Centre d'appui des enfants et des adolescents de Toronto - Partenariats et collaboration
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
Programme Safe-T du Centre régional Thistletown MINISTRY OF THE ONTARIO VICTIM ATTORNEY GENERAL SERVICES SECRETARIAT VICTIM/ WITNESS ASSISTANCE PROGRAM
Mission Un Centre d’appui des enfants et des adolescents est un lieu où tous les professionnels qui participent aux enquêtes, au traitement et au suivi dans les cas de violence envers les enfants travaillent de concert pour faire en sorte que toute action soit guidée avant tout par la sécurité et l’intérêt supérieur des enfants.
Contexte historique Depuis près de 20 ans, les intervenants de la ville de Toronto jettent les fondements d’un Centre d’appui des enfants et des adolescents. Une évaluation des besoins, réalisée il y a plus de 15 ans, a confirmé que le modèle de CAEE convenait à Toronto.
À l’époque, plusieurs obstacles nuisaient au développement de l’initiative, par exemple : la difficulté de s’entendre sur une approche de l’enquête (enquêteurs regroupés en un seul lieu ou utilisation d’un bâtiment désaffecté pour les enquêtes); le problème de transporter les enfants au CAEE (appréhension); le manque de moyens financiers; les pressions internes apparemment écrasantes au sein des organismes.
La Gatehouse Un petit groupe de professionnels et de membres de la collectivité s’est réuni en vue de fonder un centre accueillant pour les enfants, où seraient centralisées les enquêtes sur la violence envers les enfants d’une partie de la ville. La Gatehouse offre aux agents de police et aux agents de la protection de la jeunesse un lieu autre que les postes de police, les écoles ou les bureaux des SAE pour mener leurs enquêtes.
La collectivité Déterminés à ne pas laisser tomber le projet de Centre d’appui des enfants et des adolescents de Toronto, les responsables de Boost Child Abuse Prevention & Intervention et du programme SCAN (Suspected Child Abuse and Neglect ) de l’hôpital pour enfants Sick Kids ont continué à discuter et à chercher des avenues possibles. Au fil du temps, malgré l’existence d’un protocole sur la violence envers les enfants, les intervenants se rendaient compte que les enquêtes manquaient de coordination et que les relations entre la police et la SAE se détérioraient. Les victimes n’étaient pas toujours acheminées vers les services adéquats et certains enfants passaient entre les mailles du filet.
Le service de police et les SAE L’Investigative Partnerships Committee (IPC), mis sur pied en mars 2005, avait pour mandat d’examiner les partenariats possibles entre le service de police de Toronto et les services d’aide à l’enfance (SAE), de répertorier les enjeux et les problèmes communs à ces organismes et de trouver des solutions aux problèmes soulevés. Le comité regroupait les organismes suivants : la Catholic Children’s Aid Society of Toronto (CAST) la Children’s Aid Society of Toronto (CAST) le Jewish Family and Child Service (JFCS) les Native Child and Family Services (NCFS) le service de police de Toronto (TPS).
Durant les 10 premiers mois de travaux, le comité a répertorié les principaux enjeux, rassemblé des études, mené des sondages auprès du personnel d’enquête et analysé les résultats de ces activités. Il a en outre passé en revue toute une gamme d’activités et de rapports antérieurs, notamment une étude de faisabilité menée en 1994 par PAS Consulting, laquelle recommandait la mise en place d’un Centre d’appui des enfants à Toronto, en plus d’examiner les mesures déjà prises par diverses organisations locales pour créer des programmes reposant sur les mêmes fondements qu’un CAE.
En novembre 2005, l’IPC avait déjà proposé des mesures spécifiques pour résoudre chacune des difficultés soulevées, ainsi qu’une recommandation globale visant la fondation d’un Centre d’appui des enfants et des adolescents à Toronto. Depuis, l’IPC a poursuivi ses réunions, tout en coordonnant ses efforts avec ceux de plusieurs partenaires communautaires. Devenu le Child & Youth Advocacy Committee (comité de CAEE), ce groupe réunit aujourd’hui les membres de l’IPC et des représentants de la Gatehouse, du programme Safe-T du Centre régional Thistletown, du programme SCAN de l’hôpital pour enfants et de Boost Child Abuse Prevention & Intervention. Un représentant du bureau du procureur de la Couronne siège également au comité.
Le comité de CAEE Au début, le partenariat entre les membres de l’IPC et les organismes communautaires a connu quelques difficultés. À l’époque, l’IPC détenait tous les pouvoirs en matière de décisions et d’accès au financement. Grâce au travail acharné des membres et aux relations qui se sont établies depuis 5 ans, le comité a examiné et résolu beaucoup de problèmes.
Facteurs de succès d’un partenariat Un but et un objectif communs (l’intérêt supérieur de l’enfant) La confiance mutuelle L’honnêteté et la volonté de discuter des problèmes La volonté d’envisager de nouveaux points de vue Chacun doit apporter sa contribution, assumer un rôle, et chercher à comprendre le rôle des autres Un engagement sans faille
Problèmes en suspens Gouvernance – qui sera le principal responsable? Bien que le plan d’affaires initial créé pour le CAEE prévoie une structure élaborée de gestion en collaboration, un des organismes doit se charger de l’exploitation générale du CAEE. Nous prévoyons embaucher un expert- conseil pour nous aider à définir les meilleures options.
Projet pilote On cherche toujours des locaux pour le CAEE de Toronto; provisoirement, le projet pilote de CAEE utilisera la Gatehouse comme lieu d’entrevues. Ainsi, la formation des partenaires, en particulier l’équipe du CAEE (policiers, SAE, avocat, infirmière praticienne, clinicien en santé mentale) pourra commencer.
Collaboration de l’ensemble de la collectivité La communication est essentielle – il faut tenir les gens au courant. Il faut rester ouverts aux partenariats qui pourraient se matérialiser au fil du temps. Il faut faire preuve de créativité.
Vous pouvez aussi lire