Compte rendu du groupe de lecture du jeudi 27 SEPTEMBRE 2018
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Compte rendu du groupe de lecture du jeudi 27 SEPTEMBRE 2018 La prochaine réunion se tiendra : le jeudi 15 novembre à la médiathèque (14H) Lors de cette réunion nous échangerons autour de livres sur l’Espagne, livres ayant pour sujet l’Espagne ou un auteur espagnol. Présentation de livres : Des livres ont été présentés. Ce qui suit n'est qu'un aide-mémoire rédigé avec l'aide d'internet. Chanson douce / Leïla Slimani (à la médiathèque) Lorsque Myriam, mère de deux jeunes enfants, décide malgré les réticences de son mari de reprendre son activité au sein d'un cabinet d'avocats, le couple se met à la recherche d'une nounou. Après un casting sévère, ils engagent Louise, qui conquiert très vite l'affection des enfants et occupe progressivement une place centrale dans le foyer. Peu à peu le piège de la dépendance mutuelle va se refermer, jusqu'au drame. À travers la description précise du jeune couple et celle du personnage fascinant et mystérieux de la nounou, c'est notre époque qui se révèle, avec sa conception de l'amour et de l'éducation, des rapports de domination et d'argent, des préjugés de classe ou de culture. Leïla Slimani est une journaliste et écrivaine franco-marocaine, née à Rabat le 03/10/1981. Son père, Othman Slimani, est banquier, sa mère est médecin ORL. Diplômée l'École supérieure de commerce de Paris (ESCP Europe), elle est engagée au magazine Jeune Afrique en 2008 et y traite des sujets touchant à l'Afrique du Nord. En 2014, elle publie son premier roman chez Gallimard, "Dans le jardin de l'ogre" ayant pour sujet l'addiction sexuelle féminine. Son deuxième roman, "Chanson douce", obtient le prix Goncourt 2016, ainsi que le Grand Prix des lectrices Elle 2017.En 2016, elle publie "Le diable est dans les détails", recueil de textes écrits pour l’hebdomadaire "Le 1". Leïla Slimani se consacre aujourd'hui principalement à l'écriture. 2017 est pour elle une année prolifique, où elle publie trois ouvrages : "Sexe et mensonges : La vie sexuelle au Maroc" qui a eu un fort retentissement médiatique, le roman graphique "Paroles d'honneur", ainsi que "Simone Veil, mon héroïne". A son image/ Jérôme Ferrari (à la médiathèque) Ce somptueux roman en forme de requiem pour une photographe défunte est aussi l'occasion d'évoquer le nationalisme corse, la violence des guerres modernes et les liens ambigus qu'entretiennent l'image, la photographie, le réel et la mort. Jérôme Ferrari, né à Paris en 1968, est un écrivain et traducteur français. Né de parents corses, il est agrégé de philosophie et titulaire d'un DEA d'ethnologie. Il a vécu en Corse et enseigné la philosophie au lycée de Porto-Vecchio. Puis à Alger et Abou Dabi avant de revenir en Corse à Bastia. Il débute une carrière d'écrivain en 2001 avec un recueil de nouvelles, "Variété de la mort" et un roman, "Aleph Zero" (2003). Auteur à la plume corrosive, Jérôme Ferrari s'inspire de la Corse pour écrire "Balco Atlantico", paru chez Actes Sud en 2008. Avec son roman, "Un dieu un animal", l'écrivain évoque la guerre et le monde de l'après 11 septembre. Il reçoit pour ce roman le
prix Landerneau en juin 2009. Après le Prix France Télévisions et le Grand Prix Poncetton SGDL en 2010 pour "Où j'ai laissé mon âme", son roman "Le sermon sur la chute de Rome" (2012) est l'un des événements de la rentrée littéraire finalement couronné par le Prix Goncourt. Eugenia / Lionel Duroy (à la médiathèque) En 1935, l'écrivain juif roumain Mihail Sebastian donne une conférence à l'université de Jassy,capitale culturelle, riche, cosmopolite et raffinée, de la Roumanie. Lorsqu'il est violemment agressé par des étudiants antisémites, seule une jeune femme, Eugénia, prend sa défense. Cette haine viscérale des juifs, Eugénia doit encore la combattre au sein de sa propre famille. Face au péril qui guette son pays, Eugénia devient journaliste et s'installe à Bucarest, où elle retrouve Mihail, rongé de l'intérieur par la menace d'une guerre imminente... Aucune de ses tentatives pour alerter les autorités ne suffiront à empêcher l'effroyable pogrom de juin 1941, savamment préparé par les miliciens mais perpétré en grande partie par des civils, amis, voisins, simples commerçants. Treize mille personnes trouveront la mort en quelques jours. Dès lors, à défaut de pouvoir sauver Mihail de lui-même, Eugénia n'aura plus qu'une obsession : lutter pour la liberté et approcher les bourreaux anonymes pour comprendre l'origine du mal.... Lionel Duroy est un journaliste et écrivain français né à Bizerte (Tunisie) en 1949, le quatrième d'une famille de dix enfants, issu d'une famille d'origine noble, mais désargentée, ayant des idées d'extrême-droite. Sa jeunesse dans ce milieu le marque profondément et sera le terreau de plusieurs de ses livres (Priez pour nous, Le chagrin). Il est d'abord livreur, coursier, ouvrier, puis longtemps journaliste à Libération et à L'Événement du jeudi.Lionel Duroy prête sa plume à de nombreuses célébrités qui rédigent leur biographie (Nicolas Vanier, Ingrid Betancourt, Sylvie Vartan, Mireille Darc, entre autres). Il reçoit le Prix Joseph Kessel 2013 et le Renaudot des lycéens 2012 pour "L'hiver des hommes"."Échapper" paraît en janvier 2015 aux éditions Julliard. Dans la forêt /Jean Hegland (exemplaire de la Médiathèque Départementale ) Rien n’est plus comme avant : le monde tel qu’on le connaît semble avoir vacillé, plus d’électricité ni d’essence, les trains et les avions ne circulent plus. Des rumeurs courent, les gens fuient. Nell et Eva, dix-sept et dix-huit ans, vivent depuis toujours dans leur maison familiale, au cœur de la forêt. Quand la civilisation s’effondre et que leurs parents disparaissent, elles demeurent seules, bien décidées à survivre. Il leur reste, toujours vivantes, leurs passions de la danse et de la lecture, mais face à l’inconnu, il va falloir apprendre à grandir autrement, à se battre et à faire confiance à la forêt qui les entoure, emplie d’inépuisables richesse Jean Hegland grandit dans sa ville natale de Pullman, ses parents enseignent l’anglais. En 1991, alors qu'elle a donné naissance à son deuxième enfant, elle publie un premier ouvrage non fictionnel sur le thème de la grossesse, The Life Within: Celebration of a Pregnancy, dans lequel elle croise sa propre expérience, des données scientifiques et diverses recherches sur les croyances et coutumes de différentes cultures sur le sujet. En 1996, elle termine l'écriture de son premier roman, « in the forest ». Ce n’est qu’en 1998 que le roman obtient un succès national puis international. Il est ensuite adapté au cinéma en 2015. La traduction française, Dans la forêt, ne paraît qu'en 2017. Entre-temps, elle a publié deux autres romans restés inédits en français : Windfalls en 2004 et Still Time en 2015.
Aquarium / David Vann (1 exemplaire de Sukkwan Island du même auteur est à la médiathèque) Caitlin, douze ans, habite avec sa mère dans un modeste appartement d’une banlieue de Seattle. Afin d’échapper à la solitude et à la grisaille de sa vie quotidienne, chaque jour, après l’école, elle court à l’aquarium pour se plonger dans les profondeurs du monde marin qui la fascine. Là, elle rencontre un vieil homme qui semble partager sa passion pour les poissons et devient peu à peu son confident. Mais la vie de Caitlin bascule le jour où sa mère découvre cette amitié et lui révèle le terrible secret qui les lie toutes deux à cet homme... David Vann est un écrivain américain né dans l’ île Adak, Alaska , le 19/10/1966. Après avoir parcouru plus de 40 000 milles sur les océans, il travaille actuellement à la construction d’un catamaran avec lequel il s'apprête à effectuer un tour du monde à la voile en solitaire. Auteur de plusieurs livres, il vit en Californie où il enseigne à l'Université de San Francisco. Les plus notables de ses écrits sont: "A Mile Down: The True Story of a Disastrous Career at Sea" (l'histoire du naufrage d'un bateau construit par l'auteur) et un recueil de nouvelles, Legend of a Suicide (inspiré par le suicide de son père). "Sukkwan Island" est son premier roman traduit en français. David Vann est aujourd'hui traduit en dix-huit langues dans plus de soixante pays. Une adaptation cinématographique par une société de production française est en cours. David Vann est également l'auteur de "Désolations", "Impurs", "Goat Mountain", "Dernier jour sur terre", "Aquarium", "L'obscure clarté de l'air". L’intérêt de l’enfant / Ian Mc Ewan (à la médiathèque) A l'âge de cinquante-neuf ans, Fiona Maye est une brillante magistrate à la Haute Cour de Londres où elle exerce en tant que spécialiste du droit de la famille. Passionnée, parfois même hantée par son travail, elle en délaisse sa vie personnelle et son mari Jack. Surtout depuis cette nouvelle affaire : Adam Henry, un adolescent de dix-sept ans atteint de leucémie, risque la mort et les croyances religieuses de sa famille interdisent la transfusion sanguine qui pourrait le sauver. Avant de rendre son jugement, Fiona décide soudainement de se rendre à l'hôpital pour rencontrer Adam. Mais cette entrevue, au cours de laquelle elle découvre un jeune homme romantique, poète et musicien, la trouble. Désormais impliquée personnellement, la magistrate décide de tout faire pour sauver Adam. Seulement sa décision n'est pas sans conséquences et elle se retrouve unie au garçon par un lien étrange qui pourrait bien causer leur perte. Ian McEwan est un romancier et scénariste anglais, né à Adershot le 21/06/1948 Il passe une grande partie de sa jeunesse en Extrême-Orient à Singapour, en Afrique du Nord (en Libye), et en Allemagne, où son père, officier écossais dans l’armée britannique, était en poste. Ian McEwan s’impose sur la scène littéraire britannique avec des recueils de nouvelles comme "Premier amour, derniers rites" (First Love, Last Rites, 1975) qui remporte le prix Somerset Maugham en 1976. McEwan s’y montre fasciné par la perversion et l’interdit. L'écrivain obtient l'un de ses plus grands succès avec "Amsterdam" (1998), un ouvrage sur l'ambition et l'adultère qui alimente la controverse. Il explore le monde de l'enfance à travers ses multiples facettes, étudiant également les effets pervers et durables sur une vie d'adulte des actions commises durant l'enfance, comme par exemple dans "Expiation" (Atonement), 2001. Il s'agit de son roman le plus connu, à l'origine du film "Reviens- moi" réalisé par Joe Wright en 2007, à la réalisation duquel il participe en tant que producteur exécutif.Son ouvrage "Dans une coque de noix" (Nutshell, 2016), va plus loin encore dans l'exploration de l'enfance, si l'on peut dire, puisqu'il lui prend la fantaisie d'imaginer les perceptions du fœtus dans le ventre maternel.
Et je danse aussi / Jean-Claude Mourlevat et Anne-Laure Bondoux (à la médiathèque) Un mail comme une bouteille à la mer. D'ordinaire, l'écrivain Pierre-Marie Sotto ne répond jamais aux courriers d'admirateurs. Mais cette Adeline Parmelan n'est pas une "lectrice comme les autres". Quelque chose dans ses phrases, peut-être, et puis il y a cette épaisse et mystérieuse enveloppe qu'elle lui a fait parvenir - et qu'il n'ose pas ouvrir. Entre le prix Goncourt et la jeune inconnue, une correspondance s'établit qui en dévoile autant qu'elle maquille, de leurs deux solitudes, de leur secret commun... Jean-Claude Mourlevat est un auteur français, né à Ambert Puy de Dôme le 22/03/1952, particulièrement connu pour ses romans destinés à la jeunesse. Il a créé alors deux solos clownesques qu'il a interprétés plus de mille fois en France et un peu partout dans le monde. Plus tard, il a monté des pièces de Brecht, Cocteau, Shakespeare, avant de se consacrer à l’écriture. En 1997, il publie son premier roman "Histoire de l'enfant et de l'œuf". Depuis, il continue à publier de nombreux titres pour la jeunesse et a obtenu plusieurs prix notamment le Prix des incorruptibles 2002 pour "La Rivière à l'envers". Son roman "Terrienne" a obtenu en 2011 le prix Utopiales européen jeunesse, en 2013 le Prix Farniente et le Prix Ado-Lisant, ainsi qu'une quinzaine d'autres récompenses. Il écrit également pour les adultes notamment en duo avec Anne-Laure Bondoux pour "Et je danse aussi" (2015) et seul pour "Mes amis devenus" (2016). Un néandertalien dans le métro / Claudine Cohen (exemplaire de la Médiathèque Départementale ) Découvert il y a un siècle et demi, l’Homme de Néandertal a longtemps été considéré comme une brute épaisse et simiesque. Puis, au XXe siècle, son image s’humanise, et l’anthropologue Carleton Coon prétend en 1939 que, bien rasé, coiffé et habillé, un Néandertalien passerait inaperçu dans le métro de New York. Aujourd’hui, la position de ces hominidés dans notre arbre généalogique fait toujours l’objet de virulents débats. L’Homme de Néandertal apparaît comme un révélateur essentiel dans l’histoire de la paléontologie humaine. Ses multiples représentations imagées, dont ce livre offre une passionnante anthologie, sont chargées de tous les enjeux mythiques idéologiques, religieux, politiques, qui traversent les sciences de la préhistoire. C’est en définitive que l’Homme de Néandertal pose à l’humanité la question de son évolution, de sa place dans le monde vivant – et de son unicité même Claudine Cohen, née le 22 novembre 1951 à Sfax en Tunisie, est une philosophe et historienne des sciences française, spécialiste de l'histoire de la paléontologie et des représentations de la préhistoire. Elle a écrit de nombreux ouvrages : La femmes des origines - La méthode de zadig - Origines de l’humanité - Le destin du mammouth, Sciences libertinage et clandestinité - L’homme des origines - Boucher de Perthes - Femmes de la préhistoire - la société et ses races. Julia morte deux fois/ Emmanuel Sys Il y a dix ans, l'affaire Vanacker faisait la une des journaux. Julia Vanacker, une étudiante lilloise, avait été retrouvée morte dans son appartement. Son petit ami de l'époque avoua l'avoir tuée et fut condamné, avant de se suicider en prison. Alors qu'un témoignage inédit vient contredire la version officielle, le Parquet décide de rouvrir le dossier. Si l'assassin de Julia Vanacker n'est pas
celui qui a été condamné, qui l'a tuée ? Deux policiers de la P.J. de Lille, Preux et Monin, sont chargés de l'enquête. A eux de découvrir le vrai coupable. L’ordre du jour/ Eric Vuillard (à la médiathèque) Ils étaient vingt-quatre, près des arbres morts de la rive, vingt-quatre pardessus noirs, marron ou cognac, vingt-quatre paires d'épaules rembourrées de laine, vingt-quatre costumes trois pièces, et le même nombre de pantalons à pinces avec un large ourlet. Les ombres pénétrèrent le grand vestibule du palais du président de l'Assemblée ; mais bientôt, il n'y aura plus d'Assemblée, il n'y aura plus de président, et, dans quelques années, il n'y aura même plus de Parlement, seulement un amas de décombres fumants. Éric Vuillard est un écrivain, cinéaste et scénariste français né le 4 mai 1968 à Lyon d'une famille d'origine franc-comtois. Comme Rimbaud, le jeune Vuillard s’en est allé, les poings dans ses « poches crevées ». Se sentant à l’étroit à l’école (qu’il a fréquentée de façon irrégulière), il a préféré parcourir les routes de France et d’Espagne. Il a alors 17 ans, mais il est très sérieux puisqu’en chemin, il lit les œuvres complètes de François Villon et compose lui-même quelques vers. Longtemps, Vuillard a écrit loin des projecteurs : après deux coups d’essais discrets, il trouve enfin sa formule avec "la bataille d’occident » (2012), qui raconte la journée la plus meurtrière de la Première Guerre mondiale (22 août 1914, 27 000 morts, tout de même): des récits brefs, sans fiction, qui révèlent un remarquable sens du montage et du détail. «Congo» (2012) reconstitue, par le menu, la conférence de Berlin de 1884, où d’élégants diplomates européens se partagèrent l’Afrique comme un gâteau. Dans « tristesse de la terre » (2014), l’auteur déconstruit le mythe du Wild West Show et la légende dorée des pionniers, rappelant que l’Amérique est née sur le génocide des Indiens. On ne voyait que le bonheur / Grégoire Delacourt (à la médiathèque) "Une vie, et j'étais bien placé pour le savoir, vaut entre trente et quarante mille euros. Une vie; le col enfin à dix centimètres, le souffle court, la naissance, le sang, les larmes, la joie, la douleur, le premier bain, les premières dents, les premiers pas; les mots nouveaux, la chute de vélo, l'appareil dentaire, la peur du tétanos, les blagues, les cousins, les vacances, les potes, les filles, les trahisons, le bien qu'on fait, l'envie de changer le monde. Entre trente et quarante mille euros si vous vous faites écraser. Vingt, vingt-cinq mille si vous êtes un enfant. Un peu plus de cent mille si vous êtes dans un avion qui vous écrabouille avec deux cent vingt-sept autres vies. Combien valurent les nôtres ? "À force d'estimer, d'indemniser la vie des autres, un assureur va s'intéresser à la valeur de la sienne et nous emmener dans les territoires les plus intimes de notre humanité. Grégoire Delacourt est écrivain et publicitaire. Il est né à Valenciennes le 26/07/1960. On lui doit ces fameux slogans: "Vous n'aviez jamais mangé de camembert" (Cœur de Lion), "Nous vous devons plus que la lumière" (EDF), "L’écrivain de la famille" paru en 2011 est son premier roman et il a reçu de nombreux prix. "La liste de mes envies", son second roman, a été acheté par 27 pays et a fait l'objet d'une adaptation au théâtre en 2013. L'adaptation cinématographique est sortie en mai 2014, avec Mathilde Seigner, Marc Lavoine et Patrick Chesnais. Son troisième roman, "La Première chose qu'on regarde", est sorti en avril 2013,"Les Quatre saisons de l'été" sortent en avril 2015 et mettent en scène, les amours d'été de quatre couples. Son sixième roman, "Danser au bord de l'abîme" paraît en janvier 2017. C'est le 28 février 2018 que Lattès publie son septième roman, « La femme qui ne vieillissait pas »
Autoboyographie / Christina Lauren Lorsque la famille de Tanner Scott quitte la Californie pour l’État, plus traditionnel, de l’Utah, le jeune homme se rend à l’évidence : il va falloir rentrer dans le placard à nouveau. Après tout, il ne lui reste plus qu’un semestre à tirer avant la liberté (comprendre : fuir l’Utah dès que possible). C’est alors que sa meilleure amie Autumn lui lance un défi : le prestigieux séminaire de Provo High. Un programme où les étudiants ont quatre mois pour rédiger un roman. Tanner ne peut résister au plaisir de clouer le bec à Autumn… Quatre mois, c’est long et largement suffisant pour relever ce challenge. D’ailleurs, Tanner a bien raison. Preuve en est, il ne lui a fallu que quelques secondes pour repérer Sebastian Brother, le petit prodige – accessoirement mormon – qui a remporté le séminaire haut la main l’année passée. Et il n’a eu besoin que de quelques semaines pour tomber éperdument amoureux de lui… Christina Lauren est le pseudonyme collectif de Christina Hobbs (conseillère pédagogique) et Lauren Billing (titulaire d'un doctorat en neurosciences). L’histoire de leur relation professionnelle commence en 2009 où elles écrivent une fanfiction en empruntant les pseudos de tby789 et Lolashoes. Leur fanfiction dénommée "The office" connaît un succès inattendu sur internet avec deux millions de téléchargement payants. Le formidable succès a convaincu l’éditeur Simon & Schuster de la publier (sous le nom de plume Christina Lauren) aux États-Unis sous la forme du diptyque "Beautiful Bastard" (2013) et "Beautiful Stranger" (2013). Elles publient par la suite un deuxième roman, "Beautiful Bitch" (2013) qui poursuit l’histoire de leur première œuvre. En 2014, le duo est de retour avec la série "Wild Seasons", qui suit les tribulations d'un groupe de copines à Las Vegas. Un si beau diplôme/ Scholastique Mukasonga (à la médiathèque) Comment sauver son enfant d’une mort certaine ? Faut-il, comme le croit le père de l’auteur, faire confiance à l’école afin qu’elle obtienne un « beau diplôme » ? Ainsi elle ne serait plus ni hutu ni tutsi : elle atteindrait le statut inviolable des « évolués ». C’est justement pour obtenir ce certificat que l’auteure sera obligée de prendre le chemin de l’exil. Elle passera de pays en pays, au Burundi, à Djibouti puis en France. Tantôt les chances que lui promettait ce précieux papier apparaissent comme une certitude, tantôt elles se volatilisent tel un mirage. Comme le lui avait dit son père, ce « beau diplôme » sera le talisman, toujours source d’énergie, qui lui permettra de surmonter désespérance, désillusions et déconvenues. L’auteur revient ici à la veine autobiographique, avec ce style fluide, plein d’humour et de fantaisie qui rend passionnant le récit de ses souvenirs, si douloureux soient-ils parfois. Scholastique Mukasonga est née au bord de la rivière Rukarara, dans la préfecture de Gikongoro, elle est Tutsie. En 1960, sa famille est déportée à Nyamata. En 1968, Scholastique Mukasonga réussit l'examen d'entrée à l'école secondaire et elle est envoyée en pensionnat à Kigali, au Lycée Notre- Dame-de-Cîteaux. En 1971, elle s'inscrit à l'école d'assistantes sociales de Butare. En 1973, elle fuit le Rwanda et franchit la frontière du Burundi avec son frère, afin d’échapper aux raids Hutus menés contre les Tutsis. Au-delà de cette frontière, c’est la fin du cauchemar, elle rencontre un ethnologue français, son futur mari, et obtient son diplôme en 1975. La vache du roi, Cœur tambour, Ce que murmure les collines, Notre dame du Nil
La fille d’avant / JP Delaney (à la médiathèque) C’est sans doute la chance de sa vie : Jane va pouvoir emménager dans une maison ultra-moderne dessinée par un architecte énigmatique… avant de découvrir que la locataire précédente, Emma, a connu une fin aussi mystérieuse que prématurée. À mesure que les retournements de situation prennent le lecteur au dépourvu, le passé d’Emma et le présent de Jane se trouvent inextricablement liés dans ce récit hitchcockien, saisissant et envoûtant, qui nous emmène dans les recoins les plus obscurs de l’obsession. Écrivain et journaliste, Anthony Capella a publié plusieurs romans à succès sous les noms de Tony Strong, Anthony Capella et J. P. Delaney. En 1997, il publie son premier roman, sous le nom de Tony Strong, "The Poison Tree", le premier tome de diptyque "Terry Williams". Deux autres livres suivront, "L’Appât" (The Decoy, 2001) et "Un mauvais rêve" (Tell Me Lies, 2003). "The Food of Love" (2004), publié sous le pseudonyme d'Anthony Capella, devient un best-seller, suivi de "The Wedding Officer" (2006), "The Various Flavours of Coffee" (2008), "Love and Other Dangerous Chemicals" (2015). Les loyautés / Delphine De Vigan (à la médiathèque) « Chacun de nous abrite-t-il quelque chose d'innommable susceptible de se révéler un jour, comme une encre sale, antipathique, se révélerait sous la chaleur de la flamme ? Chacun de nous dissimule-t-il en lui-même ce démon silencieux capable de mener, pendant des années, une existence de dupe ?» Delphine De Vigan est une romancière française, née à Boulogne Billancourt, le 01/03/1966. Son premier roman, "Jours sans faim" est paru en 2001 aux éditions Grasset sous le pseudonyme de Lou Delvig. En 2007, "No et moi" reçoit le Prix des Libraires. Une adaptation au cinéma a été réalisée par Zabou Breitman, film sorti en novembre 2010. En 2009, "Les Heures souterraines" (Jean-Claude Lattès) obtient le prix des lecteurs de Corse en 2010. Le roman a été adapté pour Arte par Philippe Harel. En 2011, elle obtient le prix du roman Fnac, le Prix Roman France Télévisions et le Prix Renaudot des Lycéens pour "Rien ne s'oppose à la nuit," ainsi que le grand prix des lectrices Elle 2012. En 2015, elle publie un nouveau roman "D'après une histoire vraie" couronné par le Prix Renaudot et le Prix Goncourt des Lycéens. Leurs chemins / Marie-Hélène Nunez (à la médiathèque) Comment se construit un individu ? Quelles blessures doit-il panser pour accéder à lui-même ? Celles de l’Histoire qui fait et défait les destins, celles du milieu familial, qui marque à sa façon ses descendants, pris dans les idéologies de leur temps. Les liens entre les personnages se tissent par-delà les époques dans une chronologie déconstruite : présent, passé, ’exode espagnol de 1939, 2ème guerre mondiale, 1968. La montagne des Pyrénées, personnage à part entière, est complice de leurs errances, de leurs bonheurs et de leurs rencontres, entre France et Espagne Marie-Hélène Nunez sera présente à la médiathèque le samedi 8 décembre 2018 à 10h.
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