Copernicus suit le smog en Asie du Sud, qui concerne plus de 400 millions de personnes
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
Alerte presse Le 16 février 2021 Copernicus suit le smog en Asie du Sud, qui concerne plus de 400 millions de personnes Les scientifiques du Service Copernicus pour la surveillance de l'atmosphère (CAMS) surveillent de près le brouillard et le smog qui recouvrent de vastes régions de l'Asie du Sud et qui affectent la qualité de l'air que des centaines de millions de personnes respirent.
Les scientifiques du Service Copernicus pour la surveillance de l'atmosphère (CAMS), qui surveillent de près le brouillard et le smog en Asie du Sud, révèlent aujourd'hui que l'événement qui touche des centaines de millions de personnes pourrait ne pas disparaître avant mars, lorsque les températures augmenteront. Le CAMS, qui est mis en œuvre par le Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme au nom de la Commission européenne, précise que le nord de l'Inde, en particulier, connaît une dégradation de la qualité de l'air depuis le mois d'octobre. Les principales zones touchées sont situées le long du fleuve Indus et du plan indo-gangétique, avec des niveaux élevés de PM2,5, qui affectent des villes comme New Delhi/Inde, Lahore/Pakistan, Dhaka/Bangladesh ainsi que Katmandou/Népal. La qualité de l'air à New Delhi, la capitale de l'Inde, est restée dans la catégorie "mauvaise" depuis début janvier, exacerbée par les températures froides, la dégradation de la qualité de l'air affectant plus de 400 millions de personnes. Les émissions anthropiques contribuent au smog Mark Parrington, Directeur scientifique au Service Copernicus pour la surveillance de l'atmosphère (CAMS), explique : "La dégradation de la qualité de l'air est fréquente dans le nord de l'Inde en hiver, en particulier dans la plaine indo-gangétique, en partie à cause des émissions provenant des activités anthropiques telles que la circulation, la cuisine, le chauffage et le brûlage des chaumes de cultures qui peuvent s'accumuler au-dessus de la région en raison de la topographie et des conditions de stagnation du froid. Nous avons surveillé cet évènement particulièrement prolongé et répandu, qui a le potentiel pour impacter la santé de centaines de millions de personnes". "Ce nuage hivernal pourrait se poursuivre jusqu'au printemps, où l'augmentation de la température et les changements de temps contribueront à dissiper la pollution", ajoute-t-il. Le CAMS fournit des informations continues sur la pollution atmosphérique, notamment sur les particules fines (PM2,5), le dioxyde d'azote, le dioxyde de soufre, le monoxyde de carbone et l'ozone. En combinant les informations obtenues à partir d'observations par satellite et au sol avec des modèles informatiques détaillés de l'atmosphère, les scientifiques du CAMS peuvent fournir des prévisions sur la qualité de l'air pour l'ensemble du globe jusqu'à cinq jours à l'avance, y compris pour cette région durement touchée.
Des conséquences sanitaires pour des millions de personnes Le nuage diffus a été clairement observé sur les images satellitaires visibles et les prévisions mondiales du CAMS concernant la profondeur optique des aérosols (AOD) montrent que les principales contributions à au nuage proviennent des sulfates et des matières organiques. Les analyses montrent que la concentration est restée élevée pendant une période prolongée, avec un pic le 16 janvier et le 1er février.
Les comparaisons avec les données des mesures au sol effectuées montrent que les niveaux de PM2,5 sont restés élevés tout au long du mois de janvier (au-dessus) et en février (en dessous) avec des fluctuations. Source : Copernicus Atmosphere Monitoring Service/ECMWF Des études ont montré que l'exposition chronique à des gaz nocifs et à de petites particules telles que les PM2,5 peut avoir des effets néfastes sur la santé, réduisant l'espérance de vie de plus de huit mois en moyenne et de deux ans dans les villes et régions les plus polluées. Les analyses et les prévisions quotidiennes du CAMS concernant le transport des polluants atmosphériques sur de longues distances ainsi que la qualité de l'air de référence pour le territoire européen, ont de multiples usages. En surveillant, en prévoyant et en rendant compte de la qualité de l'air, le CAMS touche des millions d'utilisateurs grâce à des services et des applications en aval tels que Windy.com qui fournissent des informations cruciales sur la qualité de l'air. À propos du CEPMMT et de Copernicus Copernicus est le fleuron de l'Union européenne en matière d'observation de la Terre, qui fonctionne grâce à six services thématiques : Atmosphère, Marine, Terre, Changement climatique, Sécurité et Urgence. Il fournit des données et des services opérationnels en libre accès, qui permettent aux utilisateurs de disposer d'informations fiables et actualisées sur notre planète et son environnement. Le programme est coordonné et géré par la Commission européenne et mis en œuvre en partenariat avec les États membres, l'Agence spatiale
européenne (ESA), l'Organisation européenne pour l'exploitation de satellites météorologiques (EUMETSAT), le Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme (CEPMMT), des agences de l'UE et Mercator Océan, entre autres. Le CEPMMT exploite deux services du programme d'observation de la Terre Copernicus de l'UE : le Service pour la surveillance de l'atmosphère Copernicus (CAMS) et le Service pour les changements climatiques Copernicus (C3S). Ils contribuent également au service de gestion des urgences de Copernicus (CEMS). Le Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme (CEPMMT) est une organisation intergouvernementale indépendante soutenue par 34 États. Il s'agit à la fois d'un institut de recherche et d'un service opérationnel 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, qui produit et diffuse des prévisions météorologiques numériques à ses États membres. Ces données sont entièrement à la disposition des services météorologiques nationaux des États membres. Le superordinateur (et les archives de données associées) du CEPMMT est l'un des plus grands de ce type en Europe et les États membres peuvent utiliser 25 % de sa capacité pour leurs propres besoins. Le CEPMMT étend son implantation dans les États membres pour certaines activités. Outre un siège au Royaume-Uni et un centre de calcul en Italie, de nouveaux bureaux consacrés aux activités menées en partenariat avec l'UE, telles que Copernicus, seront installés à Bonn, en Allemagne, à partir de l'été 2021. Le site pour le “Copernicus Atmosphere Monitoring Service” est accessible à cette adresse https://atmosphere.copernicus.eu Le site “Copernicus Climate Change Service” est accessible à cette adresse https://climate.copernicus.eu/ Pour plus d’informations sur Copernicus : www.copernicus.eu Pour le site de l’ECMWF : https://www.ecmwf.int/ Twitter: @CopernicusECMWF @CopernicusEU @ECMWF Elisa Lesieur, Account Director Rémy Roche, PR Consultant Yucatan Pour le compte de : Nuria Lopez Communications Account Officer and Press Lead European Centre for Medium-Range Weather Forecasts Reading, UK – Bologna, Italy Email: copernicus-press@ecmwf.int Phone: +44 (0)118 949 9778 Mobile: +44 (0)7392 277 523
Vous pouvez aussi lire