(LITTLE) OLIMPIA PETIT THEATRE DE POUPEES COMPAGNIE HOP!HOP!HOP! - Tout est cousu d'enfance - Très Tôt Théâtre
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(LITTLE) OLIMPIA
PETIT THEATRE DE POUPEES
COMPAGNIE HOP!HOP!HOP!
Tout est cousu d’enfance
W.Gombrowitcz
SOMMAIRE la compagnie ........................................................................................................................................... 3 (LITTLE) OLIMPIA ..................................................................................................................................... 4 SYNOPSIS OLIMPIA .............................................................................................................................. 4 SYNOPSIS LITTLE OLIMPIA ................................................................................................................... 4 OLIMPIA, Création saison 2018-19 à partir de 3 ans........................................................................... 5 LITTLE OLIMPIA, creation saison 2018-19 A PARTIR DE 1 an .............................................................. 5 CALENDRIER DE CREATION olimpia & little olimpia ................................................................................ 5 note d’intention ...................................................................................................................................... 7 Actions culturelles et residences de creation ......................................................................................... 8 L’EQUIPE DE CREATION ........................................................................................................................... 9 La poupée, un jouet à part .................................................................................................................... 12 Un rôle majeur dans le développement de l’enfant ............................................................................. 12 LA POUPEE DANS L’HISTOIRE ................................................................................................................ 13 Poupée et psychanalyse ........................................................................................................................ 13 Poupées d’artistes ................................................................................................................................. 14 LES PRECEDENTES CREATIONS .............................................................................................................. 16 Répertoire.......................................................................................................................................... 16 CALENDRIER 1ER SEMESTRE 2018 .......................................................................................................... 17 Contacts ................................................................................................................................................. 17
LA COMPAGNIE La cie hop!hop!hop! a été créée en 2005 à Rennes. Sa particularité réside dans un travail de corps directement lié aux arts plastiques. Son univers, que l’on pourrait qualifier de baroque et gothique peut surprendre car il ne se revendique d'aucune discipline (ou de plusieurs à la fois) : le théâtre de corps et d'objets est celle qui s'en rapprocherait le plus. Le récit n'est pas sa priorité. Christine Le Berre communique sans parole et sans mot avec les petits spectateurs, de manière intuitive et symbolique en privilégiant l'expérience de l'émotion esthétique. Elle crée des tableaux vivants où les repères sont brouillés, cachés, l'essentiel étant d'éprouver. Il suffit de se laisser glisser dans cet univers parfois étrange, et à cet exercice, les enfants dépassent largement les parents... La cie hop!hop!hop! est soutenue aux projets par le Ministère de la Culture - DRAC de Bretagne, le Conseil Départemental d’Ille et Vilaine et Rennes Métropole, et au fonctionnement par le Conseil Régional de Bretagne et la Ville de Rennes.
(LITTLE) OLIMPIA
…Petit théâtre de poupées…
Deux formes de théâtre marionnettique :
OLIMPIA pour le jeune public à partir de 3 ans
LITTLE OLIMPIA pour la toute petite enfance à partir 1 an
SYNOPSIS OLIMPIA
Olimpia est chargée par les dieux de partir en quête. Elle ne comprend pas pourquoi elle, petite fille
toute fluette, mais décide de partir quand même, sans rien savoir de sa destination…
Au travers de rencontres mythologiques (le Minotaure, le Cyclope, Sisyphe…) et d’une route semée
d’épreuves, Olimpia, fille du mont Olympe, va partir à la recherche d’elle-même.
Guidée par sa seule intuition et les rencontres qui révèleront ses forces et faiblesses, elle restera
habitée par l’émerveillement tout au long de son odyssée. Traversant les symboles et les archétypes,
Olimpia tentera de recréer un mythe universel.
Chercher son propre mythe, découvrir ce héros que chacun porte en lui-même ; cerner ce qui nous
anime, nous trouble depuis longtemps déjà, ce qui nous émeut à chaque fois, ce qui nous tire, ce qu’on
trouve beau et qui devient le fil de notre vie dans le labyrinthe de nos existences.
A travers le regard d’Olimpia, Christine Le Berre se présente à la fois comme son double en quête de
sens et comme son créateur pouvant l’aider dans des situations délicates, et comme une artiste ayant
le pouvoir de mettre en scène et de partager ses doutes et ses questions autour du rôle de chaque
être humain dans ce monde.
« Connais-toi toi-même » Socrate
SYNOPSIS LITTLE OLIMPIA
Les tout-petits assistent au voyage d’Olimpia, poupée de tissus, partageant avec elle la poésie du
monde, la force de l’animal, la douceur de l’eau, la sécheresse du désert, la mélodie du vent dans les
arbres, la répétition des gestes, la différence de l’autre rencontré et l’harmonie finale à l’arrivée.
Little Olimpia, c’est le partage des émotions sans mot, une expérience noyée dans l’état originel
d’avant le langage où gravitent les symboles, tout comme dans celui du tout-petit.
OLIMPIA, CREATION SAISON 2018-19 A PARTIR DE 3 ANS Spectacle autonome en son et lumière Dimensions jeu : 6m x 6m – Environ 40 min, Jauge : 90 personnes, 2 personnes en tournée Mise en scène et jeu : Christine Le Berre Décors, régie, manipulation : Didier Martin LITTLE OLIMPIA, CREATION SAISON 2018-19 A PARTIR DE 1 AN Cette version sera autonome et légère pour pouvoir être jouée en crèche ou lieux adaptés aux tout- petits. La scénographie, le propos seront adaptés. Dimensions jeu : 6mx4m (4mx3,5m en lieu de vie des tout-petits) Durée : 25 min, Jauge : 50 (40 en lieu de vie des tout-petits) CALENDRIER DE CREATION OLIMPIA & LITTLE OLIMPIA RESIDENCES : - avril-juillet 2017 : premières recherches artistiques - du 9 au 22 octobre 2017 : résidence de création – JUNGLE - Le Rheu (35) - septembre-décembre 2017 : résidence d’exploration (1 jour par semaine) – Crèche Marie Curie – Rennes(35) - du 15 au 26 janvier, Salle Ropartz – Rennes (35) - du 5 au 9 février 2018, Très Tôt Théâtre - Quimper (29) - du 2 au 6 avril 2018 : Théâtre de Poche à Hédé (35) - du 30 avril au 4 mai 2018 : JUNGLE – Le Rheu (35) - du 7 au 11 mai 2018 : La Juteauderie – Thorigné-Fouillard (35) - du 4 au 8 juin 2018, Salle Ropartz – Rennes (35) - du 25 juin au 7 juillet 2018 Le Grand Logis – Bruz (35) (dédiée à Little Olimpia) - du 10 au 14 septembre : Le Vieux Couvent, Muzillac / Festival Prom’nons-nous (56) - du 17 au 26 septembre 2018 Centre Culturel de La Ville Robert à Pordic (22) - du 8 au 12 octobre 2018 : La Maison du Théâtre, Brest (29) (dédiée à Little Olimpia)
CREATION : OLIMPIA : les 28 et 29 septembre 2018 : Centre Culturel de La Ville Robert à Pordic (22) LITTLE OLIMPIA : le 16 novembre 2018 : Centre Social de Maurepas, Rennes (35) COPRODUCTIONS : Centre Culturel de La Ville Robert, Pordic (22) Coopérative de production du Réseau Ancre (Bretagne) Festival Puy de Mômes, Cournon d’Auvergne (63) Festival Prom’nons-nous, Pays de Vannes et alentours (56) Salle Guy Ropartz/Ville de Rennes (35) Maison du Théâtre, Brest (29) CALENDRIER DE DIFFUSION 2018/2019 : Centre Culturel de la Ville Robert : 27 et 28 sept. 2018 >OLIMPIA CREATION Le Grand Logis-Festival Marmaille, Bruz (35) : 17 et 18 oct. 2018 > OLIMPIA Centre Social de Maurepas, Rennes (35) : le 16 nov. 2018 > LITTLE OLIMPIA CREATION Halte-Garderie Primevères, Noyal-Châtillon (35) : le 17 nov. 2018 > LITTLE OLIMPIA Tournée départementale TTT, Service Culturel de Bannalec (29) > le 5 déc. 2018 > LITTLE OLIMPIA Tournée départementale TTT, Maison du Théâtre, Brest (29) : du 11 au 15 déc. 2018 > LITTLE OLIMPIA Très Tôt Théâtre / Festival Théâtre à Tout Age, Quimper (29) : du 16 au 20 déc. 2018 > LITTLE OLIMPIA Festival Prom’nons nous, Scènes du Golfe, Vannes (56) : 28 et 29 janvier > OLIMPIA Festival Prom’nons nous, L’Hermine, Sarzeau (56) : 30 et 31 janvier 2019 > OLIMPIA Festival Prom’nons nous, L’Asphodèle, Questembert (56) : 6 février 2019 > OLIMPIA et LITTLE OLIMPIA Festival Magnimagine, Thorigné-Fouillard (35) : entre le 4 et le 10 février 2019 > OLIMPIA (à confirmer) Festival Petits et Grands, Nantes (44) : du 27 au 31 mars 2019 > OLIMPIA Festival Puy de Mômes, Cournon d’Auvergne (63) du 8 au 18 avril 2019> OLIMPIA et LITTLE OLIMPIA Festival Marionnet’ic, Binic (22) entre le 28 avril et le 4 mai > LITTLE OLIMPIA Dieppe Scène Nationale, Dieppe (76) : du 15 au 18 mai 2019 > OLIMPIA Le Carré Les Colonnes / Festival Les Echappées Belles : du 23 au 26 mai 2019 (33) > OLIMPIA Autres en cours… SOUTIENS : DRAC Bretagne Conseil Régional de Bretagne Conseil Départemental d’Ille et Vilaine Ville de Rennes et Rennes Métropole Réseau Canopé Théâtre de Poche, Hédé (35) Très Tôt Théâtre, Quimper (29) Service Culturel, Thorigné-Fouillard (35) Le Grand Logis, Bruz (35)
NOTE D’INTENTION
La poupée, c’est à la fois un corps et un objet, un corps-objet.
J’aime l’idée que l’enfant repousse le réel pour se laisser croire à cette autre réalité qu’est la
marionnette : une poupée vivante et autonome, capable de dire non à son créateur.
J’aimerais cerner cette notion d’objet-poupée en tant que projection des désirs pour l’enfant, mais
aussi pour l’adulte et la rapprocher de la création artistique. Je souhaiterais montrer la puissance de
l’inconscient et des associations mentales, la force de l’imagination et du fantasme.
Sur scène, je créerai un « terrain expérimental de jeu » inspiré par les figures allégoriques des mythes.
Olimpia elle-même incarnera une héroïne.
La scénographie s’attachera à souligner la charge
symbolique des objets et des mythes abordés. Elle sera
composée de matériaux naturels, en référence aux 4
éléments : sable, eau, plume, bois, feuillage mis en espace
sur des éléments de décors qui se transformeront au fur
et à mesure des épopées d’Olimpia.
Elle s’attachera également à matérialiser le regard : celui
d’Olimpia, celui que les autres portent sur nous, celui qui
nous bouscule, qui nous touche. Ainsi les arbres auront
des yeux, l’eau aura des yeux et le désert aura des yeux…
Ces yeux seront le symbole universel de la « fenêtre de
l’âme ».
En écho à mes précédentes créations, il sera à nouveau
question de « (re)construction », de de « (re)naissance » à
travers un voyage initiatique…
Essai scénographique – oct 2017 Porter un regard empathique sur l’autre différent de
soi, l’aider en le reconnaissant, l’aimer pour le faire
revivre.
Les enfants n’ont évidemment pas connaissance de ces mythes mais chacun d’entre eux pourra se
retrouver dans le combat de l’animal, dans la douceur de l’eau, dans la sécheresse du désert, dans la
mélodie du vent dans les arbres, dans la répétition des gestes, dans le transvasement des matières,
dans la reconnaissance des éléments naturels.
J’ai envie de partager l’abandon d’une poupée dans la jouissance secrète d’avoir (re)trouvé la vie.
Et avec le théâtre, je peux faire ça !... Et les enfants y croire !...
Christine Le Berre, Octobre 2017
ACTIONS CULTURELLES ET RESIDENCES DE CREATION « J’aimerais partager un moment de jeu autour de quelques-unes de mes poupées pour amener le tout- petit à la poésie de la matière et de l’objet-poupée dans ce qu’il a d’évocateur – un espace de jeu sans contrainte pour laisser l’imagination de l’enfant prendre toute sa place, pour ressentir qu’un espace de liberté est possible dans la création. » C.L.B Différentes actions artistiques et culturelles sont mises en place dans le cadre du processus de création des deux formes : En direction des crèches : De septembre à décembre 2017, la compagnie a été en résidence d’immersion à la Crèche Marie Curie à Rennes, dans le cadre d’un projet d’action artistiques sur le quartier de Maurepas (ZUS), en lien avec les résidences à la Salle Guy Ropartz, avec le soutien conjugué des services Petite Enfance et Actions Culturelles de la Ville de Rennes. Des temps d’immersion et d’observation réguliers pour créer une intimité avec les tout-petits, un environnement propice pour appréhender la relation à leur poupée. Et des temps avec les parents – encadrants et les enfants autour de la fabrication d’une poupée- doudou. En octobre-novembre 2018 / en partenariat avec le Conseil départemental d’Ille et Vilaine : - Ateliers parents-enfants avec la PMI de Maurepas accompagnés d’une représentation de « Little Olimpia ». - Ateliers professionnels-enfants et parents-enfants avec la Halte-garderie Primevères à Noyal Chatillon sur Seiche (accueil exclusif d’enfants à besoins spécifiques) accompagnés d’une représentation de « Little Olimpia ». En direction des maternelles : Egalement en lien avec les résidences à la Salle Guy Ropartz, la compagnie mènera entre janvier et juin 2018 des parcours artistiques avec des classes de moyennes sections des écoles Trégain et Les Gantelles, avec le soutien de l’Education Nationale, du réseau Canopé et de la Ville de Rennes. Au programme : rencontres, répétitions publiques, ateliers de fabrication et manipulation de poupées, échanges entre les deux écoles, implication des parents… Actions multigénérationnelles : Des rencontres autour de la fabrication de poupées réunissant personnes âgées (EHPAD) et enfants pour créer un partage entre générations où son propre enfant intérieur peut s’exprimer ont eu lieu avec la Crèche Marie Curie et l’EHPAD du quartier de Maurepas à Rennes.
L’EQUIPE DE CREATION Christine Le Berre Chorégraphe, metteure en scène & interprète née en 1965 à St-Malo, Christine Le Berre crée l'association ZIC Z'ART (qui héberge la cie hop!hop!hop!) en 1989. Elle est membre fondateur du Collectif Danse Rennes Métropole (Le Garage à Rennes). Après une quinzaine de créations chorégraphiques contemporaines (parmi les plus marquantes : Janus en 1997, Celui qui tombe en 1998, L'antre en 1999 sur une création musicale pour 8 guitares d'Olivier Mellano, Les pénétrables en 2000 notamment présentée aux Hivernales à Avignon, La chair des anges en 2001, Pour la peau en 2002) et un soutien affirmé du Triangle à Rennes, elle s'interroge sur le mode de représentation chorégraphique et se dirige peu à peu vers un théâtre des corps où le mouvement n'est présent que s'il a du sens. En 2004, elle présente une pièce pour le jeune public Dame Couverture et Monsieur Seau en résidence au Théâtre Lillico (Rennes). Une nouvelle direction s'affirme désormais. L'année suivante elle crée la cie hop!hop!hop! et créée La petite fille qui se prenait pour un oiseau avec lequel elle tournera en France et à l’étranger. En 2006, elle poursuit son travail en solo pour les enfants avec Patati et Patata. A partir de 2008, avec le spectacle La ligne d'or, la notion de personnage comique apparaît dans son travail et on peut désormais parler de théâtre de corps et d'objets. Son premier désir est d'éveiller l'enfant à l'esthétique contemporaine au travers du corps mis en scène et des objets qui l'entourent (le corps dans son rapport à l'espace scénographique, la musique, la matière et à l'objet). Il lui semble important que l'enfant ait une expérience artistique dès son plus jeune âge, qu'il puisse aiguiser son regard avec de véritables propositions artistiques pour les enfants, loin de toute mièvrerie. Elle cherche donc à travers ses spectacles à s’adresser à tous, de la petite enfance à la préadolescence en passant par les adultes évidemment ! Ses créations sont influencées par des univers picturaux (Jérôme Bosch, Goya ou Witkin) et plastiques (A. Messager, Louise Bourgeois, Berlinde de Bruyckere...) et des auteurs comme G. Bataille, Cioran, les écrivains de contes et de mythes... qui se transmettent insidieusement aux enfants. La narration ne semble pas nécessaire et c'est à un voyage plus abstrait où l'émotion esthétique peut déjà naitre que Christine Le Berre invite le public. « Je viens de la danse contemporaine et si j'ai mis le mouvement entre parenthèses depuis quelques temps déjà, c'est pour mieux travailler sur le corps, sa matière, sa présence, son image, sa poésie, son humour et son rapport à l'objet. Il reste mon mode d’expression, de communication, au-delà des mots. Comment amener l'enfant (ou l'adulte) dans un univers sans le lui expliquer ? Comment faire ressentir sans dire ? Comment raconter sans mot ? » C.LB
Didier Martin, binôme de création Il est la deuxième jambe de la cie hop !hop !hop ! Il fabrique les décors, les accessoires, la lumière mais aussi parfois la bande son (sous le nom de Dofo) et surtout il est le regard extérieur sans concession de Christine. Il se forme en permanence : logiciel de musique, soudure, lumières leds, électro- aimants…. Didier Martin, (ou Dean Martin pour les intimes) est né le 22 mars 1965, le jour ou France Gall remportait l’Eurovision avec « Poupée de cire, poupée de sons ». Après de magnifiques années de lycée qui le destinaient à une carrière de comptable, le destin l’emmena sur les rives plus chaotiques de la musique et du spectacle. Il fut batteur dans de formidables groupes très eighties avec mèches, chaussures pointues dans les brumes des Côtes d’Armor. Mais la mèche ne nourrissant pas son homme, il se forma pour devenir stratifieur. Cela l’amena à la construction de bateaux, mais on le sait bien la marine mène au Théâtre, il se redirigea donc vers ces lumières, les velours rouges, les galas etc..... Après quelques années comme régisseur avec le Théâtre de Folle Pensée à St Brieuc puis avec Fiat Lux, il s’installa à Rennes pour faire de la musique mais aussi pour travailler à lʼUbu et aux Transmusicales comme éclairagiste. Cela dura 10 ans. Durant ces années-là, il croisa une certaine Christine Le Berre qui le tira vers la danse contemporaine puis vers le spectacle jeune public avec la cie hop!hop!hop! Et leur collaboration continue. Une autre rencontre va lui faire découvrir la chanson française. C’est Dominique A. Ils sont ensemble sur les routes depuis plus de dix ans maintenant. Tout cela entrecoupé de projets multiples et variés avec des gens comme Mathieu Boogaerts, Yann tiersen, Da silva, Olivier Mellano, Tété, etc. Si lʼon devait lui demander ses passions, il répondrait : musique, spectacle, lumières et particulièrement celles de Grèce. Robert Le Magnifique, compositeur et musicien Frank Robert aka Robert le Magnifique est le petit dernier d'une famille de musicien et se passionne d'abord pour le rock de Nirvana, Led Zeppelin ou Sepultura, pour finir par s'aventurer vers les contrées électroniques des labels Ninja Tune et WARP. En 2000, Jean Louis Brossard, programmateur des Rencontres Transmusicales de Rennes le repère lors d'une soirée Ninja Tune et très vite Robert le Magnifique est propulsé non seulement sur la scène des "découvertes musicales" mais également en premier partie du groupe hip hop américain De La Soul, suite à un heureux concours de circonstance. Ses compositions allient avec panache le rock et l'electro, à l'image de "Fuck The Hell Yeah", savant mélange d'acoustique, de samples improbables et des touches de lumières électroniques, écrit avec Thomas Poli et sorti en 2016. Il partage aujourd'hui la scène avec Bertrand James (batteur du groupe Totorro). En parallèle, il multiplie les collaborations artistiques, notamment au sein de la compagnie de théâtre L'Unijambiste / David Gauchard pour laquelle il compose et interprète la bande sonore de plusieurs spectacles. Il découvre la création en direction du jeune public à travers le projet "Les Mistoufles" (collection d’albums musicaux pour les enfants, réalisée par les enfants) mené avec la comédienne Emmanuelle Hiron. Et comme il n'aime pas le vide, entre deux collaborations musicales, Il s'investit au sein du collectif scénographique Zarmine en tant que constructeur, monteur, régisseur sur les Trans Musicales, Travelling, Les Tombées de la nuit, Art Rock, Les Vieilles Charrues...
Alexandre Musset, constructeur de décors Après une première vie professionnelle dans le commerce, Alexandre devient régisseur et créateur lumière du bob théâtre au début des années 2000. Pendant 15 ans, il sillonne la France de long en large et l’étranger aussi ! De salles municipales en centres dramatiques nationaux et festivals au bout du monde, il s’adapte à toutes les configurations de jeu. Sa bonne humeur et son énergie ont raison de toutes les situations compliquées, même en anglais ! Au fil des années, son inventivité et sa passion pour le métal l’amènent à construire des décors de spectacles, notamment pour des équipes de théâtre d’objet et aussi des verrières, parce qu’il trouve ça beau ! En 2016, il cofonde l’atelier partagé JUNGLE avec Lorinne Florange et d’autres artistes et techniciens dont Christine Le Berre. Dans le même temps, il rejoint le collectif Zarmine en tant que constructeur/monteur/régisseur pour de la décoration événementielle et scénographie de festivals comme Les Transmusicales à Rennes, Les Vieilles Charrues à Carhaix, Mythos, etc… Hectores, bureau d’accompagnement Cofondé par Lorinne Florange et Grégoire Le Divelec, Hectores accompagne les équipes artistiques du spectacle vivant en administration, production et diffusion. Il est au côté de la compagnie hop!hop!hop! depuis juin 2016.
LA POUPEE, UN JOUET A PART Pour l’enfant, la poupée est en quelque sorte un double. C'est son visage « humain » qui fait de la poupée un jouet particulier. A ses yeux, elle est bien vivante. Elle représente une sorte de double muet auquel il s'identifie. S'il a besoin de tendresse, il la câline. S'il est inquiet, il la rassure. S'il est en colère, il la bat. La poupée acquiert ainsi un rôle primordial dans l'univers de l'enfant : réceptacle de ses émotions, elle lui permet d'exprimer, par des mots comme par des gestes, ce qu'il ressent. Avec elle, l'enfant peut laisser libre cours à son agressivité, son sentiment de frustration. Lorsqu'un nouveau-né capte l'attention de sa mère, plutôt que de renverser le berceau du petit frère, il se défoule sur la poupée. Elle représente alors un substitut salutaire ! C’est aussi une confidente. Support de l'imaginaire et de la créativité de l'enfant, la poupée devient peu à peu son amie intime, son alliée secrète, celle qu'il serre dans ses bras lorsqu'il se sent seul, celle à qui il raconte ses joies et ses soucis. En effet, si la poupée tient une si grande place dans la vie de l'enfant, c'est parce qu'elle est l'objet d'une tendresse sans égale, d'un attachement indéfectible. UN ROLE MAJEUR DANS LE DEVELOPPEMENT DE L’ENFANT Véritable support pédagogique, la poupée permet à l'enfant d'exprimer ses émotions, de prendre du recul par rapport à une situation, d’enrichir son langage, d'affirmer sa personnalité, mais aussi de développer sa motricité fine. On parle de l'effet cathartique, la catharsis étant un exutoire de tensions. Plus simplement, l'enfant exprime des émotions, prend du recul par rapport à une situation pour mieux la comprendre, mais surtout, il la fait évoluer comme bon lui semble : c'est lui qui décide de donner des frites ou de la soupe à son poupon. L'enfant a le pouvoir, et c'est cela qui lui plait. Ce jeu favorise également le développement et la consolidation de nombreuses compétences, telles que la motricité fine (habiller déshabiller), globale (porter le poupon, le pousser dans la poussette), le langage, la socialisation, l’imitation, l’empathie, la pensée symbolique en général. Cette dernière commence à émerger au cours de la deuxième année de l'enfant. Tous les enfants, filles et garçons, ont besoin de se mettre à la place des grands (papa, maman, nounou...), d'avoir le pouvoir, de rejouer son quotidien d'un autre point de vue pour le faire évoluer en fonction de son envie et de son imaginaire. Vers 18 mois L’enfant veut souvent avoir sa première poupée vers 18 mois. À cet âge, il imite ce qu’il observe dans son entourage. Par exemple, l’enfant brosse les cheveux de sa poupée, comme ses parents brossent les siens tous les matins. Il la câline, la berce et la gronde, comme on le ferait avec un vrai bébé. De 2 ans à 3 ans La poupée fait partie de l’imaginaire de l’enfant et devient un véritable partenaire de jeu. L’enfant aime la câliner, la gronder, la mettre au lit, la laver, la faire marcher, la nourrir avec de la nourriture invisible et la faire dormir. Il joue à faire semblant d’être sa maman ou son papa. L’enfant refait les gestes et les événements du quotidien avec sa poupée. Il expérimente le monde des adultes. À cet âge, la poupée lui offre aussi la possibilité de reproduire ce qu’il vit, que ce soit les bons ou les mauvais moments. Il peut ainsi exprimer les sentiments qu’il ressent (tendresse, jalousie, joie …) et dédramatiser les situations conflictuelles, en rejouant les scènes avec sa poupée. De plus, l’enfant devient plus compétent pour s’en occuper, car ses gestes sont plus efficaces. Tout cela aide l’enfant à grandir et à prendre confiance en lui. De 3 ans à 6 ans L’enfant invente des histoires plus longues, plus complexes, avec des rôles sociaux (ex. : « Moi, je suis la maman et toi, le docteur »). Tout a un sens et les éléments sont liés entre eux. Dans son jeu avec la poupée, l’enfant reproduit souvent les interdits des adultes : « Tu iras réfléchir sur la chaise si tu tapes ton ami. »
La poupée représente une partenaire de jeu toujours disponible et docile. Confidente des plus discrètes, elle écoute tous les secrets de l’enfant. La présence de sa poupée peut aussi le rassurer à l’heure du coucher. Jouer à la poupée est un élément de socialisation important à cet âge, car les enfants adorent jouer ensemble avec leurs poupées respectives. La présence d’autres enfants enrichit leur jeu et permet de développer des habiletés sociales, comme décider du scénario, partager des accessoires ou tenir compte de l’opinion de l’autre. LA POUPEE DANS L’HISTOIRE Dans l’Antiquité, les Grecs utilisaient le terme korè pour signifier à la fois la poupée et la jeune fille ; les Latins, celui de pupilla qui désignait, en outre, la prunelle. Ainsi logée dans le miroir de l’œil, cette fenêtre de l’âme où se jouent les représentations de soi et de l’autre, la poupée suit les métamorphoses du regard. Poupées « doudou » chez l’enfant, poupées emblème de la fécondité, poupées vaudou… Protectrice ou maléfique, la poupée porte en elle toutes les représentations symboliques et sacrées. POUPEE ET PSYCHANALYSE Dans notre culture occidentale, c’est la psychanalyse qui a permis de comprendre que les jeux de poupée avaient un sens plus profond que celui d’imitation du parent et qu’ils permettaient à l’enfant de résoudre les sentiments de frustration et de castration. Chez le tout-petit la poupée représente la première matérialisation du « non-moi » qui lui permet d’appréhender son propre être et de le distinguer par rapport au reste du monde. Puis, avec l’objet, l’enfant développe une palette d’émotions et de sentiments qui participent de son évolution et de sa croissance en tant qu’être humain : affection, consolation, rejet, reconnaissance, identification, empathie, différenciation, transfert, quête autonomie, projection fantasmée, superstition… Étonnement, Freud s’est assez peu intéressé à la représentation de la poupée dans la construction psychologique de l’enfant ou à son rôle dans sa socialisation. Les seules poupées qui l’ont vraiment interrogé sont celles de l’artiste surréaliste Hans Bellmer et Olympia, la poupée H. Bellmer, photographe des Contes d’Hoffman. Chez Bellmer, c’est la manière dont il désarticulait ses poupées, amalgame entre rêve et réalité, et l'impression de transgression inhérente à son œuvre qui passionnait le psychanalyste. Le personnage d’Olympia, poupée animée si ressemblante à un être vivant, a été un exemple souvent cité par le maître dans ses travaux sur « l’inquiétante étrangeté ».
Dès la fin des années 1940, Françoise Dolto s’est, elle, intéressée
à la poupée comme objet symbolique. Elle imagine et
confectionne une poupée avec un corps de femme et un visage
végétal. Cette poupée-fleur permet à une de ses patientes, une
fillette anorexique de cinq ans, de se libérer de son agressivité en
la transférant sur ce jouet. Plus tard, Françoise Dolto publiera un
livre : « Jeu de poupée » dans lequel elle explore le rôle de la
poupée dans la construction de l’identité de l’enfant. Dans les
années 1950, Donald Winnicott, pédiatre, psychiatre et
psychanalyste anglais théorise le célèbre doudou. Poupée ou
jouet en peluche, objet sacré pour les tout-petits,
le doudou permet une transition rassurante entre la mère et le
monde extérieur.
Poupée-fleur de F. Dolto Durant ces mêmes années, Mélanie Klein, psychanalyse
d’enfants, énonce que le jeu est l’équivalent du rêve et qu’il
constitue une voie royale d’accès à l’inconscient. Le jeu fait apparaître les fantasmes de l’enfant, un
matériel clinique susceptible d’interprétations qui permettent de soulager les angoisses précoces de
l’enfant. Grâce à ce moyen l’enfant peut associer librement comme le fait l’adulte à l’aide de la talking
cure. Le jeu facilite l’expression des couches les plus profondes de la pensée, le plaisir du jeu provenant
aussi du fait que l’interprétation rend inutile les frais du refoulement.
En Occident, si les psychanalystes ont étudié les poupées
comme des objets structurants de l’enfance, ailleurs,
quelle que soit la culture, quelle que soit la fonction,
jouet ou fétiche, sacré ou profane, les poupées jouent le
même rôle protecteur et/ou socialisant de l’enfance.
POUPEES D’ARTISTES
La poupée relie à l’univers, au cosmos, à la mythologie.
De nombreux artistes se sont emparés de cet objet et en
particulier Michel Nedjar, que l’on classe dans l’art brut.
Pour lui, « Tout peut être une poupée ». M. Nedjar
Hans Bellmer s’était fait fabriquer une poupée à taille humaine qu’il a mis en scène et photographié
dans de nombreuses positions.
Plus récemment, Louise Bourgeois a
conçu de nombreuses poupées
constituées pour la plupart de feutre.
De nos jours, des artistes comme
Annette Messager, Anne Bothuon,
Cécile Perra, Melissa Ichiuji exposent
régulièrement leurs poupées.
L. Bourgeois A. Messager« Qu’est-ce qu’une poupée ? Qu’est-ce qu’une poupée ?
C’est quelque chose d’étrange. C’est quelque chose
dans l’ombre. C’est quelque chose de la terre. C ‘est
quelque chose de l’origine. C ‘est quelque chose de
magique. C’est quelque chose de paternel. C’est
quelque chose d’interdit. C’est quelque chose de Dieu.
C’est quelque chose de lointain. C’est quelque chose
sans yeux. C’est quelque chose d’animal. C’est quelque
chose d’oiseaux. C’est quelque chose de silencieux.
C’est quelque chose d’éternel. C’est quelque chose de
boue. C’est quelque chose de cailloux. Quelque chose
de végétal. Quelque chose de l’enfance. Quelque chose
de cruel. Quelque chose de joie. Quelque chose de cri.
Quelque chose de muet. Voilà ! » Michel Nedjar
M. NedjarLES PRECEDENTES CREATIONS REPERTOIRE Dame Couverture et Monsieur Seau 2004 dès 6 ans La petite fille qui se prenait pour un oiseau 2005 dès 3 ans Patati et Patata 2006 dès 4 ans La Ligne d’Or 2008 dès 7 ans Mille Poche 2009 dès 2 ans Peau d’arbre 2010 dès 8 ans Le Sacre 2011 dès 8 ans Le Jardin des Sorcières 2013 dès 8 ans Nui 2014 dès 3 ans De l’autre côté d’Alice 2016 dès 6 ans Tout près d’Alice 2016 dès 3 ans Actuellement en tournée : NUI Un jour, une petite fille découvre un nounours sur une plage. Il est en piteux état et porte une plaque sur lequel est gravé : NUI. Il est tout trempé, couvert d’algues, de sable et de coquillages. Hormis les marques évidentes de naufrage, il porte les traces d’une vie de doudou follement aimé. Les différents tableaux vont retracer l’histoire des marques et des blessures qui ont jalonné la vie de NUI. teaser : https://www.youtube.com/watch?v=SghEk-qoteg&feature=youtu.be De l’autre côté d’Alice Une petite fille joue dans une chambre ou un grenier encombré de jouets cassés. Assoupie, elle se laisse embarquer par le regard qu’elle porte sur les objets qui l’entourent. Dans sa rêverie, on la surprend à suivre le lapin comme on suivrait son intuition. Elle finira par régler ses comptes avec les adultes et leur étroitesse d’esprit … Captation sur demande Tout près d’Alice En suivant un drôle de lapin Alice se retrouve dans un monde étrange où les objets sont vivants et où les animaux se comportent comme des êtres humains. Tout près d’Alice est une plongée dans le royaume mystérieux de l’enfant, une rêverie poétique où l’imaginaire a pris la place de la raison.
CALENDRIER 1ER SEMESTRE 2018 FEVRIER MCJ PACE – Pacé (35) De l’autre côté d’Alice : le 23 février à 10h et 14h15 MARS Le Triangle, Scène Conventionnée danse – Rennes (35) De l’autre côté d’Alice : le 21 mars à 15h Tout près d’Alice : le 21 mars à 17h, et le 22 mars à 9h15, 10h45 & 14h. AVRIL Le Champ de Foire – Saint-André de Cubzac (33) De l’autre côté d’Alice : le 24 avril à 19h30, scolaire en journée JUIN Théâtre Dunois, Scène Conventionnée Jeune Public – Paris XIII Tout près d’Alice mercredi 13 juin à 10h et 15h De l’autre côté d’Alice jeudi 14 juin à 10h et 14h30 Tout près d’Alice vendredi 15 juin à 10h Tout près d’Alice samedi 16 juin à 17h Tout près d’Alice dimanche 17 juin à 11h De l’autre côté d’Alice lundi 18 juin à 10h et 14h30 Tout près d’Alice mercredi 20 à 10h et 15h De l’autre côté d’Alice jeudi 21 juin à 10h et 14h30 Tout près d’Alice vendredi 22 juin à 10h Tout près d’Alice samedi 23 à 17h Tout près d’Alice dimanche 24 à 11h CONTACTS Compagnie hop !hop !hop ! Association Zic Z’Art 7 rue Bertrand Robidou 35000 Rennes SIRET : 39239508300026 - Code APE : 9001Z Licence : 2- 1024310 https://sites.google.com/view/ciehophophop/accueil Christine Le Berre // metteure en scène et interprète diffusionhophophop@gmail.com / 06 12 04 33 05 Hectores, bureau d’accompagnement Lorinne Florange // lorinne@hectores.fr / 06 13 29 3349 Grégoire Le Divelec // gregoire@hectores.fr / 06 18 29 30 61
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