Aurélien Meimaris - Photographie - AWS
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Le point d’ancrage de mon travail est une réflexion relative aux caractères incomplet et indirect de notre accès au réel. Que cette incomplétude et cette séparation soient déterminées par les limites de notre perception, par le filtre plus ou moins opaque de l’écran, par la médiation de l’image, par le le mensonge du simulacre, par le biais de divers systèmes de représentations sociales... Je m’intéresse donc aux mécanismes de l’organisation du réel objectif en réalités subjectives, à la constructions de récits et aux passages ponctuels ou diffus entre différents niveaux de réalités (du vrai au faux, du référent à sa copie, du naturel à l’artificiel, du matériel à l’imaginaire...). Quelle est l’épaisseur de ce que l’on voit ? Je divise mon travail en plusieurs ensembles de séries. Sont présentés ici les ensembles Abîmes, Accès, et Le Spectacle. Abîmes ; Blank, 2015 Photographie numérique, supports et formats variables
Abîmes est un ensemble de séries relevant de ce que l’on peut nommer la méta-photographie. C’est à dire une photographie auto- réflexive, qui interroge sa propre nature en tant que médium. J’y explore les frontières et les porosités entre différents niveaux de réalités. Cela prend la forme d’un corpus d’images aux natures et statuts différents. Forme- tableau, photographies retouchées ou non, photographies d’inspiration vernaculaire prises au smartphone, capture d’écran sur Skype, Google Street View ou dans des jeux vidéos, mises en abîmes déréalisantes, tentatives de capture d’un imaginaire collectif volatile... Devant chaque image, le spectateur est amené à exercer une interprétation à plusieurs degrés, à établir des connections hypertextuelles et à s’interroger sur la nature de ce qu’il lui ai donné à voir et sur sa propre lecture des images. Abîmes ; Faux, 2019 Captures d’écran réalisées sur Google Street View, supports et formats variables
Abîmes ; Bulles, 2016 Photographie numérique, papier mat, dibond, 80 x 120 cm « Les huit grandes photographies d’Aurélien Meimaris donnent une vision de l’Amérique tout à fait passionnante. Tel Kubrick regardant le monde derrière le hublot du vaisseau spatial de 2001, L’Odysée de l’espace, le jeune artiste juxtapose des images de passé immémorial, tel le crâne d’un T. Rex ou un gros plan sur une anguille capable d’envoyer des décharges électriques, des cosmonautes hors du temps, et des expériences scientifiques rappelant La leçon d’anatomie du docteur Tulp de Rembrandt. Ces images seraient celles qui resteraient d’un monde qui n’existe déjà plus ? » Éric Mézil Directeur de la Collection Lambert en Avignon, 2017 Rêvez, exposition collective, Collection Lambert en Avignon, déc. 2016 - juin 2017
Abîmes ; Waiting for reality, 2018 - work in progress Films réalisés à partir de captures d’écran vidéo prises dans le jeu vidéo GTA V, 3 seconde à 15 minutes Ce travail fait suite à la série Looking for reality, également réalisée dans GTA V mais à partir de captures d’écran fixes présentées comme des photographies. Utiliser des images en mouvement permet d’induire la notion de temporalité et de lenteur. Cela souligne l’absurdité d’un monde programmé qui tourne en boucle sur lui même. Car même si les jeux vidéos du même type que GTA V sont nommés « mondes ouverts » pour signifier la liberté des joueurs de faire des choix et se promener à leurs guises dans des décors virtuels de grandes tailles, il s’agit bel et bien de mondes clos. Nous sommes ici confrontés aux limites d’un tel monde (irréalisme, intelligences artificielles bloquées, répétitions, gestuelles étranges, bugs...). Page de droite : Abîmes ; Waiting for reality : Siamese tables, 2018 Film réalisé à partir de captures d’écran vidéo prises dans le jeu vidéo GTA V, 3 min 10 Page suivante, gauche : Captures d’écrans fixes extraites des vidéos de la série Abîmes ; Waiting for reality, 2018 - work in progress Page suivante, droite : Abîmes ; Waiting for reality, 2018 Installation d’écrans et projection, exposition À Force, Atelier Hyph, Marseille, mai - juin 2018 Photographie numérique, supports et formats variables
Abîmes ; Looking for reality, 2015 - work in progress Captures d’écran fixes réalisées dans le jeu vidéo GTA V, papier mat, dibond, 38 x 68 cm Cette série est composée de captures d’écran réalisées dans le jeu vidéo GTA V. J’ai commencé ce projet après m’être fait volé mon appareil photo in real life. Cela m’a permis de continuer de faire des images en simulant la prise de vue réelle dans un monde virtuel. Il s’agissait donc à l’origine d’une simple dérive photographique dans un nouvel espace. Petit à petit, je me suis concentré sur des sujets précis. J’utilise à la fois le réalisme et les limites de cet univers pour obtenir des images aux atmosphères étranges, entre l’illusion totale et le doute provoqué par les traces et indices du caractère faux.
Abîmes ; Le Quatrième mur, 2015 - work in progress Photographie numérique, papier mat, dibond, 50 x 75 cm u théâtre, le quatrième mur désigne la séparation imaginaire entre les A comédiens sur scène et les spectateurs dans la salle. L’expression « briser le quatrième mur » désigne le moment où les comédiens s’adressent directement au public et, au cinéma, quand des acteurs le font par le biais de la caméra. Il s’agit d’une technique de métafiction. Ces photographies représentent le moment précis où les personnes que je photographiais sur le vif se rendent compte de ma présence. Le moment précis où leur regard croisent le mien à travers mon objectif, à travers le quatrième mur. Il s’agit à chaque fois de personnes se trouvant en situation de représentation (photos de famille, selfie, réseautage, meeting politique, tournage...).
Abîmes ; Le Quatrième mur : Networking, 2017
Abîmes ; Connus & Reconnus, 2014 - work in progress Photographie numérique, supports et formats variables Le regard balaye les visages, dans la rue, dans les transports, dans une gare, dans le flux. Soudainement, un stimuli particulier. L'impression d’apercevoir un visage familier. Il s'agit en fait de célébrités que l'on reconnaît, ou que l'on croit reconnaître. Une proximité artificielle avec quelqu'un que l'on n'a jamais réellement rencontré (et qui n'est peut-être toujours pas devant nous, la plupart des personnes photographiées dans cette série étant des sosies plus ou moins douteux). Une manifestation du conditionnement de notre regard par la persistance des images que l'on consomme chaque jour. Vladimir
Geneviève Snoop
Abîmes ; Vestiges, 2015 Photographie numérique, papier brillant, 100 x 150 cm Une image est affichée sur un écran d’ordinateur. Elle est photographiée avec un appareil quelconque (reflex, webcam, téléphone portable, etc.). La photographie obtenue est affichée sur un nouvel écran puis rephotographiée avec un nouvel appareil. L’opération est répétée jusqu’à ce que l’image d'origine ne soit plus identifiable à force d’être déformée par les prises de vues successives. Le titre de l'image finale obtenue est composé des mots clés rentrés dans le moteur de recherche pour trouver l'image d'origine et le titre du fichier téléchargé. Abîmes ; Vestiges : iraq nocturnal vision (1525_001), 2015
Abîmes ; Vestiges : barack obama osama bin laden situation room (flickr-6594456873-original), 2015 Page de gauche : détail
Accès est un ensemble de séries réalisées dans des lieux dédiés à l’exposition, l’observation, la conservation... Musées de cire ou d’histoire naturelle, sites archéologiques, zoo... Ce sont des lieux où des aspects du réel sont concentrés et cristallisés sous forme de symboles, de reliques, de simulacres, de monuments... Les visiteurs peuvent s’y offrir un contact spectaculaire, simulé, standardisé et artificiel aux choses. Page de droite : Accès ; Vitre, 2017 Belvédère de l’Arche de la Défense, Paris, France, 14 novembre 2017 Pages suivantes, gauche : Accès ; Nature humaine, 2016 Parc Zoologique de Paris, France, 7 avril 2016 Pages suivantes, droite : Accès ; Mémoire et souvenirs, 2016 Mémorial aux Juifs assassinés d’Europe, Berlin, Allemagne, 25 mars 2016 Photographie numérique, supports et formats variables
« En cet empire, l´Art de la Cartographie fut poussé à une telle Perfection que la Carte d´une seule Province occupait toute une ville et la Carte de l´Empire toute une Province. Avec le temps, ces Cartes Démesurées cessèrent de donner satisfaction et les Collèges de Cartographes levèrent une Carte de l´Empire, qui avait le Format de l´Empire et qui coïncidait avec lui, point par point. Moins passionnées pour l´Etude de la Cartographie, les Générations Suivantes réfléchirent que cette Carte Dilatée était inutile et, non sans impiété, elle l´abandonnèrent à l´Inclémence du Soleil et des Hivers. Dans les Déserts de l´Ouest, subsistent des Ruines très abimées de la Carte. Des Animaux et des Mendiants les habitent. » Jorge Luis Borgès, Histoire universelle de l’infamie, 1935 Page de droite : Accès ; Museum für Naturkunde, 2016 Musée d’histoire naturelle de Berlin, Allemagne, 24 mars 2016 Deux pages suivantes : Accès ; Baalbeck, 2016 Site archéologique de Baalbek, Liban. 4 septembre 2016 Photographie numérique, supports et formats variables.
« J’appartiens à la race des sceptiques : si j’avais été saint Thomas, non seulement j’aurais eu besoin de toucher les plaies du Christ pour croire à sa résurrection, mais par-dessus le marché j’aurais pris ses empreintes digitales et j’aurais fait des examens odontologiques comme le recommande aujourd’hui la méthodologie légale pour identifier à coup sûr les cadavres douteux, qu’ils soient resuscités ou définitivement morts. » Joan Fontcuberta, Le Baiser de Judas, photographie et vérité, 1996 Page de droite : Accès ; Checkpoint, 2016 Checkpoint Charlie & Asisi Panorama (Mur De Berlin), Berlin, Allemagne, 21 mars 2016 Pages suivantes, gauche : Accès ; Musée Grévin, Paris, France, 2016 Musée Grévin, Paris, France, 5 avril 2015 Pages suivantes, droite : Accès ; Museum für Naturkunde, 2016 Musée d’histoire naturelle de Berlin, Allemagne, 24 mars 2016 Photographie numérique, supports et formats variables
« Pour que vive l’ethnologie, il faut que meure son objet, lequel se venge en mourant d’avoir été “découvert” et défie par sa mort la science qui veut le saisir. » Jean Baudrillard, Simulacres et simulation, 1981 Accès ; Museum für Naturkunde, 2016 Musée d’histoire naturelle de Berlin, Allemagne, 24 mars 2016 Photographie numérique, supports et formats variables
Le Spectacle est un ensemble de séries portant un regard sur certains aspects de nos sociétés post-modernes. Artificialité, nouvelles technologies, dislocation des structures sociales, divertissement de masse, sécurité, inégalités... Je réalise ces photographies sans mise en scène ni retouche. Cependant, je tente d’icôniser mes sujets le plus possible pour leur donner une force universelle et spectaculaire. Pour cela, je les choisis pour leur caractère symbolique fort. Puis, je compose l’image de la manière la plus simple et précise possible. Cela me permet de m’effacer en tant qu’auteur pour atteindre une certaine neutralité. Puis je sépare ces images de leur événement référentiel initial en les présentant sans - ou avec très peu - de légendes. La photographie entretient un rapport ambivalent avec le réel. À la fois empreinte mimétique, fidèle ; à la fois résultat d’une opération réductrice, mensongère. Entre document et fiction, le fil reste toujours tendu. Ce travail évolue en équilibre sur ce fil pour mieux brouiller les pistes entre ce qui relève de notre monde contemporain et ce qui relève de la dystopie. Page de droite et page suivante, gauche : Le Spectacle ; Le Ministre, 2018 Page suivante, droite : Le Spectacle ; Absorption, 2015 Photographie numérique, supports et formats variables
« Il n’est pas étonnant que la plèbe n’ait ni vérité ni jugement, puisque les affaires de l’Etat sont traitées à son insu, et qu’elle ne se forge un avis qu’à partir du peu qu’il est impossible de lui dissimuler. La suspension du jugement est en effet une vertu rare. Donc pouvoir tout traiter en cachette des citoyens, et vouloir qu’à partir de là ils ne portent pas de jugement, c’est le comble de la stupidité. Si la plèbe en effet pouvait se tempérer, suspendre son jugement sur ce qu’elle connaît mal, et juger correctement à partir du peu d’éléments dont elle dispose, elle serait plus digne de gouverner que d’être gouvernée. » Spinoza, Traité politique, 1677 Page de droite et page suivante, gauche : Le Spectacle : Le Contrôle délégué, 2015 Page suivante, droite : Le Spectacle ; Le Mur de la Plaine, 2018 Photographie numérique, supports et formats variables
« Toute la vie des sociétés dans lesquelles règnent les conditions modernes de production s’annonce comme une immense accumulation de spectacles. Tout ce qui était directement vécu s’est éloigné dans une représentation. » Guy Debord, La Société du Spectacle, 1967 Page de droite et page suivante, gauche : Le Spectacle ; Google, 2017 Page suivante, droite : Le Spectacle ; Drone, 2016 Photographie numérique, supports et formats variables
Le Spectacle ; Drone, 2016
« Le spectacle n’est pas un ensemble d’images, mais un rapport social entre des personnes, médiatisé par des images. » Guy Debord, La Société du Spectacle, 1967 Page de droite : Le Spectacle ; Viralité, 2015 Page suivante, gauche : Le Spectacle ; Détachement : C’est beau, un plan fixe, 2014 Photographie d’un écran diffusant le documentaire Eau argentée de Oussama Mohammad et Wiam Simav Bedirxan, sur la guerre civile en Syrie, réalisé en 2014 à partir de vidéos amateurs Page suivante, droite : Le Spectacle ; Absorption, 2015 Photographie numérique, supports et formats variables
Aurélien MEIMARIS 06 52 22 23 58 - 20 ans du théâtre, exposition collective, Théâtre des Salins, Martigues Né le 03/08/1990 à Besançon aurelien.meimaris@gmail.com - Festival Internationnal A-Part, Saint-Étienne du Grès Vit et travaille à Marseille aurelienmeimaris.com 2012 - Exposition collective, galerie Luxury Lobster, Marseille Expositions Résidence À venir - Exposition personnelle, l’Hypothèse du lieu, dans le cadre de Photo Marseille, Marseille 2019-20 - Travail Travail, résidence en entreprise chez HighCo, Aix-en-Provence, en binôme avec Kévin - Travail Travail, rendu de résidence, Art-Cade, avec Mécènes du Sud, Collective, l’ESADMM et Cardesa, avec Mécènes du Sud, Art-Cade, Collective, l’ESADMM et le Ministère de la Culture le Ministère de la Culture, Marseille Colloque 2019 - OAA, Ouvertures d’Ateliers d’Artistes, l’Hypothèse du Lieu, Marseille 2018 - Faire (l’histoire de) l’art depuis John Berger, SIK-ISEA, Musée de l’Elysée, Lausanne - Présélection Prix Polyptique, exposition collective, Centre Photographique Marseille Parutions 2018 - Tous à la plage, exposition collective, 1 Cube, Marseille 2020 - Photorama Marseille, Portfolio de la semaine - À Force, exposition collective, Atelier Hyph, Marseille 2018 - Point Contemporain, article de Anysia Troin-Guis sur l’exposition À Force 2016 - Point Contemporain, article de Lisa Toubas sur l’exposition Artagon II 2017 - 25 ans de la Friche de la Belle de Mai, Atelier Situation, Marseille - Looking for reality, Longchamp Palace, organisée par Seconde Nature, Marseille Jury - Rêvez, exposition collective, Collection Lambert en Avignon 2018 - Festival de courts-métrages Manolo II, Kedge Business School, Marseille 2017 - Festival de courts-métrages Manolo, cinéma le Prado, Marseille 2016 - Noël Polaire, exposition collective, Galerie du 5°, Galeries Lafayette, Marseille - La Fourmilière, exposition collective dans l’installation de Manu Morvan, La Compagnie, Marseille Prix - Mémoire & souvenirs, projection, Centre Darius Milhaud, Aix-en-Provence 2015 - Lauréat du Festival International d’Art Contemporain A-Part - Vente aux enchères, exposition collective, Leclere Maison de Ventes, Marseille - Biennale des jeunes créateurs de Marseille, Galerie Arnaud Deschin Formations et diplômes - Artagon II, exposition collective, galerie Passage de Retz, Paris 2016 - DNSEP, félicitations du jury, (Zahia Rahmani, Valérie Jouve, Paul-Emmanuel Odin, Malachi Farrell), École Supérieure d’Arts et de Design Marseille Méditerranée 2015 - Humeurs, exposition collective dans le cadre du festival RISC, à la Jetée, Marseille
2009 - Baccalauréat L, option arts plastiques, mention bien, Lycée Louis Pasteur, Besançon Vues d’expositions et de performances 2019 - Galeries ou institutions : L’Hypothèse du Lieu, Photo Marseille, Belsunce Projects, Media Naranja, Mode Zabriskie Point, Triangle France, Astéride, Bastide Projects, Sans titre (2016) - à l’Entrepôt Gerald Moreau, 2020 - Epsilon Clothes : toutes les collections depuis 2016 Art-O-Rama, Friche de la Belle de Mai, C+N Canepaneri, Fræme, Mécènes du Sud, Art-Cade, Collective, Château de Servières Reportages presse - Artistes : Célia Hay, Shirley Bruno, Josefa Ntjam, Gina Folly, Romy Ruegger, Emma Hedditch, Basile 2016-20 - Vice, Point Contemporain, Elle, La Provence, Journal Ventilo, Journal Zibeline Ghosn, Nick Oberthaler & Victor Yudaev, Jonathan Vidal, Hamish Pearch, Katharina Schmidt, Gillian Brett, Sophie T. Lvoff, Elia David, Flora Moscovici, Cédric Aurelle, Julien Creuzet, Delphine Mogarra, Charlotte Photographie d’illustration (flyers, livres, articles...) Morabin, Jeanne Susplugas 2020 - Flyer Photorama, Marseille 2019 - Couverture du roman Deuxième mi-temps, Hugues Serraf, édition Intervalles, Paris 2018 - Galeries ou institutions : Media Naranja, Château de Servières, Marseille, Belsunce Project, Art- 2016 - Flyer Ecole Supérieure d’Art et de Design Marseille Méditerranée o-Rama, Margaux Barthélemy & Sans titre (2016), 3 bis f, MAMO, American Gallery, Atelier Hyph, Kolektiv 318, MAC Arteum, Sans Titre (2016), La Compagnie Reportages institutionnels (séminaires d’entreprise, team building, workshop...) - Artistes : Basile Ghosn, Won Jin Choi, Chadya Sour, Charlie Hammish Jeffery, Olivier Mosset, 2019 - Manifesta 13, Marseille Rhumatologie, Convergence coaching, Grand Luminy, Neuroclore, Manuela Gernedel, Fiona Mackay Synchrosome, HalioDx, Innate Pharma, Modul Bio, Balmes Transplantation, Theranyx, Coral Biome, C4 Diagnostics 2018 - Agence ZAD, The Camp, Marseille Rhumatologie, Héli Air Monaco, Conseil Régional de P.A.C.A., TV Globo Brésil & Kanzaman Films, Château Vallat Reportage événementiels (concerts, vernissages, masterclass, conférences...) 2019 - Fraeme, Friche de la belle de Mai, Sonomonde, Maison de retraite Maguen, Cosmographe, Destré 2018 - Conservatoire Darius Milhaud, Fondation Vasarely, Hôtel Renaissance, Malakoff Mederic 2017 - Collectif Haiku, Studio H13, Institut d’Études Politiques d’Aix-en-Provence, Centre Darius Milhaud
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