Chambly Simone G. Gariépy - Continuité - Érudit
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Document généré le 15 juil. 2022 20:31 Continuité Une ville Chambly Simone G. Gariépy Numéro 37, automne 1987 Lieux industriels : une renaissance URI : https://id.erudit.org/iderudit/18771ac Aller au sommaire du numéro Éditeur(s) Éditions Continuité ISSN 0714-9476 (imprimé) 1923-2543 (numérique) Découvrir la revue Citer cet article Gariépy, S. G. (1987). Chambly. Continuité, (37), 16–21. Tous droits réservés © Éditions Continuité, 1987 Ce document est protégé par la loi sur le droit d’auteur. L’utilisation des services d’Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d’utilisation que vous pouvez consulter en ligne. https://apropos.erudit.org/fr/usagers/politique-dutilisation/ Cet article est diffusé et préservé par Érudit. Érudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif composé de l’Université de Montréal, l’Université Laval et l’Université du Québec à Montréal. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche. https://www.erudit.org/fr/
UNE VILLE CHAMBLY D'abord place forte, puis site industriel et lieu de villégiature, la ville de Chambly a su tirer profit d'un emplacement remarquable le long de la rivière Richelieu. Au pied des rapides, le fort Cham- bly, un puissant témoin du passé militaire de la ville, (photo: Cercle Joseph- la mission de construire un fort Octave-Dion, G. St-Germain) L a ville de Chambly doit sa célébrité historique à son fort de pierre, construit en ruines. Il devint le premier conservateur du fort et l'habita de 1880 jusqu'à sa mort, en de pieux au pied de ces rapides. Témoin du passage successif des 1709, dont la restauration par le 1916. Amérindiens, des Français, des rapides, le chemin de portage Service des parcs d'Environne- Au XVIII» siècle, le fort Anglais et des Américains, le reliant le fort de Chambly à ce- ment Canada s'est achevée en faisait partie d'une chaîne de fort s'ouvre aujourd'hui à tous lui de l'île Sainte-Thérèse. Elle 1983. Déjà, à la fin du XIX" fortifications établies le long de les visiteurs. est bordée de part et d'autre, à siècle, des efforts avaient été la rivière Richelieu. De Saint- intervalles irréguliers, de rési- faits pour préserver ce joyau de Jean à Chambly, sut une dis- dences souvent imposantes, l'héritage militaire français en tance de vingt kilomètres, la ri- UN SITE EXCEPTIONNEL toutes en harmonie avec le site Amérique. Joseph-Octave vière est agitée d'importants ra- En sortant du parc histo- naturel exceptionnel. Dion, homme de lettres et pas- pides, conséquence d'une déni- rique national du fort de Cham- sionné d'histoire, réussit en ef- vellation de vingt-cinq mètres. bly, le visiteur se retrouve rue fet à intéresser les autorités gou- Jacques de Chambly, capitaine Richelieu, sans doute la plus vernementales au sort peu en- du t é g i m e n t de Carignan- ancienne artère de la ville puis- viable réservé au fort, alors en Salières, arrivé en 1665, reçut qu'en 1665 c'était, le long des H. I I I M I M lir.iiiliiiniii' 1987
Face au fort, de l'autre côté du bas- sin, se trouve le coeur de la paroisse mère Saint-]oseph-de-Chambly. (photo: Cercle Joseph-Octave-Dion, G. St- Le premier segment de la Rue Bourgogne, l'église La deuxième pattie de la Germain) rue Richelieu, du fort à la rue St. Stephen se dresse fièrement rue Richelieu, de la rue des Vol- des Voltigeurs, correspond au au centre du campement mili- tigeurs à la rue Saint-Jacques, site de l'ancien complexe mili- taire, comme faisant cotps avec traverse le domaine seigneurial. taire. Quelques b â t i m e n t s lui. Cette sobre église palla- On y trouve des maisons monu- Sur le troisième segment construits en 1812 ont survécu dienne, construite en 1821, est mentales en bois ou en pierre, de la rue Richelieu, de la rue à cette époque; ils sont facile- classée monument historique dont celle qui est sise au numéro Saint-Jacques au pont du Ri- ment identifiables à leurs murs par les deux gouvernements. 18: le manoir de Charles- chelieu, se trouvent de mo- de pierre non crépis et à la sy- Elle offre depuis sa fondation un Michel de Salaberry. Cette destes maisons d'ouvriers, géné- métrie de leur composition. lieu de culte à la communauté belle villa palladienne fait l'or- ralement en bois, côtoyant des Le campement militaire anglicane de Chambly. Le clo- gueil de la rue Richelieu. En bungalows modernes aux maté- de 1812 fut abandonné partiel- cher de cette église est d'une continuant notre promenade, riaux et technologies variés. lement vers 1851, et on vendit grande élégance. On raconte nous arrivons aux manoirs des Sises du même côté de la tue, aux enchères les nombreuses qu'aucun plan n'ayant été prévu derniers seigneurs de Chambly: elles font face au patc des Ra- casernes et bâtisses de bois. pour la pose du clocher, on les Yule et les Hatt. De formes à pides, emplacement des an- Vers 1885, les maisons de s'inspira des clochers existant la fois classiques et élaborées, ciennes usines Willett. Au pierre, derniers vestiges du déjà dans la vallée du Riche- ces maisons ont conservé leurs siècle dernier, l'industrie était camp, furent cédées de gré à gré lieu. On installa donc sur le toit principales caractéristiques ar- florissante à Chambly. L'instal- à des particuliers qui les trans- un clochet à deux lanternes, ca- chitecturales. lation de ces manufactures de formèrent en résidences secon- ractéristique du début du XIX" laine, qui tiraient parti de la daires. Chambly était alors un siècle, faisant dire à un pasteur force hydraulique dégagée par haut lieu de villégiature et de anglican que l'église St.Ste- les rapides, créa plus de deux yachting pour les Montréalais phen était le seul temple angli- cents emplois. fortunés. can qui possédât un clochet catholique. < ilMIM III .m • 1987 17
L'élégante église St. Stephen, au centre du campement militaire, dessert la communauté anglicane depuis (821. (photo: P. Trépanier) RICHESSE DE L'HISTOIRE La rue Bourgogne, an- Toujours au fil de l'eau, ciennement le Chemin Neuf, délaissons maintenant le sec- est la rue principale de Cham- teur des rapides pour nous bly. Elle doit son nom à John rendre rue Bourgogne à l'inter- Burgoygne, général des troupes section de la rue Martel, sans anglaises cantonnées au Cana- contredit le site par excellence da en 1777. Après un bref sé- où le visiteur peut admirer la jour à Chambly, il emprunta ce vue superbe qu'offre le bassin chemin pour se rendre à Sarato- avec à sa droite, au pied du fort, ga signer la capitulation britan- l'accalmie du Richelieu qui nique donnant l'indépendance continue son parcours jusqu'à aux États-Unis. Avec l'usage, Sorel. son nom se serait francisé pour Ici se trouve le coeur de la devenir Bourgogne. paroisse mère: Saint-Joseph-de- Le long de cette rue si- C h a m b l y . U n médecin et nueuse et étroite sont installés homme politique, Dosithée commerces et services publics: Stanislas Martel (1838-1908), mairie, caserne de pompiers, a donné son nom à la rue qui centres commerciaux, banques, longe le bassin. Sur son tracé, bureau de poste, écoles. À re- nous découvrons un ensemble marquer aux coins des rues de bâtiments importants tappe- Bourgogne et de l'Hôtel-de- lant la vie religieuse et cultu- Ville, le bel ensemble architec- relle de Chambly. Détruite à tural formé par la mairie, deux reprises par le feu, l'église construite en 1912, l'ancienne fut reconstruite en 1881; elle se caserne de pompiers, qui abrite pare depuis d'une façade en aujourd'hui les locaux du pierre de taille. Conseil économique de Cham- L'évolution culturelle et bly-Richelieu, et la statue de la vie religieuse de Chambly au Charles-Michel de Salaberry. siècle dernier doivent beaucoup Auteur de hauts faits d'armes et au curé Pierre-Marie Mignault vainqueur de la bataille de la ( 1784-1868). Pour perpétuer le Châteauguay, Charles-Michel souvenir de son oeuvre, les pa- de Salaberry, du haut de son roissiens élevèrent en 1908, de- socle, semble toujours veiller vant l'église, un monument en sur Chambly, sa ville d'adop- g r a n i t s c u l p t é par Louis- tion. Louis-Philippe Hébert, Philippe H é b e r t , dernière qui créa la sculpture coulée en oeuvre connue du sculpteur. bronze, montre un héros fort et valeureux.Cette statue serait l'une des premières de l'oeuvre de Hébert. Chambly possède donc, à un jet de pierre l'une de l'autre, l'une des premières sculptures de Hébert ainsi que sa dernière oeuvre. 18 COVTIM ITU aulomne 1987
Une des nobles demeures de la rue Richelieu- le manoir Salaberry, construit par le héros de la Châteauguay en 1814. (photo: P. Trépanier) au 2592 rue Bourgogne (voir Continuité n" 34, pp.35-36). Dernier fleuron reconnu dans la région, cette maison qui date de 1815 emprunte à la fois à l'ar- chitecture traditionnelle et à l'architecture palladienne. Dans son schéma d'amé- nagement, la municipalité ré- gionale de comté de la Vallée du Richelieu propose pour Chambly un avenir touristique en raison des monuments laissés pat le passage du temps. De son côté, le sommet économique de la Montétégie a été saisi d'un projet de reconnaissance pour toute la Vallée du Richelieu d'un statut de région touristique L'AVENIR DU reconnu et identifié, le coeur de PATRIMOINE cette région étant Chambly Les rues Richelieu, Mar- avec son fort et ses autres monu- tel et Bourgogne sont reliées par ments. l'histoire de 1665 à nos jours, Cependant, face à une par les styles d'architecture qui croissance accélérée, le patri- témoignent de l'évolution des moine de Chambly est en grand différentes époques et par l'inté- danger de disparaître sous le pic rêt que pottent plusieurs ci- des démolisseurs qui rêvent de toyens à la conservation de ce remplacer par du neuf les ves- riche patrimoine. tiges d'un passé glorieux. Il fau- Un mouvement visant à dra beaucoup de vigilance aux la conservation du coeur de la citoyens et aux gouvernements ville parrainé par la Société pour qu'existent toujours en d'histoire de la seigneurie de l'an 2000 les témoignages vi- Chambly est déjà amorcé. suels de l'histoire de ce lieu pri- Reste à inciter les autorités gou- vilégié. vernementales à appuyer ce projet. Déjà, ce mouvement a Simone G. Gariépy porté fruit puisqu'en 1985, le Membre de la Société d'his- ministère des Affaires cultu- toire de la seigneurie de Chambly relles du Québec a accordé le et directrice générale du service de statut de bien culturel à la mai- guides Au pays de Chambly. son Thomas-Whitehead, située Au début du siècle, plusieurs des an- ciens bâtiments militaires qui longent les rapides sont convertis en résidences se- condaires par des Montréalais fortunés, (photo: P. Trépanier) H I M I M III 1987 19
Les eaux dormantes du Canal de Le Chambly historique ouvre les pistes À tous les printemps, "La fête de la gre- Chambly révèlent un passé qui contraste d'un patrimoine et d'un avenir à décou- nouille" permet aux plongeurs amateurs avec le tumulte des rapides de l'ancienne vrir. Avec ses pistes cyclables, ses plans de descendre les rapides du Richelieu. "rivière des Iroquois" appelée d'eau, son fort et ses maisons d'époque, Chambly offre ainsi aux "Voyageurs" des aujourd'hui larivièreRichelieu. Chambly lève le voile sur une multitude temps modernes un espace à apprivoi- d'activités récréo-touristiques. ser au fil de l'eau et du temps... Pour information communiquer avec: BUREAU DE TOURISME (514)658-1200 VILLE DE CHAMBLY (514) 658-8788 12 rue Richelieu, Chambly (Québec) J3L 2B9 1, Place de la Mairie Chambly, (Québec) J3L 4X1 SOCIÉTÉ D'HISTOIRE AU PAYS DE CHAMBLY DE LA SEIGNEURIE DE CHAMBLY Service des guides 12 rue Richelieu, Chambly (Québec) J3L 2B9 12 rue Richelieu, Chambly (Québec) J3L 2B9 Réalisé par le Bureau de Tourisme de Chambly Illustration et graphisme: Isabelle Malo
GUIDE PRATIQUE DE CHAMBLY AVOIR 5. Monument à Salaberry, place en 1979 selon les plans de larges pelouses, une allure 1. Plaque à Albani (L'Albani de la Mairie. Érigé en 1881, ce 1814, il abrite une exposition seigneuriale. 1847-1930). Rue Martel, où monument coulé dans le brome sur l'interprétation de la rue 13. Studio Cullen, 26 rue naquit la grande cantatrice, une est une oeuvre de jeunesse de Richelieu. Richelieu. Dennis Thacker, plaque érigée par Parcs Canada L.-P. Hébert. Il représente le 9. Maison Ducharme, 10 rue architecte (v. 1920). Maurice rappelle la carrière d'Emma colonel Charles-Michel de Richelieu (1814). Ancienne Cullen (1866-1934), peintre Lajeunesse, connue Salaberry dans toute sa gloire de caserne de soldats devenue impressionniste, fit construire mondialement sous le nom héros national. La mairie, place résidence privée. cet édifice pendant les dernières d'Albani. de la Mairie. Construit en 10. Maison de l'histoire, 12 rue années de sa vie. Résidence 2. Église Saint-Joseph, rue Martel. 1912, le bâtiment a subi peu de Richelieu. Belle maison privée. Construite en 1784, elle subit modifications. Il forme avec victorienne qui date de 1880; 14. Maison Yule, 27 rue Richelieu deux incendies, en 1810 et l'ancienne caserne de pompiers elle loge la Société d'histoire et (1816). Maison monumentale 1881. Ses murs ont été un ensemble harmonieux. le Bureau de tourisme de longtemps désignée comme conservés et reconstruits mais 6. Le canal de Chambly, rue Chambly. Elle est ouverte au «l'hôpital», elle fut construite on lui a donné une nouvelle Bourgogne. Classé monument public. par John Yule, frère du seigneur façade de pierre de taille en du patrimoine canadien en 11. Maison du commissariat, 14 rue William Yule. 1881. Monument au curé 1930, le canal a conservé son Richelieu (1814). Maison aux 15. Parc des rapides, rue Richelieu. Mignault. Monument en granit mécanisme manuel sur murs de pierre qui remonte à Emplacement des moulins mus érigé en 1909, sculpté par quelques-unes de ses écluses. l'époque du campement par l'énergie hydraulique entre Louis-Philippe Hébert. Le curé 7. Le fort de Chambly, rue militaire. Elle est l'une des 1800 et 1940. De ce parc, le Mignault exerça son ministère à Bourgogne. En 1983, la mieux conservées de cette visiteur peut admirer la digue Chambly de 1817 à 1866. volumétrie du fort a été époque, ayant été réaménagée d'Hydro-Québec et les ruines de 3. Maison culturelle, rue Martel. reconstituée selon les relevés de en 1922 par Dennis Thacker, l'ancienne centrale de la Mont- L'ancien couvent des Dames de 1751, premiers plans retrouvés architecte montréalais fort actif real Light and Power. Depuis la Congrégation édifié en 188? de l'ouvrage de 1709. Il à Chambly. dix ans, le parc est le lieu de abrite maintenant la présente une exposition 12. Manoir de Salaberry, 18 rue rassemblement de centaines de bibliothèque municipale et le permanente sur la vie à Richelieu (1814). plongeurs défiant les rapides qui Service des loisirs de la ville. Chambly sous le Régime Construite par le héros après la les portent jusqu'au fort. 4. Maison Gravel, rue Martel. français depuis la construction victoire de la Châteauguay, il y Avantageusement située sur la du premier fort en 1665. a vécu jusqu'à sa mort en 1829. rive du bassin, cette maison 8. Le corps de garde, parc De style palladien, elle ajoute au cachet ancien du historique national du fort de conserve toujours, grâce à son secteur. Chambly. Entièrement rénové site, à ses murs de pierre et à ses O Ù S'ARRÊTER Filion, Mario et Francine Sévigny, Paul-André. POUR EN SAVOIR PLUS Bouchard. Circuits culturels. Commerce et navigation sur le Bistro Illico, 1574 rue Chambly, 1980, la Société d'histoire canal Chambly: aperçu historique. La Société d'histoire de la Bourgogne, (658-1048). de la seigneurie de Chambly, 44 p., Québec, 1983, Parcs Canada, 90 seigneurie de Chambly, C.P. 142, Restaurant Chez Marius, 1737 ill. p.,ill. Chambly, Que., J3L4B1. (514) rue Bourgogne, (658-0919). En collaboration. Les cahiers de Sévigny, Paul-André. La 658-1200. La Chamblynoise, 1217 rue la seigneurie de Chambly nos 1 à main-d'oeuvre des canaux du Bureau de tourisme de Chambly, Bourgogne, (658-0140). 15, 1979 à 1986. Chambly, la Richelieu 1843-1950. Québec, 12 rue Richelieu, Chambly, Que., Restaurant Le Sieur de Chambly Société d'histoire de la seigneurie de 1983, Parcs Canada, 136 p., ill. J3L4B9. (514)658-1200. (Marina), 1767 rue Bourgogne, Chambly, 40 p. chacun, ill. Clerk, Nathalie. L'église Au Pays de Chambly, Service de (658-9636). St-Germain, Pierre. Le fort de St.Stephen, Chambly, Québec. guides, 12 rue Richelieu, Chambly, Chambly. Chambly, 1984, Cercle Ottawa, 1987, Environnement Qué.,J3L4Bl. (514)658-1200. Restaurant Tre Colori, 1696 rue Joseph-Octave-Dion, 40 p., ill. Canada-Parcs, 14 p., ill. Environnement Canada-Parcs, Bourgogne, (658-6653). couleurs. Beauséjour, Carole et Georges Fort de Chambly, C.P. 242, Brochetterie Kapetan, 1291 rue Gélinas, Cyrille. Le rôle du fort Chambly, Que., J3L 4B3. (514) Florès. Chambly. Chambly, éd. Bourgogne, (447-1886). 658-1585. de Chambly dans le développement Florès & fils, Ecusson d'or, Canada, Restaurant Château Chambly, de la Nouvelle-France de 1665 à 32 p. de photos couleurs. 501 boulevard Périgny, (658-7591). 1760. Québec, 1983, Parcs Canada, Ces livres sont en vente au 80 p. Cercle Joseph-Octave-Dion, C.P. À LIRE Guitard, Michelle. Histoire 242, Chambly, J3L 4B3, et à la Bernadette Laflamme Villemaire, Carmen. Patrimoine sociale des miliciens de la bataille Société d'histoire de la seigneurie de Présidente de la Société bâti. Chambly, 1984, la Société de la Châteauguay. Québec, 1983, Chambly. d'histoire de la seigneurie de d'histoire de la seigneurie de Parcs Canada, 150 p., ill. Chambly. Chambly, 60 p., ill. COVTIM I I I ainomnr IS87 21
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