice des expositions Le pastel est la couleur de la défaite, projet de recherche et d’exposition à partir de la collection du Fonds cantonal d’art contemporain de Genève (Broom social club, 2011, Genève) ; REWORKS, exposition personnelle d’Alexis Guillier (Piano Nobile, 2011, Genève) ; Le Principe Galápa- gos (Palais de Tokyo, 2013, Paris), exposition évolutive regroupant une vingtaine d’artistes, objets, films ou performances sous forme 26
d’apparitions dans les espaces du Palais de Tokyo ; et encore l’ex- position collective Darker and darker grows the landscape (la pos- sibilité d’une île) (Le Commun, Bâtiment d’art contemporain, 2015, Genève). Elle a collaboré avec l’espace Piano Nobile à Genève, a tra- vaillé pendant trois ans en tant qu’assistante à la HEAD-Genève et a été en charge de la production et de la coordination de la première Biennale de Romainville (2011-2012). Elle est actuellement co-com- missaire pour la Médiathèque du Fonds municipal d’art contempo- rain de la Ville de Genève. www.benedictelepimpec.com Guillaume Robert Artiste-plasticien, né en 1975, il vit et travaille à Hotonnes dans l’Ain (FR). Après une maîtrise de Philosophie, il est formé à l’École Supérieure d’Art de Brest. Il est représenté par la galerie Françoise Besson (Lyon, FR). La pratique de Guillaume Robert se développe par projets à partir de la vidéographie, et s’ouvre depuis plusieurs années à l’objet, l’installation, le texte, le son, la photographie. Il produit, en réponse à des contextes, des formes scénarisées de processus de création qui se résolvent via l’invitation lancée à des tiers : un garagiste, un géophysicien, des interprètes (danse, théâtre), un forgeron, un éclairagiste, un musicien, un frère, un berger, un peintre, un apiculteur... Les occurrences filmiques de ses projets oscillent entre récit documentaire et bascule onirique, entre fable humaniste et réalisme magique. Films après films, une odyssée rurale se dessine qui semble privilégier les paysages de moyennes montagnes et pointe, l’étrangeté ou la conciliation de l’homme à ses milieux. Il en résulte des expériences réflexives, poétiques et purement sensitives. Son travail a été présenté au cours d’expositions monograhiques au centre d’art contemporain Passerelle de Brest (2010), au centre d’art Les Eglises de la ville de Chelles (2011), à la Maison Salvan (2012), au centre d’art contemporain de Lacoux (2017). En 2017, il participe 27
à la Biennale d’Art Contemporain de Karachi (Pakistan, 2017). Il prépare actuellement une exposition monographique au Centre International d’Art et du Paysage de Vassivière. http://www.dda-ra.org/fr/oeuvres/ROBERT_Guillaume 28
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11. CONTACTS Bermuda contact-fr@bermuda.pm 1127 Avenue du Jura, 01630 Sergy Maxime Bondu 0033 6 58 28 87 48 (FR) 30
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