De Chaplin à Harry Potter - Concerts didactiques Jeudi 15 et vendredi 16 mars 2012

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De Chaplin à Harry Potter - Concerts didactiques Jeudi 15 et vendredi 16 mars 2012
De Chaplin à Harry Potter
              Concerts didactiques
Jeudi 15 et vendredi 16 mars 2012

                                  © Roy Export S.A.S

                  Amis des Orchestres du Conservatoire
                            Place du Scex 13, 1950 Sion
                                        027 / 322 25 82
                            info@amisdesorchestres.ch
De Chaplin à Harry Potter - Concerts didactiques Jeudi 15 et vendredi 16 mars 2012
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Une petite histoire du cinéma
Depuis le début de l’humanité, l’homme cherche à immortaliser et documenter sa vie.
Les égyptiens racontaient déjà, il y a 3’000 ans, leur vie en image sur des papyrus et des
murs. Pourtant, il faudra attendre encore des milliers d’années avant que la technologie
ne permette à l’homme de matérialiser ses idées en images.

Petit à petit de nouvelles découvertes apparaissent. C’est le cas notamment du principe
des Rouleaux narratifs, qui est largement utilisé en Chine et au Japon dès le 10e siècle
par des conteurs comme supports narratifs. Ces grands dessins panoramiques
permettent de fixer le décor et de suivre la progression de l’intrigue.

Le Théâtre d’ombres, un art très ancien, que l’on retrouve dans le monde entier utilise,
quant à lui, une technique très simple: un écran semi transparent est tendu face au
public. Derrière, les montreurs manipulent des figurines, dont le spectateur voit les
ombres animées.

De nombreux instruments seront construits entre 1826 et 1877 sur le principe d’une
rotation rapide d’images qui donne l’illusion de mouvement. Nous pouvons citer
notamment :

Le Thaumatrope               le Phénakistiscope              et le Praxinoscope

En 1798, Etienne-Gaspard Robert fait la première représentation de Fantasmagorie,
avec sa lanterne magique sur roulette. Cet ancêtre du projecteur fonctionne sur le
principe de la camera obscura : la lumière passe par une plaque de verre, puis par la
lentille, pour projeter l’image peinte sur la plaque renversée.
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L’invention du cinéma

                 1798         19e siècle            1848            1877                  1895                    1896
        Fantasmagorie     Thaumatrope,                       Phonographe           1ère séance
   (lanterne magique)   Phénakistiscope,                    de T.A.Edison   de cinéma à Paris
                           Praxinoscope                                     (Frères Lumière)
                                                                                                 « L’arrivée d’un train
                                                                                                  en gare de la Ciotat »
                                              Révolutions                                                   Premiers JO
                                               en Europe                                               de l’ère moderne

Bien qu’on ne puisse attribuer l’invention du cinéma à une seule personne, les frères
Lumières furent des pionniers dans cet art nouveau. D’autres inventeurs ont cependant
activement participé à ces découvertes. Nous pouvons citer notamment
Emile Reynaud et son théâtre optique qui permet de projeter sur un
écran une animation à l’intérieur d’un décor fixe, via deux lanternes
magiques et Thomas Edison qui créa en 1877 le phonographe et réalisa
parmi les premières recherches sur l’image en mouvement en fabricant
le kinétoscope (petite « boîte » individuelle dans laquelle étaient
projetées des images animées).

Les frères Lumière
A la fin du 19e siècle, les frères Auguste et Louis Lumière
fabriquent la première caméra et inventent le cinématographe.

En décembre 1895, ils présentent leurs premiers films à Paris.
La séance, dont l’entrée coûte 1 franc, propose dix courts
métrages montrant des scènes de la vie quotidienne. Un de
                                                                                                           Lien vers Youtube
ces courts métrages, « L’arroseur arrosé » est considéré
comme le premier scénario comique.

                                               En 1896, « L’arrivée d’un train en gare de la
                                               Ciotat » provoque la panique parmi les
                                               spectateurs, qui se mirent à crier et se
                                               précipitèrent au fond de la salle de cinéma.
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Origines de la musique au cinéma
          1909   1914-1918          1926            1929              1927        1933    1939-1945            1977
     Catalogue                   Procédé                                                                 Apparition
    Suggestion                 Vitaphone                                                                Dolby Stereo
     for Music
                                                            The Jazz Singer   King Kong
                 1ère Guerre               Krach boursier                                 2ème Guerre
                  Mondiale                                                                  Mondiale

Le Cinéma Muet

A l’aube du cinéma, le son n’existait pas, cependant, durant toute la période du
cinéma muet, on ne pouvait s’imaginer une seconde de silence. La projection de film
était donc souvent accompagnée en « direct » par un ensemble, qui pouvait aller du
soliste au grand orchestre en passant par le petit ensemble de chambre. Un
instrument était particulièrement affectionné par les salles américaines : l’orgue
Wurlitzer, muni de jeu « à effets » permettant de réaliser de multiples bruitages.

Les musiciens s’échinaient à accompagner le film de la première à la dernière image.            Orgue Wurlitzer

Mais malgré toute la bonne volonté du chef d’orchestre et des musiciens, de
nombreux aléas rendaient cette tâche difficile (fluctuation dans la vitesse de déroulement des films,
détérioration des copies, nombre restreint de répétitions devant l’écran,…). Ceci obligeait donc les
musiciens à achever, changer, voire sauter précipitamment un morceau. La synchronisation entre le
son et les images est donc un problème majeur au début du siècle, aussi cherche-t-on à perfectionner
le système.

Pourquoi de la musique dans les salles de cinéma?
L’utilisation de la musique a plusieurs buts. Elle permet de couvrir le bruit du projecteur, rassurer les
spectateurs dans le noir, créer un continuum pour unifier la succession discontinue des films,…. On
peut ajouter à cette liste non exhaustive le caractère forain du cinéma des premiers temps, caractère
qui rend presque naturel l’accompagnement musical. Mais la musique a aussi un rôle essentiel dans la
perception des images muettes : faire ressentir au spectateur une durée.

Un catalogue de mélodies
Les producteurs de films prennent peu à peu conscience de l’importance de l’accompagnement
musical. En 1909, les films Edison éditent Suggestion for Music, un catalogue dans lequel chaque
action ou émotion est associée à une ou plusieurs mélodies extraites du répertoire classique.
Quelques exemples sont la Sonate au clair de lune qui accompagne idéalement une nuit paisible,
l’Ouverture de Guillaume Tell, un orage ou encore la Marche nuptiale de Mendelssohn, des noces.
Avec le temps, d’autres catalogues viendront compléter ce premier ouvrage.
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L’arrivée du son optique

Dès 1903, on tente de rassembler musique et images sur un même support. Au début des années 20,
les premières démonstrations des Phonofilms (procédé qui permet d’enregistrer directement le son
sur le film) émergent, mais leur qualité n’étant pas excellente, elles n’ont que peu de succès. En 1926
cependant, le procédé Vitaphone apparaît et fait un triomphe. La
bande son n’était pas imprimée sur la pellicule, mais séparée sur un
disque de phonographe, qui fonctionnera en synchronisation avec le
film projeté.
Une année plus tard, le triomphe de The Jazz Singer d’Alan Crosland
impose le cinéma parlant en utilisant le procédé Vitaphone : les
quelques paroles échangées entre le héros du film et sa mère
déclenchent le mouvement irréversible vers le cinéma sonore. On le
considère d’ailleurs comme le premier film parlant.
Des encoches sur la pellicule déclenchent automatiquement le bras
                                                                                             Lien vers Youtube
du pick-up (tourne disque). Mais il reste encore un problème à                               2
régler : les disques de l’époque ne duraient en moyenne qu’environ 4 minutes par face.

Désormais, la musique n’est donc plus qu’un simple accompagnement sonore, elle devient utile et
participe ainsi au récit. La partition de John Williams pour Les Dents de la mer en est un exemple
révélateur : elle transforme l’attente du spectateur en une véritable angoisse. La musique devient donc
indissociable de l’image et les réalisateurs y accordent une place croissante, les thèmes musicaux de
certains films devenant même de véritables succès populaires.

En 1930, le compositeur Dimitri Chostakovitch effectue l’une des premières utilisations de l’instrument
électronique le theremin, pour évoquer le souffle d’une tempête de neige, dans le film Seule.

Musique de films

Ce n’est qu’à partir de 1932, pour King Kong, que la musique symphonique deviendra une véritable
image de marque des studios hollywoodiens. Avant cette date, les moyens techniques ne permettent
pas encore de monter simultanément et de manière satisfaisante les paroles, les bruits et la musique.
L’utilisation de la musique classique est une solution de facilité, car elle permet au metteur en scène
d’imaginer sans grand effort l’univers musicale de son film.
A partir des années 50, les ventes de disques jouent un rôle non négligeable dans les options musicales
des cinéastes. Une mélodie aisément mémorisable pouvant aider un lancement commercial, la
tentation est grande de choisir un air ou une chanson censés devenir « l’image sonore » d’un film.
Citons par exemple, l’air de guitare de Jeux interdits (1951), la mélodie de Love Story (1970) ou les
chansons de Bodyguard (1992) et de Philadelphia (1993).
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    Le Dolby Stereo
    Avec l’arrivée en 1977 du Dolby Stéréo (procédé technique qui améliore considérablement les
    performances du son optique), l’exploitation des modes musicales devient particulièrement
    importante. Mais c’est surtout la musique symphonique, très présente dans les films-catastrophes des
    années 70, qui va bénéficier de ce remarquable perfectionnement. 1977 est l’année du premier
    épisode de la saga Star Wars avec une partition très large de John Williams fondée sur quelques
    leitmotiv immédiatement reconnaissables.
    La musique opératique, parsemée d’effets sonores très spectaculaires devient un nouveau standard
    pour tous les films d’aventures des années 80 et 90. Nombre de compositeurs continuent aujourd’hui
    dans cette voie et les partitions très orchestrées sont encore très présentes dans le cinéma
    contemporain.
    Dernière conséquence du Dolby, le retour des films consacrés à la musique classique, biographies de
    compositeurs célèbres (Amadeus de Milos Forman,…) ou opéras filmés. Tous ces films, dans lesquels la
    présence de la musique est essentielle, posent avec une acuité particulière la question de la puissance
    de la musique au cinéma.

    Composer pour le Cinéma

    On distingue plusieurs tendances dans l’utilisation de la bande-son d’un film:
•   B.O. classique : une musique originale est écrite pour le film par un compositeur de musique
    "classique" instrumentale, orchestrale et/ou chorale. Exemple : Star Wars, Le Seigneur des Anneaux,
    Gladiator, …
•   B.O. par un artiste populaire : une musique originale est écrite par un artiste populaire. Exemple : Into
    The Wild, Amelie Poulain, L'Assassinat de Jesse James More, …
•   Compilation : reprise de morceaux déjà existants, classiques ou populaires. Exemple : Orange
    Mécanique, 2001 L'Odyssée de l'Espace, Fantasia, Quatre Garçons Dans le Vent, Romeo & Juliette, Kill
    Bill
•   Enregistrement live : musique jouée et enregistrée
    pendant le tournage
•   Des musiques de catalogue avec des déclinaisons
    dramaturgiques, composées et éditées spécialement
    pour être utilisées ultérieurement dans des films à
    venir. Ce type de production s'appelle musique
    d'illustration, backround music ou de façon péjorative
    musique au mètre.
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Valeur ajoutée de la musique

S’il est un cliché qui accompagne tous les discours sur la musique de film, c’est bien celui de la
prétendue « redondance » : la musique serait là pour répéter à sa manière les émotions déjà
contenues dans les images. La simple utilisation des cordes par exemple donne une dimension
« romantique » à une simple rencontre. Le spectateur enrichit donc sa vision d’une qualité nouvelle
sans avoir conscience que l’absence de musique ou une musique différente modifierait sa lecture ou
compréhension de ces mêmes images. Grâce à la musique, le spectateur « croit voir ce qu’il entend ».

Espace :
La musique a également ses propres codes pour modeler l’espace et les cinéastes s’en sont beaucoup
servis pour « donner à voir » les immenses étendues : les grandes compositions orchestrales sont
indissociables des westerns ou des grands films d’aventures. L’espace sonore n’a pas de frontières
définies, contrairement à l’image, limitée aux bords du cadre. La musique permet de déborder de ce
cadre, de prolonger l’espace dans toutes ses dimensions.
Maurice Jarre disait, à propos de la composition de la musique de Lawrence d’Arabie :
       « C’est la vue des magnifiques plans de désert […], qui m’a inspiré de façon presque inconsciente
       la morphologie de ce thème. C’est cette impression d’immensité que traduisent aussi bien les
       premières notes tombantes, que les remontées successives, un peu comme des gigantesques
       dunes de sable faites musique. En accord avec ce sentiment général, je voulais donner à la
       mélodie suffisamment de place pour qu’elle puisse s’étaler de façon ample, et il fallait qu’elle
       soit mue par un rythme non pas rapide ou saccadé, mais large et ample comme le désert. »

L’Orchestre au Cinéma
Composition de l’orchestre

Les compositeurs de musiques de film emploient le plus souvent l’orchestre dans sa formation
« symphonique ». L’orchestre symphonique est constitué de quatre familles d’instruments :
les cordes, les bois, les cuivres et les percussions. La composition précise de l’orchestre est cependant
modifiable selon les œuvres exécutées.

Les cordes
Il s’agit de la partie la plus constante de l’orchestre. Celle-ci regroupe les violons 1, violons 2, altos,
violoncelles et contrebasses. Leur nombre peut varier. De plus, la harpe et le piano peuvent compléter
cet effectif pour certaines œuvres. Dans les extraits proposés par l’Orchestre du Conservatoire, la
guitare fait également quelques apparitions au sein de l’orchestre.

Les bois
Selon les œuvres exécutées, les instruments utilisés et leur effectif peuvent être très variables. Les
instruments de cette famille sont les flûtes (et piccolo), hautbois, bassons, saxophones.

Les cuivres
Egalement très variable selon le répertoire joué, les instruments formant cette famille sont les
trompettes, trombones, cors et le tuba.
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   Les percussions
   Pour les musiques de films notamment, les instruments à percussion utilisés peuvent être très divers.
   Voici une liste non exhaustive des principaux instruments de cette famille : xylophone, marimba,
   vibraphone, glockenspiel, celesta, jeu de cloches, les timbales, grosse caisse, caisse claire, cymbales,
   triangle, tam-tam, gong, …

     1889           1911     1921       1924         1932      1957       1962      1972          1993     2001          2003
 C.Chaplin       N. Rota             M. Jarre J. Williams H. Zimmer
                           The Kid                                    Lawrence Le Parrain   La Liste de   Harry    Pirates des
                                                                       d’Arabie              Schindler    Potter     Caraïbes
               Tunnel du
Tour Eiffel   Lötschberg

   Charlie Chaplin – The Kid
                               Charles Chaplin (1889 – 1977)

                              Charles Spencer Chaplin est né à Londres le 16 avril 1889. Alors qu’il n’a pas
                              trois ans, ses parents se séparent. Il vivra avec sa mère, qui se bat pour les
                              élever, son frère et lui. Vivant la plupart du temps dans des conditions
                              d’extrême pauvreté, les deux garçons passent le plus clair de leur petite
                              enfance dans des institutions pour jeunes indigents.
                              A dix ans, il débute sa carrière professionnelle dans une troupe d’enfants
                              danseurs de claquettes. Recruté ensuite dans la troupe de Fred Karno, il
                              deviendra très vite la star de la compagnie grâce à ses talents comiques
                              exceptionnels.
                              Fin 1913, il est remarqué par Mack Sennett et est engagé dans la Keystone
                              Comedy Company à Hollywood. Il crée alors le costume et le maquillage qui
                              vont le rendre célèbre. En 1918, il monte son propre studio et en 1919, il est
                              cofondateur de United Artists, une maison de distribution indépendante.
                              L’avènement du parlant a constitué un problème plus difficile pour Chaplin
                              que pour les autres stars du muet. Il avait conquis le public du monde entier
                              grâce au langage universel de la pantomime (pièce où les acteurs ne
                              s’expriment que par des gestes). Dans ses premiers films parlants, il continue
                              en fait à réaliser des films muets, utilisant le nouveau support du son
                              uniquement pour ajouter un accompagnement musical synchronisé et
                              préenregistré. Quand il se lance enfin dans les dialogues avec Le Dictateur en
                              1941, il prouve qu’il peut manier le son et la parole à la perfection.
        © Roy Export S.A.S En 1952, il choisit d’établir sa résidence permanente en Suisse plutôt que de
                               continuer à se battre contre les Etats-Unis, où la droite américaine le
   soupçonne pour ses positions radicales alors que le FBI orchestre contre lui un procès.
   Il décède dans la nuit de Noël en 1977.
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The Kid – « Un film avec un sourire…et peut-être aussi une larme »

En octobre 1918, Chaplin épouse une jeune actrice de 17 ans, Mildred Harris. Mais le couple n’était pas
heureux, de plus ils perdent leur enfant alors qu’il n’a que 3 jours. Dix jours seulement après
l’enterrement de son fils Chaplin faisait passer des auditions à des enfants dans son studio pour
préparer son nouveau projet : une histoire dans laquelle Charlot deviendrait un père de substitution
pour un enfant abandonné. Aucun enfant ne lui convient et c’est par hasard, en se rendant au cabaret
qu’il trouve son acteur, Jackie Coogan, fils d’un danseur.

Une fille-mère abandonne son bébé, retrouvé et adopté par Charlot. Lorsque l’enfant atteint cinq ou
six ans, le duo forme une équipe efficace : l’enfant casse des vitres en jetant des pierres et son
compère, vitrier, gagne sa vie en les réparant derrière lui. Charlot doit cependant se battre pour que
l’enfant ne soit pas mis à l’assistance publique. Ce dernier finit par retrouver sa maman, devenue
entre-temps une célèbre chanteuse d’opéra.
The Kid est un magnifique mariage entre la comédie et la grande émotion. Le film sort sur les écrans du
monde entier en février 1921 et Chaplin a composé lui-même la musique de ce film, comme la plupart
de ses autres films.

Nino Rota – Le Parrain
Nino Rota (1911-1979)

Né à Milan en 1911 au sein d’une famille de musiciens, Nino Rota se rend très jeune à Rome pour
compléter ses études au Conservatoire de Santa Cecilia. Entre temps, il est devenu un « enfant
prodige », reconnu pour ses compositions et comme chef d’orchestre.
Entre 1930 et 1932, il vit aux Etats Unis, où il peut profiter d’une bourse d’étude au Curtis Institute of
Philadelphia. A son retour en Italie, il termine son Degree en littérature à l’Université de Milan puis
commence une carrière d’enseignant, qui va le mener jusqu’à la direction du Bari Conservatory.
Nino Rota écrivit ses premières partitions pour le cinéma dès 1933. C’est en 1952 qu’il fait la
connaissance du réalisateur Federico Fellini. Ce fut le début de nombreuses collaborations, notamment
pour La Strada et La dolce Vita. Sa composition du Parrain, de Francis Ford Coppola fait partie de ses
compositions les plus célèbres.

Le Parrain (1972)

En 1945 à New York, Don Vito Corleone est le Parrain des Corleone, une des familles mafieuses de la
ville. Sollozzo, protégé par le Parrain d’une autre famille (Tattaglia) propose à Don Vito une association
dans le trafic de drogue. Ce dernier refuse. Mais son fils ainé, Sonny y est quant à lui favorable. Afin de
traiter directement avec Sonny, Sollozzo décide donc de faire tuer Don Vito qui échappe
miraculeusement à l’attentat. Commencent alors une série de représailles qui amèneront Michael, le
frère benjamin de Sonny à devenir le nouveau Parrain.
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Maurice Jarre – Lawrence d’Arabie
Maurice Jarre (1924-2009)

Compositeur français de musiques de films, Maurice Jarre est né en 1924 à Lyon. Timbalier de
formation, il s’intéresse cependant très vite à la composition et se retrouve directeur musical du
Théâtre National Populaire.
Sa carrière de compositeur de musiques de films démarre dans les années 1950 pour des courts
métrages. Mais c’est en 1926, avec Lawrence d’Arabie que démarre véritablement sa carrière.
Il a ensuite composé pour de nombreux classiques du cinéma, tels que Le Docteur Jivago(1965), Paris
brûle-t-il? (1966), ou le Cercle des Poètes disparus (1989) par exemple.

Lawrence d’Arabie (1962)

Ce film britannique sorti en 1962, est inspiré de la vie de Thomas Edward Lawrence, officier
britannique.
Pendant la 1ère Guerre Mondiale, cet officier, en poste à la surveillance du Canal de Suez, conseille aux
Arabes de Syrie de se révolter contre les Turcs de l’Empire Ottoman et de fonder une nation arabe
indépendante moderne.

Hans Zimmer – Pirates des Caraïbes
Hans Zimmer (1957 - )

Né en 1957 à Francfort, Hans Zimmer a appris la musique de manière autodidacte. A l’adolescence, il
s’intéresse à la musique électronique et se rend en Angleterre où il écrit des jingles pour la radio. C’est
également là qu’il fait ses débuts dans la composition de films. Remarqué par Barry Levinson, celui-ci
l’engage pour son film Rain Man. Zimmer quitte donc l’Angleterre pour se rendre à Hollywood.
Dès son arrivée aux Etats Unis, il fonde un studio qui révolutionnera les méthodes de composition de la
musique de film. Son objectif est ainsi de permettre à de nouveaux compositeurs d’avoir accès à un
matériel de haute qualité pour pouvoir percer dans la musique de film.

Hans Zimmer est désormais naturalisé américain et vit à Los Angeles. Il est considéré comme l’un des
plus grands compositeurs contemporains de musiques de films.

John Williams – Harry Potter
John Williams (1932 - )

Compositeur, chef d’orchestre et pianiste, John Williams est né à New-York en 1932. Principalement
connu pour ses musiques de films, on lui doit le renouveau des bandes originales symphoniques. En
plus de ses nombreuses compositions pour des films tels que Supermann, Harry Potter, Star Wars ou
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E.T. l’extraterrestre par exemple, il a également composé la musique pour quatre Jeux Olympiques, la
cérémonie d’investiture du Président Barack Obama et de nombreuses séries télévisées.
John Williams a remporté de nombreux prix (Oscars de la meilleure musique, Golden Globes,
Grammy,…). Il a également composé des œuvres classiques.

Ne pensant pouvoir vivre de ses compositions, John Williams préfère se consacrer à ses études de
piano. Il suit des cours à la Julliard School chez Rosina Lhevinne, qui l’encourage cependant à se
consacrer à l’écriture. Il se rend donc à Hollywood (fin 50-début 60), où il commence comme pianiste
de studio en accompagnant des séries TV ou des films.

Dans les années 50, il compose plusieurs œuvres de jazz. De plus, son travail d’arrangeur lui ouvre les
portes de l’écriture et il commence à composer pour la télévision. Il passe ensuite au cinéma tout en
continuant les arrangements.
Les années 70 sont consacrées aux films catastrophes (L’Aventure du Poséidon, Tremblement de terre,
La Tour infernale,…) et Steven Spielberg apprécie son travail. Avec Les Dents de la mer(1975), qui lui
fait gagner son 2ème Oscar de la meilleure musique de film, Williams devient un compositeur de
premier plan. Les deux hommes collaboreront encore souvent ensemble, pour ne citer que quelques
films : Rencontres du troisième type, Star Wars, Indiana Jones, Jurassic Park. En 2005, cette
collaboration totalisait 12 films parmi les 100 plus grands succès.
John Williams a composé la bande originale des trois premiers volets de la saga Harry Potter, laissant la
place pour la suite de la saga aux compositeurs : Patrick Doyle, Nicholas Hooper et Alexandre Desplat.

John Williams – La Liste de Schindler
La Liste de Schindler (1993)

Drame historique américain réalisé par Steven Spielberg, La Liste de Schindler est inspiré du roman
éponyme de Thomas Keneally sur Oskar Schindler, qui réussit à sauver des milliers de Juifs promis à la
mort dans le camp de concentration de Plaszow.

Oskar Schindler, un industriel allemand et membre du parti nazi emploie une main d’œuvre juive bon
marché dans son usine, ne pensant qu’à son profit. Mais en assistant à la liquidation du Ghetto de
Cracovie par le commandant SS Amon Göth, Schindler se rend compte de l’horreur et de la folie nazie.
Dès lors, il tente avec son comptable Itzhak Stern de sauver le plus de vies possible.
Alors que le camp dirigé par Göth doit être fermé et que des milliers de juifs doivent être transférés à
Auschwitz, Schindler décide d’acheter 1'100 de ces hommes en les embauchant dans sa nouvelle usine
afin de les « abriter ». Cependant, un train de femmes destiné à son usine est détourné vers Auschwitz.
Elles échappent de peu à la mort et vont enfin à l’usine de Schindler. Dans son usine, Schindler ira
jusqu’à saboter sa propre marchandise pour qu’elle ne puisse être tirée par les canons. Quelques mois
plus tard, la guerre se termine et Oskar Schindler et sa femme quittent le pays.

La Liste en question est la liste des noms, couchée sur papier, des Juifs dont Schindler a demandé et
obtenu le transfert lorsqu’ils devaient partir pour le camp d’extermination d’Auschwitz.
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Scolaires de la saison 2011-2012

DANSE ET PERCUSSION

    Ensemble de percussion et Danse contemporaine
    L’Ensemble de percussion et la classe de danse contemporaine vous feront découvrir
    l’association « son, rythme et mouvement » dans un éblouissant spectacle conçu pour les
    yeux et les oreilles.

                                                         Jeudi 31 mai 2012
                                                         Vendredi 1 er juin 2012

Retrouvez prochainement le programme des scolaires 2012-2013 sur notre nouveau site Internet
www.amisdesorchestres.ch

                                                                             © Roy Export S.A.S
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