AUTRES " PRODUITS " QUE L'ALCOOL - Docteur Bernard DOR - Bruxelles, le 13 octobre 2018
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PLAN 1. Trends: rapport OEDT 2015 / 2017 2. Ketamine 3. Cocaïne et XTC: complications somatiques… 4. Autres produits 5. Alcoolisme et toxicomanie
Les usagers ; nos patients - Les usagers ne savent pas ce qu’ils achètent… - Les usagers ne savent pas ce qu’ils consomment … - Les usagers connaissent mal celui à qui ils achètent… - Il y a souvent plusieurs produits, l’alcool étant souvent présent… - La ligne de démarcation entre « anciennes » drogues et « nouvelles » est de plus en plus floue - Ne jamais s’étonner: 61 ans, THC pour la 1ère fois?
1. TRENDS : RAPPORT OEDT 2015 1.1. Concurrence - Pratiques de production ü Teneur en THC herbe domestique é; teneur des résines en THC importée é üIdem MDMA (XTC)(ecstasy) -> problème de formes et logos. Arrivée MDMA en poudre (sniff) ou « cristal »(fumée) : stratégie délibérée. ( 3,4-méthylènedioxy-méthamphétamine) ü compr. XTC : en fait parfois PMMA (paramethoxyamphetamine) ( parfois combiné avec MDMA) ü MDMA : disponibilité des précurseurs -> méthode de synthèse chimique et capacités des sites de production ü Laboratoires de confection d’héroïne en Europe 1
1. TRENDS : RAPPORT OEDT 2015 1.2. Internet et applications web ü Activité des consommateurs :des marchés physiques à aux marchés virtuels ( 693 sites web de vente en ligne de « legal highs » UE 2012) üOffre et commercialisation : drogues classiques et nouvelles substances ou « nouvelles drogues de synthèse » ( mimétisme) ü Programmes de prévention migrent aussi vers le web 1
RAPPORT OEDT 2017
RAPPORT OEDT 2017
RAPPORT OEDT 2017
RAPPORT OEDT 2017
RAPPORT OEDT 2017
1. TRENDS : RAPPORT OEDT 2015 1.4. Identification continue de nouvelles substances « Early warning system » de l’UE Exemple : en 2014 -> 101 nouvelles substances détectées pour la 1ère fois ( cannabinoïdes, stimulants, hallucinogènes, opiacés synthétiques); 6 évaluations de risque menées en 2014 !!! imitations des substances existantes 1
1. TRENDS : RAPPORT OEDT 2015 1.5. Produits du cannabis ü L’herbe de cannabis (marijuana) et la résine de cannabis (haschisch). ü Production intensive en Europe; plants à forte teneur en THC au Maroc. ü Récente émergence des cannabinoïdes de synthèse: plus de 130 ces dernières années. Souvent < Chine. Sous forme de poudre, puis mélangée à des « plantes » >> « legal highs » ou « euphorisants légaux ». « Mélange d’herbes à fumer » 1
1. TRENDS : RAPPORT OEDT 2015 1.6. Cocaïne: amélioration de la pureté ü Deux formes: a) cocaïne poudre (chlorhydrate), b) les formes à fumer: crack (basé avec du bicarbonate) ; « freebase » ( basé avec de ammoniaque) ü Hausse de la pureté. Stabilité des prix: 52 à 70 euros/g ü Saisies importantes en Belgique (top 5 UE); (62 tonnes en 2013 dans l’UE) ü Le stimulant le plus consommé en Europe! 1
1. TRENDS : RAPPORT OEDT 2015 1.7. Amphétamines ü Amphétamine (speed) /méthamphétamine (« crystal meth »): stimulants de synthèse avec appellation générique « d’amphétamines » ü Synthétisées en Europe : production d’amphétamines ++ en Belgique, P- B, Pologne, pays baltes. Métamphétamines< Europe centrale üLa production de méthamph. selon disponibilité des précurseurs. Parmi les précurseurs: éphédrine, pseudoéphédrine ü Per os (c. ou dilué dans boisson); sniff et fumé ; IV 1
VIGNETTE CLINIQUE. CAPTAGON° • Dépendance « psychologique » « féroce » • Amaigrissement… ( anorexigène +++) • Insomnie… • Hyperactivité • Décompensation asthénique/ aboulique • Coût++; délinquance associée; alcool • Plusieurs médecins / pharmaciens…
1. TRENDS : RAPPORT OEDT 2015 1.8. MDMA / ECSTASY/ XTC ü Comprimés d’XTC (MDMA – 3,4-méthylènedioxy-métamphétamine) ü Grande disponibilité de c. XTC fortement dosés et d’autre part de MDMA en poudre (sniff) et sous forme « cristal » ü La production en Europe semble concentrée au P-B et en Belgique! 5 à 10 euros/ comprimé. üAlerte EWS 2014: c. « XTC » à forte teneur en PMMA ( 4 – methoxyamphétamine); stimulant, hallucinogène. > hyperthermie> ++ décès. 1
1. TRENDS : RAPPORT OEDT 2015 1.9. Nouveaux stimulants/ marché illicite ü Non réglementés par les législations sur les drogues. But: reproduire les effets des substances réglementées ü Cathinones de synthèse telles méphédrone, pentédrone, MDPV (3,4- méthylènedioxypyrovalérone); même usage que MDMA, de façon « interchangeable »; poudre ou c. ;< Chine: « legal highs »; > 10.000 saisies en 2013. ü Fournisseurs hors Europe; conditionné en Europe ; étiquette: « research chemicals »; « ce produit n’est pas destiné à la consommation humaine… » ü En 2014: 101 nouvelles substances (cannabinoides et cathinones) 1
1. TRENDS : RAPPORT OEDT 2015 1.10. Les précurseurs chimiques üPrévention du détournement des précurseurs des usages légitimes est un élément important de la lutte contre ces drogues illicites ü Usages industriels légitimes: matières plastiques, cosmétiques, médicaments ( éphédrine, pseudoéphédrine..) : surveillance nécessaire des modes de production et de commercialisation de ces précurseurs 1
OEDT : rapport 2018: trends • Résurgence de la cocaïne? (Europe du Sud et de l’Ouest) • L’injection décline • Les opiacés de synthèse présentent de graves risques santé (fentanyls) (dépression respiratoire sévère) • Les nouvelles substances: bon marché: ! Usagers marginalisés (sans-abri). ! Toxicos • Marchés de darknets en croissance
OEDT : rapport 2018: trends • La teneur en MDMA des c. XTC continue à augmenter. La consommation de XTC augmente • En 2016, 66 « nouvelles substances » détectées pour la 1ère fois. Sur les 620 « nouvelles substances » qui font l’objet d’un suivi 423 ont été détectées sur le marché des drogues en 2015 . • Les cannabinoïdes de synthèse: 18 décès
2. LA KETAMINE 2.1. Généralités ü Ketalar° ( nom de la spécialité) ü Famille : cycloalkylarylamines ü Antagoniste des récepteurs NMDA (N-methyl-D-aspartate) ü Biodisponibilité per os : 17% intramusculaire : 93% demi- vie : 2,5 à 3 heures ü Utilisation en poudre cristalline soluble dans l’eau et alcool ; usage per os- sniff-IV-IM. 1
2. LA KETAMINE 2.2. Usages üAnesthésiant et antalgique : agent unique/inducteur/potentialisateur 1ers usages : médecine vétérinaire (1962) Vietnam (1968) üPossibles en psychiatrie : - épisode dépressif majeur - potentialise électroconvulsivothérapie üMaintien du sevrage dans les thérapies alcool et opiacés üUsage détourné 1 électroconvulsivothérapie
2. LA KETAMINE 2.3. Usage détourné üDès années 80 üJeunes,milieu festif - souvent polydépendance ü« Kéta », « poudre d’ange », Kéta, Ket, Kit kat, K, Ketty üVoie nasale, infusion, intraveineuse üHistoire du Rohypnol°… 1
2. LA KETAMINE 2.3. Usage détourné üEn cas d’intoxication aiguë : overdose : phase de coma (10 à 40’) puis phase hallucinatoire (4 à 6H) 6H) avec : ataxie, dissociation avec dépersonnalisation et déréalisation (expérience de sustentation hors propre corps..) expérience de mort imminente (« K-hole ») . Dose quasi-létale. Hallucinations avec état dissociatif (dépersonnalisation, déréalisation). Amnésie antéro- et rétrograde. 1
2. LA KETAMINE 2.4. Complications ü Altérations cognitives pouvant persister plusieurs mois; neurotoxicité? ü Insuffisance rénale chronique . üCystite aseptique > brûlure mictionnelle. Perte capacité vésicale. Réversibilité. ü Hépatotoxicité ü Apparition pharmacopsychoses ( chez patients sans antécédents); persécution. Latence? Durée? Flash-back, parfois plusieurs mois après…. 1
3. COCAINE et XTC: COMPLICATIONS SOMATIQUES 3.1. Cocaïne :généralités ü Seconde drogue illicite la plus consommée après THC ; ü Prévalence: 8,2% / vie ; 2,7% / année üTrès addictogène: action directe sur circuit de la récompense combiné à la rapidité de survenue du pic plasmatique ü Notamment les milieux festifs. Démocratisation de l’usage. 50 euros/g ü Descente dysphorique/ anxieuse: recours aux BZD, héroïne, alcool. ü Cocaethylène ou éthylcocaïne 1
3. COCAINE et XTC: COMPLICATIONS SOMATIQUES 3.2. Cocaïne : mécanismes d’action / cinétique ü Mécanisme d’action: 1) inhibiteur recapture NA, dopamine et sérotonine => stimulation sympathique (NA) > vasoconstriction, tachycardie, mydriase, hyperthermie. 2) la cocaïne bloque canaux Na et K : > troubles du rythme, épilepsie ü Fumée (crack)…6 à 8 sec pour atteindre le cerveau. ½ vie très courte. Effets -> moins de 10’ ü IV . Sniffée: euphorie en 3 à 5 min. ½ vie: 45 à 90 minutes. Sniffée les effets persistent 60’ 1
3. COCAINE et XTC: COMPLICATIONS SOMATIQUES 3.3. Cocaïne : complications cardiaques ü Complications nombreuses et dangereuses ü Mécanisme : a) tachycardie + hypertension artérielle + contractilité ventricule gauche : é consommation O2 par myocarde. b) Dans les 15 min post sniff il y a vasoconstriction coronaire (alfa- adrénergique)( coronaires saines ou athéromateuses) => diminution du débit d’apport. c) Agrégabilité plaquettaire é : thrombus in situ. 1
3. COCAINE et XTC: COMPLICATIONS SOMATIQUES 3.3. Cocaïne : complications cardiaques ü Tout concourt au développement d’un accident coronaire > douleurs thoraciques. Délai ? quelques minutes jusqu’à 24 H. C’est un motif de recours urgences. Risque d’infarctus est x 24. ü Dysfonctions systoliques et diastoliques non-ischémiques. ü Troubles du rythme: tachycardie supra ventriculaire ( p.e fibrillation auriculaire) ou ventriculaire. > risque de mort subite. Torsades de pointe ( QT long). 1
3. COCAINE et XTC: COMPLICATIONS SOMATIQUES 3.4. Cocaïne : complications pulmonaires (crack) ü Symptômes : palpitations (56%), toux (44%) , douleur thoracique (38%), hémoptysies (6%); barotraumatismes > pneumothorax, pneumo-médiastin ü Œdème pulmonaire : < dysfonction ventriculaire ou < lésionnel (pulmonaire) ü Le « poumon du crack »: douleur thoracique, fièvre, hémoptysies, insuffisance respiratoire, infiltrats alvéolaires. ü Pneumonies interstitielles (impuretés); asthme; sibilances. 1
3. COCAINE et XTC: COMPLICATIONS SOMATIQUES 3.5. Cocaïne : complications neurologiques ü Crises d’épilepsie focales ou généralisées. üCéphalées, soit lors de la prise (vasoconstriction) soit lors sevrage ( mécanisme sérotoninergique) ü AVC ischémique ou hémorragique. Chez des sujets jeunes sans autre facteur de risque. Infarctus médullaires. Aussi bien avec le crack que lors de sniff. 1
3. COCAINE et XTC: COMPLICATIONS SOMATIQUES 3.6. Cocaïne : autres complications. ü Rhabdomyolyse . üComplications digestives: ischémie ou thrombose mésentérique alfa- adrénergique. ü Ulcérations gingivales, perforation cloison nasale, anosmie; complications grossesse (retard de croissance intra-utérine) ü Cas des « porteurs de sachets »; risque de rupture…; la diffusion au travers de la membrane de latex est aussi possible… ü 1
3. COCAINE et XTC: COMPLICATIONS SOMATIQUES 3.7. Cocaïne et sexualité ü Stimulation avec sexualité compulsive (dopamine) ü Dysfonctionnement érectile ( la cocaïne est un vasoconstricteur), éjaculation retardée, priapisme 1
3. COCAINE et XTC: COMPLICATIONS SOMATIQUES 3.8. XTC- MDMA: formes, cinétique, mécanisme d’action ü MDMA ( 3,4-méthylène dioxy-méthamphétamine) = XTC. Mise à disposition en comprimés avec formes et logos « accrocheurs » , gélules, poudre ,liquide, buvard. Mélangé ou non avec caféine, BZD, AINS, cocaïne, kétamine… ü Per os : pic au bout de 1 à 5 H. Effets jusqu’à 48 H. ü Hyperthermie…pf maligne et fatale : effort physique + sensation de fatigueê , + vasoconstriction cutanée >> thermolyse ê , + déshydratation. >> convulsions, trouble rythme, rhabdomyolyse, IRA 1
3. COCAINE et XTC: COMPLICATIONS SOMATIQUES 3.9. XTC- MDMA: effets ü Effets recherchés: ouverture d’esprit, euphorie, empathie, confiance en soi … ü Effets « secondaires »: trismus, tachycardie, bruxisme, sécheresse bouche, nausées-vomissements , anorexie, tremblement, myalgie, dépression 1
3. COCAINE et XTC: COMPLICATIONS SOMATIQUES 3.10. XTC- MDMA: Complications ü Perte de connaissance, palpitations, vertiges, faiblesse, coma ü Complications plus graves: arrêt cardiaque, hyperthermie, rhabdomyolyse, CIVD, insuffisance rénale et hépatique, convulsions ü Complications neuro : AVC ischémique., convulsions ü Complications cardiovasculaires: tachycardie, HTA, trouble rythme > décès, infarctus myocarde 1
Et le labo? • 11-OH-THC: urines 2 à 7 jours; pf 28 jours… • Cocaïne sang: +/- 1 H. Urines: benzoylecnogine : 2 à 3 j. • Amphétamines sang : 12 à 24 H. Urines: 1 à 3 J. • MDMA: sang 6 à 12 H ; urines : 1 à 3 jours
4 . GHB, GBL, 1,4BD • GHB ( acide gamma hydroxy butyrique), GBL (gamma-butyrolactone), 1,4BD ( 1,4 butanediol). • Usage thérapeutique / usage détourné • Milieu festif homosexuel, bisexuel • Initialement agent anesthésique(1960); mésusage dans le monde de la musculation (1980); usage festif et aphrodisiaque (1990) • Agent de soumission chimique: « drogue du viol » • Potentiel addictif important; syndrome de sevrage sévère. • Usage thérapeutique: narcolepsie, alcoolodépendance (Italie 1991, Autriche 1999; Alcover)
4. GHB, GBL, 1,4BD 4.1. GHB et neurotransmission ü Composé endogène. Rôle non encore élucidé au niveau SNC. Possède ses propres récepteurs. Interaction complexe avec autres neurotransmetteurs (dopamine, NA, sérotonine, opioïdes) ü Administration exogène agit surtout sur les GABA-B; diminue la libération de GABA entrainant une désinhibition dopaminergique ce qui explique le comportement addictif ü Le GHB est interdit de vente ; ses précurseurs… non (dissolvant de peinture, produit décapant: contrôle dès lors difficile) 1
4. GHB, GBL, 1,4BD 4.2. Disponibilité ü Le GHB est acheté sous forme liquide: dose habituelle: 1 ml…; achat via marché noir (internet) ou espaces festifs ü Les précurseurs : commerces spécialisés, internet. Légal. Peu coûteux. ü Le GBL donnera du GHB par synthèse chimique (kits) ou par transformation enzymatique in vivo! (conversion rapide) 1
4. GHB, GBL, 1,4BD 4.3. Données cliniques ü Effets 15 ‘ après ingestion. Durée: 3 à 4 heures. ½ vie 20 à 30 ‘. ü Euphorisant, énergisant, socialisation, désinhibition et stimulation sexuelle , abandon de soi, sommeil ü OD : altération progressive, voire brutale du niveau de conscience et du tonus musculaire. ü Synergie GHB-alcool: rôle dans les OD. Décès suite à arrêt cardio- respiratoire et fausse-route 1
4. GHB, GBL, 1,4BD 4.4 Agent de soumission chimique ü Effets désinhibiteurs et amnésiants; l’amnésie serait plutôt liée à la perte de connaissance. ü Ajout à une boisson alcoolisée ou non ü N’est pas anecdotique 1
4. GHB, GBL, 1,4BD 4.5 Potentiel addictif. Sevrage ü Fort potentiel addictif ( système dopaminergique!) ü Donc conduit à un usage nocif, voire avec dépendance . Tolérance. ü L’usage « autothérapeutique » est un facteur de risque ü Le sevrage: symptômes similaires au sevrage alcool ou BZD; 4 à 7 h après dernière prise GHB ; 72 h après la dernière prise GBL 1
5. ALCOOLISME ET TOXICOMANIE 5.1. Le changement de comptoir ü Alcool et tabac ü Alcool…puis jeu pathologique ü Cocaïne…puis jeu pathologique ü Pas d’héroïne? Plus d’alcool! ü Pas d’alcool ? Une bonne rasée de BZD… ü C 1
5. ALCOOLISME ET TOXICOMANIE 5.2. Epidémiologie ü Black-Mun et al., en 2003, repèrent 30% de dépendance à l’alcool chez des patients en maintenance méthadone. ü 50% des toxicomanes présenteront un abus / une dépendance à l’alcool…; 25 % des « méthadonés » développeraient une dépendance à l’alcool… ü Aux USA, 20% à 30 % des alcoolodépendants ont consommé de la cocaïne…; 40% à 90 % des consommateurs de cocaïne ont eu une dépendance à l’alcool ü Séquence biographique: alcool > opiacés > alcool 1
5. ALCOOLISME ET TOXICOMANIE 5.3. Effets de l’alcool ü Renforcement positif des effets de la cocaïne par l’alcool et diminution de certains effets neurovégétatifs pénibles > l’alcool dans la descente de la coke… ü L’alcool booste l’effet de la méthadone ü L’alcool diminue les tr. du sommeil induits par les opiacés… ü Induction enzymatique MEOS par l’alcool : métabolisme de la plupart des substances psychoactives accru, durée de vie abaissées, tolérance accrue. ü L’alcool contribue redoutablement aux overdose 1
5. ALCOOLISME ET TOXICOMANIE 5.4. Effets de l’alcool sur un traitement substitutif ü L’alcool > induction enzymatique: pic de la méthadone après 3 et 4 heures; dosages plasmatiques résiduels faibles à 24 h. (« courbe en cloche ») ( Laqueille 1998) ü L’alcool est un facteur d’échec des cures de méthadone. Compliance réduite. 1
5. ALCOOLISME ET TOXICOMANIE 5.5. Aspects thérapeutiques ü La naltrexone ( Revia°; Nalorex°) est efficace sur les alcoolisations importantes des héroïnomanes sevrés. ü Le disulfiram (Antabuse°) « apaise » le craving de cocaïne et on décrit un usage clinique favorable. Des doses < 250 mg/j ne semblent pas efficaces. ü C 1
BIBLIOGRAPHIE ü Pitchot W, Scantamburlo G, Pinto E, Karila L. Addiction à la cocaïne. Revue Médicale de Liège. 2013; 68 (5-6): 294-297. ü Ballon N, Lacoste J, Charles-Nicolas A. In: Traité d’Addictologie. Paris: Flammarion Médecine Sciences; 2006. p.598-604. ü Delimbeuf N, Petit A, Karila L, Lejoyeux M. La Kétamine: indications en psychiatrie et usages détournés. Revue Médicale de Liège. 2014; 69 (7-8):434-440. ü Rapport européen sur les drogues, 2015, 2016, 2018. Observatoire Européen des Drogues et Toxicomanies. ü Karila L, Novarin J, Megarbane Br, Cottencin O, Dally S, Lowenstein W, Reynaud M. Acide gamma-hydroxy-butyrique (GHB): plus qu’un agent de soumission chimique, une véritable source d’addiction. La Presse Médicale. 2009;38: 1526-1538. 1
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