COMMUNE DE " MARCILLAC " - Gironde

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DÉPARTEMENT DE LA GIRONDE

      COMMUNE DE « MARCILLAC »
                        (Commune déléguée)
              VAL-de-LIVENNE 33820
                         (Commune siège)
                 ENQUÊTE PUBLIQUE

     INSTALLATION CLASSÉE POUR LA PROTECTION
            DE L’ENVIRONNEMENT. I.C.P.E.

Demande déposée par Monsieur le Directeur de la S.A.S DISTILLERIES
VINICOLES DU BLAYAIS, sise 21, Le Bourg – MARCILLAC commune
déléguée, fusionnée à 33820 – VAL-de-LIVENNE, commune siège, en vue
d’une autorisation environnementale dans le cadre d’une mise à jour,
suite à une augmentation de capacité de stockage d’alcool sur le site
précité.

 RAPPORT – CONCLUSIONS MOTIVÉES – AVIS

                                          Jean-Claude LAPOUGE
                                        Commissaire – Enquêteur
                                 145, avenue du Maréchal Leclerc
                                                   33220 Pineuilh
I. RAPPORT

       Par arrêté en date du 18 juin 2019,
         - Madame la Sous-Préfète de l’Arrondissement de BLAYE,
a soumis à enquête publique, à l’effet de connaître l’avis des habitants, la demande

présentée par Monsieur le Directeur de la S.A.S DISTILLERIES VINICOLES DU

BLAYAIS, domiciliée à MARCILLAC – 33820 – VAL-de-LIVENNE, au titre des

installations classées, en vue de l’obtention d’une autorisation environnementale

dans le cadre d’une mise à jour, suite à une augmentation de capacité de stockage

d’alcool sur le site précité.

Celle-ci est fixée du LUNDI 28 JUILLET 2019 au JEUDI 8 AOÛT 2019 inclus.

Le présent rapport entend succinctement analyser, les éléments d’information
contenus dans le classeur nº 1/2, à savoir :
1 - la note de présentation non technique concernant les D.V.B1, (classeur 1/2 – Partie 0)
2 - a) la finalité du projet de cette unité de distillation et de valorisation des
       produits secondaires du vignoble, marcs de raisins et vins, afin de se
       conformer au Code de l’Environnement, et en vue d’obtenir, in fine une
       autorisation environnementale régissant les I.C.P.E, voir notice descriptive,
       (classeur 1/2 – Partie I)
2 - b) l’étude d’impact olfactif de D.V.B, (réalisée par ENVIRONNEMENT AIR),
       à savoir :
               quantification des émissions odorantes,
               modélisation de la dispersion atmosphérique des odeurs,
               fréquences de dépassement des seuils olfactifs dans l’environnement,
               conclusion.
3 - l’étude d’impact concernant le site de l’unité de MARCILLAC, (classeur 1/2 – Partie II),

1
    Distilleries Vinicoles du Blayais

                                              2
4 - l’étude des dangers concernant le site de l’unité de MARCILLAC, (classeur 2/2 –
    Partie III),
5 - relater la manière dont l’enquête s’est déroulée, publicité,
6 - examiner les observations faites durant l’enquête, et prendre acte du mémoire en
    réponse de DVB aux observations enregistrées durant l’enquête publique.

                                           3
CLASSEUR 1/2 PARTIE 0

1 – NOTE DE PRÉSENTATION NON TECHNIQUE

         Ce document constitue une synthèse de l’étude d’impact et de
l’étude des dangers liées à la volonté par l’exploitant de se conformer aux
textes en vigueur et notamment au Code de l’Environnement pour obtenir,
in fine une autorisation d’exploitation au titre des I.C.P.E.

           On peut ainsi relever tout élément utile à la bonne connaissance du
dossier, à savoir :

-   une présentation du projet et de son environnement
      contexte de la demande et périmètre de l’étude ...................................................p. 2
      présentation du site ...................................................................................................p. 3
      surface du site ............................................................................................................p. 4
      activités, production matériel ..................................................................................p. 6
      principes de fonctionnement ...................................................................................p. 7
      classement des activités au sein de la nomenclature I.C.P.E (6 rubriques
      relevées, dont la rubrique 4755-2 : Autorisation) .................................................p. 8
      rubriques IOATA ......................................................................................................p. 8
      (art. R 214-1 à R 214-60 du Code de l’Environnement)
      (N.B. site DVB, soumis au régime Déclaration)

CLASSEUR 1/2 PARTIE I

2a – FINALITÉ DU PROJET – NOTICE DESCRIPTIVE

       Présentation de site de MARCILLAC
       Le site des DVB est implanté à MARCILLAC, commune déléguée de
       VAL-de-LIVENNE, (après fusion de SAINT-CAPRAIS-de-BLAYE), à proximité
       de la R.D 23, à l’entrée de la commune. Elle comptait lors du recensement en
       2016 : 1 150 habitants.
       Le ruisseau La Livenne, est situé à 500 mètres au sud du site, traverse la
       commune déléguée de MARCILLAC d’Est en Ouest.
       Une présentation générale de cette société industrielle, ses capacités techniques
       et financières, est à relever pages 4 et 5 de la notice descriptive précitée.

                                                                 4
La distillerie implantée à MARCILLAC a été créée en 1936, et son exploitation
     par DVB remonte à 1970.
     L’autorisation initiale de la distillerie est marquée par la publication de deux
     arrêtés préfectoraux (fusion des installations autorisées le 20 août 1970 et le
     29 janvier 1973) et complétés à 8 reprises, du 3 décembre 1987 à juillet 2017, au
     titre du réaménagement de la station d’épuration (traitement eaux pluviales du
     site). (cf. page 7 et 8).
     L’activité principale de DVB reste la production d’alcools par
     distillation des marcs et des vins.
          Il s’agit de valoriser les produits et sous-produits alcoolisés de la vigne.
            Production de distillats ou alcools bruts titrant 92° alcool.
            Eaux-de-vie.
          Puis après des alcoolisations, obtention des :
            pépins de raisin pour extraction d’huile
            pulpes de raisin, pour amendement organique et/ou alimentation bétail.

            Les capacités de production maximale sont de 650 hl/jour et 88 000 hl/année
            viticole (1er septembre année N au 31 août année N+1).
            L’organisation du travail propre à ce site reste saisonnière. (cf. page 7 et 8)

    L’activité principale de DVB reste donc la production d’alcool par distillation
    des marcs et des vins, estimés à 90 000 tonnes/en marcs et 30 000 hl de vin ; il est
    a noter que la surface totale du site est estimée à 14 ha, dont :
    1,5 ha (bâtiments au sol et voiries)
    1 ha (traitement effluents et lagunes)
    11,5 ha (espaces verts et zones non couvertes) (cf. page 9)
    (Voir plan du site : figure 2 – page 10)

    L’activité secondaire entend valoriser de manière ultime les produits de la
    vigne. (pulpes, pépins, amendements)

Pour ce faire, DVB dispose des capacités techniques et financières à même de
répondre à l’exploitation des installations présentées dans le dossier soumis à
enquête publique, et bénéficie d’un agrément par FRANCE AGRIMER et la DGDDI.
(Direction Générale des Douanes et Droits Indirects).

DVB apporte une garantie financière de 600 000 € au capital, et dispose d’un
encadrement de 5 responsables, et 17 personnes, sur la logistique technique.

Actuellement soumise à la règlementation relative aux I.C.P.E, et notamment
pour les rubriques : 4755-2, 2250, 2910, 4718, 2921 par arrêté préfectoral du

                                            5
7 décembre 1987,          puis       par      les     arrêtés       préfectoraux           du      23 septembre 1994,
8 décembre 1995, 22 janvier 1999, 5 avril 2005 et 30 janvier 2012, « l’évolution
de la nomenclature I.C.P.E permet de classer le site pour la rubrique 2250
sous le régime de l’enregistrement, la capacité de production exprimée en
équivalent alcool pur est supérieure à 30 hl/jour mais inférieure à
1 300 hl/jour, voir chapitre II.2 ».

Plusieurs modifications sur le site, (implantation de nouvelles cuveries) ont
motivé la préfecture de Gironde à demander à DVB de présenter un
nouveau dossier de demande d’autorisation d’exploiter, et de répondre aux
dispositions des articles R181-3 et suivants du Code de l’Environnement, et les
risques associés pour la sécurité, ainsi que les mesures mises en œuvre par DVB pour
limiter ces impacts et risques.
Ce document est donc composé de 4 volets, soumis à enquête publique :
    note de présentation non technique,
    notice descriptive,
    étude d’impact des installations sur l’environnement et la santé,
    étude des dangers,
    comprenant également un résumé non technique.

Il est également à noter que cette notice descriptive permet d’obtenir toute
description utile sur les installations et de l’activité du site sur :
   -   le matériel de production ......................................................................................p.11
   -   la mise en œuvre des matières premières
   -   la diffusion continue
   -   le séchage des marcs
   -   l’équipement propre à la distillation ..................................................................p. 12
           colonne FRILLI
           colonne d’affinage
           alambics
   -   colonnes à distiller .................................................................................................p. 12
           pression atmosphérique (2 colonnes)
           déméthanolage (redistillation de l’alcool de marc sortant des FRILLI)
           distillation charentaise

   -   principales étapes de fonctionnement ........................................................voir p. 13
   -   stockage liés au fonctionnement des installations
              liquides ........................................................................................p. 14 – 15 – 16

                                                              6
solides ..........................................................................................................p. 17
                     divers ...........................................................................................................p. 17

Installations annexes
   - Postes électriques ...........................................................................................p. 18 – 19
   - Compression d’air
   - Refroidissement
   - Combustion

       -   Station service de distribution de gasoil ............................................................p. 20
       -   Atelier de maintenance et manutention .............................................................p. 20
       -   Réseau d’eau ..........................................................................................................p. 20
             alimentation en eau et usages
             rejets aqueux

       -   Accès au site ...........................................................................................................p. 21
            R.D 23
            R.D 132
            R.D 254
            A 10

Les installations classées pour la Protection de l’Environnement sont soumises au
respect des textes officiels, tels que :
   - Actes administratifs (cf. arrêtés préfectoraux précités)
   - Rubriques I.C.P.E .............................................................voir tableau p. 23 – 24 – 25

Le périmètre d’étude couvrant un rayon d’affichage de 2 kilomètres, s’applique aux
communes de MARCILLAC – SAINT-AUBIN-de-BLAYE – REIGNAC
SAINT-CAPRAIS-de-BLAYE, dénommée après fusion avec MARCILLAC
(VAL-de-LIVENNE) ..........................................................................................................p. 26

   •       SEVESO 3

       -   Concernant cette directive du 4 juillet 2012, dite SEVESO 3 ...........voir p. 26 – 27
           4 rubriques exploitées sur le site sont visées (quantité seuil bas), à savoir :
                    rubrique 4755 (5 000 t)
                    rubrique 4718 (50 t)
                    rubrique 4734 (2 500 t)
                    rubrique 4130 (50 t)

           Les quantités envisagées pour le projet sont toutes inférieures aux
           seuils bas.
           La distillerie n’est donc pas concernée par la Directive SEVESO 3.

                                                                    7
•       Les Rubriques IOTA ..............................................................................................p. 27

         La notice descriptive précise que les installations de DVB à
MARCILLAC sont déjà classées au titre I.C.P.E, et donc les dispositions des
articles R 214-1 à R 214-60 du Code de l’Environnement sont intégrées dans
l’étude d’impact, et donc conformément à l’article L 214-1 du Code de
l’Environnement, il n’est pas nécessaire d’engager la procédure de demande
d’autorisation spécifique pour ces installations.

               Sont également annexés à la notice descriptive :

      - ANNEXE 1
        dite Procédure de Demande d’Autorisation d’Exploiter
                 les étapes et les acteurs de la procédure

      - ANNEXE 2
        Attestation de la Maîtrise Foncière du Terrain

2b – ÉTUDE DE L’IMPACT OLFACTIF DE LA DISTILLERIE
     VITICOLE DU BLAYAIS

          Cette étude réalisée par ENVIRONNEMENT AIR, permet d’obtenir toute
          information complémentaire à l’étude d’impact visant à :
          A) la quantification des émissions odorantes,
          B)    étude de l’impact olfactif par modélisation de la dispersion atmosphérique
                des odeurs.

La présente étude entend analyser :

Partie A – Quantification des Émissions odorantes :

      −    organisation du site,
      −    rappel des éléments réglementaires,
      −    niveaux d’odeur dans le milieu récepteur, concentration et diffusion,
      −    norme et définitions,

                                                               8
−   effets du vent sur les distances d’impact, mesures, prélèvements,
  −   méthodes de mesures dans le milieu récepteur,
  −   filière des effluents liquides, solides,
  −   rejets canalisés,
  −   bilan des concentrations d’odeur,
  −   bilan des émissions odorantes,
  −   mesure des odeurs dans l’environnement,
  −   conclusion,
  −   préconisations.

Partie B – Modélisation de la dispersion atmosphérique des odeurs :
  sont analysés :
  −   contexte et objectif de l’étude,
  −   rappel seuils olfactifs,
  −   implantation du site,
  −   caractéristiques des émissions olfactives de la D.V.B,
  −   relief de la zone d’étude,
  −   données météorologiques,
  −   suivi des concentrations d’odeurs dans l’environnement,
  −   validation du modèle, (localisation des périmètres habitations),
  −   bilan de l’étude,
  −   aide à la lecture des cartes,
  −   conclusion.

                                         9
CLASSEUR 1/2 PARTIE II

3 – ÉTUDE D’IMPACT

L’analyse et l’étude de ce document permettent de mieux appréhender les données
exposées ci-après :

   I. RÉSUMÉ NON TECHNIQUE DE L’ÉTUDE D’IMPACT

     1 – CONTEXTE DE LA DEMANDE ET PÉRIMÈTRE DE L’ÉTUDE

       Il s’agit d’une unité de distillation et de valorisation des produits secondaires
du vignoble (marcs de raisins, lies et vins). DVB exploite cette distillerie depuis 1970.
(Voir présentation du site de MARCILLAC – Partie I Notice Descriptive)

        Ce dossier et constitué conformément au Code de l’Environnement,
article R 181-13 et suivants dudit Code.

     2 – CLASSEMENT DES ACTIVITÉS AU SENS DE LA NOMENCLATURE DES
I.C.P.E

       DVB est actuellement classée pour les rubriques suivantes (nomenclature
I.C.P.E)
              rubrique 4755 autorisation
              rubrique 4130 autorisation
              rubrique 2250 enregistrement
              rubrique 2910 enregistrement
              rubrique 2171 déclaration
              rubrique 2921 déclaration

La distillerie de MARCILLAC n’est pas soumise à la directive IED
nº 2010/75/UE relative aux émissions industrielles. Pas de transformation
chimique ou biologique en vue de produire des produits chimiques.

     3 – IMPACTS DE L’ÉTABLISSEMENT SUR L’ENVIRONNEMENT

       Les rejets des activités et installations ont des impacts sur l’environnement
décrits et analysés au titre de :
                                           10
-   impact sur l’air
       (reconnus maîtrisés, après étude et analyse)
   -   impact des odeurs
       (l’impact olfactif du site a fait l’objet d’un diagnostic réalisé en décembre 2016.
       Il n’est pas significatif au niveau des odeurs pour le voisinage, et donc modéré
       et maîtrisé)
   -   impact sur l’eau
       (peut être considéré comme modéré et maîtrisé)
   -   impact de la gestion des déchets
       (peut être considéré comme faible)
   -   impact du bruit
       (impact vibratoire faible – impacte sonore modéré (arrêté du 23 janvier 1997)
       (une demande d’aménagement, par arrêté préfectoral complémentaire du site
       DVB, entend que les niveaux de bruits à ne pas dépasser en limite de
       propriété de l’établissement soient corrigés et correspondent à ceux fixés
       précédemment relatifs à la limitation des bruits émis dans l’environnement
       par les I.C.P.E)
   -   impact sur les sols et eaux souterraines
       (peut être considéré modéré et faible)
   -   impact sur le climat et l’utilisation de l’énergie
       (impact maîtrisé)
   -   impact sur le paysage et les émissions lumineuses
       (impact faible)
   -   impact sur les transports
       (impact faible)
   -   impacts positifs de la distillerie du Blayais
         distillation des produits secondaires du vignoble
         assainissement qualitatif
         nouvelle chaudière biomasse, diminuera le flux des camions fournissant
         bois ou tourteau
         recyclage utile durable des produits secondaires

DVB propose une démarche durable en permettant de recycler des sous-produits
vinicoles : diminution D.C.O/an et C.O.V/an.
       D.C.O = Demande Chimique en Organique
       C.O.V = Composé Organique Volatile

                                            11
PRÉAMBULE

Le présent dossier aborde plusieurs thèmes, à savoir :

-   Localisation du site et périmètre d’étude

-   Principe de l’étude d’impact, réalisée par la société ICF Environnement :

      effets directs et indirects, temporaires et permanents de l’installation sur
      l’environnement,
      l’étude des dangers analysera les situations accidentelles,
      l’étude d’impact prend en compte l’état initial du site et son environnement,
      évalue les effets prévisibles, décrit et analyse les dispositions mises en œuvre
      pour éviter ou limiter les effets indésirables,
      l’étude inclut une appréciation des effets temporaires (phases transitoires de
      démarrage et d’arrêt des installations, ainsi que les conditions de remise en état
      de l’usine après exploitation.

-   MÉTHODES UTILISÉES POUR         ÉVALUER LES      EFFETS DE    L’ÉTABLISSEMENT   SUR
    L’ENVIRONNEMENT (cf. page 6)

-   ÉTUDES UTILISÉES
      Rapports utilisés
      Plans, schémas et autres documents de planification
      Référentiels de l’évaluation des risques sanitaires (cf. page 7)

-   DIFFICULTÉS RENCONTRÉES (cf. page 7)
      caractérisation de l’état initial : pas de station météorologique proche du site
      (environ : 50 km du site)
      absence de dispositif pour mesurer la qualité de l’air (environ 52 km du site)

-   ENVIRONNEMENT PHYSIQUE ET NATUREL DU SITE

    MÉTHODOLOGIE

      DVB est soumise à AUTORISATION pour la rubrique 4755
      Aire d’étude est délimitée par un rayon de 2 km autour du site
      Couvre     «4»       communes :       MARCILLAC        commune déléguée,
      SAINT-AUBIN-de-BLAYE, REIGNAC, VAL-de-LIVENNE après fusion avec
      SAINT-CAPRAIS-de-BLAYE

                                            12
L’étude d’impact traite d’autre part :

-   CADRE GÉOGRAPHIQUE

Sise au bord de la RD 23, à proximité de l’autoroute A 10, MARCILLAC se situe dans
le Blayais, entre l’estuaire de la Gironde et de la Charente-Maritime. Le ruisseau
La Livenne coule à 500 m au sud du site.
DVB se situe à une altitude de 50 m NGF, à l’entrée du Bourg. Les habitations les
plus proches se situent à l’est, en limite de propriété ; seule une maison isolée se
trouve à 75 m du chai à l’ouest du site.

-   CADRE GÉOLOGIQUE, HYDROGÉOLOGIQUE ET HYDROLOGIQUE (p. 9)

      Contexte Géologique
      Contexte Hydrogéologique local – Voir carte géologique BRGM
      (aquifère libre, alimentant la nappe profonde de l’éocène)
      Contexte Hydrologique
      Le SAGE et ses 4 orientations (voir arrêté préfectoral du 1er janvier 2015, pour la
      période 2016 – 2021)
      Le SAGE (Schéma Aménagement et de Gestion des Eaux) – NAPPES
      PROFONDES DE GIRONDE

        La distillerie est localisée dans le périmètre du SAGE « Nappes Profondes de
Gironde, approuvé le 25 novembre 2003 et 18 juin 2013, afin de préserver et valoriser
des ressources concernées, c’est-à-dire le bon état des ressources, et de leurs usages.
L’enjeu majeur est de consolider et pérenniser un mode d’approvisionnement en eau
potable conforme au SDAGE. (Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des
Eaux).

-   Cours d’eau (La Livenne)
      traverse MARCILLAC, à environ 500 m du site,
      une partie de La Livenne est intégrée au réseau NATURA 2000, au titre de la
      directive Habitats,
      pas d’impact notable sur le site DVB, en période de crues,
      la Directive Cadre sur l’Eau (DCE) a relevé que ce cours d’eau dispose d’un état
      écologique « MOYEN » et un état chimique « BON »

-   NATURE DES RESSOURCES ET USAGES DE L’EAU
     Alimentation en eau potable desservie par le Syndicat Intercommunal des Eaux
     du Blayais.
     Alimentation en eau industrielle, collective et individuelle.
     Pas d’élément notable à relever

                                           13
Alimentation en eau agricole
      Pas de captage à usage agricole
      Sensibilité et vulnérabilité
      Pas de risque signalé

-   CLIMATOLOGIE ET QUALITÉ DE L’AIR ENVIRONNANT
    Sont analysées dans cette région :
      les données météorologiques
      qualité de l’air environnant

-   BRUIT
    Seules les R.D 23 et 132 peuvent constituer des nuisances sonores aux alentours
    de l’usine. L’A 10 est localisée à 1,5 km à l’ouest dudit site.

-   ESPACES NATURELS – FAUNE et FLORE
    Si le site DVB n’est pas situé au cœur de NATURA 2000, il reste distant d’1 km, le
    long de la rivière « LA LIVENNE ».
    On peut se référer au recensement concernant les habitats naturels et espèces
    inscrits à l’annexe 1 et 2 de la directive habitats (site NATURA 2000 FR 7200684).

D’autre part l’ÉTUDE d’IMPACT apporte un éclairage particulier sur le
PATRIMOINE.
        il est fait état de 2 sites protégés, en tant que monuments historiques, à
        savoir :
        − église SAINT-VINCENT,
        − croix du cimetière,
            les deux sites sont repérables à 100 m à l’est de MARCILLAC, et donc
            situées dans le périmètre de protection des monuments historiques.

-   RISQUES NATURELS
         9 arrêtés de catastrophe naturelle sont recensés depuis 1982.
         DVB non concernée par les sinistres précités.

      Retrait gonflement des argiles
      le site DVB est jugé peu vulnérable à ces risques naturels.

                                          14
Environnement Socio-Économique
      Urbanisation. Voir P.L.U de MARCILLAC opposable aux tiers depuis le
      11 avril 2013.

-   ANALYSE DES EFFETS DE L’ÉTABLISSEMENT SUR L’ENVIRONNEMENT
          DVB projette un remplacement de la chaudière BIOMASSE actuelle par
          une chaudière vapeur, fonctionnant aux marcs de raisins, pour le
          1er semestre 2019. Le séchoir des marcs sera conservé et alimenté en air
          chaud par la nouvelle chaudière.
          La chaudière biomasse actuelle sera transformée en foyer séchoir.
          L’installation sera munie d’un point de rejet unique. (séchoir)

ÉMISSIONS CANALISÉES :

      Émissions brûleurs alambics charentais
      les gaz combustion des 4 chaudières sont canalisés dans les cheminées
      verticales d’environ 10 m de hauteur. (Rejets CO2 et NOx)

      Émissions du séchoir de marcs
      les gaz combustion des 4 chaudières du séchoir sont canalisés dans une
      cheminée verticale de 42 m de haut. (Rejets CO2 , CO, NOx, SO2)

      Moyens de réduction des impacts .................................................................... (p. 40)
        Fonctionnement du séchoir
        Limitation des émissions diffuses
        Limitation des impacts en mode transitoire dégradé ................................... (p.41)
        Contexte réglementaire

-   CONFORMITÉ À L’ARRÊTÉ PRÉFECTORAL .................................. (p.41 – 42 – 43)
          émissions de NOx
          émissions de poussières
          émissions oxyde de souffre
          émissions COV

DEMANDES DE DÉROGATION

-   Arrêté ministériel du 24 septembre 2013
      Dérogation au titre de l’article 89 (La mesure journalière n’est pas cohérente
      pour le site DVB).

                                                      15
Dérogation aux articles 81 à 85 (mesures de concentration réalisées
        annuellement du fait de faibles concentrations analysées).

-   Arrêté du 5 avril 2005
        Demande de dérogation pour annuler la demande de transmission mensuelle
        des émissions canalisées et diffuses des COV et d’un plan de gestion de
        solvants. Maintien d’une mesure annuelle des COV.

-   IMPACTS SUR L’AIR
        Peuvent être qualifiés de maîtrisés.

LES ODEURS

       Il s’agit d’une variante de la problématique air appelé à être traité, en prenant
en compte :
        les impacts des immeubles proches de DVB
        identification des sources potentielles d’émissions odorantes
        les mesures d’odeur sur site (niveau d’odeurs u.o.E/m3
         voir tableau..........................................................................................p. 46 – 47 – 48
        moyens mis en place pour limiter les impacts : cheminée du séchoir à marcs
        rehaussée à 42 m. Stockage de marcs frais a été bâché.

      La réglementation prévoit que la concentration d’odeur dans
l’environnement doit être inférieure à 5 u.o./m3 plus de 98 % du temps.
      Cette donnée est prise en considération dans l’étude soumise à
enquête publique.

-   SYSTÈMES DE TRAITEMENT MIS EN PLACE POUR LIMITER DES
    IMPACTS
        voir tableau. Dispositifs épuratoires......................................................................p. 52
        suivi des eaux ...........................................................................................................p. 54

« Il est à noter qu’aucune substance n’a été retenue en surveillance pérenne,
et aucun programme d’actions n’est à mettre en œuvre ». ...............................p. 55

Les consommations en eau sont stables et sont corrélées aux productions de
DVB qui sont traitées. Le traitement des effluents, malgré la forte sensibilité
du milieu, les impacts du site sur le milieu Eau peuvent être considérés
comme modérés et maîtrisés. .....................................................................................p. 66

                                                                 16
Il est à noter d’autre part que la gestion des déchets sur le site permet de
minimiser les impacts sur l’environnement et peuvent être considérés
comme faibles. ................................................................................................................p. 68
La totalité des sous-produits de l’activité de DVB sont valorisés, souligne
l’étude d’impact. .....................................................................................................p. 69 – 70

Il est à noter de plus qu’une demande d’aménagement du prochain arrêté
complémentaire du Site DVB est formulée afin que les niveaux de bruits à
ne pas dépasser en limite de propriété de DVB soient modifiés et conformes
à ceux fixés par l’arrêté du 23 janvier 1997 relatif à la limitation des bruits
émis dans l’environnement par les I.C.P.E.

L’étude d’impact appréhende d’autre part les impacts sur le climat et
l’utilisation d’énergie et conclut qu’en l’état le site ne représente pas de
défaillance particulière. ...............................................................................................p. 78

Pour ce qui concerne les impacts sur le paysage et les émissions lumineuses
On peut noter que les rejets aqueux de DVB n’ont pas d’impact mesurable
sur la qualité physico-chimique du milieu récepteur.
Les rejets sur La Livenne sont considérés comme faibles et maîtrisés ; de
même, DVB à travers ses activités ne génère pas d’incidence notable sur la
zone Natura 2000. ..........................................................................................................p. 82

Cette distillerie s’intègre dans un paysage rural, son impact paysager et très
modéré et maîtrisé. ........................................................................................................p. 82

D’autre part, on peut noter que l’impact des transports dû au site reste
faible, et il n’y a pas de risque lié aux émissions atmosphériques après
évaluation des risques sanitaires. .............................................................................p.85

   Les raisons de la poursuite de l’exploitation du site industriel apparaissent
   donc JUSTIFIÉES.
   Notons de plus que les mesures compensatoires pour limiter ou supprimer les
   impacts négatifs pour l’environnement sont abordées (p. 93), ainsi que les
   conditions de remise en état du site après exploitation (p. 99), et l’analyse des effets
   cumulés (p. 101) ont été appréhendées.
   Ce document offre une table des illustrations, comportant 31 tableaux, complète
   l’analyse et l’information du public ainsi que 16 figures et un listing de 17 annexes,
   arrêté en février 2019.

                                                                17
CLASSEUR 1/2 PARTIE II

ÉTUDE D’IMPACT

ÉVALUATION DES RISQUES SANITAIRES

Cette étude entend traiter de :

LA MÉTHODOLOGIE GÉNÉRALE .........................................................................p. 1 à 3
   présentation de la demande d’évaluation quantitative,
   sources bibliographiques.

DESCRIPTION DU SITE ET DE SON ENVIRONNEMENT ...........................p. 4 à 12
   caractéristiques du site,
   caractéristiques des rejets,
   caractéristiques de la nouvelle chaudière.

IDENTIFICATION DES DANGERS ET DES RELATIONS DOSE – RÉPONSE p. 13 à 15
   méthodologie,
   identification des substances potentiellement rejetées,
   valeurs toxicologiques.

CARACTÉRISATION DES CONCENTRATIONS D’EXPOSITION ............p. 18 à 22
   modélisation dispersion atmosphérique,
   présentation modèle,
   résultats dispersion atmosphérique,
   bruit de fond.

ÉVALUATION DE L’EXPOSITION .....................................................................p. 23 à 30
CARACTÉRISATION DES RISQUES POUR LES RIVERAINS ...................p. 31 à 33
ANALYSE DES INCERTITUDES .........................................................................p. 35 à 37
CONCLUSION .................................................................................................................p. 38
RÉFÉRENCES ....................................................................................................................p. 40
LEXIQUE ............................................................................................................................p. 41

LISTE DES ANNEXES :
    détermination des traceurs de risque
    modélisation de la dispersion des rejets atmosphériques
    données toxicologiques sur les substances.

                                                                  18
CLASSEUR 2/2 PARTIE III

ÉTUDE DE DANGERS

Dans cette étude le public a pu prendre connaissance du :

− RÉSUMÉ NON TECHNIQUE DE L’ÉTUDE DE DANGERS ......................p. 8 à 11
   contexte de la demande et périmètre de l’étude
   classement des activités au sens de la nomenclature des I.C.P.E
   objectifs de l’étude des dangers
   analyse de l’environnement du site
   résultats de l’étude de dangers

Ainsi, d’après le classement des accidents sur la grille fréquence – gravité, de l’arrêté
du 29 septembre 2005, les risques d’accidents MAJEURS sur le site sont considérés
comme acceptables et maîtrisés par les mesures de prévention et de protection mises
en place, ainsi que sur le plan cinétique d’un sinistre éventuel.

− CONTEXTE DE L’ÉTUDE DE DANGERS ....................................................p. 12 – 13
   présentation du staff,
   entreprise, statut juridique, adresse site, activité du site),
   déroulement de l’étude de dangers.

Cette étude démontre une bonne adéquation des moyens disponibles avec les
besoins évalués en fonction des situations étudiées.

− DESCRIPTION DE L’ENVIRONNEMENT INITIAL
  localisation
  activités environnantes :
           - zones habitées et usage public
           - zones industrielles et commerciales
   Outre la distillerie DVB, seule « les Vignerons de Tutiac » (coopérative viticole)
   est classée I.C.P.E, soumise à autorisation et classée SEVESO seuil bas
   (rubrique 1172) en raison de stockage de 150 tonnes de substances dangereuses.

L’étude révèle que les sources d’agression pouvant impacter le site, pourraient être
liées au Transport de Matières Dangereuses (TMD) via les voies routières (voir
tableau 1 page 17).

− DESCRIPTION DE L’ENVIRONNEMENT NATUREL
  la commune n’est pas visée par un P.P.R.I
  le site se situe en zone aléa faible (retrait gonflement des argiles)

                                              19
La Livenne coule à 1 100 m au sud de DVB et à environ 500 m de la limite de la
      propriété sud de DVB
      les eaux dépolluées sont rassemblées dans un bassin, puis pompées dans un
      étang, et l’exutoire se jette dans La Livenne.

Notons d’autre part que l’examen de ce document souligne un risque d’impact sur le
site par la foudre ................................................................................................................p. 22

− IDENTIFICATION ET CARACTÉRISTIQUES DES POTENTIELS DE
  DANGERS
  Analyse des dangers par les produits mis en œuvre. Notons également sur le site :
   éthanol
   gas-oil
   propane
   acide nitrique
   autres produits (voir tableau p. 26).

− DANGERS LIÉS AUX INCOMPATIBILITÉS...............................................p. 28 – 30
  Règles à observer :
   prévention,
   attention et examen des produits stockés,
   fiche de sécurité,
   stockage très ciblé des produits, (voir Figure 4 p. 28)
   consignes à respecter.

− IDENTIFICATION ET QUANTIFICATION DES POTENTIELS
  DE DANGERS ....................................................................................................p. 31 – 33
   analyse des dangers liés aux substances,
   analyse des dangers liés aux procédés et équipements (voir tableaux 4 – figures 5
   et 6).

− RÉDUCTION DES POTENTIELS DE DANGERS ..............................................p. 34
  Il est à noter la volonté de DVB de parfaire ses équipements :
   effort de DVB pour réduire ses potentiels de dangers,
   diverses modifications déjà réalisées ont apporté une amélioration notable pour
   réduire toutes nuisances.

− ENSEIGNEMENTS TIRÉS DES ACCIDENTS ET INCIDENTS
  REPRÉSENTATIFS ............................................................................................p. 35 – 36
   analyses,
   accidents.

− ÉVALUATION DES RISQUES ......................................................................p. 37 à 43
   méthodologie (analyse préliminaire des risques),
                                                                  20
hiérarchisation des risques,
     cotation de la gravité des conséquences.
     Par suite la synthèse de l’analyse des risques conclut que le risque a été
     considéré comme maîtrisé (voir l’analyse, traitant des potentiels
     accidents majeurs relevés. Ils sont au nombre de 5 – voir page 43)

− CARACTÉRISATION ET CLASSEMENT DES DIFFÉRENTS PHÉNOMÈNES
  ET ACCIDENTS TENANT COMPTE DE L’EFFICACITÉ DES MESURES DE
  MAÎTRISE DES RISQUES..............................................................................p. 44 à 102
   accident 1 – explosion d’un réservoir d’alcool
   accident 2 – pressurisation d’un réservoir d’alcool
   accident 3 – incendie d’une cuvette de rétention d’un stockage d’alcool
   accident 4 – perte de confinement d’acide nitrique lors du dépotage
   accident 5 – rupture « catastrophique » cuve acide nitrique.

     Sont ainsi analysés :
     seuil des effets toxiques
     mesure de maîtrise des risques
     évaluation de la gravité, de la probabilité, de la cinétique.

− SYNTHÈSE DE L’ÉVALUATION DES PHÉNOMÈNES DANGEREUX p. 104 – 114
  - voir tableaux p. 104 – 105
  - moyens généraux de prévention
      formation sécurité du personnel
      consignes générales et permanentes
      consignes de sécurité aux postes de travail
      vérifications périodiques des équipements
      dispositions constructives
      moyens de détection, d’intervention et de protection
      dispositifs d’alerte incendie
      matériels d’extinction (extincteurs, R.I.A (Robinet Incendie Armé))
      alimentation en eau
      besoins en eau
      prévention et dispositifs en cas de déversement accidentel
      récupération des eaux d’extinction incendie
      dépenses liées à la sécurité (voir tableau page 114).

− GRILLE FRÉQUENCE-GRAVITÉ DE L’ARRÊTÉ DU 19/9/2005 ..........p. 115 – 116
  voir tableau 74 – positionnement des accidents
  critiques identifiées dans la grille page 115
  MMR (Mesures de Maîtrise des Risques).

                                                     21
ÉTUDE DES DANGERS

CONCLUSION

        Au terme de l’analyse de cette ÉTUDE DE DANGERS, établie en
février 2019, il me paraît justifié de « partager » les conclusions présentées
par le Bureau d’Études ICF et la société DVB concernant l’exploitation
actuelle de cette unité de DISTILLERIE soumise à AUTORISATION I.C.P.E
pour le stockage des alcools de bouche d’origine agricole, eaux de vie et
liqueurs (rubrique nº 4755-2) et à ENREGISTREMENT pour la production
par distillation d’alcool d’origine agricole (rubrique nº 2250-1) et
l’exploitation d’installations de combustion (rubrique nº 2910-B).

        La présente étude souligne ainsi que :
« Cinq accidents potentiellement majeurs ont été identifiés au cours de l’analyse des
risques. Il s’agit des accidents dus aux phénomènes dangereux suivants :
            une explosion d’un réservoir d’alcool,
            la pressurisation d’un réservoir d’alcool,
            un incendie dans une rétention,
            la dispersion d’un nuage toxique d’acide nitrique suite à la rupture franche
            du flexible lors du dépotage (dysfonctionnement des barrières),
            la dispersion d’un nuage toxique d’acide nitrique suite à la rupture
            catastrophique. »

On note par ailleurs que « les barrières de prévention, de protection et d’intervention
permettant de maîtriser ces risques ont été identifiées de manière systématique. »

Au terme de cette étude, cet établissement demande de prendre acte des dangers
potentiels suivantes :
          « Explosion d’un réservoir d’alcool » se trouve classé « événement
          improbable », avec une gravité « Sérieux » en raison principalement des
          zones d’effets létaux de la cuverie C9 qui sortent légèrement des limites du
          site et atteignent le chemin Brocaire au nord-est du site. Les effets dominos
          de chaque cuve son contenus dans les limites de la propriété du site.

                                           22
« Incendie dans une rétention » se trouve classé « événement probable »,
          avec une gravité « Sérieux » du fait du léger dépassement des effets
          thermiques létaux pour le chai Brocaire, la cuverie C9 et le chai Est.
          « Dispersion d’un nuage toxique d’acide nitrique suite à la rupture
          franche du flexible lors du dépotage (dysfonctionnement des barrières) »
          se trouve classé « événement très improbable », avec une gravité
          « modérée » du fait du dépassement des limites de propriété par les effets
          irréversibles à l’est du site.
          « Dispersion d’un nuage toxique d’acide nitrique suite à la rupture
          catastrophique de la cuve » se trouve classé « événement possible mais
          extrêmement peu probable », avec une gravité « modérée » du fait du léger
          dépassement des limites de propriété par les effets irréversibles à l’est du
          site.
          L’accident de « pressurisation d’un réservoir d’alcool » n’est pas
          positionné sur la grille MMR car les seuils d’effets ne sortent pas des
          limites du site.

Par ailleurs, le phénomène dangereux d’explosion de cuve ne tient pas compte de la
présence d’évents de protection des cuves de stockage d’alcool, et le phénomène
dangereux de dispersion toxique d’acide nitrique ne tient pas compte du
fonctionnement des barrières de protection (arrêt d’urgence sur le dépotage de la
citerne d’acide nitrique permettant de limiter le temps de fuite et écoulement rapide
de la nappe d’acide nitrique vers le bassin de décantation des vinasses entraînant la
dilution de l’acide nitrique et l’absence de vapeurs toxiques).

Les barrières de prévention, de protection et d’intervention, permettant de maîtriser
ces risques ont été identifiées de manière systématique.

Aucun accident potentiel n’est classé comme « inacceptable » en tenant compte des
mesures de maîtrise des risques en place est prévues.

Aussi, d’après le classement des accidents sur la grille fréquence – gravité de
l’arrêté du 29 septembre 2005 les risques d’accidents majeurs sur le site de la
distillerie peuvent être considérés comme acceptables et maîtrisés.

Les dangers présentés par la distillerie DVB sont maîtrisés par les mesures
de prévention et de protection mises en place, mesures proportionnées aux
enjeux en termes de gravité des effets potentiels, de probabilité
d’occurrence, ainsi que le plan de la cinétique d’un sinistre éventuel.

                                         23
ANNEXES

         Le présent document soumis à enquête publique liste 17 annexes concernant :

Annexe 1      : Études foudre

Annexe 2      : Fiche de données de sécurité

Annexe 3      : Démarche d’analyse des risques

Annexe 4      : Tableaux de synthèse de l’analyse des risques

Annexe 5      : Présentation du modèle de calcul des flux thermiques d’un incendie

Annexe 6      : Rapports Flumilog (Chai Brocaire – Chai Est)

Annexe 7      : Présentation du modèle de calcul des surpressions d’explosion

Annexe 8      : Rapport de modélisation des explosions des cuveries

Annexe 9      : Rapport de modélisation de l’incendie de la cuverie C9
                  Dimensionnement des rétentions des eaux d’extinction – Règle D9A
Annexe 10     :
                  d’août 2004
Annexe 11     : Fiche technique émulseur

Annexe 12     : Devis relatif à l’installation des déversoirs à mousse

Annexe 13     : Dimensionnement des déversoirs à mousse

Annexe 14     : Consigne de sécurité pour le dépotage d’acide nitrique

Annexe 15     : Consigne de sécurité pour le chargement ou le déchargement d’alcool

Annexe 16     : Plans des effets sortant des limites de propriété

Annexe 17     : Attestation de résistance au feu des rétentions

CARTOGRAPHIE ANNEXÉE AU DOSSIER

     -     Plan de localisation du site DVB sur la carte IGN au 1/25 000°
     -     Plan d’ensemble du site DVB – Échelle 1/1 000°

                                           24
DÉROULEMENT DE L’ENQUÊTE - PUBLICITÉ

          Par décision nº E19000097/33 Monsieur le Président du Tribunal
Administratif de Bordeaux, en date du 13 juin 2019, m’a chargé des fonctions de
Commissaire-Enquêteur pour conduire une enquête publique faisant suite à la
demande d’autorisation d’exploiter au titre des installations classées une unité de
distillation et de valorisation des produits secondaires du vignoble, suite à une
augmentation de capacité de stockage d’alcool sur le site de la société S.A.S DISTILLERIES
VINICOLES DU BLAYAIS, implantée à MARCILLAC-VAL-de-LIVENNE (33820).
  Une note de présentation non technique était jointe à cette notification.

         L’arrêté, en date du 18 juin 2019, pris par Madame la Sous-Préfète de BLAYE,
fixe les prescriptions d’application se rapportant à l’enquête publique.

         Par suite, j’ai côté et paraphé les seize feuillets non mobiles de chaque
registre d’enquête, et les ai transmis au siège des 2 mairies concernées, à savoir :
           -    Mairie de VAL-de-LIVENNE, siège de l’enquête
           -    Mairie déléguée de MARCILLAC
et me suis assuré que l’affichage réglementaire devait être respecté dans les Mairies
concernées,    à    savoir :    VAL-de-LIVENNE,        MARCILLAC,         REIGNAC,
SAINT-AUBIN-de-BLAYE, sises à 2 km autour des installations.

          Les registres d’enquête ont été côtés et paraphés par mes soins, le lundi
8 juillet 2019, à 9 heures.

       Les dossiers d’enquête ont été mis à la disposition du public, aux jours et
heures d’ouverture habituelle des Mairies, dans un local parfaitement adapté à ce
type de consultation, et ce, du lundi 8 juillet 2019 au jeudi 8 août 2019 de 9 heures à
12 heures.

        Conformément à l’arrêté du 18 juin 2019, 4 permanences ont été assurées
dans les Mairies de :

       -       VAL-de-LIVENNE (Mairie siège de l’Enquête)
                lundi 8 juillet 2019, de 9 h à 12 h
                jeudi 8 août 2019, de 9 h à 12 h

       -       MARCILLAC (Mairie déléguée)
                samedi 20 juillet 2019, de 9 h à 12 h
                mardi 30 juillet 2019, de 9 h à 12 h

                                               25
Durant l’enquête publique, et notamment lors des permanences, je n’ai relevé
AUCUN INCIDENT NOTABLE contrevenant à la réglementation et veillé à la
présence de toutes les composantes du dossier communicable au public.

        Il convient d’ajouter que le public a reçu une information formelle par avis de
presse insérée dans :

      -   SUD-OUEST (Édition locale), le 22 juin 2019 et le 12 juillet 2019

      -   HAUTE-GIRONDE, le 21 juin 2019 et le 12 juillet 2019

      -   le site internet de la préfecture : www.gironde.gouv.fr

        Conformément à l’arrêté préfectoral du 18 juin 2019, un extrait de celui-ci et
un avis d’enquête ont été régulièrement affichés à la porte de chaque Mairie, au
voisinage et à l’entrée du site concerné, visible sur la voie publique, selon les
dispositions du Code de l’Environnement.

      Les certificats de publication et d’affichage fournis par Messieurs les
Maires de VAL-de-LIVENNE, MARCILLAC (commune déléguée)
REIGNAC et SAINT-AUBIN-de-BLAYE, démontrent le respect de la
réglementation inhérente en matière d’information d’une enquête publique.

       La procédure légale et réglementaire a bien été respectée en matière
d’information.

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CADRE RÈGLEMENTAIRE

        Le dossier soumis à enquête publique par arrêté préfectoral du 18 juin 2019,
doit respecter la procédure administrative inhérente au champ d’application d’une
enquête publique. Celle-ci s’appuie sur les articles L 122.1 et L 123.1 à L 123.19 et
R 123.1 et suivants du Code de l’Environnement, au titre d’une demande d’autorisation
concernant une INSTALLATION CLASSÉE POUR L’ENVIRONNEMENT en vue de
suivre son exploitation après augmentation de capacité de stockage d’alcool sur le
site à MARCILLAC (33820) – 21, le Bourg.

        Pour ce faire, Monsieur le Directeur Général de la S.A.S DISTILLERIES
VINICOLES DU BLAYAIS a présenté un dossier tendant à autoriser cette entité
industrielle dans le respect des textes officiels la régissant.

      Par suite, le présent dossier, soumis à la consultation du public, est composé
comme suit :
       -   arrêté préfectoral du 18 juin 2019

CLASSEUR 1/2 ÉTUDE D’IMPACT

       -   note de présentation non technique ................. (Partie 0)
       -   note descriptive .....................................................(Partie I)
       -   étude d’impact .................................................... (Partie II)
             résumé non technique de l’étude d’impact
             préambule
             analyse de l’état initial du site et son environnement
             analyse des effets de l’établissement sur l’environnement
             évaluation des risques sanitaires
             utilisation des meilleures techniques disponibles
             raisons de la poursuite de l’exploitation du site industriel
             mesures compensatoires et coût associé pour supprimer et/ou limiter
             les impacts sur l’environnement
             table des illustrations
                31 tableaux

      Annexes
             extrait Arrêté Préfectoral complémentaire du 30 janvier 2012 imposant
             le R.S.D.E
             synthèse INERIS (cendres, acoustique)
             bulletins IDAC des 6 campagnes

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