COMMUNAUTE SPORT ET CLIMAT - ATELIER SUR LES MOBILITES ACTIVES

 
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COMMUNAUTE SPORT ET CLIMAT
                        ATELIER SUR LES MOBILITES ACTIVES
                                             19 juin 2019

Organisateurs :
       Agence Parisienne du Climat
       Ville de Paris

Partenaires :
       La Recyclerie Sportive
       Comité Départemental Olympique et Sportif

Intervenants :
        Juliette Larbre et Olivier Chrétien, Ville de Paris
        Virginie Jouve, Chargée de mission, Ministère des Sports
        Solène Cordonnier, Agence de la mobilité, Ville de Paris
        Lucie Le Gall, Délégation Générale aux Jeux Olympiques et Paralympiques et aux Grands
        Evénements, Ville de Paris

LA MOBILITE ACTIVE, UN LEVIER D’ACTION POUR LA NEUTRALITE
CARBONE ET LA QUALITE DE L’AIR
Le secteur des transports intramuros représente 17% des consommations d’énergie du territoire
parisien et 24% de ses émissions de gaz à effet de serre (GES). À Paris, la moitié du trafic routier
journalier transite par la zone métropolitaine hors Paris. Les transports (routier, ferroviaire, fluvial et
aérien) sont également la première source de pollution de l’air puisqu’ils émettent, à l’échelle de l’Île-
de-France les deux tiers (64%) des oxydes d’azote (NOx) plus du tiers (40%) des particules fines PM2.5
et un tiers (34%) des particules fines PM10.

Depuis 2004 et le premier bilan carbone, la Ville a su diminuer l’empreinte environnementale de ce
secteur grâce à une politique volontariste pour le développement des transports en commun et des
déplacements propres et actifs : -39% de gaz à effet de serre intramuros, -30% de circulation
automobile, -50% de particules fines.

Pour poursuivre sur cette lancée, la promotion des mobilités actives est nécessaire tout comme la
mobilisation des acteurs du territoire. Les mobilités actives correspondent à une forme de transport
de personnes n’utilisant que l’énergie humaine, c’est donc le mode de déplacement le moins
émissif. Par ailleurs, les modes actifs contribuent à lutter contre la sédentarité avec une diversité de
pratiques (marche à pieds, vélo, trottinette, roller, skateboard…) permettant de concilier mode de
déplacement et activité physique. Concernant la praticité de ces modes actifs, ceux-ci peuvent se
coupler à d’autres modes de transport (ex : vélo pliant) permettant de développer l’intermodalité pour
les trajets de longues distances, et de nombreux équipements existent pour le transport de bagages.

                                 Atelier sur les mobilités actives de la Communauté Sport et Climat – 1
Les acteurs du sport peuvent se mobiliser, notamment dans le cadre de la Communauté Sport et
Climat, afin de faire du sport un levier pour sensibiliser aux enjeux climatiques. Ce premier atelier sur
les mobilités actives a pour but d’engager une dynamique collective avec les clubs sportifs parisiens
pour inciter et promouvoir des modes de déplacements actifs. La question de la mobilité est
particulièrement importante car le principal poste d’émissions de CO2 des grandes compétitions
sportives correspond au transport, notamment dès lors que les spectateurs ou participants utilisent
l’avion.

LES MOBILITES ACTIVES ET LA SANTE DES PARISIENS
Juliette Larbre, directrice du Laboratoire Polluants chimiques au Service parisien de santé de la Ville
de Paris, et Olivier Chrétien de la Division Prévention des impacts environnementaux de l’Agence
d’écologie urbaine de la Ville de Paris ont partagé leur expertise en matière d’exposition des Parisiens
aux polluants à Paris et des impacts sanitaires.

Les niveaux de plusieurs polluants atmosphériques sont mesurés par AirParif, l’organisme chargé de
surveiller la qualité de l’air et les différents polluants atmosphériques :

    -   Les particules fines (PM 2.5 et PM 10) sont un sujet prioritaire car ces polluants, s’ils ne
        contribuent pas à réchauffer l’atmosphère, ont un impact important sur la santé et peuvent
        générer des cancers et un rétrécissement des artères. Or, 700 000 Parisiens sont exposés à ce
        polluant dépassant les seuils définis par les recommandations de l’Organisation Mondiale de
        la Santé (OMS).
    -   Le dioxyde d’azote, avec de fortes concentrations à proximité des grands axes parisiens.
        700 000 Parisiens ont été exposés à un air qui ne respecte pas la norme européenne sur le
        dioxyde d’azote.
    -   L’ozone, dont la présence est plus importante à Paris intra-muros que dans les communes
        alentours car l’ozone se forme par réaction photochimique des oxides d’azote. Cette
        production est d’autant plus importante en situation de canicule, sous l’action des rayons du
        soleil.

La configuration urbaine influe sur l’exposition aux polluants : plus un milieu est dense, plus celui-ci
est pollué car les polluants se dispersent moins facilement.
         L’exposition à la pollution dans les différents moyens de transports
Une étude sur les effets sanitaires de cette pollution a été menée par le laboratoire central de la
préfecture de police et la RATP en 1998. L’étude a été reconduite en 2008 et plus récemment en 2018.
Cette étude montre que l’exposition des franciliens sur leur trajets domicile-travail diffère selon le
mode de mobilité employé (piéton, bus ou voiture). L’exposition des usagers aux particules liées au
trafic automobile est plus importante en voiture, puis en bus, puis à vélo, et enfin à pied. En 2008, la
même étude montre que les piétons sont moins exposés à la pollution que les usagers du tramway, du
métro, du bus et enfin de la voiture. Grâce à l’amélioration des moteurs et des changements de
réglementation, l’exposition à ces pollutions est moins importante. L’exposition des cyclistes
notamment a diminué grâce à l’aménagement de pistes cyclables.
        Pic de pollution et pollution chronique
Pour tous les polluants, la voie d’exposition est l’inhalation. Cela engendre des effets sanitaires avec
des risques d’irritation, d’asthme, avec une exacerbation des symptômes d’allergies. Le niveau des pics
de pollution reste relativement stable. En 2018, on compte seulement 2 pics supplémentaires par
rapport aux années précédentes.
D’après les études menées par Santé Publique France et l’Observatoire régional de la santé, les pics de
pollution sont à l’origine de peu d’hospitalisations ou de mortalité en Ile-de-France. La pollution
chronique est au contraire responsable de plusieurs pathologies. Si elle a diminué en Ile-de-France
entre 2007 et 2018, la pollution chronique a tout de même des impacts considérables sur la santé des
Franciliens. Si les niveaux de PM2, et PM5 en Ile de France étaient du niveau des communes de même
taille les moins polluées, de l’ordre de 7000 décès par an seraient évités.
        Privilégier le sport à proximité d’un bois ou espace arboré
Pratiquer un sport près du bois de Vincennes par exemple, peut être bénéfique car le pratiquant
s’éloigne des sources de pollution. Les arbres absorbent une partie de la pollution mais dans des
proportions assez faibles. Afin d’être moins affecté par la pollution, il est plutôt conseillé de pratiquer
dans un environnement peu dense, qui favorise la dispersion des polluants.
         Quels risques liés à la pratique sportive en milieu pollué ?
Une étude de l’Université de Cambridge1 évalue dans quelle mesure la pollution peut annuler le
bénéfice pour la santé de la marche et du vélo. Elle montre que les bienfaits d’une pratique sportive
sont amoindris lorsque la pollution est particulièrement élevée et que l’effort est intense. Les bénéfices
sanitaires d’une pratique sportive demeurent cependant largement supérieurs aux éventuels impacts
sanitaires dus à la pollution à des niveaux de pollution comme ceux que l’on connait à Paris. Toutefois,
en cas de fortes pollutions, il est contre-indiqué de pratiquer une activité physique pour les personnes
asthmatiques ou vulnérables.

PRESENTATION DU PROGRAMME « SAVOIR ROULER A VELO »
Virginie Jouve, chargée de mission à la Direction des Sports du Ministère des Sports Ministère des
Sports, est venue présenter le programme « Savoir rouler à vélo » lancé en avril 2019, et s’inscrivant
dans le cadre du Plan Vélo et mobilités actives dont l'objectif est de multiplier par trois l'usage du vélo
en France.

Le programme « Savoir Rouler à vélo » s’adresse aux enfants entre 6 et 11 ans, et a vocation à
encourager une pratique sportive et promouvoir les modes de déplacement actifs. L’opération a été
lancé en avril 2019 et un déploiement pour un public de collégiens est prévu pour 2022. L’objectif du
programme « Savoir Rouler » est d’accompagner les enfants à l’apprentissage du vélo en autonomie,
jusqu’à la sortie sur la voie publique. Le programme est construit en 3 blocs pour 10 heures de
formation minimum :

      1- Savoir pédaler : apprendre à manier le vélo et maîtriser les fondamentaux (pédaler, tourner,
         freiner)
      2- Savoir circuler : circuler à vélo en milieu sécurisé, s’initier au code de la route
      3- Savoir rouler : sortir à vélo sur la voie publique, circuler en situation réelle en autonomie

A l’issue de la formation, les enfants reçoivent une attestation de suivi de la formation. Le programme
s’appuie sur des partenariats variés pour une mise en œuvre locale. Le programme permet de rassurer
les parents puisque les enfants acquièrent les bons réflexes pour circuler et rouler sur la voie publique.
Ils sont sensibilisés à la pratique du vélo en ville.

La prochaine étape sera de mettre en œuvre un programme destiné aux adultes, peu à l’aise en vélo
et désireux de gagner en confiance dans leur pratique du vélo, à travers un programme « Remise en
selle ».

1
    Etude Taino & alt. Cambridge
LE PLAN VELO DE PARIS ET LA STRATEGIE PARIS PIETON
Le Plan Vélo 2015-2020 et la Stratégie Paris Piéton de la Ville de Paris ont pour ambition d’encourager
et promouvoir les modes actifs dans la capitale. Ces politiques publiques ont vocation à contribuer à
l’atteinte de l’objectif de neutralité carbone fixé par le Plan Climat de la Ville de Paris, et favoriser une
meilleure répartition des usages de l’espace public.

En effet, à Paris le trafic routier représente 35 % des émissions de gaz à effet de serre et 62 % des
émissions de dioxyde d’azote. Par ailleurs, de nombreux problèmes environnementaux et sanitaires
sont associés au trafic automobile : pollution de l’air, nuisances sonores, mais également des
problèmes de congestion et de partage de la voirie.
        Rééquilibrer le partage de l’espace public
Paris est l’une des villes les plus marchées au monde, avec une part modale de 52% et 90% des
personnes déclarant un temps de marche. Pourtant, 56% de l’espace public est dédié aux modes de
transport motorisés (voiture et 2RM) alors qu’ils ne représentent que 12% de la part modale. La
marche représente quant à elle 52% des déplacements de Paris intramuros. Il s’agit donc de
rééquilibrer le partage de la voirie en faveur des modes les plus usités.

L’objectif est de recalibrer la voirie pour favoriser les systèmes de transports inclusifs et les modes
actifs. Dès les années 1995, la Ville développe une politique visant à réduire la place de la voiture en
ville. Depuis 2013 le trafic automobile intra-muros a baissé de 15,8%, grâce à des mesures telles que
la création de zones 30 et de zones de rencontre, ayant pour conséquence la diminution du trafic
automobile. Une Zone à Faible Emission (ZFE) a également été mise en place, interdisant la circulation
automobile dans Paris en juillet pour les véhicules les plus polluants, ceux classés Crit’Air 4. Ces actions
permettent une pacification de la rue et laissent la place à de nouveaux usages, notamment aux modes
actifs.
         Le plan Vélo
Le Plan Vélo 2015-2020 s’est fixé l’objectif d’augmenter à 15 % la part modale à vélo d’ici 2020, part
qui était de seulement de 3 % en 2010. Un budget de 150 millions d’euros est consacré à ce Plan Vélo
pour financer la création de places de stationnement dédiées et d’aménagements cyclables, ainsi que
pour soutenir financièrement l’achat de vélo et encourager les Parisiens à changer de mode de
déplacement. Ce Plan Vélo a été établi à l’issue d’une concertation, avec 7 000 personnes qui ont
exprimé leur avis, permettant d’identifier les préférences des usagers : par exemple, les pistes
unidirectionnelles sont préférées.

De nombreux aménagements cyclables sont prévus pour favoriser la pratique du vélo en ville. 3 grands
types d’axes sont mis en place progressivement : le réseau express vélo (REV) pour traverser Paris de
bout en bout de façon sécurisée, un maillage plus fin avec d’autres voies cyclables, le partage de voies
de bus avec les vélos. Le linéaire cyclable existant sera donc enrichi avec plus de 1000km de piste créée.
En matière de sécurité, des aménagements sont prévus également avec l’augmentation de sas à vélo,
d’installation de tourne à droite, de feux dédiés aux cyclistes, afin de faciliter le trafic et d’assurer la
sécurité des cyclistes. 10 000 places de stationnement vélo sont prévues ainsi que et recherche de
solutions de stationnement sécurisé et 7 000 sas cyclistes.

Au-delà des aménagements et infrastructures, la Ville de Paris participe à la diffusion d’une culture
vélo auprès des Parisiens, avec la mise en place d’aide financière pour l’achat d’un vélo électrique, le
soutien de la Vélonomie (plus d’autonomie pour le cycliste dans son déplacement et dans l’entretien
de son matériel), et le soutien du marquage Bycicode.
        La Stratégie Paris Piéton
La Stratégie Paris Piéton est un plan global élaboré en 2017 à la suite d’une concertation citoyenne
initiée par le budget participatif de 2015. Le budget Paris Piéton qui s’élève à 8 millions d’euros, permet
de développer la culture piétonne et d’améliorer le confort de la marche.

Cette stratégie permet de définir plusieurs chantiers orientés vers la marche à pieds :

    -   Le projet des 7 places : les places de la Bastille, de la République, d’Italie, des Fêtes, Gambetta
        du Panthéon feront l’objet d’un réaménagement avec un rééquilibrage entre la voirie et
        l’espace piéton, avec une amélioration des traversées.
    -   La piétonnisation des berges de Seine
    -   Le développement des rues sportives, des rues végétales, des rues aux enfants
    -   La piétonnisation évènementielle
    -   La Journée Paris sans voiture en septembre avec élargissement progressif du champ de cette
        mesure.

L’objectif de cette stratégie Paris Piéton est de conforter le séjour des usagers dans l’espace public
avec une réappropriation de l’espace public grâce à des projets et initiatives locales.

LES MOBILITES ACTIVES DANS LA STRATEGIE D’HERITAGE DES JEUX
OLYMPIQUES 2024
Lucie le Gall, cheffe de projet développement durable et planification stratégique à la délégation
générale aux Jeux olympiques et paralympiques et aux grands événements de la Ville de Paris a
présenté les éléments disponibles au moment de l’atelier concernant les mobilités actives dans le
programme Transformations Olympiques, la stratégie d’héritage des Jeux Olympiques de 2024.

La pratique du sport pour tous, ainsi que la promotion des mobilités actives, sont des composantes
prioritaires de cette stratégie. Le projet de Boucles Cyclables 2024 a pour vocation de créer une
continuité entre Paris et la Seine Saint-Denis. Une étude de l’Atelier Parisien d’Urbanisme a été réalisé
fin d’identifier les discontinuités cyclables, les tronçons à aménager et les projets à mener afin
d’améliorer le maillage cyclable. Ce projet permettra de connecter les différents équipements sportifs
entre eux (stade de France, centre aquatique…) par voie cyclable et de renforcer l’attractivité des axes
autour de la Seine.

ATELIERS PARTICIPATIFS : COMMENT ENCOURAGER LES MOBILITES
ACTIVES AUPRES DES PRATIQUANTS ?
Suite aux demandes d’ateliersexprimées lors du lancement de la Communauté Sport et climat en mars
dernier, trois groupes de travail répartis autours de 3 modes de mobilités actives ont été constitués
pour tenter de répondre à la question suivante :

    ➔ Comment encourager les mobilités actives auprès de ses pratiquants ?

Les participants ont réfléchi à des solutions pour favoriser la pratique de la marche, du vélo et des
modes actifs alternatifs comme la trottinette, le roller ou le skateboard.

         L’état des lieux : comment mes adhérents viennent-ils à l’entraînement ?
Les participants ont dans un premier temps dressé un constat global sur les pratiques de mobilité dans
leur club : les déplacements pour se rendre aux entraînements en club s’effectuent en transports en
commun. Tandis que pour se rendre aux compétitions, organisées souvent plus loin, la voiture est
privilégiée et souvent en covoiturage pour des raisons économiques. Les adhérents se rendent aux
d’entraînements à pied uniquement lorsque le lieu se situe à proximité de leur travail ou de leur
domicile. L’usage de la trottinette est surtout répandu chez les jeunes enfants pour effectuer des
courtes distances. Chez les adultes, la pratique s’inscrit dans des trajets multimodaux, la trottinette
aide à effectuer les derniers mètres d’un trajet en partie réalisé en transports en commun.

Les participants ont souligné le manque d’informations chiffrées concernant les mode de transport des
sportifs parisiens pratiquant en club. La réalisation d’une étude statistique sur les pratiques de mobilité
des sportifs parisiens permettrait d’affiner cet état des lieux grâce à des données chiffrées, et constitue
une proposition d’action.
      Identifier les freins : quels sont les freins empêchant les adhérents de venir aux
      entraînements en mobilités actives ?
De nombreux freins ont été identifiés par les participants :

    -   L’accessibilité (distance, horaires d’ouverture…) de certains équipements sportifs et le manque
        d’incitation et de communication sur les modes d’accès vélos,
    -   L’intensité de certaines épreuves sportives, notamment lors des compétitions, ne permettant
        pas aux participants de rentrer à vélo
    -   Le transport de matériels lourds
    -   La météo
    -   Le caractère encombrant des trottinettes, des rollers, d’un vélo ou d’un skateboard (et
        l’abscence de la mise à disposition de lieux de stockage et de stationnement sécurisé pour les
        vélos),
    -   L’apprentissage des rollers et skateboard qui ne sont pas facile d’accès pour des novices
    -   La culture et les habitudes des citoyens.
        Quelles solutions ?

Les solutions proposées par la table « mode piéton » :

La mise en place d’un dispositif de Pédibus, un autobus pédestre mutualisant les déplacements des
enfants à la fin de leur activité sportive, permettrait de raccompagner les enfants en mobilités actives
et d’éviter aux parents des trajets en voiture, notamment sur les horaires du soir. Le Pédibus a d’ores
et déjà été expérimenté à Rouen dans le cadre du ramassage scolaire : les lignes de Pédibus ont des
trajets bien définis avec une signalétique des arrêts matérialisés dans l’espace urbain. Les groupes de
marcheurs peuvent être encadrés par des parents volontaires ou des animateurs. Cette solution de
mobilité active permet de réduire l’usage de la voiture, de promouvoir la marche à pied et permettre
aux enfants d’apprendre à adopter un comportement de piéton responsable.

Des campagnes de sensibilisation des parents mais aussi la mise en place de casiers et douches dans
les aménagements sportifs qui seraient financés par le Budget Participatif, constituent autant de
solutions à explorer.
Les solutions proposées par la table « mode cycliste » :

Communiquer et sensibiliser sur les avantages du vélo : gain de temps, économies, liberté, praticité,
confort… Le but étant de changer la représentation sociale de la mobilité pour faire évoluer les
habitudes et démocratiser une image positive du vélo. La sensibilisation à la mobilité cycliste doit
s’appuyer sur des arguments ciblés selon le type de public, en portant une attention particulière aux
enfants.

Les clubs peuvent être moteurs dans le changement des représentations du vélo à travers des actions
incitatives comme la mise en place d’une déduction annuelle sur les frais d’inscription pour les
adhérents cyclistes, le prêt de cadenas, ou encore en informant sur les itinéraires vélo. Un référent
mobilité active peut également être nommé dans les associations.

Les solutions proposées par la table « modes alternatifs » :

Les modes alternatifs revêtent un côté ludique qui peut séduire aussi bien les enfants que les adultes.
Des cours de roller, de skateboard peuvent être dispensés à l’école ou dans les centres de loisir afin de
donner le goût à ces modes de déplacement.

A l’échelle des entreprises, les participants de l’atelier ont envisagé la création de défis inter-
entreprises, pouvant se décliner aussi à l’échelle des clubs sportifs (défis inter-associations), avec
l’utilisation d’applications sportives notamment (Strava, Garmin Connect, Runtastic…).

POUR ALLER PLUS LOIN
    -   La stratégie « Paris piéton »
    -   Le plan vélo de Paris
    -   Le programme Savoir rouler à vélo du ministère des Sports
    -   Le programme Transformations Olympiques
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