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SPF SANTE PUBLIQUE, SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT 1 CFDD – Forum Annuel 2012 Contribution de la politique de produit à une société bas carbone – Horizon 2050 Service Politique de Produits (D. Pohl, B. Soenen, C. Thienpont)
SPF SANTE PUBLIQUE, SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT 2 Politique Intégrée de Produits (PIP ou IPP) –Référence UE: COMMUNICATION DE LA COMMISSION: « Politique intégrée des produits -Développement d'une réflexion environnementale axée sur le cycle de vie » –S’intègre dans les trois piliers du Développement Durable: social, économique et environnemental => administration de l’environnement développe le pilier environnemental – Approche cycle de vie basé sur les LCA: identifier les principaux impacts, éviter les transferts de la charge environnementale – Collaboration des parties impliquées: administrations et stakeholders (industrie, ONG,…) – Instruments politiques
SPF SANTE PUBLIQUE, SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT Les interactions entres politiques dans le cadre de l’IPP 3 RSE/ Ressources Inclusion Déchets sociale Energie Mobilité IPP ETAP/ R&D Fiscalité/ Bâtiment Primes GPP Changements Biodiversité Environnement- climatiques santé
SPF SANTE PUBLIQUE, SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT 4 IPP aujourd’hui • Intégration d’IPP au sein de SCP (Sustainable consumption and production): limite de moins en moins nettes • Mais SCP est orienté de plus en plus « Green Market», pas (ou peu) de politiques de consommateurs et d’intégration sociale • SCP devient partie de l’initiative phare sur l’efficacité des ressources Risque à terme: qui va acheter les produits issus du « Green market/economy »? Et qui va les produire (et où)? Quelle transition pour les industries et le travailleurs BE et EU?
SPF SANTE PUBLIQUE, SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT 5 IPP vs. normes de produits • Norme de produit = caractéristiques techniques (fixées dans une législation) pour avoir accès au marché. Inclut entre autres: les propriétés d’emploi, la dénomination de vente, la terminologie, les symboles, les essais et les méthodes d’essai, l’emballage, le marquage et l’étiquetage (y compris le mode d’emploi), les conditions de vente, ainsi que les procédures d’évaluation de la conformité. Norme de produits = spécification technique +/- facile IPP: approche multi-acteurs, multi-critères et multi-instruments pour maîtriser les impacts d’une catégorie de produits => besoin de dialogue et coordination.
SPF SANTE PUBLIQUE, SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT 6 Difficultés pour une IPP.BE • Chaîne de production de plus en plus complexe et « éclatée »/globalisée => difficulté d’identifier et mobiliser tous les acteurs. Beaucoup d’acteurs hors BE. • Compétences respectives des autorités.BE: • Qualité de l’environnement = politique régionale • Normes de produits = politiques fédérales (Enviro, Mineco, Mobilité) • Bonne collaboration globale pour la définition des normes • Difficulté pour des actions de support coordonnées => Défi pour l’organisation du dialogue, du débat de société et de l’action publique
SPF SANTE PUBLIQUE, SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT 7 Difficultés pour une IPP.BE (2) • Comportement des consommateurs = somme d’intérêts individuels comment encadrer les dynamiques de consommation? Choix d’acquisition (acquérir ou pas, coûts, modèle,…), manière de l’utiliser, choix de remplacement, utilisation des infrastructure de gestion en fin de vie (ou pour une seconde vie) • Gestion en fin de vie: coopération avec les politiques régionales (pour BE, préférence pour échelle de Lansink), infrastructures disponibles (techniques et coûts)
SPF SANTE PUBLIQUE, SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT 8 Difficultés pour une IPP.BE (3) • Pas d’objectifs propres à IPP. Besoin d’une approche type footprint (incluant les limites physiques de notre planète) • Objectif SCP: diminution dans l’absolu des impacts négatifs sur l’environnement tout en assurant une croissance. Pas de point de départ défini => quelle mise en œuvre? • Objectifs climatiques et énergétiques sont déclinés dans IPP
SPF SANTE PUBLIQUE, SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT 9 PP et politiques climatiques • Politique climatique = moteur d’une vision à long terme. Pas le cas pour IPP • PP considère les GES (et les politiques relatives), mais aussi autres impacts • PP essaye de trouver l’équilibre/compromis optimale entre différents impacts • PP favorise les approches multi-critères => éviter les transferts d’impact
SPF SANTE PUBLIQUE, SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT 10 PP et politiques climatiques(2) • CO2 = proxy intéressant pour une série de polluants atmosphérique (car associé à des processus de combustion et aux émissions qui y sont liées => NOX) mais moins pour d’autres (PM, SOx,…) • Synergies avec CO2: • Activités de recyclage. Typiquement bauxite vs. recyclage Al • Emissions de NOx • Machines à laver/lave-vaisselle: diminution de la consommation d’eau = diminution de la consommation électrique • Antagonismes: • Temporel: • Lampe CFL: OK pour consommation d’énergie, pas OK pour le Hg et, dans certains cas particuliers, pour le UV’s. • Diesel essence = PM CO2, NOx (mais Euro 5 ≈ « filtre PM ») • Structurel: • Biocarburant vs. alimentation
SPF SANTE PUBLIQUE, SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT Cas de la Directive écoconception: quelle 11 contribution à la réduction des GES? Horizon 2050? • Fixe des règles européennes cohérentes afin d’améliorer la performance environnementale des produits liés à l’énergie De par la définition des produits inclus, grande attention aux aspects énergie durant la phase d’utilisation = critique de la Dir Ecoconception (LCA « donne beaucoup de points » au GES) Lacunes actuelles dans les aspects autres ressources (réutilisation, réparabilité, recyclabilité, durée de vie, toxicité,…) mais progressivement intégré
SPF SANTE PUBLIQUE, SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT Cas de la Directive écoconception: quelle 12 contribution à la réduction des GES? Horizon 2050? • Emissions GES d’un produit (actif ou passif) = GES Source d’énergie X Performance du produits • Normes de produits possibles sur deux aspects: • Dir. Ecoconception considère seulement performances vérifiables du produit • GES source d’énergie: voir proposition COM sur intensité CO2 des carburants (norme de produits), objectif de réduction du CO2 des biocarburants (norme de produits), promotion des énergies renouvelables,…
SPF SANTE PUBLIQUE, SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT 13 Directive écoconception: quelle contribution? (2) • Synergie avec Directive étiquetage de la consommation en énergie et en autres ressources. Bien pris en compte lors de l’élaboration des politiques. Unification à terme? • Success story: des technologies prêtes à être déployées et concurrence entre fabriquants dans cadre d’un engagement du secteur
SPF SANTE PUBLIQUE, SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT Directive écoconception: quelle contribution? Eude VITO- ICEDD (1) BAU: Business As Usual = given Existing federal and regional policies, Exclu. Ecodesign REF: realising EU 202020, Exclu. Ecodesign ECODESIGN: Every replaced appliance > 2010 according to Ecodesign requirements ECODESIGN +: Every replaced appliance > 2010 according to BAT technology or « least energy consuming products » NB: Data not yet available for ecodesign + scenario
SPF SANTE PUBLIQUE, SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT Etude VITO – ICEDD: Televisions (BE residential sector) BAU: Business As Usual = given Existing federal and regional policies, Exclu. Ecodesign REF: realising EU 202020, Exclu. Ecodesign ECODESIGN: Every replaced appliance > 2010 according to Ecodesign requirements Question: peut-on encore parler de télévision aujourd’hui (définition d’un produits) face à l’explosion des produits multi-médias?
SPF SANTE PUBLIQUE, SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT Etude VITO – ICEDD: Televisions (BE residential 16 sector) (2) Total CO2 emissions: • BAU: ↗ 115 % (increasing factors of electricty) • Ecodesign: ↗ 37% between 2010-2020 Total electricity consumption: • Ref.: ↗ 70% between 2010-2020 (larger TV screens and no autonomous efficiency increases) • - ↗ 8% between 2010-2020 Why Increasing ? • increasing penetration degree • energy consumption per appliances only improves with 10 % compared to 2010 due to the tendancy towards larger screen sizes.
SPF SANTE PUBLIQUE, SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT 17 La machine à laver avant la Dir. Ecoconception Cas de la machine à laver – Résultats avant Dir éconception Source CECED • Eau: - 62%; • Electricité: min. – 44% (min. car de + en + de lessive basse température)
SPF SANTE PUBLIQUE, SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT Etude VITO- ICEDD: Household washing machine
SPF SANTE PUBLIQUE, SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT 19 Etude VITO- ICEDD: Household washing machine (2) Total electricity consumption: ↗ 11% in REF and BAU scenario and ↗ 4% in ecodesign scenario (↗ penetration rate and number of households) Total CO2 emissions: ↗ 24% in BAU and ↗ 41% in REF and ↗ 31 % in ecodesign scenario Why Increasing ? increase explained by a slight ↗ of the penetration rate and by an ↗ of the number of households in Belgium, like in the REF scenario. But counteracted by an improving energy efficiency of washing machines in the Ecodesign scenario. These two effects explain the slighter increase of the electricity consumption and of the CO2 emissions compared to REF.
SPF SANTE PUBLIQUE, SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT Etude VITO – ICEDD: Household Refrigerating Appliances (refrigerators and freezers)
SPF SANTE PUBLIQUE, SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT Etude VITO – ICEDD: Household Refrigerating 21 Appliances (refrigerators and freezers) (2) Total electricity consumption: ↘ 11% in REF and BAU scenario and ↘ 17 % in ecodesign scenario Total CO2 emissions: ↘ 1 % in BAU and ↗ 12 % in REF and ↗ 4 % in ecodesign scenario Decrease because energy efficiency improving ( penetration degree is hardly changing ) and Increase because assumed rise of emission factors of electricity.
SPF SANTE PUBLIQUE, SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT 22 Conclusions • Difficulté pour IPP de se projeter au-delà de 2020 (voire au-delà de quelques années: cf. TV écrans PC tablettes ???) • Agir sur le comportement de consommateurs: nécessité de modifier/adapter le comportement du consommateur (acquisition, utilisation, mise au rebut), mais comment? (question pour les psychologues et les sociologues… qui n’ont pas de réponse simple, moteurs de l’action des consommateurs =??? Prix?? Satisfaction?? Quoi d’autre??)
SPF SANTE PUBLIQUE, SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT 23 Conclusions (2) • Pour d’autres produits: les grands gains ont déjà été réalisé (machine à laver) => besoin d’un saut technologique. Exemple: vêtement auto-nettoyant (TiO - nanomatériaux) mais quid impact santé publique? • Manque d’analyse sur les impacts au niveau de la production (âge optimal de remplacement), gestion en fin de vie,… Les LCA donnent beaucoup d’information sur le CO2 et l’énergie; moins sur les autres impacts => risque de transfert d’impact en se focalisant sur le seul GES vs. opportunités des synergies de baisses des GES et autres impacts
SPF SANTE PUBLIQUE, SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT 24 Conclusions (3) • IPP = cadre nécessaire mais pas suffisant • Forte nécessité d’agir sur les GES des sources d’énergie • IPP ne considère pas les limites du « système planète » => besoin d’objectifs vérifiables en terme d’impact de la consommation
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