Décret n 2021-699 du 1er juin 2021 prescrivant les mesures générales nécessaires à la gestion de la sortie de crise sanitaire

 
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Décret n° 2021-699 du 1er juin 2021 prescrivant les mesures général…cessaires à la gestion de la sortie de crise sanitaire - Légifrance   14/03/2022 15:52

Décret n° 2021-699 du 1er juin 2021 prescrivant les mesures générales nécessaires à la gestion de la
                                      sortie de crise sanitaire
! Dernière mise à jour des données de ce texte : 14 mars 2022
NOR : SSAZ2116809D
                                                        Version en vigueur au 14 mars 2022

 Le Premier ministre,
 Sur le rapport du ministre des solidarités et de la santé,
 Vu la directive (UE) 2015/1535 du Parlement européen et du Conseil du 9 septembre 2015 prévoyant une procédure
 d'information dans le domaine des réglementations techniques et des règles relatives aux services de la société de
 l'information, et notamment la notification n° 2021/319/F ;
 Vu le code de l'action sociale et des familles, notamment ses articles L. 214-2-1, L. 227-4, L. 312-1 et L. 424-1 ;
 Vu le code civil, notamment ses articles 1er, 515-9 et 515-10 ;
 Vu le code général des collectivités territoriales, notamment ses articles L. 1424-1, R. 1424-1 et R. 2513-5 ;
 Vu le code de la construction et de l'habitation, notamment son article R. 123-12 ;
 Vu le code de la défense, notamment son article R. 1321-19 ;
 Vu le code de l'éducation, notamment ses livres II, IV et VII ;
 Vu le code général des impôts, notamment le K bis de son article 278-0 bis ;
 Vu le code de la route, notamment son livre II ;
 Vu le code de la santé publique, notamment ses articles L. 3131-1, L. 3131-9, L. 3131-15 et L. 3136-1 ;
 Vu le code de la sécurité intérieure, notamment ses articles L. 211-1, L. 211-2 et L. 211-4 ;
 Vu le code de la sécurité sociale, notamment son article R. 160-8 ;
 Vu le code du sport, notamment ses articles L. 322-1 et L. 322-2 ;
 Vu le code du tourisme, notamment ses articles L. 221-1, L. 342-7 et R. 233-1 ;
 Vu le code des transports, notamment ses articles L. 1231-1, L. 1231-3, L. 3111-7, L. 3132-1 et L. 3133-1 ;
 Vu le code du travail, notamment le titre V du livre III de sa sixième partie ;
 Vu le code rural et de la pêche maritime, notamment ses articles L. 241-1, L. 242-1 et L. 8121 ;
 Vu le code des postes et des communications électroniques, notamment son article D. 98-8-7 ;
 Vu la loi n° 2021-689 du 31 mai 2021 relative à la gestion de la sortie de crise sanitaire, ensemble la décision n° 2021-819
 DC du 31 mai 2021 du Conseil constitutionnel ;
 Vu le décret n° 84-810 du 30 août 1984 modifié relatif à la sauvegarde de la vie humaine en mer, à la prévention de la
 pollution, à la sûreté et à la certification sociale des navires ;
 Vu le décret n° 89-655 du 13 septembre 1989 modifié relatif aux cérémonies publiques, préséances, honneurs civils et
 militaires ;
 Vu le décret n° 2008-1458 du 30 décembre 2008 modifié pris pour l'application de la loi n° 2008-136 du 13 février 2008
 relative à la sécurité des manèges, machines et installations pour fêtes foraines ou parcs d'attractions ;
 Vu l'avis conjoint de l'Agence européenne de la sécurité aérienne et du centre européen de prévention et de contrôle
 des maladies en date du 20 mai 2020 ;
 Vu l'avis du comité de scientifiques prévu à l'article L. 3131-19 du code de la santé publique en date du 1er juin 2021 ;
 Vu l'urgence,
 Décrète :

 Titre 1ER : DISPOSITIONS GÉNÉRALES (Articles 1 à 4-1)
    Chapitre 1er : Mesures d'hygiène et de distanciation (Articles 1 à 2)
        Article 1                                                                          Modifié par Décret n°2022-352 du 12 mars 2022 - art. 1

        I. - Afin de ralentir la propagation du virus, les mesures d'hygiène définies en annexe 1 au présent décret, dites barrières,
        définies au niveau national, doivent être observées en tout lieu et en toute circonstance.

        II. - Les rassemblements, réunions, activités, accueils et déplacements ainsi que l'usage des moyens de transports qui ne

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       sont pas interdits en vertu du présent décret sont organisés en veillant au strict respect de ces mesures. Dans les cas où le
       port du masque n'est pas prescrit par le présent décret, le préfet de département est habilité à le rendre obligatoire, sauf
       dans les locaux d'habitation, lorsque les circonstances locales l'exigent.

             NOTA :
             Conformément à l’article 3 du décret n° 2022-352 du 12 mars 2022, ces dispositions sont applicables aux collectivités de
             l'article 74 de la Constitution et à la Nouvelle-Calédonie dans les mêmes conditions que les dispositions du décret du 1er
             juin 2021 susvisé qu'elles modifient.

       Article 2                                                                           Modifié par Décret n°2022-352 du 12 mars 2022 - art. 1

       I. - Les obligations de port du masque prévues au présent décret ne s'appliquent pas aux personnes en situation de
       handicap munies d'un certificat médical justifiant de cette dérogation et qui mettent en œuvre les mesures sanitaires de
       nature à prévenir la propagation du virus.
       II. - Les dispositions de l'article 1er ne sont pas applicables lorsqu'elles sont incompatibles avec la préparation et la
       conduite des opérations des forces armées.

             NOTA :
             Conformément à l’article 3 du décret n° 2022-352 du 12 mars 2022, ces dispositions sont applicables aux collectivités de
             l'article 74 de la Constitution et à la Nouvelle-Calédonie dans les mêmes conditions que les dispositions du décret du 1er
             juin 2021 susvisé qu'elles modifient.

    Chapitre 2 : Passe sanitaire (Articles 2-1 à 2-4)
       Article 2-1                                                                               Création Décret n°2021-724 du 7 juin 2021 - art. 1

       Les règles communes relatives à l'établissement et au contrôle du résultat d'un examen de dépistage virologique ne
       concluant pas à une contamination par la covid-19, du justificatif de statut vaccinal concernant la covid-19 et du certificat
       de rétablissement à la suite d'une contamination par la covid-19 mentionnés au II de l'article 1er de la loi du 31 mai 2021
       susvisée sont définies aux articles 2-2 et 2-3 du présent décret.

       Elles sont applicables aux déplacements mentionnés à son titre 2 bis et pour l'accès aux établissements, lieux et
       évènements mentionnés au chapitre 7 de son titre 4 dans les conditions particulières qu'ils fixent.

             NOTA :
             Conformément à l’article 2 du décret n° 2021-724 du 7 juin 2021, ces dispositions sont applicables aux collectivités de
             l'article 74 de la Constitution et à la Nouvelle-Calédonie dans les mêmes conditions que les dispositions du décret du 1er
             juin 2021 susvisé qu'elles modifient.

       Article 2-2                                                                       Modifié par Décret n°2022-176 du 14 février 2022 - art. 1

       Pour l'application du présent décret :

       1° Sont de nature à justifier de l'absence de contamination par la covid-19 un examen de dépistage RT-PCR ou un test
       antigénique d'au plus 72 heures dans les conditions prévues par le présent décret. Le type d'examen admis peut être
       circonscrit aux seuls examens de dépistage RT-PCR ou à certains tests antigéniques si la situation sanitaire, et notamment
       les variants du SARS-CoV-2 en circulation, l'exige.

       2° Un justificatif du statut vaccinal est considéré comme attestant d'un schéma vaccinal complet :

       a) De l'un des vaccins contre la covid-19 ayant fait l'objet d'une autorisation de mise sur le marché délivrée par la
       Commission européenne après évaluation de l'Agence européenne du médicament ou dont la composition et le procédé
       de fabrication sont reconnus comme similaires à l'un de ces vaccins par l'Agence nationale de sécurité des médicaments et
       des produits de santé :

       - s'agissant du vaccin “COVID-19 Vaccine Janssen”, 28 jours après l'administration d'une dose. Pour l'application de l'article

https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000043575238/?isSuggest=true                                                                  Page 2 sur 46
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       47-1 et de l'article 49-1, les personnes ayant reçu le vaccin mentionné au présent alinéa doivent, pour que leur schéma
       vaccinal reste reconnu comme complet, avoir reçu une dose complémentaire d'un vaccin à acide ribonucléique (ARN)
       messager remplissant les conditions mentionnées au premier alinéa du présent a entre 1 et 2 mois suivant l'injection de la
       dose initiale. Pour celles ayant reçu cette dose complémentaire au-delà du délai de 2 mois mentionné à la phrase
       précédente, le schéma vaccinal est reconnu comme complet 7 jours après son injection ;

       - s'agissant des autres vaccins, 7 jours après l'administration d'une deuxième dose. Pour l'application de l'article 47-1 et de
       l'article 49-1, les personnes de dix-huit ans et un mois ou plus ayant reçu le vaccin mentionné au présent alinéa doivent,
       pour que leur schéma vaccinal reste reconnu comme complet, avoir reçu une dose complémentaire d'un vaccin à acide
       ribonucléique (ARN) messager remplissant les conditions mentionnées au premier alinéa du présent a au plus tard 4 mois
       suivant l'injection de la dernière dose requise. Pour celles ayant reçu cette dose complémentaire au-delà du délai de 4 mois
       mentionné à la phrase précédente, le schéma vaccinal est reconnu comme complet 7 jours après son injection. Une
       infection à la covid-19 équivaut à l'administration de l'une des deux premières doses ou de la dose complémentaire
       mentionnées au présent alinéa ;
       Pour l'application du titre 2 bis, les personnes de dix-huit ans ou plus ayant reçu l'un des vaccins mentionnés au présent a
       doivent, pour que leur schéma vaccinal reste reconnu comme complet au-delà de 9 mois, avoir reçu la dose
       complémentaire mentionnée aux deux alinéas précédents ;

       b) D'un vaccin dont l'utilisation a été autorisée par l'Organisation mondiale de la santé et ne bénéficiant pas de
       l'autorisation ou de la reconnaissance mentionnées au a, à condition que toutes les doses requises aient été reçues, 7 jours
       après l'administration d'une dose complémentaire d'un vaccin à acide ribonucléique (ARN) messager bénéficiant d'une
       telle autorisation ou reconnaissance ;

       3° Un certificat de rétablissement à la suite d'une contamination par la covid-19 est délivré sur présentation d'un document
       mentionnant un résultat positif à un examen de dépistage RT-PCR ou à un test antigénique réalisé plus de onze jours
       auparavant. Sa durée de validité est fixée à quatre mois pour l'application des articles 47-1 et 49-1 et à six mois pour
       l'application du titre 2 bis, à compter de la date de réalisation de l'examen ou du test mentionnés à la phrase précédente.

             NOTA :
             Conformément à l’article 2 du décret n° 2022-176 du 14 février 2022, ces dispositions sont applicables aux collectivités de
             l'article 74 de la Constitution et à la Nouvelle-Calédonie dans les mêmes conditions que les dispositions du décret du 1er
             juin 2021 susvisé qu'elles modifient.

       Article 2-3                                                                         Modifié par Décret n°2022-352 du 12 mars 2022 - art. 1

       I.-Les justificatifs dont la présentation peut être exigée sont générés :

       1° Pour le résultat de l'examen de dépistage virologique ou le certificat de rétablissement, par le système d'information
       national de dépistage (“ SI-DEP ”) mis en œuvre en application du décret n° 2020-551 du 12 mai 2020 relatif aux systèmes
       d'information mentionnés à l'article 11 de la loi n° 2020-546 du 11 mai 2020 prorogeant l'état d'urgence sanitaire et
       complétant ses dispositions ;

       2° Pour le justificatif de statut vaccinal, par le traitement automatisé de données à caractère personnel “ Vaccin Covid ” mis
       en œuvre en application du décret n° 2020-1690 du 25 décembre 2020 autorisant la création d'un traitement de données à
       caractère personnel relatif aux vaccinations contre la covid-19 ;
       3° Pour les justificatifs mentionnés aux 1° et 2° et le justificatif attestant d'une contre-indication médicale à la vaccination,
       par le traitement automatisé de données à caractère personnel dénommé “ Convertisseur de certificats ” mis en œuvre en
       application du décret du 6 juillet 2021 susvisé, dans sa rédaction issue du décret n° 2021-1060 du 7 août 2021 relatif au
       traitement automatisé de données à caractère personnel dénommé “ Convertisseur de certificats ”.

       Les autorités habilitées à générer ces justificatifs au sein de l'Union européenne figurent sur un répertoire rendu public par
       la Commission européenne.

       Tout justificatif généré conformément au présent I comporte les noms, prénoms, date de naissance de la personne
       concernée et un code permettant sa vérification dans les conditions prévues au II.

       Ces justificatifs peuvent être librement enregistrés par la personne concernée sur l'application mobile “ TousAntiCovid ”,
       comportant à cet effet la fonctionnalité “ TAC Carnet ”, mentionnée à l'article 1er du décret n° 2020-650 du 29 mai 2020

https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000043575238/?isSuggest=true                                                                  Page 3 sur 46
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       relatif au traitement de données dénommé “ TousAntiCovid ”, aux fins d'être conservées localement sur son téléphone
       mobile.

       La personne concernée peut supprimer à tout moment les justificatifs enregistrés sur l'application mobile.

       II.-Les justificatifs mentionnés au I peuvent être présentés sous format papier ou numérique, enregistré sur l'application
       mobile “ TousAntiCovid ” ou tout autre support numérique au choix de la personne concernée.

       Sont autorisés à contrôler ces justificatifs, dans les seuls cas prévus au A du II de l'article 1er de la loi du 31 mai 2021
       susvisée, et dans la limite de ce qui est nécessaire au contrôle des déplacements et de l'accès aux lieux, établissements,
       services ou évènements mentionnés par ce A :

       1° Les exploitants de services de transport de voyageurs ;

       2° Les personnes chargées du contrôle sanitaire aux frontières ;

       3° Les responsables des lieux, établissements et services ou les organisateurs des évènements dont l'accès est subordonné
       à leur présentation en application du présent décret ;

       4° Les agents de contrôle habilités à constater les infractions prévues à l'article L. 3136-1 du code de la santé publique.

       Les personnes mentionnées aux 1° à 3° du présent II habilitent nommément les personnes et services autorisés à contrôler
       les justificatifs pour leur compte, selon les modalités décrites au III du présent article. Elles tiennent un registre détaillant
       les personnes et services ainsi habilités et la date de leur habilitation, ainsi que les jours et horaires des contrôles effectués
       par ces personnes et services.

       III.-La lecture des justificatifs par les personnes et services mentionnés au II peut être réalisée au moyen d'une application
       mobile dénommée “ TousAntiCovid Vérif ”, mise en œuvre par le ministre chargé de la santé (direction générale de la santé),
       ou de tout autre dispositif de lecture répondant à des conditions fixées par un arrêté des ministres chargés de la santé et du
       numérique. Les personnes mentionnées aux 1° et 3° utilisant ces derniers dispositifs en informent le préfet de
       département.

       Pour le contrôle des justificatifs requis en application du 1° du A du II de l'article 1er de la loi du 31 mai 2021 susvisée, les
       personnes et services habilités peuvent lire les noms, prénoms et date de naissance de la personne concernée par le
       justificatif, ainsi que les informations relatives à l'examen de dépistage ou au vaccin réalisé (date de réalisation, état dans
       lequel l'acte a été réalisé, type d'examen ou de vaccin, fabricant de l'examen ou du vaccin, rang d'injection du vaccin ou
       résultat de l'examen, organisme qui a délivré le certificat, centre de test et identifiant unique du certificat).

       Pour le contrôle des justificatifs requis en application des 2° et 3° du A du II de l'article 1er de la loi du 31 mai 2021 susvisée,
       les personnes et services habilités peuvent lire les noms, prénoms et date de naissance de la personne concernée par le
       justificatif, ainsi qu'un résultat positif ou négatif de détention d'un justificatif conforme, établi conformément aux
       dispositions de l'article 2-2.

       Sur l'application “ TousAntiCovid Vérif ”, les données ne sont traitées qu'une seule fois, lors de la lecture du justificatif, et ne
       sont pas conservées. Sur les autres dispositifs de lecture mentionnés au premier alinéa du présent III, les données ne sont
       traitées que pour la durée d'un seul et même contrôle d'un déplacement ou d'un accès à un lieu, établissement ou service
       et seules les données mentionnées à l'alinéa précédent peuvent être conservées temporairement pour la durée du
       contrôle. Les données ne peuvent être conservées et réutilisées à d'autres fins.

       IV.-Les personnes mentionnées aux 1° à 3° du II sont préalablement informées des obligations qui leur incombent,
       notamment en matière de protection des données à caractère personnel. L'accès à l'application “ TousAntiCovid Vérif ” ou à
       un autre dispositif de lecture par les personnes et services habilités nommément à contrôler les justificatifs est conditionné
       au consentement à ces obligations.

       Ces mêmes personnes mettent en place, à destination des personnes concernées par le contrôle des justificatifs
       mentionnés au I et sur le lieu dans lequel ce contrôle est effectué, une information appropriée et visible relative à ce

https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000043575238/?isSuggest=true                                                                  Page 4 sur 46
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       contrôle.

       V. - En cas d'utilisation frauduleuse de codes associés aux justificatifs mentionnés au I, les autorités habilitées à les générer
       peuvent les révoquer. De nouveaux codes sont générés sans délai à la demande de la personne titulaire de ces justificatifs.

       Afin de faciliter les vérifications prévues au II, une liste des codes révoqués est rendue accessible dans un format ne
       contenant aucune autre donnée à caractère personnel que l'empreinte technique permettant de les identifier.

             NOTA :
             Conformément à l’article 3 du décret n° 2022-352 du 12 mars 2022, ces dispositions sont applicables aux collectivités de
             l'article 74 de la Constitution et à la Nouvelle-Calédonie dans les mêmes conditions que les dispositions du décret du 1er
             juin 2021 susvisé qu'elles modifient.

       Article 2-4                                                                         Modifié par Décret n°2022-352 du 12 mars 2022 - art. 1

       Les cas de contre-indication médicale faisant obstacle à la vaccination contre la covid-19 et permettant la délivrance du
       document pouvant être présenté dans les cas prévus aux 2° et 3° du A du II de l'article 1er de la loi du 31 mai 2021 susvisée
       sont mentionnés à l'annexe 2 du présent décret.

       Le certificat médical de contre-indication est établi par un médecin, le cas échéant pour la durée qu'il mentionne, sur un
       formulaire homologué.

       Le certificat médical de contre-indication est adressé, par la personne soumise à l'obligation vaccinale mentionnée à
       l'article 12 de la loi n° 2021-1040 du 5 août 2021 relative à la gestion de la crise sanitaire, au service médical de l'organisme
       d'assurance maladie auquel elle est rattachée en vue du contrôle prévu par le III de l'article 13 de la même loi.

       Il est également adressé au service médical de l'organisme d'assurance maladie auquel elle est rattachée par la personne
       qui souhaite se voir délivrer le justificatif attestant d'une contre-indication médicale à la vaccination mentionné au 3° du I
       de l'article 2-3 en vue du contrôle prévu par le J du II de l'article 1er de la loi du 31 mai 2021 susvisée.

             NOTA :
             Conformément à l’article 3 du décret n° 2022-352 du 12 mars 2022, ces dispositions sont applicables aux collectivités de
             l'article 74 de la Constitution et à la Nouvelle-Calédonie dans les mêmes conditions que les dispositions du décret du 1er
             juin 2021 susvisé qu'elles modifient.

    Chapitre 3 : Rassemblements (Articles 3 à 3-1)
       Article 3                                                                           Modifié par Décret n°2022-352 du 12 mars 2022 - art. 1

       Le préfet de département est habilité à interdire ou à restreindre, par des mesures réglementaires ou individuelles, tout
       rassemblement, réunion ou activité sur la voie publique ou dans des lieux ouverts au public, à l'exception des
       manifestations mentionnées à l'article L. 211-1 du code de la sécurité intérieure, lorsque les circonstances locales l'exigent.

             NOTA :
             Conformément à l’article 3 du décret n° 2022-352 du 12 mars 2022, ces dispositions sont applicables aux collectivités de
             l'article 74 de la Constitution et à la Nouvelle-Calédonie dans les mêmes conditions que les dispositions du décret du 1er
             juin 2021 susvisé qu'elles modifient.

       Article 3-1

       Lorsque les circonstances locales l'exigent, le préfet de département est habilité à interdire :
       1° La vente à emporter de boissons alcoolisées sur la voie publique ainsi que, lorsqu'elle n'est pas accompagnée de la vente
       de repas, dans les établissements mentionnés à l'article 40 du présent décret ;
       2° Tout rassemblement de personnes donnant lieu à la consommation de boissons alcoolisées sur la voie publique.

     Chapitre 4 : Déplacements (Articles 4 à 4-1)

https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000043575238/?isSuggest=true                                                                  Page 5 sur 46
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       Article 4 (abrogé)

                                                                              Abrogé par Décret n°2021-850 du 29 juin 2021 - art. 1
       I.-En Guadeloupe, à la Réunion et à Saint-Martin, le préfet de         Modifié par Décret n°2021-782 du 18 juin 2021 - art. 1
       département interdit, dans les zones qu'il définit, aux seules fins de
       lutter contre la propagation du virus, les déplacements des personnes hors de leur lieu de résidence au cours d'une plage
       horaire, comprise entre 18 heures et 6 heures, dont la durée ne peut excéder 7 heures par 24 heures, à l'exception des
       déplacements pour les motifs suivants, en évitant tout regroupement de personnes :

       1° Déplacements à destination ou en provenance :

       a) Du lieu d'exercice ou de recherche d'une activité professionnelle et déplacements professionnels ne pouvant être
       différés ;

       b) Des établissements ou services d'accueil de mineurs, d'enseignement ou de formation pour adultes mentionnés aux
       articles 32 à 35 du présent décret ;

       c) Du lieu d'organisation d'un examen ou d'un concours ;

       2° Déplacements pour des consultations, examens, actes de prévention et soins ne pouvant être assurés à distance ou pour
       l'achat de produits de santé ;

       3° Déplacements pour motif familial impérieux, pour l'assistance aux personnes vulnérables ou précaires ou pour la garde
       d'enfants ;

       4° Déplacements des personnes en situation de handicap et, le cas échéant, de leur accompagnant ;

       5° Déplacements pour répondre à une convocation judiciaire ou administrative ou pour se rendre chez un professionnel du
       droit pour un acte ou une démarche qui ne peuvent être réalisés à distance ;

       6° Déplacements pour participer à des missions d'intérêt général sur demande de l'autorité administrative ;

       7° Déplacements liés à des transferts ou transits vers ou depuis des gares ou aéroports dans le cadre de déplacements de
       longue distance ;

       8° Déplacements brefs, dans un rayon maximal d'un kilomètre autour du domicile pour les besoins des animaux de
       compagnie.

       Les personnes souhaitant bénéficier de l'une des exceptions mentionnées au présent I se munissent, lors de leurs
       déplacements hors de leur domicile, d'un document leur permettant de justifier que le déplacement considéré entre dans
       le champ de l'une de ces exceptions.

       Les interdictions de déplacement mentionnées au présent I ne peuvent faire obstacle à l'exercice d'une activité
       professionnelle sur la voie publique dont il est justifié dans les conditions prévues à l'alinéa précédent.

       II. - Le représentant de l'Etat dans le département est habilité à adopter des mesures plus restrictives en matière de trajets
       et déplacements des personnes lorsque les circonstances locales l'exigent. Toutefois, dans les collectivités mentionnées à
       l'article 72-3 de la Constitution, le représentant de l'Etat est habilité à prendre des mesures d'interdiction proportionnées à
       l'importance du risque de contamination en fonction des circonstances locales, après avis de l'autorité compétente en
       matière sanitaire, notamment en les limitant à certaines parties du territoire.

       Article 4                                                                         Modifié par Décret n°2022-247 du 25 février 2022 - art. 1

       I. - En Martinique, en Guadeloupe, à La Réunion et en Nouvelle-Calédonie, le préfet de département interdit, dans les zones
       qu'il définit, aux seules fins de lutter contre la propagation du virus, les déplacements des personnes hors de leur lieu de
       résidence au cours d'une plage horaire comprise entre 18 heures et 6 heures, à l'exception des déplacements pour les

https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000043575238/?isSuggest=true                                                                  Page 6 sur 46
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       motifs suivants, en évitant tout regroupement de personnes :

       1° Déplacements à destination ou en provenance :

       a) Du lieu d'exercice ou de recherche d'une activité professionnelle et déplacements professionnels ne pouvant être
       différés ;

       b) Des établissements ou services d'accueil de mineurs, d'enseignement ou de formation pour adultes mentionnés aux
       articles 32 à 35 du présent décret ;

       c) Du lieu d'organisation d'un examen ou d'un concours ;

       2° Déplacements pour des consultations, examens, actes de prévention et soins ne pouvant être assurés à distance ou pour
       l'achat de produits de santé ;

       3° Déplacements pour motif familial impérieux, pour l'assistance aux personnes vulnérables ou précaires ou pour la garde
       d'enfants ;

       4° Déplacements des personnes en situation de handicap et, le cas échéant, de leur accompagnant ;

       5° Déplacements pour répondre à une convocation judiciaire ou administrative ou pour se rendre chez un professionnel du
       droit pour un acte ou une démarche qui ne peuvent être réalisés à distance ;

       6° Déplacements pour participer à des missions d'intérêt général sur demande de l'autorité administrative ;

       7° Déplacements liés à des transferts ou transits vers ou depuis des gares ou aéroports dans le cadre de déplacements de
       longue distance ;

       8° Déplacements brefs, dans un rayon maximal d'un kilomètre autour du domicile pour les besoins des animaux de
       compagnie.

       Les personnes souhaitant bénéficier de l'une des exceptions mentionnées au présent I se munissent, lors de leurs
       déplacements hors de leur domicile, d'un document leur permettant de justifier que le déplacement considéré entre dans
       le champ de l'une de ces exceptions.

       Les interdictions de déplacement mentionnées au présent I ne peuvent faire obstacle à l'exercice d'une activité
       professionnelle sur la voie publique dont il est justifié dans les conditions prévues à l'alinéa précédent.

       Le préfet de département est habilité à rendre les mesures d'interdiction de déplacement mentionnées au présent I
       applicables, le dimanche, pour l'ensemble de la journée.

       II. - Le représentant de l'Etat dans le département est habilité à adopter des mesures plus restrictives en matière de trajets
       et déplacements des personnes lorsque les circonstances locales l'exigent. Il est également habilité à prendre des mesures
       d'interdiction proportionnées à l'importance du risque de contamination en fonction des circonstances locales, après avis
       de l'autorité compétente en matière sanitaire, notamment en les limitant à certaines parties du territoire.

             NOTA :
             Conformément à l’article 2 du décret n° 2022-247 du 25 février 2022, ces dispositions sont applicables aux collectivités de
             l'article 74 de la Constitution et à la Nouvelle-Calédonie dans les mêmes conditions que les dispositions du décret du 1er
             juin 2021 susvisé qu'elles modifient.

       Article 4-1 (abrogé)

                                                                                            Abrogé par Décret n°2021-850 du 29 juin 2021 - art. 1
https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000043575238/?isSuggest=true                                                                  Page 7 sur 46
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                                                                                Abrogé par Décret n°2021-850 du 29 juin 2021 - art. 1
       Dans les départements et territoires mentionnés au premier alinéa Modifié par Décret n°2021-782 du 18 juin 2021 - art. 1
       de l'article 4, lorsque le lieu d'exercice de l'activité professionnelle
       est le domicile du client, les déplacements mentionnés au a du 1° du I du même article ne sont, sauf intervention urgente,
       livraison ou lorsqu'ils ont pour objet l'assistance à des personnes vulnérables ou précaires ou la garde d'enfants, autorisés
       qu'en dehors de la plage horaire définie par le préfet de département.

       Article 4-1                                                                        Modifié par Décret n°2021-932 du 13 juillet 2021 - art. 1

       Dans les cas où le lieu d'exercice de l'activité professionnelle est le domicile du client, les déplacements mentionnés au a
       du 1° du I de l'article 4 ne sont, sauf intervention urgente, livraison ou lorsqu'ils ont pour objet l'assistance à des personnes
       vulnérables ou précaires ou la garde d'enfants, autorisés qu'en dehors de la plage horaire définie par le préfet de
       département.

       Article 4-2 (abrogé)

       I. - En Guyane, le préfet de département interdit, dans les   Abrogé par Décret n°2021-1957 du 31 décembre 2021 - art. 1
       zones qu'il définit, aux seules fins de lutter contre la      Modifié par Décret n°2021-1329 du 13 octobre 2021 - art. 1
       propagation du virus, tout déplacement de personne hors de
       son lieu de résidence à l'exception des déplacements pour les motifs suivants en évitant tout regroupement de personnes :

       1° Déplacements à destination ou en provenance :

       a) Du lieu d'exercice ou de recherche d'une activité professionnelle et déplacements professionnels ne pouvant être
       différés ;

       b) Des établissements ou services d'accueil de mineurs, d'enseignement ou de formation pour adultes ;

       c) Du lieu d'organisation d'un examen ou d'un concours ;

       2° Déplacements pour effectuer des achats de fournitures nécessaires à l'activité professionnelle, des achats de première
       nécessité, des retraits de commandes et des livraisons à domicile ;

       3° Déplacements pour effectuer des consultations, examens, actes de prévention et soins ne pouvant être assurés à
       distance et pour l'achat de médicaments ;

       4° Déplacements pour motif familial impérieux, pour l'assistance aux personnes vulnérables et précaires, pour la garde
       d'enfants, ainsi que pour les déménagements ;

       5° Déplacements des personnes en situation de handicap et, le cas échéant, de leur accompagnant ;

       6° Déplacements, dans un rayon maximal de dix kilomètres autour du domicile, liés soit à la promenade, soit à l'activité
       physique individuelle des personnes, à l'exclusion de toute pratique sportive collective ;

       7° Déplacements pour répondre à une convocation judiciaire ou administrative ou pour se rendre dans un service public ou
       chez un professionnel du droit, pour un acte ou une démarche qui ne peuvent être réalisés à distance ;

       8° Participation à des missions d'intérêt général sur demande de l'autorité administrative ;

       9° Déplacements à destination ou en provenance d'un lieu de culte ;

       10° Participation à des rassemblements, réunions ou activités sur la voie publique ou dans un lieu ouvert au public qui ne
       sont pas interdits en application de l'article 3 ;

       11° Déplacements liés à des transferts ou transits vers ou depuis des gares ou aéroports dans le cadre de déplacements de
       longue distance relevant de l'un des motifs mentionnés au présent article.

https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000043575238/?isSuggest=true                                                                  Page 8 sur 46
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       Les personnes souhaitant bénéficier de l'une de ces exceptions doivent se munir, lors de leurs déplacements hors de leur
       domicile, d'un document leur permettant de justifier que le déplacement considéré entre dans le champ de l'une de ces
       exceptions.

       Les mesures prises en vertu du présent I ne peuvent faire obstacle à l'exercice d'une activité professionnelle sur la voie
       publique dont il est justifié dans les conditions prévues à l'alinéa précédent.

       En fonction des circonstances locales, le préfet de département peut adopter des mesures plus restrictives en matière de
       trajets et déplacements des personnes ou compléter la liste des motifs de nature à justifier les déplacements autorisés.
       Dans des zones autres que celles mentionnées au premier alinéa, il est en outre habilité à instaurer l'interdiction des
       déplacements mentionnée au présent I au cours d'une plage horaire comprise entre 18 heures et 6 heures.

       II. - Dans les zones définies par le préfet de département où l'interdiction des déplacements mentionnée au premier alinéa
       du I s'applique, les établissements recevant du public relevant des types d'établissements définis par le règlement pris en
       application de l'article R. 143-12 du code de la construction et de l'habitation figurant ci-après ne peuvent accueillir du
       public :

       1° Etablissements de type N : Restaurants et débits de boissons, sauf pour leurs activités de livraison et de vente à
       emporter, le room service des restaurants et bars d'hôtels et la restauration collective en régie et sous contrat ;

       2° Etablissements de type EF : Etablissements flottants, pour leur activité de restauration et de débit de boisson, sauf pour
       les activités mentionnées au 1° du présent II ;

       3° Etablissements de type T : Etablissements à vocation commerciale destinés à des expositions, des foires-expositions ou
       des salons ayant un caractère temporaire ;

       4° Etablissements de type L : Salles d'auditions, de conférences, de projection, de réunions, de spectacles ou à usage
       multiple, sauf pour les salles d'audience des juridictions, les crématoriums et les chambres funéraires ;

       5° Etablissements de type X : Etablissements sportifs couverts ;

       6° Etablissements de type PA : Etablissements de plein air ;

       7° Etablissements de type CTS : Chapiteaux, tentes et structures ;

       8° Etablissements de type P : Salles de danse et salles de jeux ;

       9° Etablissements de type Y : Musées, salles destinées à recevoir des expositions à vocation culturelle (scientifique,
       technique ou artistique, etc.), ayant un caractère temporaire ;

       10° Etablissements de type S : Bibliothèques, centres de documentation et de consultation d'archives, sauf pour le retrait et
       la restitution de documents réservés.

       Par dérogation, les établissements mentionnés aux 4° et 5° du présent II peuvent accueillir du public, dans des conditions
       de nature à permettre le respect des dispositions de l'article 1er, pour :

       - les groupes scolaires et périscolaires, sauf pour leurs activités physiques et sportives, et les activités sportives participant
       à la formation universitaire ;

       - toute activité à destination exclusive des mineurs, à l'exception des activités physiques et sportives ;

       - l'activité des sportifs professionnels et de haut niveau ;

https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000043575238/?isSuggest=true                                                                  Page 9 sur 46
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       - les activités physiques et sportives des personnes munies d'une prescription médicale ou présentant un handicap
       reconnu par la maison départementale des personnes handicapées ;

       - les formations continues ou des entraînements obligatoires pour le maintien des compétences professionnelles ;

       - les épreuves de concours ou d'examens ;

       - les événements indispensables à la gestion d'une crise de sécurité civile ou publique et à la continuité de la vie de la
       Nation ;

       - les assemblées délibérantes des collectivités et leurs groupements et les réunions des personnes morales ayant un
       caractère obligatoire ;

       - l'accueil des populations vulnérables et les activités en direction des publics en situation de précarité ;
       Les établissements sportifs de plein air peuvent accueillir du public pour ces mêmes activités, ainsi que pour :

       - les activités physiques et sportives des groupes scolaires et périscolaires ;

       - les activités physiques et sportives à destination exclusive des personnes mineures ;

       - les activités physiques et sportives des personnes majeures, à l'exception des sports collectifs et des sports de combat.

       Lorsque les circonstances locales l'exigent, le préfet de département est autorisé à interdire l'accueil du public dans
       d'autres établissements que ceux mentionnés au présent II.

 Titre 2 : DISPOSITIONS CONCERNANT LES TRANSPORTS (Articles 5 à 23)
    Chapitre 1er : Dispositions concernant le transport de passagers (Articles 5 à 21)
       Section 1 : Dispositions concernant le transport maritime et fluvial (Articles 5 à 8)
          Article 5                                                                        Modifié par Décret n°2022-352 du 12 mars 2022 - art. 1

          Les dispositions de la présente section s'appliquent à tout navire ou bateau à passagers.

          Elles s'appliquent en outre aux navires ou bateaux relevant d'une autorité organisatrice ou d'Ile-de-France Mobilités
          effectuant un transport public de voyageurs et les espaces qui y sont affectés. Les dispositions de l'article 17 sont
          également applicables.

                NOTA :
                Conformément à l’article 3 du décret n° 2022-352 du 12 mars 2022, ces dispositions sont applicables aux collectivités de
                l'article 74 de la Constitution et à la Nouvelle-Calédonie dans les mêmes conditions que les dispositions du décret du
                1er juin 2021 susvisé qu'elles modifient.

          Article 6                                                                        Modifié par Décret n°2022-352 du 12 mars 2022 - art. 1

          I. - Le préfet de département du port de destination d'un navire de croisière ou d'un bateau à passagers avec
          hébergement peut interdire à ce navire ou bateau de faire escale lorsque ce dernier présente un risque sanitaire ou si le
          transporteur ne met pas en œuvre les obligations qui lui sont applicables en vertu du présent décret.

          II. - Le préfet de département du port de destination du navire est habilité à interdire à tout navire mentionné aux 1 et 3.3
          du I de l'article 1er du décret du 30 août 1984 susvisé autre que les navires mentionnés au premier alinéa de faire escale,
          s'arrêter ou mouiller dans les eaux intérieures et la mer territoriale françaises. Il est également habilité à limiter, pour ces
          navires, le nombre maximal de passagers transportés tels que définis par le même décret, à l'exclusion des chauffeurs
          accompagnant leur véhicule de transport de fret.

https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000043575238/?isSuggest=true                                                                 Page 10 sur 46
Décret n° 2021-699 du 1er juin 2021 prescrivant les mesures général…cessaires à la gestion de la sortie de crise sanitaire - Légifrance   14/03/2022 15:52

                NOTA :
                Conformément à l’article 3 du décret n° 2022-352 du 12 mars 2022, ces dispositions sont applicables aux collectivités de
                l'article 74 de la Constitution et à la Nouvelle-Calédonie dans les mêmes conditions que les dispositions du décret du
                1er juin 2021 susvisé qu'elles modifient.

          Article 7                                                                        Modifié par Décret n°2022-352 du 12 mars 2022 - art. 1

          I. - Les dispositions du titre 2 bis s'appliquent aux navires de croisière, aux bateaux à passagers avec hébergement et aux
          navires mentionnés aux 1 et 3.3 du I de l'article 1er du décret du 30 août 1984 susvisé effectuant des liaisons
          internationales, des liaisons entre des collectivités mentionnées à l'article 72-3 de la Constitution ou des liaisons vers la
          Corse.

          II. - L'exploitant d'une gare maritime ou fluviale et le transporteur maritime ou fluvial sont autorisés à soumettre les
          passagers à des contrôles de température. Ce transporteur peut également refuser l'embarquement ou le débarquement
          aux passagers qui ont refusé de se soumettre à un contrôle de température.

                NOTA :
                Conformément à l’article 3 du décret n° 2022-352 du 12 mars 2022, ces dispositions sont applicables aux collectivités de
                l'article 74 de la Constitution et à la Nouvelle-Calédonie dans les mêmes conditions que les dispositions du décret du
                1er juin 2021 susvisé qu'elles modifient.

          Article 8                                                                        Modifié par Décret n°2022-352 du 12 mars 2022 - art. 1

          Toute personne de six ans ou plus qui accède ou demeure à bord d'un navire ou d'un bateau à passagers porte un
          masque de protection dans les espaces intérieurs de ce navire ou bateau.

          L'accès au navire ou au bateau est refusé à toute personne qui ne respecte pas cette obligation et la personne est
          reconduite à l'extérieur du navire ou du bateau concerné.

          Cette obligation ne s'applique pas :

          1° Au passager qui reste dans son véhicule embarqué à bord du navire ou du bateau lorsqu'il y est autorisé ;
          2° Dans les cabines.

          L'obligation du port du masque pesant sur le passager ne fait pas obstacle à ce qu'il lui soit demandé de le retirer pour la
          stricte nécessité du contrôle de son identité.

                NOTA :
                Conformément à l’article 3 du décret n° 2022-352 du 12 mars 2022, ces dispositions sont applicables aux collectivités de
                l'article 74 de la Constitution et à la Nouvelle-Calédonie dans les mêmes conditions que les dispositions du décret du
                1er juin 2021 susvisé qu'elles modifient.

          Article 9 (abrogé)

                                                                                Abrogé par Décret n°2022-352 du 12 mars 2022 - art. 1
          I. - Le transporteur maritime ou fluvial de passagers informe les
          passagers par un affichage à bord et des annonces sonores des mesures d'hygiène mentionnées à l'article 1er et des
          règles de distanciation prévues au présent article.
          II. - Le transporteur maritime ou fluvial de passagers permet l'accès à un point d'eau et de savon ou à une solution pour
          la désinfection des mains conforme à la norme EN 14476 pour les passagers.
          III. - Le transporteur maritime ou fluvial de passagers veille, dans la mesure du possible, à la distanciation physique à
          bord des navires et des bateaux, de sorte que les passagers qui y sont embarqués soient le moins possible assis les uns à
          côté des autres.
          Pour les trajets qui ne font pas l'objet d'une attribution de sièges les passagers s'installent en laissant la plus grande
          distance possible entre eux ou entre groupes de personnes voyageant ensemble.

       Section 2 : Dispositions concernant le transport aérien (Articles 11 à 13)
          Article 10 (abrogé)

                                                                                              Abrogé par Décret n°2021-724 du 7 juin 2021 - art. 1

https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000043575238/?isSuggest=true                                                                 Page 11 sur 46
Décret n° 2021-699 du 1er juin 2021 prescrivant les mesures général…cessaires à la gestion de la sortie de crise sanitaire - Légifrance   14/03/2022 15:52

          I. - Sont interdits, sauf s'ils sont fondés sur un motif impérieux d'ordre personnel ou familial, un motif de santé relevant
          de l'urgence ou un motif professionnel ne pouvant être différé, les déplacements de personnes par transport public
          aérien entre, d'une part, la Polynésie française, la Nouvelle-Calédonie ou Wallis et Futuna et, d'autre part, tout point du
          territoire de la République.
          II. - Pour les vols au départ ou à destination de la Polynésie française et de la Nouvelle-Calédonie, en fonction des
          circonstances locales, le représentant de l'Etat est habilité à compléter la liste des motifs de nature à justifier les
          déplacements mentionnés au I du présent article.
          III. - Pour les vols au départ ou à destination des collectivités de l'article 73 de la Constitution, de Saint-Martin, de Saint-
          Barthélemy et de Saint-Pierre-et-Miquelon, le représentant de l'Etat est habilité à interdire les déplacements de
          personnes par transport public aérien autres que ceux fondés sur un des motifs mentionnés au I du présent article,
          lorsque les circonstances locales l'exigent.

          Article 11                                                                       Modifié par Décret n°2022-352 du 12 mars 2022 - art. 1

          Toute personne de six ans ou plus qui accède aux véhicules réservés aux transferts des passagers porte un masque de
          protection.

          Toute personne de six ans ou plus porte, à bord des aéronefs effectuant du transport public à destination, en provenance
          ou à l'intérieur du territoire national, dès l'embarquement, un masque de type chirurgical à usage unique répondant aux
          caractéristiques fixées à l'annexe 1 au présent décret.

          L'accès auxdits véhicules et aéronefs est refusé à toute personne qui ne respecte pas cette obligation et la personne est
          reconduite à l'extérieur des véhicules et aéronefs concernés.

          L'obligation du port du masque pesant sur le passager ne fait pas obstacle à ce qu'il lui soit demandé de le retirer pour la
          stricte nécessité du contrôle de son identité.

                NOTA :
                Conformément à l’article 3 du décret n° 2022-352 du 12 mars 2022, ces dispositions sont applicables aux collectivités de
                l'article 74 de la Constitution et à la Nouvelle-Calédonie dans les mêmes conditions que les dispositions du décret du
                1er juin 2021 susvisé qu'elles modifient.

          Article 12                                                                       Modifié par Décret n°2022-352 du 12 mars 2022 - art. 1

          L'exploitant d'aéroport et l'entreprise de transport aérien sont autorisés à soumettre les passagers à des contrôles de
          température. L'entreprise de transport aérien peut également refuser l'embarquement aux passagers qui ont refusé de
          se soumettre à un contrôle de température.

          L'entreprise de transport aérien assure la distribution et le recueil des fiches de traçabilité mentionnées à l'article R.
          3115-67 du code de la santé publique et vérifie qu'elles sont remplies par l'ensemble de ses passagers avant le
          débarquement dans les conditions prévues au II et III de ce même article. Les informations devant être renseignées dans
          les fiches traçabilité peuvent être recueillies par un dispositif numérique dans des conditions de sécurité adaptées à leur
          contenu au moyen de la plateforme européenne d'enregistrement dédiée à cet effet (https :// www. euplf. eu). Ces
          données sont accessibles sans délai au directeur général de l'agence régionale de santé lorsqu'il en fait la demande et
          dans les mêmes conditions de sécurité.

                NOTA :
                Conformément à l’article 3 du décret n° 2022-352 du 12 mars 2022, ces dispositions sont applicables aux collectivités de
                l'article 74 de la Constitution et à la Nouvelle-Calédonie dans les mêmes conditions que les dispositions du décret du
                1er juin 2021 susvisé qu'elles modifient.

          Article 13

          Le préfet territorialement compétent est habilité, lorsque les circonstances locales l'exigent, à limiter l'accès à l'aérogare
          des personnes accompagnant les passagers, à l'exception des personnes accompagnant des personnes mineures, des
          personnes en situation de handicap ou à mobilité réduite ou des personnes vulnérables.

       Section 3 : Dispositions concernant le transport terrestre (Articles 15 à 21)

https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000043575238/?isSuggest=true                                                                 Page 12 sur 46
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