CPES LAROQUE - DOSSIER DE DEMANDE DE PERMIS DE CONSTRUIRE PROJET DE PARC PHOTOVOLTAÏQUE " LAROQUE " OCTOBRE 2020 - Les services de ...
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CPES LAROQUE
DOSSIER DE DEMANDE DE PERMIS DE CONSTRUIRE COMMUNE DE :
PROJET DE PARC PHOTOVOLTAÏQUE
« LAROQUE » DE SAUVE – (30)
PIECE B’ : RESUME NON TECHNIQUE (RNT)
OCTOBRE 2020
Signature et cachet du Signature et cachet de
Demandeur l’Architecte
RES SAS
330 rue du Mourelet
Z.I. de Courtine
84000 AVIGNON
RESUME NON TECHNIQUE DE L’ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL
Projet de parc photovoltaïque au sol
Site « Laroque »
Département du Gard (30) – Commune de Sauve
4, Rue Jean Le Rond d’Alembert - Bâtiment 5 – 1er étage - 81 000 ALBI
Dossier établi en 2020 avec le concours du bureau d’études Tel : 05.63.48.10.33 - Fax : 05.63.56.31.60
contact@artifex-conseil.fr
2
Sommaire
Illustrations
SOMMAIRE Illustration 1 : Carte de localisation du site d’étude à l’échelle communale ...................................................... 8
Illustration 2 : Schéma du fonctionnement d'une installation photovoltaïque ..................................................... 8
Illustration 3 : Plan de masse du parc photovoltaïque................................................................................... 10
Préambule .................................................................................................. 3 Illustration 4 : Etat actuel du site d’étude .................................................................................................... 12
Illustration 5 : Coupes topographiques ....................................................................................................... 13
Illustration 6 : Fonctionnement hydrologique dans le secteur du site d’étude ................................................... 13
Résumé non technique de l’étude d’impact ............................................... 7 Illustration 7 : Ruissellement sur les terrains du site d’étude ........................................................................... 14
Illustration 8: Localisation des enjeux écologiques ....................................................................................... 16
PARTIE 1 : DESCRIPTION DU PROJET .................................................................................................... 8
Illustration 9: Zonages écologiques réglementaires et de gestion (Natura 2000) sur le secteur d’étude .............. 33
I. Situation du projet.................................................................................................................... 8
II. Caractéristiques du projet.......................................................................................................... 8
III. Gestion et remise en état du parc ............................................................................................... 9
1. Gestion du chantier ...................................................................................................................... 9
2. Gestion de l’exploitation ............................................................................................................... 9
3. Remise en état du site ................................................................................................................... 9
PARTIE 2 : ANALYSE DE L’ETAT INITIAL DU SITE D’IMPLANTATION DU PROJET .................................................. 11
I. Méthodologie........................................................................................................................ 11
II. Etat actuel du site avant le projet .............................................................................................. 11
III. Milieu physique ..................................................................................................................... 13
IV. Milieu naturel ........................................................................................................................ 14
V. Milieu humain ....................................................................................................................... 17
VI. Risques naturels et technologiques ............................................................................................ 17
VII. Paysage et patrimoine............................................................................................................. 18
PARTIE 3 : CHOIX DU SITE D’ETUDE ET ANALYSE DES VARIANTES D’IMPLANTATION ........................................... 20
PARTIE 4 : IMPACTS DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT ET MESURES PREVUES ................................................ 23
I. Les effets positifs du projet de parc photovoltaïque ...................................................................... 23
II. Les impacts du projet et mesures associées................................................................................. 23
III. Autres mesures ....................................................................................... Erreur ! Signet non défini.
PARTIE 5 : COMPATIBILITES DU PROJET AVEC LES DOCUMENTS D’URBANISME ET ARTICULATION AVEC LES PLANS ET
PROGRAMMES 29
PARTIE 6 : ANALYSE DES EFFETS CUMULES DU PROJET AVEC D’AUTRES PROJETS CONNUS .................................. 30
I. Inventaire des projets connus ................................................................................................... 30
II. Analyse des effets cumulés des projets connus sur le milieu physique, le milieu naturel, le milieu humain
et le paysage ............................................................................................................................... 30
1. Effets cumulés sur le milieu physique............................................................................................ 30
2. Effets cumulés sur le milieu naturel .............................................................................................. 30
3. Effets cumulés sur le milieu humain.............................................................................................. 31
4. Effets cumulés du défrichement ................................................................................................... 31
5. Effets cumulés sur le paysage et le patrimoine .............................................................................. 31
PARTIE 7 : SCENARIO DE REFERENCE ET APERÇU DE SON EVOLUTION .......................................................... 32
PARTIE 8 : EVALUATION DES INCIDENCES NATURA 2000 ........................................................................ 33
PARTIE 9 : METHODOLOGIE DE L’ETUDE ............................................................................................ 34
PARTIE 10 : AUTEURS DE L’ETUDE D’IMPACT ET DES ETUDES QUI ONT CONTRIBUE A SA REALISATION ...................... 35
RES – Projet de parc photovoltaïque au sol - Commune de Sauve (30) – Site de « Laroque »
3
Préambule
PREAMBULE
RES – Projet de parc photovoltaïque au sol - Commune de Sauve (30) – Site de « Laroque »
4
Préambule
• L’énergie solaire, propre et renouvelable RES est spécialisée dans la conception, le développement, le financement, la construction et l’exploitation de
centrales de production d’énergies solaire et éolienne. La société est aujourd’hui à l’origine de plus de 800 MW
Le développement des énergies renouvelables représente un enjeu mondial dans la lutte contre le réchauffement
de parcs éoliens terrestres et de centrales solaires au sol installés ou en cours de construction. Ces parcs totalisent
climatique. En effet, l’énergie photovoltaïque, propre et renouvelable, permet une production d’électricité
une production annuelle de plus de 2 térawattheures, capable d’alimenter en électricité près de 967 000
significative et peut constituer une alternative à des énergies carbonées ou décarbonées, productrices de gaz à
personnes et permettent d’économiser l’émission de plus de 979 000 tonnes de CO2 dans l’atmosphère chaque
effet de serre (GES) ou de déchets.
année.
De plus, en comparaison aux autres énergies renouvelables, l’énergie solaire bénéficie de la ressource la plus
Depuis 2011, RES co-développe, au sein de la société Ailes Marines, le parc éolien en mer de Saint-Brieuc (Côtes
stable et la plus importante.
d’Armor) de 496 MW. En avril 2017, Ailes Marines a obtenu les trois autorisations administratives nécessaires à la
construction et à l’exploitation du parc éolien en mer.
Au 30 juin 2020, la puissance installée est de :
- 10 270 MW en France, Aujourd’hui, RES détient un portefeuille de plus de 2500 MW éoliens et solaires en développement sur le territoire
- 2 103 MW en région Occitanie, français. Avec son siège à Avignon et des agences à Paris, Lyon, Bordeaux, Dijon, Montpellier, Toulouse, Béziers
et Rouen, RES emploie aujourd’hui plus de 200 personnes en France et a connu une très forte croissance ces
- 311 MW dans le Gard, département du projet. dernières années.
Le présent projet de parc photovoltaïque s’inscrit donc dans cette démarche de développement des énergies Au-delà de sa propre activité, qui s’inscrit au cœur du développement durable en produisant de l’énergie propre
renouvelables. et renouvelable, RES attache une attention toute particulière à sa responsabilité sociétale (RSE). Elle se concrétise
par la mise en place de plans d’action pour la protection de l’environnement dans chacun de ses projets, par une
A noter que le décret relatif à la programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) a été publié officiellement le 21 politique d’économies d’énergie et de protection de l’environnement et par la participation à des actions locales
avril 2020. pédagogiques, solidaires, culturelles et sportives.
La PPE fixe pour 2028 l’objectif d’une accélération significative du rythme de développement des énergies
renouvelables. Le système énergétique sera alors en capacité d’atteindre les objectifs de la loi pour 2030.
Demandeur CPES Laroque SAS
En particulier, les objectifs de la PPE permettront de :
- accélérer le développement de la chaleur renouvelable, grâce notamment à une trajectoire 330 rue du Mourelet
d’augmentation du Fonds Chaleur jusqu’en 2022 (exprimée en autorisations d’engagements) et la volonté de Siège social Z.I. de Courtine
porter à 9,5 millions le nombre de logements se chauffant au bois d’ici 2023 ; 84000 AVIGNON
- augmenter la production de gaz renouvelable pour atteindre jusqu’à 32 TWh de biogaz produit en 2028 ;
Forme juridique SAS
- soutenir le développement des biocarburants, en confirmant le maintien de l’objectif d’incorporation pour
les biocarburants de première génération et en fixant des objectifs de développement pour les biocarburants Numéro SIRET 888 071 461 00014
avancés ;
- doubler la capacité installée des énergies renouvelables électriques pour atteindre entre 102 et 113 GW Nom et qualité du signataire Laurent DUWIQUET, Responsable projet
installés en 2028, en augmentant de 50 % les capacités installées d’ici 2023. Ce doublement de capacité
reposera en très grande partie sur l’essor de l’éolien terrestre (33,2 à 34,7 GW) et du solaire photovoltaïque
(35,1 à 44 GW), le renforcement de l’hydroélectricité (26,4 à 26,7 GW) et l’éolien en mer (5,2 à 6,2 GW).
Conception / Développement RES
• Le projet de parc photovoltaïque de la société RES
RES (Renewable Energy Systems) est l'un des leaders mondiaux dans le domaine du développement de projets
d’énergies renouvelables avec des opérations à travers l’Europe, l’Amérique et en Asie-Pacifique. Acteur majeur Etude d’impact environnementale Bureau d’études ARTIFEX
dans ce domaine depuis plus de trois décennies, RES est à l’origine de plus de 17 GW de capacité d’énergie 4 rue Jean le Rond d’Alembert
renouvelable installée. Bâtiment 5, 1er étage
Etude écologique 81000 ALBI
En France, RES est un acteur de premier plan dans le développement des énergies renouvelables depuis 1999. La
société est née de l’association d’Eole Technologie, un bureau d’études français actif dans le secteur éolien depuis
1995, et de Renewable Energy Systems (RES), l’un des leaders mondiaux dans le domaine des énergies Agence COMPOSITE
renouvelables depuis 1982. En 2017, RES est le 3ème développeur/exploitant indépendant français d'énergies Etude paysagère 2 Boulevard Carnot
renouvelables1. 13100 Aix-en-Provence
1
Dans la catégorie des sociétés dont le CA est compris entre 100 M€, selon une étude de Green Univers en mai 2017
RES – Projet de parc photovoltaïque au sol - Commune de Sauve (30) – Site de « Laroque »
5
Préambule
• L’étude d’impact, contexte règlementaire • Méthodologie générale de l’étude d’impact
L’étude d’impact est une analyse scientifique et technique qui permet d’appréhender les conséquences futures d’un La conduite de l’étude d’impact est progressive et itérative en ce sens qu’elle requiert des allers-retours permanents
aménagement sur l’environnement (milieu physique, milieu naturel, milieu humain et paysage) qui l’accueille. entre les concepteurs du projet, l’administration et l’équipe chargée de l’étude d’impact qui identifiera les impacts
de chaque solution et les analysera.
L’étude d’impact est de la responsabilité du maître d’ouvrage. Elle doit donc s’attacher à traduire la démarche
d’évaluation environnementale mise en place par le maître d’ouvrage, avec pour mission l’intégration des Le schéma suivant illustre le cheminement de l’étude d’impact.
préoccupations environnementales dans la conception de son projet.
Le Code de l’Environnement (article R.122-5) prévoit le contenu précis de l’étude d’impact, et notamment :
•Analyse bibliographique
• Etat initial du site et de son environnement
•Relevés de terrain
Les différentes thématiques de l’environnement sont étudiées (milieu physique, milieu naturel, paysage et •Analyse de l'état initial
patrimoine, milieu humain) afin de décrire le site et ses abords. Cet état des lieux permet de dégager les enjeux du Phase 1
•Détermination des enjeux du site d'étude
territoire et de définir les zones les plus sensibles, sur lesquelles le projet ne peut s’implanter. Analyse de l'état
initial
• Etude de la compatibilité du projet avec les plans et schémas
Le projet doit être compatible avec les plans et schémas d’orientation (documents d’urbanisme, schéma
d’aménagement, de gestion…).
• Analyse des impacts du projet sur l’environnement
Les impacts potentiels du projet sur les différentes thématiques de l’environnement sont déterminés en fonction des
•Echanges et coordination entre les experts environnementaux et
caractéristiques propres du projet et des sensibilités du territoire. Ces impacts potentiels sont qualifiés (négatif ou
les experts techniques pour définir l'implantation la moins
positif), leur intensité est donnée (négligeable, faible, moyen, fort).
Phase 2 impactante
• Vulnérabilité du projet aux risques d’accidents ou de catastrophes majeurs et incidences notables Analyse des solutions
attendues de substitution
Dans un premier temps, cette partie étudie les effets que pourraient avoir la mise en place d’un parc
photovoltaïque sur les risques naturels et technologiques.
Puis, une analyse des impacts que pourraient avoir les risques naturels et technologiques sur un parc
photovoltaïque est réalisée. Enfin, dans le cas où un risque naturel ou technologique serait à l’origine d’un impact
sur le parc photovoltaïque, les conséquences de cet impact sur l’environnement sont étudiées.
• Analyse des effets du projet avec d’autres projets connus •Analyse des incidences du projet sur l'environnement
•Mise en place de mesures selon la séquence Eviter, Réduire,
Les projets connus dans le secteur du projet sont inventoriés et une analyse des effets cumulés avec le projet Phase 3 Compenser
faisant l’objet de l’étude d’impact est réalisée, pour chaque thématique de l’environnement.
Réalisation de l'étude
• Description des mesures mises en place par l’exploitant d'impact complète
Pour les impacts jugés notables, des mesures d’évitement, de réduction, voire de compensation sont prévues par
l’exploitant afin de n’avoir que des impacts résiduels jugés acceptables. Les mesures sont décrites, ainsi que leur
mise en œuvre, leur suivi et leur coût.
• Scénario de référence et aperçu de son évolution
Le scénario de référence, soit la description des aspects pertinents de l’environnement, est identifié. Puis son
évolution dans le cas de la mise en œuvre du projet et dans le cas d’une autre utilisation probable du site du
projet sont décrites.
D’autre part, un résumé non technique est rédigé pour permettre à tous la compréhension des enjeux et
sensibilités du territoire, de la nature de l’aménagement et des effets qu’il aura sur l’environnement. Il s’agit de
l’objet du présent document.
RES – Projet de parc photovoltaïque au sol - Commune de Sauve (30) – Site de « Laroque »
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Préambule
• Définition des aires d’étude
L’objectif de la définition des aires d’étude est de qualifier les sensibilités du projet sur l’environnement, en fonction
des incidences de la mise en place d’un parc photovoltaïque sur un territoire donné.
Chaque aire d’étude est propre à chaque projet et, au sein même de l’étude d’impact, propre à chaque
thématique physique, naturelle, humaine et paysagère.
Application des aires d’étude par thématique
Définition
Milieu
Milieu naturel Milieu humain Risques
physique
Aire d’étude éloignée
Il s’agit de la zone qui englobe tous les BV du Vidourle
impacts potentiels. Elle est définie sur la (du Crespenou
Rayon de Communes Département
base des éléments physiques du territoire au ruisseau de
5 km limitrophes du Gard
facilement identifiables ou remarquables, des Crieulon
frontières biogéographiques ou des éléments inclus)
humains ou patrimoniaux remarquables.
Aire d’étude rapprochée
Cette aire d’étude est essentiellement utilisée Communes de
pour définir la configuration du parc et en Commune du
Sauve et Saint-
étudier les impacts paysagers. Sa - - site d’étude :
Jean-de-
délimitation repose donc sur la localisation Sauve
Crieulon
des lieux de vie des riverains et des points de
visibilité du projet.
Aire d’étude immédiate
Cette aire d’étude comprend le site d’étude
et une zone de plusieurs centaines de mètres
autour. Il s’agit de l’aire des études
environnementales au sens large du terme : Rayon de Rayon de Rayon de Rayon de
milieu physique, milieu humain, milieu 500 m 50 m 500 m 500 m
naturel, habitat, santé, sécurité… Elle permet
de prendre en compte toutes les
composantes environnementales du site
d’accueil du projet.
Site d’étude
Il s’agit de la zone au sein de laquelle
l’opérateur envisage potentiellement de
pouvoir implanter le parc photovoltaïque. Le
site d’étude correspond à la maîtrise foncière Emprise commune à tous les milieux, donnée par le développeur
du client ; elle est donc fournie par celui-ci
au prestataire. Il comprend aussi une zone
tampon (50 m) correspondant aux
obligations légales de débroussaillement.
RES – Projet de parc photovoltaïque au sol - Commune de Sauve (30) – Site de « Laroque »
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Résumé Non Technique
RESUME NON TECHNIQUE DE
L’ETUDE D’IMPACT
RES – Projet de parc photovoltaïque au sol - Commune de Sauve (30) – Site de « Laroque »
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Résumé Non Technique
II. CARACTERISTIQUES DU PROJET
PARTIE 1 : DESCRIPTION DU PROJET
Le parc photovoltaïque au sol de Laroque, d’une puissance totale de 7,52 MWc sera composé de panneaux
photovoltaïques sur une surface d’environ 36 910 m², sur une surface globale clôturée de 8,3 ha.
L’objet de cette partie est de décrire les caractéristiques du présent projet de parc photovoltaïque au sol.
Le fonctionnement d'un parc photovoltaïque passe par la mise en place de cellules photovoltaïques qui produisent
Dans la suite, les parties 2 et 3 ont pour objectif d’expliquer la démarche d’implantation du projet au sein du site un courant électrique continu lorsqu'elles sont exposées aux rayons du soleil (photons). Elles sont ensuite
sélectionné pour le projet de parc photovoltaïque de Laroque. assemblées en panneaux.
I. SITUATION DU PROJET Ces panneaux sont assemblés par groupe sur des structures porteuses, les tables d'assemblage. Celles-ci sont
fixées au sol par l'intermédiaire de pieux, systèmes peu invasifs pour le sol.
Le site d’étude se trouve dans le Sud de la France, dans le département du Gard (30), en région Occitanie. Plus
précisément, le site d’étude est localisé au Nord-Est de la commune de Sauve, à proximité du hameau de la L'électricité produite par l'ensemble des cellules photovoltaïques est ensuite collectée et dirigée vers les sous-
Roque. stations de distribution. Il s'agit d'un convertisseur qui transforme le courant continu en courant alternatif,
compatible au réseau de distribution électrique. Dans le cadre du projet, l’installation du parc photovoltaïque
Le site d’étude prend place dans un secteur rural, éloigné des zones urbanisées et des axes de communication projeté nécessite la mise en place de 2 sous-stations de distribution.
fréquentés.
Enfin, l'énergie électrique est dirigée du poste transformateur vers le poste de livraison. Il s'agit du point de
L’illustration suivante localise le site d’étude sur le territoire de la commune de Sauve. connexion entre l'installation photovoltaïque et le réseau de distribution. Placé au Nord du parc, avec un accès
direct sans nécessité de pénétrer dans l’enceinte du parc, le poste de livraison sera à tout moment accessible aux
Illustration 1 : Carte de localisation du site d’étude à l’échelle communale services d’ENEDIS.
Sources : RES, IGN / Réalisation : Artifex 2020
Le schéma suivant illustre le fonctionnement d'une installation photovoltaïque.
Illustration 2 : Schéma du fonctionnement d'une installation photovoltaïque
Source : Artifex
Une clôture grillagée de 2 m de hauteur sera disposée sur un linéaire d’environ 1 690 m, englobant l’ensemble
des installations photovoltaïques envisagées. Elle permet de sécuriser l’ensemble du site du parc photovoltaïque.
Des pistes empierrées seront mises en place, afin de desservir le parc photovoltaïque et de faciliter l’accès des
secours.
Le dimensionnement technique des installations a été réalisé de manière à optimiser la production électrique tout
en s’adaptant au site d’implantation.
RES – Projet de parc photovoltaïque au sol - Commune de Sauve (30) – Site de « Laroque »
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Résumé Non Technique
L’ensemble des choix techniques est récapitulé dans le tableau ci-après (il s’agit de données indicatives qui sont Une fois les travaux de préparation achevés, la mise en place du parc photovoltaïque au sol pourra commencer.
susceptibles d’évoluer) et le plan de masse en page suivante présente la disposition des structures. Elle se décomposera en plusieurs étapes :
- création du réseau électrique du site (chemin de câbles enterrés, postes de conversion et poste de
Puissance de livraison) ;
7,52 MWc
Installation l’installation
Production estimée 10 476 MWh/an - montage et fixation des tables d’assemblages (des pieux battus) ;
photovoltaïque
Surface clôturée 8,3 ha - installation des panneaux.
Type Cristallin
Un phasage des travaux est mis en place afin de respecter les contraintes écologiques du site.
Surface de panneaux 36 910 m²
Modules
Hauteur maximale 1,8 m
Inclinaison 15°
2. Gestion de l’exploitation
Type Fixe
Support et fixation
Fondation Pieux L’eau de pluie suffisant à éliminer une éventuelle couche de poussière se déposant sur les panneaux, il ne sera pas
Nombre 2 nécessaire de laver les panneaux photovoltaïques durant l’exploitation du parc photovoltaïque, sauf dans le cas
Sous-station de d’évènements météorologiques très salissants.
Hauteur maximale 3m
distribution
Surface au sol 33 m² max
Nombre 1
Poste de livraison Hauteur 3m 3. Remise en état du site
Surface au sol 42,75 m² max A l’issue de la phase d’exploitation, l’intégralité de l’installation photovoltaïque sera démantelée, le site sera remis
en état, et tous les équipements du parc photovoltaïque seront recyclés selon les filières appropriées. Sur ce point,
une attention particulière sera apportée au traitement et au recyclage de tous les organes du parc photovoltaïque
Le plan masse en page suivante permet de positionner l’ensemble des éléments techniques mis en place lors de la dont les modules photovoltaïques.
construction du parc photovoltaïque.
Il est également possible que, à la fin de vie des modules, ceux-ci soient simplement remplacés par des modules
de dernière génération ou que le parc photovoltaïque soit reconstruit avec une nouvelle technologie.
III. GESTION ET REMISE EN ETAT DU PARC Le recyclage des modules photovoltaïques est assuré par PVCycle. Les autres déchets seront collectés et valorisés
par les filières adaptées.
1. Gestion du chantier
Pour le présent parc photovoltaïque, le temps de construction est évalué à 6 mois.
Avant le commencement des travaux, le site sera sécurisé. La clôture sera mise en place et la signalisation
(interdiction de pénétrer sur le site, danger sortie d’engins) sera affichée.
Un plan de circulation sera établi et une base de vie sera aménagée pour :
- le stockage des matériaux (réserve de sable, conteneurs de matériels…),
- le bureau, vestiaires et sanitaires.
Des pistes permettront l’acheminement des éléments du parc puis son exploitation.
RES – Projet de parc photovoltaïque au sol - Commune de Sauve (30) – Site de « Laroque »10
Résumé Non Technique
Illustration 3 : Plan de masse du parc photovoltaïque
Sources : RES, IGN / Réalisation : Artifex
RES – Projet de parc photovoltaïque au sol - Commune de Sauve (30) – Site de « Laroque »11
Résumé Non Technique
PARTIE 2 : ANALYSE DE L’ETAT INITIAL DU
SITE D’IMPLANTATION DU PROJET
L’objet de cette partie est de rendre compte de l’état du site avant le projet et d’identifier les enjeux
environnementaux.
Dans le cadre de la conception du présent parc photovoltaïque de Laroque, un site d’étude a été étudié, afin de
définir un choix d’implantation des panneaux photovoltaïques, constituant un moindre impact environnemental,
technique et règlementaire.
Garrigue sur le site d’étude Ligne électrique et pylône sur le site d’étude
I. METHODOLOGIE
Le site d’étude est localisé dans un secteur rural, à environ 2,8 km du centre-bourg de Sauve et à 1 km du centre-
D’une manière générale et simplifiée, l’étude de l’état initial suit la méthodologie suivante : bourg de Villesèque sur la commune de Saint-Jean-de-Crieulon. Il est accessible au Nord par des chemins
- Phase 1 : Recherche bibliographique connectés à la D182.
- Phase 2 : Récolte de données de terrain
- Phase 3 : Analyse et interprétation des informations disponibles Des parcelles cultivées (fourrage) sont identifiées aux abords du site d’étude.
Cette méthodologie de travail a été appliquée dans le cadre de la réalisation de l’étude d’impact sur Des cours d’eau temporaires, affluents du ruisseau de Banassou, prennent leur source sur le site d’étude, à
l’environnement. Les références bibliographiques et les relevés de terrain sont précisés dans l’étude d’impact. l’Ouest.
Dans ce territoire très rural, les villages sont relativement isolés et quelques hameaux sont dispersés sur le territoire.
Le village de Sauve est bien équipé en commerces et services, il est relativement touristique.
II. ETAT ACTUEL DU SITE AVANT LE PROJET
Les photographies suivantes illustrent les informations citées précédemment.
Le site d’étude couvre une superficie de 37,7 ha. Il se localise dans l’entité naturelle des garrigues. Le site présente
une topographie légèrement vallonnée avec une pente légère orientée vers le Sud. L’altitude varie de 115 à
145 m environ. Il se situe sur une ligne de crête, avec les versants orientés vers l’Ouest et vers l’Est.
Il se compose de garrigues boisées.
Des chemins sont nettement identifiés sur le site. Ceux-ci sont plus ou moins larges, et semblent difficilement
carrossables. Un sentier de randonnée traverse le site d’étude au Sud.
Notons également la présence de réseaux électriques aériens qui traversent le site d’étude. Un pylône RTE est
présent sur le site.
Les photographies suivantes illustrent ces éléments.
Parcelle agricole à l’Ouest du site d’étude Village touristique de Sauve
Ces éléments sont localisés sur la carte ci-dessous et décrits plus précisément dans l’étude d’impact.
Garrigues boisée et chemin sur le site d’étude
RES – Projet de parc photovoltaïque au sol - Commune de Sauve (30) – Site de « Laroque »12
Résumé Non Technique
Illustration 4 : Etat actuel du site d’étude
Sources : RES, RTE, Enedis, IGN / Réalisation : Artifex 2020
RES – Projet de parc photovoltaïque au sol - Commune de Sauve (30) – Site de « Laroque »13
Résumé Non Technique
III. MILIEU PHYSIQUE
• Eau
• Sol Le site d’étude est localisé au droit de deux zones hydrographiques incluses dans le bassin Rhône-Méditerranée :
La commune de Sauve est segmentée en 3 parties distinctes : - « Le Vidourle du Crespenou inclus au Brestalou »
- « Le Vidourle du Brestalou au ruisseau de Crieulon inclus »
- Le Nord-Est correspond à une plaine agricole d’une altitude moyenne de 130 m ;
- La partie centrale correspond aux vallées du Vidourle et du Crespenou. C’est dans cette zone que se Celles-ci sont incluses dans les masses d’eau :
situent le centre-bourg de Sauve et la plupart des hameaux de la commune ; - « Le Vidourle de St Hippolyte à la confluence avec le Brestalou » (FRDR136b)
- « Le Vidourle de la confluence avec le Brestalou à Sommières » (FRDR134a)
- Au Sud se trouve le massif forestier de Coutach qui culmine à 466 m.
D’une longueur de 95 km, le Vidourle prend sa source dans les Cévennes, dans le département du Gard, sur la
Le site d’étude se situe au Nord-Est de la commune, dans la plaine. Il appartient à l’entité naturelle des commune de Saint-Roman-de-Codières. Il se jette dans la Méditerranée au Grau-du-Roi.
garrigues, en limite Sud des Cévennes. Cette zone se caractérise par d’un patchwork de plaines et de vallons
cadrés par des collines boisées. Etant donné le contexte vallonné dans lequel se situe l’amont du Vidourle, celui-ci est alimenté par plusieurs affluents,
souvent à régime intermittent, dont certains se situent aux abords du site d’étude. En effet, aux abords du site, le ruisseau
Le site présente une topographie légèrement vallonnée avec une pente légère orientée vers le Sud. L’altitude de Banassou et le ruisseau de Crieulon sont des affluents du Vidourle. Notons également la présence de cours d’eau
varie de 115 à 145 m environ. Il se situe sur une ligne de crête, avec les versants orientés vers l’Ouest et vers temporaires qui prennent leur source sur le site d’étude, à l’Ouest.
l’Est.
Le fonctionnement hydrologique dans le secteur du site d’étude, depuis celui-ci jusqu’aux cours d’eau principaux, est
Illustration 5 : Coupes topographiques présenté sur l’illustration suivante.
Réalisation : Artifex 2020
Notons également que le Vidourle, à partir de sa confluence avec le Crespenou, est classé en liste 1 au titre de l'article
L214-17-1 du Code de l'Environnement. La liste 1 correspond aux cours d’eau ou parties de cours d’eau en très bon état
écologique jouant le rôle de réservoir biologique nécessaire au maintien ou à l’atteinte du bon état écologique ou dans
lesquels une protection complète des poissons migrateurs est nécessaire. Sur les cours d’eau de cette liste, tout nouvel
ouvrage faisant obstacle à la continuité écologique est interdit.
Illustration 6 : Fonctionnement hydrologique dans le secteur du site d’étude
Réalisation : Artifex 2020
Ouest Est
Les formations géologiques présentes au droit du site d’étude correspondent à une épaisse série détritique
composée de limons argileux jaunes, de grès calcareux jaunâtres et de marnes rougeâtres ou blanchâtres.
Parcelle agricole à l’Ouest Site d’étude
OUEST EST
Relief légèrement vallonné du site d’étude
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Résumé Non Technique
Les ruissellements et écoulements des eaux sur les terrains du site d’étude sont représentés sur l’illustration o A l’échelle locale
suivante.
La durée d’ensoleillement est de 2 662,9 h/an enregistrée sur la station météo de Nîmes-Courbessac. Cette valeur
est bien supérieure à la moyenne nationale qui est de 1 970 heures par an.
Illustration 7 : Ruissellement sur les terrains du site d’étude
Sources : RES, IGN / Réalisation : Artifex 2020 IV. MILIEU NATUREL
L’état initial du milieu naturel a été réalisé par le bureau d’études ARTIFEX. Ce chapitre en présente une synthèse.
L’état initial complet est présenté dans l’étude d’impact sur l’environnement.
L’étude du milieu naturel permet d’identifier les enjeux écologiques sur les habitats naturels, la faune et la flore,
qui pourraient être remis en cause par la mise en place du projet au droit du site d’étude.
Dans le cadre du projet de Laroque, la méthodologie d’analyse du milieu naturel, explicitée intégralement dans
la Partie 9 de l’étude d’impact, a été appliquée :
- Phase 1 : les recherches bibliographiques sur les bases de données d’inventaires de la flore et de la faune
ont permis de recenser les espèces patrimoniales potentiellement présentes sur le site d’étude.
- Phase 2 : les visites de terrain de 2020, réalisées selon une méthode d’inventaire adaptée à chaque
taxon, ont permis de recenser toutes les espèces et habitats naturels présents sur le site d’étude.
- Phase 3 : l’analyse et l’interprétation des données ont été réalisées par l’équipe d’experts du bureau
d’études ARTIFEX.
• Habitats naturels
Le site d’étude s’inscrit dans un vaste ensemble naturel de collines marneuses principalement colonisées par des
pelouses méditerranéennes substeppiques à graminées et annuelles appartenant au groupe phytosociologique du
Thero-Brachypodietea.
Ces milieux herbeux apparaissent le plus souvent en mosaïque avec des garrigues basses et des matorrals
arborescents méditerranéens. Par endroit apparaissent des bosquets de Chêne vert, évolutions naturelles de ces
milieux xérophiles, là où le pastoralisme ne permet plus le maintien de milieux ouverts.
Plusieurs suintements et micro ruisseaux à écoulement temporairement sillonnent le site d’étude permettant, d’une
part, la formation de mares oligo-mésotrophes et de vasques temporaires à characées et potamots et d’autre part,
l’existence de prairies humides à Choin noirâtre.
Enfin, aux abords d’un vaste ensemble patrimonial, quelques surfaces agricoles, enfrichées ou cultivées, se
répartissent à l'Ouest, au Sud et l'Est du site d’étude.
Parmi les habitats naturels identifiés sur le site d’étude, la majeure partie d’entre eux présente un enjeu de
• Climat conservation notable, associée à des ensembles de pelouses sèches basophiles et des milieux humides.
o Augmentation de la température globale
Le réchauffement climatique global est un phénomène largement attribué à l’effet de serre dû aux émissions de
Gaz à Effet de Serre (GES) d’origine anthropique, dans l’atmosphère, notamment liées à l’activité industrielle. • Flore
198 espèces ont été identifiées au cours des différentes sessions d’inventaires sur une surface d’environ
Le changement climatique engendre une perturbation des évènements climatiques actuels qui tendent à 62 hectares. Bien que le secteur étudié soit relativement vaste, les habitats naturels en place sont plus ou moins
s’intensifier et à se multiplier. homogènes (mais individuellement riches en espèces floristiques).
Les projections des modèles climatiques présentées dans le dernier rapport du GIEC (Groupe d’experts Sur les 198 espèces inventoriées, trois d’entre-elles présentent un enjeu de conservation notable : le Glaïeul
intergouvernemental sur l’évolution du climat) indiquent que la température de surface du globe est susceptible douteux (Gladiolus dubius) et l’Orchis de Provence (Orchis provincialis), toutes deux protégées au niveau national
d'augmenter de 1,1 à 6,4°C supplémentaires au cours du 21ème siècle. (enjeu fort et modéré), ainsi que le Millepertuis tomenteux (Hypericum tomentosum), rare à l’échelle nationale
(enjeu modéré) et régionale (enjeu modéré).
En Occitanie, comme sur l’ensemble du territoire métropolitain, le changement climatique se traduit
principalement par une hausse des températures, marquée surtout depuis les années 1980. Sur la période 1959- Aucune espèce exotique envahissante n’a été contactée.
2009, on observe une augmentation des températures annuelles d’environ 0,3°C par décennie en moyenne sur la
région.
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Résumé Non Technique
Deux espèces de reptiles patrimoniaux, le Psammodrome d’Edwards et le Seps strié ont également été observés sur
le site d’étude.
Concernant les chiroptères, un total de 17 espèces a été enregistré sur le site d’étude. Deux espèces dominent le
peuplement, il s’agit de la Pipistrelle de Kuhl (Pipistrellus kuhlii) et de la Pipistrelle commune (Pipistrellus pipistrellus)
qui représentent respectivement 13 % et 39 % des enregistrements.
• Fonctionnalités écologiques
L’aire d’étude s’inscrit dans un contexte naturel préservé. Les milieux qui la composent sont riches et permettent à
un bon nombre d’espèces animales et végétales d’effectuer entièrement leur cycle biologique. La succession de
Détails de l’inflorescence et des graines ailées
milieux ouverts et de milieux arbustifs/boisés avec des milieux aquatiques temporaires confère à l’aire d’étude, une
Pelouses substeppiques sur calcaire marneux et importante fonctionnalité écologique en termes de réservoir de biodiversité et de corridor écologique.
garrigues basses sur le site d’étude d’individus contactés au Nord du site d’étude
• Faune
Le site d’étude et l’aire d’étude immédiate accueillent de nombreuses espèces patrimoniales qui s’alimentent et se
reproduisent dans le secteur.
La garrigue et les milieux arbustifs de l’aire d’étude sont des habitats de nidification de la Pie-grièche à tête rousse,
de l’Alouette lulu, de la Fauvette mélanocéphale, du Pipit rousseline, de la Linotte mélodieuse et bien d’autres
espèces patrimoniales. Des rapaces comme le Circaète Jean-le-Blanc et le Milan noir utilisent l’aire d’étude
immédiate comme zone de chasse régulière.
Alouette lulu Milan noir Pie-grièche à tête rousse Fauvette mélanocéphale
Ils accueillent également trois espèces de papillons protégées, la Diane, la Proserpine et la Zygène cendrée ainsi
que leurs plantes hôtes (Aristoloche pistoloche, Aristoloche clématite et la Badasse).
Des amphibiens comme le Triton palmé sont présents dans les mares et les fossés du site d’étude.
Zygène cendrée Triton palmé
Imago de Diane Proserpine
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Résumé Non Technique
Illustration 8: Localisation des enjeux écologiques
Source : BD Ortho RES, Réalisation : Artifex 2020
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V. MILIEU HUMAIN VI. RISQUES NATURELS ET TECHNOLOGIQUES
• Socio-économie • Risques naturels
Le site d’étude s’inscrit dans un secteur rural où l’activité économique est plutôt faible, principalement orientée vers Le risque inondation est avéré au niveau de la commune de Sauve. Elle est concernée par un Plan de Prévention
les commerces et services. du Risque Inondation. Le site d’étude se trouve en dehors de l’aléa inondation des documents règlementaires.
Aucun parc éolien ou photovoltaïque n’est en activité dans la Communauté de communes. Le site d’étude est concerné par le risque de retrait-gonflement des argiles (aléa fort).
Le site d’étude se situe dans un département présentant de nombreuses activités touristiques et de loisirs. Le site Plusieurs mouvements de terrain et cavités souterraines ont été recensés sur la commune de Sauve. Toutefois,
d’étude s’inscrit dans un secteur traversé par de nombreux sentiers de randonnées et de pistes de VTT. Un sentier aucun ne se situe sur le site d’étude ou aux abords.
de randonnée traverse le site d’étude.
L’aléa élevé feu de forêt est présent sur la commune du site d’étude.
En ce qui concerne le risque de séisme, la commune de Sauve est classée en zone de sismicité faible.
• Biens matériels
Le risque d’impact de foudre est jugé fort à l’échelle de la commune.
Le site d’étude est éloigné de l’autoroute et de la voie ferrée. Plusieurs routes départementales se situent à
proximité du site d’étude. Ce dernier est ainsi accessible par la D182, via des chemins carrossables.
Des lignes électriques aériennes sont présentes aux abords et sur le site d’étude.
• Risques technologiques
La commune de Sauve n’est pas concernée par le risque industriel du fait de l’absence de site Seveso sur son
territoire.
• Occupation du sol
La commune est concernée par le risque de transport de matières dangereuses, toutefois, le site d’étude est
Le site d’étude se trouve sur des terrains agricoles qui représentent plus de 4 % de sa surface.
éloigné des routes à grande circulation.
Le site d’étude se trouve sur des terrains forestiers composés en majorité de forêt ouverte.
• Population et santé humaine
Le site d’étude se trouve dans un secteur rural, où l’habitat est concentré en petits hameaux ou dans les centres-
bourgs.
Les environs du site d’étude sont caractéristiques d’un contexte rural, éloignée des principales sources de pollution
lumineuse. En ce qui concerne la pollution atmosphérique, le site est éloigné des grands axes de communication
et des industries, qui sont des sources importantes de pollution.
Notons toutefois que sur le domaine de Sebens, à environ 700 m au Sud-Ouest du site d’étude, de multiples
activités sont présentes : aménagement de pistes pour motos et voitures, sports nautiques… L’Association Sauve-
Garde du Salavès, qui a pour objectif de protéger l’environnement et le patrimoine local, se plaint également des
nuisances sonores générées par ces activités.
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Résumé Non Technique
VII. PAYSAGE ET PATRIMOINE
L’état initial paysager a été réalisé par le bureau d’études COMPOSITE. Ce chapitre en présente une synthèse.
L’état initial complet est présenté dans l’étude d’impact sur l’environnement.
• Le périmètre d’étude
Le périmètre d’étude forme une colline allongée (sur un axe nord-sud), recouverte d’une végétation de garrigue et
orientée en pente douce vers le Sud. Il s’élève à environ 140 m NGF, une quarantaine de mètres au-dessus des
points bas à proximité au niveau des ruisseaux de Banassou et de Crieulon de part et d’autre du site. Au nord, le
cadre du périmètre est fermé par des collines boisées. Ailleurs, il ouvre sur la plaine agricole en contre-bas. Dans
un rayon compris entre 300 m et 1 km, le site est cerné par des lieux-dits isolés (la Roque, Beaucous, Cardenau,
Monplaisir, Sebens, le Mas Neuf, Perdiguier Haut). Environ 1km au nord-est se trouve le village de Villesèque,
dont certaines habitations périphériques sont en vis-à-vis avec le périmètre d’étude. Ce dernier est traversé au
nord par la RD 182 et au sud par un sentier de randonnée qui longe également le site à l’est.
Le périmètre d’étude est cerné à l’ouest par une succession de reliefs, le coupant notamment de l’oppidum de
Mus.
Si l’oppidum pré-romain de Mus, classé aux monuments historiques, ne possède aucun lien ou cadre visuel avec
le périmètre d’étude, le village médiéval de Sauve est enveloppé d’un vaste périmètre formant un « Site Patrimonial
Remarquable » dont les sentiers rejoignant Quissac par le Coutach permettent un vis à vis direct et englobant sur
l’espace projeté.
• Le contexte patrimonial • Examen du bassin visuel
Le patrimoine, au titre des sites et monuments historiques réglementairement protégés, a fait l’objet d’un Occupant une butte allongée, cernée par des reliefs plus importants et émergeant d’un espace en cuvette, le
recensement sur un rayon de plusieurs kilomètres et révèle une dichotomie entre l’ouest (de Sauve au piémont périmètre d’étude se trouve relativement ouvert aux perceptions dans son cadre rapproché dans un rayon d’un à
cévenol) et l’est (aux enjeux moindres sur cet aspect). deux kilomètres notamment. Son bassin visuel s’élargit ponctuellement au niveau de l’ouverture de la plaine à l’est
(sur la RD 8) et des points hauts du massif de Coutach au sud de Sauve. Les principales perceptions peuvent être
Il en ressort ainsi les sensibilités patrimoniales suivantes : regroupées selon les catégories suivantes :
- L’ensemble patrimonial de Sauve (comprenant le site inscrit du village médiéval et plusieurs monuments - Des vues panoramiques depuis le sentier au sein du site patrimonial remarquable de Sauve ;
inscrits), enveloppé par un vaste périmètre de « Site Patrimonial Remarquable » ; - Des ouvertures depuis l’est (RD 182, Villesèque, RD 35) ;
- L’oppidum pré-romain de Mus, classé aux monuments historiques, 3,5 km à l’ouest du périmètre d’étude ; - Des perceptions depuis les lieux-dits cernant le périmètre d’étude ;
- L’ancien château de Durfort et sa tour donjon (monument inscrit), à plus de 3km au nord-ouest. - Des vues rapprochées sur la RD 182.
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