Cahiers d'acteurs www.routesdufutur-grandparis.fr - Les Routes du futur du ...
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La démarche Les contributeurs Les autoroutes, le boulevard périphérique et le reste des voies rapides et structu- ACTEVI - Action Citoyenne pour les Transports et l’Environnement de la Ville d’Issy-les-Moulineaux ................................... p.1 rantes permettent chaque jour à des millions de franciliens de se déplacer dans le Grand Paris. Toutefois, ce réseau est trop souvent congestionné et provoque Amicale Sceaux-Robinson .................................................................................................................................p. 3 des nuisances pour ses usagers et riverains. De plus, les infrastructures liées au fonctionnement du réseau créent des frontières en de nombreux endroits, APREA - Association Professionnelle des Réalisateurs d’Écrans Acoustiques ......................................................................................... p. 6 entraînant des ruptures territoriales au sein de la métropole. CEMEX .....................................................................................................................................................................p. 8 Une consultation internationale a ainsi été lancée, par le Forum métropolitain CIRCULE & FCDE - Comité d'Initiative pour le Rassemblement et la Concertation des Usagers de la Ligne C en Essonne en juin 2O18, pour penser l’évolution du réseau routier actuel afin d’améliorer & Fédération pour les Circulations Douces en Essonne ...................................................................................................................................p. 11 demain son fonctionnement et de réduire les nuisances associées. Quatre équipes pluridisciplinaires ont été sélectionnées pour engager des réflexions prospectives Comité d'enfouissement de l'A1 ...................................................................................................................p. 13 et ouvrir un nouveau champ des possibles. COPRA - Collectif pour la Protection des Riverains de l'autoroute A184 (devenue A104) ...............................................................p. 16 L’objectif est d’engager un large débat et de trouver des idées innovantes pour faire naître une culture commune en impliquant l’ensemble des parties Eiffage Route .......................................................................................................................................................p. 18 prenantes : élus, experts, usagers, riverains, acteurs économiques… Exaspérés de l'Autoroute A6 .........................................................................................................................p. 20 Les partenaires de la démarche ont souhaité associer fortement l’ensemble des FNTR - Fédération Nationale des Transports Routiers d'Île-de-France .............................................................................p. 22 parties prenantes au travers d’une consultation locale menée en parallèle du travail des équipes. Cette consultation locale permet de donner la parole à ceux FNTV - Fédération Nationale des Transports de Voyageurs .....................................................................................................................p. 25 qui vivent le réseau au quotidien. FRTP-ÎdF - Fédération Régionale des Travaux Publics d’Île-de-France & Routes de France ...........................................................................................................................................p. 28 Ainsi, un appel à contribution a été lancé, permettant à l’ensemble de la société civile de s’exprimer sous forme de cahier d’acteur à travers quatre questions : Grand Paris Aménagement .............................................................................................................................p.31 Question 1 : À l’horizon 2030-2050, quelles devraient être les mobilités de Lumeneo Lab ......................................................................................................................................................p. 34 demain sur les autoroutes, le boulevard périphérique et les princi- Métro Rigollots Val de Fontenay .................................................................................................................p. 37 pales voies de circulation du Grand Paris ? Question 2 : À moyen/long termes, comment mieux intégrer ces routes dans le OTRE - Organisation des Transports Routiers Européens ..............................................................................................p. 39 territoire urbain ? Rue de l'Avenir ....................................................................................................................................................p. 41 Question 3 : C omment réduire les nuisances sonores et la pollution générées par TechSafe Industries ..........................................................................................................................................p. 44 le trafic sur ces axes ? Question 4 : Comment financer le développement et l’évolution future de ce Ville des Lilas .......................................................................................................................................................p. 47 réseau routier ? Ville de Saint-Mandé .......................................................................................................................................p. 49 22 cahiers d’acteurs écrits par des associations d’usagers, des entreprises, des Vinci Autoroutes ...............................................................................................................................................p. 51 collectivités ou encore des fédérations de mobilité, ont été reçus entre janvier et mai 2019. Vivre à Meudon & Collectif du Val-de-Seine ...........................................................................................p. 54 Les propos des cahiers d'acteurs n'engagent que leurs auteurs et en aucun cas le Forum métropolitain du Grand Paris et ses partenaires
Routes du Grand Paris : il faut aussi aménager les axes traversant les centres-villes de la proche banlieue pour favoriser les circulations douces Optimiser l’espace utilisé par les grands axes structurants (autoroutes, boulevard périphérique, …) mis en avant dans cette consultation sur « les Routes du Futur du Grand Paris» en les couvrant, en les équipant de supers- tructures, en en réservant tout ou partie pour des transports en commun en site propre et des voies dédiées aux circulations douces est un excellent objectif que notre association supporte complètement. Toutefois, il convient de mettre en garde contre un risque consistant à surinvestir dans le grandiose et à délaisser les besoins du quotidien moins spectaculaires mais tout aussi importants. Cela a conduit dans le passé à la politique du « tout TGV » en sacrifiant les autres lignes ferroviaires, à la création de nouvelles lignes de métro sans se préoccuper de l’amélioration des lignes vétustes existantes… On peut constater à l’expérience combien ce type d’approche est préjudiciable et difficile à corriger. L’objet de cette contribution est de demander de ne pas exclure de la réflexion les voies de circulation qui traversent les centres-villes ACTEVI (Action Citoyenne pour les Transports et l’Environnement de la de la première couronne pour relier Paris à sa banlieue. Ville d’Issy-les-Moulineaux) est une association Loi 1901, créée en 2006. Ces axes que nous désignerons du terme « radiales de banlieue proche » sont repérés Nos propositions Cette association a pour objet approximativement par les flèches en rouge sur la carte ci-dessous). d’informer et de faire des 1 Faire des études approfondies des impacts de chaque projet d’aménagement d’un grand axe structurant sur le réseau secondaire (dont les « radiales de banlieue »). propositions sur les projets impactant Issy-les-Moulineaux Le risque de report de trafic automobile doit être particulièrement analysé avec des moyens mis en œuvre pour y remédier. et portant sur les transports, l’urbanisme, l’environnement 2 Adapter les plans de circulation des automobiles dans les centres6villes de ban- lieue pour les réserver à la desserte locale et en dissuader la traversée par des et le patrimoine. ACTEVI est apolitique et a été reconnue d’Intérêt mesures techniques et/ou administratives. Général en 2008. Il faut bien sûr en parallèle fournir des solutions de remplacement pour le trafic de transit (reports modaux vers les transports en commun et les circulations douces) Son activité et ses propositions sont et quand c’est possible, la création d’itinéraires de contournement. détaillées sur le site de l’association : www.actevi.fr 3 Aménager la voirie des « radiales traversant les centres villes de banlieue proche » pour favoriser l’usage des 2 roues non polluants (vélos, trottinettes …). ACTEVI Pendant trop longtemps l’usage du vélo a été quasi-exclusivement considéré par 2 rue André Chénier les autorités comme un instrument de loisirs et non comme un moyen de transport 92130 Issy-les-Moulineaux pour les déplacements quotidiens. L’apparition des vélos performants avec assis- http://touchepasamonciel.unblog.fr/ tance électrique les rend maintenant accessibles au plus grand nombre. La voirie doit désormais être adaptée pour répondre aux besoins de ce qui va être un moyen Ils sont déjà particulièrement encombrés par les trajets automobiles pendulaires et de transport majeur, efficace et écologique. risquent de l’être encore davantage si des aménagements dissuasifs sur les principaux axes Il faut créer un vrai réseau cyclable continu avec chaque fois que possible des pistes structurants d’Île-de-France provoquent des reports de trafic automobile alors que c’est le bidirectionnelles continues et sécurisées. contraire qui doit être recherché. Nous prendrons à titre d’exemple l’axe qui relie Paris à Versailles en traversant Issy-les- Moulineaux sachant qu’à l’évidence, toutes les communes de la première couronne de 4 Favoriser le commerce en centre-ville en créant des places de livraison et d’« ar- rêt minute » (stationnement gratuit de très courte durée) en utilisant les espaces disponibles (immeubles en retrait, …) ou en réaffectant des parkings souterrains. Paris sont concernées par cette problématique. L’objectif recherché : favoriser les mobilités du futur Conclusion • Favoriser les transports en commun ; • Favoriser l’usage des 2 roues non polluants (vélos, trottinettes …) en créant des voies Le réseau routier d’une mégalopole comme l’agglomération parisienne est un écosystème cyclables continues et en site propre ; dont l’évolution doit être pensée de façon globale. • Donner priorité aux piétons dans les centres villes et garantir leur sécurité. C’est le sens de cette contribution qui propose d’agir sur l’ensemble des axes sans se limiter aux axes principaux. Avec comme variables d’ajustement : En contribuant à favoriser les circulations douces et à revitaliser les centres6villes, • Dissuader le trafic de transit des voitures individuelles sur les routes traversant les ces propositions d’aménagement s’inscrivent parfaitement dans ce que doivent être centres villes de banlieue en les réservant à la desserte locale ; « les Routes du Futur » améliorant la qualité de l’air et l’efficacité économique. • Réduire le nombre de voies accessibles aux voitures individuelles ; • Réduire drastiquement les possibilités de stationnement des voitures en surface. Certes, ces mesures bousculant les habitudes seront sans doute impopulaires dans un premier temps mais cela ne sera que temporaire à l’instar de la création de secteurs piétonniers en centre-ville critiqués avant d’être appréciés. 2
En introduction, que ce soit sur la commune de Sceaux ou réside et intervient l’amicale Sceaux Robinson ou sur les communes avoisinantes ou les membres de l’association ont leurs activités professionnelles, que peut-on constater ; depuis une dizaine d’années, les réglementations autours de l’urbanisme ayant été modifiées, il apparait clairement qu’un déficit s’est creusé entre le nombre de créations d’immeuble neufs et les créations de voix de transport, aussi bien routière que ferroviaires. Cet écart se creuse de plus en plus car les PLU locaux sont devenus plus permissifs alors que rien encore n’a été mis en œuvre pour combler le déficit permettant a la population de se déplacer aisément et on a clairement l’impression, arrivant à saturation que les pouvoirs publiques mettent la charrue avant les bœufs. Chacun d’entre nous est confronté à la dure réalité des embouteillages pour ceux qui se déplacent en voiture ou en bus, surtout aux heures de pointe, quant aux transports en commun, ils ne valent guère mieux, même les rames remises au gout du jour, n’arrivent pas à endiguer un système lui aussi très saturé. Nous saluons cette initiative qui nous permet de prendre la parole et d’apporter notre maigre contribution a un domaine restant une des clés du développement. Les enjeux restant, enfin nous semble t-il, un développement durable qui tiendra compte des contraintes environnementales fortes, surtout dans le domaine de la pollution, de la maitrise des couts et de la pérennité. Notre contribution se bornera à participer en répondant aux 4 questions, sous forme de petits paragraphes, collectés à la suite de différents tours de table de la part des participants de notre Amicale À l’horizon 2030-2050, quelles devraient être les mobilités de demain À moyen/ long terme, comment mieux intégrer ces routes sur les autoroutes, le boulevard périphérique et les principales voies dans le territoire urbain ? de circulation du Grand Paris ? « Quand on refait les routes ou que de nouvelles routes sont créées, implantation de cap- « La population va vieillir, des besoins en déplacement des services d'urgences seront teurs thermiques dans la chaussée. Nous savons qu’à l’heure actuelle des études sont grandissants, les moyens de transports en communs sont inadaptés en dégradation rapide. faites sur l’utilisation de nouveaux revêtements pour substituer au bitume de nouvelles Tenir compte que de la problématique de certaines routes ou grands axes problématiques possibilité. L’énergie ainsi collectée pourrait être revendue et participer au financement de la métropole, n'est peut-être pas suffisant et doivent tenir compte des chocs à venir que de ces nouvelles voies de circulation. Les routes seront aussi connectées pour augmenter subira les populations... » la fluidité en échangeant avec les véhicules. La chaussée sera réactive ! elle affichera de Amicale de Sceaux-Robinson l’information en horizontal ou sur les pares brises des véhicules de manière holographique 36 rue des Clos Saint-Marcel par exemple et les véhicules seront si nécessaire maitrisé par cette chaussée diminuant 92330 Sceaux « Les déséquilibres entre lieu de travail et habitation sont croissants pour la partie sud du Grand Paris. Les PLU locaux et le SCOT n'en tiennent pas compte hormis une densifica- du même coup les infractions, les débordements.Les nouveaux permis de construire ne tion autour des gares et stations de métro existantes, sans augmentation de la fréquence seront attribués que si le nombre de nouveaux véhicule peut s’adapter à l’existant. Dans des routes et des besoins en déplacement à partir de données existants dans les réseaux certains pays étrangers, les routes, les trottoirs sont déjà interactifs et des codes couleurs mobiles de communications, source d'information dynamique de déplacement. » très simple fonctionne pour indiquer, si l’on peut circuler, a quelle vitesse, si les piétons peuvent traverser… » « Concernant le périphérique et les grands axes débouchant sur la capitale, il serait impor- tant de les couvrir afin de réduire le bruit continu et de pouvoir capter le CO2 par des sys- Sur les véhicules tèmes de filtration. Favoriser des véhicules communicants entre eux et avec les infrastructures prévues par Sur les grands axes qui partent et arrivent sur Paris, elles devraient être réservé seulement les standards la 5G comme la Chine et les USA les a poussés. Cela réduire les stops and go, aux véhicules indispensables, le stationnement devrait y être fortement réglementé et des donc la pollution, en transformant des ensembles voitures indépendantes en cluster/ en parkings avec des tarifs d’abonnements attractifs devraient y être installé. Ces grands axes « Platoon » de véhicule à la même vitesse et des distances. seraient exclusivement réservés aux déplacement et resté fluide » Sur les infrastructures Des moyens de communications avec les véhicules pour favoriser ceux des services d'ur- « Un grand périphérique large (multiple voies) autour de la capitale, suffisamment gence et éviter de devoir à terme transformer les voitures de pompier ou du SAMU en éloigné de celle-ci pour décongestionner les abords. Afin que le trafic international (ca- moto comme en Israël, et la création d'un pool de 5000 moto d'urgence avec United Ha- mions) s’écoule loin de la capitale. Le périphérique proche de la capitale doit être au maxi- zara et son délais d'intervention en moins de 3 minutes pour sauver des vies (AVC, crises mum couvert. Utiliser un revêtement pour la chaussée réduisant les bruits de roulement cardiaques...), en partie induit par l'encombrement des routes induits par un urbanisme de des véhicules. » villes historiques inadaptés aux voitures. Les nouveaux standards de communications de la 5G permettent d'avertir les véhicules et de favoriser les services d'urgences. « Un urbanisme tenant compte de la densification et des axes de circulations est à faire. La Des moyens de synchronisation des flux de véhicules dans les feux, pénalisant ou favo- taille des routes doit tenir compte de la densification. Des règles d'urbanisme à Singapour risant un axe de circulation par rapport à un autre, mais aussi des piétons/vélos équipés imposent des tailles d'immeubles proportionnels à la taille des axes de circulations, pour de smartphones eux même. Les véhicules auraient connaissance de piétons traversant fluidifier la circulation. » un passage. Des solutions à base de « intelligence artificiel » sont capables de prévoir des déplacements à base d'informations anonymisées, pour freiner ou favoriser un axe de cir- culation croisant un autre, ou une rame de RER par rapport à une autre, une ligne de bus par rapport à une autre avec le même parc de bus... 4
Comment réduire les nuisances sonores et la pollution générées par le Une stratégie tenant compte de l'interdépendance et la résilience des villes face aux trafic sur ces axes ? chocs à venir « Que font les constructeurs automobiles pour enrailler la pollution sur leurs avions ? » « La métropole devrait baser sa stratégie sur les routes du futur sur l'innovation en véhi- « Les états devraient être beaucoup plus regardant sur la production des véhicules et inter- cule communiquant avec les infrastructures, moins polluant, et d'études tenant compte de dire que des véhicules de très grosses cylindrées soit produits. » l’interdépendance avec l'urbanisme, les évolutions climatiques, des besoins en logistique et transports communs se dégradant, une population vieillissante, des déséquilibres exis- « Une des problématiques sur la route, ce sont les pics denses aux heures de pointe. La tants entre habitation, zone verte et lieux de travail. La résilience face aux chocs du futur vitesse moyenne des véhicules en ile de France n’a pas augmenté en 100 ans. En 1910 la vi- ne peut se baser que sur une couverture phonique et d'interdiction de véhicules, dont cer- tesse moyenne à Paris était de 30Km/h elle reste inchangée aujourd’hui et c’est aux basses tains ne sont pas ceux des résidents mais de visiteurs ou de transit. » vitesses que les véhicules polluent le plus » Comment financer le développement et l’évolution future de ce réseau « Sur les communes de Sceaux, Bourg la Reine, Fontenay aux Roses, Antony…, les déséqui- routier ? libres écologiques sont croissants par une densification autour des îlots de verdure comme le parc de Sceaux et un urbanisme "doux" à des années lumières des autres capitales euro- péennes, en transformant les zones pavillonnaires en zone de petits immeubles collectifs, « Une absence de financement et d'incitation en innovation tant en moyen de transport que en ne favorisant pas une meilleure répartition des services publics (école, hôpitaux...) de d'urbanisme. Les PLU n'incite les promoteurs à favoriser des immeubles à énergie positive taille plus humaines. On se retrouve dans la situation des années 50, ou la densification comme en Allemagne ou en Suisse. Les transports en communs comme les lignes express sans réflexion et ses barres d'immeubles, a abouti à un mal être, une dégradation de la qua- du Grand Paris n’ont pas été étudié en tenant compte des déplacements existants et leur lité de vie favorisant la violence et la criminalité. » évolution, hormis de créer des pôles de densifications. Cela a asséché les moyens de mo- dernisation des RER. La Gare de Sceaux Robinson voit un transit de population identique à « Des moyens de pilotage des flux entrant et sortant de véhicules » celle de la gare TGV de Bordeaux, sans avoir eu les investissements identiques depuis des années. La régularité des RER et les temps de transport moyens est l'un des plus mauvais « En améliorant les transports en commun et en multipliant les parkings à la périphérie de en Europe sans volonté d'amélioration que d'accusé les origines sont des incidents voya- Paris à des prix raisonnables et avec un système d’abonnement attirant. » geurs, sans étudier et corriger la causalité de ces phénomènes. Les routes du futur, sont d'abord des choix en innovation et des choix cohérents tenant compte de l’interdépen- « Favoriser économiquement et en information sur l'état de la circulation des "GPS" dance à d'autres phénomènes (transport en commun, en urbanisme, en logistique...) » comme au Japon, sans les interdire les véhicules ayant des moyens moins polluant, comme On pourrait imaginer que la robotisation engendrera des bénéfices qui pourraient être ceux à pile d’hydrogène et pas que les véhicules électriques, une aberration écologique redistribuer pour financer les transports » lié aux batteries, ou des bus diesels vieillissant polluant plus que des moteurs récents en diesel, dont la production en CO2 et les rendements sont favorable. D'autres moyens sont « En commençant par taxer les poids lourds étrangers qui ne font que traverser la France. aussi de maintenir et développer des parkings autour des gares de RER au niveau de l'urba- En établissant un péage pour les véhicules circulant au centre de Paris (comme à Londres) nisme. La suppression du parking de la Gare de Sceaux au profit d'immeubles sans parking Avec des exemptions pour certaines catégories (artisans, livreurs, médecins ...) » publique plus important fut une erreur d'urbanisme. » « D’éventuels moyens de péages aux tarifs dynamiques, vu l'impossibilité à court terme Une mobilité tenant compte des besoins locaux mais aussi régionaux ou internationaux. de revoir les routes et axes existants, innervant les villes de la métropole, tenant compte des besoins en besoins en logistiques (favoriser l'apport en alimentation notamment régio- « Permettre de la mobilité locale avec les vélos, mais aussi celles dite de longue distance. nale). Une réforme de la réglementation de la logistique d'ouverture à la concurrence tout Une politique tout véhicule, tant pour les services d'urgence, les bus, les camions de ra- azimut favorisant la livraison en centre-ville par plusieurs véhicules concurrents, souvent massage et pour la distribution de produits alimentaires... est nécessaire. La métropole est peu rempli. On constate à Sceaux actuellement dans les rues desservant des zones pavil- basée sur des fleuves et des collines, mais malheureusement pas sur des plaines comme lonnaires et des collectifs, le passage de ramassage d'ordure ménagères passant le même au Pays Bas ou au Danemark. Cette politique sur les routes devra tenir compte de ces jour à des heures différentes pour desservir des immeubles voisins de pavillon. » contraintes tout comme les déséquilibres climatiques en phénomène plus extrêmes qui pourraient induire des moyens supplémentaires après étude et prévisions, liés à des pluies plus violentes, de la neige en quantité plus importante... » 5
Comment réduire les nuisances sonores et la pollution générées par le trafic sur ces axes ? APREA souhaite répondre à cet appel à contribution de la société civile,et plus particulièrement à la question n°3. Le bruit ambiant est un problème de santé publique, dont l’APREA est consciente Exemple de réalisation depuis plus de 30 ans. Notre association a été créée sous l'impulsion de l'Administration Nice, côte d'Azur : les murs acoustiques bas ont la cote ! Centrale de l'équipement et d’un groupe d’entrepreneurs, désireux d’organiser une structure susceptible de promouvoir les conditions techniques et financières les meilleures pour la réalisation de protections acoustiques alors que ces dernières deviennent indispensables à la préservation du cadre de vie et de l’environnement. La Métropole de Nice Côte d'Azur sera la première en France à accueillir l'expérimentation d'un nouveau dispositif permettant de réduire les nuisances sonores en ville pour préserver Basée en île-de-France, à Villebon- Aujourd’hui, l’association répond à ce sujet public en construisant des écrans routiers, et améliorer efficacement le cadre de vie des habitants. sur-Yvette, dans l’Essonne, l’APREA principalement le long des autoroutes, grâces aux professionnels et aux maîtres d’ouvrages En complément des solutions déjà éprouvées, il semble aujourd'hui nécessaire, (Association Professionnelle des de cette profession, soucieux de permettre d’avoir de la tranquillité pour les riverains. pour améliorer les ambiances sonores urbaines, d'être imaginatif : murs et toitures Réalisateurs d’Écrans Acoustiques), végétalisés, mobiliers urbains insonorisés, zones de ressourcement, diffusion de bruits association N° W913007446, de loi À l’avenir, l’environnement urbain sera de plus en plus silencieux : véhicules électriques, masquants.... 1901, est reconnue d’utilité publique. moteurs moins bruyants, transports silencieux... Cependant, il restera le cas des bruits émergeants (motocyclettes, …). Les services de la Métropole Nice Côte d'Azur ont travaillé avec l'Association APREA ZA Courtaboeuf professionnelle des réalisateurs d'écrans acoustiques (APREA) afin d'expérimenter des L’APREA et ses membres proposent une réponse à ce problème du futur : 16 avenue de la Baltique écrans acoustiques de faible hauteur, capables de s'insérer facilement dans le paysage 91140 Villebon-sur-Yvette les écrans urbains. urbain, permettant de réduire les nuisances sonores et de créer des zones apaisées pour www.mur-antibruit.org les places piétonnes, les espaces verts et les jardins d'enfants, ou le long des tracés de tramway, par exemple. Un protocole scientifique de mesure et de suivi de l'efficacité des écrans sera établi. Une enquête de satisfaction sera réalisée auprès des usagers du jardin et des riverains, par plusieurs laboratoires indépendants et associations partenaires. Enfin, des capteurs sonores issus du Monitoring urbain environnemental seront déployés pour évaluer précisément l'efficacité de ces équipements. Rappelons que la Métropole de Nice Côte d'Azur est reconnue pour sa lutte constante contre le bruit. 7
En quoi les chaussées en béton peuvent-elles répondre aux problématiques du Grand Paris ? Cemex souhaite présenter, lors de cette contribution, les avantages en termes de durabilité et d’environnement du béton de chaussée. Solution très répandue dans différents pays européens et susceptible de répondre à différentes problématiques liées à la pollution et aux nuisances sonores. 1. Une durabilité accrue pour votre chaussée 3. La réduction des nuisances sonores Les chaussées en béton ont une durée de vie bien supérieure aux solutions utilisées ac- Les nuisances sonores engendrées par le contact du pneu sur la chaussée ne vont être tuellement. Certaines chaussées ont aujourd’hui dépassé les cinquante ans et continuent audibles que lorsque la vitesse du véhicule va dépasser les 50 km/h. En travaillant sur la d’être circulées, comme par exemple les 500 km de chaussées en béton dans Paris qui micro-rugosité et la macro-rugosité, les chaussées en béton ne présentent pas plus de datent des années 1920-1930. Une telle durée de vie permet à ces chaussées de ne pas nuisances sonores que les autres solutions bitumineuses. être constamment reconstruites et par conséquent, de limiter la congestion autoroutière CEMEX est un acteur majeur dans Néanmoins, les nuisances sonores se développent lorsque la chaussée commence à vieil- l'industrie des matériaux de construc- et la pollution engendrée. lir. C’est moins le cas sur une chaussée en béton comme le prouve les tests réalisés sur la tion. N° 3 mondial du béton prêt à Il y a peu d’entretien à réaliser sur ces chaussées puisqu’il faut retravailler la texture de N255 à Hern (site BE01) en Belgique ci-dessous par la FEBELCEM : l'emploi, n° 5 des granulats et n° 8 surface au bout d’une vingtaine d’année à minima. En comparant avec les techniques du ciment, CEMEX est présent dans routières actuelles, la route va donc subir moins de travaux d’entretiens et rendre le trafic plus de 50 pays. CEMEX dispose d’un plus fluide sur l’ensemble de son cycle de vie. centre de R&D, le centre international Les ornières, les nids-de-poule et le faïençage sont les principaux travaux ponctuels qui pour la technologie et l’innovation, vont freiner le trafic sur les axes routiers. Grâce à ses caractéristiques, le béton ne se dé- basé en Suisse, qui coordonne l’en- forme pas sous le poids du trafic. Il ne faudra donc pas acheminer de nouvelles matières semble des projets du groupe portant premières sur la chaussée et donc limiter les déplacements de matières, synonymes de sur le développement et l'application pollution. de nouvelles technologies dans le do- maine des matériaux de construction. 2. Un impact environnemental réduit En France, CEMEX est un acteur de Sur la période de construction, d’entretien et de fin de vie, des études prouvent premier plan du béton prêt à l'emploi Des planches d’essais ont été réalisées en Belgique avec différents revêtements de finition et des granulats avec plus de 300 que l’impact du béton sur plusieurs critères écologiques, est inférieur aux solutions afin d’étudier le bruit engendré par le contact pneu-chaussée. utilisées actuellement comme l’enrobé bitumineux. Pour un kilomètre de chaussée implantations réparties sur une 2x2 voies, avec au minimum 750 poids lourds, et une durée d’état de service de 30 ans, Les revêtements possédant les meilleurs résultats directement à la fin du chantier sont grande partie du territoire, pour être voici les résultats : l’enrobé drainant et le béton drainant. au plus proche de ses clients, professionnels et particuliers. A 3 ans, l’enrobé fermé et le béton fin désactivé 0/7 sont ceux qui ont permis d’obtenir les Impact écologique Moyenne structure béton Structure enrobé niveaux sonores les plus bas. CEMEX 2 rue du Verseau Odeurs (en m3 équivalent d’air pollué par 6,88.108 m3 6,64.109 m3 Des mesures ont été réalisées ensuite, 11 ans plus tard pour mesurer l’incidence du de l’ammoniac), elles peuvent être au mieux 94580 Rungis vieillissement de la chaussée sur le bruit. On remarque que l’enrobé fermé engendre https://www.cemex.fr/ simplement gênantes, et dans le pire des cas, toxiques le niveau sonore le plus élevé, tandis que le béton fin désactivé 0/7 est celui ayant les nui- sances sonores les plus faibles. SMOG : Brume brunâtre épaisse 7,66.103 kg 1,40.104 kg en kg équivalent de C²H² (acétylène) 4. Albédo Toxicité aquatique : m3 équivalent 1,67.107 kg 4,59.107 kg La chaleur des zones urbaines va concentrer les agents polluants et les empêcher de se d’eau pollué (plomb, zinc entrainé par le ruissellement dans les cours d’eau). disperser dans l’atmosphère engendrant des pics de pollution lors de fortes chaleurs. Ces élévations localisées de températures sont appelées îlots de chaleur. Pour expliquer ce Production de déchets radioactifs 34,1 dm3 103,95 dm3 phénomène, il faut prendre en compte les matériaux présents localement dans l’îlot de chaleur. Plus ils absorbent l’énergie solaire et plus ils vont émettre de la chaleur. À l’inverse, un matériau qui va réfléchir la lumière va absorber peu d’énergie. Ce phéno- mène se mesure par un coefficient nommé Albédo, compris entre 0 et 1 qui représente la fraction d’énergie solaire réfléchie vers l’espace par le matériau. 9
Comment réduire les nuisances sonores et la pollution générées par le trafic sur ces axes ? APREA souhaite répondre à cet appel à contribution de la société civile,et plus particulièrement à la question n°3. Le coefficient Albédo du béton, en fonction de sa teinte et de sa porosité, va osciller entre 7. Un matériau plus clair pour une gestion de l’éclairage optimale 0,4 et 0,81 tandis qu’un enrobé bitumineux noir neuf sera entre 0,05 et 0,14 d’après Du fait de sa couleur et son aspect, le béton est un matériau très réfléchissant. Il l’université de Laval au Canada2. permet donc de réduire le nombre de candélabres à placer sur une route pour obtenir une On remarque sur l’illustration ci-dessous une différence de température entre les deux visibilité équivalente à d’autres solutions plus sombres comme l’enrobé bitumineux. matériaux. La température moyenne du béton (en vert) est de 36°C et celle de l’enrobé (en Il y a un gain à la construction mais également durant son exploitation puisqu’il s’agit de rouge) 46°C. réduire la consommation d’électricité sur l’ensemble de sa période de service. 45,97 °C 8. La possibilité de recycler le béton 36,08 °C Grâce au projet national Recybéton, de plus en plus de réalisations incorporent des bétons recyclés dans leurs matériaux. Nous pouvons ainsi revaloriser un ouvrage en fin de vie et Enrobé utiliser moins de ressources et matières premières pour la réalisation d’unnouvel ouvrage. Béton 5. Un produit local Le béton est constitué de matériaux produits localement. En moyenne, il existe toujours une centrale à béton à moins de 30 km d’une zone à construire en France. Les matériaux vont donc parcourir peu de distance pour être transformés et peu de temps de transport pour arriver sur le site à construire. La pollution liée au transport des maté- riaux sera donc réduite. 9. Des accotements en béton drainant Pour limiter l’utilisation de réseaux d’assainissement et pour éviter de charger les eaux de ruissellement en polluants, nous préconisons aux services techniques de réaliser des acco- tements en béton drainant. L’eau sera captée, stockée et canalisée dans la sous-couche de l’accotement avant d’être évacuée vers un bassin de décantation. L’eau sera ainsi filtrée avant d’être rejetée dans la nature. 6. Une consommation de carburant réduite Des études du MIT3 ont prouvé, que l’utilisation du béton pour la réalisation d’une chaus- sée permet de réduire la consommation de carburant de 3 à 10 % en fonction de la chaus- sée comparée. En effet, sa structure rigide permet d’obtenir une déflexion neutre contrai- rement aux structures souples ou semi-rigide comme nous pouvons le voir sur le schéma ci-dessous : 1 Selon la source ByBéton 2 Travaux de Simon Dumais à l’université de Laval : https://www.researchgate.net/profile/Simon_Dumais/publication/278966415_Stabilisa- tion_thermique_des_infrastructures_de_transport _utilisant_des_surfaces_de_revetement_a_albedo_eleve/links/5588681a08ae8c4f340644a8/ Stabilisation-thermique-des-infrastructures-de-transport-utilisant-des-surfaces-de-revetement-a-albedo-eleve.pdf 3 http://news.mit.edu/2012/pavement-savings-tires-0523 10
CIRCULE Comité d'Initiative pour le Rassemblement et la Concertation des Usagers de la Ligne C en Essonne & FCDE Fédération pour les circulations douces en Essonne 11
Le réseau objet de cette consultation se situe presque partout en zone urbanisée. La priorité doit y être donnée aux modes alternatifs à la motorisation carbonée individuelle. Le péage urbain sur les voies rapides semble un outil indispensable pour permettre la mise en œuvre d’une telle politique. À l’horizon 2030-2050, quelles devraient être les mobilités de demain Anciennes routes nationales sur les autoroutes, le boulevard périphérique et les principales voies Les grands giratoires doivent être transformés en carrefours à feux à deux phases avec des courbes de giration à faible rayon imposant une allure très réduite au croisement de de circulation du Grand Paris ? traversées piétonnes ou de pistes cyclables. Prendre exemple de la requalification de la RD Sur les voies rapides, des voies doivent être réservées de façon continue à des lignes 446 à Courcouronnes à l’occasion du chantier du T12 express. Il faut proscrire les sections régulières express de TC menant aux gares existantes et futures, faciles d’accès, comme à 3 voies dans le même sens, réduire la vitesse à 50 km/h et la faire respecter ; respecter celles de Massy, de Gustave Roussy, de Pont de Rungis. Des gares routières de type strictement l’interdiction de traversées piétonnes supérieures à 12 mètres sans refuge Briis-sous-Forges sont à multiplier. Dans les emprises foncières des voies rapides (règle d’accessibilité largement ignorée) ; imposer la continuité des itinéraires cyclables et La FCDE a pour objet de promouvoir les (domaine de l’Etat en général), les pistes cyclables anciennes doivent être restaurées et par- des cheminements piétonniers des deux côtés des voiries structurantes non rapides. circulations douces dans le départe- faitement raccordées sur toutes les voies sécantes (ex : RN 118, Francilienne) ; des pistes ment de l’Essonne et, plus largement, Voiries rapides cyclables nouvelles doivent être créées dans les emprises des autres voies rapides ou de dans la région Île-de-France. Il faut reconfigurer les attaches des échangeurs des voies rapides avec la voirie secondaire leurs collecteurs. Toutes ces pistes devraient pouvoir constituer un réseau d’autoroutes Avec cet objectif, elle œuvre notam- en carrefours urbains, en assurant en priorité la continuité et la sécurité des chemine- cyclables lisibles, directes et rapides qui manque cruellement en région Île-de-France. ment pour : ments piétonniers larges, directs et accessibles avec des traversées de chaussée suffisam- Les attaches des échangeurs avec la voirie secondaire doivent être facilement franchis- •o btenir une redistribution de la ment protégées par des courbes à faible rayon ralentissant drastiquement la circulation sables par les usagers vulnérables : il faut bannir les voies d’accélération et de décélération voirie en faveur des déplacements (exemple : échangeur de Belle Epine, RD 445 / Francilienne). Les arrêts des bus doivent qui retardent et contrarient la perception d’entrer en milieu urbain. non motorisés ; pouvoir s’y inscrire en accostage en ligne droite avec des abris et de l’information aux usa- •p ermettre aux piétons (y compris gers. Enfin, les trajectoires des cyclistes doivent être directes et lisibles, séparées de la cir- Sur les anciennes routes nationales, la priorité doit être donnée à la marche à pied sans en situation de handicap) et les culation motorisée uniquement si le niveau de trafic le justifie. Il faut bannir les trottoirs considérer la largeur minimale d’accessibilité de 1,40 m comme la norme, mais en suivant cyclistes de se déplacer en sécurité dits « partagés » indument baptisés parfois « voies vertes ». Cyclistes et piétons doivent les préceptes du baron Haussmann : 1/3 de l’assiette de mur à mur. Il faut imposer des et confortablement en zones urbaine, être séparés par des dispositifs détectables par les malvoyants. Les nouveaux franchisse- bandes ou pistes cyclables dans les côtes, en aménager le plus possible ailleurs, au besoin périurbaine et rurale ; ments dénivelés de voies rapides doivent être réservés aux TC, piétons et cyclistes. Lors dans des voies réservées aux bus. Des voies réservées aux TC doivent être réservées en • c oordonner l'action des associations des chantiers, l’obligation d’aménager et signaler des déviations doit s’appliquer égale- amont de toutes les zones de restriction de capacité pour leur permettre de doubler les adhérentes à la présente fédération ; ment aux cyclistes. bouchons récurrents. La circulation individuelle motorisée doit se contenter de ce qui • f avoriser la création en Essonne reste. C’est le stationnement qui doit être la variable d’ajustement des besoins, et non les Jalonnement des itinéraires cyclables d’associations ayant les mêmes modes alternatifs. Tout stationnement aménagé en bordure de voirie doit être payant et La région Île-de-France devrait mettre en place un schéma directeur de jalonnement objectifs ; limité dans le temps, même pour les véhicules les moins polluants. Il faut restituer les pistes cyclable à l’instar de celui du trafic automobile avec une méthodologie stricte permettant • r eprésenter les associations adhé- cyclables historiques démantelées comme celle de la RD 7 coupée récemment au droit de aux EPCI de le décliner à l’échelon local. rentes auprès des autorités régio- l’accès aux aérogares d’Orly depuis le sud, et dans l’échangeur de Belle-Epine. La totali- nales, départementales, communales té des ces anciennes routes nationales doit être classé « en agglomération » au titre du Comment réduire les nuisances sonores et la pollution générées par le et leurs EPCI. Code de la Route et transféré aux EPCI. Les petites sections hors agglo qui subsistent pro- trafic sur ces axes ? voquent des discontinuités des règles de conduite, des variations inopinées des vitesses CIRCULE exprime les difficultés et les maximales autorisées, des interruptions d’itinéraires cyclables, des coupures urbaines Il faut agir à la source : privilégier les véhicules électriques, réduire la vitesse à 90 voire attentes des usagers du RER C auprès diverses (exemple : RD 7 entre Belle-Epine et le contournement sud d’Orly, à la limite de 70 km/h dans les zones les plus urbanisées; généraliser les revêtements de chaussée qui des institutions en charge de la mobi- Grigny et Ris-Orangis, au droit de la Préfecture d’Evry). amortissent le bruit (ex : A6 au droit de L’Haÿ-les-Roses) et absorbent le plus possible les lité des Essonniens. CIRCULE œuvre polluants. Les écrans anti bruits doivent être conçus pour être multifonctions : générer de pour le développement des modes À moyen/ long terme, comment mieux intégrer ces routes dans le terri- l’énergie, absorber les polluants, etc. La pollution visuelle doit être réduite par des éclai- de déplacements les plus respec- rages de guidage rasant à LED. tueux de nos cadres de vie et de notre toire urbain ? environnement en maillage avec le RER L’expérience de la FCDE et de CIRCULE se situe sur le nord Essonne de la zone concernée par Comment financer le développement et l’évolution future de ce réseau C et pour l’accès aux gares. cette consultation. La présente contribution ne prétend donc pas rester pertinente dans les routier ? zones plus centrales de l’agglomération francilienne. CIRCULE Il faut en urgence former les services des collectivités à la conception des voiries et des Il faudrait changer les règles de calcul de la rentabilité des opérations d’infrastructures 28 rue Danielle Casanova carrefours urbains et les faire sortir du paradigme actuel qui le mène à assurer en priorité routières. Leur bilan carbone et d’autres critères environnementaux devraient être les 91360 Villemoisson-sur-Orge le confort et la capacité aux mobilités individuelles motorisées et distribuer seulement ce seuls critères de priorisation des projets et d’attribution des financements. http://portail.circule.org/ qui reste d’espace aux autres modes. Il serait probablement judicieux de limiter le nombre La mise en place du péage urbain sur les voies rapides de la Francilienne à Paris, Périphérique compris avec affectation des recettes à la requalification de leurs échan- FCDE d’autorités ayant leur « mot à dire » sur chaque projet. La conception doit impérativement geurs et des anciennes routes nationales parait la mesure la plus judicieuse. Les lignes de 7 ter rue Gabriel Vervant être faite simultanément sur la totalité des emprises et non en traitant séparément la 91090 Lisses chaussée et ses « annexes » comme c’est encore le cas dans les départements de grande bus express urbaines doivent bien sur en être exemptées. http://www.circulationsdouces91.org/ couronne. Les services de l’État (DIRIF) ne devraient pas interférer dans la conception des Encore faut-il éviter la dispersion du trafic sur les réseaux locaux. Il faut l’envisager à carrefours de raccordement des bretelles des voies rapides qu’ils gèrent sur la voirie locale l’issue de la régénération en cours des lignes ferroviaires d’Ile de France qui coïncide (exemple A6 / RD 445 à Viry-Châtillon dans le cadre du T12 express où même les règles avec le prolongement de la ligne M14 au sud (Orly) et à la mise en service de la ligne de base d’accessibilité ne sont pas respectées à proximité immédiate de la station Viry du M15 sud (2025). Le montant à payer devrait être ajusté au nombre de personnes T12). Nombre de coupures urbaines sont dues à cette ingérence. transportées, aux émissions sonores, de polluants et à la consommation de carbone des véhicules 12
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