BISBILLE au marché de Dijon

 
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BISBILLE au marché de Dijon
L’hebdo qui vous sort de votre quotidien - Tous les jeudis - N° 151 - Semaine du 2 au 8 avril 2009

                                                                    BISBILLE au marché
                                                                    de Dijon

                                                                      Le nouveau                             Sport : Il faut  Auto : Au volant
Ne pas jeter sur la voie publique. Emportez la gazette chez vous!

                                                                      Bigard est arrivé                      des sous pour le de l’Audi Q5
                                                                      Page 16                                DBHD. Page 15 Page 17
BISBILLE au marché de Dijon
ACTU                                                                                                      La Gazette numéro 151 du 2 avril 2009         2
LE TEMPS             Régionales

jeudi 02                     Suguenot en
5° / 17°
matin   après midi
                        attendant Sauvadet ?
                      Surprise. Le député-maire de Beaune conduira la liste UMP pour les élections régio-
                                      nales de l’année prochaine. Mais sera-t-il à sa tête ?
vendredi 03                       ’ANNÉE avait déjà bien débuté         François Patriat semble bien parti pour être      sion d’y faire allusion comme la semaine
                                  pour Alain Suguenot, élu à la         candidat à sa propre succession.                  dernière dans nos colonnes. « Lui ne le dit
8° / 19°                          tête de la fédération côte d’o-                                                         pas (ndlr : qu’il sera candidat), mais ses
                                  rienne en janvier, même si on         Un ticket Sauvadet-Coint ?                        amis le disent... » Le nom du député de la
                     peut se demander si devenir président de la        Reste désormais à savoir si Alain Suguenot        quatrième circonscription circule beaucoup
                     nébuleuse UMP 21 est vraiment un                   sera tête de liste dans un an. Bien implanté      ces derniers temps comme possible candi-
                     cadeau... La semaine dernière, le député-          à Beaune et député de la cinquième circons-       dat à la Région, mais aussi à un job de
                     maire de Beaune s‘est fait bombarder chef          cription, une éventuelle élection à la Région     ministre dans le cadre du remaniement que
                     de file pour les régionales de 2010 par les        l’obligerait donc à abandonner un de ses          Sarko fignole pour le mois de juin.
samedi 04            militants bourguignons, qui n’ont pas sem-         mandats. Le patron de l’UMP en Côte d’Or          “François Sauvadet tête de liste et
                     blé bouleversés d’enthousiasme par cette           n’a pas manqué d’apporter une précision           Emmanuelle Coint (ndlr : conseillère régio-
                     primaire (46,5 % de taux de participation).        qui devrait faire tilt dans l’esprit de ceux      nale et vice-présidente de l’UMP) c’est un
7° / 18°             Et avec la manière, siouplaît : 57,5 % des         qui voient le mal partout : l’avocat a évoqué     ticket envisageable pour les régionales”,
                     suffrages contre 42,5 à Jean-Paul Anciaux,         son intention de collaborer étroitement avec      explique un membre de l’UMP. A la fin de
                     le député de la troisième circonscription de       le Nouveau Centre et donc avec François           l’histoire, c’est de toute manière Nicolas
                     Saône-et-Loire et accessoirement président         Sauvadet. Or, celui-ci, bien qu’il passe une      Sarkozy qui tranchera. Xavier Bertrand, le
                     de l’UMP dans ce département. Le battu du          partie de son temps à expliquer qu’il se sent     nouveau secrétaire général de l’UMP, va

dimanche 05
                     jour n’a pas tout perdu. Alain Suguenot
                     semble en effet bien décidé à bosser avec
                     lui pour l’élaboration de la liste qui ambi-
                                                                        très bien là où il est, c’est-à-dire au Conseil
                                                                        général, s’intéresserait aussi à la Région.
                                                                        C’est ce que pense - et il n’est pas le seul -
                                                                                                                          sert.
                                                                                                                          bientôt commencer à se demander à quoi il

                                                                                                                                                                 A.B
                     tionne de piquer la Région à la gauche, où         François Patriat, qui ne rate pas une occa-                       alexis@gazette-cotedor.fr
8° / 19°

                       L’immobilier A LA LOUPE
                         Lancement. Création, jeudi 26 mars, d’ Immobserver, observatoire d’un nouveau
lundi 06                   genre qui vise à décrypter les tendances du marché immobilier côte d’orien.
                                  OTAIRES, PROMOTEURS     et agents     nées chiffrées analysées, cet observatoire        Maître Pascal Massip, président de la
7° / 20°                         immobiliers se réunissent au           va permettre de décrypter régulièrement le        Chambre départementale des notaires de
                                 sein d’Immobserver afin de             marché et ainsi apporter un outil de com-         Côte d’Or. Jean-François Buet, président de
                                 « communiquer sur la réalité du        préhension de son fonctionnement au               la fédération nationale de l’immobilier de
                     marché immobilier en Côte d’Or», explique          public et aux collectivités territoriales »,      Côte d’Or, renchérit en affirmant que
                     Cyril Clément, président de la fédération          poursuit-il.                                      « 2008 était l’année de stabilisation des
                     des      promoteurs-constructeurs            de    L’inauguration du 26 mars a d’ailleurs été        prix » et que la « crise des subprimes a en
                     Bourgogne. Dans un contexte de crise éco-          l’occasion de dresser un premier bilan du         effet accéléré cette régulation. »
mardi 07             nomique et de crédibilité du secteur de            marché côte d’orien. Certes, le département       Bref, réunir passé, présent et futur afin de

7° / 15°
                     l’immobilier, l’objectif à atteindre est clair :
                     la transparence. Afin d’améliorer cette visi-
                     bilité, un portail Immobserver sera
                                                                        a connu depuis quelques mois une baisse
                                                                        des prix et des volumes en raison notam-
                                                                        ment d’une restriction des crédits pour les
                                                                                                                          d’une prochaine crise. A voir  .
                                                                                                                          mieux anticiper les signes avant-coureurs

                     d’ailleurs prochainement accessible au             acquéreurs. Néanmoins, « le marché est                                   Marion Perroud
                     grand public sur internet. « A partir de don-      davantage en recul qu’en crise », insiste                       marion@gazette-cotedor.fr

                                  La question de la semaine                                                                       Gayssot à Dijon
mercredi 08                                                                                                                       Jean-Claude Gayssot, l'ancien minis-
                                     La semaine dernière, à la question :                                                         tre des transports de Lionel Jospin
                            Fait-on suffisamment pour le développement durable ?                                                  (1997-2002) sera à Dijon lundi soir à
5° / 16°                                                                                                                          l'invitation de Claude Pinon, vice-
                                              vous avez répondu : Non à 66 %                                                      président du Conseil Régional (20
                                                                                                                                  heures au cellier de Clairveaux, bld
                        Faites-vous régulièrement vos courses au marché de Dijon ?
                                               Votez sur www.gazette-cotedor.fr                                                                                 .
                                                                                                                                  de la Trémouille). Le thème du débat
                                                                                                                                  sera « L'avenir de la gauche »
BISBILLE au marché de Dijon
3   La Gazette numéro 151 du 2 avril 2009                                                ACTU
    EDITO

LE BLOCAGE
DE SOPHiE
LE BÂTIMENT de la fac droit-lettres et celui du pôle AAFE sont bloqués depuis
une semaine. Certains évoquent la radicalité du mouvement issu de l’écœure-
ment de tour le monde de l’Education nationale. Les universités sont à la poin-
te de cette colère. Pourtant ces jeunes, soutenus par une partie du personnel ainsi
que des profs, n’ont qu’une crainte : l’avenir. Un futur compromis par un amas
de réformettes sans aucune vision à long terme et ce, depuis 1984. La première
victime : la jeunesse sans cesse prise pour de la chair bonne à exploiter et à
mépriser. Quand les jeunes crient leur existence, c’est la panique. Exemple vu
lundi dernier dans l’amphi Roupnel reconverti en quartier général pour les « blo-
queurs »: 17 H 45, un grand silence parcourt les rangs, et ceux ayant pris place
sur le plateau partent comme des sans-papiers devant un flic. Raison de la gêne :
Sophie Béjean, la présidente de l’université. Madame, accompagnée par quatre
fidèles flagorneurs, descend les marches et discute avec les étudiants. Mais atten-
tion, la présidente n’est pas en mission de communication. Non, elle refuse
même d’être prise en photo et fait les gros yeux quand elle entend le bruit d’un
appareil. C’est bien la première fois, qu’en fonction de présidente elle fuit les
objectifs ! Son but ce soir là est de responsabiliser les bloqueurs. En substance,
il faut trois sorties de secours, et puis il faut laisser le personnel (Iatos) rentrer
pour qu’il fasse son boulot. Subtile astuce pour les remettre au travail, et obliger
les bloqueurs à déguerpir. Ce n’est pas le personnel Iatos qui pourra broncher. Il
gagne une misère, et est souvent baladé de CDD en CDD. La noblesse d’utiliser

la fac reste bloquée, au grand désespoir de la présidente   .
la précarité dans le but de scinder le mouvement est toute relative. En attendant,

                                                                   Jérémie Demay
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BEST OF                                                                              La Gazette numéro 151 du 2 avril 2009   4
Le meilleur                                                                               Quand vous avez été
                                                                                          numéro 2 du PS,

                                                            “
                                                                                          avec toutes les respon-
de ce numéro                                                                              sabilités qu’il a eues,
                                                                                          vous n’avez pas envie
                                                                                          d’être secrétaire aux
        Entre 150 0000                                                                    questions de société.
                                                            Michel Neugnot à propos de François Rebsamen. Interview page 6

         et 200 000 €                                                                  La circulation à
C’est la somme que devront trouver les dirigeants du DBHB
             pour terminer la saison. Page 15                                          Dijon est
                                                                                       exécrable. Surtout
                                                            depuis quelques années, suite à
               François Sauvadet, l’avènement des voies de

“              tête de liste et
Emmanuelle Coint,
     envisageable pour
ticket
les régionales
                                          c’est un
                                                            bus.
                                                            Stéphane Bescond, speaker officiel de la JDA. Page 17

                                                               www.gazette-cotedor.fr

                                                                                      Avant on pouvait

                                                            “
Un membre de l’UMP. Actu Page 2
                                                                                      trouver rapidement du
                                                                                      travail ici. Maintenant
                                                                                      c’est fini.
                                                             Un employé du marché de Dijon. Page 10 et 11

                                                            “     rencontre, le mot
                                                             Enfin,
                                                             est fort parce que dans les
                                                             faits, tu t’accroupis, t’embrasse
                                                             l’anneau, tu fermes ta
                                                             gueule et tu te casses
                                                             Jean-Marie Bigard évoquant sa rencontre avec Benoit XVI. Page 16

                                                                   Prochaine Gazette
                                                                      jeudi 9 avril
BISBILLE au marché de Dijon
BISBILLE au marché de Dijon
POLITIQUE                                                                                                                      6
Michel Neugnot

          « Pas question de la
           moindre scission »
Best of. Les meilleurs moments du Rendez-vous politique de France Bleu Bourgogne
   sont dans la Gazette chaque semaine. Lundi, Arnaud Bousquet recevait Michel
 Neugnot. Le vice-président du Conseil Régional est secrétaire de la fédération du
                           Parti Socialiste en Côte d’Or.
            RNAUD     BOUSQUET : Vous êtes
             à la tête d’une fédération qui
             voulait comme 1ère secrétai-
             re nationale Ségolène Royal
et qui a eu Martine Aubry, puis qui vou-
lait aux Européennes Pierre Pribétich.
Pierre Pribétich se retrouve inéligible.
Alors est-ce qu’au fond, le village gau-
lois, qui résiste et que vous menez, se sent
encore à sa place et se reconnait dans le
Parti Socialiste et ses dirigeants ?
MICHEL NEUGNOT : Il n’est pas question
d’avoir la moindre scission. Mais on peut
apporter, nous les courants, à la rénovation
du Parti Socialiste. Ce qui s’est passé
depuis le Congrès de Reims n’est pas vrai-
ment ce qu’on attendait. On ne peut pas être
dans un parti qui prône la rénovation et la
démocratie participative et ne pas s’appli-
quer à soi-même cette démarche là.

                                                                                                                                                  PHOTOJD
Trouvons une formule permettant d’asso-
cier en amont les militants. On a eu le droit
de voter contre la liste proposée aux                                                            grand monde d’ailleurs puisque la salle
Européennes. Maintenant que les choses                                                           était à moitié remplie. Quand vous voyez
ont été tranchées, nous avons le devoir de                                                       ces sièges vides au Zénith, dans votre

                                                 “
faire en sorte que cette liste, même si on l’a                                                   moustache Michel Neugnot, vous riez ou
contestée, fasse le meilleur score possible.                                                     vous vous en désolez parce que c’est tout
Vous venez d’un secteur rural, vous ren-                                                         le Parti Socialiste qui en sort affaibli ?
contrez les militants. Ca l’intéresse enco-                                                      On ne peut pas s’en réjouir. L’erreur, c’est
re, la base socialiste, ces luttes d’appa-                                                       qu’au moment du chômage et du pouvoir
reils ? Elle se sent encore représentée ou                                                       d’achat, parler des libertés, même si c’est
alors il y a maintenant deux PS : celui                                                          essentiel en tant que militant, c’est pas for-
que vous voyez sur le marché à Semur le
samedi matin et celui de Paris VIIe ?            Il n’y a                                        cément ce que les uns et les autres atten-
                                                                                                 daient. Si vous ne faites pas naître le désir

                                                 pas eu de
Les militants ont un peu l’impression de ne                                                      de participer, vous n’avez pas d’écho.
pas être trop entendus ni écoutés. Il y a de                                                     Comme élu et comme citoyen, vous avez
la déception. Mon rôle de responsable dans                                                       le sentiment d’avoir perdu de la liberté
cette fédération, c’est de dire que le combat
continue. Ce n’est pas parce que, à 40 ou
100 voix d’écart, ce que l’on voulait faire
                                                 purge                                           depuis 2 ans ?
                                                                                                 La liberté est en cause dans ce pays depuis
                                                                                                 deux ans, avec les réformes qui se mettent
apparaître n’a pas été majoritaire qu’il faut                                                    en place. Exemple : la loi sur l’hôpital. Les
cesser de se battre. C’est un combat de tous     national. A la fédération de Côte d’Or, nous    directeurs d’hôpitaux, choisis sur le mode
les jours, pour plus de démocratie et plus de    avons rassemblé après le Congrès l’ensem-       d’une administration préfectorale, pourront
rénovation.                                      ble des sensibilités du parti. François         être révoqués parce qu’ils n’appliquent pas
Comment expliquez-vous que certains              Rebsamen n’a pas souhaité participer à          totalement la politique. Toutes les réfor-
proches de Ségolène Royal comme                  cette direction nationale. Quand vous avez      mes, à un degré ou à un autre, c’est une
Vincent Peillon aient raccroché les              été numéro 2 du PS avec toutes les respon-      recentralisation et une perte de liberté des
wagons et se retrouvent maintenant sur           sabilités qu’il a eues, vous n’avez pas envie   responsables et des citoyens. L’inverse de
le devant de la scène avec Martine
Aubry, et puis que d’autres, comme
François Rebsamen aient disparu de
                                                 d’être secrétaire aux questions de société…
                                                 mais il n’y a pas eu de purge.
                                                 Il y a 8 jours, Martine Aubry loue le
                                                                                                 .
                                                                                                 la démocratie participative que l’on prône

l’organigramme et des photos de famille          Zénith à Paris pour un grand show cont-
rue de Solférino ? Il y a eu une purge ?         re les atteintes présumées à la liberté
Nous avons souhaité, François Rebsamen           depuis que Nicolas Sarkozy est en place.
en premier, que la moitié du parti soit          Vous n’en étiez pas, ni les principales                             Propos recueillis par
reconnu dans l’organigramme au niveau            personnalités socialistes locales, ni pas                              Arnaud Bousquet

   www.gazette-cotedor.fr
BISBILLE au marché de Dijon
BISBILLE au marché de Dijon
INTERVIEW                                             La Gazette numéro 151 du 2 avril 2009             8
Michel Verpeaux

« Balladur,
ferme
sur ses
positions »

                                                                                                                    PHOTO XAVIER GAUTHIER
                   Investi. Professeur de droit public à Paris I après avoir
                  enseigné à l’Université de Bourgogne, délégué départe-
                     mental du MoDem, Michel Verpeaux a fait partie du
                  comité Balladur, chargé de plancher sur la réforme des
                                  collectivités territoriales.

                               A     GAZETTE       :    Michel     Edouard Balladur, alias « Sa Courtoise
                                Verpeaux, vous étiez le seul       Suffisance » pour le Canard Enchaîné,
                                professeur parmi les onze          était-il un président ouvert ?
                                membres        du       comité     C’est un homme très courtois, qui ne haus-
                  Balladur. Savez-vous aujourd’hui pour-           se jamais le ton. Mais il sait être ferme sur
                  quoi le choix s’est porté sur vous ?             ses positions et ses convictions. Il écoute et
                  MICHEL VERPEAUX : Sincèrement, je l’igno-        respecte tous les points de vue. Pour l’anec-
                  re. Il y avait onze membres dans ce comité       dote, Pierre Mauroy et Edouard Balladur
                  : des personnalités politiques comme Pierre      ont été respectivement le premier et le der-
                  Mauroy, Dominique Perben ou André                nier Premier ministre de François
                  Vallini, mais également des membres de la        Mitterrand...
                  société civile, tel le journaliste Jacques       Nicolas Sarkozy était-il au courant de
                  Julliard.                                        l’évolution de vos travaux ?
                  Comment ce comité a-t-il travaillé sur ce        Je le suppose, puisqu’un conseiller tech-
                  rapport ?                                        nique assistait aux réunions. Nous avons
                  Nous nous réunissions une à deux journées        rencontré deux fois le président : d’abord
                  par semaine, au Sénat, à l’Assemblée             quand il a installé le comité, puis lors de la
                  Nationale ou dans les bureaux d’Edouard          remise du rapport.
                  Balladur. Nous avons réfléchi, échangé,          Maintenant que le rapport est bouclé et
                  auditionné François Fillon, Eric Woerth ou       est entre les mains de Sarko, que va-t-il
                  Christine Lagarde, des leaders de partis         se passer ?
                  politiques, des élus, des syndicalistes et des   Le gouvernement va préparer un projet de
                  fonctionnaires territoriaux. Soit au total une   loi, qui sera soumis aux élus locaux.
                  soixantaine de personnes. Puis un rappor-        Ensuite, si la volonté d’aller au bout est là,
                  teur général choisi par Edouard Balladur a       un texte sera déposé au Parlement. Nicolas
                  rédigé un projet de rapport avec vingt pro-      Sarkozy souhaite le faire adopter d’ici
                  positions. Seize ont été adoptées à l’unani-     début 2010. Le calendrier est court. Et vous
                  mité, quatre à la majorité. Nous avons tra-      savez qu’entre le dépôt d’un texte et son
                  vaillé dans de bonnes conditions, même si        vote, cela peut prendre du temps...
                  nous n’étions pas d’accord sur tout. Sur la      L’un des grands axes de ce rapport est la
                  fin, le Parti Socialiste a fait pression sur     création du Grand Paris. Certains
                  Mauroy et Vallini pour qu’ils démission-
                  nent.
                                                                   départements de la Petite Couronne (92,
                                                                   93 et 94) disparaîtraient pour          ...
BISBILLE au marché de Dijon
9       La Gazette numéro 151 du 2 avril 2009                                                                       INTERVIEW
...    fusionner avec Paris. Et les socia-
listes ne sont pas vraiment convaincus...
                                                compte, pour la désignation de la capitale
                                                régionale, de son poids économique, de sa
                                                                                                                     un tollé. Un rapprochement qui pourrait
                                                                                                                     avoir lieu d’abord par le biais d’élections :

                                                                                                   “
L’idée retenue est que Paris est trop à l’é-    position dans la Région. Il serait aussi envi-                       il s’agirait de faire élire les conseillers
troit administrativement. La création du        sageable de répartir les autorités adminis-                          généraux et régionaux, réunis sur une
Grand Paris pourrait permettre de partager      tratives. Nous avons prôné de réduire le                             même liste, sur un seul jour. Ceux qui arri-
certaines ressources. D’ailleurs, même les      nombre de régions à quinze comme c’est le                            veraient en tête de liste iraient au Conseil
Hauts-de-Seine, un bastion sarkozyste, y        cas chez plusieurs de nos voisins euro-                              général et au Conseil régional, les autres
sont favorables... Reste à savoir jusqu’où !    péens.                                                               deviendraient conseillers départementaux.
Jean-Paul Huchon, le président socialiste                                                                            Ce rapprochement entraînerait la suppres-
du Conseil régional d’Île-de-France et
Bertrand Delanoë, le maire de la capitale,
                                                Pas de fusion
                                                régions/départements à terme                       On entend         sion des cantons tels qu’ils existent actuel-
                                                                                                                     lement.
sont opposés au Grand Paris. Des élus de
gauche ont d’ailleurs créé une structure de     Qui a eu l’idée des onze métropoles ?              parler de la      Ces réformes pourraient-elles permettre
                                                                                                                     de réaliser des économies ?
réflexion, et ils ne veulent pas se faire
imposer quoi que ce soit.
                                                Pierre Mauroy, le père de la décentralisa-
                                                tion. Et elle a été reprise par tous. L’idée est         la
                                                                                                   fusion entre      Oui, grâce à la répartition des compétences
                                                                                                                     entre la Région et le Département. Par cont-
Dans ce rapport, il est aussi question de
réduire de vingt-deux à quinze le nomb-
                                                de constituer en France de grandes villes
                                                capables de rivaliser avec les autres grandes      Bourgogne         re, cela n’entraînerait pas d’économies très
                                                                                                                     importantes sur les indemnités des élus,

                                                                                                   et le Franche-
re des régions, et uniquement sur la base       villes européennes. Ces métropoles, qui                              comme certains le croient.
du volontariat. Et ce passage est très          concerneraient les villes de 400 000 habi-                           Aviez-vous pour consigne en travaillant
commenté...                                     tants auraient des compétences élargies, en
Nous avons inscrit la notion de volontariat,    s’appuyant sur les structures intercommu-          Comté, alors      sur ce rapport, de respecter un cadre
                                                                                                                     bien précis ?
car il est difficile de demander à un élu de    nales existant déjà.                                                 Oui, celui de la Constitution. Car on ne peut
se faire hara-kiri... Depuis que le rapport a   La fusion entre les départements et les            que cela n’a      pas la changer sans arrêt. Et dans ce rap-
été présenté, on entend sans cesse parler de
la fusion entre la Bourgogne et la Franche-
Comté, alors que cela n’a jamais été
                                                régions est-elle concevable ?
                                                Non. Du moins pas à moyen terme. Je pré-
                                                fère parler de rapprochement. Souvenez-
                                                                                                   jamais été        Constitution..
                                                                                                                     port, rien ne me semble heurter la

évoqué ! La question se pose plus pour la
Normandie. Dans ce cas, il faudrait tenir
                                                vous que le rapport Attali, qui envisageait la
                                                suppression des départements avait soulevé
                                                                                                   évoqué !          Propos recueillis par Alexis Billebault
                                                                                                                                alexis@gazette-cotedor.fr
BISBILLE au marché de Dijon
A LA UNE                                     La Gazette numéro 151 du 2 avril 2009            10

Halles
gores

                                                                                                              PHOTO JD
           Tradition. Froid, glissades, places de parking, renouvel-
           lement difficile des générations, le marché de Dijon est
             en proie au doute. Derrière l’image d’Epinal chère à
            Jean-Pierre Pernaud, ce lieu de rencontre connaît lui
                          aussi de nombreux soucis.
                         IL PARAIT que ce bâtiment est     chauffage c’est une grosse bêtise. Ils pour-
                         censé être hors gel l’hiver »,    raient installer un chauffage réversible, ça
                         s’amuse      un     maraicher.    serait impeccable ».
                         Pourtant, du chauffage existe     Autre tracasserie, le sol. Ce dernier, lors de
           sous les halles. Mais le dispositif est         la dernière rénovation au début des années
           vieillissant. De plus, des ingénieurs très      90, est en carrelage. Quand il pleut, les
           malins les ont placés en hauteur. Pourtant,     entrées sont de véritables patinoires. « Les
           l’expérience des frères Montgolfier démon-      personnes âgées n’osent plus s’aventurer
           tre que l’air chaud monte… « Quand ils le       ici quand il fait mauvais », déplore un char-
           mettent en route, on entend qu’il fonction-     cutier. Un autre rétorque : « c’est pourtant
           ne, mais on ne ressent pas sa chaleur », s’é-   pas compliqué d’installer des bandes
           poumone une habituée des lieux. Le gros         rugueuses ! ». Les motifs de grogne sont
           problème avec le froid n’est pas tellement      nombreux, certains évoquent les places de
           le confort des usagers, mais les produits       parking. Ainsi, à l’installation du marché,
           eux-mêmes qui sont en périls. En effet, si      les commerçants ont la possibilité de se
           pour les viandes et les poissons, ces tempé-    garer à côté, mais une fois terminé, il faut
           ratures sont plutôt un avantage, en revan-      aller ailleurs. Il n’y a pas 36 solutions :
           che, pour les fruits et les légumes, ce n’est   place de la République ou des rues adjacen-
           pas bon du tout. Certains commerçants, à la     tes avec des parcmètres… Que dire des sto-
           fin du marché, sont obligés de tout jeter car   res censés protéger les commerçants et
           la marchandise ne supporte pas le froid et      leurs marchandises installés à l’extérieur
           s’abime plus vite. « Ce sont les mêmes          des halles : « quand il y a du vent, il faut les
           ingénieurs qui ont installé des éviers trop     replier. Quand il neige, même topo. »
           petits pour qu’on nettoie nos grands plats.     Toutefois, un maraicher tempère les reven-
           Si l’hygiène passe, ils s’amuseront », cons-    dications : « le marché de Dijon, il est bien.
           tate une vendeuse de fromages avant de          Ce n’est pas comme celui de Chenôve où
           renchérir : « c’est comme tout ce qui est       l’adjoint en charge du dossier fait n’impor-
           tape-à-l’œil, ce n’est pas fonctionnel ! » A
           tous les étals, c’est le même refrain : « ce
                                                           te quoi. On est malheureux là-bas ».
                                                           Pourtant, le marché c’est d’abord une     ...
              RéAGIR :                     courrier@gazette-cotedor.fr
11         La Gazette numéro 151 du 2 avril 2009                                                                        A LA UNE
...    ambiance. On peine à circuler dans
les rues attenantes aux halles. Les badauds
                                                                       les viandes, les fromages, la charcuterie. Ce
                                                                       n’est vraiment pas la même qualité qu’en
                                                                                                                       disent subir de plein fouet la crise. « Avant,
                                                                                                                       on pouvait trouver rapidement du travail

                                                   “
regardent, discutent, négocient. « Vous                                supermarché. Mes enfants ne veulent man-        ici. Maintenant, c’est fini », explique une
aimez la poésie ? Elle vous aime aussi,                                ger que les produits du marché », raconte       employée. Pour certains commerçants,
alors venez à la soirée », scande le Doc                               une mère de famille dynamique avant d’a-        cette baisse d’activité est imputable à la
Larry, le rappeur et slameur de Dijon. Dans                            jouter : « c’est peut-être un peu plus cher,    qualité des locaux, pour d’autres, c’est
le reflet de lunettes de soleil exposées                               mais au moins on sait ce que l’on mange. »      purement conjoncturel. Des langues se
comme des sardines au vieux port, une sil-                             Plus loin, un cycliste urbain réfléchit         délient doucement : « c’est un marché de
houette se dessine. Un homme aux cheveux
poivre et sel tient dans sa main des tracts,
protestant contre le fait que la France rejoi-
                                                   Les                 devant un stand de charcuterie. Il suffit de
                                                                       lui demander pourquoi il vient au marché,
                                                                       et ses yeux s’illuminent du bonheur des
                                                                                                                       luxe. On ne peut plus faire ses courses ici.
                                                                                                                       En plus, on ne peut pas tout trouver comme
                                                                                                                       dans un supermarché ». Crise ou concur-
gne le commandement de l’Otan : « si vous
voulez partir en Afghanistan, il faut vous
                                                   personnes           plaisirs simples : « je viens chaque jour de
                                                                       marché. On trouve tellement de produits
                                                                                                                       rence ? Difficile à dire. Toutefois, une cer-
                                                                                                                       titude subsiste. La baisse d’activité est réel-
inscrire ici ». Juste à côté de la terrasse d’un
café, une dame harangue les passants « qui
                                                   âgées               sains. En plus, les fruits comme les légumes
                                                                       suivent le rythme des saisons, et pour moi
                                                                                                                       le depuis le mois de janvier. D’habitude,
                                                                                                                       pour les fêtes de Pâques les affaires repren-
veut des bons ananas ? ». Les clients du                               c’est important ». Mais au marché, on trou-     nent. Est-ce que cette année l’activité va
bistrot se regardent et sourient. Plus loin, le    n’osent plus        ve également des habitués occasionnels :        repartir ? Cette question taraude les esprits,
visage se crispe à la vue d’un mendiant
visiblement atteint de polio que les passants      s’aventurer         « je ne viens pas souvent. En fait, je tra-
                                                                       vaille à côté et quand c’est le jour du mar-
                                                                                                                       et ce n’est pas forcément une infrastructure
                                                                                                                       mieux pensée qui fera plus dépenser les

                                                   ici quand      il
évitent du regard. Mais le marché n’est pas                            ché, je viens m’acheter à manger pour le        clients.
qu’un instantané sociologique avec ses                                 midi », explique une jeune femme. D’autres

                                                   fait
grandes gueules et ses anonymes. Le jour                               enfin, ne viennent que pour acheter un pro-
du marché, c’est toute une institution                                 duit bien précis : « je ne prends que des
inconsciente se mettant en route pour que le                           fruits et des légumes » raconte un jeune
folklore continue. C’est avant tout un lieu
d’échange et de commerce. Certains vien-
nent aux halles par habitude : « ici j’achète
                                                   mauvais             homme de 82 ans… comme quoi, manger
                                                                       des légumes ça conserve.
                                                                       Malgré la fréquentation, les commerçants
                                                                                                                                              Jérémie Demay
                                                                                                                                    jeremie@gazette-cotedor.fr
A LA UNE                                                                          La Gazette numéro 151 du 2 avril 2009   12

Immersion                                                  Chatoyant. Les Halles de Dijon, ce sont des odeurs, des
                                                           couleurs, de la convivialité, une clameur portée par des
                                                             voix tonitruantes….Et derrière tout ça des hommes et
                                                           des femmes : maraîcher, boucher, charcutier, fromager,
                                                              poissonnier, bref, tous les métiers qui ravissent le
                                                           palais. Mais aussi marchands de thés, de vêtements, de
                                                           fleurs, de matelas, de bijoux….Sur le marché des Halles
                                                               de Dijon, il y en a pour tous les goûts et toutes les
                                                                        bourses. Photos Xavier Gauthier

Il est 6H30, le marché s’éveille au rythme des décharge-
ments.

                                                                  Ils sont pas beaux mes radis ! Tellement beaux qu’ils
                                                                  sont tous partis dans la mâtinée.

                                                                                                             Le marché des
                                                                                                             Halles, c’est une
                                                                                                             majorité de per-
                                                                                                             sonnes âgées
                                                                                                             surtout en
                                                                                                             semaine.
                                                                                                             Problème, cette
                                                                                                             population est
                                                                                                             peu renouvelée
                                                                                                             par les jeunes
                                                                                                             générations.

                                                                                                             SUITE
                                                                                                              PAGE
                                                                                                               14
13   La Gazette numéro 151 du 2 avril 2009                             A LA UNE
                                                                               Construites par l'en-
                                                                               treprise Eiffel en
                                                                               1868, les halles de
                                                                               Dijon sont inscrites à
                                                                        l'Inventaire des
                                                                        Monuments Historiques. Le
                                                                        bâtiment présente une
                                                                        structure extérieure inspi-
                                                                        rée de l'architecture clas-
                                                                        sique avec une succession
                                                                        d'arcades et de colonnes
                                                                        aux fûts cannelés et aux
                                                                        chapiteaux décorés de
                                                                        pampres de vigne. Il comp-
                                                                        rend 4 pavillons articulés
                                                                        autour de deux rues en
      A l’abri sous les pavillons des Halles,                           croix. Et sa toiture présen-
      les métiers de bouche sont majoritai-                             te une parenté avec les
      res.                                                              illustres pavillons de
                                                                        Baltard qui ornaient le
                                                                        cœur de Paris.
                                                         Après                            Après le
                                                         l’installa-                      départ
                                                         tion du                          des com-
                                                stand, le réconfort                       merçants
                                                autour d’un casse-                    et des ache-
                                                croûte roboratif.                     teurs, les
                                                Les cafés autour                      Halles lais-
                                                des Halles, surtout                   sent place à
                                                les deux qui pren-                    des person-
                                                nent les premiers                     nes esseu-
                                                rayons du soleil,                     lées faisant
                                                font le plein les                     leur marché
                                                jours de marché.                      des restes…
A LA UNE                                                                                            La Gazette numéro 151 du 2 avril 2009          14
Nathalie Koenders

  « Rendre ce marché attractif »
 Perspectives. Le marché est une institution fragile de Dijon. La mission de Nathalie Koenders, adjointe à la mairie,
est de développer ce lieu. Au-delà de tous les projets défendus par l’élue, la Gazette revient sur le mécontentement
                                                 des commerçants.

            A GAZETTE : De nombreux              Vous n’êtes pas responsable de cette                                     rer le système ?
            vendeurs sous les halles se          installation. Mais comment expliquez-                                    C’était important qu’il y ait des toiles pour
            plaignent du manque de               vous qu’ils soient disposés en hauteur                                   harmoniser l’ensemble. Là encore, cela fait

                                                                                                 “
            chauffage, êtes-vous au cou-         alors que la chaleur monte ?                                             longtemps qu’elles ont été installées. Mais
rant ?                                           On m’a expliqué que c’était la moins mau-                                il faut savoir qu’une étude va être lancée
NATHALIE KOENDERS, ADJOINTE AU COM-              vaise solution à l’époque. A cause du                                    autour des halles dans le cadre du tramway
MERCE, À L’ARTISANAT, ET AU CŒUR DE              Suzon, le chauffage en dessous c’était                                   pour voir quels secteurs seront piétons.
VILLE : oui, car je vais souvent sous le mar-    impossible. Cela dit, je ne suis pas ingé-                               L’objectif est de rendre encore plus agréa-
ché des halles. Cet hiver, nous avons eu des     nieur, et je ne sais pas pourquoi ce choix-là                            ble ce secteur. Nous voulons que cela soit le
problèmes de radiants. L’installation date       a été fait.                                                              cœur de ville.
des années 90. Nous avons plusieurs
contraintes pour le chauffage. On ne peut
                                                 Au vu du prix de l’entretien, ne faudrait-
                                                 il pas changer ce dispositif ?
                                                                                                 Si la situation          Si tous ces travaux sont réalisés, les com-
                                                                                                                          merçants peuvent-ils craindre une aug-
pas chauffer très fort à cause des aliments.
L’architecture est profonde. Enfin, il y a des
                                                 Cette question a été étudiée, mais c’est très
                                                 coûteux. C’est vraiment hors de prix. Par       est insoute-             mentation du prix de leurs emplace-
                                                                                                                          ments ?

                                                                                                 nable, nous
problèmes d’humidité car le Suzon passe          exemple, 5 radiants, ça coûte 35 000 euros.                              Nous sommes parmi les moins chers de
en dessous. A l’époque, ce chauffage fut la      Mais pour l’instant, comme nous avons                                    France. Le choix de la mairie est de rendre
moins mauvaise des solutions. Le problè-         investi pour changer ces radiants, on va                                 ce marché attractif. Le but est de faire venir
me est que ce système est très coûteux car
des radians tombent en panne. En 2005, ces
                                                 voir l’hiver prochain comme cela va se
                                                 dérouler. Si vraiment nous voyons que la
                                                                                                 etudierons               les commerçants, donc il n’y aura pas
                                                                                                                          d’augmentation exponentielle. Chaque
réparations nous ont coûté 15 000 euros,
cette année c’est 35 000 euros d’entretien.
                                                 situation pour les commerçants est insoute-
                                                 nable, nous étudierons une autre solution.
                                                                                                 une autre                           .
                                                                                                                          année le prix grimpe, mais en dessous de
                                                                                                                          l’inflation
Aujourd’hui, seuls 4 radiants ne fonction-
nent pas sur les 43.
                                                 Autre problème, les stores devant les hal-
                                                 les. Que pouvez-vous faire pour amélio-         solution                                 Propos recueillis par J. D
                                                                                                                                       jeremie@gazette-cotedor.fr
15           La Gazette numéro 151 du 2 avril 2009                                                                                                                       SPORT
     Handball

                    A vot' bon coeur...
   Des sous. Bien portant sportivement mais exsangue financièrement, le DBHB (D2 masculine) a lancé la semaine
                                        dernière une souscription publique.
             E WEEK-END,    le DBHB a battu                                                              geste alors que le Conseil généralserait         Christian Roy a déjà demandé de l'aide aux
             Saint-Cyr (29-27), un de ses                                                                plutôt disposé à attendre la fin du printemps    collectivités et aux supporters. On ne sau-
             adversaires directs pour la                                                                 pour puiser dans son bas de laine pour           rait trop lui conseiller d'aller faire les

                                                                                                                                                                                                  .

                                                   “
             montée en Division 1, et n'est                                                              cause de contraintes budgetaires.. « Pour        poches des banquiers et autres spéculateurs
plus qu'à un point du leader nancéien. Jeudi                                                             l'instant, nous n'avons pas encore demandé       sans qui rien de tout cela ne serait arrivé
dernier, Christian Roy, son président, lan-                                                              aux joueurs de baisser leurs salaires, et on
çait une opération « souscription publique »                                                             fera tout pour l'éviter. Nous terminerons la                                        A.B
auprès de la population dijonnaise. « Il nous                                                            saison quoi qu'il arrive », a précisé le prin-                 alexis@gazette-cotedor.fr
manque entre 150 000 et 200 000 euros                                                                    cipal décideur du club, histoire de balayer
pour finir la saison. Nous connaissons de
réels soucis financiers, dûs à la crise que
                                                   Il nous                                               toute rumeur d'un possible forfait en cours
                                                                                                         de championnat.
nous subissons. » Concrètement, le DBHB
dispose d'un budget de 1,1 million d'euros.
« Ce budget, c'est 50 % de public et 50 %          manque
                                                                                                         En lançant sa souscription publique, Roy
                                                                                                         espère aussi toucher le coeur des Dijonnais
                                                                                                         et accessoirement leur portefeuille. « Nous
                                                                                                                                                             Prochaine
de privé », explique le boss dijonnais. Or, à                                                            misons sur 50 000 à 100 000 euros. Ces
cause de la crise, certains partenaires du
club dijonnais ont été contraints de se dés-       entre 150000                                          dons pourront être défiscalisés. » Par les
                                                                                                         temps qui courent, un appel à la générosité
                                                                                                                                                              Gazette
                                                                                                                                                                    jeudi
engager. « Ils sont très touchés par la crise                                                            citoyenne peut surprendre. « Je sais que pas
financière, et c'est pour cela que nous avons
demandé de l'aide. » Christian Roy a ratis-
                                                   et 200 000                                            mal de gens ont des problèmes financiers.
                                                                                                         On ne demande pas des fortunes non plus.
sé large. Avant de s'en remettre à l'hypothé-
                                                   euros pour finir                                      On verra bien ce que cela donnera », soupi-
tique générosité de ses concitoyens, il a
frappé à la porte des collectivités territoria-
les. La Région a débloqué 50 000 euros, la         la saison
                                                                                                         rait Christian Roy. « On va continuer à
                                                                                                         jouer la montée. Si on accède à la D1, il
                                                                                                         nous faudra un budget de 1,7 ou 1,8 million
                                                                                                                                                                   9 avril
Ville de Dijon devrait elle aussi faire un                                                               d'euros. Sinon, pas la peine d'y aller... »

     Football

       Aubameyang flambe
         avec le Gabon
Buteur. L'attaquant du DFCO a marqué pour sa première
    sélection avec le Gabon samedi au Maroc (2-1).

               IERRE-EMERICK Aubameyang            son père. « Il a compris qu'il y avait une
               avait finalement tranché : ce       forte concurrence en équipe de France
               serait le Gabon, terre natale de    Espoirs. En plus, il
               Pierre, son paternel, ancien        joue en Ligue 2...
 international à 80 reprises, et pas la France.    Et puis, jouer
 Le 11 février dernier, l'attaquant dijonnais      pour le pays de
 avait pourtant joué pour les Espoirs français     son père et retro-
 face à la Tunisie en amical (2-2). Un mois        uver en sélec-
 et demi plus tard, il fêtait sa première sélec-   tion Willy et
 tion avec les Panthères à Casablanca face         Catilina, ses
 au Maroc en éliminatoires jumelées de la          deux frères,
 Coupe du Monde et de la CAN 2010 en               cela l'a incité
 marquant le premier des deux buts gabo-           à dire oui au
 nais.                                             Gabon. »
 Alain Giresse, le sélectionneur du petit pays     Le      meilleur
 d'Afrique de l'ouest, n'avait pas cessé de        buteur du DFCO
 suivre Aubameyang depuis son arrivée à            en Ligue 2 cette saison
 Dijon en juin dernier. « Je l'avais convoqué      avec Sebastian Ribas (7
 une première fois en août, sans succès.           buts) n'était pas le seul
 Même après son match avec les Espoirs             Dijonnais convoqué par Alain
 français, nous avons continué à le suivre. Et     Giresse. Hervé Batomenila,
 là, il a répondu à notre convocation. C'est       d'origine congolaise mais
 une excellente nouvelle pour nous », expli-       récemment naturalisé gabonais,
                                                                                            PHOTO DFCO

 quait avant la rencontre l'ancien milieu de       était lui aussi du déplacement à
 terrain de l'équipe de France, qui ne croyait     Casa. Mais le défenseur dijonnais
 pas si bien dire. « En fait, Pierre-Emerick a
 pas mal réfléchi », a de son côté expliqué              .
                                                   n'a pas joué face aux Lions de
                                                   l'Atlas                     A.B
FOCUS                                                                                                                        La Gazette numéro 151 du 2 avril 2009            16

                    Foi de Bigard
        Sortie. Avant-première du dernier film de Jean-Marie Bigard, Le Missionnaire, lundi 30 mars au Cap vert.
                                      La Gazette en a profité pour le rencontrer.
             ’EST UN NOUVEAU BIGARD que           j’ai voulu transmettre à travers ce film.
             l’on retrouve. Toujours ouvert       Cela a marqué les gens, générale-
             mais peut-être plus introverti,      ment habitués à mes sketchs salaces »,
             plus sérieux, qui défend son         reconnaît-il. La comédie est en effet écrite
film « un peu comme mon bébé. » C’est             sans grossièreté ni vulgarité et aborde des
une autre partie de lui qu’il dévoile aujour-     thématiques très différentes de celles de ses
d’hui.                                            spectacles. « Tout ce film est mené par un
Misant avant tout sur le comique de situa-        sentiment : l’amour. », explique-t-il.
tion, Jean-Marie Bigard à la fois scénariste      « Dans le cas de Mario, l’amour fonctionne
et acteur, signe ainsi son deuxième film          à l’envers. Tous les villageois regardent cet
après L’âme sœur en 1999. L’histoire : un         ancien taulard comme un ange. Lui, qui
ancien prisonnier, Mario, se retrouve plan-       n’est pas habitué à recevoir autant d’amour,
qué dans un petit village en Ardèche et           se met à son tour à en donner. C’est un film
devient curé malgré lui, aidé de son frère        avant tout familial. »
Patrick, lui-même prêtre. « Cette comédie         Malgré les succès populaires que ses films
ne se veut pas être dans l’air du temps. Cela     enregistrent au compteur, Jean-Marie
devait être un film qui aurait pu sortir il y a   Bigard cultive le doute et l’anxiété. Quand
cinq ans et qui pourrait sortir dans cinq         on lui demande ce qu’il a prévu pour la
ans. Je voulais qu’il soit intemporel parce       suite, il répond, sourire en coin un peu
que quand on écrit un scénario avec le            gêné, « tous mes futurs projets sont condi-
cœur, cela ne peut pas s’aborder autre-           tionnés par le score du film. Je veux bien,
ment », confie-t-il d’un air sérieux.             moi, faire des hypothèses sur mes ambi-
Un autre Bigard, plus sensible. « C’est vrai      tions pour plus tard. Mais pour que tout        Jean-Marie Bigard dans le missionnaire qui sortira en salle le 29
qu’on me parle beaucoup de l’émotion que          cela devienne réalité, il faut d’abord que le   avril prochain. (Photo D.R)

                                                                                                                                                     gions, c’est-à-dire la capacité de l’homme à
                                                                                                                                                     ressentir de l’empathie pour autrui. »
                                                                                                                                                     Mais que les fans de l’humoriste se rassu-

                                                                                                  “
                                                                                                                                                     rent, le personnage est toujours le même
                                                                                                                                                     avec son franc-parler, ses grands gestes et
                                                                                                                                                     cette même implication. Par exemple,
                                                                                                                                                     quand il se souvient de sa rencontre avec le
                                                                                                                                                     Pape Benoît XVI en décembre 2007.
                                                                                                                                                     « Enfin, rencontre, le mot est fort parce que
                                                                                                                                                     dans les faits, tu t’accroupis, t’embrasse

                                                                                                   Aujourd’hui on                                    l’anneau, tu fermes ta gueule et tu te cas-
                                                                                                                                                     ses ! », lâche-t-il en riant.

                                                                                                   nous dit qu’on
                                                                                                                                                     Croyant mais pas mouton pour autant.
                                                                                                                                                     Autour de la polémique du préservatif, il

                                                                                                   manque de                                         défend son point de vue. « Si je pouvais
                                                                                                                                                     parler à Benoît XVI, je lui dirais, n’ajoutez
                                                                                                                                                     pas un péché au péché surtout s’il est mor-
                                                                                                   missionnaires.                                    tel. Quand un gamin de 12 ans est séroposi-
                                                                                                                                                     tif, parce que ses parents le sont, qu’il n’a
                                                                                                   Bah, laissez-les                                  jamais fait l’amour, c’est le boulot du Pape
                                                                                                                                                     de lui dire de se protéger. »
                                                                                                   partir avec                                       Lorsque l’on aborde la question du célibat
                                                                                                                                                     des prêtres, là aussi Bigard ne mâche pas

                                                                                                   leurs                                             ses mots.
                                                                                                                                                     « Aujourd’hui, on nous dit qu’on manque

                                                                                                   gonzesses                                         de missionnaires. Bah, laissez-les partir
                                                                                                                                                     avec leurs gonzesses, vous en aurez plus
                                                                                                                                                     des missionnaires. Où est le problème ? Ça
                                                                                                  film marche. C’est un gros risque qu’on a          fonctionne bien dans d’autres églises ! Je
                                                                                                  pris. Tu sais, c’est très facile de sortir de la   suis archi pour que les prêtres aient une
                                                                                                  lumière. La dernière fois, j’ai quand même         famille. »
                                                                                                  séché dix ans. J’espère que là je n’attendrai      Autre facette de cet homme atypique qui se
                                                                                                  pas aussi longtemps. »                             sent investi d’une mission, un peu à l’instar
                                                                                                  Mario, faux prêtre, Bigard, vrai croyant.          de son personnage Mario. Celle de faire rire
                                                                                                  C’est de cette foi qu’il s’est en partie inspi-    mais aussi réfléchir, loin de l’image de
                                                                                                  ré. « Le Missionnaire ne fait la promotion
                                                                                                  d’aucune religion en particulier. Il incite au
                                                                                                  contraire à la rencontre de toutes les reli-
                                                                                                                                                     lui prête systématiquement  .
                                                                                                                                                     grande gueule et de beauf vulgaire qu’on

                                                                                                  gions. Le temps d’une comédie, il abat les
                                                                                                  cloisons qui empêchent parfois le dialogue                               Marion Perroud
                                                                                                  en insistant sur l’origine même des reli-                       marion@gazette-cotedor.fr
17          La Gazette numéro 151 du 2 avril 2009                                                                                                                     AUTO
                                   Un speaker sans
                                   langue de bois
  Direct. Tous les afficionados de la JDA Dijon Basket connaissent le speaker officiel de la JDA Dijon Basket, mais
  après plus de quinze ans de service, Stéphane Bescond va raccrocher le micro en fin de saison. Découverte d’un
                           homme sans langue de bois à bord de la toute nouvelle Audi Q5.
             A GAZETTE : Comment êtes-            avait une seule possibilité de panier,           Combien de kilomètres parcourez-vous           çants du centre-ville qui pourraient souffrir
             vous devenu le speaker offi-         comme ça à froid… Je me disais que c’était       chaque année ?                                 des travaux.
             ciel de la JDA ?                     impossible mais dès le 3ème match, l’auto        Plus de 100 000 km. Mais pas seulement         Un fond est prévu pour les commerçants
             STÉPHANE BESCOND : Un peu            a été gagnée. Enorme… Forcément depuis,          pour le basket, surtout pour mon vrai métier   qui auraient une baisse d’activité liée aux
par hasard. En fait à la base, j’ai joué depuis   les autres constructeurs ont été plus pru-       dans le bâtiment.                              travaux du tramway…
l’âge de dix ans au basket jusqu’à devenir        dents.                                           Vous qui roulez un peu partout en              Attendez, on ne va pas mettre les commer-
espoir à Limoges, à Lyon et enfin à Dijon.        Dommage, un concours avec une Audi               France, comment jugez-vous la circula-         çants sous perfusion. On n’a qu’à les natio-
Enfin, espoir… j’étais plutôt le désespoir        Q5, ça aurait de la gueule ?                     tion à Dijon ?                                 naliser tant qu’on y est…
des entraîneurs (rires). Mais ce sport est        Ah là, je dis oui… C’est une auto magni-         Exécrable. Surtout depuis quelques années,     Vous allez vous faire des amis…
resté une vraie passion et quand en 1993, le
speaker de la JDA a été obligé de quitter la
ville pour raisons professionnelles, on m’a
                                                  fique. Elle est plus ramassée que la Q7, ce
                                                  qui la rend plus agressive. En fait pour moi,
                                                  c’est vraiment la taille parfaite. Grande à
                                                                                                   suite à l’avènement des voies de bus.
                                                                                                   Franchement, ce n’est pas en important cer-
                                                                                                   taines solutions parisiennes que l’on règle
                                                                                                                                                  l’air du temps .
                                                                                                                                                  (ironique) Je sais bien. Je ne suis pas dans

proposé de le remplacer pour quelques             l’intérieur, ce qui permet une position de       les problèmes dijonnais car nos plans de                     Propos recueillis par AdC
matchs, et finalement ça a duré plus de           conduite idéale même pour les grands, une        circulation ne sont pas compatibles.                        andrea@gazette-cotedor.fr
quinze ans.                                       finition de haut niveau et puis quel plaisir     Etes-vous aussi sévère sur le futur tram-
Quels sont les souvenirs les plus mar-            au volant. La direction est directe et précise   way ?
quants de ces quinze ans d’animation ?            sans tomber dans le piège d’une trop gran-       Je suis éco-citoyen mais pas à n’importe       Audi Q5 2.0 TDI 170 CV
Il y en a beaucoup, mais je me souviens           de légèreté. On sent vraiment la route, ce       quel prix. Le projet tramway me paraît         Puissance fiscale : 10 CV
d’un concessionnaire auto qui avait mis en        qui contribue parfaitement au sentiment de       beaucoup trop coûteux. Et en plus, preuve a    Puissance réelle : 170 CV
place un concours de tir du milieu de terrain     sécurité, mais en ville elle reste super         été faite dans de nombreuses villes que ce     Emission de CO² : 175g/km
avec, à la clé, une voiture à gagner. A           maniable. C’est vraiment le type d’auto          n’est pas toujours fiable. En fait, mon        Tarif : à partir de 40 150 euros
chaque match, un spectateur tiré au sort          idéale pour les gros rouleurs comme moi.         inquiétude va surtout vers certains commer-    Merci à Franck Ropert de MGC Motors pour la

                                                                                                                                                                                                  PHOTO ADC
DROIT & VOUS                                                                                                    La Gazette numéro 151 du 2 avril 2009            18
                                                    Je suis divorcée du père de ma
                                                    fille. Nous avons l’autorité
                                                    parentale conjointe et je sou-
                                     haite adjoindre mon nom de jeune fille à
                                     celui de mon enfant qui porte pour l’instant
                                     uniquement le nom de son père.
                                     Puis-je le faire ?
                                     Lorsque la filiation d’un enfant est établie à l’é-
                                     gard de ses deux parents, au moment de choisir
                                     son nom, ils ont la possibilité de prendre soit le

                                                                                                                                                                                PHOTO DR
                                     nom du père, soit le nom de la mère soit enfin
                                     leurs deux noms accolés dans l’ordre qu’ils sou-
                                     haitent.
                                     Dans le cas où d’autres enfants viendraient à                       Nous nous sommes séparés il y a quatre ans avec le père de
 Nos consultants répondent à vos     naitre du couple, ils porteront le même nom que                     mon enfant et à l’époque, compte tenu des menaces qu’il
questions. Si vous souhaitez obte-   le premier enfant né.                                               exercait sur moi, je lui ai adressé un courrier lui mention-
nir une réponse dans un prochain     Le nom de votre enfant ne peut donc plus être                       nant que je ne demanderais jamais de pension alimentaire
numéro, faites-nous parvenir vos     modifié par la suite.                                 pour notre fils qui habite avec moi. Je suis dans une situation financiè-
                                     Cependant, il est prévu par l’article 43 de la Loi    re très difficile et je ne peux plus seule faire face à l’éduction de mon
           questions à :             du 23 décembre 1985 qu’il est possible, mais          fils. Comment faire ?
                                     uniquement à titre d’usage, d’ajouter au nom de       Il résulte du Code Civil que chacun des parents contribue à l’entretien et à l’é-
courrier@gazette-cotedor.fr          l’enfant celui de ses parents qui ne lui a pas        ducation des enfants à proportion de ses ressources, de celles de l’autre parent,
                                     transmis le sien.                                     ainsi que des besoins de l’enfant.
                                     Il vient d’être jugé par la Cour de Cassation         Ce texte est d’ordre Public ce qui implique que l’on ne peut y renoncer. Il a déjà
                                     (arrêt du 3 mars 2009 n°190) que lorsque l’au-        été jugé à plusieurs reprises qu’une mère ne pouvait renoncer au droit de récla-
         e                           torité parentale est conjointe, cette adjonction      mer une pension pour l’entretien de son enfant. Dans ces conditions, quant bien
       M Olivier Gauthier            ne peut se faire qu’avec l’accord des deux            même vous auriez renoncé par votre courrier à réclamer une pension alimentai-
   avocat au barreau d’Auxerre       parents.                                              re à votre ex concubin, vous avez la possibilité aujourd’hui de demander qu’il
                                     Vous aurez donc la possibilité d’adjoindre au         vous règle une telle pension. S’il n’accepte pas de le faire spontanément, vous
             e
        M Fabien Kovac               nom de votre enfant le vôtre, mais à la condition     devrez saisir le Juge aux Affaires Familiales qui fixera le montant de la pension
    avocat au barreau de Dijon       que le père de ce dernier autorise cet usage.         au vu des ressources et charges de chacun d’entre vous mais aussi des besoins
                                     A défaut, il vous reviendra de saisir le Juge pour    de votre fils. Le juge est saisi par une simple requête que vous déposerez auprès
                                     être autorisé à pratiquer cette adjonction et il      de son greffe en joignant les pièces justifiant de votre situation. Devant cette
       www.notreavocat.fr            conviendra dans ce cas que vous démontriez
                                     l’intérêt de l’enfant à ce qu’il en soit ainsi.                                                                               .
                                                                                           juridiction, le recours à un avovat n’est pas obligatoire mais vivement conseillé
                                                                                           notamment dans le cas où votre adversaire se ferait lui-même assister
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