Création 2020 - L'Ouvrage
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L’OUVRAGE Il y a toujours un humour distillé dans mes spectacles. fascinée par cet outil commun que chacun utilise à sa Il ne s’agit pas forcément d’éclater de rire, mais de façon et qui, dans son usage, nous révèle partiellement. Le théâtre m’aide à comprendre le monde et ce tenir sur le fil du sourire. L’humour est une marque La parole comporte ses points aveugles. que nous sommes, et à travers lui je regarde mieux la vie de dignité de mes personnages, par leur capacité au Or ce qui m’attire, c’est aussi cette impossibilité d’être et les autres. détachement, à la dérision. compris de façon absolue, cette impossibilité de J’essaie de composer un théâtre où les spectateurs Je fabrique un « théâtre quasi-comique ». connaître l’Autre totalement, cette solitude de peuvent reconnaître, chez mes personnages, l’être. Dans le secret de son esprit, chacun est seul et Si le spectateur peut hésiter entre la fantaisie et la folie leur propre humanité. Tenter, peut-être, une libre. des personnages, c’est parce que l’équilibre est ténu et réconciliation avec soi, avec l’autre. Porter notre Le théâtre est alors comme une lucarne qui cette distinction n’existe peut-être que dans l’oeil de celui attention sur la beauté des choses et surtout leur fragile s’entrouvre sur la solitude et la liberté de qui regarde. C’est bien dans l’émotion du spectateur équilibre. Donner au public une bouffée d’air, un peu nos pensées, de nos imaginaires, de nos mondes que le théâtre agit. Et c’est dans le miroitement plus de lumière. d’impressions variées qu’un spectacle mûrit. intérieurs. J’aime, au moment de la représentation, cette étrange Je ne mets pas en scène des pièces, des textes dans leur Alice GEAIRON proximité dans laquelle la présence des acteurs tient les intégralité. Je développe un travail de montage, de spectateurs réunis. collage et d’adaptation. Je mène des recherches Et aussi ce détachement fluctuant : tout cela n’est qu’un en glanant différents matériaux (théâtre, roman, essai, spectacle, mais qu’est-ce qu’on prend plaisir à vouloir y musique, cinéma, article, radio…) Je pioche, je sélectionne croire, comme dans les jeux de l’enfance où une part et je resserre, en laissant une place aux hasards et aux d’oubli de soi nous fait gagner en liberté. coïncidences. Je recherche également la fantaisie : auprès de mes Comme le fait le monteur au cinéma, je fabrique contemporains, dans les textes, chez mes personnages. une écriture. Je produis du sens en faisant La fantaisie, c’est une façon de ne pas se contenter converger des matériaux et des référentiels du quotidien, de ne pas se conformer tout à différents, souvent issus de cultures populaires. fait. C’est une poésie qui donne de la vivacité au réel, c’est une façon de danser avec le tragique des choses. La parole est aussi un élément important de mon C’est bien là que je situe mon travail, loin du théâtre de travail. Déjà à l’Université d’Arts du Spectacle et au commentaire qui ne fait qu’ajouter au bruit ambiant son Nombril du Monde, je me suis intéressée à la liberté bourdonnement d’anxiété. et au pouvoir que donne la parole. Je reste
INTENTION Nous avons besoin de nous désinfecter de cette notion de productivité qui semble imprégner jusqu’à notre C’est quoi, ne rien faire ? Dans la vie, on ne fait jamais, peau, pour gagner en liberté. Faire moins pour Etre absolument, rien. On respire, on pense, on imagine, on davantage. s’inquiète, on espère, on aime, on oublie, on regarde, on Pascal pense que « Tout le malheur des hommes vient écoute, on sent. On attend. On vit, quoi. Pourtant ces d’une seule chose, qui est de ne pas savoir demeurer en mots reviennent souvent : « Je n’ai rien fait aujourd’hui. » repos dans une chambre ». Or je crois que tout notre « Celui-là il fait rien de sa vie. » « Ils sont payés à ne bonheur vient aussi de là : notre impossible inactivité rien faire. » « Ce weekend on ne fait rien. » Ce sont des débouche sur l’imagination, l’invention, le désir, la phrases incomplètes ; à vous de jouer avec les sous- création. entendus. Alors, « ne rien faire », c’est être créatif. Tels seront les Tout le problème vient peut-être de ce que cette autre personnages du spectacle. expression, « la vie active », met beaucoup de monde Dans une émission de France Culture, une médecin du à la porte : enfants, ados, retraités, vieux, malades, travail s’exclamait : « Quand vous dites «paresseux» ça chômeurs... Sans compter les paresseux, les oisifs, les ne se fait pas, si vous dites «je suis en créativité» ça flemmards... Ceux qui ne savent pas quoi faire de leur passe tout de suite mieux. C’est le fameux Eurêka. Vous vie, ceux qui voyagent, ceux qui méditent... Et tous ceux n’êtes pas assis à votre table en train de griffonner vos maladie professionnelle, la mode de la méditation, le qui, à un moment donné, se reposent, dorment, rêvent, équations. Vous pensez à autre chose et d’un coup vous succès des livres de Mathieu Ricard ou de Christophe se promènent, pensent, regardent en l’air, se balancent dites : bon sang de bon dieu ! Eurêka ça arrive dans un André... sur une chaise... moment dit de paresse. Et c’est important Eurêka. » Ces paradoxes, cette dimension absurde, pourraient La vie inactive (j’aime cette idée) serait cela : lorsque L’idée que «ne rien faire» est essentiel est de plus en plus prêter à rire. Ils se prêtent à notre « théâtre quasi- l’usage que l’on a de son temps ne dépend que de soi prégnante et paradoxalement difficile à assumer, dans comique ». Les personnages des Embellies seront et pas d’une contrainte extérieure, et que les actions que une époque elle-même paradoxale où s’entrechoquent: inactifs, non-productifs, inventifs et fantaisistes. Leurs vies l’on mène ne sont soumises à aucune exigence d’utilité, le chômage de masse, la question du revenu universel, inactives comme une éclaircie, par le théâtre, dans la d’efficacité ni de productivité. la demande de reconnaissance du burn-out comme grisaille de notre époque.
SITUATION 6 personnages - et comédiens - hauts en couleurs et en A coup de fantaisies personnelles, nos 6 personnages singularités. Des tronches, des voix, des silhouettes, des se rencontrent et se révèlent : corps. Parmi eux, un musicien. Le Garçon sert à boire des verres de couleurs vives. Ensemble, ils s’interrogent sur l’étrange rapport L’Homme Qui-a-le-temps voyage en carte postale. qu’entretient notre époque avec la liberté et le temps. La Femme Soucieuse-de-bien-faire rêve de yoga entre Tantôt absurdes, poètes, philosophes, clowns, ils se deux check-lists. débattent avec splendeur dans ces équations : Qu’est- ce que le temps libre ? Est-on libre quand on ne fait Le Professeur parle latin ou commente la météo. rien, ou est-on jugé dès lors qu’on semble ne rien faire La Jeune Femme Qui-ne-sait-pas-bien-quoi-faire-de-sa- ? A-t-on vraiment le temps de ne rien faire ? Ou bien vie envoie ses courriers comme des bouteilles à la mer. usons-nous du temps pour courir vers notre liberté, celle de rire, de gueuler, d’aimer ? La Vieille Dame qui Marche donne une ponctuation à l’horloge sans aiguille accrochée au mur. La scène elle-même est un sas hors du temps, une sorte d’agora ou de café déchu, recomposé par leurs simples On prend ses libertés avec le réel. On passe la présences comme une fenêtre vivante ouverte sur serpillère au pulvérisateur, on monte un orchestre avec l’ordinaire du monde. des verres de sirop, on chante quand il pleut, on lance un concours de trébuches, on mange même des crêpes avec le public après le spectacle.
PERSONNAGES Le Garçon L’Homme Qui-a-le-temps La Femme Soucieuse-de-bien-faire Personnage muet et comique, c’est un musicien volubile Il fait partie du paysage, regarde passer les choses Elle pourrait être plus douée que les autres pour profiter qui s’exprime par les sons, le bruitage, et la musique et les gens avec empathie pour chacun d’eux. Il aime de la vie parce qu’elle a tout lu sur le sujet mais elle ne de son piano. Il travaille. Il nettoie, il range, il déplace – les cartes postales, en écrit, en envoie, en collectionne. sait pas être inactive. Dans son souci de bien faire, elle parfois des choses incongrues. Il apporte aux autres des Comme si la carte postale c’était déjà un voyage en soi, occulte le sentiment de culpabilité des femmes éduquées verres de couleurs vives qu’ils n’ont pas demandés. Il pour soi. Peut-être a-t-il décidé d’arrêter de courir, peut- dans l’habitude de devoir se sacrifier pour les autres. n’est pas absent à ce qui se passe, mais il semble vouloir être a-t-il dû s’y résoudre. Il sait faire sauter les crêpes. D’ailleurs elle tient des listes pour ne rien oublier de sa conserver un certain détachement. tâche. Sa joie, son agitation et sa disponibilité aux autres sont aussi touchantes que la retenue de son mal-être.
La Jeune Femme Qui-ne-sait-pas- La Vieille Dame qui Marche Le Professeur bien-quoi-faire-de-sa-vie Elle débarque et ne connaît pas les autres. Elle a peut- C’est une vieille personne, une vieillesse en soi, mais C’est un homme discret, réservé, élégant. Clown être tout pour faire sa vie mais n’a pas encore décidé elle marche encore et c’est sans doute ce qui la tient. involontaire aussi, par ses maladresses et ses hésitations. quoi en faire, quelle place occuper. Elle s’interroge Elle passe régulièrement parce que c’est sur son trajet. Il n’est peut-être pas professeur, mais c’est un sachant surtout sur le sens à lui donner, parfois avec bonheur et C’est un personnage en forme d’aiguille d’horloge, qui aux yeux des autres parce que son langage est savant. parfois sans. Elle écrit des courriers aux administrations ponctue le temps, en rappelle l’échéance. Quand elle Peut-être a-t-il choisi d’arrêter de travailler, reconversion comme on envoie des signaux dans l’espace. Elle n’a parle, ses paroles ont du poids parce qu’on serait tenté vers un bonheur personnel ou foudroyé par un burn-out pas encore vu que le chemin se fait, même en restant d’en tirer un enseignement, une sagesse. Pourtant, si tout qui l’a poussé à tout arrêter. Ou peut-être travaille-t’il sur place. va bien, elle repasse demain. vraiment – mais un métier étrange comme écrivain ou poète.
EXTRAITS Quand on ne fait rien, on se tourne vers nos pensées, PLUIE LA FEMME SOUCIEUSE-DE-BIEN-FAIRE. - On s’éloigne on se tourne vers des informations récentes, auxquelles de la vie simple. Cette idée me travaille surtout la nuit. MODE PAR DEFAUT on a été confronté. Et notre cerveau va permettre de L’impression qu’à force de multiplier les gadgets et de faire une synthèse entre ces informations nouvelles faire spectacle de tout, notre société s’éloigne de la Le Garçon joue du piano. ou relativement nouvelles et des informations plus simple vie. LA JEUNE FEMME QUI-NE-SAIT-PAS-BIEN-QUOI- anciennes. LE PROFESSEUR. - Borges raconte qu’Ulysse, revenu de FAIRE-DE-SA-VIE. - (soupir) Je fais rien en ce moment. LA JEUNE FEMME QUI-NE-SAIT-PAS-BIEN-QUOI- cette errance dans la Méditerranée où il a vu de si L’HOMME QUI-A-LE-TEMPS. - C’est bien. FAIRE-DE-SA-VIE. - Ah. splendides royaumes et connu des plaisirs exquis, fond LE PROFESSEUR. - Oui. Donc c’est un des temps en larmes en découvrant son village : « la verte et LA JEUNE FEMME QUI-NE-SAIT-PAS-BIEN-QUOI- indispensables à la création de notre autobiographie. modeste Ithaque ». C’est qu’il est impossible d’extraire FAIRE-DE-SA-VIE. - Non, c’est pas bien. Si nous n’avons pas ces moments, il va manquer des du cœur de l’homme son enfance, ses rêves, son ciel LE PROFESSEUR. - Si, c’est bien. C’est vital de ne rien pages à notre autobiographie. Et surtout il va lui manquer étoilé et sa ronde lune. Tout homme, quel qu’il soit, cache faire. (La Jeune Femme reste dubitative) Quand on ne une cohérence d’ensemble. Sauf qu’on est stimulé en en lui de telles pépites. fait rien, il y a une activité cérébrale qui se met en place : permanence ; notre téléphone, nos e-mails, etc. Si vous LA FEMME SOUCIEUSE-DE-BIEN-FAIRE. - Je me on appelle ça le mode par défaut. Un moment où l’on êtes hyper stimulée vous allez peu mettre en place ce demande ce qu’on tente de nous cacher avec tous voyage dans nos pensées. Sans ce mode par défaut, réseau du « mode par défaut ». Et il faut tenter, si c’est ces gadgets qu’on nous propose. L’autre nuit, j’ai vu à impossible de construire solidement notre mémoire. C’est possible, de le protéger. la télé un homme tout en sueur, à trois heures du matin, un Professeur de Caen, Francis Eustache, qui explique LA JEUNE FEMME QUI-NE-SAIT-PAS-BIEN-QUOI- s’égosillant pour me vendre soixante-neuf casseroles de cela très bien. Il est chercheur en neuropshychologie. FAIRE-DE-SA-VIE. - Mode par défaut. toutes les dimensions et de tous les usages imaginables. LE PROFESSEUR. - Oui, mode par défaut. Dans quel monde vivons-nous si on a besoin de Tous se mettent en « mode par défaut ». soixante-neuf casseroles dans sa cuisine ? Tiens ça me Musique toujours. fait penser… (Elle sort une de ses listes) Acheter produit vaisselle. Réparer chaise. Sortir plantes. Charger appareil photo. L’HOMME QUI-A-LE-TEMPS. - Et tes listes, c’est pas un gadget, ça ?
CARTES POSTALES LA FEMME SOUCIEUSE-DE-BIEN-FAIRE. - Quoi ? LA FEMME SOUCIEUSE-DE-BIEN-FAIRE. - (elle lit la carte L’HOMME QUI-A-LE-TEMPS. - On ne devrait jamais L’HOMME QUI-A-LE-TEMPS. - Tu te trouves dans la postale) « Printemps / Un bouquet de fleurs / Une carafe se lever avant la tombée du soir… On devrait toujours « vie simple » entre tes listes et ton yoga ? Tu es où, toi, d’eau fraîche / Les premières cerises. » C’est quoi, un se coucher après l’aube… On ne devrait jamais faire entre les listes et le yoga ? Tu veux que je te dise ? Tu poème ? Et y a pas la date ? des phrases trop longues en juillet… On devrait toujours nous les brises avec tes listes et ton yoga. Tu te caches L’HOMME QUI-A-LE-TEMPS. - Des fois elles datent envoyer des bises à la lune… Tu veux essayer ? derrière, mais toi, t’es jamais là. d’hier. J’écris comme si. Comme si j’étais en voyage au LA FEMME SOUCIEUSE-DE-BIEN-FAIRE. - On ne devrait Un temps. bout du monde. J’aime bien commencer par une saison, jamais se laisser déranger par son réveil… LA FEMME SOUCIEUSE-DE-BIEN-FAIRE. - Je suis un comme un vieux poème japonais. L’HOMME QUI-A-LE-TEMPS. - On devrait toujours iceberg. Un iceberg à la dérive. Vous ne voyez que la LA FEMME SOUCIEUSE-DE-BIEN-FAIRE. - Exercice de laisser entrer le soleil par la fenêtre… partie émergée de l’iceberg. Le reste dort, absent des style. LA FEMME SOUCIEUSE-DE-BIEN-FAIRE. - On ne devrait listes, je continue d’en rêver. Je continue de sourire... L’HOMME QUI-A-LE-TEMPS. - Oui. Les énumérations jamais prendre de billet retour… On devrait toujours partir LE PROFESSEUR. - Il y a une phrase de Iago, dans par exemple, ça fonctionne très bien. Quand on sans laisser d’adresse… On ne devrait jamais avoir de Othello « Je ne suis pas ce que je suis... » énumère, la poésie gicle. Des noms de constellations : programme… On devrait toujours oublier sa montre… On LA FEMME SOUCIEUSE-DE-BIEN-FAIRE. - Je continue Céphée, Persée, Cassiopée... Noms d’épices : rocou, devrait toujours écrire des cartes postales… comme ça, comme nous le faisons tous, parce que le girofle, cardamome... Noms de nuage : cirrus, stratus, L’HOMME QUI-A-LE-TEMPS. - J’adore. Plus ça avance, reste n’est pas dicible. La partie émergée de l’iceberg cumulonimbus... Nom de ville, noms de rues, noms de plus tu vas vite. donne seulement l’idée de l’énormité silencieuse qu’on fleuves, noms de poissons, noms d’oiseaux... LA FEMME SOUCIEUSE-DE-BIEN-FAIRE. - On ne devrait ne verra jamais. LA FEMME SOUCIEUSE-DE-BIEN-FAIRE. - Ça te vient jamais hésiter... Un temps pour cette énormité silencieuse. Bruit de la tout seul ? L’HOMME QUI-A-LE-TEMPS. - On ne devrait jamais se pluie. La Femme Soucieuse-de-bien-faire chante. L’HOMME QUI-A-LE-TEMPS. - Tout seul. Et j’ai mieux poser de questions… encore. Des tournures plus lapidaires, commençant LA FEMME SOUCIEUSE-DE-BIEN-FAIRE. - On devrait par « On ne devrait jamais… » ou bien « On devrait toujours perdre son temps… toujours… ». Elle permettent de découvrir le secret du L’HOMME QUI-A-LE-TEMPS. - Pas mal. mouvement perpétuel. Et d’écrire des cartes postales LLA FEMME SOUCIEUSE-DE-BIEN-FAIRE. - Tu en as de grand style, avec une finition à la feuille d’or qu’on beaucoup des cartes postales ? dirait polie avec la main. L’HOMME QUI-A-LE-TEMPS. - Quelques unes. Ma LA FEMME SOUCIEUSE-DE-BIEN-FAIRE. - Quel genre ? préférée, c’est une carte représentant l’église Sainte Gudule de Bruxelles, affranchie le 14 août 1906, avec quelques mots, d’une écriture féminine : « Envoyez-moi des cartes postales. Vous me ferez toujours plaisir. » Et une simple date : « Aujourd’hui. » Un peu de musique.
BIBLIOGRAPHIE Textes Théâtre / Cinéma • L’Art presque perdu de ne rien faire, Dany • C’est Magnifique, Jérôme Deschamps et Macha Laferrière, Grasset, 2014. Makeïeff, 1994. • Eloge du rien, Christian Bobin, Editions Fata • Le Paltoquet, Michel Deville, 1986. Morgana, 1990. • La Liste, Jennifer Tremblay, Editions de la Bagnole, • La Cravate, Milena Michiki Flasar, Editions de 2008. l’Olivier, 2013. • En Attendant Godot, Samuel Beckett, Editions • Oblomov, Gontcharov,1859, Folio Poche, 2007. de Minuit, 1952. • Bartleby le scribe, Herman Melville, 1853, 1976 • Alexandre le bienheureux, Yves Robert, 1968. pour la version française, Folio Poche, 1996. • L’Homme qui dort, Georges Perec, Denoël, 1967, Folio Poche, 1990. Autres • Les Rêveurs, Isabelle Carré, Grasset, 2018. • Théorie de la carte postale, Sébastien • Gaston Lagaffe Lapaque, Actes-Sud, 2014. • L’oeuvre de Jean-Jacques Sempé • Du bon usage de la lenteur, Pierre Sansot, • Emission Une histoire particulière, La paresse Payot, 1998. est l’avenir de l’homme, Delphine Chaume, • Chez soi, une odyssée de l’espace France Culture,17 et 18 février 2018. domestique, Mona Chollet, La Découverte, 2015, • Documentaire Le temps c’est de l’argent, 2016. Cosima Dannoritzer, Arte, 2016. • Six mois au fond d’un bureau, Laurent Laurent, Editions du Seuil, collection Points, 2001. • La Lenteur, Milan Kundera, Gallimard, 1995. • Je suis à l’Est, Josef Schovanec, Pocket, 2013. • Cher Pôle Emploi, lettres de chômeurs entre détresse et contestation, Nora Philippe, Textuel, 2014.
PARTENAIRES DISTRIBUTION Coproducteurs L’Ouvrage développe ses activités Mise en scène : Alice GEAIRON THÉÂTRE DE THOUARS – SCÈNE CONVENTIONNÉE artistiques avec le concours financier de la Jeu : [Thouars, 79] RÉGION NOUVELLE-AQUITAINE. Sandrine BOURREAU THÉÂTRE PHILIPPE NOIRET L’Ouvrage reçoit également le soutien financier du Arnaud FRÉMONT [Doué en Anjou, 49] DÉPARTEMENT DES DEUX-SÈVRES. Pascal MÉTOT (en cours) Marie RAGU Conventionné avec la VILLE DE THOUARS Benjamin SAVARIT Partenaires de production et la COMMUNAUTÉ DE COMMUNES SCÈNES NOMADES – FESTIVAL AU VILLAGE Mathilde ULMER DU THOUARSAIS, L’Ouvrage est par [Brioux sur Boutonne, 79] ailleurs en compagnonnage avec le Regard extérieur corps/gestuelle : Marc MARCHAND LA PALÈNE THÉÂTRE DE THOUARS - SCÈNE CONVENTIONNÉE. Composition musicale : Arnaud FRÉMONT [Rouillac, 16] Scénographie : Vanessa JOUSSEAUME (en cours) Création sonore : Géry COURTY Création lumière : Pierre BAYARD L’Ouvrage est à la recherche Administration Production : Hervé GILLES d’autres coproducteurs / partenaires / préacheteurs.
Alice GEAIRON - Metteuse en scène Marc Marchand – regard extérieur Hervé GILLES - Administrateur Culturel Alice découvre le théâtre enfant avec la Société corps et gestuelle Hervé a d’abord appréhendé le monde de la scène en d’Education Populaire de son village, puis en fréquentant Formé dès son plus jeune âge à la musique et à la pratiquant en amateur la chanson et le jazz manouche. le Théâtre de Thouars. Elle pousse la curiosité à l’Université danse, Marc a également suivi une formation théâtrale Roulant sa bosse dans des expériences professionnelles d’Arts du Spectacle de Poitiers en allant jusqu’au Master au Théâtre des deux rives et au Conservatoire de Rouen. diverses qui vont de garçon vacher à chef d’équipe en Dramaturgie et mise en scène en 2009. Elle découvre Pour compléter celle-ci, il a également traversé l’univers travaux public en passant par le montage de portes l’assistanat à la mise en scène avec la Cie Cano Lopez de la marionnette (auprès de Philippe Genty), tout en de placards coulissants, il se prend de passion pour le qu’elle intègre chaque été de 2006 à 2010 pour un continuant sa pratique de la danse. Son parcours de spectacle vivant, et notamment pour le théâtre, en tant projet artistique et d’éducation populaire. Elle s’amuse comédien l’a amené à interpréter des textes de Jean- que médiateur «environnement et territoire» au Théâtre- de 2007 à 2010 au Nombril du Monde sur les saisons Luc Lagarce, Arthur Rimbaud, Joël Jouanneau, Molière, Foirail et au Jardin Camifolia à Chemillé (49). C’est et les festivals. Elle assiste ensuite Christophe Piret, et dernièrement José Pliya. Du côté des marionnettes, alors le plaisir de transmettre des connaissances, tant auteur et metteur en scène du Théâtre de Chambre – il a croisé les univers de Françoise Pillet, Luc Laporte, naturalistes que culturelles qui l’anime. 232U. Leur binôme cheminera intensément entre 2011 Hélène Philippe … Comme danseur, il a contribué aux Se formant à l’Administration d’Entreprise Culturelle et 2013, en particulier avec Camping complet, projet spectacles de Sandra Martinez, Micheline Lelièvre, à l’IUT d’Angers en 2015, il s’émerveille du fait que participatif d’envergure qui mêle artistes et habitants, Boris Jacta, Jacques Fargearel, Gisèle Gréau, ... et a la comptabilité, le droit, le marketing et les ressources à Béthune, Dunkerque, Liévin, et Rennes. Elle travaille créé un court solo sur Anna Halprin. Il se forme à la humaines sont aussi des outils qui permettent de avec Dominique Terrier à partir de 2009 (Impromptus méthode Feldenkrais, et il est, depuis deux ans, le raconter des histoires, et qu’ils peuvent être pleinement Molière, Dors mon petit enfant) puis s’enclenche entre collaborateur du metteur en scène Alexandre Doublet, mis au service de la créativité. eux la transmission de la Cie Métro Mouvance. Après avec un regard particulier sur le travail corporel Après quelques mois à accompagner Picnic Production deux ans de travail en binôme et la création ensemble (prochaine création à La Comédie de Genève et Vidy- à St Barthélémy d’Anjou (49) vers la définition d’un du spectacle Le Gand Troupeau, Alice transforme la Cie Lausanne). Il dirige régulièrement des stages et ateliers nouveau modèle économique et organisationnel, pour en faire L’Ouvrage. Elle y crée Gros-Câlin en 2016, auprès d’enfants, d’adultes, professionnels ou amateurs, il intègre L’Ouvrage et se met au service des projets adaptation pour 2 acteurs du roman de Romain Gary handicapés mentaux. d’Alice Geairon. (Emile Ajar) et Terrain Vague en 2017, solo théâtral pour 1 acteur et 1 voiture dans l’espace public (Chalon dans la rue 2018).
Vanessa Jousseaume – Scénographe Pierre Bayard - Créateur Lumière Géry Courty - Créateur son Architecte et scénographe, Vanessa s’intéresse à Travailleur du spectacle, Pierre a tout d’abord découvert Géry est créateur son pour le théâtre. En Poitou la relation intime susceptible de lier les arts vivants ce monde à travers la pratique du théâtre amateur. Il se Charentes, il collabore avec les compagnies Métro avec l’espace public. Ses projets personnels (Les forme au métier de technicien du spectacle à partir de Mouvance (Dom Juan, Dors mon petit enfant, Le Grand Oreillers Rouges, Les Observatoires d’Architectures, 1999, aussi bien comme régisseur éclairagiste, électricien Troupeau), Le Théâtre de l’Esquif, Le Théâtre du Bocage, Vieilles Branches, Petits Passants) résonnent avec cette ou régisseur plateau. Après avoir travaillé 2 ans au Palais La Martingale, Les Productions Merlin, ... préoccupation, cherchant à décaler le regard sur des Congrès de Parthenay, il devient régisseur général Par ailleurs, Chef Opérateur du Son pour le documentaire l’espace public et ses usages, pour voir autrement du Théâtre de Bressuire jusqu’en 2006, où il continue et le cinéma, il aime se faire rencontrer les sons du réel l’architecture, mieux lire les paysages, poétiser les sa formation sur les aspects sécuritaires au sein des avec des univers plus fantastiques. Il crée un dispositif parcours quotidiens. Etablissements Recevant du Public. Son parcours l’amène original, Le Tympan et l’Enclume, une installation sonore Elle conçoit et réalise des décors de spectacles (Lousse, à explorer d’autres domaines et il suit une formation de intime dans l’espace public autour de la correspondance. L’Ouvrage, Gonzo, Les Brasseurs d’idées, Les Artisans mécanosoudeur, puis de mise en oeuvre des pratiques Compagnon de route de L’Ouvrage, il est le créateur rêveurs). Elle crée des scénographies d’événements et constructions scénographiques au CNAR de Rouen. sonore de Gros-Câlin en 2016. Autour des Embellies, il ou de festivals (Nombril du Monde, Excentrique, Il décide de mettre ses compétences au service de la réalise avec Alice un feuilleton radio et un journal de Bouillez !, L’ArtJoyette). Dans ce cadre, elle anime des création au sein des Cies Métro Mouvance, Théâtre du bord sonore au fil de la création. ateliers participatifs, impliquant des bénévoles dans Bocage, L’Ouvrage, Carna, La Chaloupe, Alea Citta, la fabrication des univers qu’elle a conçus, ou les Lolita Espin Anadon, Radio cirque ... ou au service de accompagnant dans la réalisation et l’aboutissement de productions festivalières. Il collabore notamment avec leurs projets. le Festival du Nombril et le Festival Ah? en qualité de Lectrice passionnée, elle aime écrire et faire écrire ; elle régisseur général, ou bien encore avec le Festival Terre anime des ateliers d’écriture, avec l’envie de libérer les de Danse sur des aspects logistique et lumineux. émotions, la parole, la poésie et le plaisir des mots.
Arnaud Frémont - comédien Marie Ragu - comédienne Pascal Métot - comédien Arnaud commence le théâtre en 1993 au sein de l’atelier Marie découvre sa vocation à 15 ans. Formée au Normand robuste et électrique, Pascal a été charcutier de la Cie C’est la nuit, dirigé par Françoise Roche, à Conservatoire d’art dramatique de Rouen auprès de traiteur et champion de javelot avant de se consacrer Reims. Il continue sa formation à la Comédie de Reims Jean Chevrin et à l’université de théâtre Paris VIII, elle entièrement à sa vraie vocation, le théâtre. Le dirigée par Christian Schiaretti, de 1995 à 1998, puis pratique l’actor studio auprès d’Edgarco Lusi et poursuit rapprochement est moins incongru qu’il n’y paraît. joue sous la direction de ce dernier. Il travaille avec Pascal sa formation auprès de Sophie Loukachevski, Philippe Les qualités de l’athlète ne rejoignent-elles pas les Adam (Cie C’est la nuit) sur une dizaine de créations Hottier, Clémentine Yelnick, Carina Bonan, Pipo del exigences du comédien : savoir allier l’instinct et la entre 1996 et 2011. Il rejoint en 2009 la Cie Métro Bono, Geneviève de Kermabon, Gaspare Leclère, technique, la force et la précision, la puissance et la Mouvance pour jouer Sganarelle dans Dom Juan sous Marie-Ange Cousin (l’acteur, le clown, le boniment, le finesse ? C’est un ouragan calme, un ogre délicat ; il la direction de Dominique Terrier et de Fatima Soualhia- grand guignol, la voix, le chant). A partir de 1986, elle est capable de faire peur et de faire rire dans la même Manet. En 2014, il joue dans Goldoni, de Laure Bonnet, joue auprès des Cies Métro Mouvance, Théâtre de la seconde. On ignore ce qui est le plus étonnant chez lui, avec le Centre Dramatique National Poitou-Charentes, Canaille, Air à Dire, Caliband Théâtre, Le théâtre du Petit la grosseur de ses biceps ou la tendresse de son sourire. sous la direction de Thomas Condemine. Avec la Cie La porche, Ephéméride théâtre, Via Expressa, Makitouch Il se forme à partir de 1989 auprès de la Cie Air à Base il joue en 2015 dans Au but de Thomas Bernhard, et cies, Cie des grandes z’oreilles (jeune public). Dire de Geneviève Guyon et au travail de clown avec et en 2018 dans les Tchekhov à la carte, mises en Depuis 1989 elle explore la poésie lue, jouée, mise en Carina Bonan. Il interprète différents rôles du répertoire scène par Dorothée Sornique. Il participe à la plupart scène. Elle rejoint en 2000 Le Safran, collectif d’artistes contemporain avec José Manuel Cano Lopez, Pierre des créations de la Cie Ka (Besançon) depuis 2005, à Rouen où elle crée et écrit plusieurs duos et solos : Les Gaudin, Emmanuel Billy, Françoise Caillard-Rousseau. sous la direction de Catherine Hugot. Parallèlement, il baraguchas, Chez Mme Li an Shu, La cérémonie de En 2010, Pascal développe son jeu devant la caméra s’aventure sur les chemins de la chanson en montant le Bonté ; elle y participe aux Kabarets Buffon et aux avec Antoine Chaccard et Olivier Ducastel et enchaine groupe “Monsieur Frémont”, grâce à l’enthousiasme du créations collectives. des rôles télévisés. Il travaille aussi en tant qu’artiste de batteur Roland Bourbon, du guitariste Eric Proud et de De 2003 à 2011, elle assiste et joue dans les créations rue dans plusieurs festivals comme Viva Cité, Namur, l’altiste Emmanuelle Bouriaud. En 2016, le lien se tisse théâtrales de l’ensemble instrumental “Octoplus” dirigé Chalon… avec les Cies de l’Escouade ou Air à Dire. Il avec Laure Bonnet, il joue sous sa direction et sous sa par Sylvain Baudry. Elle interprète et assiste à la mise en joue régulièrement dans les créations des compagnies plume dans Œuvrer, spectacle produit par Les Tréteaux scène les créations écrites et dirigées par Nicolas Ragu José Manuel Cano Lopez à Tours ou Métro Mouvance de France, et c’est tout naturellement qu’il crée avec elle au sein du Théâtre du chariot. à Thouars (Traverses, Le Grand Troupeau) la Cie Les Bienveillantes. Les Embellies est le troisième Depuis 2007, elle mène une réflexion autour du tableau spectacle qu’il aborde avec Alice Geairon et L’Ouvrage. en tant qu’outil scénographique et dramaturgique et crée des formes théâtrales croisant le champ plastique et l’objet, l’ombre et la marionnette, la littérature et la poésie.
Mathilde Ulmer - comédienne Sandrine Bourreau – comédienne Benjamin Savarit – comédien A huit ans, Mathilde découvre Marilyn Monroe, qu’elle Sandrine est formée très jeune au théâtre par sa Issu de l’improvisation théâtrale, Benjamin a travaillé trouve drôle et fragile, en même temps que le clown, pratique avec le Théâtre du Bocage (JP Billecocq), le dans des créations contemporaines au sein de la Cie tout aussi drôle et fragile. Depuis, ce cocktail comique- Théâtre Poitou-Charentes (JL Hourdin) puis par l’exigence Infrarouge (La Piscine, Le Gymnase) et de la Clique décalée-sensible est sa marque de fabrique, grâce à des professeurs russes de l’école du GITIS, à l’Institut d’Arsène (Contes d’un temps qui ment). Parallèlement, laquelle, après une formation au Conservatoire du international de l’acteur à Lectoure en 93-94. C’est il travaille dans des compagnies de théâtre de rue XXe arrondissement de Paris et une licence en Arts du lors d’un stage en 96 au Nombril du Monde qu’elle comme La Baleine Cargo, Les Humains gauches ou spectacle à la Sorbonne nouvelle, elle entre à l’École crée son personnage de Claudette Fuzeau. Sandrine encore la Cie Jacqueline Cambouis. En 2018, il joue Nationale Supérieure d’Art Dramatique de Montpellier. portera son clown aussi bien en festivals (Nombril du dans des adaptations des petites pièces de Tchekhov Depuis 2010, on l’appelle au théâtre comme à l’image Monde, Très Grand Conseil Mondial des clowns), dans le spectacle Tchekhov à la carte , mis en scène par (TV, cinéma, publicité, web série), à la radio comme en ou dans des projets croisés avec le patrimoine, que Dorothée Sornique, pour la Cie La Base. post-synchro (de la voix off à l’animation). Elle chante dans ses spectacles seule en scène : La Croisade du dans Anima Vulcana, duo piano-voix jazz-soul avec bonheur (en tournée depuis 1997), Claudette et les Jessica Rock. Elle a aussi écrit deux web séries et six Femmes d’aujourd’hui (création 2013, Avignon 2014 et pièces de théâtre, dont « Le château de sable » sur 2015). Complice de Titus, de Calixte de Nigremont, elle les violences familiales, commande de la Cie Du s’accompagne aussi d’Anne Marcel, Philippe Nicolle, Mauvais Genre, en tournée depuis 2015. Aujourd’hui Pierre Leriq, Vincent Dubois, joue pour la Cie Opus, Les à Paris, elle dirige actuellement la Cie BLAST avec Vernisseurs, dans Village Toxique de Nicolas Bonneau. Arthur Guézennec, dans le haut Poitou, où elle écrit Elle met le personnage de Claudette au service de projets des spectacles et monte le festival des lectures d’hiver. mêlant théâtre et ressources humaines en devenant Elle joue dans Sherlock Holmes de Christophe Delort « thérapeute d’entreprises », créant des évènements depuis novembre 2017 au théâtre du Gymnase, puis au pour et avec les salariés. Lors d’interventions sur mesure, Splendide et au festival d’Avignon off 2018. elle défend la parole des petites gens à travers son clown, s’attaquant à la question des femmes battues, de la pauvreté ou des souffrance de l’accompagnement social. En 2018-19, Sandrine intègre l’équipe des Embellies, et sera dirigée dans un nouveau solo, 14 millimètres, écrit et mis en scène par Loïc Rojouan.
CALENDRIER [PROVISOIRE] Les 29 et 30 janvier 2019 octobre – novembre 2019 Création les16 et 17 janvier 2020 Présentation du projet aux Spectacles d’Hiver, journées 2 semaines de résidence au Théâtre de Thouars. de visionnement organisées par le Réseau 535 (ex G19), (recherche en cours) aux théâtres de Thouars et Bressuire. Du 9 au 14 décembre 2019 Du 4 au 8 mars 2019 5 jours de répétitions 5 jours de répétitions Théâtre Philippe Noiret L’ATELIER, 4, rue des Ursulines, 49700 Doué en Anjou 79100 Thouars Du 6 au 16 janvier 2020 Du 22 avril au 4 mai 2019 10 jours de répétitions 12 jours de répétitions Théâtre de Thouars-Scène Conventionnée, Théâtre de Thouars-Scène Conventionnée, 79100 Thouars 79100 Thouars Sorties de résidence : mardi 30 avril à 19h (ouverte au public et aux professionnels) jeudi 2 mai à 18h (réservée aux professionnels)
Artistique Alice GEAIRON 06 86 21 03 00 alice.geairon@louvrage.fr Administration/Production/Diffusion Hervé GILLES 07 71 25 75 19 herve.gilles@louvrage.fr L’ouvrage --- Compagnie de théâtre --- 4, rue des Ursulines - 79100 THOUARS 05 49 67 18 68 Dossier de production - Novembre 2018 www.louvrage.fr
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