Bilan intermédiaire relatif aux engagements de programmation et de diffusion issus de l'accord du 13 mai 2016 - Le 30 janvier 2018
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Bilan intermédiaire relatif aux engagements de programmation et de diffusion issus de l’accord du 13 mai 2016 Le 30 janvier 2018
Actions menées depuis le 13 mai 2016 par le CNC et le Médiateur du cinéma Mai-juin 2016 : préparation et mise en place d’un vademecum pédagogique sur la souscription des engagements de programmation pour les opérateurs qui y sont soumis (mai et juin 2016) Eté 2016 : début de la campagne d’homologation des engagements de programmation 28 octobre 2016-11 juillet 2017 : homologations successives des engagements de programmation couvrant la période jusqu’au 31 décembre 2018 46 entreprises homologuées - 916 cinémas - près de 3 800 écrans 3
Actions menées depuis le 13 mai 2016 par le CNC et le Médiateur du cinéma Mise en place en 2017 de 3 indicateurs de suivi des engagements de programmation pour les 6 écrans et plus : surveillance de la multidiffusion d’une ou plusieurs œuvres cinématographiques tenue durant deux semaines des films européens ou de cinématographies peu diffusées sortis en sortie nationale respect du plancher de séances souscrit par l’opérateur homologué Présentation ultérieure du bilan portant sur : les films européens ou de cinématographies peu diffusées sortis en sortie nationale sur moins de 80 copies et l’engagement relatif au nombre de films de distributeurs réalisant moins de 700 000 entrées par an et de films de distributeurs réalisant entre 700 000 entrées et 2 millions d’entrées par an 4
Travaux juridiques en cours pour traduire définitivement les accords du 13 mai 2016 Publication courant février 2018 du décret sur les engagements de programmation avec deux mesures : extension des engagements de programmation aux entreprises propriétaires d’établissements de 6 écrans et plus. Insertion d’un engagement de promotion qui vise à « favoriser, de façon significative, la promotion gratuite de toutes les œuvres cinématographiques programmées, notamment par la diffusion de leurs bandes-annonces, au sein des espaces promotionnels des établissements de spectacles cinématographiques ». Cette rédaction a fait l’objet d’un consensus des organisations professionnelles. Ces deux mesures entreront en vigueur pour la prochaine période 2019/2020 des engagements de programmation. 5
Limitation de la multidiffusion Accord du 13 mai 2016 Synthèse juillet 2017 – novembre 2017
Engagements de programmation sur la multidiffusion Rappel : la grille de l’accord de mai 2016 s’applique à tous les opérateurs qui ont été homologués juillet - novembre 2017 : contrôles du service de l’inspection sur 4 films Dunkerque Valérian et la Cité des mille planètes Le Sens de la fête Blade Runner 2049 39 établissements (de 7 à 23 salles) contrôlés 3 manquements constatés à ce jour Star Wars, épisode VIII : Les Derniers Jedi (sorti le 13 décembre) : contrôles en cours - 33 établissements Période de référence : 7 juillet 2017 - novembre 2017
Engagements de programmation sur la multidiffusion Difficultés rencontrées sur l’application des engagements relatifs à la multidiffusion ? Cas spécifiques ? séances « Arbres de Noël » salles spéciales (Premium, VIP, 4DX…) locations de salles Période de référence : 8 juillet 2017 - novembre 2017
Exposition minimale de deux semaines Accord du 13 mai 2016 Synthèse juillet 2017 – novembre 2017
Engagements sur la diffusion des films européens et relevant des cinématographies peu diffusées Rappels méthodologiques : suivi de tous les établissements de 6 écrans et plus sur la période de référence (soit 289 établissements) 135 films étudiés : tous les films européens et relevant des cinématographies peu diffusés sortis sur 25 copies suivi des déprogrammations sèches au bout d’une semaine – prise en compte des circulations entre établissements d’un même bassin de chalandise appartenant à un même groupement ou à une même entreprise propriétaire Les données consolidées des bordereaux de recettes ne sont fiables qu’entre 6 et 8 semaines après la semaine de sortie. Période de référence : 10 juillet 2017 - novembre 2017
Dans 70 % des cas, la déprogrammation est extrêmement marginale (une ou deux déprogrammations) Films ayant fait l'objet d'au moins une Films ayant fait l'objet déprogrammation d'une ou deux 63% déprogrammations 44% Films non déprogrammés 37% Films ayant fait l'objet de plus de deux déprogrammations 19% Période de référence : 135 films européens et de cinématographies peu diffusées étudiés, sortis sur un minimum de 25 points de diffusion 11 juillet 2017 - novembre 2017
Répartition des 85 films « déprogrammés » par typologie de sortie Répartition des 85 films Nombre moyen de cinémas ayant déprogrammé un film selon la taille de son plan de sortie 25-79 COPIES 28 4,5 4 80-174 COPIES 24 3,5 3 175-249 COPIES 8 2,5 2 4 4 1,5 250-499 COPIES 17 1 2 2 0,5 1 > 499 COPIES 8 0 25-79 COPIES 80-174 175-249 250-499 > À 499 0 10 20 30 COPIES COPIES COPIES COPIES Période de référence : 12 juillet 2017 - novembre 2017
Engagement de programmation sur l’exposition durant 2 semaines Questions sur leur application ? Pratique actuelle du contrat visé à l’article L. 213-14 du Code du cinéma et de l’image animée. Engagement du distributeur : indication du nombre de copies envisagées sur l’ensemble du territoire lors de la sortie nationale et des placements effectués dans la zone de chalandise concernée Engagement au plus tard deux semaines en amont de la sortie nationale Période de référence : 13 juillet 2017 - novembre 2017
Respect du plancher de séances Accord du 13 mai 2016 Synthèse juillet 2017 – septembre 2017
Respect du plancher de séances Rappels Ce plancher s’applique sur deux semaines, il est variable selon les opérateurs et les zones de chalandise. Tous les établissements examinés sur la période juillet-novembre 2017 sont des établissements de 6 écrans et plus ayant été homologués, soit 255 établissements. Les données consolidées des bordereaux de recettes ne sont fiables qu’entre 6 et 8 semaines après la semaine de sortie. Période de référence : 15 juillet 2017 - novembre 2017
Non respect du plancher de séances extrêmement marginal (7 % d’actes de non respect du plancher) 7% Respect du plancher Non respect du plancher 93% Période de référence : 16 juillet 2017 - novembre 2017
Engagements de diffusion Accord du 13 mai 2016 Synthèse juillet 2017 – novembre 2017
Rappel sur les engagements de diffusion « Les organisations professionnelles, signataires du présent accord, s’accordent à reconnaitre comme un objectif d’intérêt général que la part des plans de sortie des films recommandés art et essai dits « porteurs », c’est-à-dire sortis sur plus de 175 points de diffusion, consacrée aux établissements situés dans les agglomérations de moins de 50 000 habitants et les zones rurales soit supérieure à : 17 % du plan de sortie pour les films recommandés art et essai présents dans 175 à 250 établissements lors de leur sortie nationale, 25 % du plan de sortie pour les films recommandés art et essai présents dans plus de 250 établissements lors de leur sortie nationale. » 18
Actions menées depuis le 13 mai 2016 par le CNC et le Médiateur du cinéma Accord porté à la connaissance de l’Autorité de la concurrence lors de l’examen du projet de décret sur les engagements de programmation Pas d’avis formel de l’Autorité de la Concurrence sur la partie de l’accord portant sur les engagements de diffusion 19
Actions menées depuis le 13 mai 2016 par le CNC et le Médiateur du cinéma Août 2016 : recommandation du Médiateur du cinéma sur les conditions d’exposition des films dans les cinémas mono-écran Août 2016 : recommandation conjointe du comité de concertation numérique et du Médiateur du cinéma relative aux engagements de diffusion Novembre 2016 : modification du RGA / respect des engagements de diffusion (application pour les demandes d’aides sélectives instruites en 2018) Août 2017 : recommandation du Médiateur du cinéma sur les conditions d’exposition des films dans les cinémas de 2 et 3 écrans 2017 : sensibilisation par courrier, dans l’attente d’une recommandation des films établie avant leur sortie, des distributeurs de films art et essai porteurs sur les engagements de diffusion 20
Répartition du respect du engagements de diffusion 17 films analysés sur la période juillet-novembre 2017 : 10 films (plan de sortie) ont été distribués dans le respect des engagements de diffusion 7 films (plan de sortie) sur 17 n’ont pas respecté les engagements de diffusion Respect des engagements 41% de diffusion 59% Non respect du plancher Période de référence : 21 juillet 2017 - novembre 2017
Non-respect des engagements (1 à 5 % près) Non-respect des engagements ( à plus de 5 % près) 43% 57% Période de référence : 22 juillet 2017 - novembre 2017
Analyse en fonction du plan de sortie des films Respect des engagements Non-respect des engagements ( 1-5 point près) Non-respect des engagements (+ de 5 points) 7 3 3 3 1 0 Plan de sortie entre 175 et 250 copies Plan de sortie > 250 copies Période de référence : 23 juillet 2017 - novembre 2017
Analyse en fonction de la typologie du distributeur Respect des engagements Non-respect des engagements ( 1-5 % près) Non-respect des engagements (+ de 5%) 4 4 3 2 2 1 1 0 0 distributeurs > 2 millions d'entrées distributeurs 700 000 < X < 2 millions distributeurs < 700 000 entrées d'entrées Période de référence : 24 juillet 2017 - novembre 2017
Questions sur leur application ? Recommandation art et essai en amont de la sortie : mise en place par l’AFCAE durant le premier semestre 2018 Travail en coordination avec l’ADRC pour ajuster le nombre de copies ADRC en deuxième semaine si le distributeur n’a pas suffisamment servi la profondeur du territoire en première semaine Prise en compte du non-respect des engagements de diffusion dans les aides sélectives à la distribution dès la mise en place effective de la recommandation art et essai en amont de la sortie des films 25
Procédure de sanction Accord du 13 mai 2016
L’ordonnance du 4 mai 2017 et le décret d’application – qui sera publié prochainement – ont modernisé la procédure de sanction afin de mettre en place un dispositif plus efficace et plus simple, tout en améliorant l’instruction des dossiers et en préservant les garanties d’indépendance et d’impartialité des acteurs de la procédure. 1. Les faits susceptibles de sanction administratives Des sanctions administratives peuvent être prononcées par la commission du contrôle de la réglementation (CCR) à l’encontre des personnes ayant méconnu les obligations résultant pour elles du code du cinéma et de l’image animée (CCIA). La méconnaissance des décisions d’homologation des engagements de programmation peut faire l’objet de sanction administratives émises par la CCR, en application du 4° de l’article L. 421-1 du CCIA. 27
2. La procédure de sanction Principale innovation introduite par l’ordonnance du 4 mai 2017 : création d’un rapporteur indépendant chargé de l’instruction préalable des dossiers avant la saisine de la CCR. Le rapporteur est nommé par le vice-président du Conseil d'Etat parmi les membres des juridictions administratives, pour une durée de trois ans, renouvelable une fois. En substance, la procédure de sanction est la suivante : Le président du CNC saisit le rapporteur de tout fait susceptible de justifier l’engagement d’une procédure de sanction (notamment dans le cadre d’un PV dressé par un agent de contrôle). Le rapporteur instruit tous les dossiers dont il est saisi. Si, au cours de l’instruction, il estime que les faits justifient l’engagement d’une procédure de sanction, le rapporteur notifie les griefs à la personne mise en cause, qui peut consulter le dossier et présenter ses observations dans un délai d’un mois suivant la notification. 28
3. La commission de contrôle de la réglementation La CCR comprend onze membres. Sa composition a été simplifiée par l’ordonnance du 4 mai 2017 en supprimant son organisation en deux collèges au profit d’une instance unique. Le président de la CCR est un membre du Conseil d’Etat. Cinq membres sont issus des milieux professionnels (cinéma, audiovisuel, vidéo et multimédia, exploitation et auteurs). Trois membres sont des personnes qualifiées (en droit public, en droit de la propriété littéraire et artistique et en gestion et comptabilité des entreprises). Deux membres sont issus des corps de contrôle du ministère de la culture et du ministère des finances. Le président et les membres de la CCR sont nommés pour une durée de trois ans. Leur mandat est renouvelable une fois. Sauf pour le président, des suppléants sont nommés dans les mêmes conditions. La CCR ne peut valablement délibérer que si la moitié de ses membres au moins sont présents ou suppléés. Ses décisions sont prises à la majorité des voix. 29
Merci à tous Accord du 13 mai 2016
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