BILAN 2016/2017 " PROJET VELO " - Collège Julie-Victoire Daubie
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1- Comment sont déterminés les objectifs du projet vélo ? Circulaire de rentrée 2016 -Une école qui se transforme au service de la qualité et de l’efficacité des apprentissages -Une école inclusive pour la réussite de tous Assurer la PROTECTION des -Une école qui fait vivre les valeurs de la République collégiens (cyclistes ou Projet académique 2013-2017 piétons) à l’aide de la mise en Former place d’un Plan de REUSSITE Déplacement d’Etablissement « Conforter la réussite de tous les élèves » Scolaire INSERTION des « Favoriser une insertion réussie dans la société » SOLIDARITE « Ne laisser personne au bord du chemin » citoyens COOPERATION « Travailler ensemble pour la réussite de tous » Accentuer le LIEN SOCIAL et Projet d’établissement éclairés les échanges au niveau du territoire Contribuer à la réussite de tous les élèves et Encourager à la responsabilisation citoyenne, à l’éducation à la santé, à la sécurité et au développement durable engagés Créer une image attractive du collège : exigeant et bienveillant en élaborant un climat scolaire serein, propice aux apprentissages par Projet éducatif de l’établissement Eduquer à la SECURITE la ROUTIERE notamment par la Transmettre des valeurs éducatives pratique du vélo Fédérer, créer un sentiment d’appartenance Ouvrir vers l’extérieur par le partenariat construction Projet E3D de l’établissement d’une Comment utiliser un thème fédérateur et une équipe motivée pour construire une culture d’établissement culture E3D afin de faire de nos élèves des citoyens éclairés et engagés ? Axe 1 : gestion des ressources vélo Développer la SANTE physique (alimentation, déchets, recyclage) et le bien-être mental des Axe 2 : Découvrir et interagir avec son territoire dans collégiens par l’augmentation Axe 3 : Mobilités durables de la pratique sportive Axe 4 : Vivre ensemble /solidarité 4 parcours dans la formation du collégien un Parcours d’éducation artistique et culturelle Parcours avenir climat Parcours citoyen Parcours éducatif et santé d’apprentissage Eduquer au DEVELOPPEMENT Socle commun de connaissances, de DURABLE en utilisant des compétences et de culture scolaire moyens de mobilités durables Des langages pour penser et communiquer Les méthodes et outils pour apprendre serein La formation de la personne et du citoyen Les systèmes naturels et les systèmes techniques Les représentations du monde et de l’activité humaine
2- Actions menées au cours de l’année scolaire 2016/2017 PERENNISER L’ENTRETIEN DU PARC DES 33 VELOS ET DES CASQUES ENQUETE PLAN DEPLACEMENTS ETABLISSEMENT SCOLAIRE SEQUENCES D’APPRENTISSAGE RUN AND BIKE EN EPS ACTIVITE RUN AND BIKE A L’ASSOCIATION SPORTIVE UTILISATION DES VELOS COMME MOYEN DE LOCOMOTION CONNAÎTRE SON ENVIRONNEMENT POUR PLUS DE SECURITE (SEMAINE SECURITE ROUTIERE) UTILISER LE VELO COMME MOYEN DE LOCOMOTION DANS LE CADRE DU SEJOUR PEDAGOGIQUE « DECOUVERTE DE SON MILIEU » (NOIRMOUTIER) SEMAINE DEFI-ENERGIE MOBILITES DURABLES JOURNEE MOBILITES DOUCES (SEMAINE EUROPEENNE DU DEVELOPPEMENT DURABLE) 3- L’action « entretien du parc de vélos » Dès l’ouverture de l’établissement (septembre 2015), l’équipe pédagogique a souhaité donner une couleur « développement durable » à son collège et cela est passé par une réflexion autour des mobilités douces. Ainsi, l’association prévention maif 44 a été le premier partenaire à nous « offrir » 8 vélos. Ensuite, la députée de notre circonscription, Madame RABIN, nous a suivi et par sa réserve parlementaire nous a permis d’obtenir 18 vélos. Pour compléter le parc (nous avons des classes de 30 élèves), la délégation du Pays de Retz du Conseil Départemental nous a donné 6 vélos. Se pose alors la question de l’entretien. Nous avons acheté ces vélos à la Manufacture Française du Cycle, usine d’une commune voisine. La première année, un ouvrier de l’usine s’est déplacé deux fois pour vérifier et réparer notre parc à vélos. Cet ouvrier partant à la retraite, nous avons dû trouver un autre moyen. En effet, notre agent de maintenance peut effectuer quelques petites réparations, mais son temps étant déjà très compté, nous avons fait le choix de faire faire les révisions par un intervenant extérieur. Un jeune entrepreneur d’une commune avoisinante, Gabriel DUMONT de l’atelier Cycle Garnachois a su répondre de manière favorable à l’appel d’offres. Ainsi, il viendra deux fois l’an vérifier et réparer notre parc à vélos. Le coût de cet entretien est composé d’un forfait journalier de 150€, de frais de dossiers annuels de 50€ et de frais de déplacements de 18€. Les pièces seront comptées en sus. Un entretien annuel revient donc (sauf grosses réparations) environ à un transport bus.
4- L’enquête Plan Déplacement Etablissement Scolaire Cette enquête a permis une discussion avec les services de la mairie en réflexion sur le PLU. Ainsi, Madame Bénureau a pu participer à deux rencontres et fournir les résultats de l’enquête décrits ci-dessous. Cette enquête a été distribuée à tous les élèves du collège Julie-Victoire DAUBIE de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu au mois d’octobre 2016. Elle a été récupérée par les professeurs principaux des 17 divisions. Nous avons eu 330 réponses sur les 430 élèves du collège. Cette enquête s’inscrit dans le cadre d’une réflexion du collège pour un PDES (Plan de Déplacement Etablissement Scolaire) en lien avec la révision du PLU de la commune de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu. Elle accompagne aussi le travail quotidien ou sur des temps forts (semaine de la sécurité routière du 6 au 10 mars 2017) faits autour de la sécurité routière dans notre établissement scolaire. Enfin, elle s’inscrit dans la démarche globale de développement durable dans laquelle est inscrite le collège (les mobilités douces font partie intégrante du projet d’établissement). Lors du dépouillement, effectué par le professeur référent sécurité routière du collège et 3 élèves éco-référents mobilités douces, nous avons choisi de ne tenir compte que de la première commune d’habitation des élèves (pour ceux qui ont deux résidences), mais toutes les remarques seront exploitées. Les réponses se répartissent ainsi : Résidences des élèves Saint-Philbert-de- Grand-Lieu Saint-Colomban La Limouzinière Saint-Lumine de- Coutais Autres Nous nous intéresserons essentiellement aux réponses des élèves utilisant des moyens de locomotions pédestres, cyclistes, scootéristes. Cependant, nous noterons les remarques des autres car certains n’utilisent pas ces moyens par manque de sécurité. Les moyens de locomotion précédemment cités sont principalement utilisés par les habitants de Saint-Philbert-de- Grand-Lieu. Ainsi, sur les 162 réponses philibertines, nous avons recensé :
Moyens de locomotion philibertins 70 60 50 40 30 20 10 0 Vélos Pieds Voitures Car Scooter Plusieurs élèves ont dit ne pas utiliser des moyens de mobilités douces par manque de sécurité. Après avoir recensé toutes les remarques que nous détaillerons ci-dessous, nous les avons retranscrites sur une carte (photo ci-dessous). Certaines familles ont noté l’incivisme de certains autres à l’approche du collège (certaines voitures s’arrêtent sur le rond-point) pour déposer les collégiens, ce qui met les piétons et les cyclistes en danger. Il semblerait que depuis quelques temps (création de la zone dépose-minute, présence d’une personne proche du passage piétons) nous observons moins ce phénomène. Il est important de noter tout d’abord que la voie verte est très fréquemment utilisée par nos collégiens. En revanche, deux accidents y ont été notés dus à l’absence de lumières (l’éclairage n’a pas fonctionné pendant plusieurs mois cet hiver)et plusieurs élèves ont boudé cette voie par peur du noir. Cette voie n’est d’ailleurs utilisée que par les résidents du nord du collège. Ceux du Sud privilégient la Route de Saint-Colomban malgré sa dangerosité avec le passage des voitures, des bus et autres. La largeur des trottoirs pourrait permettre semble-t-il la construction d’une piste cyclable ou d’une voie partagée entre les piétons et les cyclistes. La sortie de cette voie verte est considérée par bon nombre d’utilisateurs comme dangereuse. En effet, il n’y que très peu de visibilité et les voitures venant de la gauche tournent souvent très vite.
A noter également que plusieurs ont fait remarquer que ce rond-point de la poste était dangereux pour les cyclistes. De même, plusieurs ont indiqué que lorsqu’il y avait les priorités à droite autour de l’église, les voitures roulaient moins vite et les cyclistes étaient plus rassurés. Là, malgré les pistes cyclables, il y a beaucoup de paramètres à gérer : portières qui peuvent s’ouvrir, piétons qui peuvent traverser, voitures qui peuvent reculer du parking et celles qui roulent très vite. De nombreuses enquêtes ont également fait ressortir la vitesse des voitures : - Route de Saint-Colomban - Route de la Limouzinière (plusieurs parents ne comprennent pas qu’il n’y ait pas d’aménagements faits sur ces routes, elles sont extrêmement dangereuses à cause de la vitesse des autres usagers) - Rue de Verdun avec un manque de visibilité lorsque l’on sort de la rue du cinéma et qu’il y a des voitures ou camionnettes (voire même un bus le matin) - Rue Félix Platel (après l’école Notre Dame en direction de la gendarmerie) - Rue des Guittières - Les Troissards (Route de Saint-Lumine) Ensuite, le manque d’éclairage est un vrai frein à la sécurité : - Voie verte derrière le collège (pas d’éclairage une bonne partie de l’hiver = 2 accidents connus) - Rond-point du Clos-Papin - Rond point du collège (passage piétons pas assez éclairé) - Parking bus et devant le collège (absence de lumière depuis le 19 janvier…) - … Il est également ressorti qu’il manquait cruellement de liaisons mobilités douces entre les quartiers. - Le quartier de Duarib, considéré par nos collégiens comme très dangereux (camions garés sur le trottoir, beaucoup de camions roulant…) pourrait être évité s’il y avait une liaison entre Le Petit Pailler et le lotissement de la Grue.
- De même, mais de façon plus importante, une liaison pourrait être faite de la Rue du Fief de Garde à la Rue de la Limouzinière. - Il pourrait également être étudié un cheminement doux entre la Maillère et le collège, le Port Boissinot et le collège, la Crespelière et le collège… Sur la Route de Touvois, plusieurs points noirs ont été soulignés : - Le croisement en face du cinéma (les voitures venant du nouveau cimetière n’ont que très peu de visibilité, s’avancent trop et arrivent trop rapidement. Plusieurs ratent le stop). - Le carrefour entre la Route de Touvois et la Rue du Fief de Garde est également très dangereux pour les cyclistes : ils ne peuvent pas se mettre à l’abri à cause du haricot en pierre et le virage ne permet pas aux voitures de les voir. Un autre croisement est jugé dangereux et difficile pour beaucoup d’utilisateurs : le rond-point de plaisance. Certains le disent trop étroit pour les croisements (notamment avec les camions et les cars), d’autres pas assez éclairés pour les passages piétons. Cependant, les cyclistes sont assez protégés attendant de pouvoir traverser, ce qui est positif. L’entretien des chemins est aussi une source d’abandon : - Le chemin derrière le collège qui rejoint la Petite Guittière n’est pas toujours en bon état (très boueux…) ; les élèves empruntent donc parfois la route. Beaucoup d’élèves et de familles soulignent le fait que les routes de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu à Saint-Colomban ou Saint-Philbert-de-Grand-Lieu à La Limouzinière sont beaucoup trop rapides et dangereuses pour les collégiens. Ainsi, il n’y a que très peu de liaisons inter-communales (autre qu’en voitures ou en car). 5- Séquences d’apprentissage « RUN AND BIKE » en EPS L’équipe pédagogique d’Education Physique et Sportive a décidé d’inscrire dans son projet pédagogique l’enseignement de l’activité run and bike. En effet, elle permet de répondre au 1 er champ d’apprentissage qui est de produire une performance optimale, mesurable à une échéance donnée. C’est une APSA (Activité Physique Sportive
et Artistique) que l’équipe pédagogique a jugé plus motivante que le demi-fond traditionnel. Avec cette activité, les élèves doivent travailler en binôme (l’un court, l’autre pédale et on échange quand on veut) ; cela permet de créer du lien social (connaissance de l’autre), de l’écoute de l’autre : des valeurs éducatives importantes dans le projet de l’établissement. Cette activité permet bien sur de répondre aux apprentissages du socle commun. La mise en œuvre de cette activité au programme a permis de s’apercevoir qu’une quinzaine d’élèves de 6 ème n’étaient pas à l’aise à vélo (sur une population totale de 140 élèves). Ils ont ainsi pu progresser. 6- Activité RUN and BIKE à l’Association Sportive Depuis l’ouverture du collège Julie-Victoire DAUBIE, l’équipe pédagogique d’EPS s’est beaucoup attaché au succès de son association. Un des objectifs est bien entendu d’avoir une participation massive des élèves. Cet objectif est atteint puisque plus de 65% des élèves sont inscrits cette année à l’association sportive grâce à une variété d’activités offertes. Un des autres objectifs est la participation féminine. Le run and bike est une activité nécessitant des filles pour les compétitions par la composition des équipes mixtes 2 garçons et 2 filles. Ainsi, plusieurs filles se sont inscrites grâce à la sollicitation de leurs pairs.
7- Utilisation du vélo comme moyen de locomotion Le transport de plusieurs sorties pédagogiques de cette année a eu lieu à vélo plutôt qu’en bus. Un groupe d’une quinzaine d’élèves est ainsi allé au forum de l’emploi et des métiers à vélo. Les 4 classes de 5ème sont allées à l’abbatiale faire un travail autour des couleurs. Une classe de 6ème est allée chez un apiculteur (12 kilomètres aller-retour) dans le cadre d’un travail en SVT.
Une autre classe de 6 ème est allée visiter les marais de Grand-Lieu à vélo. Les classes de 5ème iront en fin d’année faire quelques cours d’EPS – course d’orientation au plan d’eau de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu à vélo. Toutes ces sorties auraient pu être faites en bus, mais l’équipe dans son intégralité (administrative, vie scolaire, pédagogique) a fait le choix de privilégier un autre moyen de locomotion malgré les difficultés parfois de mise en œuvre (personnel encadrant, pannes…). Cependant, cela nécessite de prévoir un nombre d’accompagnateurs suffisants. Sur les chemins, nous avons décidé de disposer de 2 accompagnateurs (un ouvreur et un serre-file). Sur la route, il y a au moins 3 accompagnateurs. 8- Connaître son environnement pour plus de sécurité (semaine sécurité routière) Ci-dessous une partie du bilan semaine sécurité routière (celle concernant le travail autour du vélo) L’atelier vérification du matériel/maniabilité Dans un premier temps, les élèves devaient, à l’aide de la fiche ci-dessous et de l’explication des professeurs (vocabulaire), vérifier l’état de leur vélo personnel. Plus de 60% des familles ont fait l’effort d’emmener le vélo personnel de leur enfant, ce qui montre l’implication des familles car cela obligeait certains à venir en voiture avec le vélo dans le coffre (ils habitaient trop loin). Cette année, nous n’avons pas dû écarter de vélos de la sortie (sauf un trop petit pour une élève). Quelques lumières ou dispositifs réfléchissants ont manqué, mais pas de pannes de freins ou autre comme nous l’avions constaté l’an dernier.
Suite à cette vérification, les élèves ont effectué un atelier maniabilité permettant aux professeurs encadrants de repérer les quelques élèves en difficulté ou ceux nécessitant un cadrage plus important. Cet atelier a été perçu de façon différente selon les classes : en effet, pour certains, nous avons dû le faire sous le préau (tempête) et ce fut moins intéressant (parcours assez petit avec quelques ateliers en moins). Pour les classes qui ont eu la chance de le faire en entier, voici son déroulement : Puis passer sous un élastique tenu par 2 camarades, s’arrêter juste devant une ligne et finir par un slalom (plots espacés de 2 mètres). Sur l’ensemble des 6ème, 5 élèves (filles) présentaient quelques difficultés ; elles seront donc placées, à chaque fois, juste derrière le premier accompagnateur pour entendre toutes les consignes et les encouragements si nécessaires et ne pas avoir l’impression que le groupe les « abandonne ». Plusieurs avaient encore du mal à lâcher une main puis l’autre. Quelques citations issues de l’enquête de satisfaction : « Je connais maintenant les éléments à vérifier sur mon vélo » « Je sais ce qu’il manque sur mon vélo » Cet atelier sera à reconduire l’an prochain. Il est en effet essentiel de procéder à ces vérifications tant des engins que des cyclistes avant de les emmener en groupe sur la route. La sortie en vélo sur la route Cette sortie d’environ 7 kilomètres est agrémentée de stops, de ronds-points, d’une voie verte, d’un bout de piste cyclable, de cédez le passage, d’ouvertures de portières possibles… Le tout se fait bien évidemment en partage de la route avec des voitures, des camions et des bus… En espérant bien évidemment que les difficultés qu’ils ont rencontrées leur fassent écho lorsqu’à leur tour ils prendront un volant et verront des cyclistes.
Prendre un grand rond-point Rouler en file indienne Un élève a écrit dans son enquête « J’ai bien aimé la sortie vélo car on est passé sur le chemin que je prends le matin et le soir et je sais maintenant comment réagir ».
Indiquer sa direction Garder ses distances de sécurité Faire attention à l’ouverture des portières Utiliser les pistes cyclables Beaucoup d’élèves ont apprécié la sortie. Et les deux classes qui n’ont pas pu le faire à cause de la tempête de lundi matin attendent avec impatience que leur professeur d’EPS reprogramme cette sortie. Le jeu de société « vélo à gogo » En parallèle avec la sortie vélo, un demi -groupe révisait en jouant au jeu de société « vélo à gogo ». Ils ont tous apprécié ce jeu animé soit par un service civique, soit par un assistant d’éducation. Tous les élèves s’y retrouvent : ils répondent bien évidemment aux questions sur le vélo mais peuvent aussi effectuer des gages sportifs. Le fait de ne pas être passif est très important pour cette classe d’âge. De plus, ils ont été interpellé par le fait ce jeu ait été créé par des élèves de 5 ème.
Réviser avec le jeu « vélo à gogo » 9- Séjour pédagogique à vélo (Noirmoutier) De nouveau, l’équipe dans son intégralité a fait le choix de se déplacer sur les différents ateliers (marais salants, dune, ostréiculteur, découverte des oiseaux…) de l’île de Noirmoutier à vélo. Ce ne sont pas moins de 60 kilomètres que les élèves d’une classe de 5ème ont parcouru durant la semaine. Pourtant, une élève arrivée en 5ème (elle n’a donc pas eu tous les enseignements donnés en 6ème autour du vélo et de la sécurité routière) présentait de grandes difficultés cyclistes avant de partir. Mais avec un entraînement de quelques séances, un placement judicieux à l’avant juste derrière l’enseignant qui lui donnait de nombreux conseils et juste devant des élèves qui l’encourageaient, tout s’est bien passé. 10- Semaine défi-énergie mobilités durables Il a été proposé à tous les utilisateurs du collège : élèves, professeurs et autres personnels de venir à vélo au collège durant la semaine européenne du développement durable (du 29 mai au 3 juin 2017). Ce sont des éco-référents qui sont passés dans les classes présenter l’action, aidés par le service civique en charge du développement durable. Chacun a reçu un flyer pour ne pas oublier l’opération. Pour le personnel, un flyer a été distribué dans chaque casier et deux mails rappelant l’opération leur ont été envoyés.
Le flyer a été créé par une éco-référente pôle mobilités douces. Il apparaît que le défi des 2017 kilomètres était un peu difficile à atteindre pour notre population d’environ 435 élèves, mais ce ne sont pas moins de 1294 kilomètres qui ont été parcourus. Si le temps l’avait permis (lundi, il pleuvait très fortement ), les 1500 kilomètres auraient été dépassés ! Ce que l’on peut observer, c’est qu’en début de semaine, les élèves (car très peu d’adultes (5) ont participé) habitaient à une moyenne de 2,5 kilomètres du collège. En fin de semaine (jeudi, vendredi), la moyenne est passée à 3,5 kilomètres et même 3,9 kilomètres pour le vendredi. Des usagers habitant donc plus loin de l’établissement scolaire ont fait l’effort de venir à vélo plutôt qu’en voiture ou en bus. Plusieurs élèves habitant à un peu plus de 7,5 kilomètres sont venus et un collègue habitant à 23 kilomètres a aussi joué le jeu. Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi 29 mai 30 mai 31 mai 1er juin 2 juin Distance totale 69 271 262 306 386 Moyenne 2,2 2,4 2,8 3,5 3,9 habitation/collège REFLEXIONS AUTOUR DE CE DEFI-ENERGIE - Les objectifs (culture vélo, santé, sécurité et développement durable) de cette semaine défi qui s’inscrit dans le cadre de la semaine européenne du développement durable sont atteints : certains qui n’auraient pas utilisé leur vélo cette semaine l’ont fait. Ainsi, nous avons vu apparaître quelques « vélo-bus » : des copains qui n’avaient pas l’habitude de venir à vélo sont venus au collège ensemble. Des élèves (de 3 ème notamment) ont fait un peu plus d’exercice physique par la pratique inhabituelle du vélo. Et certains se sont surpassés en faisant une quinzaine de kilomètres dans la journée. - C’est effectivement en créant ce genre d’opération qu’un habitus, qu’une culture vélo va pouvoir se mettre en place. Il ne s’agit pas de décréter que le vélo est bien pour la planète ou bon pour la santé pour que nos
jeunes collégiens le pratiquent. De plus, plus nous aurons de vélos sur la route, plus les autres véhicules prendront l’habitude de les voir et de composer avec, de partager l’espace. PISTES D’AMELIORATION DU PROJET - Réitérer l’opération pour ajouter un défi promo : les promos 2016/2017 ont fait 1294 kilomètres ; combien feront les suivantes ? - Lancer des défis aux autres établissements scolaires (peut-être avec un partenaire comme le rectorat, l’UNSS ou Prévention Maif) - Peut-être intégrer cette opération dans une opération je roule pour… Comme nous l’avons fait avec la course solidaire au mois de novembre, les usagers pourraient rouler pour une association. Ainsi, nous pourrions rechercher un partenaire qui financerait les kilomètres pour une association. - Intégrer davantage d’adultes. Cela pourrait se faire sous forme de partenariat collégien/adulte. Un collégien qui trouve un « complice » (enseignant ou autre personnel adulte) obtiendrait un bonus. Toutes ces actions tentent bien sûr de répondre d’une façon bien plus large à notre projet d’établissement et notamment aux valeurs de notre projet éducatif ayant pour but final de former des futurs citoyens consomm- acteurs et avisés. 11- Journée mobilités douces Cette journée est en quelque sorte le point final, le point d’orgue de l’année scolaire des actions mobilités douces et de tout le projet autour du vélo. Cette journée est effectuée hors temps scolaire et ouverte à tout public. Elle est inscrite dans la semaine européenne du développement durable (et donc sur le site). Cette année, elle n’a eu selon les organisateurs qu’un succès mitigé : seulement 200 personnes se sont déplacées pour participer à cette manifestation. Il est vrai qu’elle était placée sur un samedi d’un week-end de 3 jours et qu’en plus, il a plu jusqu’à 14h. Les conditions n’ont pas favorisé la venue du public. En revanche, les personnes présentes étaient ravies des ateliers proposés. Et contrairement à l’an passé, des personnes complètement extérieures au collège Julie-Victoire DAUBIE se sont déplacées et sont venues participer. Cela est très certainement dû à la distribution des flyers dans les boites aux lettres.
Deux élues sont également venues nous soutenir : Karine Fouquet, Conseillère Départementale en charge du vélo et Monique Rabin, députée de la 9ème circonscription, élue qui nous a beaucoup soutenus dans la mise en place de ce projet autour des mobilités douces. COMMUNICATION En termes de communication, il sera difficile de faire plus : ce ne sont pas moins de 4500 flyers (imprimés par le département) qui ont été distribués : ainsi tous les collégiens de CONDORCET ou de Julie-Victoire DAUBIE ont eu un flyer, les CM des 3 écoles primaires de la commune ainsi que ceux de la Limouzinière, les élèves de l’animation sportive. Tous les habitants du centre-ville de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu ont reçu un flyer dans leur boîte aux lettres (deux familles de collégiens les ont distribués – merci aux élèves investis dans cette tâche longue). Deux autres familles ont déposé les derniers sur les pare-brise d’Hyper U vendredi soir. De par nos expériences passées, seuls les flyers marquent vraiment. En revanche, nous pourrions peut-être essayer de mettre toutes les informations sur un A5 plutôt qu’un A4 pour diminuer le coût papier.
Quelques uns des partenaires ont mis le flyer numérique sur le site. La manifestation était également visible sur le site de la SEDD. Deux banderoles ont aussi été mises en place (récupération de l’an passé avec changement de date) : une sur les grilles du collège et une autre sur le panneau publicitaire à l’entrée de la commune. Madame Bénureau est aussi passée dans certaines classes de CM2 expliquer les ateliers de la journée. LES ATELIERS DE LA JOURNEE MOBILITES DOUCES. La Parade dans le centre-ville. Malgré le temps encore pluvieux, une cinquantaine de participants sont partis effectuer une parade en objets roulants : VTC, VTT, rollers, vélos couchés, fauteuils roulants électriques, tandem pour PMR, trottinettes… Chacun a
choisi son mode de locomotion pour participer au son de la musique à cette parade ; parade lancée par Karine Fouquet, conseillère départementale en charge du vélo. Ce fut un moment très apprécié des participants. La bourse aux vélos et aux trottinettes L’an passé, nous avions eu plus d’acheteurs que de vendeurs et cette année ce fut l’inverse : bon nombre de vélos mis en vente (une trentaine) mais n’ont pas trouvé d’acquéreurs. Cet atelier était organisé par le Foyer Socio- Educatif du collège. Des parents sont venus prêter main forte au trésorier de l’association pour cet atelier.
Piste vélo organisée par la Prévention Maif 44 pour les CM La prévention maif est le partenaire qui nous a permis de nous lancer dans le projet vélo. Avec cette association, nous essayons de mettre en place des actions mettant en relation les élèves de primaire et de collège. Cette année, nous avions décidé de proposer une finale permis cycliste. Malgré les passages dans les classes de CM et toute la communication faite, seuls une dizaine de CM s’étaient inscrits. Il apparait que si l’activité n’est pas rendue « obligatoire » par les enseignants du primaire, peu de familles se déplacent. D’autres enfants plus jeunes ont cependant pu profiter de la piste cet après-midi là et ainsi pu répondre à l’un des objectifs de cette association : faire prendre conscience de la nécessité de maîtriser parfaitement la conduite du vélo. Le vélo étant un véhicule comme les autres, le cycliste doit respecter les mêmes règles que les autres conducteurs. Atelier wave board, pedal go, monocycle. Un réel partenariat avec l’Animation Sportive du Conseil Départemental et notamment son animateur Pascal Gatine s’est mis en place pour l’organisation de cette journée. Cet animateur de territoire nous a vraiment aidé dans la mise en œuvre de cette manifestation et nous a permis une fois de plus d’avoir des ateliers intéressants et nouveaux (exemple : bike-polo). Cette année, l’Animation Sportive a organisé 3 séances autour du vélo pour ses jeunes et est intervenue sur l’atelier wave board, pedal go et monocyle.
3 autres animateurs étaient également présents. L’atelier BMX Cet atelier était organisé par le club BMX de la Chevrolière. Et cette année, un ensemble de blocs et une rampe de départ ont pu donner aux testeurs de vraies sensations de bmx. L’atelier partage d’expériences Organisé par Martine Lecomte, entrepreneuse de Vélo Ty Retz, les participants ont pu essayer un tricycle (adapté aux personnes Alzheimer), un tandem (adapté pour un non-voyant)…
Ce fut un vrai régal pour tous les testeurs. De plus, ils ont pu échanger avec des personnes en fauteuil sur leur pratique. C’est aussi ça la création du lien social. L’atelier bike-polo NOUVEAUTE L’association bike-polo de Nantes est venue tout l’après-midi faire découvrir au public cette nouvelle activité. Armé d’un maillet, les cyclistes à la dextérité remarquable tentent de marquer des buts en envoyant la balle sur une planche. Si un joueur pose le pied à terre, il doit revenir au milieu du terrain et taper sur le périmètre en bois. Habituellement par équipe de 3, ils ont joué ici en 2 contre 2.
Les ateliers jeux de société Un atelier « richesses du monde » a été animé par notre service civique du collège Eve Bohu. Elle a créé un jeu et l’a utilisé dans le cadre d’actions avec les éco-référents du collège. Ce fut l’occasion de le faire découvrir au public. L’association « Terre et vie » était également présente pour discuter autour des dépenses énergétiques de CO2. L’atelier réparations vélos L’atelier cycle Garnachois avec Gabriel Dumont aux commandes est venu avec ses outils proposer au public des réparations de vélos. En effet, il n’y a plus de réparateur vélo sur la commune de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu et cela est un vrai frein à la pratique. L’atelier cycle Garnachois devient le nouveau prestataire qui entretiendra la parc à vélos du collège Julie-Victoire DAUBIE.
Le bar tenu par des parents et des collègues et les traditionnelles crêpes qui cette année ont été faites par le papa de Julie, une élève du collège. Merci à tout le monde. Tous les bénéfices iront au FSE pour aider les élèves. Financement Grâce à la tombola, les frais de cette journée (sacem, location barnum, location blocs bmx…) ont pu être comblés. Trois partenaires nous ont aidés pour les lots : AS équipement, notre vendeur de matériel EPS, Hyper U et l’atelier cycle garnachois. Le premier lot a été gagné par la famille Maindron.
PISTES DE REFLEXION AUTOUR DE CE PROJET JOURNEE MOBILITES DOUCES Ce qui était positif : - Le public présent était ravi de tous les ateliers. - Les bénévoles étaient impliqués et en nombre suffisant. - Les partenaires étaient très présents et investis. - Les échanges entre utilisateurs de la route étaient extraordinaires ; l’atelier de « Martine fait du vélo » a fortement contribué à cette réussite. L’acceptation de la différence passe d’abord par la connaissance de l’autre et des habitudes (moyens de locomotions différents). - La découverte de nouvelles pratiques comme le bike-polo ou les tricycles pour personnes manquant un peu d’équilibre ont beaucoup plu. - Depuis la manifestation, de nombreuses personnes se sont « excusées » de ne pas avoir pu être présentes (très souvent à cause d’occupations autres ce grand week-end là). L’information était donc bien passée et la manifestation présentait un réel intérêt. En revanche, - La mobilisation du public malgré une communication plus que satisfaisante était trop faible (200 personnes présentes) par rapport aux attentes initiales. La question de la reconduction de cette manifestation (en tout cas sous la forme actuelle) est donc mise en jeu car le rapport énergie dépensée / nombre de participants est peu favorable. Pour autant, mais cela montre bien, malgré le long week-end et la pluie que la mise en œuvre d’actions autour du vélo n’est pas chose aisée et que cette culture vélo a encore beaucoup de chemin à parcourir. Une des pistes serait de réfléchir au placement de cette journée : il serait sans doute plus facile de l’intégrer sur temps scolaire (exemple le vendredi) : les élèves de collège et de CM seraient plus facilement « touchables ». Mais se pose alors la question de l’ouverture au public. L’idée de départ étant bien de tenter un effet boule de neige (mettre en place une culture vélo au collège et l’élargir au reste du territoire)… Conclusion Ce projet vélo demande beaucoup d’énergie et de volonté de l’équipe dans sa globalité. Il est impossible, à notre avis de mettre en place un tel projet si l’équipe administrative (notamment le chef d’établissement et le gestionnaire), l’équipe pédagogique (notamment les professeurs d’EPS) ne montrent pas une réelle volonté. En effet, il est beaucoup plus facile de partir en bus qu’en vélo et la prise de risques est moindre. Pour autant, les résultats de ce projet vélo sont très positifs : on remarque une augmentation de la pratique du vélo pour accéder au collège, une certaine prudence avec les gilets jaunes, beaucoup portent des casques. Il ne faut pas oublier le plaisir que prennent les élèves à parcourir 60 kilomètres ou à aller chez l’apiculteur. Chaque sortie à vélo semble être une bouffée d’air pour nos collégiens et contribue ainsi à améliorer le climat scolaire. Cependant, une certaine pression est sur les épaules des porteurs du projet : il y a bien entendu la question de la sécurité (ce qui est tout à fait normal) mais aussi (ce qui est plus difficile) le retour sur investissement qu’attendent certains partenaires. Or, nous savons bien qu’une culture vélo ne peut pas se mettre en place rapidement et que comme toutes les actions de prévention, il est difficile de pouvoir fournir des chiffres. C’est un travail sur le long terme.
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