Concours blanc physique-chimie 2021 durée 4h
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Concours blanc physique-chimie 2021 durée 4h Remarques générales sur la présentation des copies de Concours : - La présentation, la lisibilité, l’orthographe, la qualité de la rédaction, la clarté et la précision des raisonnements entreront pour une part importante dans l’appréciation des copies. - Les résultats non justifiés ne seront pas pris en compte. - Les candidats sont invités à encadrer les résultats de leurs calculs. Note sur les données et informations Les données numériques et les informations supplémentaires(Problème I :chimie) sont fournies en annexe. Note sur les calculs numériques L'épreuve se faisant sans calculatrice, les résultats seront considérés corrects avec une précision de 10 %. Une aide aux calculs est fournie en annexe. Certaines valeurs numériques ont été arrondies pour faciliter le calcul à la main. Problème I. Chimie de l'aluminium (1h30) Depuis sa découverte en 1807, l'élément aluminium a trouvé de nombreuses applications mécaniques et chimiques. Le sujet aborde quelques aspects de cette chimie qui pourront être traités de manière indépendante. I.A- Du minerai au métal Q1. Décrire la composition de l'atome d'aluminium Al de nombre de masse égal à 27, en termes de protons, neutrons et électrons. Q2. En justifiant la réponse par le nom des règles utilisées, donner la configuration électronique de l'élément aluminium dans son état fondamental. En déduire le degré d'oxydation maximal que cet élément peut raisonnablement atteindre sous forme cationique. Q3. Les diagrammes potentiel-pH de l'aluminium et de l'eau sont reproduits en annexe( figure 1’). Attribuer, en argumentant la réponse, les zones A , B et C de ce diagramme aux espèces chimiques Al(s) , Al(OH)3(s) et Al3+(aq) . Q4. Préciser s'il s'agit de domaines d'existence ou de prédominance. Q5. Une espèce est dite amphotère si elle possède à la fois la réactivité d'un acide et celle d'une base. Montrer que Al(OH)3(s) répond à cette définition en écrivant les équations des réactions correspondantes. L'aluminium est l'élément métallique le plus présent dans l'écorce terrestre, y représentant une fraction massique de 8 %. On le trouve principalement sous forme d'aluminosilicates dans les argiles et les schistes, mais aussi sous forme de bauxite.
Le procédé Bayer est un procédé d'extraction de l'oxyde d'aluminium (Al2O3) contenu dans la bauxite. A l'heure actuelle, plus de 95% de l'alumine est produite à partir de la bauxite par ce procédé. Le document ci-dessous en décrit les différentes étapes. Procédé Bayer La bauxite, un minerai qui doit son nom à son lieu de découverte, Baux-de-Provence, est composée principalement de formes hydratées de l'alumine (de formule brute Al(OH) 3(s)), de 10 à 20 % d'oxyde de fer (FeOH3(s)), et de diverses autres impuretés (silice, gallium, etc.). Le raffinage de l'alumine se fait par le procédé Bayer, qui se décompose en plusieurs étapes. Étape 1 : Le minerai broyé est attaqué pendant deux jours par de l'hydroxyde de sodium (Na+(as),OH-(aq)) très concentrée (3 mol.L–1) assurant un pH proche de 14 dans des autoclaves à plus de 150 °C sous une pression de 2 à 4 MPa. Étape 2: Le mélange réactionnel est décanté puis filtré, et le filtrat( liquide recueilli après filtration) est versé dans des cuves contenant de grandes quantités d'eau permettant d'abaisser le pH du mélange et de le refroidir . Étape 3: Une fois le mélange refroidi à température ambiante, l'alumine hydratée Al(OH)3(s) solide ainsi formée est récupérée est calcinée à 1000 °C pour obtenir de l'alumine Al 2O3 raffinée. − AlOH4(aq) pH 11 Figure 2 Rejet et environnement « En 2016, l'affaire des boues rouges dans les calanques de Marseille fait polémique. En effet, pendant cinquante ans, des résidus polluants ont été déversés dans le parc naturel des calanques au moyen d'un tuyau de 50 kilomètres partant de l'usine Alteo, grande entreprise de production d'alumine » Franceinfo Q6. À l'aide, entre autres, des deux diagrammes de prédominance (ou d'existence) donnés, justifier succinctement les étapes (1 , 2 et 3) et les précisions données sur le procédé Bayer. Illustrer les différentes transformations chimiques qui y ont lieu par leur équation-bilan. Pour cette question, on considérera que les diagrammes donnés ne changent pas avec les conditions de température et de pression.
Cette question, peu guidée, demandent de l’initiative de la part du candidat. Il est alors demandé d’expliciter clairement la démarche et les choix . Le barème valorise la prise d’initiative et tient compte du temps nécessaire à la résolution de cette question. La dernière étape de l'obtention de l'aluminium pur est l'électrolyse de l'alumine. La cellule d'électrolyse est composée d'une anode en graphite, et d'une cathode en graphite qui sert aussi de creuset (figure 3). L'aluminium liquide produit se dépose en fond de creuset, et est siphonné pour ensuite être mis en forme en fonderie (lingots, profilés, etc.). La réaction globale de l'électrolyse s'écrit Al 2O3(s) +C(s) = Al(s) +CO2(g) Q7. Précisez à quelle électrode se produit l'aluminium pur ( on prendra soin de justifier sa r éponse). 3 I.B- Alliage 2024 L’alliage 2024 contient essentiellement de l’aluminium et du cuivre à hauteur d’environ 4%. La structure microscopique d’un tel alliage n’est pas homogène. L’alliage présente une phase majoritaire dite α, dans laquelle les atomes de cuivre sont dispersés au sein d’une matrice d’aluminium. Entre les grains de phase α, on trouve une seconde phase dite β comme le montre la figure 4. Figure 4- La phase α est un alliage dans lequel l’aluminium peut adopter une structure de type cubique à faces centrées. Figure 5 - Exemple de structure cubique à faces centrées. Les points noirs représentent les centres des atomes d’aluminium. La longueur de l'arête du cube (ou paramètre de maille) est notée a.
Q8. Sachant que les sphères figurant les atomes sont en contact suivant la diagonale d'une face de la maille, montrer que le paramètre de maille a vaut environ 400 pm. Q9. Les positions des sites octaédriques sont indiquées par des étoiles sur la figure 6. Quel doit-être le rayon maximal Rocta d'un atome s'insérant dans un site octaédrique pour créer un alliage d’insertion? Il existe un autre type de sites , dit tétraédriques, le rayon maximal R tétra d’un atome pouvant s’insérer dans un tel site vérifie Rtétra < Rocta Q10 . A l’aide des informations fournies dans l’annexeet du calcul Figure 6 précédent, déterminer à quel type d’alliage (d’insertion ou de substitution ) appartient l’alliage 2024. La composition chimique de l’alliage aluminium-cuivre peut être déterminée par titrage selon le protocole suivant. Q11 . Première phase : Séparation du cuivre et de l’aluminium Après avoir réduit l’alliage à l’état de poudre, une masse m = 1,0 g est introduite dans un ballon de 250 mL. 100 mL d’une solution d’hydroxyde de sodium (Na+ , OH− ) à environ 8 mol⋅L -1 sont versés sur l’alliage. Quand le dégagement gazeux de dihydrogène tend à diminuer, le contenu du ballon est porté à ébullition pendant 15 minutes. Après refroidissement, le contenu du ballon est filtré. Les particules solides restées sur le filtre sont rincées, puis placées dans un bécher de 200 mL. a) Pourquoi utilise-t-on l’alliage sous forme de poudre ? b) A l’aide des diagrammes potentiel-pH données en annexe , montrez que seul l’aluminium réagit chimiquement. c) indiquer les deux couples rédox intervenant dans la réaction chimique de cette première phase. Q12. Deuxième phase : Dissolution du cuivre Le cuivre solide récupéré à l’issue de la première phase est totalement dissout au moyen de 10 mL d’une solution d’acide nitrique concentrée (H+ (aq) + NO3− (aq)). Un dégagement gazeux de monoxyde d’azote NO est observé. Écrire l’équation (R1) de la réaction du cuivre Cu(s) en présence d’acide nitrique. Q13. Troisième phase : Dosage du cuivre dans l’alliage Après addition d’une quantité excédentaire d’iodure de potassium (K +, I−), la solution prend une coloration brune attribuable à la formation de diiode I2 . Ce dernier est ensuite dosé par une solution aqueuse de thiosulfate de sodium (2Na+, S2O3 2− ) à c = 5,0×10−2mol⋅L−1. L’équivalence est détectée pour un volume versé ve = 12,5mL. Les équations des réactions successives et supposées totales qui ont lieu pendant cette phase sont : 2 Cu2+ (aq) + 4 I− (aq) ⟶ 2 CuI(s) + I2 (aq) (R2) − − 2 S 2 O 23(aq) + I2 (aq) ⟶ S 4 O26(aq) + 2 I− (aq) (R3)
a) Quelle est la relation entre le nombre de moles de diiode obtenues à la fin de la réaction (R2) et le nombre de moles de cuivre solide récupéré à la fin de la première phase et dissout lors de la deuxième phase? b) Justifier, par un calcul, le caractère total de la réaction (R3). c) Déduire des résultats du dosage, le pourcentage massique de cuivre dans l’alliage dosé. Commenter d) Serait-il utile de répéter une nouvelle fois ce dosage ? Si oui, pourquoi ? IC. Aluminothermie Le soudage par aluminothermie consiste à générer un très fort dégagement d’énergie thermique par réaction de poudre d’aluminium sur de l’hématite. Le métal en fusion permet alors de réaliser des soudures de grande qualité. Cette technique est particulièrement bien adaptée au soudage des rails de chemin de fer. On considère la réaction chimique : Fe2O3(s) + 2 Al(s) = 2Fe(l) + Al2O3(l). Q14. Déterminer l’enthalpie standard de réaction, Δ rH°(298 K), de la réaction précédente. Commenter son signe. Q15. Lorsqu’on mélange dans un creuset de l’oxyde de fer (III) et de la poudre d’aluminium dans des proportions stœchiométriques, après un amorçage de la réaction, celle-ci est extrêmement violente et peut être considérée comme totale et instantanée. On adopte un modèle simple dans lequel on néglige la capacité thermique du creuset et on considère le système comme adiabatique, la réaction chimique se faisant à pression constante( pression atmosphérique ambiante). a) Reproduire et compléter le schéma ci-dessous . En déduire la température T des produits obtenus. Justifier qu’il y a effectivement eu fusion des produits de la réaction. b) Dans le cadre du soudage des rails de chemin de fer,à cause de la conductibilité thermique élevée du fer solide, on pourra considérer que 50% de l’énergie thermique fournie par la réaction est perdue et sert uniquement à réchauffer les rails, évaluer de nouveau la température finale T. Transformation adiabatique Ré ac tio n nc es ctio him t d a iqu en la ré eà m 29 uffe s de 8K h a it Ec odu pr Figure 7
Partie II . L’origine de la foudre (1h) • Permittivité diélectrique du vide ε0 = 9 × 10−12 F · m−1 • Intensité du champ de pesanteur terrestre g = 9,8 m · s −2 • Charge élémentaire e = 1,6 × 10−19 C II.A Le système Terre-atmosphère On considère que la Terre et son atmosphère constituent les deux armatures d’un condensateur sphérique. L’armature terrestre est chargée négativement, l’atmosphère positivement. Les armatures de ce condensateur sont l’électrosphère et le globe terrestre, entre lesquelles il y a la troposphère et la stratosphère qui constituent le diélectrique, dont l’épaisseur est d’environ 80 km( cf figure 8a). z0=80km Q16. Le système Terre-atmosphère est localement modélisable par un Figure 8a condensateur plan infini dont une armature porte la densité surfacique de charge σ supposée positive( cf figure 8b). z On s’intéresse au champ créé en un point M de l’espace , par un seul plan infini portant la densité surfacique de charge σ uniforme et électrophorèse positive. a) Montrez par des considérations de symétries, que la direction du z0=80km sol champ est orthogonale au plan chargé. b) On repère le point M par ses coordonnées cartésiennes (x,y,z) . Le plan chargé correspond au plan (O,x,y). • Montrez que le champ électrostatique en M ne dépend que de Figure 8b z. • Montrez que ⃗ E (−z)=− E ⃗ (z ) c) Montrer par application du théorème de Gauss, que champ électrique est de norme σ E= . (2ε 0 ) Q17. En déduire à l’aide du théorème de superposition , le champ électrostatique à l’intérieur du condensateur Terre ( on pourra s’aider d’un schéma). Q18. Rappeler l’expression du champ électrique créé par une charge ponctuelle q située en un point de l’espace et vérifier ainsi l’homogénéité de l’expression précédente du champ électrostatique. Q19. Sachant que σ = 1,1 × 10−9 C · m−2 , estimer la valeur numérique du champ électrique à l’intérieur du condensateur plan . Il s’agit là, en réalité, d’une valeur moyenne, la norme du champ électrique terrestre évoluant régulièrement avec l’altitude. II.B Le mouvement des ions L’air comprend en permanence des charges électriques, positives et négatives, créées par les rayonnements cosmiques ou la radioactivité de la Terre. Ces nombreux ions, qui vont se déplacer dans le champ électrique. On étudie dans cette question le mouvement d’un cation, de charge e et de masse m, se déplaçant à la vitesse ⃗v =−v (t ) e⃗z dans le champ électrique terrestre ⃗ E ,
supposé constant et uniforme. Le champ magnétique terrestre et la pesanteur sont négligés. Lors de son déplacement, l’ion subit une force de frottement fluide ⃗ F =−λ ⃗v , avec λ = 5,0 × 10−16 SI. Q20. Établir l’équation différentielle vérifiée par v(t) . Q21. En supposant nulle la vitesse initiale du cation, établir l’expression de v(t) . Q22. En déduire les expressions de la vitesse limite du cation, v lim , et de son temps caractéristique d’établissement τ. Déterminer les unités de λ. Q23. On considère un champ électrique de norme égale à E = 100 V · m−1 . On prend pour la masse du cation m = 5,0 × 10−26 kg. Déterminer les valeurs numériques de vlim et τ. Q24. Est-il légitime de négliger l’action du champ de pesanteur ? Justifier numériquement. Ce déplacement d’ions va tendre à annuler la charge du sol . Pour maintenir la charge terrestre et celle de l’atmosphère, il faut donc constamment recharger la Terre négativement. C’est ce que font les orages par le biais de la foudre. Partie III: Les horloges III A. L’horloge de huygens La mesure du temps s’est faite par des moyens divers au cours de l’histoire de l’humanité : cadrans solaires, sabliers, pendules, circuits électroniques… La précision de cette mesure s’est sans cesse améliorée, pour atteindre celle des horloges atomiques d’aujourd’hui (Voir graphique de la figure 9) Figure 9 Pour l’étude mécanique suivante, on se placera dans le référentiel terrestre supposé galiléen. On négligera tout frottement.
Q25. On considère un pendule dont toute la masse m est localisée au point M. Le fil reliant O à M est supposé inextensible et de masse négligeable, la liaison à l’axe Ox est de type pivot. On note l sa longueur. Le moment d’inertie du pendule par rapport à l’axe Ox noté J est égal à J= ml2 On suppose que le pendule est lâché d’un angle initial θ0
Pour la suite, on prend θ0=30° et T0=1s . a) En utilisant la formule de Borda, déterminer graphiquement le pourcentage d’erreur sur la période réelle que l’on commet. b) On utilise désormais la formule de Borda . Si on compte 3600 oscillations du pendule , quelle durée s’est-elle écoulée? c) D’après le graphique donné en début d’énoncé, peut-on dire que huygens avait pris en compte la dépendance en θ0 pour réaliser ses horloges? III. B Horloge à quartz La première horloge à quartz est conçue en 1927 par les laboratoires Bell. La première montre bracelet est commercialisée en 1969. Le quartz est un cristal piézoélectrique : lorsqu'il est soumis à une différence de potentiel il se déforme, et inversement s'il est contraint mécaniquement alors une différence de potentiel apparaît entre ses faces. Un cristal de quartz taillé en diapason (comme sur la figure ci-contre) vibre mécaniquement à une fréquence bien précise. Il est inséré dans un circuit électronique, avec une électrode métallisée sur chacune de ses faces. Cette précision dans la fréquence de vibration, associée au couplage électrique par l'effet piézoélectrique, permet d'obtenir des circuits Quartz servant dans des circuits électroniques résonnants avec des facteurs de qualité très élevés, et donc des oscillateurs très précis. Étude du quartz Electriquement, le comportement du quartz peut être modélisé par un condensateur C0 (capacité des électrodes séparées par un diélectrique et des fils de liaisons) en parallèle avec un circuit série r, L et C qui correspond aux grandeurs motionnelles. Ce circuit série r, L, C représente le couplage électromécanique lié à l'effet piézoélectrique. r Figure 12 Modélisation du quartz Q28. Déterminer une représentation simplifiée du quartz pour un fonctionnement en basse fréquence puis en haute fréquence. Q29. Pour étudier la résonance très sélective du quartz, on le place A B dans le montage ci-contre. On dispose également d'un dispositif, non représenté, qui délivre une tension US égale à l'amplitude du courant i multipliée par une résistance RK = 47 kΩ : si i(t) = i0 cos(ωt + φ), alors US = RKi0. L'étude se fait en régime sinusoïdal forcé et on utilise le formalisme complexe (j imaginaire pur : j2 = -1) Figure 13
ue Justifier que i= où ZAB est l'impédance électrique du quartz. Z AB On étudie les résonances en intensité. Pour repérer la résonance, on néglige d'abord tout effet dissipatif : dans les deux questions qui suivent, r = 0. Q30. Montrer que l'impédance Zq équivalente au dipôle A-B vérifie : Avec : LC ω12 =1 et ω2 et Ceq dont on donnera les expressions en fonction de C0, C et L. Q31. En déduire l'expression de la fréquence f1 de résonance en intensité du circuit d'étude du quartz. La courbe de la figure 14 représente l’allure de la partie imaginaire de l’impédance équivalente du (modèle électrique du quartz : Im( ) en fonction de la fréquence lorsque la résistance r est négligeable.) Figure 14 Q 32. Situer sur l’axe des pulsations, les pulsations ω1 et ω2 Q33. Dans quel(s) intervalle(s) peut-on dire que le comportement du quartz est capacitif ? Les questions qui précèdent montrent que c'est la branche L, C, r qui est responsable de la résonance. Pour simplifier, on étudie donc le quartz en enlevant dans le modèle la capacité C 0. On obtient alors le circuit ci-dessous(Figure15). L Figure15 C
Q34. Montrer que : avec Q = √ 1 L r C La courbe ci-dessous(Figure 16) donne, pour chaque point, la valeur de U S = RKi0 pour une fréquence f donnée du signal ue(t). L'amplitude du signal ue est u0 = 0,20V. Figure 16 f0 On donne également l’expression de l’acuité d’une résonance dans le cas étudié ici Q= où Q Δf est le facteur de qualité , f0 ,la fréquence de résonance et Δf la largeur de la bande passante. Cette dernière est définie comme Δf =|f2-f1| avec f1 et f2 les deux fréquences telles que l’amplitude du signal de sortie Us ici soit égale à l’amplitude de sortie maximale divisée par √ 2 Q35. En exploitant le graphique, donner une valeur de la résistance r. Donner sans calcul son Q36. Donner également une valeur du valeur de qualité Q. On retiendra les vlaeurs approchées r=2 kΩ , Q= 20000 et ω1=2.105 rad.s-1 Q37. Donner l’expression de L en fonction de r,Q et ω1. Q38. En déduire sa valeur. La comparer aux ordres de grandeurs d’inductance que vous connaissez. Utilisation dans une montre Le quartz permet ainsi de concevoir un circuit filtre passe-bande avec un facteur de qualité très élevé. Q.39 Si on laisse le circuit précédent osciller de façon libre, donner une estimation du temps pendant lequel les oscillations perdurent. Ceci est-il raisonnable pour fabriquer une horloge ?
Le quartz est en réalité inséré dans un circuit dit "oscillateur", qui entretient ses oscillations. Le facteur de qualité élevé permet d'avoir un signal quasi-harmonique dont la fréquence est précisément contrôlée et vaut, dans le cas présent, 32 768 Hz. Q.40 On peut remarquer que 32 768 = 215. Quelle peut-être la raison d'un tel choix pour la fabrication d'une montre ? Oscillateur à quartz Afin de réaliser un oscillateur, on envisage le montage suivant dans lequel l’ALI est supposé idéal et en fonctionnement linéaire, associé à un quartz dont on admet qu’il se comporte comme une inductance L connue. Les deux tensions notées ve et vs sont référencées par rapport à la masse M. Le potentiel de E S M est nul ALI parfait en régime linéaire Figure 17-Montage oscillateur à quartz avec ALI En fonctionnement établi, les tensions vs et ve sont sinusoïdales de même fréquence f. On utilisera les notations complexes. Q41. Établir une relation liant vs et ve avec le rapport R1/R2. En négligeant le courant circulant dans R1 , on établit une deuxième relation liant vs et ve en notation complexe, que l’on admettra. Q42. En déduire que ces deux relations ne peuvent être vérifiées simultanément qu’à deux conditions : — l’une sur la fréquence f ; — l’autre sur une relation entre R2/R1 et C2/C1. Conclure.
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