Des cartes pour comprendre le monde
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INTRODUCTION : QUESTIONNEMENT AUTOUR DE LA CARTE : Qu’est ce qu’une carte ? Quelle est son utilité ? Est-ce un document objectif ? I. GRILLE DE LECTURE GÉOÉCONOMIQUE : UN MONDE INÉGAL II. GRILLE DE LECTURE GÉOPOLITIQUE : UN MONDE CONFLICTUEL III. GRILLE DE LECTURE GÉOCULTURELLE : VERS UNE UNIFORMISATION DU MONDE ? IV. GRILLE DE LECTURE GÉOENVIRONNEMENTALE : VERS UN MONDE PLUS DURABLE ? CONCLUSION
Qu’est- Qu’est-ce qu’une carte ? Une carte est une représentation du globe terrestre schématisé sur une surface plane. C’est une projection qui déforme le tracé, la dimension comme la position des continents. Planisphère du relief terrestre Compilation réalisée par la Nasa : représentation du relief terrestre
A quoi sert une carte ? Elle permet de localiser, de nommer les grands repères du monde comme les réalisations humaines (Etats, villes…). villes…). = la carte descriptive Carte des principales chaînes de montagne Carte des grandes villes du monde
...Elle permet aussi d’analyser des phénomènes géographiques divers et variés (ex : pauvreté dans le monde, flux, déforestation…). = la carte analytique En ce sens, elle est un outil pour comprendre le monde et l’interpréter. Carte de la pauvreté dans le monde (IDH)
La carte, un document objectif ? La carte du monde nous est toujours présenté avec le nord en haut, et nous sommes habitués à cette convention, mais regarder le monde dans l’autre sens, à l’envers, est tout aussi correct !
Le monde vu par les Etats-Unis Enfin, la carte est une construction intellectuelle qui procède d’un choix. En ce sens, elle ne donne qu’un point de vue et peut être critiquée (projection choisie, pertinence des informations représentées…)
I. GRILLE DE LECTURE GÉOÉCONOMIQUE : UN MONDE INÉGAL A. Des inégalités de richesse et de développement Doc 1 p 244 1. Présentez ce document : type de carte, thème, date et source. Quelle fiabilité de ce document ? 2. Définissez PIB par Etat et IDH. Que permettent de mesurer ces indicateurs ? En quoi sont-ils complémentaires ? 3. Quels espaces dominent du point de vue du PIB ? De l’IDH ? 4. Quels espaces cumulent les difficultés ? 5. Quel lien peut-on établir entre l’IDH et le PIB ? Relevez des situations paradoxales de pays dans lequel le PIB est élevé et l’IDH faible. Comment pouvez-vous les expliquer ? 6. . En quoi ce document est-il révélateur de la complexité de l’organisation spatiale du monde ?
1. Présentation du document : - Carte en anamorphose (carte dans laquelle la surface du territoire est proportionnelle au phénomène représenté) - Thème et date : Contrastes de richesse et de développement dans le monde en 2011 - Source : Organisation des Nations Unies : organisation internationale regroupant, à quelques exceptions près, tous les États de la planète. L’organisation a pour finalité la paix internationale. Ses objectifs : sécurité internationale, développement économique, progrès social, droits de l’homme et réalisation à terme de la paix mondiale. Document de source fiable, de date récente
2. PIB par Etat (Produit intérieur brut) : mesure la totalité de la richesse produite dans un pays. Il correspond à la valeur de l'ensemble des biens et des services produits sur un territoire au cours d'une année. IDH = indice de développement humain. Croisement de 3 données : l'espérance de vie à la naissance (qui donne une idée de l'état sanitaire de la population du pays) le niveau d'instruction (durée moyenne de scolarisation et le taux d'alphabétisation) le PIB par habitant (qui donne une indication sur le niveau de vie moyen du pays). L’échelle de cet indicateur va de 0 à 1. Plus l'indice est proche de 1, plus le développement est avancé. Il mesure de développement , c’est-à-dire l’ accroissement des richesses associé à l’amélioration des conditions de vie d’une population (et parfois de la démocratie) : voir déf p 231
=> Ces deux indicateurs permettent de mesurer la richesse des pays et sa répercussion sur sa population.
3. Pays qui dominent du point de vue du PIB : - Etats-Unis, pays de l’Union Européenne, Japon = pays riches à économie de marché - Pays émergents : BRICS - Pays exportateurs de pétrole R C I B S
Pays qui dominent du point de vue de l’IDH : - Les mêmes 3 pôles de la « triade » (Etats-Unis, UE, Japon) - Australie/Nouvelle Zélande - Amérique du Sud : Argentine, Chili 4. Espace qui cumule les difficultés à la fois en termes de richesse = l’Afrique - le PIB africain serait équivalent à celui d’un pays comme l’Inde - les IDH du continent vont de moyen à faible 5. On voit donc bien que plus le PIB d’un pays est faible, plus sont développement humain est faible. Cependant, on constate des paradoxes, comme le Nigéria par exemple (PIB le classe dans les pays à revenu intermédiaire, mais IDH faible). = économie dont les revenus pétroliers ne sont pas réinvestis au profit de la population
6. Ce document est tout à fait intéressant car il révèle la complexité de l’organisation du monde : il révèle de fortes inégalités entre les Etats et les ensembles régionaux. = le monde apparaît multipolaire et hiérarchisé
Conclusion : En quoi peut-on dire que la limite Nord/Sud est de moins en moins pertinente ? Effectivement, les pays développés du Nord sont toujours en situation de centre dominants (indicateurs IDH et PIB les plus élevés), alors que des pays du Sud (comme Afrique) restent en situation de périphérie dominée (IDH plus faible, diff santé, malnutrition, PIB plus faible< développement industriel en retard etc... MAIS, on assiste à une évolution vers un monde de plus en plus hétérogène avec DES Nords et DES Suds : Nords : Triade, Russie (en recomposition), 4 « Dragons » (Corée du Sud, Hong Kong, Singapour, Taïwan) Suds : Chine – Inde (inclassables !), mais agressivité et réussite de la Chine incontestable, Amérique du Sud avec des PIB moyens (mais en croissance : Brésil), mais des IDH forts, Pays les Moins Avancés (PMA) = Afrique Il y a toujours une division Nord dominant et Sud dominé, mais la limite entre les deux n’est plus aussi rigide et d’autres formes d’inégalités de développement apparaissent.
B. Un monde interdépendant Doc 4 p 231 1. Présentez la carte 2. Montrez que le commerce mondial rend le monde de plus en plus interdépendant. 3. Quelles correspondances avec la carte de l’IDH (doc2 p 231) 4. Quelles peuvent être l’intérêt et les limites de cette carte ?
1. Carte qui montre les volumes du commerce mondial de marchandises en milliards de dollars. Réalisée par l’Organisation Mondiale du Commerce en 2012 = organisation internationale qui s'occupe des règles régissant le commerce international entre les pays. 2. La carte met en avant les grands pôles commerciaux mondiaux. Un archipel de pôles plus ou moins importants se distinguent : - l’Europe occidentale (principalement les pays membres de l’UE) - l’Amérique du Nord - l’Asie orientale - à un degré moindre, la Russie, le Moyen-Orient et le Brésil. Cette armature traduit la multipolarité de l’espace économique planétaire.
3. Ces deux cartes révèlent les inégalités économiques entre les aires géographiques riches, développées, et puissantes sur le plan commercial et les aires géographiques plus fragiles, moins développées et moins présentes dans le commerce mondial de marchandises. 4. Intérêts de cette carte : - Montre que la majorité des échanges commerciaux se font de manière intra régionale. - Souligne l’importance des flux secondaires, et particulièrement Sud-Sud, ce qui témoigne de la diversification des flux de marchandises dans le monde et de la montée en puissance des pays émergents. Limite : Avoir choisi un figuré différent pour le commerce intra régional et le commerce interrégional = difficile à comparer.
En quoi cette carte permet- elle de compléter la carte précédente ?
Conclusion : - Commercial international dominé par 3 grands pôles : Europe, Amérique du Nord et Asie orientale Continentalisation des échanges < regroupements économiques par grandes aires géographiques (UE, ALENA, MERCOSUR, ASEAN) Division internationale du travail : Asie atelier du monde (flux interrégionaux les plus importants entre Asie et UE et Asie et Amérique du Nord)
II. GRILLE DE LECTURE GÉOPOLITIQUE : UN MONDE CONFLICTUEL Géopolitique : Etude des rapports entre espace et politique, étude des rivalités de pouvoirs et de leurs enjeux sur des territoires. A. Des conflits de nature différente
Doc 2 p 226 1. Présentez le document (source, thème et date) 2. Analysez la légende : combien de types de conflits définit-elle ? Illustrez chaque type de conflit par un exemple précis (recherché dans la presse ou sur internet à partir de la carte). 3. Quelles sont les régions les plus concernées par les conflits ? Quel est leur point commun ? 4. Quelles régions sont épargnées ? 5. A l’aide du doc 5 p 227, expliquez pourquoi il est difficile de définir aujourd’hui ce qu’est un conflit.
1, Présentation du doc La carte proposée émane de la cartothèque Science Po et rend compte des principales conflictualités (zones d’insécurité) dans le monde pour l’année 2013. Elle en définit les principales causes. 2. La carte définit trois types de conflits : des conflits où l’autorité légale du pays (l’Etat) est contestée par des groupes armés plus ou moins puissants (ex : Colombie : FARC face au pouvoir central et aux paramilitaires) des conflits opposant des groupes autonomistes ou sécessionnistes (ex : Soudan avec la création récente du Sud Soudan) des tensions entre Etats voisins pouvant dégénérer en guerre ouverte (ex : Inde/Pakistan : depuis 1947, problème récurrent du Cachemire, région revendiquée par les deux Etats)
3. Les régions les plus concernées par les conflits sont l’Afrique et le Moyen- Orient. Le point commun de toutes ces régions est d’être des régions en retard de développement. (cf carte 2 p 230) 4. Régions du monde qui ne sont pas concernées par les actuels conflits inter ou intra-étatiques :une grande partie du continent américain qui fut pendant longtemps, à l’exception de l’Amérique du Nord anglo-saxonne, une des zones chaudes du monde, particulièrement pendant la guerre froide. Il reste cependant certains foyers de tension comme au Mexique, en Colombie, au Pérou… L’Europe est également épargnée aujourd’hui, après avoir été marquée dans les années 1990 par les conflits dans les Balkans. (sauf Ukraine non présente sur la carte) 5. Il est difficile de définir ce qu’est un conflit dans la mesure où ce n’est plus systématiquement synonyme de guerre entre États. Il existe différents types de conflits, de la revendication politique à l’action armée, souvent à l’intérieur même d’un État. En tout état de cause il s’agit bien d’un rapport de force entre deux ou plusieurs parties dont la manifestation se concrétise par l’appropriation de biens (ressource) et de territoires.
B. Les Etats et les organisations internationales, toujours des acteurs majeurs
Les organisations internationales de la gouvernance
*Gouvernance : Ensemble des règles, des organes de décision, d'information et de surveillance qui permettent d'assurer le bon fonctionnement et le contrôle d'un Etat, d'une institution ou d'une organisation (régionale, nationale ou internationale) L’affirmation du rôle de l’Etat s’appuie sur - Des budgets militaires au service de la puissance - Les alliances militaires (ex : OTAN autour des Etats-Unis) - Des institutions internationales comme l’ONU. - Des groupes de discussion et de pilotage économique où les Etats les plus puissants sont représentés : le G8 et le G20 (G20 = 85% de l’économie mondiale et 2/3 de la population mondiale)
III. GRILLE DE LECTURE GÉOCULTURELLE : VERS UNE UNIFORMISATION DU MONDE ? A. Le monde, un village global ? Carte p 232-233 Questions 1 à 6 du livre
1. Quelles sont régions où se concentrent le plus grand nombre de licenciés dans le monde ? Celle où le nombre est très faible ? Les régions où se concentre le plus grand nombre de licenciés dans le monde sont l’Europe occidentale et l’Amérique du Nord et latine. Asie = véracité des chiffres ? Région où le nombre de licenciés est faible : Asie + Afrique. 2. Montrez que le football est un sport inégalement pratiqué dans le monde. Le football est un sport inégalement pratiqué. La part de la population jouant au football en Asie est faible. Elle est moyenne dans la majeure partie de l’Afrique et en Europe orientale. En revanche, elle est très forte en Europe et en Amérique.
3. Montrez la situation paradoxale de la Chine, de l’Inde ou de l’Indonésie. Comment pouvez-vous l’expliquer ? Pays où le nombre de licenciés est important. Toutefois il ne constitue qu’une faible part de leur population compte tenu de leur masse démographique. = quelle carte faudrait-il prendre pour tenir compte de cet élément ? Si on regarde le nombre de licenciés pour 1000 habitants, on ne voit pas les pays asiatiques (sauf Japon) !
Question subsidiaire : Que remarquez vous concernant les pays organisateurs de la coupe du monde et les vainqueurs ? Coupe du monde de foot (tous les 4 ans) organisée sur tous les continents : • Américain (première coupe du monde en 1930 en Uruguay, 2014 au Brésil • Européen (Allemagne en 2006 puis Russie en 2018) • Africain (Afrique du Sud en 2010) • Asie (2002 : Corée du Sud + Japon) Les pays vainqueurs de la coupe du monde de football sont peu nombreux et sont uniquement européens et sud-américains. = Brésil + Uruguay + Argentine = moitié des coupes du monde Autre moitié : Europe
4. Confrontez cette carte avec la carte 2 p 230. Que constatez-vous ? Quelles conclusions peut-on en tirer ? La comparaison de cette carte avec celle de l’IDH dans le monde semble attester de l’idée que la pratique « institutionnelle » du football est fortement indexée au niveau du développement d’un pays. En réalité, dans les pays développés, les fédérations sont parfaitement organisées, ce qui permet la mise en place d’un système de licenciés, système qui n’existe pas dans les pays mal développés où le football de rue prédomine. 5. De quel type de carte s’agit-il ? Carte par anamorphose 6. Pour quel raison ce type de représentation cartographique a-t-il été choisi ? Permet de mettre en valeur les grands pôles de la pratique du football qui apparaissent plus foncés.
Conclusion : La diffusion planétaire du football témoigne d’une mondialisation culturelle croissance. Quels sont les aspects de cette mondialisation culturelle ? - Révolution des communications (Internet, réseaux sociaux…) - Anglais, langue internationale - Multiplication des moyens de transports - Universalité de certains sports (foot) et produits culturels (cinéma, alimentation…) - Métissage, brassage des populations = Uniformisation Occidentalisation des sociétés
B. Un monde fracturé et pluriel Présentation du doc 2 p 234 ? Questions 1, 2 et 4 p 234 1. Combien d’aires linguistiques peut-on comptabiliser ? En quoi sont- elles représentatives de la diversité culturelle du monde ? Quinzaine d’aires linguistiques en fonction du critère statistique choisi (+ de 50 millions de locuteurs) Elles sont bien représentatives de la diversité culturelle du monde, chacune correspondant à une aire géographique bien délimitée. 2. Comment la carte 3 p 235 montre-t-elle la diversité culturelle à l’échelle d’un région ? Quelles peuvent en être les causes ? Grand nombre de groupes ethnolinguistiques qui se concentrent dans ces pays d’Asie centrale. Mosaïque très complexe qui tranche avec le doc 2 ! = interpénétration linguistique Causes : - région montagneuse => cloisonnement des diverses ethnies - au contact de 4 groupes : les Slaves, les Iraniens, Les Turcs et les Indiens - frontières souvent tracées aux XIXè et XXè siècle par des puissances extérieures : Anglais et Russes
4. Recherchez les correspondances entre la carte 2 p 234 et celle des conflits dans le monde p 226 carte 2 Il est possible de mettre en parallèle les régions de conflits et celles où l’interpénétration linguistique est élevée. Même si le facteur culturel n’est pas fondamentalement déterminant dans la lecture géopolitique du monde, il est notable que les régions de conflits sont celles où l’homogénéité ethnolinguistique n’est pas développée. Ex : Afghanistan = pays-mosaïque avec de fortes tensions entre les différentes communautés
Conclusion : Résistances à la mondialisation et à la culture uniformisée Face à un monde de plus en plus mondialisé, on assiste à une série de résistances : Conflit et/ou repli identitaire : les sociétés se replient sur ce qui les singularise (religion, traditions, habitudes de vie) Amplification du rôle des frontières comme « murs » infranchissables (ex : Israël/Palestine, Mexique/EU, Corée du Nord/Sud) Tensions culturelles, religieuses qui peuvent déboucher sur des conflits armés violents
IV. GRILLE DE LECTURE GÉOENVIRONNEMENTALE : VERS UN MONDE PLUS DURABLE ? 1987 : Rapport Brundtland Our common future rédigé par la Commission mondiale sur l’environnement et le développement de l’ONU, présidée par la Norvégienne Gro Harlem Brundtland. « Le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. Deux concepts sont inhérents à cette notion : le concept de « besoins », et plus particulièrement des besoins essentiels des plus démunis, à qui il convient d’accorder la plus grande priorité, et l’idée des limitations que l’état de nos techniques et de notre organisation sociale impose sur la capacité de l’environnement à répondre aux besoins actuels et à venir. »
1992 : médiatisation de ce concept de développement durable lors du Sommet de la terre à Rio = sommet où les dirigeants des mondiaux se retrouvent (tous les 10 ans) pour signer des traités internationaux Conférence des Nations unies sur l'environnement et le développement (CNUED) = + de 100 chefs d’Etat et plus de 1500 ONG. Le Sommet de Rio s'est conclu par la signature de la Déclaration de Rio. ⇒ assurer une meilleure gestion de la planète, idée de droits et de responsabilités des pays dans le domaine de l'environnement. ⇒ Cependant, elle n'est pas juridiquement contraignante. Au contraire, elle reconnaît la souveraineté des États à « exploiter leurs propres ressources selon leur politique d'environnement et de développement ». 1997 : Protocole de Kyoto = Accord visant à réduire les gaz à effets de serre de 5% entre 2008 et 2012, par rapport au niveau de 1990 Au 18 novembre 2005, 182 pays sur 192 pays indépendants ont ratifié le protocole. 30/11/2015 au 11/12/2015 : COP 21 (21è conférence des Parties) à Paris = elle doit aboutir à un nouvel accord international sur le climat, applicable à tous les pays, dans l’objectif de maintenir le réchauffement mondial en deçà de 2°C.
A. Une pression très inégale sur l’environnement 1. Quels sont les Etats qui émettent le plus de CO2 ? 2. Pourquoi s’agit-il d’un problème environnemental mondial ?
3. Quel lien peut-on établir entre ces deux cartes ? = Peut-on dire que la situation démographique est un facteur important des émissions de C02 ? Population Mondiale 2002. La superficie de chaque pays est proportionnelle au pourcentage de la population mondiale qui y réside en 2002.
Doc 1 p 237 1. Quelles sont les conséquences écologiques liées au réchauffement climatique ? Quelles sont les conséquences économiques et sociales ? Les conséquences écologiques sont très variées selon les territoires : • hausse ou baisse des précipitations • intensification des phénomènes cycloniques • risques d’incendie • élévation du niveau des eaux océaniques • fonte des glaces et du pergélisol Les conséquences économiques et sociales sont : • La dégradation des systèmes agricoles • La dégradation des ressources halieutiques (=ressources vivantes de la mer) • La dégradation des systèmes urbains (pollutions diverses) • La dégradation des récifs coralliens (destruction de l’activité touristique).
2. Quelles sont les régions les plus vulnérables face à ces conséquences ? Celles qui le sont le moins ? Régions les plus vulnérables = zone intertropicale = régions les plus peuplées de la planète, mais aussi les plus pauvres ! Inversement, les régions les moins touchées sont les régions de déserts chauds + les pays de « la Triade » = les pays qui émettent le plus de CO2 sont les pays qui sont le moins touchés par les conséquences sur le climat !!!!
B. Des indicateurs environnementaux enjeux de pouvoir ! 1. Dans chacune des cartes, quels sont Etats vertueux et ceux mis en accusation de forte déprédation environnementale ? 2. Quels sont les critères retenus pour l’élaboration des deux indicateurs ? En quoi diffèrent-ils ? 3. Montrez que ces indicateurs conduisent à une lecture totalement différente du monde. 4. Quel regard critique peut-on avoir sur les deux indices ? 5. Quels procédés cartographiques a-t-on utilisés pour mettre en valeur ces représentations ?
1. Dans chacune des cartes, quels sont Etats vertueux et ceux mis en accusation de forte déprédation environnementale ?
2. Quels sont les critères retenus pour l’élaboration des deux indicateurs ? En quoi diffèrent-ils ? L’indicateur mis en avant par le WWF met en avant la surface nécessaire pour assouvir les besoins des sociétés. Plus une société est développée, plus son mode de vie induit une empreinte écologique forte (forte consommation de viande qui demande une surface plus importante, nombreuses surfaces bâties etc...) L’indicateur mis en avant par les universitaires américains met en avant les politiques environnementales des Etats contre le changement climatique, pour l’accès à l’eau etc...). Dans les pays en développement, les Etats n’ont souvent pas les moyens d’un réel volontarisme.
3. Le premier indicateur favorise les pays les moins avancés qui ne sont pas complètement entrés dans une société de consommation alors que le second favorise les pays riches, dans lesquels les Etats ont les moyens de mettre en œuvre une politique environnementale. 4. On peut avoir un regard critique sur ces indicateurs car il traduisent le point de vue des organisations qui les diffusent : • Dans le premier cas, il s’agit de l’ONG WWF qui vise à réduire la pression exercée par l’homme sur l’environnement pour « faire émerger des modes de production et de consommation plus écologiques ». • Dans le second cas, l’indicateur a été mis en point par des chercheurs d’une des nations qui a une des empreintes écologiques les plus fortes du monde : les Etats- Unis. Ils cherchent à montrer que malgré ce fort impact sur l’environnement, ils mettent en œuvre des politiques publiques pour compenser cet impact. Cela peut être considéré come une forme de justification. 5. Pour mettre en valeur ces représentation, les deux cartes ont choisi le même procédé : des variations du vert au rouge en passant par le jaune et l’orange. Ces couleurs ont une signification « morale » : le rouge symbolise la réprobation et le vert l’approbation.
CONCLUSION... Du point de vue Du point de vue culturel géoéconomique - Un monde inégalitaire : limite -Un monde uniformisé : le “village Nord/Sud discutable. global” - Un monde polycentrique : pôles de la -Un monde différencié : fractures Triade et BRICS. culturelles, linguistiques…. => Replis identitaires - Un monde interdépendant : la mondialisation. Un monde complexe Du point de vue géopolitique Du point de vue géoenvironnemental - Un monde dominé : puissances établies et ascendantes. - Un monde menacé par le - Un monde où les conflits persistent. réchauffement climatique Nouvelles formes de conflits - Un monde en manque de - Un monde fragmenté à la recherche gouvernance environnementale d’une gouvernance mondiale. 58
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