CONTEXTE MACROECONOMIQUE DU SENEGAL - Dr. Allé Nar Diop
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CONTEXTE MACROECONOMIQUE DU SENEGAL Dr. Allé Nar Diop 1
Plan 1-Evolution de l’économie de 1994 à 2013 2-Brève présentation du PSE 4-Evolution récente de l’économie sénégalaise 5-Perspectives économiques 6-Conclusion 2
Evolution de l’économie de 1994-2013 3
Evolution de l’économie de 1994-2013 4
Evolution de l’économie de 1994 à 2013: Contribution sectorielle 60.0% 50.0% 40.0% 30.0% 20.0% 14.0% 15.2% 15.3% 13.7% 13.7% 11.9% 12.8% 10.0% 0.0% 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Secteur primaire Secteur secondaire 5 Secteur tertiaire Administration publique
Evolution de l’économie de 1994-2013 6
Evolution de l’économie de 1994-2013 7
Evolution de l’économie de 1994-2013 8
Evolution de l’économie de 1994 à 2013: 9
Evolution de l’économie de 1994 à 2013: 10
Evolution de l’économie 1994-2013 Inflation 4.0% 3.4% 3.5% 3.0% 2.5% 2.0% 1.4% 1.5% 1.2% 1.0% 0.7% 0.5% 0.0% -0.5% 2,009 2010 2011 2012 2013 -1.0% -0.9% -1.5% Taux d'inflation annuel 11 moyen(
Evolution de l’économie: Finances publique 0.0% 2,009 2010 2011 2012 2013 -1.0% -2.0% -3.0% -4.0% -5.0% -4.9% -5.2% -6.0% -5.5% -5.8% -7.0% -6.7% -8.0% 12 Solde budgétaire /PIB nominal (norme
Evolution de l’économie 1994-2013: Endettement 50% 45% 45.7% 42.9% 40% 39.7% 35% 35.0% 30% 27.9% 25% 20% 15% 10% 5% 0% 2,009 2010 2011 2012 2013 13 Encours de la dette publique totale rapporté au PIB nominal(
Secteur financier Crédit intérieur et taux d’intérêt 45.00 12 40.00 10 35.00 30.00 8 25.00 6 20.00 15.00 4 10.00 2 5.00 0.00 0 Crédit intérieur fourni au secteur privé (% du PIB) Taux d’intérêt réel (%) 14 Crédit intérieur fourni par le secteur bancaire (% du PIB) Taux d’intérêt des prêts (%)
Politique financière: Réserves extérieures 5 4.5 4 3.5 3 2.5 2 1.5 1 0.5 0 Total des réserves en mois d’importations 15
Evolution de l’économie 1994-2013: 16
Plan Sénégal Emergent Objectifs: Un Sénégal émergent en 2035 avec une société solidaire dans un État de droit porter la croissance du Sénégal de 3 % en moyenne sur les cinq dernières années à 7-8 % à moyen terme, en s’attaquant aux contraintes affectant l’offre Comment ? Croissance, transformation structurelle et diversification des exportations au Sénégal En dopant la croissance économique, en intensifiant massivement les investissements et de privilégier la transformation structurelle. 17
Mesures prises i) des mesures vigoureuses pour s’attaquer aux contraintes affectant l’offre, par exemple investissement dans le capital humain et les infrastructures, plutôt que d’agir sur la demande, ii) de réduire les inégalités en accroissant les possibilités d’emploi privé dans le secteur formel et en permettant à un plus grand nombre d’accéder aux services d’éducation et de santé, et iii) de se préparer à d’éventuels chocs en veillant à ce que ces derniers laissent suffisamment d’espace budgétaire pour maintenir le plan d’investissement du PSE. 18
Evolutions récentes : Secteur réel 19
Evolutions récentes : Secteur réel 20
Evolutions récentes : Secteur réel 21
Evolutions récentes : Contribution sectorielle Croissance : secteurs primaire (+9,9%) et secondaire (+6,8%) secteur tertiaire (+5,6%) 50.0% 46.7% 45.9% 44.8% 44.1% 45.0% 40.0% 35.0% 30.0% 25.0% 20.0% 16.2% 15.3% 15.0% 13.7% 13.5% 10.0% 5.0% 0.0% 2013 2014 2015 2016 Secteur primaire Secteur secondaire Secteur tertiaire 22 Administration publique
Evolutions récentes : Solde extérieur et solde budgétaire 23
Politiques du secteur financier Le secteur financier reste globalement solide, et les mesures sont axées sur les moyens de le diversifier, moyennant une stratégie d’accés aux services financiers et la récente création d’un bureau d’information sur le crédit (BIC) ). Pour renforcer la stabilité du secteur financier, un Comité national de stabilité financière a été créé en 2015. 24
Perspectives Le principal objectif consiste à mettre en place des conditions propices à une croissance plus solide et plus inclusive en vue de faire véritablement reculer la pauvreté Renforcement de la résilience de l’économie aux chocs internes mais aussi à ceux qui sont inhérents au contexte international et à l’insécurité de la sous- région Les autorités entendent promouvoir le secteur privé, vecteur de valeur ajoutée et d’émergence du pays. 25
Perspectives 26
Perspectives 27
Crédit intérieur 45 40 35 30 25 20 15 10 5 0 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 Crédit intérieur (en % du PIB) Crédits à l'économie (en % du PIB) 28
Conclusion Le Sénégal a enregistré de solides résultats macroéconomiques à partir 2015 mais le maintien de cette dynamique nécessite une mise en œuvre résolue des réformes, pour créer un environnement favorable aux PME et à l’IDE et leur permettre des activités de production compétitives à l’échelle internationale. Le taux de croissance économique de 6,5% est le plus élevé depuis 12 ans et devrait, d’après les projections, atteindre 6,6 pour cent en 2016. 29
Conclusion L’inflation devrait se maintenir dans la fourchette de 1,2 pour cent à moyen terme. L’amélioration des exportations et la baisse des cours du pétrole ont contribué à résorber de 1,3 point de pourcentage le déficit des transactions courantes qui se situe à 7,6% du PIB et devrait encore s’améliorer en 2016. 30
Conclusion La mise en œuvre du Plan Sénégal Émergent a donné un élan à l’économie nationale. L’activité économique s’est nettement revigorée en 2015, avec une croissance du PIB réel estimée à 6,5 pour cent, contre 4,3% en 2014 et . Pour 2016, 6.6% sont projetés Cette évolution favorable est imputable essentiellement à la performance du secteur agricole, associée au regain de dynamisme dans le secteur secondaire. 31
Conclusion Le secteur agricole a tiré profit de plusieurs facteurs notamment : i) la mise en oeuvre du programme agricole marqué par la mise en place des intrants et une meilleure maîtrise des itinéraires techniques de production, et ii) une pluviométrie abondante, bien répartie dans le temps et dans l’espace. Le dynamisme du secteur secondaire reflète la bonne tenue de l’activité dans les secteurs du raffinage, des industries chimiques, des cimenteries, de l’énergie et de la construction. Le secteur des services, en revanche, s’est révélé moins 32 performant.
Conclusion L’objectif de déficit budgétaire de 389 milliards de FCFA (4,8 pour cent du PIB révisé) a été respecté en dépit de la forte augmentation des intérêts au titre de la dette extérieure. Le gouvernement a poursuivi la rationalisation des dépenses de consommation publique afin de favoriser l’investissement dans le capital humain et les infrastructures publiques. 33
Conclusion L’élimination des contraintes affectant l’offre pourrait prendre plus de temps que prévu parce qu’une masse critique de réformes doit être en place avant que la croissance puisse atteindre l’objectif fixé. Comme il faudra du temps pour exécuter ces réformes, il faudrait peut-être réviser le rythme auquel le Sénégal pourrait atteindre un taux de croissance de 7 %. 34
Conclusion Les mesures du PSE visant à favoriser une croissance solidaire seront essentielles pour pérenniser un taux de croissance plus élevé Il sera essentiel de se montrer prévoyant, car les risques pesant sur la croissance pourraient compliquer l’exécution du PSE 35
Conclusion les réformes doivent être exécutées en temps opportun, de manière à ce que le rebond de la croissance se matérialise, créant ainsi l’espace budgétaire nécessaire pour une augmentation de l’investissement. Mais le Sénégal est exposé aussi à des risques de débordement, c’est-à-dire des risques qui ont trait à l’économie mondiale et qui, dans une large mesure, ne sont pas maîtrisés par le pays. Il sera essentiel de prendre des dispositions face à ces risques, car leur impact potentiel sur la croissance pourrait faire dérailler l’exécution du PSE 36
MERCI POUR VOTRE ATTENTION 37
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