DAN DÅ DAN DOG de Rasmus Lindeberg Mise en scène Pascale Daniel-Lacombe - Théâtre du Rivage
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DAN DÅ DAN DOG de Rasmus Lindeberg Création 2018 – Tout public à partir de l’adolescence Texte Rasmus LINDBERG - Texte édité chez Espace 34 Mise en scène et scénographie Pascale DANIEL-LACOMBE Dramaturgie Marianne SEGOL Construction Décor Nicolas BRUN Assitanat Nicolas SCHMITT Distribution Mathilde PANIS, Anne-Clotilde RAMPON, Elsa MOULINEAU, Jan PETERS, Titouan HUITRIC, Thomas GUENÉ et Etienne KIMES Création sonore Clément-Marie MATHIEU Création lumière Yvan LABASSE Technique Kevin GRIN - Alain UNTERNEHR Composition chanson Vincent JOUFFROY Production Théâtre du Rivage Coproduction Théâtre de Gascogne Mont de Marsan, La Garance - Scène Nationale de Cavaillon, Le Moulin du Roc - Scène Nationale de Niort, Le Tangram - Scène Nationale d’Evreux-Louviers, l’Office Artistique de la Région Nouvelle Aquitaine, la Maison du Théâtre de Brest, le Champ de Foire de Saint André de Cubzac, l’Espace André Malraux de Chevilly Larue Avec le soutien de : Théâtre du Pays de Morlaix, les Scènes de Territoire Agglo2B, l’Agora de Billère, le Théâtre Am Stram Gram de Genève et le Département des Landes. La Cie est conventionnée par le Ministère de la Culture et de la Communication, le Département des Pyrénées Atlantiques, et soutenue par la Région Nouvelle Aquitaine et la Ville de Saint Jean de Luz. Artiste-Compagnon à La Garance - Scène Nationale de Cavaillon // En compagnonnage avec le Moulin de Roc - Scène Nationale de Niort // Artiste Associé au Théâtre de Gascogne Scènes de Mont de Marsan. Administration, production et diffusion Antonin VULIN direction@theatredurivage.com 06 80 15 39 84 Communication Marie Iris CHEVALLIER communication@theatredurivage.com - 06 30 14 73 55
C’est un conte, une comédie chorale, rapide et absurde, où l’on rit beaucoup d’une gravité pesante. C’est un texte raide et une mécanique folle qui dit les turpitudes de 7 personnages et d’un chien. Passé présent futur s’interpénètrent et s’affolent, les espaces s’entrecroisent, les dialogues s’entrelacent de pensées intérieures, le rêve et la réalité se confondent. La dramaturgie, en pleine turbulence, ne reconnait nulle chose, ou nul lieu, comme fixation acceptable, et ce faisant évoque notre époque incertaine. Rasmus Lindberg exprime et libère les désarrois contemporains, raconte des êtres perdus au milieu d’eux-mêmes, désespérément drôles ou drôlement désespérés, et aborde les questions métaphysiques d’une société tourmentée par les incertitudes de sa condition. Dehors, le monde gronde. CRÉATION THÉÂTRE AM STRAM GRAM - GENÈVE - Du 30 au 02 décembre 2018 30 novembre 2018 : 14h15 et 19h 01 décembre 2018 : 17h 02 décembre 2018 : 17h Durée 1h25 TOURNÉE 09 décembre 2018 : Théâtre de Gascogne - Mont de Marsan 16h 25 janvier 2019 : La Maison du Théâtre – Brest – 19h30 29 janvier 2019 : Théâtre du Champ de Foire – St André de Cubzac – 20h 12 février 2019 : Agora Billère – Espace James Chambaud – Lons – 20h30 14 février 2019 : Le Moulin du Roc, Scène Nationale – Niort – 20h30 14 mars 2019 : La Garance, Scène Nationale – Cavaillon – 14h et 20h30 21 mars 2019 : Le Théâtre du Pays de Morlaix – 20h30 04 avril 2019 : Le Tangram, Scène Nationale – Evreux – 14h30 et 20h Reprise saison 19/20 en cours d’organisation PLANNINGS RÉPÉTITIONS Du 27/08 au 07/09 : Le Moulin du Roc, Scène Nationale – Niort Du 10 au 14/09 : Scènes de Territoire Agglo2B – Bressuire Du 24/09 au 04/10 : La Garance, Scène Nationale – Cavaillon Du 22/10 au 02/11 : Théâtre de Gascogne - Mont de Marsan Du 26/11 au 02/12 : Théâtre Am Stram Gram – Genève
TENTATIVES D’EXISTENCES ET ANAMORPHOSE. Ou « Comment on habite le monde et comment on se débrouille avec la vie. » Un espace scénique, débarrassé de toutes draperies, se présente comme en cours de montage, ou pourrait laisser penser à un plateau de tournage de film. La scénographie est faite d’accessoires en attente, concentrés en fond de scène. Au sol, des rails aiguillages qui entravent la marche libre. Une certaine idée du vide, toutefois. Une liberté qui pourrait surgir. Dans le face à face en attente de la salle et de la scène, le pacte théâtral, qui nous permet d’entrer ensemble dans la fiction, se noue et annonce clairement ses intentions : Les scènes de la pièce se montent et se démontent à vue, existent et se dérobent - fugaces – s’enchaînent et s’enchevêtrent sous les yeux actifs et complices du public, au gré des flux scénographiques, dans l’exercice d’un mouvement continuel. Avec, au cœur, la possibilité de la beauté. En toutes nos vies présentes, acteurs, personnages et spectateurs, nous partageons ensemble le temps de la représentation pour nous réunir avec nos tentatives d’existences. Car c’est bien là le sujet de la pièce chorale de Rasmus Lindberg, qui se nourrit précisément de l’exercice de vivre, et ouvre sur un ensemble de présences, figures ou personnages, coincés dans les mailles d’une routine quotidienne, dans l’expression active d’une difficulté à être sur terre, dans la sensation nette de ne pas se sentir présent ou en accord avec sa propre vie, de ne pas même en faire partie, de se demander à quoi on sert. Dans le fourbi de ces questions existentielles sans dessus dessous, dans le manque de capacité à rêver et à penser, n’ayant plus foi en la compassion, chacun est dans l’attente d’un moment qui libère de tout, qu’il se passe un truc, de prendre part à quelque chose pour toucher à la raison d’être sur terre et au sens de l’existence. (sens/direction/signification). Tu crois pas que moi aussi j’aimerais que cette vie, ma vie, ait un sens? Putain mais comment tu peux imaginer que j’aime tourner dans les airs comme un kleenex usagé sans savoir où je vais! C’est drôle. Très. C’est désespérément drôle ou drôlement désespéré. Ca va vite. C’est enlevé et énergique, fou et sensible. Les éléments naturels sont de la partie : neige, vent et pluie traversent le plateau d’un hiver suédois. Le collectif d’acteurs et de techniciens se lancent dans la pièce comme dans un circuit labyrinthe, au rythme jouissif de l’œuvre. Le temps jongle et rebondit entre les temps, sans coordination. Le jeu oscille entre « avance rapide, pause, retour en arrière » etc. Chacun s’aventure, soumis à la règle de l’association d’idées qui régit tout le rapport spatial, sonore, temporel ou textuel, jusqu’à fondre le réel au rêve, dans une anamorphose, et dans la folle et belle pensée de lâcher la bride de sa vie. Rasmus Lindberg s’amuse autant qu’il dénonce un état providence scandinave qui, s’il affiche une réelle propension au bonheur, recense un taux de suicide élevé. Un état où modestie, respect et égalité sembleraient primordiaux, suivant la règle de bonne conduite : « tu ne dois pas croire que tu es quelqu’un de spécial » (cf. : loi de jante) et qui pourtant ferait du collectif un poids écrasant sur le singulier. Un état qui se rapporte lui-même à un large monde qui « ne supporte aucune limite pour se satisfaire, et où, immédiateté, vitesse et fluidité appellent une société sans frustration ni délai, engendrant des vies sous pression, moroses et fonctionnelles, en plus grand nombre que des vies habitées et voulues ». Face au chaos, au traitement délibérément drolatique, de ces quelques instantanés de vies, toutes prêtent à envoyer tout péter, le texte porte haut et fort la forme et le fond de son sujet, dans une dramaturgie pleine de virages et de mirages. Avec une écriture ciselée, rapide et parfaitement dense. Au centre, et hors du centre, gravite une jeune femme, encore plus désorientée que le chœur des personnages désemparés, perdue, probablement venue d’une tragédie et d’un mouvement migratoire, qui cherche elle aussi sa place dans l’existence. Au sens figuré, bien sûr, et métaphorique, mais aussi de façon plus concrète : « Je suis où ? Je vais où ? Mon dieu, où est-ce que je peux aller ? Est-ce que c’est ici ? Est-ce que c’est ici qu’il y a une place pour moi? J’ai pas besoin de beaucoup, peut-être de dix mètres sur dix. Un petit balcon avec une chaise. Une tasse de café, le journal du matin. Un but, bien sûr. » « Et dans tout ce beau bazar qui fait la vie, il y a moi, il y a vous »… et un chien qui s’échappe et court à souffle qui se perd, las des turpitudes du monde. Citations et ref. Aurore Valade, Anne Dufourmantelle, Sylvain Levey, Rasmus Lindberg.
Histoire en quelques lignes Un grand-père meurt. Sa veuve se tourne vers l’avenir, mais, il semblerait qu’à cause d’une piqûre d’insecte, celui ci soit compromis. Amanda, leur petite fille veut vivre « waouhh ». Elle s’amourache d’Herbert, mais Herbert ne croit plus en rien. Sonny, le vrai petit ami d’Amanda, et aussi le fils du pasteur qui enterre le grand-père en rêvant d’un signe qui pourrait le sortir de la lassitude, veut dézinguer Herbert. Morty, un chien un peu trop marron, s’échappe, las des turpitudes du monde. Sofia, jeune femme désorientée, cherche sa route et sa place dans l’existence. Extraits DAN DÅ DAN DOG - RASMUS LINDBERG « (...) Si seulement ça commençait maintenant. Si seulement ça n’avait pas commencé il y a si longtemps. Si seulement je m’étais plus amusé quand j’étais jeune. Si seulement je n’avais pas fait médecine. Si seulement je n’étais pas tout le temps enrhumé. Si seulement. Si seulement on m’avait proposé des sorties et si seulement j’avais osé accepter. Si seulement je ne m’étais pas appelé Herbert. Herbert ? Si seulement je m’étais appelé autrement. Si seulement la vie ne m’avait pas tapé sur les doigts dès que j’essayais de passer le seuil de la porte jusqu’au jour où je n’ai plus osé rien faire d’autre que de sortir mon chien. Si seulement il y avait un peu de compassion sur cette terre. Viens ici ! Si seulement on pouvait penser aux autres et pas à soi au moins une fois dans sa vie, mais non, c’est toujours « moi » et « mes » besoins au lieu de toujours leur demander de répondre aux nôtres ! Si seulement il y avait un peu de compassion sur cette terre. Qu’est- ce que j’ai dit ?! Viens ICI ! Sale chien ! Arrête ! Maintenant t’arrêtes sinon t’en prends une ! T’entends ?! Et si seulement, si seulement, si seulement ! Si seulement je ne passais pas mon temps à ressasser tout ce qui a raté, tous les jours, à longueur de temps, tout n’aurait peut-être pas foiré et MAINTENANT J’EN AI RAS LE BOL DE TOI ! VIENS ICI ! Qu’est-ce que tu fous ?! ARRÊTE tes saletés ! Arrête je te dis ! Morty ? Morty ! Morty ! AAARGH (...) »
Pascale DANIEL-LACOMBE, directrice de la Cie du théâtre du Rivage et metteure en scène. Elle suit un parcours universitaire en langues étrangères à la Sorbonne – Paris (maîtrise) , qu’elle croise à un cursus de danse (qu’elle pratique depuis l’enfance) et histoire de la danse, dans la même université. Pendant quelques années, elle poursuit sa formation de danseuse à Paris, Londres et New York, où elle reste deux ans dans les écoles de Merce Cunnigham et Alvin Ailey . De retour en France, elle enseigne la danse, travaille avec quelques compagnies pluridisciplinaires et ouvre son champ de compétence vers le théâtre, via des formations diverses. Après un parcours de comédienne interprète, elle se consacre à la mise en scène. Elle crée le théâtre du Rivage au début des années 2000, sur le littoral du pays basque sud en Pyrénées atlantiques. Depuis plus de 15 ans, elle travaille en duo avec Antonin Vulin, administrateur de la cie. Ils croisent ensemble l’histoire de la compagnie avec celles de leurs projets qui s’accompagnent de différentes équipes artistiques et techniques, libres de se retrouver en fidélité ou de s’agrandir de nouveaux visages. Elle s’attache à la création contemporaine, à des partages de femmes et aime la relation aux auteurs contemporains. Elle y cherche des résonances avec des oeuvres du répertoire, fondatrices des thèmes qu’elle choisit d’aborder. Elle pense le Théâtre comme une mise au service de l’imaginaire. Rasmus LINDBERG (édition espace 34) Né en 1980 à Luleå (nord de la Suède), Rasmus Lindberg entre, en 2004, à Dramatiska Institutet (Ecole Supérieure des Arts du spectacle) pour se former en tant que metteur en scène. Parallèlement, il écrit des pièces de théâtre. Au cours de sa formation qui durera trois ans, il fait plusieurs mises en scènes et écrit entre autre : Svåraste är det med dom värdelösa (m.e.s Rasmus Lindberg, Teater Terrier, Teater Västernorrland, 2007, Riksteatern, 2006); Ljusets hastighet (m.e.s Olle Thönqvist au Norrbottenteater à Luleå, 2005) ; Förödelsedagsbarnet (m.e.s Olle Törnqvist, Riksteatern, 2009) ; Den som lever få dö (2010) I.D. (m.e.s Olle Törnqvist, UngaRiks Riksteatern, 2009), Oerhörda dåd (2010), Barn och deras barn (2015). En 2006, il écrit Dan Då Dan Dog (Le Mardi où M+orty est mort), création au théâtre Jämntlands Länsteater, la même année dans une mise en scène de Olle Törnqvist. C’est avec cette pièce qu’il fait sa percée. Le Mardi où Morty est mort est sélectionnée à la biennale de théâtre Scenkonstbiennalen en 2007. Aujourd’hui cette pièce est traduite dans 5 langues : outre en français par Marianne Sagol-Samoy et Karin Serres, en anglais, allemand, croate, russe. Le Mardi où Morty est Mort a été crée en France en mars 2013 au Fracas-CDN de Montluçon dans une mise en scène de François Rancillac0. En 2012, une seconde pièce est publiée aux éditions Espace 34 “Plus vite que la lumière”, sélectionnée pour la Mousson d’été 2011 et qui a obtenu l’aide à la traduction de la Maison Antoine Vitez. Depuis 2008 il est auteur et metteur en scène associé du Norrbottensteater à Luleå. Il est également professeur de mise en scène au conservatoire national supérieur de Luleå. Toutes ses pièces sont traduites en français par Marianne Ségol-Samoy. Ses pièces traduites en francais «Le Mardi où Morty est mort»(Dan då Dan dog), traduction Marianne Ségol-Samoy et Karin Serres, publié aux éditions Espace 34. «Plus vite que la lumière» (Ljusets hastighet) traduction Marianne Ségol-Samoy, publié aux éditions Espace 34) «I.D» (I.D), traduction Marianne Ségol-Samoy, pièce traduite à l’initiative et avec le soutien de la Maison Antoine Vitez, Centre international de la traduction théâtrale. «Exploits Mortels» (Oehörda dåd), traduction Marianne Ségol-Samoy, commande de traduction de François Rancillac, Théâtre de l’Aquarium. Pièce traduite avec le soutien du Swedish Arts Council. «Habiter le temps» (Barn och deras barn), (2016) traduction Marianne Ségol-Samoy, pièce traduite à l’initiative et avec le soutien de la Maison Antoine Vitez, Centre international de la traduction théâtrale. Marianne SÉGOL-SAMOY est née en Normandie. Après plusieurs années passées sur scène en tant que comé- dienne, elle se lance dans la traduction de littérature suédoise. Passionnée par l’écriture dramatique contemporaine, elle se rend régulièrement en Suède pour découvrir des créations, rencontrer des auteurs, des directeurs de théâtre et des agents. L’intérêt de ces va-et-vient entre deux pays, entre deux langues, est de permettre la rencontre de deux cultures et de deux traditions théâtrales aussi riches que complémentaires. Elle a traduit à ce jour une trentaine de pièces, dont une dizaine pour le jeune public, et une trentaine de romans, dont une dizaine pour la jeunesse. Outre Rasmus Lindberg, elle traduit des auteurs de théâtre comme Jonas Hassen Khemiri, Sara Stridsberg, Suzanne Osten, Monica Isakstuen, Marcus Lindeen, Ann-Sofie Bárány, Malin Axelsson, Erik Uddenberg, … des auteurs réalisateurs comme Lars von Trier et des auteurs de romans comme Henning Mankell, Håkan Nesser, Per Olov Enquist, Kata- rina Mazetti, Astrid Lingren, Stefan Casta, Mats Wahl, Jakob Wegelius, Per Nilsson…Elle a été membre fondatrice de LABO/07 (réseau d’écritures théâtrales internationales d’aujourd’hui) entre 2007 et 2016. Elle a codirigé avec Karin Serres les Cahiers de la Maison Antoine Vitez n° 10, Étonnantes écritures européennes pour la jeunesse (2013, éditions Théâtrales). Depuis 2013, elle coordonne le comité nordique de la Maison Antoine Vitez, centre international de la traduction théâtrale
LES COMÉDIENNES Mathilde PANIS – Comédienne Après avoir suivi une formation de plusieurs années auprès de la troupe des Chimères de Biarritz, Mathilde Panis poursuit des études littéraires, en classe pré- paratoire de lettres, option théâtre et finit une licence de théâtre et cinéma à la Sorbonne Nouvelle à Paris. En parallèle, elle se forme au Conservatoire du XIIIe arrondissement de Paris, où elle a pour professeur François Clavier. Elle intègre également l’École d’été du Footsbarn Travelling Theatre, avant d’entrer, en 2012, à l’EN- SATT, à Lyon. Elle travaille avec Alain Françon, Guillaume Lévêque, Anne-Laure Liégeois, Philippe Delaigue, Christian Schiaretti, Olivier Maurin, Agnès Dewitte, Catherine Germain, ou encore le réalisateur Frédéric Fonteyne. Dans le cadre de l’ENSATT, elle participe aussi à plusieurs lectures, et travaille notamment avec France Culture. En ce qui concerne le cinéma, elle participe à des court-métrages pour l’ESRA (Paris), et a suivi une Master Class avec Maguy Aimé (ARDA). Elsa MOULINEAU – Comédienne/danseuse est danseuse-interprète et chorégraphe de créations contemporaines transdisciplinaires.Elle se forme au Conservatoire de Bordeaux où elle obtient les Diplômes d’Etudes Chorégraphiques en danse jazz (2008) et en danse contemporaine (2011). Elle se perfectionne en particulier auprès de Claude Brumachon, Irène Tassembedo, Alain Gruttadauria, Bruce Taylor, Tuomas Lahti, Samuel Mathieu, Moustapha Ziane, Valérie Rivière et Patricia Kuypers. Elle complète sa pratique chorégraphique par une réflexion philosophique autour du mouvement dansé (Master 2 de Philosophie en 2008) avec son mémoire “Approche philosophique de la danse du XXème siècle”, puis en 2009 par un Master 2 en Droit et Administration des Etablissements culturels. En tant qu’interprète, elle travaille notamment avec le collectif Aléas,la compagnie Mutine, le Collectif D’Occasion. Anne-Clotilde RAMPON – Comédienne Diplômée d’une Licence de Lettres modernes à la Sorbonne, Diplômée de Sciences Po – Paris, elle reçoit sa formation au théâtre Conservatoire du 8ème arrondissement de Paris, puis au Conserva- toire National d’Art Dramatique - (CNSAD) Elle joue au théâtre sous la direction de Nada Strancar Gérard Desarthe Laurent Natrella Armand Eloi Karim Bel Kacem Idir Chender Justine Heyne- mann Sarah Capony . Son travail alterne entre cinéma radio et théâtre. Elle reçoit le 2015 Prix de la Révélation Théâtrale du site de critiques aubalcon.fr avec “La Discrète Amoureuse”.
LES COMÉDIENS Etienne KIMES – Comédien Tout en poursuivant sa formation de comédien par différents stages en Aquitaine et en étant engagé par des compagnies, il est en même temps régisseur sur de nombreux spectacles, et pour le cinéma. Il intègre le Théâtre école Aquitaine compagnie Pierre Debauche à Agen pour trois ans. Ces dernières années au théâtre, il joue Shakespeare, Feydeau, Beckett, Rostand, Musset, Molière, Belbel, Angebaud…. Il vit à Paris et travaille dans de ombreuses compagnies comme le Théâtre du Jour, la Cie Dodeka (Vincent Poirier), La Tentative (Benoît Lambert), Ouvre le chien (Renaud Cojo) Cie Garance ( Stéphanie Risac/Romain Fohr) , le Bouffon Théâtre (Richard Arcelin) et le Théâtre du Rivage (Pascale Daniel-Lacombe). Il a participé à la création « Comme du sable » Sylvain Levey, A la renverse de Karin Serres et #JAHM mis en scène par Pascale Daniel-Lacombe pour la compagnie du Théâtre du Rivage. Thomas GUENE – Comédien Diplômé en Etudes théâtrales et Formé à L’ENSATT (promotion 73) après avoir suivi quelques formations en conservatoires de Nancy et Paris, Thomas est académicien de la comédie -Française en 2015. Comédien et musicien il alterne entre les disciplines au théâtre, en concert, au cinéma et court métrage. Il continue à suivre régulièrement des workshops pluridisciplinaires entre danse, cirque, musique et jeu. Il est membre des groupes musicaux Yellow Spaceship & Le eï. Il est à l’écran au côté des réalisateurs Adrian Cacciola Marie Garel-Weiss Mathias Zivanovic Jérémy Banster Rebecca Zlotowsky il joue au théâtre avec Armand Eloi, Adrien Dupuis-Hep- nert, Alexis Barbosa, Carole Thibaut, Richard Brunel, dans de nombreuses pièces à la comédie Française dans des mises en scène de Jérôme Deschamps, Lilo Baur, Muriel Mayette, Michel Vuillermoz, Clément Hervieu- léger, Anne Kesler, Jean-Pierre Vincent, Georgio Barberio, Galin Stoev. Il est en 2017 en création avec Louise Vigneau dans Vadim à la dérive de l’auteur A. Cornaggia au Théâtre des clochards célestes à Lyon. Titouan HUITRIC – Comédien Est originaire d’Orléans et a commencé le théâtre jeune, à 14 ans, dans une petite compagnie rurale La Compa- gnie du Faux Col. Au sein de cette compagnie il suit les ateliers de Renaud ROBERT et Laurent DUPONT sur la pratique du jeu masqué et principalement de la Comédia Dell’Arte. Puis il rencontre en 2007 Christophe THÉ- BAULT qui va l’engagé comme comédien professionnel pour son spectacle Les vies d’Ulysse. En 2008 il intègre le conservatoire d’art dramatique d’Orléans sous la direction de Fabrice PRUVOST. Il y découvrira la danse contemporaine et suivra également la formation au conservatoire de danse contemporaine dirigé par Nathalie AGEORGES. En 2012 il intègre l’École Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre de Lyon et sort diplômé en 2015. Il a travaillé sous la direction d’Alain FRANCON, Anne Laure LIEGEOIS, Daniel LARRIEU, Guillaume LEVEQUE, Giampaolo GOTTI,Philippe DELAIGUE, Fabrice PRUVOST, Jeanne CHAMPAGNE, Agnès DEWITTE, Armand GATTI, Nikolaï KARPOV, Alain REYNAUD. Jan PETERS – Comédien Formé à l’Ecole Régionale d’Acteurs de Cannes (ERAC) où il travaille avec Anne Alvaro, David Lescot, Jean- Pierre Vincent, Didier Galas, Philippe Demarle, André Markowicz. Il joue ensuite dans Ceux qui partent à l’aventure et Racines de Noelle Renaude et dans Phèdre de Racine mise en scène par Renaud Marie Leblanc. Il participe également aux travaux de « l’Institut des Recherches Menant à Rien » (l’IRMAR). En 2009 il rejoint le collectif la vie brève sous la direction de Jeanne Candel pour créer Robert Plankett. Il jouera ensuite dans Villégiature mis en scène par Thomas Quillardet et Jeanne Candel, Le Crocodile trompeur par Samuel Achache et Jeanne Candel et en 2015 Le Goût du faux et autres chansons. Il vit entre Berlin et Paris.
LA COMPAGNIE DU THEATRE DU RIVAGE LA COMPAGNIE DU THEATRE DU RIVAGE (Région Nouvelle Aquitaine - 64) travaille à la création théâtrale en direction du tout public avec, ces dernières années, une attention pour l’adolescence qui entre dans la jeune vie adulte. Elle trouve sa source en différents répertoires et mélange parfois les disciplines et les langues. A chaque création, elle croise toujours ses travaux avec les publics, via des actions périphériques et transversales à ses différents projets. Au long de son parcours, elle associe son travail en différentes géographies et dispositifs, dans lesquels elle s’aventure avec cette pensée que le théâtre participe à la fois à la construction et à la mouvance du monde. Selon chaque processus de travail, des artistes de divers horizons la rejoignent. La genèse des spectacles est toujours due et motivée par l’histoire tangible de la Cie qui part de quêtes en conquêtes, comme d’autres partaient jadis en mer pour une terre nouvelle, avec divers et précieux équipages. Les propositions libres et distinctes ramenées sur le rivage sont des tentatives artistiques liées par une même envie de surpassement, d’humanité et d’espoir en l’homme... qui espère CRÉATIONS À RAYONNEMENT NATIONAL « DAN DA DAN DOG » Rasmus Lindberg 2018 « MAELSTRÖM » Fabrice Melquiot 2018 « # JAHM - Les jeux de l’amour et du hasard » - Marivaux - 2016 « A LA RENVERSE » - Karin Serres - 2014 * « COMME DU SABLE » - Sylvain Levey - 2013 « MONGOL » - Karin Serres - 2010 « FORT » - Catherine Anne - 2009 « VA VOLE ET VAGABONDE » marionnettes - Vivaldi - 2007 * « SOLISTERRAE » - Pascal Gaigne - 2006 * « BATEKMILA » - légendes basques - 2006 * « PETIT NAVIRE » - Normand Chaurette - 2003 « CARESSES » - Sergi Belbel - 2000 « GEORGE DANDIN ou le mari confondu » - Molière - 1999 *Créations traduites en langues basque et espagnole pour une diffusion au pays basque espagnol CRÉATIONS DE PETITES FORMES ARTISTIQUES ITINÉRANTES À RAYONNEMENT LOCAL ET DÉPARTEMENTAL « Effets de nuit » Philippe Madral / « Carlotta » Tour de Chants pour petits / «Mamie Broutille » - Claude Ponti / « Le médecin malgré lui » Molière / « La belle échappée » Hélène Darriot / « Soit dit en passant » Ecritures contemporaines / « Petites pauses poétiques Sylvain Levey / « Gao erraginak » Philippe Madral / « Eskimal kabilliera » Karin Serres / « Ah la là quelle histoire » Catherine Anne / « Cabaret gelé » Tour de chant pour la rue. CRÉATIONS ITINÉRANTES POUR AMATEURS À RAYONNEMENT LOCAL « Le révizor » Gogol / « La vie à deux » Dorothy Parker / « Le songe d’une nuit d’été » Shakespeare / « Le jeu de l’amour et du hasard » Marivaux / « Chroniques » Ecritures contemporaines / « Bruits d’hiver » Ecritures contemporaines / « A découvert » performances impromptues pour Lycées DÉCLINAISONS DE PERMANENCE ARTISTIQUE / PRÉSENCE DE TERRITOIRE Lectures et répétitions publiques / Résidences d’auteurs et d’artistes / Rencontres / forum intergénérationnel / ouverture du local au national / ateliers Documentaires – Edition - Expositions / impromptus - performances éphémères / Petites formes pluridisciplinaires itinérantes (Lycées – publics empêchés etc.) / Formation - Médiation (Stages et parcours culturels en établissements scolaires) / Temps forts théâtre sur la ville COMPAGNONNAGES ET PARTAGES Théâtre de Gascogne – Mont de Marsan (en cours) Scène Nationale La Garance Cavaillon (en cours) Scène nationale Le Moulin du Roc – Niort (en cours) Très Tôt Théâtre - Quimper (2013 - 2014) Scène nationale Sud-Aquitain (2012-2016) Ville de Saint Jean de Luz (Depuis 2010) Communauté de communes Sud Pays Basque (2007-2011)
PRIX REPRÉSENTATIONS 1 représentation : 6 500 euros 2 représentations sur une même journée : 8 000 euros représentations supplémentaires : 3 500 euros 10 personnes en tournée : 7 comédiens et 3 techniciens (Prévoir présence possible de la metteure en scène et/ou de l’administrateur de la cie) Jauge limitée à 350 personnes en scolaire et illimitée en tout public. Espace de jeu : de 11m de mur à mur / 8m de profondeur / 4,5m de hauteur sous plafond. Noir exigé Durée du spectacle : 1h25 Fiche technique en cours de réalisation. Ce spectacle peut faire l’objet de projet de sensibilisation à la demande de la structure d’accueil (rencontre scolaires - bord de scène - lectures publiques - rencontre avec l’équipe artistique)
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