Conférence " Révolution numérique : quel avenir pour le journalisme ? " - CampusFrance
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5 Mai 2018 5 Conférence « Révolution numérique : quel avenir pour le journalisme ? » Mai 2018 Dans le cadre de la Fête de la Francophonie, le Conseil de promotion de la Francophonie en Corée et l’université nationale de Séoul ont organisé conjointement, avec le soutien du ministère des Affaires étrangères de la République de Corée, une conférence sur le journalisme intitulée « Révolution numérique : quel avenir pour le journalisme ? ». Lors de cette manifestation qui s’est tenue le 23 mars 2018 à l’université nationale de Séoul, des acteurs francophones et coréens du monde des médias ont échangé autour de ce thème sous la forme de deux tables rondes. M. Fabien PENONE, Ambassadeur de France en Corée, Mme SUN Seung-hye, Directrice de la division de la coopération culturelle du bureau des affaires culturelles du ministère des Affaires étrangères de la République de Corée, avec les modérateurs et intervenants suisses, français et coréens de la conférence La première table ronde était consacrée aux nouveaux formats, modèles économiques et écosystèmes engendrés par la révolution numérique. Il a notamment été question de la relation des jeunes avec les médias et de l’évolution des méthodes de reportage, en raison d’une théâtralisation de plus en plus forte de l’information. La seconde table ronde portait sur les évolutions du métier de journaliste avec l’explosion des nouvelles technologies. Les intervenants ont ainsi pu débattre de la place des données dans le journalisme d’aujourd’hui, ainsi que de l’évolution des pratiques journalistiques, alors qu’un article peut aujourd’hui être rédigé par un robot simplement à partir de données. Les questions du rôle du public dans la diffusion de l’information à l’ère d’Internet et de l’émergence des fausses informations ont également été évoquées. Plus de 70 participants ont pris part à cet événement. 1
Mai 2018 Universitaire Mesures pour l’emploi des jeunes Le gouvernement coréen a publié une série de mesures visant à améliorer le taux d’emploi des jeunes selon 5 axes : - Axe 1 : le gouvernement souhaite augmenter le soutien offert aux jeunes demandeurs d’emploi dans leur recherche. Cette mesure, comprenant une allocation chômage de 378 euros par mois pendant six mois, vise les jeunes demandeurs d’emploi jusqu’à deux ans après la fin de leurs études. La deuxième mesure de cet axe concerne la transparence et l’égalité des chances, et vise à mettre fin aux discriminations à l’embauche. Le gouvernement va également mettre en place une plateforme e-Youth de conseils sur la recherche d’emploi, ainsi qu’une maison des jeunes. - Axe 2 : il concerne les compétences professionnelles, et prévoit le renforcement des formations professionnelles et de l’orientation des jeunes. - Axe 3 : il concerne le secteur privé. Il prévoit notamment un soutien financier pour les petites et moyennes entreprises (PME) qui emploient des jeunes à hauteur de 30 millions de wons (24 000 euros) par an sur trois ans. - Axe 4 : cet axe prévoit une réforme des mutuelles par la création d’une société de prévoyance, avec une durée de cotisation de trois ans, dont la moitié sera prise en charge par le gouvernement, et l’autre par l’entreprise et l’employé à parts égales. L’objectif de cette mutuelle est de limiter les départs précoces dans les PME : l’argent cotisé est reversé aux employés ayant plus de 5 ans d’ancienneté sous forme de prime. L’axe 4 prévoit également la réduction de l’impôt sur les revenus pour les jeunes travaillant dans une PME, ainsi que la lutte contre le harcèlement sexuel et moral dans l’entreprise. - Axe 5 : il concerne les jeunes non diplômés, et prévoit le renforcement de la professionnalisation des lycées techniques, notamment ceux liés à la 4e révolution industrielle. Le gouvernement souhaite également proposer plus de formations continues et en alternance. Source : ministère du Travail de la République de Corée Nouveau modèle de coopération entre l’université Yonsei et POSTECH L’université Yonsei et l’université technologique de Pohang (POSTECH) ont dévoilé leur nouveau modèle de coopération universitaire le 5 mars 2018. Les deux établissements vont développer un système de coopération pour faire face aux évolutions de l’enseignement supérieur. Les deux universités envisagent de partager des crédits, des cours, des laboratoires et des MOOC, afin de proposer des diplômes conjoints. Les chercheurs des deux universités participeront notamment à des recherches conjointes dans les laboratoires de POSTECH. Cette dernière va également partager avec Yonsei les MOOC qu’elle a développés. Source : POSTECH et Yonsei Visite du Cnam par Mme KIM Young-joo, ministre coréenne de l’Emploi et signature d’un accord avec l’université polytechnique de Corée Le 13 mars 2018, la ministre coréenne de l’Emploi, Mme KIM Young-joo, a visité le Conservatoire national des arts et métiers (Cnam), qui a signé un mémorandum d'accord sur la coopération et les échanges mutuels avec l’université polytechnique de Corée. Les deux établissements vont développer leur coopération dans des domaines tels que la formation des professeurs, ou les partenariats université-entreprise. Le Cnam a récemment mis en place plus de 30 cursus liés aux technologies de la 4e révolution industrielle, comme les mégadonnées et l’intelligence artificielle (IA), ou les véhicules autonomes. La signature de cet accord est l’occasion pour l’université polytechnique de Corée de s’inspirer du réseau national du Cnam, qui possède 29 branches locales et 150 centres d’éducation en France. Source : ministère de l’Emploi et du Travail de la République de Corée 2
Scientifique Politique scientifique et de recherche Rencontre entre Mme Frédérique VIDAL et M. YOU Young-min MESRI – 01/03/2018 .La ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Mme Frédérique VIDAL, a rencontré à Paris le 1er mars 2018 son homologue, M. YOU Young-min, le ministre de la République de Corée en charge de la Science et des Technologies de l’information et de la Communication. Lors de leurs échanges, les deux ministres sont convenus de renforcer la coopération scientifique et technologique entre nos deux pays pour améliorer le futur de leurs concitoyens. Yonhap Consultation citoyenne sur la politique de recherche 20/03/2018, 14/03/2018 et 20/04/2018 Le ministère des Sciences et des Technologies de l’information et de la communication (MSIT) a annoncé début mars 2018 qu’il souhaitait prendre en compte l’opinion des citoyens coréens dans l’élaboration de la politique de recherche et développement (R&D) du pays. Trente citoyens participeront au processus d’élaboration de cette politique pour les années 2019 à 2023, aux côtés d’experts indépendants et de responsables politiques. Le président MOON Jae-in s’est engagé à augmenter les dépenses de R&D dans le domaine de la science et de la technologie à 2 500 milliards de wons (2 milliards d’euros), soit le double du budget actuel, d’ici la fin de son mandat. En 2019, la République de Corée souhaite également concentrer sa politique de R&D sur l’innovation. Le MSIT a déclaré en mars 2018 que le gouvernement cherchait à développer les investissements en R&D afin que celle-ci soit plus axée sur les personnes. La R&D de la République de Corée largement dépendante des grandes Business Korea – 26/03/2018 entreprises Selon l’Institut d’économie industrielle et de commerce (KIET) de la République de Corée, seules 70 entreprises coréennes étaient présentes sur le tableau de bord de l'investissement industriel dans la R&D publié par l'Union européenne en 2016, contre 822 pour les Etats-Unis, 376 pour la Chine, 365 pour le Japon et 134 pour l’Allemagne. Une grande partie de la R&D en République de Corée a donc été conduite par un petit nombre d’entreprises. Samsung Electronics, LG Electronics et Hyundai Motor Group représentaient à elles seules 62,7 % de l’investissement dans la R&D. L’investissement dans la R&D en République de Corée a augmenté de 7 % chaque année entre 2010 et 2015. Parmi les 34 pays membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), le pays se classe en 4e position en termes d’investissement en R&D, et 2e en dépenses de R&D rapportées au PIB. Le gouvernement souhaite encourager le développement de logiciels Business Korea – 13/03/2018 ouverts Le gouvernement coréen souhaite accélérer le développement des logiciels ouverts liés aux technologies de la 4e révolution industrielle, comme l’IA, l’internet des objets (IdO) et l’informatique en nuage. Le MSIT et l’Agence pour la promotion des technologies de l’information de la République de Corée (National IT Industry Promotion Agency – NIPA) va soutenir 18 projets, dont le développement de l’utilisation des logiciels ouverts dans les industries traditionnelles et le développement de logiciels d’application pour les systèmes d’exploitation (OS) ouverts. Un soutien financier sera proposé aux entreprises afin que celles-ci puissent commercialiser des services et produits liés à l’IA, aux mégadonnées, aux appareils intelligents, à l’IdO, et à l’informatique en nuage. Les codes sources des technologies ainsi développées seront mis à disposition de tous. Etablissement d’un Institut de science et technologie Vietnam-Corée Yonhap – 20/03/2018 Lors de sa visite au Vietnam fin mars 2018, le président coréen, M. MOON Jae-in, a posé la première pierre de l’Institut de science et technologie Vietnam-Corée (VKIST). La création du VKIST a été décidée en 2012, lors de la visite du Premier ministre vietnamien en Corée, et son inauguration est prévue en 2020. L’institut sera financé à hauteur de 58 millions d’euros, dont la moitié sera prise en charge par chaque pays. Le VKIST, présidé par M. KEUM Dong-hwa, ancien président de l’Institut coréen pour la science et la technologie (KIST), devrait dans un premier temps concentrer ses recherches autour de la mécatronique et des biotechnologies dans le domaine de la médecine et de l’agriculture. 3
Promotion de la 5G par le MSIT au Congrès mondial de la téléphonie Yonhap – 25/02/2018 mobile Le ministre des Science et des Technologies de l’information et de la communication de la République de Corée, M. YOO Young- min, a fait la promotion de la 5G au Congrès mondial de la téléphonie mobile qui s’est tenu en Espagne du 26 février au 1er mars 2018. La République de Corée souhaite commencer la commercialisation du réseau 5G dans la première moitié de 2019, et construire des infrastructures au niveau national d'ici 2020. A cette occasion, M. YOU s’est entretenu avec le ministre de la Communication indien pour élargir la coopération dans le domaine des TIC avec l’Inde. Le MSIT donne des détails sur l’enchère des fréquences 5G Korea Herald – 25/03/2018 Le MSIT souhaite faire des entretiens et organiser une audience publique avant d’organiser les enchères des fréquences 5G en juin 2018. Les bandes 3.5 Ghz et 28 Ghz seront proposées lors de ces enchères. Les opérateurs mobiles coréens sont intéressés par la bande 3.5 Ghz qui propose de meilleurs services sur les longues distances. Cela permet de réduire le nombre de stations de relais dans le réseau national. La bande 28 Ghz est, elle, capable de transmettre des données de haute capacité à une vitesse plus rapide, mais nécessite un plus grand nombre de stations de relais, du fait de sa plus petite portée. Elle est plutôt destinée au commerce électronique inter-entreprises. Le gouvernement réfléchit actuellement à la meilleure façon de distribuer ces bandes. L’une des options est de les distribuer équitablement entre les trois opérateurs mobiles. L’autre option serait de donner un avantage au plus offrant. Programme de formation professionnelle destiné aux jeunes diplômés Yonhap – 09/04/2018 en sciences naturelles Le gouvernement a annoncé début avril 2018 qu’il allouerait 9,2 milliards de wons (7 milliards d’euros) à un programme de formation destiné aux jeunes possédant un diplôme d’ingénieur ou de sciences naturelles, dans le but de réduire le chômage des jeunes. Le programme vise à former 2 100 jeunes diplômés au chômage dans cinq domaines, dont l’électronique, la machinerie et la chimie. Les jeunes seront ensuite accompagnés dans leur recherche d’emploi. Ce programme, qui a lieu tous les ans, a aidé un total de 39 457 jeunes depuis 2003. Le taux d’embauche à l’issu de cette formation est de 73,9 %. Actuellement, le chômage des jeunes atteint 9,8 % en République de Corée, soit presque 5 % de plus que la moyenne nationale. Industrie Augmentation à deux chiffres des exportations de TIC pour le 16 e mois Yonhap – 18/04/2018 consécutif Les exportations coréennes de produits des technologies de l’information et de la communication ont fortement augmenté au mois de mars 2018, notamment grâce aux ventes de semi-conducteurs. Le MSIT a déclaré que les faibles exportations de téléphones ont été compensées par la forte demande en puces et ordinateurs. Au total, 15 milliards d’euros de produits TIC ont été exportés, soit 18,6 % de plus que l’année dernière à la même période. Les exportations vers la Chine, le Vietnam, les Etats- Unis et l’Union Européenne sont notamment en augmentation. Commercialisation de la 5G par KT en mars 2019 Korea Herald – 22/03/2018 L’opérateur de téléphonie mobile KT a annoncé qu’il commercialiserait des services de réseaux de 5e génération d’ici mars 2019 en lançant une plateforme intégrée avec des technologies de virtualisation. La plateforme 5G reposera sur un orchestrateur de bout en bout, un système de contrôle de la virtualisation du réseau, qui gèrera le réseau 5G de KT. La plateforme fournira des services de conduite autonome, de médias immersifs et d’IdO basés sur la 5G. KT souhaite développer des voitures connectées et des services de drones avec cette plateforme. Ces trois dernières années, KT a déposé plus de 100 brevets pour préparer les services pilotes de 5G proposés aux Jeux Olympiques de Pyeongchang en mars 2018. 4
Les fabricants de batterie coréens s’installent au sein de Joongang – 10/03/2018 l’Union européenne Les fabricants coréens de batteries construisent des sites de production en Europe, près des usines de construction automobile. SK Innovation a notamment commencé la construction d’une usine de fabrication de batteries en Hongrie, suite à la signature d’un contrat d’approvisionnement à long terme avec plusieurs fabricants européens. L’usine, dont la construction sera achevée en 2022, aura une capacité deux fois supérieure à l’usine actuelle de SK Innovation à Seosan en République de Corée. Les batteries produites permettront aux véhicules électriques de rouler sur 500 km avec une seule charge. LG Chem a également commencé la production de batterie en Pologne. L’usine a été entamée en 2016, et devrait fournir des batteries pour environ 100 000 voitures électriques cette année. Samsung SDI possède également une usine de batteries en Hongrie, dont les opérations devraient commencer en milieu d’année. En se rapprochant des fabricants de voitures électriques, les sociétés coréennes vont pouvoir réduire les coûts logistiques et celui de la main d’œuvre. Les constructeurs chinois envisagent également de se délocaliser en Europe. LG Chem cherche à augmenter ses ventes annuelles de 15 % Korea Times – 11/03/2018 L’entreprise LG Chem cherche à augmenter ses ventes annuelles de 15 % pour atteindre les 36 000 milliards de wons (28 milliards d’euros) d’ici 2020. Pour atteindre cet objectif, la société va favoriser les secteurs comme l'énergie et l'eau, en tant que nouveaux moteurs de croissance pour assurer un développement durable. La société va augmenter ses investissements en dépenses de capital et investissements. L’augmentation des revenus de l’entreprise est due à la forte demande en batteries, notamment pour les véhicules électriques. Les ventes de LG ont atteint 25 700 milliards de wons (20 milliards d’euros) l’année dernière. LG Chem est la seule entreprise de chimie fabriquant des batteries au monde. Biotechnologies / Santé Plus de la moitié des entreprises biopharmaceutiques déclarent leurs Korea Herald – 14/03/2018 investissements en R&D en actifs Plus de la moitié des entreprises biopharmaceutiques calculent leurs investissements en R&D comme des actifs incorporels, pratique qui pourrait fausser les résultats nets des entreprises. La société coréenne de suivi d’entreprises CEO Score a étudié les pratiques des 50 plus grandes entreprises biopharmaceutiques de la République de Corée, dont la capitalisation dépasse les 400 milliards de wons (309 millions d’euros). Parmi les 31 entreprises qui ont révélé leurs dépenses en R&D et le montant de leurs actifs incorporels, 58 % ont classé leurs dépenses en R&D comme des « investissements », considérés comme des actifs incorporels, et non des coûts. En prenant en compte l’incertitude du développement de nouveaux médicaments, les fabricants mondiaux de médicaments calculent leurs investissements en R&D en tant qu'actifs intangibles uniquement si un médicament obtient une autorisation règlementaire. Cependant, les firmes coréennes le font avant même d’avoir atteint la phase d’essais cliniques. Or si le médicament échoue, les investissements en R&D doivent être considérés comme des dépenses. Le service de surveillance financière de la République de Corée a lancé un audit des pratiques de R&D de ces sociétés. Vers la création de 100 000 emplois dans le secteur de la santé Yonhap – 25/04/2018 La République de Corée va créer 100 000 emplois dans le secteur de la bio-santé d’ici 2022. Le gouvernement a annoncé vouloir augmenter son soutien à la R&D dans ce secteur, dans le but d’améliorer la qualité de vie des citoyens coréens et l’espérance de vie, la faisant passer de 73 à 76 ans d’ici 2022. Le gouvernement va travailler avec les grands hôpitaux coréens pour compiler des mégadonnées dans le domaine de la santé en étudiant les dossiers des patients. Ces données serviront au développement de nouveaux médicaments et à la création d’un nouveau service qui pourra prédire l’évolution des maladies. Le gouvernement réfléchit à un projet de R&D de 779 millions d’euros pour traiter les patients souffrant de démence, qui devrait se dérouler de 2020 à 2029. 5
Investissement de 29 millions d’euros dans un système d’IA national Korea Herald – 01/05/2018 Le gouvernement coréen va investir 37,5 milliards de wons (29 millions d’euros) dans les trois prochaines décennies pour développer un système médical d’IA qui analysera les données médicales des patients dans le but de proposer des diagnostics et des plans de traitement personnalisés. Le système, baptisé « Dr. Answer », ciblera huit maladies : le cancer du sein, le cancer colorectal, le cancer de la prostate, les maladies cérébrovasculaires, les maladies cardiaques, l’épilepsie, la démence et les maladies génétiques rares chez l’enfant. Le système devrait être développé d’ici 2020, alors que le marché de l’IA pour la santé devrait augmenter de 70,4 % par an pour atteindre les 25,6 milliards de wons (20 millions d’euros) en 2020. La République de Corée au dessus de la moyenne de l’OCDE pour ses Yonhap – 13/03/2018 hôpitaux, son équipement médical et le traitement des patients Sur les cinq dernières années, le nombre d’hôpitaux, d’équipements médicaux et de patients traités en République de Corée dépasse ceux des autres grandes économies de l’OCDE. Les informations, collectées de 2011 à 2016 par l’Institut de développement de l’industrie de la santé de la République de Corée (Korea Health Industry Development Institute – KHIDI) et qui ont été publiées par le ministère de la Santé et du Bien-être, indiquent que le nombre d’institutions médicales a augmenté de 1.6 % sur cette période et que la République de Corée a en moyenne 13 lits d’hôpital pour 1 000 personnes, pour une moyenne de 4,7 dans l’OCDE en 2016. Les dépenses médicales de la République de Corée augmentent Yonhap – 02/05/2018 rapidement par rapport aux autres pays de l’OCDE Les dépenses médicales coréennes ont augmenté de 6,8 % annuellement entre 2005 et 2015, soit la plus grosse augmentation des pays de l’OCDE selon l’Institut coréen pour la santé et les affaires sociales (KIHASA). Ce taux d’augmentation, supérieur aux 2,1 % d’augmentation annuel des pays membres de l’OCDE, s’explique par l’augmentation des dépenses publiques pour les soins médicaux face au vieillissement de la population, 14 % de la population coréenne ayant maintenant plus de 65 ans. Des scientifiques développent un traitement contre le cancer en Yonhap – 19/03/2018 utilisant des diodes électroluminescentes (LED) Une équipe de scientifiques coréens a développé une technologie peu invasive pour diagnostiquer et traiter le cancer en utilisant des LED et la laparoscopie. L’Institut coréen de recherche en électrotechnologie (KERI) a expliqué que la technologie utilise la lumière des LED pour détecter les cellules cancéreuses, puis un laser de photothérapie dynamique (PDT) les traite en utilisant la technologie de la laparoscopie, dans un traitement présentant moins d’effets secondaires pour les patients et leur permettant d’améliorer leur qualité de vie. Jusqu’à présent, la République de Corée dépendait de l’importation pour ces technologies, mais elle peut aujourd’hui les produire localement. Une technologie permettant de diagnostiquer le cancer avec une goutte Korea Herald – 09/04/2018 de sang La start-up coréenne BBB fondée en 2014 a développé un appareil de dépistage portatif, qui peut détecter, avec une goutte de sang, les premiers signes du cancer. Le produit, appelé MarkB, devrait être commercialisé d’ici la fin de l’année 2018. L’appareil nécessite seulement 30 microlitres de sang pour fonctionner. Les données générées sont enregistrées et conservées par le médecin pour surveillance. L’appareil cible les patients atteints d’un cancer post-chirurgie, qui doivent faire des vérifications de routine tous les 3 à 6 mois. MarkB peut diagnostiquer cinq des cancers les plus courants : le cancer colorectal, le cancer du foie, le cancer de la prostate, le cancer de l’utérus et de l’ovaire, ainsi que les cancers affectant les organes digestifs comme le pancréas ou la vésicule biliaire. La start-up opère actuellement des essais cliniques en partenariat avec l’Hopital Bundang de l’université nationale de Séoul. L’objectif de la start-up est à terme de commercialiser son appareil sur les marchés européens et américains. 6
Localisation du lieu de stockage de la mémoire dans le cerveau par une KBS – 07/04/2018 équipe de chercheur coréens Une équipe de chercheurs coréens de l’université nationale de Séoul a réussi à déterminer la zone du cerveau où est stockée la mémoire. Les chercheurs de l’équipe de M. KANG Bong-kyun ont utilisé la technologie « dual-eGRAPS », qui permet de marquer de deux couleurs différentes les synapses analysées, pour localiser les synapses dédiées à la fonction de la mémoire dans l’hippocampe du cerveau. Ces résultats ont été publiés dans la revue Science. Samsung Bioepis commence la commercialisation de son médicament Joongang / Korea Herald biosimilaire contre le cancer en Europe 07/04/2018 La firme pharmaceutique coréenne a annoncé début mars que la commercialisation de son médicament Ontruzant avait commencé au Royaume-Uni, suite à l’approbation de la Commission européenne. En novembre 2017, la Commission européenne a accepté la demande de Samsung Bioepis de commercialiser le médicament, destiné au traitement du cancer du sein précoce, du cancer du sein métastatique et du cancer gastrique métastatique. L'approbation de la Commission européenne a ouvert la voie à la commercialisation d'Ontruzant dans les 28 États membres de l’Union européenne, ainsi qu'en Norvège, en Islande et au Liechtenstein. Samsung Bioepis est le premier laboratoire à recevoir l’autorisation de commercialisation d’un biosimilaire de l'Herceptin. Le laboratoire a également reçu l’autorisation de commercialiser trois autres médicaments biosimilaires : Remicade, Enbrel et Humira, ciblant des maladies auto-immunes telles que la polyarthrite rhumatoïde et la maladie de Crohn. Un autre biosimilaire de l’Herceptin a été accepté par la Commission, l’Herzuma, développé par la firme coréenne Celltrion. Les biosimilaires sont des médicaments copiés développés après l’expiration du brevet du médicament original. Un patch OLED qui guérit les blessures développé par une équipe Korea Herald – 19/03/2018 coréenne Une équipe de chercheurs coréens, menée par M. JEON Yong-min de l’Institut supérieur coréen des sciences et technologies (KAIST), et M. CHOI Hye-ryung de l’Hôpital Bundang de l’université nationale de Séoul, a développé un patch OLED qui peut être collé à la peau pour soigner les blessures en utilisant une diode électroluminescente organique. Le patch, de la taille de la paume de la main, est léger, flexible et durable. Il peut être utilisé pour une durée de plus de 300 heures, et peut se plier dans un rayon de 20mm. Sa température n’excède pas les 40°C. En contrôlant la quantité de lumière émise, le patch pourrait être utilisé pour d’autres maladies, comme le cancer de la peau, Alzheimer, ou la dépression selon M. JEON Yong-min. Nouvelles technologies Le troisième plus grand centre de recherche sur l’IA de Samsung Korea Herald / Joongan construit à Paris 29/03/2018 Le géant de l’électronique Samsung va construire un centre de recherche et développement pour l’IA à Paris, qui sera son troisième plus grand centre derrière celui en République de Corée et aux Etats-Unis. L’annonce a été faite suite à la rencontre du directeur de la stratégie de Samsung, M. YOUNG Sohn, avec le président de la République française, M. Emmanuel MACRON, à la fin du mois de mars 2018. Cette rencontre entre M. Emmanuel MACRON et M. YOUNG Sohn s’est déroulée dans le cadre de la visite du vice-président de Samsung Electronics, M. LEE Jae-yong, en Europe. Samsung possède actuellement une équipe sur l’intelligence artificielle de 15 personnes basées à Paris. D’ici la fin de l’année, 50 nouvelles personnes devraient les rejoindre dans un nouveau centre de recherche qui sera dirigé par M. Luc JULIA, le créateur de l’assistant vocal Siri d’Apple. A terme, la compagnie souhaite constituer une équipe de plus de 100 experts. L’entreprise possède actuellement des centres de recherche sur l’IA en République de Corée, aux Etats-Unis et au Canada, et souhaite ouvrir de nouveaux centres dans différents pays du monde afin de renforcer ses capacités en IA, dans le but d’améliorer sa plateforme Bixby. L’annonce a été faite alors que l’entreprise japonaise Fujitsu a elle aussi décidé de développer en France un centre européen de recherche sur l’IA, en partenariat avec l’Institut national de recherche en informatique et automatique (Inria). Le président français a déclaré que la France ne devait « pas rater le train de l’intelligence artificielle », et a fait de l’IA une des priorités de son quinquennat. 7
Les portails web coréens cherchent à lancer leur propre crypto-monnaie Korea Times – 06/03/2018 Kakao, l’opérateur de l’application Kakao Talk, a annoncé vouloir lancer une filiale chargée des technologies de chaîne de blocs, temporairement appelée « Kakao Blockchain », dont le PDG sera M. Jason HAN, le directeur technologique de l’accélérateur de start-up Futureplay. L’entreprise utilise déjà un service d’authentification mobile basé sur les chaînes de blocs pour sa plateforme de paiement Kakao Pay, et a 20 % de participation chez Dunamu, le plus gros opérateur d’échanges de crypto- monnaies en République de Corée. La filiale de chaîne de blocs du groupe pourrait permettre à Kakao de développer sa propre crypto-monnaie, alors que son concurrent japonais Line a également développé sa filiale de crypto-monnaies en janvier 2018. L’offre initiale de pièces de monnaie (ICO) est cependant interdite en République de Corée, mais Kakao peut toujours établir une ICO en développant des filiales à l’étranger. Un nouveau système de chaîne de blocs développé par des chercheurs Korea Times – 06/03/2018 coréens Des chercheurs coréens ont développé un nouveau système de chaîne de blocs appelé « PureChain », qui selon eux résoudra les principaux problèmes rencontrés avec l’actuel système de chaîne de blocs, et qui pourrait être appliqué aux devises numériques des banques centrales (CBDC). L’actuel système de chaîne de blocs rencontre trois problèmes majeurs : le délai de consensus, le faible rythme de transaction, et la vérification de l’utilisateur. L’équipe, comprenant des experts du KAIST, de l’université Kyunghee, et des entreprises ICTK Holdings et EpitomeCL, a déclaré que les fonctions physiques non clonables (PUF), que le système PureChain utilise, ont permis la résolution de ces problèmes. PureChain est une technologie pair-à-pair simple, sûre, et rapide, qui permet des transactions sans l’intervention de tiers, et accroît exponentiellement la vitesse du processus de validation. La République de Corée devrait développer un super-ordinateur d’ici Business Korea – 26/02/2018 2022 Lors d’une réunion de la Commission nationale sur le calcul haute performance (HPC) qui a eu lieu le 23 février 2018, le MSIT a déclaré vouloir développer un super-ordinateur capable d‘effectuer 1 quadrillion de calculs par seconde d’ici cinq ans à travers son deuxième plan national pour la promotion des super-ordinateurs. A la suite de son premier plan national, la République de Corée avait rejoint la liste des dix premiers pays du monde pour les infrastructures d’HPC. Le gouvernement souhaite adopter trois axes d’action : il envisage d’abord d’étendre les usages des super-ordinateurs à une variété de domaines en soutenant les groupes de recherche utilisant le HPC petascale. Il veut également définir une feuille de route pour sécuriser les ressources nationales en HPC afin de répondre à la demande future. Enfin, le gouvernement va travailler sur les calculs petascales avec les instituts de recherche et les industries dans le but de ne plus avoir à importer des technologies liées au HPC. Développement d’un détecteur tactile haute sensibilité transparent Business Korea – 13/03/2018 La Fondation nationale pour la recherche de Corée (NRF) a annoncé en mars 2018 qu’une équipe de l’université Yonsei menée par M. SHIM Woo-young avait développé un capteur à pression de haute sensibilité flexible à base de nanoparticules. Selon l’équipe de chercheurs, ce capteur peut être produit de manière simple, et a déjà été utilisé avec succès pour des appareils de mesure de la pression artérielle, ou des touches de clavier 3D. Internet des objets : KT et Hanwha unissent leur forces Yonhap – 12/03/2018 Les entreprises KT et Hanwha System ont signé un protocole d’entente le 21 mars 2018 dans le but de coopérer sur les applications de l’IdO dans l’industrie de la défense. KT est le plus grand opérateur d’internet, et le deuxième plus grand opérateur mobile de la République de Corée. Hanwha System est une entreprise de défense se spécialisant dans l’électronique de défense. L’IdO est, avec l’intelligence artificielle, un des éléments clés de la 4e révolution industrielle. Selon l’Institut coréen de recherche économique (KERI) , la recherche sur l’IA et l’IdO dans le secteur de la défense est à ses premiers stades de développement. 8
Les militaires coréens veulent développer des armes autour des TIC Yonhap – 03/04/2018 Le ministère de la Défense nationale de la République de Corée a annoncé vouloir développer les TIC pour des utilisations militaires, dans le cadre de la réforme de l’armée menée sous le mandat du président MOON. Le ministère de la Défense nationale va moderniser le système d’armement coréen en utilisant les TIC, comme les mégadonnées ou l’IA, dans le but d’améliorer les capacités d’intelligence, surveillance et reconnaissance (ISR) grâce à un système basé sur l’IA. Le ministère de la Défense nationale souhaite également utiliser la réalité virtuelle et augmentée pour l’entraînement des soldats. Le nombre de soldats dans l’armée coréenne devrait passer sous la barre du demi-million d’ici 2022. Le Monde, Marianne, Joongang, Yonhap Polémique suite au partenariat entre le KAIST et Hanwha System Avril 2018 Des experts sur l’IA ont appelé au boycott du KAIST, suite à sa collaboration avec l’entreprise de défense Hanwha System pour la création de robots tueurs. Plus de 50 chercheurs d’une trentaine de pays ont dénoncé début avril 2018 le laboratoire de l’université destiné à fabriquer des armes autonomes en utilisant l’IA. Le chercheur à l’origine du mouvement, M. Toby WALSH, a déclaré craindre une course à l’armement. La collaboration entre le KAIST et Hanwha System a quatre objectifs : un algorithme de commandement fondé sur l’IA, un système autonome de navigation de sous-marin et d’avion, et un système de localisation d’objets. Tous ces objectifs ont des applications militaires. Hanwha System est le leader de l’industrie de l’armement en République de Corée. Les 50 chercheurs ont adressé une lettre à l’ONU, alertant sur les dangers des recherches menées par le KAIST. Le boycott des chercheurs prévoyait l’arrêt des visites au KAIST, des invitations des chercheurs de l’institut, et de la coopération sur ses programmes de recherche. L’appel au boycott a finalement été retiré, suite aux explications de M. SHIN Sung-chul, président du KAIST. Celui-ci a déclaré que le KAIST « n’avait aucune intention de s’engager dans le développement de systèmes d’armes létales autonomes et de robots tueurs », et que l’université prenait en compte les questions éthiques soulevées par l’application de l’IA à l’armement. L’université s’est également engagée à ne pas « conduire de recherches qui pourraient aller à l’encontre de la dignité humaine, y compris pour les armes autonomes dépourvues de contrôle humain significatif ». Boeing va établir un centre de recherche technologique en République Boeing – 21/03/2018 de Corée Boeing a annoncé vouloir établir un centre de recherche en République de Corée. Ce centre aura pour objectif d’accélérer l’IA, l’avionique, l’analytique, la cabine intelligente, l’usine intelligente et d’autres technologies pour le développement de futurs produits aérospatiaux. Boeing a expliqué vouloir profiter des chercheurs et industriels coréens, ainsi que des politiques coréennes qui favorisent le développement de l’innovation. « Ce centre est la continuité naturelle d’années de recherches réussies et de partenariats technologiques dans la région » a déclaré le chef de la technologie et vice-président principal de l'ingénierie, des essais et de la technologie de Boeing. Le partenariat entre la République de Corée et Boeing a commencé dans les années 1950, et Boeing Korea a été créée en 1988. La société emploie actuellement plus de 200 personnes dans neuf villes coréennes. La République de Corée représente un des dix plus gros marchés de Boeing. Développement d’un nouveau matériau de cathode pour les batteries Business Korea – 08/03/2018 au lithium ion Une équipe de scientifiques coréens a développé une nanopoudre d’oxyde de silicium, un matériau de cathode pour les batteries au lithium ion, qui peut doubler les capacités des batteries des véhicules électriques. Avec ce matériau, dont la production commencera en janvier 2019, les voitures électriques pourront rouler sur 500km en une seule charge. Ces recherches, se basant uniquement sur de la matière première à bas prix, devraient permettre de baisser le coût de production de 30 à 50 % par rapport à l’unique nanopoudre d’oxyde de silicium actuellement commercialisée dans le monde, et produite au Japon. L’équipe, menée par M. JANG Bo-yoon, de l’Institut coréen sur la recherche énergétique, travaille en collaboration avec l’industrie automobile afin de produire le matériau en masse l’année prochaine pour fournir les constructeurs automobiles du monde entier. 9
Développement d’une batterie métal-air extensible Yonhap – 26/03/2018 Les chercheurs M. LEE Joong-ki et M. GUICHENG Liu du KAIST ont développé une batterie métal-air liquide souple et très élastique, qui peut être utilisée à température ambiante. Jusqu’à présent, les batteries métal-air utilisaient seulement du métal, ce qui ne permettait pas leur utilisation sur des appareils portables. Cette nouvelle batterie devrait apporter de nouvelles solutions pour les systèmes de stockage d’énergie et l’industrie des appareils portables. Environnement La République de Corée va participer à une baisse d’émission de 860 Yonhap – 23/04/2018 millions de tonnes de gaz à effet de serre d’ici 2030 Le gouvernement coréen a annoncé vouloir aider les pays en voie de développement à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de 960 millions de tonnes d’ici 2030, en concordance avec l’accord de Paris sur le climat. L’annonce fait partie d’un plan sur trois ans de développement de l’industrie coréenne des technologies en lien avec le changement climatique. Le gouvernement prévoit également de proposer l’établissement en République de Corée du bureau « Asie-Pacifique » du Centre et réseau des technologies du climat (CTCN), un centre des Nations unies qui offre une assistance technique aux pays en voie de développement pour le développement durable. Événements à venir Séoul World IT Show 2018 Du 23 au 26 mai 2018 Séoul/Tokyo/Taipei French Tech Tour en Asie du Nord Est Du 6 au 15 juin 2018 2e conférence internationale sur les bioressources, l’énergie, Séoul l’environnement et les technologies de matériaux (BEEM) Du 10 au 13 juin 2018 Conférence internationale sur la physique des hautes énergies (ICHEP) Séoul 2018 Du 4 au 11 juillet 2018 Séoul Salon « Etudier en France » 27 octobre 2018 Séoul Current High-end Option of caRe United Symposium (CHORUS) 2018 9 et 10 novembre 2018 République de Corée Olympiades internationales de géosciences 2019 (IESO) 2019 10
Focus : Plans de développement du KAIST et du DGIST Le KAIST vise le top 10 des meilleures universités du monde L’Institut supérieur coréen des sciences et technologies (KAIST) a dévoilé en mars 2018 son plan destiné à faire de l’école une des dix meilleures universités du monde Comité Vision 2031 d’ici 2031. Le plan, appelé « KAIST Vision 2031 », vise à faire du KAIST, grâce à la 4e révolution industrielle, un établissement de rang mondial. Le plan propose un certain nombre d’actions dans les domaines de l’éducation, la R&D, la valorisation Le comité est composé de 143 technologique, la mondialisation et la stratégie pour le futur. L’année dernière, personnes dont 100 professeurs du l’université s’est classée 41e dans le classement QS des universités mondiales de la KAIST, 3 délégués étudiants, 5 employés société britannique Quacquarelli Symonds, et 6e dans le classement 2017 des administratifs du KAIST et 35 experts universités les plus innovantes du monde de Thomson Reuters. extérieurs. L’université souhaite développer la multidisciplinarité de ses diplômes, en permettant Responsables : aux étudiants de ne pas choisir de majeures, ni de départements pendant les 4 années M. LEE Gwang-hyung (doyen de la KAIST de licence. Le KAIST veut également développer 60 laboratoires de recherche Moon Soul Graduate School of Future collaboratifs pour améliorer la continuité de la recherche. Le plan prévoit entre autres Strategy) une réforme de la sélection des élèves. Le KAIST souhaite en effet accepter plus M. PARK Oh-ok (vice-président en d’élèves issus de lycées généralistes, alors que les étudiants actuels sont en majorité charge de la scolarité) issus de lycées scientifiques très sélectifs. L’université souhaite également augmenter à 30 % la part de femmes parmi ses étudiants d’ici 2031. Le KAIST prévoit de plus Quatre sous-comités : d’internationaliser son campus, en renforçant le bilinguisme coréen-anglais, et en Sous-comité Formation augmentant la part des étudiants étrangers jusqu’à 30 % du nombre total d’étudiants. Sous-comité Recherche Sous-comité Transfert technologique L’université a appelé le gouvernement à augmenter son soutien financier, afin de Sous-comité Internationalisation permettre à la République de Corée de rester compétitive à l’ère des économies axées sur les nouvelles technologies. Le financement public représente 20 % du budget total C’est la première fois qu’une université du KAIST. L’université espère augmenter cette part à 30 % d’ici 2031. L’institut va coréenne présente un plan d’une telle également investir dans les start-up créées par ses étudiants, et soulever des fonds ampleur, en mobilisant l’ensemble du auprès de sa communauté d’alumni. Le KAIST veut tripler son budget d’ici 2031, corps professoral. passant de 859 milliards de wons (665 millions d’euros) à 2 000 milliards de wons (1,5 milliard d’euros). Source : KAIST « Innovation 2034 », le plan de développement du DGIST L’Institut des sciences et technologies de Daegu Gyeongbuk (DGIST) a dévoilé début mai 2018 son plan de développement intitulé « Innovation 2034 ». Ce plan, dont l’élaboration a débuté en mai 2017, a pour objectif de faire entrer l’institut dans la 4e révolution industrielle. L’objectif est de faire du DGIST une des meilleures institutions de recherche au monde, en se basant sur ses trois philosophies d’excellence dans les ressources humaines, le développement des sciences et technologies, et sa contribution au développement de l’industrie. Le plan propose trois stratégies d’innovation : l’éducation innovante, l’excellence de la recherche, la création de valeur économique. L’institut souhaite conduire de la R&D pour faire face aux enjeux sociaux, et valoriser la recherche innovante. En parallèle, le DGIST a lancé un système de gestion d’informations des chercheurs, afin d’améliorer les capacités de recherche de la faculté et des chercheurs. L’objectif du système est de mettre en place un cycle vertueux de recherche (déterminer un objectif de recherche, utiliser les données de recherche, et partager les résultats de la recherche) en réduisant les charges administratives des chercheurs. D’ici 2034, l’institut souhaite former 6 000 leaders mondiaux contribuant au développement de la société, et fonder 200 entreprises de recherche et 5 licornes (une licorne est une start-up valorisée à plus d’un milliard de dollars). Source : DGSIT 11
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